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Synthèse Evaluation des effets du cofinancement FSE sur les ...

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Les principaux éléments d’analyse communs aux 4 sous­me<strong>sur</strong>esévaluésUne diversité <strong>des</strong> actions de formation professionnelle continue cofinancées au sein de 4sous‐me<strong>sur</strong>esPour <strong>les</strong> 4 sous‐me<strong>sur</strong>es évaluées, le PO <strong>du</strong> <strong>FSE</strong> 2007‐2013 vise une diversité d’actions de formationpouvant faire l’objet d’un <strong>cofinancement</strong>. L’analyse de la nature <strong>des</strong> actions de formation a permisde révéler cette hétérogénéité <strong>des</strong> actions. Elle ne renvoie pas uniquement à <strong>des</strong> dispositifsjuridiques, mais également à <strong>des</strong> logiques de formation très différentes. Cette analyse approfondie apermis d’identifier <strong>les</strong> limites d’une absence de codification dans le système de suivi <strong>des</strong> typesd’action, puisqu’il n’est pas toujours aisé d’identifier à la lecture de l’intitulé <strong>du</strong> dossier.El<strong>les</strong> concernent également différents secteurs d’activité, renvoyant au dynamisme <strong>des</strong> branchesprofessionnel<strong>les</strong> et de l’interprofessionnel ou aux secteurs identifiés comme en tension et/porteursd’emploi par <strong>les</strong> pouvoirs publics (BTP, agriculture, hôtellerie‐restauration‐tourisme, transports etlogistique, automobile, textile, aide à domicile/ sanitaire et social...AMNYOS & EDATER Page 3Avril 2012


Une bonne identification par <strong>les</strong> participants <strong>du</strong> <strong>cofinancement</strong> <strong>FSE</strong>L’interrogation directe auprès <strong>des</strong> participants <strong>sur</strong> le rôle <strong>du</strong> <strong>FSE</strong> dans le financement de leur actionde formation a permis de constater une bonne identification de ce dernier et une forte satisfaction<strong>des</strong> participants par rapport à la formation suivie.49% <strong>des</strong> participants interrogés pour <strong>les</strong> sous‐me<strong>sur</strong>es 123 (salariés) et 221 (demandeurs d’emploi)savaient que l’action de formation suivie avait l’objet d’un <strong>cofinancement</strong> <strong>FSE</strong>.De façon qualitative, il a été observé également une bonne connaissance <strong>du</strong> <strong>cofinancement</strong> <strong>du</strong> <strong>FSE</strong>auprès <strong>des</strong> participants en situation de handicap, ceux sous main de justice et ceux ayant suivi uneaction de formation <strong>du</strong> programme Compétences clés.Une attente importante <strong>des</strong> participants par rapport à l’obtention d’une certification à l’issue de laformation indépendamment de la nature de l’action de formation suivie.L’analyse transversale <strong>des</strong> 4 sous‐me<strong>sur</strong>es montre une attente forte <strong>des</strong> participants pour suivre uneformation qualifiante, en particulier con<strong>du</strong>isant à une certification. Indépendamment de la nature<strong>des</strong> actions de formation, cet objectif (obtenir une certification) est fortement mis avant par <strong>les</strong>participants, même en cas de formation courte ou de formation non‐qualifiante (ex : actiond’orientation pour <strong>des</strong> demandeurs d’emploi).De bons résultats à l’issue de la formationLes taux d’abandons sont faib<strong>les</strong> et ceux de réussite à la certification importants. Les raisonsprincipalement évoquées en cas d’échec sont liées à <strong>des</strong> situations personnel<strong>les</strong> ou matériel<strong>les</strong>. Il nesemble pas y avoir de variab<strong>les</strong> spécifiques en fonction <strong>du</strong> genre, de l’âge ou <strong>du</strong> niveau de formation.Des <strong>effets</strong> de la formation à différents niveauxLes <strong>effets</strong> de la formation <strong>sur</strong> la trajectoire professionnelle diffèrent en fonction <strong>du</strong> statut initiale <strong>du</strong>participant (cf. supra). Pour autant, <strong>les</strong> participants dans <strong>les</strong> 4 sous‐me<strong>sur</strong>es ont mentionné trèslargement que le fait d’avoir suivi cette formation leur avait permis d’élargir leur perception de leurspossib<strong>les</strong> professionnels. Les enjeux autour <strong>du</strong> projet professionnel (1 ère motivation pour entrer enformation ressortent fortement) sont identifiés comme très importants par <strong>les</strong> participants. Desattentes fortes en matière d’appui au projet professionnel, perçu comme principal levier pour« maximiser » la formation dans <strong>les</strong> suites de parcours.On constate <strong>des</strong> liens importants entre la formation suivie et l’emploi occupé par la suite. Lesdifficultés rencontrées dans <strong>les</strong> suites de parcours pour <strong>les</strong> participants ne semblent pas êtredirectement liées à une typologie de participants, mais ces derniers ont mis en avant commeprincipale raison la faib<strong>les</strong>se de la construction <strong>du</strong> projet professionnel et <strong>les</strong> difficultéspersonnel<strong>les</strong>.AMNYOS & EDATER Page 4Avril 2012


