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Discours du 27-01-2012 (pdf - 147,22 ko) - Ballan-Miré

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<strong>Discours</strong> de Laurent BAUMELMaire de <strong>Ballan</strong>-MiréA l’occasion de la cérémonie des Vœux aux forces vivesLe <strong>27</strong> janvier 2<strong>01</strong>2___________________________________________________________________________Mesdames et Messieurs les élus,Mesdames et Messieurs les Membres <strong>du</strong> conseil consultatif, les Responsables associatifs,les Commerçants,Mesdames et Messieurs,Merci d’être, cette année encore, nombreux et fidèles à ce rite traditionnel des vœux,qui nous permet, une fois par an, de mesurer ensemble le temps qui passe, de faire lepoint sur les évolutions de notre ville, de dresser le bilan d’une action, de lui donner<strong>du</strong> sens, mais aussi de partager un moment de reconnaissance mutuelle et deconvivialité avec ceux et celles qui font la vie de la ville, et de formuler des espérancescollectives au regard des contextes et des situations que nous traversons.Cette année encore, le contexte porte un nom : la crise. La crise économique etfinancière, démarrée en 2008, qui s’accompagne désormais d’une crise de la dettepublique, qui se mue elle-même en crise de la construction européenne. Oncomprendra que je ne commente pas ce soir, dans cette cérémonie républicaine, lasituation nationale et encore moins les enjeux liés aux échéances électorales del’année. Qu’il me soit juste permis de dire que je forme le vœux que malgré ledésenchantement qui la gagne, la France puisse confirmer à l’occasion de ce grandrendez-vous démocratique avec elle-même, au printemps prochain, qu’elle reste cegrand pays politique qui, depuis la Révolution de 1789, a toujours cherché son chemincollectif, son avenir, son espérance dans l’exercice de la citoyenneté.1


M’adressant ici à vous ce soir comme Maire de <strong>Ballan</strong>, je dirai simplement que nousserons attentifs aux effets de la crise sur nos concitoyens. Attentifs, avec PascaleBoudesseul, aux difficultés des commerçants et des entreprises de nos Zonesd’Activités. Attentifs, avec Christian Labes, aux difficultés des habitants frappés par lechômage, la précarité ou la régression salariale. Les leviers d’une commune moyennecomme la nôtre sont certes limités, mais nous sommes adossés à Tour(s)plus, nousavons un CCAS, et nous ferons le maximum, en tout cas, pour être utiles à toutes celleset ceux qui pourront avoir besoin que la solidarité de la collectivité s’exprime cetteannée à leur égard.Les vœux – comme je l’ai dit il y a quelques instants – sont l’occasion de mettre enperspective une politique municipale, en lui donnant son sens.Si je veux aller à l’essentiel, de ce point de vue, je dirai que l’équipe que je dirige secaractérise par la volonté constante de mettre en œuvre des politiques qui tra<strong>du</strong>isentun certain nombre de valeurs fondamentales.Mettre en œuvre des politiques : oui, j’assume ce langage. Bien sûr, nous gérons laCommune : nous gérons les difficultés dont nous avons hérité, comme lesurendettement de la ville. Nous gérons les friches dont nous avons hérité, comme levillage vacances. Nous réglons les problèmes indivi<strong>du</strong>els qui se présentent, avec l’aide<strong>du</strong> médiateur ou par nous mêmes. Juan Carreno, mon adjoint à la sécurité, se rend surplace, par exemple dès qu’une atteinte à la sécurité nous est signalée. Nous faisonsaussi notre « métier de base » d’équipe municipale, c’est-à-dire : l’entretien <strong>du</strong>patrimoine, des bâtiments, des voiries. Beaucoup d’investissements ont été réalisés en2<strong>01</strong>1 encore dans les réseaux de voirie et d’eau : je pense à la rue de l’Étang, la rueSaint-Exupéry. Cela continuera en 2<strong>01</strong>2 avec la rue de l’Hospitalité. On ne peut certespas tout faire en même temps et tout ce qui a été fait n’est pas forcément parfait, mais,j’ai tendance à penser que, quand viendra dans deux ans l’heure <strong>du</strong> bilan devant leshabitants, dans ce domaine là, nous n’aurons pas à rougir de la copie que nousrendrons, et je veux notamment remercier Claude Sautejean pour son implicationquotidienne. Nous aurons, dans une situation financière contrainte, refait les chausséeset les trottoirs les plus dégradés, nous aurons embelli la ville – comme en témoignedéjà l’obtention de la deuxième fleur.2


