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Un plan d'action pour les infrastructures au Burundi - Rapport complet v1.2

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C h a p i t r e 2 - É m e r g e n c e d e s o u r c e s d e c r o i s s a n c e p o u r l e B u r u n d ipas faire face à la concurrence du ciment importéen grande quantité d’Ouganda ou d’ailleurs. Ils’agit donc de savoir si le <strong>Burundi</strong> dispose de réservessupplémentaires de roches carbonatées<strong>pour</strong> lui permettre de construire une cimenterieplus grande qui produise à des coûts suffisammentbas <strong>pour</strong> concurrencer <strong>les</strong> importations. Desétudes plus poussées sont indispensab<strong>les</strong> <strong>pour</strong>mieux cerner <strong>les</strong> possibilités dans ce domaine.Le secteur des matéri<strong>au</strong>x de second œuvre <strong>pour</strong>raitégalement s’avérer intéressant. Au cours desquatre dernières années, <strong>les</strong> importations annuel<strong>les</strong>de ces produits ont atteint 4,5 millions dedollars EU en moyenne. Or, certains matéri<strong>au</strong>x actuellementimportés <strong>pour</strong>raient être fabriqués localement.C’est notamment le cas des produitscéramiques. Le <strong>Burundi</strong> a des gisements importantsde kaolinite et de feldspath, <strong>les</strong> matières premièresnécessaires à la fabrication de lacéramique. Des études plus poussées doivent êtremenées sur <strong>les</strong> réserves et <strong>les</strong> besoins du marché,mais a priori, une industrie locale de la céramique<strong>pour</strong>rait répondre <strong>au</strong>x besoins du marché intérieuret des pays voisins en briques, tuy<strong>au</strong>x, tui<strong>les</strong> et dal<strong>les</strong>ainsi qu’en produits de « céramique blanche »comme <strong>les</strong> carre<strong>au</strong>x de revêtement ou la céramiquesanitaire. Des possibilités existent <strong>au</strong>ssi endehors du secteur de la construction, par exempledans le domaine de la poterie ou de la vaisselleen céramique. Enfin, le kaolin est également utilisédans la fabrication du papier, de la peinture et deplusieurs <strong>au</strong>tres produits.Secteur des transportsLe développement des transports est largement tributairede l’<strong>au</strong>gmentation du fret et du nombre depassagers entrant et sortant du <strong>Burundi</strong> ainsi quede la croissance de la demande locale <strong>pour</strong> <strong>les</strong> servicesde transports. Aucune information n’étantdisponible sur le fret et le transport de passagers àl’intérieur du pays, <strong>les</strong> prévisions mentionnées dansTable 2.10: total des mouvements internation<strong>au</strong>x de fret par modede transport (en milliers de tonnes)2008 2010 2015 2020 2025 2030ImportationsRail/bate<strong>au</strong> 38 29 37 62 54 50Route 206 257 485 561 863 1 296Lié à la mine - - - 600 600 600Aérien 3 3 7 13 27 54Total 247 289 529 1 236 1 544 2 000ExportationsRail/bate<strong>au</strong> 2 2 4 6 10 15Route 31 35 46 60 78 102Lié à la mine 54 54 54Aérien 0 0 1 5 8 17Total 33 37 50 124 149 187Fret total 280 326 579 1 361 1 693 2 187Source: table<strong>au</strong>x V.4 et V.5 en annexe19Sur la période 2000-2005, la valeur du ciment et des produits apparentés importés a été relativement stable, se maintenant <strong>au</strong>tourde 150 dollars EU la tonne. En retenant un coût moyen par tonne un peu plus élevé <strong>pour</strong> <strong>les</strong> importations <strong>au</strong> cours des trois dernièresannées, <strong>les</strong> volumes tot<strong>au</strong>x ressortent à environ 140 000 tonnes par an. À noter qu’il existe des divergences manifestes dans <strong>les</strong>quantités déclarées d’importations de ciment. Ainsi, selon <strong>les</strong> données de l’Autorité portuaire de Bujumbura, <strong>les</strong> volumes <strong>au</strong>raientenregistré une croissance stable jusqu’en 2005, avant de reculer. Or, une telle évolution n’est pas compatible avec l’<strong>au</strong>gmentationsoutenue de la valeur des importations.87

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