Le suivi et l’accompagnement post‐formation semblent être un enjeu fort au regard <strong>du</strong> pourcentageimportant de participants qui déclare ne pas en avoir bénéficié et qui estime avoir rencontré <strong>des</strong>difficultés dans la suite de leur trajectoire.Les spécificités de l’analyse évaluative en fonction <strong>des</strong>caractéristiques <strong>des</strong> participantsLes seniors, une cible qui reste difficile à toucherDe façon transversale, il apparait difficile de toucher <strong>les</strong> seniors dans <strong>les</strong> actions de formationcofinancées par le <strong>FSE</strong>. Les problèmes rencontrés renvoient à un constat national <strong>du</strong> faible accès <strong>des</strong>seniors à la formation, <strong>des</strong> difficultés à penser <strong>des</strong> projets professionnels de 2 nde carrière et unmarché <strong>du</strong> travail intégrant peu <strong>les</strong> seniors demandeurs d’emploi.Les gestionnaires ont avancé deux principa<strong>les</strong> limites :• La difficulté de lier le public senior avec la préoccupation de cibler <strong>des</strong> participants ayantde bas niveaux de qualification.• La préoccupation <strong>des</strong> seniors de retrouver ou de conserver un emploi avant de se formeret de suivre <strong>des</strong> actions courtes permettant de rester « employable ». La préoccupationde l’accès à une formation qualifiante est plus limitée, se concentrant dans <strong>les</strong> secteursdans <strong>les</strong>quels l’obtention d’une certification est nécessaire pour exercer le métier visé.A ceci, il est possible d’ajouter la « concurrence » entre public, notamment la préoccupation <strong>des</strong>pouvoirs publics de l’accès à la qualification <strong>des</strong> jeunes sortis <strong>du</strong> système é<strong>du</strong>catif sans qualificationet/ou connaissant <strong>des</strong> difficultés d’insertion professionnelle.L’analyse évaluative montre que <strong>les</strong> participants seniors se considèrent comme étant plus souvent àl’origine de la demande de formation que <strong>les</strong> autres tranches d’âge. Ils recherchent dans <strong>des</strong>proportions moindres l’accès à <strong>des</strong> formations certifiantes.Les <strong>effets</strong> <strong>sur</strong> <strong>les</strong> trajectoires professionnel<strong>les</strong> à l’issue de l’action de formation sont plus limités : <strong>les</strong>seniors conservent plus souvent le même statut d’origine.Dans le cas d’un salarié senior, il conserve le même poste et connait moins d’évolution que <strong>les</strong> autrestranches d’âge.Les seniors demandeurs d’emploi se caractérisent par <strong>des</strong> pério<strong>des</strong> de chômage supérieures à un anavant l’entrée en formation et par <strong>des</strong> parcours alternant <strong>des</strong> phases successives d’emploi et dechômage.Les jeunes, une préoccupation <strong>des</strong> pouvoirs publicsBien que n’étant un public cible particulier <strong>du</strong> <strong>FSE</strong> avec un indicateur de résultat, l’analyse évaluative<strong>des</strong> 4 sous‐me<strong>sur</strong>es montre la préoccupation <strong>des</strong> pouvoirs publics et <strong>des</strong> partenaires sociaux parrapport aux difficultés d’insertion professionnelle <strong>des</strong> jeunes. De façon transversale, ce publicconcentre <strong>les</strong> plus bas niveaux de formation, un taux d’abandon plus important que pour <strong>les</strong> autrestranches d’âge et un taux de réussite en vue de l’obtention d’une certification moindre.Cette tranche d’âge est plus au chômage ou en situation d’inactivité que <strong>les</strong> autres et rencontre leplus difficulté à trouver un emploi en lien avec la formation suivie.AMNYOS & EDATER Page 5Avril 2012


Les participants ayant un faible niveau de qualification, une cible largement visée par <strong>les</strong> 4 sousme<strong>sur</strong>esDe façon transversale, <strong>les</strong> personnes ayant un faible niveau de qualification apparaissent comme unepréoccupation importante <strong>des</strong> porteurs de projet 1 . Ils sont très largement représentés dans <strong>les</strong> 4sous‐me<strong>sur</strong>es évaluées.L’enquête téléphonique pour <strong>les</strong> sous‐me<strong>sur</strong>es 123 et 221 met l’accent <strong>sur</strong> <strong>les</strong> attentes <strong>des</strong>participants ayant de bas niveaux de qualification pour acquérir une certification par la formation(principalement ciblée : une certification de niveau V).Les résultats <strong>des</strong> actions de formation suivies par <strong>des</strong> participants ayant un bas niveau dequalification concernent en 1 er lieu l’acquisition de connaissances pour passer un test, unecertification ou un concours et la maitrise <strong>des</strong> savoirs de base.Les <strong>effets</strong> de la formation <strong>sur</strong> la trajectoire <strong>des</strong> participants ayant un bas niveau de qualification sontproportionnellement plus importants <strong>sur</strong> <strong>les</strong> changements de fonction et <strong>les</strong> promotions salaria<strong>les</strong>.Ce sont <strong>les</strong> participants de niveau III qui connaissent le moins de mobilité dans <strong>les</strong> suites de parcours.Les niveaux I et II sont <strong>les</strong> participants qui bénéficient le plus d’évolutions internes et qui ont le pluscréé une activité.Il est à remarquer que <strong>les</strong> participants ayant un bas niveau de qualification identifient principalementcomme difficulté dans leur suite de parcours la faib<strong>les</strong>se <strong>du</strong> projet professionnel et le nonaccompagnementpost‐formation.L’accès à <strong>des</strong> formations certifiantes <strong>des</strong> travailleurs handicapésAu niveau <strong>des</strong> actions de formation professionnelle continue spécifiquement ciblées « formationprofessionnelle continue et handicap », la sous‐me<strong>sur</strong>e 321 concentre la majorité <strong>des</strong> projetsaccueillant <strong>des</strong> personnes handicapées :• 10% <strong>des</strong> personnes de l’axe 3 sont <strong>des</strong> personnes handicapées (RAE 2010).• 82% <strong>des</strong> personnes handicapées bénéficiant d’une action formation en cours sont <strong>des</strong>participants de la sous me<strong>sur</strong>e 321.C’est également dans le cadre de cette sous‐me<strong>sur</strong>e que le nombre de régions mobilisées <strong>sur</strong> <strong>des</strong>actions spécifiques est le plus important (14 régions), auquel il faut ajouter <strong>les</strong> actions con<strong>du</strong>ites auniveau <strong>du</strong> volet central.Le volet central joue un rôle structurant et se caractérise par <strong>les</strong> actions de formation proposées parl’AFPA aux participants en situation de handicap. Le choix au niveau <strong>du</strong> volet central a été demobiliser <strong>les</strong> dispositifs de droit commun proposés par l’AFPA. L’offre de formation qualifiante del’AFPA 2 est ouverte aux travailleurs handicapés, sans adaptation particulière <strong>du</strong> contenupédagogique, au regard <strong>des</strong> difficultés rencontrées en lien avec le handicap. De ce fait, <strong>les</strong>participants en situation de handicap <strong>du</strong> volet central connaissent <strong>des</strong> handicaps légers et sontcapab<strong>les</strong> de suivre <strong>des</strong> formations qualifiantes longues sans aucune adaptation. Les participants sontmajoritairement en situation de reconversion professionnelle.1Pour la sous‐me<strong>sur</strong>e 123 : 37% de niveau V, 19% de niveau Vbis et VIPour la sous‐me<strong>sur</strong>e 221 : 41% de niveau V et 30% de niveau Vbis et VI2Cf. conditions <strong>du</strong> marché identifiant <strong>les</strong> co<strong>des</strong> ROME concernésAMNYOS & EDATER Page 6Avril 2012