Nous gérons, donc, mais nous ne sommes pas simplement des gestionnaires. Notrevocation, notre moteur quotidien, ce qui nous a con<strong>du</strong>it à vouloir être ici, à nousprésenter au suffrage de nos concitoyens, ce n’est pas simplement le plaisir de fairenotre boulot de base, encore moins se faire appeler Monsieur le Maire ou Monsieurou Madame l’adjoint dans les inaugurations et les vins d’honneur, c’est le désir defaire, le désir de créer, d’innover, d’apporter des changements visibles, de transformerla réalité dans notre Commune. Pour ceux qui penseraient –je ne crois pasheureusement qu’il y en ait beaucoup dans cette salle mais je sais que ce discoursdémagogique existe autour de nous– que les élus sont des fainéants qui ne mériteraientpas des indemnités trop généreuses, je peux vous garantir que personne ici ne ménageses efforts et son temps, que depuis trois ans, la mairie est un fourmillementpermanent de réunions de travail, de réunions de concertation, de matinées, d’aprèsmidi,de soirées passées à concevoir, élaborer, arbitrer, préciser des projets nouveaux,dans tous les domaines. Peut-être sommes nous parfois, d’ailleurs, à la limite del’épuisement, à la limite de saturer nos emplois <strong>du</strong> temps et ceux de nos agents…Mais, personnellement, je vois dans cette énergie et ce désir d’investir pleinement lemandat qui nous a été confié, quelque chose de précieux, quelque chose defondamentalement positif, une flamme dont je veux remercier mon équipe et que jeveux en tout cas entretenir.Mettre en œuvre des politiques, disais-je, pour tra<strong>du</strong>ire des valeurs. Quelles valeurs ?Les valeurs communes aux sensibilités qui composent cette équipe plurielle :D’abord le souci de justice, l’attention aux plus modestes ou aux plus fragiles. Je l’aiévoqué tout à l’heure à propos de la crise, mais je voudrais signaler ici aussi ce quenous avons entrepris en 2<strong>01</strong>1 en matière par exemple de précarité énergétique. Jevoudrais aussi souligner l’attention constante, à travers la problématique del’accessibilité ou de la scolarisation, à la prise en compte des personnes handicapées.L’importance accordée, ensuite, aux moyens collectifs pour répondre à des besoinsindivi<strong>du</strong>els. Nous croyons fondamentalement aux services publics, aux équipementspublics, et nous avons fait de leur développement un des fils directeurs de ce mandat.Avec Gilles Descroix, nous avons fourni d’abord les efforts pour l’accueil de la petiteenfance et la jeunesse, car c’est une condition préalable pour continuer d’accueillir3


dans notre Commune des jeunes couples : après la crèche, 2<strong>01</strong>1 fut l’année <strong>du</strong>restaurant maternel, <strong>du</strong> RAM intercommunal, des nouvelles activités au centre socialavec le dispositif « Bouge l’été », et <strong>du</strong> city-stade, qui manquait aussi à la Commune.Mais nous agissons aussi, par exemple, en direction des séniors : en ce début d’année2<strong>01</strong>2, démarre un nouveau service de taxis à la demande, que nous avons souhaitéavec Virginia Raguin pour faciliter les déplacements des plus de 65 ans. Je rappelleraiaussi, dans ce chapitre, la mobilisation et la négociation autour <strong>du</strong> point sécu. de<strong>Ballan</strong>-Miré. Face au rouleau compresseur de la rationalisation, actuellement àl’œuvre, malheureusement dans les services publics nationaux, nous n’avons pasobtenu le maintien de la permanence physique. Mais, refusant en ce qui nousconcerne d’assurer le service à la place des organismes compétents, nous avons tout demême obtenu une forme de prise en charge spécifique des <strong>Ballan</strong>ais qui auraientbesoin de continuer à bénéficier d’un contact humain plutôt que de parler à unserveur vocal ou à un ordinateur.Je veux évoquer ici aussi la question des transports, où nous avons – dans le cadre <strong>du</strong>SIGEC – optimiser les transports scolaires et où les efforts entrepris depuis le début <strong>du</strong>mandat par Pascale Boudesseul au sein <strong>du</strong> SITCAT, pour une meilleure prise encompte des besoins de <strong>Ballan</strong> par Fil Bleu, ont porté leurs premiers fruits – lediaporama rappelait tout à l’heure, par exemple, l’arrivée de la ligne 30 à LaPasqueraie.En matière d’équipements publics, la preuve déterminante <strong>du</strong> bien-fondé de notreentrée dans la communauté d’agglomération a été apportée le <strong>22</strong> décembre dernierpar la décision de Tour(s)plus de financer à <strong>Ballan</strong>-Miré un équipement culturelimportant, d’un coût total de 4,2 millions d’euros et qui rayonnera sur l’ensemble <strong>du</strong>pôle sud-ouest de l’agglomération, c'est-à-dire le territoire de l’ex-Confluence. Qu’ilme soit permis ici, depuis cette tribune, de témoigner, au nom de toute mon équipe,de toute notre gratitude à l’égard de nos collègues élus des communes de Tour(s)plus,qui, après nous avoir accueillis à l’unanimité en 2<strong>01</strong>0, ont voté, à l’unanimitéégalement, cette manifestation rapide concrète de la solidarité communautaire àl’égard des nouveaux entrants. Quel démenti concret et éclatant, par les actes, à tous4


