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Langues d'Europe Méditerranée - Langues d'Europe et de la ...

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Colloque international<strong>Langues</strong> d’Europe<strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>Méditerranée</strong>http://www.portal-lem.comNice31 mars – 2 avril 2005


Moniteur <strong>de</strong>s <strong>la</strong>ngues européennes : un outil <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>spratiques linguistiques en EuropeEllen FERNHOUT 1L’Europe s’unifie <strong>de</strong> plus en plus, les communications <strong>et</strong> les voyages par-<strong>de</strong>là lesfrontières ne cessent <strong>de</strong> se multiplier. Nous allons donc évoluer <strong>de</strong> plus en plus<strong>et</strong> à tous les niveaux dans <strong>de</strong>s situations qui requièrent <strong>de</strong>s décisions surl’emploi <strong>de</strong>s <strong>la</strong>ngues. Au niveau individuel, je pourrai maintenant par exempleme <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r : Est-ce que je prends un cours <strong>de</strong> français ? Est-ce que j’envoie àce congrès quelqu’un qui parle le français ? Au niveau <strong>de</strong> l’organisation <strong>de</strong>scongrès, <strong>la</strong> question pourra être : quelle <strong>la</strong>ngue choisir ? Ou : est-ce qu’onimprovise ?Au niveau d’une nation, ces questions <strong>de</strong>viennent politiques : quel traitementréservons-nous à notre <strong>la</strong>ngue nationale ? Veillons-nous à ce que les citoyenscommuniquent autant que possible dans leur propre <strong>la</strong>ngue ? Agissons-nous enfaveur <strong>de</strong> l’apprentissage <strong>de</strong> notre <strong>la</strong>ngue à l’étranger ? Ou bien veillons-nous àce qu’un maximum <strong>de</strong> <strong>la</strong>ngues soit enseigné dans notre pays ? À moins quenous ne fassions les <strong>de</strong>ux.FÉDÉʀATɪOɴ EUʀOPÉEɴɴE DES ɪɴSTɪTUTɪOɴS ʟɪɴɢUɪSTɪQUESɴATɪOɴAʟESPratiquement chaque pays dispose d’une institution qui traite ces questionspolitiques touchant à <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue nationale. Celle pour <strong>la</strong>quelle je travaille, <strong>la</strong>Ne<strong>de</strong>r<strong>la</strong>ndse Taalunie, le fait même dans trois pays. Comme vous savez, le néer<strong>la</strong>ndaisest parlé aux Pays-Bas, en F<strong>la</strong>ndre <strong>et</strong> au Suriname. Les Pays-Bas <strong>et</strong> <strong>la</strong>F<strong>la</strong>ndre coopèrent déjà <strong>de</strong>puis longtemps en matière <strong>de</strong> politique linguistique.Une coopération qui s’est concrétisée en 1980 par l’instauration <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ne<strong>de</strong>r<strong>la</strong>ndseTaalunie.En coopération avec les institutions comparables d’autres pays européens, <strong>la</strong>Taalunie a créé en 2003 <strong>la</strong> fédération que je représente aujourd’hui, à savoir <strong>la</strong>Fédération européenne <strong>de</strong>s institutions linguistiques nationales,http://www.eurfedling.org/. C<strong>et</strong>te Fédération rassemble <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong>sinstitutions linguistiques importantes <strong>de</strong>s États membres <strong>de</strong> l’Unioneuropéenne. Elle compte actuellement <strong>de</strong>s membres issus <strong>de</strong> 16 pays. ChaqueÉtat membre est représenté par une ou <strong>de</strong>ux institutions.1. Fédération européenne <strong>de</strong>s institutions linguistiques nationales (FEILIN) ; Ne<strong>de</strong>r<strong>la</strong>ndse Taalunie.