Le choix de se concentrer <strong>sur</strong> <strong>des</strong> formations qualifiantes de droit commun non adaptées con<strong>du</strong>it àcibler <strong>des</strong> personnes en situation de handicap en capacité de s’insérer ou de se réinsérer <strong>sur</strong> lemarché <strong>du</strong> travail (cf. 78% <strong>des</strong> participants accèdent à un emploi).Au niveau régional, <strong>les</strong> projets se caractérisent par <strong>des</strong> ingénieries pédagogiques de formationintégrant <strong>les</strong> spécificités <strong>du</strong> handicap, que ce soit dans le cadre <strong>du</strong> droit commun ou d’une approchespécifique. Au regard <strong>des</strong> handicaps <strong>des</strong> personnes, l’action de formation vise égalementexplicitement la poursuite de parcours en favorisant la confiance en soit, la capacité à s’ouvrir àd’autres ou à prendre en compte le handicap.Comme pour l’ensemble <strong>des</strong> participants <strong>des</strong> 3 autres sous‐me<strong>sur</strong>es, il est mis en avant la nécessitéd’accompagner <strong>les</strong> suites de parcours à l’issue de la formation pour favoriser <strong>les</strong> <strong>effets</strong> positifs <strong>sur</strong> <strong>les</strong>trajectoires professionnel<strong>les</strong>Une approche Femmes‐Hommes qui ne montre pas de spécificités fortesL’approche femmes‐hommes montre peu de différences entre <strong>les</strong> 4 sous‐me<strong>sur</strong>es 3 . El<strong>les</strong> se situentprincipalement <strong>sur</strong> <strong>les</strong> <strong>effets</strong> de la formation <strong>sur</strong> <strong>les</strong> trajectoires professionnel<strong>les</strong>. Les femmessemblent connaître davantage d’évolutions professionnel<strong>les</strong> que <strong>les</strong> hommes avec <strong>des</strong> mobilitésinternes ou externes. El<strong>les</strong> identifient également de façon plus importante <strong>les</strong> <strong>effets</strong> personnels de laformation et affirment avoir une plus grande prise de conscience <strong>des</strong> possib<strong>les</strong> professionnels.Sur <strong>les</strong> suites de parcours, <strong>les</strong> femmes qui sont en emploi connaissent dans <strong>des</strong> proportions plusimportantes que <strong>les</strong> hommes <strong>des</strong> situations de temps partiel.Des <strong>effets</strong> plus importants pour <strong>les</strong> participants ayant réalisé une formation qualifiante con<strong>du</strong>isantà la certificationL’analyse évaluative met l’accent <strong>sur</strong> le rôle <strong>des</strong> formations certifiantes dans <strong>les</strong> trajectoiresprofessionnel<strong>les</strong> <strong>des</strong> participants. Les <strong>effets</strong> <strong>les</strong> plus notab<strong>les</strong> <strong>sur</strong> <strong>les</strong> suites de trajectoires sontidentifiés chez <strong>les</strong> participants ayant suivi une formation certifiante, autant en matière de mobilitéinterne qu’externe. Il est à noter <strong>les</strong> liens forts entre <strong>les</strong> motivations liées au fait de changer d’emploiet de créer ou reprendre une activité avec le fait de suivre une formation certifiante.3Pour la sous‐me<strong>sur</strong>e 123 : 57% de femmesPour la sous‐me<strong>sur</strong>e 221 : 52% de femmesAMNYOS & EDATER Page 7Avril 2012