les grincheux qui savaient mieux que nous que nous nous étions bien fait avoir, et quenous n’obtiendrions rien avant longtemps !Cet effort de Tour(s)plus ne nous dispense pas des nôtres. Un autre investissementmajeur sera assumé cette année par la Commune, avec la construction d’un nouveaucentre social, qui offrira notamment de nouvelles possibilités aux jeunes <strong>Ballan</strong>ais des’épanouir dans leur Commune.Troisième valeur, dans notre fond commun et notre action, qui fait corps avec laprécédente : la volonté de développer le lien social et le « vivre ensemble ». Nousavons énormément investi depuis le début <strong>du</strong> mandat dans l’accompagnement <strong>du</strong>monde associatif. Avec Didier Koenig, nous avons mis en place les FARPA et toutessortes d’instruments ou de rendez-vous nouveaux, comme cette année par exemple la« Faites <strong>du</strong> Bénévolat », qui a été un succès. Notre soutien, <strong>du</strong> reste, est loin de seré<strong>du</strong>ire à la dimension financière et logistique. Elle se tra<strong>du</strong>it aussi par le souci d’êtredisponible, réactif, à l’écoute constante des besoins, et je veux saluer ici toutparticulièrement, Daniel le Gurun, qui accompagne la vaste et exigeante galaxie desclubs sportifs.Le « vivre ensemble », nous le développons aussi à travers notre propreprogrammation culturelle et festive. Quand je vois les familles se réunir en été au parcBeauverger pour partager une séance de cinéma en plein air, dans la douceur de lanuit tourangelle, je suis fier, comme je suis fier de ce que notre fête de la musiquedevient sous l’impulsion d’Alain Prouteau, une fête populaire, fédératrice, mêlanttoutes les générations ballanaises, comme je suis fier de ce qu’est devenu notre villagede Noël, sous l’impulsion de Pascale Boudesseul, un moment familial, féérique, oùnous fabriquons les jolis souvenirs de nos enfants, ce qui – après tout – pourrait suffireen soi à motiver un engagement politique.Last but not least, au rang de ses valeurs qui structurent notre action : l’exigenceenvironnementale, le développement <strong>du</strong>rable. « Tarte à la crème » pourront objectercertains : le développement <strong>du</strong>rable, tout le monde en parle, il y en a partout, parfoisjusqu’à l’indigestion. Oui, tout le monde en parle, mais, comme je l’ai dit souvent, il ya ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font. Quand nous décidons de couper5