Par exemple : l’institution qui représente <strong>la</strong> France est <strong>la</strong> Délégation générale à<strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue française <strong>et</strong> aux <strong>la</strong>ngues <strong>de</strong> France. Pour le Royaume-Uni, il s’agit <strong>de</strong>l’Oxford Dictionary <strong>et</strong> du British Council. La prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’EFNIL est assuréepar le professeur Stickel <strong>de</strong> l’Institut für Deutsche Sprache.OʙJECTɪFS DE ʟA FÉDÉʀATɪOɴParmi les principaux objectifs <strong>de</strong> <strong>la</strong> Fédération, on peut citer <strong>la</strong> défense <strong>de</strong> <strong>la</strong>diversité linguistique <strong>et</strong> le soutien aux <strong>la</strong>ngues nationales <strong>et</strong>/ou officielles 1européennes.À c<strong>et</strong>te fin, <strong>la</strong> Fédération s’attache à <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s points suivants :– Formu<strong>la</strong>tion d’avis en matière <strong>de</strong> politique linguistique à <strong>de</strong>stination<strong>de</strong> l’Union Européenne <strong>et</strong> <strong>de</strong>s États membres ;– Proj<strong>et</strong>s <strong>de</strong> <strong>de</strong>scription <strong>et</strong> d’analyse <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation linguistique <strong>de</strong>l’Union européenne <strong>et</strong> <strong>de</strong> son développement à long terme ;– Analyses scientifiques sur les questions <strong>de</strong> politique linguistique ;– Actions <strong>de</strong> promotion perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> faire connaître les avantages liés àl’apprentissage <strong>de</strong>s <strong>la</strong>ngues <strong>et</strong> à <strong>la</strong> diversité linguistique.MOɴɪTEUʀ DES ʟAɴɢUES EUʀOPÉEɴɴESLa Fédération a <strong>la</strong>ncé en 2003 un proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> Moniteur <strong>de</strong>s <strong>la</strong>ngues européennes,un outil <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s pratiques linguistiques en Europe.Tous les membres <strong>de</strong> l’EFNIL participent à <strong>de</strong>s activités en matière <strong>de</strong> politique<strong>et</strong>/ou <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification linguistique. En tant qu’élément <strong>de</strong> base nécessaire à <strong>la</strong>préparation <strong>de</strong>s politiques, <strong>la</strong> collecte <strong>de</strong> données doit être considérée commeayant une importance primordiale.À c<strong>et</strong>te fin, <strong>la</strong> Fédération souhaite m<strong>et</strong>tre en p<strong>la</strong>ce un outil <strong>de</strong> collecte <strong>de</strong>données qui servira <strong>de</strong> base au développement <strong>de</strong>s politiques linguistiquesnationales <strong>et</strong>/ou d’une politique européenne. Le but est <strong>de</strong> développer undispositif <strong>de</strong> monitoring longitudinal pour <strong>la</strong> situation linguistique <strong>de</strong> tous lesÉtats <strong>et</strong> sur toutes les <strong>la</strong>ngues nationales dans l’UE. Il conviendra d’envisager àl’avenir une extension à d’autres <strong>la</strong>ngues utilisées dans l’UE.Il s’agit en l’occurrence d’un proj<strong>et</strong> qui semble complexe.Et afin <strong>de</strong> vérifier c<strong>et</strong> aspect complexe, <strong>la</strong> Fédération a réalisé une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> faisabilitésur un an quant à <strong>la</strong> possibilité d’un moniteur linguistique dans un1. Certaines <strong>de</strong>s institutions membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> FEILIN soutiennent soit une <strong>la</strong>ngue nationale, soit une<strong>la</strong>ngue officielle. Et certains pays européens ont une ou plusieurs <strong>la</strong>ngues officielles, mais aucune <strong>la</strong>nguenationale <strong>et</strong> parfois ils ont une <strong>la</strong>ngue nationale <strong>et</strong> une <strong>la</strong>ngue officielle.– 4 –


contexte européen. En 2004, nous avons développé avec succès un moniteurpilote.AɢEɴCEMEɴT DU MOɴɪTEUʀL’étu<strong>de</strong> a porté sur cinq pays, à savoir <strong>la</strong> France, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas <strong>et</strong> <strong>la</strong> Suè<strong>de</strong>, autant <strong>de</strong> pays qui n’ont qu’une <strong>la</strong>ngue nationale.Une commission scientifique composée <strong>de</strong> 5 experts 1 représentant les cinqpays, <strong>la</strong> France étant en l’occurrence représentée par C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Truchot, expert enmatière <strong>de</strong> politique linguistique, a établi un questionnaire portant sur l’emploiou le statut <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue nationale dans sept domaines, à savoir :– Légis<strong>la</strong>tion : avec <strong>de</strong>s questions telles que « La constitution mentionn<strong>et</strong>-elle<strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue nationale ? Existe-t-il une loi régissant <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue ? »– Immigration, citoyenn<strong>et</strong>é, avec <strong>de</strong>s questions telles que « Les nouveauxarrivants doivent-ils passer un examen linguistique ? »– Langue d’usage dans le système éducatif, avec <strong>de</strong>s questions comme :« combien <strong>de</strong> programmes <strong>de</strong> maîtrise sont-ils donnés en ang<strong>la</strong>is dansles universités ? »– Média. « Combien <strong>de</strong> programmes dans <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue maternelle, quel taux<strong>de</strong> musique dans <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue maternelle ? »– Statut international. Quelles sont les possibilités d’apprentissage <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>la</strong>ngue à l’étranger, <strong>et</strong> les possibilités d’obtenir un diplôme dans <strong>la</strong><strong>la</strong>ngue ?– Apprentissage <strong>de</strong>s <strong>la</strong>ngues étrangères. Quelles sont les <strong>la</strong>ngues obligatoiresdans l’enseignement primaire <strong>et</strong> secondaire ?– Entreprises : emploi <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue nationale par rapport à l’ang<strong>la</strong>is, dansle rapport annuel, sur le site Intern<strong>et</strong>, dans les réunions dumanagement.Il n’a pas été facile d’établir un questionnaire où les questions étaient compréhensibles,univoques, comparables <strong>et</strong> susceptibles d’une réponse dans tous lescas <strong>et</strong> pour tous les pays. Après une première diffusion du questionnaire dansles cinq pays, un nombre <strong>de</strong> questions a dû être adapté, voire même suppriméesdans le cas <strong>de</strong> celle qui portait sur <strong>la</strong> disponibilité <strong>de</strong>s <strong>la</strong>ngues nationales surIntern<strong>et</strong>. Au final, le questionnaire comportait une trentaine <strong>de</strong> questions.Dans chaque pays, <strong>la</strong> collecte <strong>de</strong>s données a été confiée à un chercheur engagépar l’organisation membre <strong>de</strong> l’EFNIL. Il y avait donc pour chaque pays un1. Sjaak Kroon (Pays-Bas, prési<strong>de</strong>nt), Britt-Louise Gunnarsson (Suè<strong>de</strong>) ; C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Truchot (France) ; UlrichAmmon (Allemagne) ; Augusto Carli <strong>et</strong> Emilia Ca<strong>la</strong>resu (Italie) ; Ellen Fernhout (coordination duproj<strong>et</strong>).– 5 –