Repères clés <strong>sur</strong> <strong>les</strong> 4 sous­me<strong>sur</strong>es évaluéesSous‐Me<strong>sur</strong>e 123 – Publics salariésPorteurs principaux : OPCA – FPSPP – OPACIF‐ Chambres consulaires Des participants répondants majoritairement en CDI, avec une ancienneté de 3 ans et plus,principalement en TPE‐PME de moins de 50 salariés, avec un faible niveau de qualification (56% ontun niveau V et infra)• Le poids <strong>des</strong> entreprises de 200 salariés et plus correspond à <strong>des</strong> participants répondantsayant suivi un CIF. Principa<strong>les</strong> motivations pour suivre l’action de formation :• Le souhait d’obtenir une certification indépendamment de la réalité de l’action de formationsuivie• Pour le CIF :– Mettre en œuvre un projet personnel– Obtenir une certification ou une qualification reconnue– Changer d’emploi• Pour <strong>les</strong> actions de formation non qualifiantes :– S’adapter à leur emploi– Développer ses compétences Peu d’abandons en cours de formation ou de rupture de parcours (5,3%) Une appréciation très positive <strong>sur</strong> l’utilité et <strong>les</strong> <strong>effets</strong> de la formation (91%).• Un savoir professionnel utile pour la suite de la vie active (93%)• Une meilleure prise de conscience <strong>des</strong> possibilités personnel<strong>les</strong> et professionnel<strong>les</strong> (90,5%)• Un savoir technique pour exercer leur métier (88%). Les <strong>effets</strong> de la formation <strong>sur</strong> la trajectoire <strong>des</strong> participants :• Un effet rapide de la formation <strong>sur</strong> le départ de l’entreprise et la mobilité externe (CIF etformation qualifiante).– Dans <strong>les</strong> 6 mois, 32,5% <strong>des</strong> répondants ont quitté l’entreprise : 62% ont trouvé un emploi en lien avec la formation 23% sont au chômage– Du 7 ème mois à aujourd’hui, 30% <strong>des</strong> répondants étant restés dans leur entreprisependant <strong>les</strong> 6 premiers mois l’ont quittée.– Pour <strong>les</strong> répondants qui sont restés dans leur entreprise, plus de 74% d’entre euxont conservé leur poste. Une situation concernant l’emploi se détériorant entre l’entrée en formation et aujourd’hui :• La part <strong>des</strong> salariés passe de 94% à 78%.• La part <strong>des</strong> indépendants passe de 2,5% à 6,3%• Les demandeurs d’emploi représentent actuellement 11%Le parcours type <strong>des</strong> participants peut se résumer de la façon suivante : S’il est resté dans son entreprise d’origine => le plus souvent conserve son poste => il restemajoritairement salarié S’il quitte son entreprise à la fin de l’action => le plus souvent il trouve un emploi en lien avec laformation suivie => soit il reste dans cette nouvelle entreprise ou en change : il conserve son poste outrouve un emploi en lien avec la formation => il reste majoritairement salariés/o Si en quittant son entreprise, il est au chômage entre 0 à 6 mois, il rencontre <strong>des</strong> difficultésimportantes pour retrouver un emploi.AMNYOS & EDATER Page 8Avril 2012


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Sous‐me<strong>sur</strong>e 321 – Publics visés : Personnes en situation de handicapVolet national mis en œuvre par l’AFPAZoom Personnes en situation de handicap (sous me<strong>sur</strong>e 321) L’avant formation :• Deux objectifs principaux qui ont motivé l’entrée en formation :– L’obtention d’une qualification.– L’apprentissage d’un nouveau métier lié à une reconversion.• Une grande majorité <strong>des</strong> personnes interrogées ont dû se reconvertir suite à un accident dela vie <strong>les</strong> mettant en situation de handicap.• Typologies de parcours avant l’entrée en formation :– Emploi stable en CDI → Accident de la vie → reconversion (6 personnesinterrogées)– Emploi récurrent mais non stable → Accident de la vie → reconversion (3personnes interrogées)– Sans emploi depuis 10 ans (1 personne interrogée, la seule qui a déclaré unesituation de handicap depuis la naissance)– Parcours marqué par de nombreux passages en formation (2 personnesinterrogées)– Peu d’emploi et nombreuses pério<strong>des</strong> de chômage (2 personnes interrogées Le suivi de la formation :• Deux logiques : une intégration globale dans <strong>les</strong> actions <strong>du</strong> milieu ordinaire ou une prise encharge spécifique <strong>du</strong> handicap dans <strong>les</strong> actions spécifiques.• Des difficultés de suivi de la formation en lien direct avec le handicap le plus souvent prisesen charge par <strong>les</strong> organismes de formation.• Des sorties particulièrement positives au regard <strong>des</strong> objectifs initiaux : poursuite de parcoursde formation pour <strong>les</strong> salariés <strong>des</strong> entreprises adaptées (50%), accès à l’emploi pour <strong>les</strong>publics AFPA (70%). L’après formation :• Les difficultés identifiées par <strong>les</strong> participants d’accès à l’emploi sont liées au fait de savoirvaloriser <strong>les</strong> compétences acquises et son projet de reconversion professionnelle auprèsd’un nouvel employeur.• Des suites de formation pour <strong>les</strong> salariés <strong>des</strong> entreprises adaptées mais pas de retour à cestade vers le milieu ordinaire (actions mises en place trop récemment)Sous‐me<strong>sur</strong>e 321 Publics visés : personnes sous main de justice L’avant formation :• Des réunions d’information au sein <strong>des</strong> établissements <strong>sur</strong> <strong>les</strong> dispositifs de formationproposés.• Des deman<strong>des</strong> de formation de la part <strong>des</strong> participants selon une logique volontaire etappréciées collectivement par <strong>les</strong> responsab<strong>les</strong> (≠ approche « formation commerécompense »).• Les motivations <strong>des</strong> participants :– Matériel<strong>les</strong> (occuper son temps, gagner de l’argent, ré<strong>du</strong>ire <strong>les</strong> peines).– Personnel<strong>les</strong> (souhait de préparer la sortie). Le suivi de la formation :• Différents types d’actions : préqualifiantes, qualifiantes, actions de remise à niveau,AMNYOS & EDATER Page 11Avril 2012


