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— 206 —INFLUENCE DU LIEU. Ré<strong>part</strong>ition géographique des Tétraphyllides.Les données actuelles sur la ré<strong>part</strong>ition géographique des Tétraphyllidessont des plus succintes. Ces par<strong>as</strong>ites ont été signalés chez desSélaciens :Des côtes européeimes de la Mer du Nord et de l'Atlantique ;2° De la Méditerranée occidentale ;3° De la côte Atlantique américaine (E. LINTON) ;4° Des côtes de Ceylan (Océan Indien) (A. SHIPLEY et J. HORNELL etT. SOUTHWELL) ;50 De la côte Pacifique du Japon (S. YAMAGUTI) ;6° De la côte Pacifique américaine (N.-W. RISER).Ces points, bien délimités dans l'espace, sont éloignés les uns desautres et il n'existe pour les relier que des données fragmentaires. On neconnaît en <strong>part</strong>iculier presque rien des Sélaciens de l'hémisphère sud.Cependant, malgré ces lacunes, on peut distinguer actuellement chez lesTétraphyllides :1° Des espèces ubiquistes que l'on retrouve en des lieux très éloignéset qui par<strong>as</strong>itent des Sélaciens pélagiques cosmopolites.Ainsi, Phyllobothrium tumidum E. Linton, Ceratobothrium xanthocephalumF.-S. Monticelli, chez les Lamnidae, Calliobothrium verticillatum(C.-A. Rud.) chez les Mustelidae, Prosobothrium armigerum L. Cohn,chez les Carcharinidae, ont été signalés sur les côtes Atlantiques est etouest, la Méditerranée, et le Pacifique.2° Des espèces à aire disjointe et qui par<strong>as</strong>itent des Sélaciens considéréscomme sédentaires.Calyptrobothrium riggii F.-S. Monticelli et Calyptrobothrium occidentaleE. Linton, de Torpédo nobiliana Ch.-L. Bona<strong>part</strong>e, signalés enMéditerranée et sur la côte Atlantique des U.S.A. ; Phyllobothrium auriculaP.-J. Van. Ben., chez les D<strong>as</strong>yatidae et Caulobothrium longicolle(E. Linton), chez les Myliobatidae que l'on a récoltés des deux côtés del'Atlantique, en Méditerranée et sur la côte Pacifique du Japon.30 Des espèces à ré<strong>part</strong>ition restreinte.Clydonobothrium elegantissimum (E. LoenJiberg), par<strong>as</strong>ite de Rajabâtis L. qui n'a été récolté que dans la mer du Nord et la Manche.Sphaerobothrium lubeti n. sp. que j'ai récolté à Arcahon chez Myliobatisaquila (L.) où il semble commun et que je n'ai jamais vu à Sète.Ces conclusions sont provisoires pour de nombreuses raisons :— Manque de renseignements sur la biologie des hôtes ;— Méconnaissance totale du cycle évolutif;— Nombre restreint d'individus examinés en chaque point ;— Incertitude dans la détermination des par<strong>as</strong>ites.

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