chercheur <strong>et</strong> un expert scientifique, <strong>et</strong> les résultats ont été d’autant meilleursque leur coopération avec l’institution linguistique était bonne.PʀOTOTʏPE D’Uɴ MOɴɪTEUʀ DES ʟAɴɢUES EUʀOPÉEɴɴESCes résultats ont servi à é<strong>la</strong>borer une base <strong>de</strong> données pour un prototype d’unMoniteur <strong>de</strong>s <strong>la</strong>ngues européennes qui compte tous les États membres <strong>de</strong>l’Union européenne <strong>et</strong> toutes les <strong>la</strong>ngues officielles/nationales. Ce moniteurpilote est disponible sur intern<strong>et</strong> 1 . Chacun peut effectuer une sélection dans lesdonnées récoltées.Pour vous en donner une idée, voici quelques exemples <strong>de</strong> relevés que vouspouvez composer vous-même :La constitutionmentionne <strong>la</strong><strong>la</strong>nguenationaleIl y a une loi quirégu<strong>la</strong>rise <strong>la</strong><strong>la</strong>ngueFrance Allemagne Italie Pays-Bas Suè<strong>de</strong>oui non non non nonoui non oui non nonLa <strong>la</strong>ngue nationale <strong>et</strong> <strong>la</strong> loiFrance Allemagne Italie Hol<strong>la</strong>n<strong>de</strong> Suè<strong>de</strong>Rapport annuel 10 9 10 3 9Réunions dumanagement9 9 10 3 4Le site Intern<strong>et</strong> 8 10 10 2 9Communicationinterne9 9 10 3 Pas <strong>de</strong>réponsePréférence pour <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue nationale dans les dix plus gran<strong>de</strong>s entreprisesCOɴCʟUSɪOɴSFin 2004, <strong>la</strong> Fédération en a tiré les conclusions suivantes :– La mise en p<strong>la</strong>ce d’un Moniteur <strong>de</strong>s <strong>la</strong>ngues européennes est possible.1. European Language Monitor www.european<strong>la</strong>nguagemonitor.org Pour obtenir le mot <strong>de</strong> passe vouspouvez vous adresser à Ellen Fernhout.– 6 –