accompagnement vers l’emploi.• Pour <strong>les</strong> temps d’incarcération plus longs : mise en place de réel<strong>les</strong> démarches deconstruction de parcours dans le temps. L’après formation :• Impacts positifs <strong>sur</strong> la personne : relation au travail, dynamique personnelle, retour àl’autonomie, resocialisation (pas de tenue), confiance personnelle.• Impacts positifs <strong>sur</strong> <strong>les</strong> parcours professionnels : relation à la hiérarchie (administration,formateurs), obtention de nouvel<strong>les</strong> compétences, responsabilisation. Les <strong>effets</strong> <strong>du</strong> <strong>FSE</strong> :• Une forte lisibilité <strong>du</strong> <strong>FSE</strong>.• Effet volume et financier <strong>du</strong> <strong>FSE</strong>.• Orientations <strong>des</strong> formations vers un objectif de recherche immédiate d’un emploi (liensrenforcés entre types d’acteurs <strong>sur</strong> <strong>les</strong> territoires).Sous‐me<strong>sur</strong>e 411 Publics visés : Participants à <strong>des</strong> actions de formation <strong>du</strong> programmeCompétences clés L’avant formation :• Des prescriptions par Pôle Emploi, Cap Emploi, missions loca<strong>les</strong> (difficultés dans un premiertemps pour que <strong>les</strong> prescripteurs s’approprient <strong>les</strong> marchés).• Une connaissance de ces dispositifs par le bouche à oreille essentiellement.• Des motivations principalement centrées <strong>sur</strong> la première étape de réalisation d’un projet deformation <strong>sur</strong> le long terme (pour <strong>les</strong> remises à niveau) et l’acquisition de compétence (pour<strong>les</strong> formations en informatique). Le suivi de la formation :• Des organisations de formation diverses selon <strong>les</strong> mo<strong>du</strong><strong>les</strong> et <strong>les</strong> organismes(indivi<strong>du</strong>alisation plus ou moins poussée notamment). Les <strong>effets</strong> <strong>du</strong> <strong>FSE</strong> (à court terme) à la sortie de l’action de formation :• Effets <strong>sur</strong> la personne : remotivation, confiance en soi, échanges de groupes…• Effets <strong>sur</strong> le parcours professionnel : construction d’un projet professionnel, développement<strong>des</strong> compétences, recherches d’emploi à la sortie de l’action toujours en cours.AMNYOS & EDATER Page 12Avril 2012


Principaux enseignement évaluatifs et questionnement en vue de lafuture programmationAu niveau <strong>des</strong> actions de formation et <strong>des</strong> publicsL’analyse de la typologie <strong>des</strong> participants ayant bénéficié d’une action de formation cofinancée par le<strong>FSE</strong> met en évidence le lien étroit entre le <strong>FSE</strong> et <strong>les</strong> politiques de droit de commun <strong>des</strong> acteurs dela formation professionnelle.Les principaux publics touchés sont ceux qui sont prioritaires dans ces politiques : jeunes, <strong>les</strong>personnes ayant un faible niveau de qualification, <strong>les</strong> salariés <strong>des</strong> TPE‐PME, <strong>les</strong> secteurs d’activitétraditionnellement porteurs en emploi ou en tension. Ceci explique en partie <strong>les</strong> difficultés à touchercertains publics comme <strong>les</strong> seniors ou encore de façon transversale <strong>les</strong> personnes en situation dehandicap. Certains cumuls de priorités sont privilégiés comme bas niveau de qualification, TPE‐PMEet secteurs d’activité porteur.Ce constat se retrouve également dans la comparaison avec <strong>des</strong> travaux nationaux portant <strong>sur</strong> <strong>des</strong>analyses au niveau <strong>des</strong> indivi<strong>du</strong>s où l’on constate <strong>les</strong> mêmes tendances en termes de perception par<strong>les</strong> indivi<strong>du</strong>s et <strong>des</strong> <strong>effets</strong> <strong>sur</strong> <strong>les</strong> participants.Les investigations réalisées dans le cadre de l’évaluation confirment <strong>les</strong> tendances <strong>des</strong> travauxnationaux con<strong>du</strong>its notamment par l’INSEE, le Céreq, la DARES, le CNFPTLV et le FPSPP.Ceci concerne l’utilisation et <strong>les</strong> <strong>effets</strong> de la formation <strong>sur</strong> <strong>les</strong> personnes ayant <strong>les</strong> plus bas niveaux dequalification, <strong>sur</strong> <strong>les</strong> différences entre <strong>les</strong> tranches d’âge, entre <strong>les</strong> femmes et <strong>les</strong> hommes. Ilsmettent également en avant un système de formation professionnelle continue centré <strong>sur</strong> laproblématique de l’accès à la qualification par la formation ou la VAE et l’accès au marché <strong>du</strong> travail.La réforme de 2009 <strong>sur</strong> la formation professionnelle s’inscrit dans la suite de celle de 2003 ‐2004intro<strong>du</strong>isant la formation qualifiante différée en posant comme principe le droit d’évoluer au coursde sa vie professionnelle au moins d’un niveau de qualification. Les enjeux <strong>sur</strong> l’accès à laqualification d’actifs sans qualification restent clairement identifiés (en particulier <strong>les</strong> jeunes sortis <strong>du</strong>système é<strong>du</strong>catif sans qualification). Il est à noter que l’accès à la formation (en particulierqualifiante) reste plus difficile pour <strong>les</strong> actifs ayant un niveau Vbis et VI. La catégorie <strong>des</strong> bas niveauxde qualification incluant le niveau V ne permet pas de rendre comptes <strong>des</strong> disparités d’accès etd’<strong>effets</strong> <strong>des</strong> formations pour <strong>les</strong> actifs sans niveau de qualification.De même <strong>les</strong> résultats <strong>sur</strong> <strong>les</strong> <strong>effets</strong> montrent le lien important entre certification et évolutionprofessionnelle. La certification constitue un levier pour s’insérer <strong>sur</strong> le marché <strong>du</strong> travail et ensuitepenser certaines mobilités professionnel<strong>les</strong>, voire reconversions professionnel<strong>les</strong>.L’évaluation comme d’autres travaux insiste <strong>sur</strong> la dynamique formation auprès <strong>des</strong> indivi<strong>du</strong>s dansleur appétence vis‐à‐vis de la formation, le lien avec la reconnaissance professionnelle et le fait <strong>des</strong>’ouvrir à de nouveaux possib<strong>les</strong> professionnels. Les enjeux en matière d’appui au projetprofessionnel et d’accompagnement post‐formation apparaissent en particulier pour <strong>les</strong> publics <strong>les</strong>plus fragi<strong>les</strong> dans l’emploi.Afin de prolonger la réflexion évaluative, il serait pertinent de pouvoir analyser de façon transversaleau sein <strong>du</strong> PO <strong>FSE</strong> <strong>les</strong> actions de formation visant l’accès à un parcours de formation qualifiant pour<strong>les</strong> jeunes, en réunissant <strong>les</strong> financements liés à l’apprentissage et à la formation professionnellecontinue. Un autre thème d’évaluation transversale émerge fortement est lié aux actions deformation –d’insertion visant la maitrise <strong>des</strong> savoirs fondamentaux et la lutte contre l’illettrisme.AMNYOS & EDATER Page 13Avril 2012