l’éclairage nocturne, et de passer outre les inconvénients qu’on nous expose parcequ’ils nous paraissent en réalité très minimes au regard de la possibilité qui nous estainsi donnée de contribuer à l’indispensable effort national de sobriété énergétique,nous agissons ! Quand, avec Claude Sautejean, nous rendons, dans le cadre <strong>du</strong> PLU, untiers des surfaces constructibles à l’agriculture ou à la nature, nous agissons ! Quand,avec le même Claude Sautejean, Pascale Boudesseul conçoit le projet <strong>du</strong> « Centre villepour tous » pour organiser le partage de la voirie et développer le réseau de pistescyclables, quand la même Pascale Boudesseul se rend avec Michèle Rousseau dans lesécoles, quand elle crée Dédé le Hérisson pour sensibiliser les enfants, qui serontconfrontés, dans leur vie d’hommes, à cette question éminemment concrète del’épuisement des ressources et de la survie de la planète, nous agissons ! Nous agissons,sans violenter, sans punir personne, mais parce que c’est notre responsabilité de fairequelque chose dans ce domaine et, même s’il nous faut affronter parfois les réflexesconservateurs de ceux qui sont à fond pour le développement <strong>du</strong>rable tant qu’il s’agitde ne rien faire mais qui trouvent toujours mille prétexte pour se dérober ou mégoterquand il s’agit d’agir, nous continuerons, nous, d’agir, en ré<strong>du</strong>isant par exemplel’utilisation des pro<strong>du</strong>its phytosanitaires dans le traitement des espaces verts.Toujours au rang des valeurs qui nous orientent, je pourrais rajouter encore ladémocratie. Je parle de nos structures : conseil consultatif, conseil des jeunes,assemblées de proximité qui en 2<strong>01</strong>1 encore ont travaillé, ren<strong>du</strong> des rapports, donnéleurs sentiments sur des questions importantes touchant la vie de la cité. Mais je penseici aussi à une méthode, une approche de l’exercice même des responsabilités. Nousavons été élus sur un programme précis, qui comportait de nombreux engagementsque nous réalisons un par un. Mais dans la mise en œuvre de ce programme, ou dansla mise en œuvre des décisions qui n’avaient pas forcément été débattues devant lesélecteurs, nous avons, depuis le début, renoncé à l’idée d’une omnipotence des élusqui sauraient seuls ce qu’il faut faire. Sur les réorganisations de service, ou sur laquestion des aménagements de voirie, de sécurité routière, nous informons – je pensenotamment aux panneaux d’informations conçus par William Montoya – et nousdiscutons avec les riverains ou les usagers, de plus en plus tôt, pour pouvoir prendreen compte les remarques judicieuses qui nous sont faites. Alors, bien sûr, tout lemonde n’obtient pas satisfaction, et je sais que ceux dont les remarques n’ont pas été6


suivies peuvent toujours avoir l’impression que la démarche consultative n’est que del’affichage. Mais ce n’est pas vrai : de l’aménagement <strong>du</strong> cimetière à la localisationdans le PLU de l’aire d’accueil des gens <strong>du</strong> voyage, en passant par plein d’autressujets, l’année qui vient de s’écouler a montré que nous sommes disposés à entendreet que nous ne nous obstinons jamais dans des choix qui ne rencontrent pasl’assentiment de nos concitoyens. Jamais, nous n’oublions que nous sommes là poureux, jamais nous ne considérons que nous perdons la face à les avoir écoutés.Gérer le bien commun, mettre en œuvre nos valeurs, écouter nos concitoyens. Voilànos mots d’ordre. J’ajouterais : comprendre et préserver l’identité <strong>Ballan</strong>aise. J’ai eul’occasion de le dire devant le Conseil municipal à l’occasion de l’arrêt <strong>du</strong> PLU : toutenotre politique urbaine est fondée sur l’idée que nous devons préserver l’équilibrefondamental qui est à l’origine de l’attractivité de <strong>Ballan</strong>, c'est-à-dire les services de laville dans un environnement qui conserve les traces <strong>du</strong> monde rural et de lacampagne. C’est le thème de la ville au naturel, de la trame verte – à l’extérieurcomme à l’intérieur -. C’est la volonté de relever le défi démographique, d’assurerl’équilibre nécessaire de la population, mais en l’insérant dans une vision globale de laprésence préalable des transports, des services, et en refusant – très clairement – latentation d’une densification rapide, poussée, à laquelle nous sommes pourtant, sanscesse, incités de céder.Je voudrais terminer, comme chaque année, en remerciant mon équipe, pour sonengagement, son enthousiasme, les services de la mairie, pour leur compétence, leurdévouement à l’intérêt général, les bénévoles, responsables associatifs qui sont là, etsans lesquels notre ville ne serait pas ce qu’elle est.Je voudrais avoir, avec vous, une pensée pour ceux qui nous ont quittés en 2<strong>01</strong>1, pourceux ou celles à qui la vie a retiré un proche.A toutes et tous, je voudrais ici, au nom de tout le conseil municipal, souhaiter nosmeilleurs vœux de bonheur, de réussite et de santé pour l’année 2<strong>01</strong>2. Et après celong, trop long discours, nous aurons, comme chaque année, le même plaisir de vous7


etrouver à l’étage pour nous rappeler que cette cérémonie est aussi, et avant toutpeut être, un moment de convivialité partagée.8

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