– Le questionnaire mis au point pour le pilote suffit en gran<strong>de</strong> partie.– Moyennant quelques ajustements, le questionnaire peut aussi être utilisépour les pays ayant plus d’une <strong>la</strong>ngue nationale <strong>et</strong>/ou officielle.On pourrait se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r pourquoi l’EFNIL n’a pas commencé <strong>de</strong>puis longtemps<strong>la</strong> mise en œuvre d’un moniteur définitif ? Il y a <strong>de</strong>ux raisons à ce<strong>la</strong>.L’EFNIL est encore dans son processus <strong>de</strong> consolidation portant sur <strong>la</strong> mise enp<strong>la</strong>ce d’un secrétariat <strong>et</strong> sur l’é<strong>la</strong>boration d’un budg<strong>et</strong> structurel. L’EFNIL développebien entendu <strong>de</strong>s initiatives pour obtenir un soutien financier <strong>de</strong> <strong>la</strong>Commission européenne, mais le proj<strong>et</strong> ne s’intègre pas encore sans problèmedans les programmes européens.COOPÉʀATɪOɴ AVEC ʟE SɪTE ʟEMEn résumé, l’EFNIL est dans une phase d’orientation. C’est avec p<strong>la</strong>isir quel’EFNIL a pris connaissance <strong>de</strong> l’organisation <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te conférence à propos dusite « <strong>Langues</strong> d’Europe <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Méditerranée</strong> » (LEM).Les raisons qui ont poussé l’EFNIL à vous présenter ce proj<strong>et</strong> se rapportent auxprincipes suivants :– Si nous développons <strong>de</strong>s initiatives simi<strong>la</strong>ires, nous <strong>de</strong>vons au moinsconnaître nos proj<strong>et</strong>s respectifs <strong>et</strong> tirer <strong>de</strong>s enseignements <strong>de</strong> nos expériencesmutuelles ;– Si nous m<strong>et</strong>tons en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s initiatives i<strong>de</strong>ntiques, il serait opportun<strong>de</strong> réunir nos forces <strong>et</strong> d’intégrer les proj<strong>et</strong>s.– Le site Intern<strong>et</strong> que <strong>la</strong> FEILIN souhaite m<strong>et</strong>tre en p<strong>la</strong>ce, l’ELM,contiendra, une fois qu’il sera prêt, <strong>de</strong>s informations sur l’usage <strong>et</strong> lestatut <strong>de</strong>s <strong>la</strong>ngues nationales/officielles <strong>de</strong> tous les États membres européens1 . Il s’agira essentiellement <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce occupée par <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue ausein <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion nationale, <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique linguistique adoptée parrapport aux immigrés <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’usage <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue dans l’enseignementnational, les sciences, les médias <strong>et</strong> <strong>la</strong> vie économique. Le moniteurELM est avant tout un instrument au service <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique linguistique<strong>de</strong> <strong>la</strong> Commission européenne <strong>et</strong> <strong>de</strong>s États membres européens.Le proj<strong>et</strong> LEM vise en tout premier lieu à donner aux citoyens européens unemeilleure idée <strong>de</strong> <strong>la</strong> richesse linguistique <strong>de</strong> l’Europe. C’est un tout autre objectifque celui auquel aspire l’ELM. La FEILIN est néanmoins d’avis que lesdonnées qui sont récoltées par le moniteur linguistique européen, ELM,peuvent être intégrées sans aucun problème dans le LEM. Après tout, mêmepour les citoyens européens, il peut être intéressant <strong>de</strong> pouvoir comparer l’usage1. Certaines <strong>de</strong>s institutions membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> FEILIN soutiennent soit une <strong>la</strong>ngue nationale, soit une<strong>la</strong>ngue officielle. Et certains pays européens ont une ou plusieurs <strong>la</strong>ngues officielles, mais aucune <strong>la</strong>nguenationale ou ils ont à <strong>la</strong> fois une <strong>la</strong>ngue nationale <strong>et</strong> une <strong>la</strong>ngue officielle.– 7 –


<strong>de</strong>s diverses <strong>la</strong>ngues nationales/officielles en Europe <strong>et</strong> <strong>la</strong> position occupée parces <strong>de</strong>rnières.Il est encore trop tôt pour tirer <strong>de</strong>s conclusions définitives sur une coopérationéventuelle ou une intégration <strong>de</strong> l’ELM <strong>et</strong> du LEM. L’ELM en est toujours austa<strong>de</strong> <strong>de</strong>s préparatifs. Tous les moyens <strong>de</strong> financement nécessaires n’ont pasencore été obtenus <strong>et</strong> un organisme <strong>de</strong> gestion doit encore être trouvé. Ce<strong>la</strong> nechange rien au fait qu’il semble intéressant <strong>de</strong> réfléchir, dès maintenant, sur lespossibilités <strong>de</strong> rendre accessible, via le LEM, les données que <strong>la</strong> FEILINsouhaite récolter <strong>et</strong> ce, d’une manière qui soit susceptible d’éveiller l’intérêt dupublic.Par ailleurs, <strong>la</strong> FEILIN pense qu’outre une coopération éventuelle lors <strong>de</strong> <strong>la</strong>publication <strong>de</strong>s données en question, il est également possible d’envisager uneforme <strong>de</strong> coopération pendant <strong>la</strong> collecte <strong>de</strong> ces données. Pour les besoins <strong>de</strong>l’ELM, <strong>la</strong> FEILIN va <strong>de</strong>voir collecter, <strong>de</strong> manière périodique, une fois tous les4 ou 5 ans, <strong>de</strong>s données dans tous les États membres européens. Dans <strong>la</strong>mesure où <strong>de</strong>s données doivent également être récoltées pour l’ELM, il est intéressant<strong>de</strong> se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r s’il est judicieux <strong>de</strong> combiner <strong>la</strong> collecte périodique <strong>de</strong>données pour le LEM avec celles <strong>de</strong>vant être faite pour l’ELM.– 8 –

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