L’analyse <strong>des</strong> actions de formation <strong>sur</strong> <strong>les</strong> 4 sous‐me<strong>sur</strong>es évaluées montre <strong>des</strong> <strong>cofinancement</strong>s <strong>FSE</strong>importants <strong>sur</strong> ce type d’action dans <strong>les</strong> 4 sous‐me<strong>sur</strong>es.Enfin l’évaluation a mis en avant <strong>les</strong> enjeux pour <strong>les</strong> participants <strong>des</strong> prestations amont, pendant etaprès d’accompagnement pour positionner son projet de formation au regard <strong>des</strong> possib<strong>les</strong>professionnels. L’évaluation a mis en lumière l’importance pour <strong>les</strong> participants <strong>des</strong> appuis enmatière d’orientation professionnelle. Les principa<strong>les</strong> difficultés dans la suite <strong>des</strong> parcours identifientcette problématique d’appui de l’indivi<strong>du</strong> pour l’accompagner à mieux utiliser <strong>les</strong> résultats de laformation. Ce constat évaluatif est à mettre au regard <strong>du</strong> droit à l’orientation tout au long de la vieposé par la réforme de 2009 et la mise en œuvre de service public de l’orientation.Au niveau <strong>du</strong> pilotage <strong>du</strong> <strong>FSE</strong>, cela revient à poser un cadre d’intervention appuyant soit <strong>les</strong> politiques de droit commun (en identifiant <strong>des</strong> cib<strong>les</strong> spécifiques au <strong>FSE</strong> au sein de cesdispositifs ou en cofinançant l’ensemble <strong>des</strong> dispositifs de droit commun). soit en favorisant la mise en place de politiques spécifiques non couvertes par le droitcommun et permettant de disposer d’<strong>effets</strong> leviers plus facilement me<strong>sur</strong>ab<strong>les</strong>.L’un <strong>des</strong> objectifs <strong>du</strong> PO <strong>FSE</strong> 2007‐2013 est la mise en place de politiques actives de formationprofessionnelle pour faciliter l’accès à l’emploi par la qualification (à côté <strong>du</strong> développement <strong>des</strong>compétences). On peut se poser la question de savoir si le <strong>FSE</strong> doit se concentrer uniquement <strong>sur</strong><strong>les</strong> formations qualifiantes (me<strong>sur</strong>e d’<strong>effets</strong> pour <strong>les</strong> participants objectivés) ou maintenir ladiversité <strong>des</strong> actions de formation avec <strong>des</strong> objectifs plus ou moins proches de l’accès à laqualification.Pour <strong>les</strong> actions de formation non‐qualifiante, l’évaluation <strong>sur</strong> <strong>les</strong> <strong>effets</strong> doit porter en 1 er lieu <strong>sur</strong> lacapacité de projets de formation non qualifiante à favoriser l’accès à un parcours de qualification(articulation préqualification‐qualification) ou la sécurisation <strong>des</strong> parcours professionnels <strong>des</strong>participants (lien entre <strong>des</strong> actions de développement <strong>des</strong> compétences et évolutionprofessionnelle).Enfin il nous parait important que <strong>les</strong> futurs travaux d’évaluation réalisent un zoom <strong>sur</strong> <strong>les</strong>participants <strong>des</strong> niveaux Vbis et VI et <strong>les</strong> <strong>effets</strong> <strong>sur</strong> leur trajectoire professionnelle dans l’accès à une1 ère qualification.Au niveau méthodologiqueL’évaluation a permis d’identifier <strong>les</strong> limites actuel<strong>les</strong> <strong>du</strong> système de suivi pour mettre en place defaçon facile et robuste <strong>des</strong> travaux évaluatifs portant <strong>sur</strong> la me<strong>sur</strong>e <strong>des</strong> <strong>effets</strong> <strong>des</strong> actions cofinancéespar le <strong>FSE</strong> pour <strong>les</strong> participants.Trois niveaux de difficultés ont pu être identifiés au cours <strong>des</strong> travaux :Au niveau de la remontée de données participants nominatives : lenteur, donnéesincomplètes ou inutilisab<strong>les</strong>…. Il apparait comme nécessaire de mieux communiquer en amontauprès <strong>des</strong> porteurs de projet <strong>sur</strong> la nature <strong>des</strong> données à remonter avec <strong>les</strong> critères principauxd’échantillonnage et <strong>sur</strong> <strong>les</strong> utilisations qui en seront faites. Avec certains opérateurs comme <strong>les</strong>OPCA, il pourrait être envisagé de proposer un échange national <strong>sur</strong> ce point. Il a par exemple étémentionné l’approche <strong>des</strong> appels à projet <strong>du</strong> FPSPP qui impose dans ses cahiers <strong>des</strong> charges uneannexe particulière permettant d’identifier <strong>les</strong> critères demandés selon un format normé pour laremontée de données participants.Au niveau de la nature <strong>des</strong> actions de formation : <strong>les</strong> travaux évaluatifs ont montré que laprincipale variable en termes de comportement était liée à la nature de l’action de formationsuivie par le participant.AMNYOS & EDATER Page 14Avril 2012


