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Actualisation des apports nutritionnels conseillés pour les acides gras

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Anses � rapport d’expertise collective Saisine n° 2006-SA-0359, ANC AG<br />

Figure 7. Estimation du risque cumulé (Kaplan-Meier) d’incidence de cancer chez <strong>les</strong><br />

femmes du groupe expérimental et chez <strong>les</strong> femmes témoins<br />

1) L’effet a été d’autant plus marqué que <strong>les</strong> femmes dans le groupe d’intervention<br />

présentaient, au départ de l’étude, une consommation élevée de lipi<strong>des</strong> en valeur absolue et<br />

en % d’apport énergétique (AE).<br />

2) Il n’y avait aucune variation <strong>des</strong> concentrations d’estradiol, d’oestrone et de<br />

testostérone dans le groupe témoin, alors qu’el<strong>les</strong> ont diminué dans le groupe d’intervention.<br />

Sachant que chez la femme ménopausée en surpoids ou obèse l’aromatase du tissu<br />

adipeux est responsable de la synthèse extra-gonadale d’oestrogènes, on peut penser que<br />

la perte de poids observée dans le groupe expérimental, a conduit à une diminution de la<br />

synthèse d’estradiol et par conséquent à une diminution du risque de cancer du sein, telle<br />

qu’observée avec le traitement anti-aromatase.<br />

3) Il n’y a aucune variation de la concentration de SHBG dans le groupe témoin alors<br />

qu’elle est augmentée dans le groupe expérimental. Sachant que l’on observe dans le<br />

syndrome métabolique une diminution de la concentration de SHBG, on peut considérer que<br />

la perte de poids observée dans le groupe expérimental, en conséquence de la restriction en<br />

lipi<strong>des</strong>, a eu un effet favorable sur le risque de syndrome métabolique, facteur de risque de<br />

cancer du sein.<br />

4) Enfin, deux tests d’interaction sont significatifs dans <strong>les</strong> 17 sous-groupes testés,<br />

celui avec l’hypertension (un <strong>des</strong> critères du syndrome métabolique) et celui avec le compte<br />

de leucocytes (possible signe d’inflammation). Ceci suggère que le faible apport de lipi<strong>des</strong><br />

peut interférer avec d’autres facteurs de risque potentiels du cancer du sein, l’insulinorésistance<br />

et l’inflammation.<br />

L’apport lipidique influencerait également le risque de récidive dans le cas de<br />

mala<strong>des</strong> présentant un cancer du sein, comme le rapporte l’étude WINS (Chlebowski et al.,<br />

2006). Cette étude d’intervention, randomisée <strong>pour</strong> 60 % de témoins et 40 % de cas, a été<br />

réalisée chez 2347 patientes présentant un cancer du sein à un stade précoce. Neuf cent<br />

Mai 2011 page 196 / 323

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