Il apparait pertinent pour renforcer l’approche méthodologique de faire évoluer à moyen terme <strong>les</strong>ystème de suivi pour mettre en place a minima un critère simple d’identification <strong>des</strong> actions deformation : formation certifiante ou non certifiante. Il pourrait être envisagé une structurationplus fine identifiant 4 blocs : certifiant et/ou qualifiant, développement <strong>des</strong> compétences,maitrise <strong>des</strong> savoirs fondamentaux, orientation professionnelle. Au‐delà de ces gran<strong>des</strong> logiques,la dimension juridique <strong>des</strong> dispositifs n’apparait pas indispensable au niveau <strong>des</strong> participants. Sielle était intro<strong>du</strong>ite, il faudrait choisir une convention claire de rattachement <strong>des</strong> actions à <strong>des</strong>dispositifs juridiques : CIF, DIF, plan de formation, VAE auxquels il faudrait ajouter un item« formation <strong>des</strong> demandeurs d’emploi ».Avec la typologie <strong>des</strong> actions de formation, il apparait pertinent de pouvoir disposer d’uneapproche par secteur d’activité puisque certains sont plus ou moins porteurs en termes deformation et d’emploi.Enfin, <strong>les</strong> échantillons de panel de participants devraient être conçus à travers cette typologied’actions de formation.Au niveau <strong>des</strong> analyses pouvant être faites <strong>sur</strong> <strong>les</strong> sorties saisies dans le système de suivi : <strong>les</strong>indicateurs articulent différents niveaux de type de sortie : à la sortie de l’action, à 3 mois, à 6mois. En fonction <strong>du</strong> type d’action et <strong>des</strong> pratiques <strong>des</strong> porteurs, on constate <strong>des</strong> écartsimportants. L’analyse sémantique a permis d’identifier par exemple qu’en fonction del’interprétation <strong>du</strong> porteur de projet <strong>sur</strong> un « bon » indicateur pour son action, le remplissagepouvait varier fortement. Ainsi pour <strong>les</strong> formations con<strong>du</strong>isant à la certification, <strong>les</strong> deuxprincipaux indicateurs à remplir devraient être obtention de la certification, échec ou abandon/rupture. Or, pour un certain nombre de dossiers, il a été privilégié l’accès à l’emploi. Il est à noterque la période où sont saisis <strong>les</strong> indicateurs de sortie est importante, car dans certains cas leporteur de projet dispose d’étu<strong>des</strong> internes <strong>sur</strong> le devenir <strong>des</strong> participants à 3 ou 6 mois.Par ailleurs, certaines évolutions concernant <strong>les</strong> sorties nécessitent quelques semaines ou moispour se mettre en place.Il pourrait être pertinent de séparer clairement deux niveaux d’indicateurs : Ceux liés à la fin de l’action de formation : réalisation de l’action jusqu’à sa fin, obtentiond’une certification, obtention d’une attestation, rupture et abandon. Ceux liés aux suites de parcours : emploi, chômage, suite formation au parcours.A ces difficultés, il convient d’ajouter une réflexion plus globale en matière d’évaluation portant <strong>sur</strong>une relative incapacité à évaluer <strong>les</strong> actions de formation courte, liées notamment audéveloppement <strong>des</strong> compétences ou dans le non‐qualifiant. La difficulté à obtenir <strong>des</strong> donnéesnominatives de participants fiab<strong>les</strong>, celle pour ces derniers à se souvenir de cette action, voired’identifier <strong>les</strong> <strong>effets</strong> d’une telle action parmi d’autres suivies, ces éléments limitent <strong>les</strong> analysesévaluatives nationa<strong>les</strong> directement auprès <strong>des</strong> participants. Les <strong>effets</strong> de ce type d’action sont plusdifficilement me<strong>sur</strong>ab<strong>les</strong> <strong>sur</strong> la trajectoire professionnelle car le plus souvent el<strong>les</strong> ne con<strong>du</strong>isent pasà <strong>des</strong> évolutions majeures. Ceci explique pour une large part, l’importance de l’indicateur « autressorties positives » dans <strong>les</strong> données <strong>du</strong> système de suivi.Pour être pertinent, il faudrait mobiliser <strong>des</strong> approches qualitatives croisant <strong>les</strong> regards <strong>sur</strong> ce typed’action avec toutes <strong>les</strong> difficultés d’agrégation <strong>des</strong> résultats à un niveau national. Il est présupposé<strong>des</strong> <strong>effets</strong> positifs pour <strong>les</strong> participants d’avoir suivi <strong>des</strong> actions de formation par <strong>les</strong> porteurs deprojet sans réelle me<strong>sur</strong>e objectivée auprès <strong>des</strong> participants. Ceci peut con<strong>du</strong>ire à pousser de façonun peu caricaturale <strong>sur</strong> la pertinence <strong>du</strong> <strong>cofinancement</strong> <strong>FSE</strong> <strong>sur</strong> <strong>des</strong> actions de formationdifficilement évaluab<strong>les</strong> au niveau <strong>des</strong> participants ou de façon très lacunaire.AMNYOS & EDATER Page 15Avril 2012


L’évaluation de la valeur ajoutée <strong>du</strong> <strong>cofinancement</strong> <strong>FSE</strong> (et <strong>les</strong> <strong>effets</strong> présupposés de la formation <strong>sur</strong>l’emploi et la qualification) apparait limitée au regard <strong>du</strong> caractère déclaratif <strong>sur</strong> <strong>les</strong> <strong>effets</strong> de laformation, de la sophistication <strong>du</strong> système de formation professionnelle continue qui empêchent <strong>des</strong>nomenclatures simp<strong>les</strong>.Le <strong>FSE</strong> est mobilisé pour cofinancer <strong>des</strong> actions de formation professionnelle continue qui reposent<strong>sur</strong> trois logiques différentes : Le développement de la qualification de la population active en ciblant en 1 er lieu <strong>les</strong>formations certifiantes Les actions de formation permettant l’accès à une formation qualifiante L’appui à la compétitivité <strong>des</strong> entreprises par <strong>des</strong> actions de formation dedéveloppement <strong>des</strong> compétences et d’adaptation à l’emploi.Il est difficile de construire un système d’évaluation commun à ces trois logiques qui s’entrecroisentau sein <strong>des</strong> sous‐me<strong>sur</strong>es. Il est indispensable pour pouvoir disposer <strong>des</strong> éléments nécessairesd’analyse de pouvoir distinguer au sein de chacune <strong>des</strong> sous‐me<strong>sur</strong>es ces logiques. L’agrégation <strong>des</strong>données <strong>sur</strong> <strong>les</strong> sorties a un intérêt limité au niveau de la sous‐me<strong>sur</strong>e car il additionne <strong>des</strong> actionsde formation répondant à <strong>des</strong> logiques différentes. En fonction <strong>des</strong> logiques retenues pour <strong>les</strong>actions, <strong>les</strong> types de sorties sont limités (par ex : pour <strong>les</strong> formations qualifiante, il existe troispossibilité : abandon en cours de formation, échec à la fin de la formation, obtention de laqualification…).Afin de pouvoir mieux cibler le système d’évaluation, il conviendrait d’identifier clairement troisaxes :1‐ Actions de formation de développement <strong>des</strong> compétences et d’adaptation à l’emploipour répondre aux besoins <strong>des</strong> entreprises2‐ Actions de formation qualifiante ‐ certifiante3‐ Actions de formation préparant l’entrée en formation qualifianteAMNYOS & EDATER Page 16Avril 2012


Encadré méthodologiqueLes travaux évaluatifs ont porté <strong>sur</strong> <strong>les</strong> 4 sous‐me<strong>sur</strong>es• 123 : Accès à la formation <strong>des</strong> salariés qui en sont le plus éloignés.• 221 : Actions de formation pour <strong>les</strong> demandeurs d’emploi jeunes et a<strong>du</strong>ltes.• 321 : Soutien <strong>des</strong> publics ayant <strong>des</strong> difficultés particulières d’insertion.• 411 : Innovation et adaptations pédagogiques.Pour la sous‐me<strong>sur</strong>e 321, il a été retenu deux zooms publics : <strong>les</strong> participants en situation de handicap et ceuxsous main de justice. Pour la sous‐me<strong>sur</strong>e 411, le zoom a concerné le programme Compétences clés mis enœuvre par <strong>les</strong> DIRECCTE.- Une analyse documentaire et statistique Au niveau <strong>des</strong> 4 sous‐me<strong>sur</strong>es évaluées Au niveau national <strong>sur</strong> le recensement de travaux similaires- Des entretiens auprès <strong>des</strong> DIRECCTE, Conseils régionaux et OPCA Pour approfondir l’analyse <strong>des</strong> différents types de projets financés dans cette sous‐me<strong>sur</strong>e Pour préparer <strong>les</strong> travaux de la phase 2- Des réunions de travail avec le FPSPP et l’AFPA. Pour approfondir l’analyse <strong>des</strong> différents types de projets financés dans cette sous‐me<strong>sur</strong>e- Des enquêtes téléphoniques auprès <strong>des</strong> participants aux sous‐me<strong>sur</strong>es 123 et 221(en novembre 2011) Enquête auprès de 1004 répondants pour la sous‐me<strong>sur</strong>e 123 Enquête auprès de 1002 répondants pour la sous‐me<strong>sur</strong>e221- Zoom <strong>sur</strong> <strong>les</strong> personnes en situation de handicap Réunion avec l’AFPA Analyse statistique <strong>des</strong> bases de données de l’AFPA Echanges avec 37 participants handicapés Entretiens avec l’Agefos PME Limousin et l’ARES PACA- Zoom <strong>sur</strong> <strong>les</strong> personnes sous‐main de justice Entretiens <strong>sur</strong> le site d’Oermingen Entretiens <strong>sur</strong> le site de Coutances- Zoom <strong>sur</strong> <strong>les</strong> personnes ayant bénéficié <strong>du</strong> programme Compétences clés Entretiens <strong>sur</strong> le site de Vénissieux (AFCAL) Entretiens <strong>sur</strong> le site de Lyon (SAFORE)- Analyse <strong>des</strong> travaux nationaux portant <strong>sur</strong> <strong>les</strong> perceptions <strong>des</strong> participants à <strong>des</strong> actions de formation- Réunion de focus de group en mars 2012Les travaux d’évaluation ont été présentés dans le cadre de 4 réunions <strong>du</strong> Comité scientifique deAMNYOS & EDATER Page 17Avril 2012


l’évaluation entre juin 2011 et mars 2012.AMNYOS & EDATER Page 18Avril 2012

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