de l'ASI Les organes de l'ASI (Etat: décembre 2006)

Editeur:
SBK-ASI
Secrétariat central
3001 Berne
www.sbk-asi.ch
Auteur:
Urs Weyermann
Rédaction:
Gudrun Mariani
Françoise Taillens
Traduction:
Françoise Taillens
Photos:
Ursula Markus
(page de couverture)
Hanspeter Bärtschi (6)
Dieter Seeger (8)
Giorgio von Arb (12)
Gudrun Mariani (14, 24)
CIPS (18)
Erika Kappeler, BIZ (20)
Françoise Taillens (22)
Conception/
Production:
Manfred Kerschbaumer
Tygraline SA, Berne
Sommaire
L’ASI lutte pour ses membres
– Timides améliorations des conditions
de travail
– CCT: bons résultats des négociations
– Précieuse protection juridique
– Des bourses pour des formations
complémentaires
– Une voix politique
– Fondation de secours
L’ASI construit l’avenir
– Les soins infirmiers sauvent des vies
– Priorité: assurer la qualité
– Des informations précises
sur les soins infirmiers
– Ancrage des indépendantes
– Dynamisme et innovation
L’ASI mise sur la formation
– Implication dans les travaux stratégiques
– Des offres très prisées
– Promotion en Suisse romande
L’ASI en mouvement
– Succession au Secrétariat central
– Des structures vivantes
– Un vent nouveau avec la JASI
– Rayonnement internationaol
– Membre d’honneur par acclamation
6
12
18
22

Les organes
de l’ASI
– Comité central
– Commissions
– Groupes de travail
– Groupes d’intérêts
– Sections
– Représentation de l’ASI
dans des organisations
L’ASI en chiffres
28
34
– Répartition des
cotisations
– Statistiques des membres
– Comptes annuels
Chère lectrice, cher lecteur
Pour l’ASI, la succession des deux postes-clé de secrétaire général et
de son adjoint a été l’un des thèmes importants de 2006. Le Comité
central a examiné si la structure actuelle de l’organisation du Secrétariat
central est encore adéquate pour faire face aux défis à venir.
Celle-ci devrait être déterminée par
les buts et par les tâches de l’association.
La discussion à ce sujet doit
être large et intensive. Les questions
centrales sont les suivantes:
Comment pouvons-nous positionner
les soins dans la société de manière
optimale? L’ASI doit-elle continuer de représenter les infirmières et
infirmiers diplômés ou, au contraire, s’ouvrir à d’autres groupes professionnels?
Les changements sociaux doivent être pris en compte lors du développement
de la profession infirmière et de son association. Nous
sommes convaincus que dans les prochaines décennies, l’infirmière
diplômée, l’infirmier diplômé, continuera de jouer un rôle décisif dans
les soins et dans la prise en charge des personnes malades, dans le
soutien aux soignants naturels, dans la prévention et la promotion de
la santé. Afin que les soins infirmiers de qualité continuent d’être
reconnus comme prestation indispensable pour le système de santé,
il faut que les professionnels s’accordent quant à leur propre profil
professionnel: champ professionnel, responsabilité, tâches et leur
degré de complexité. Cette entente permet de positionner clairement
notre profession au sein du système de santé. Dans l’intérêt des soins
infirmiers de qualité appropriée et bien organisés et, par là, dans
l’intérêt de nos membres, des positions claires facilitent la poursuite
de notre engagement ainsi que celui des collaborateurs du Secrétariat
central pour la cause infirmière. Lisez ce que 2006 a apporté à
la profession et réjouissez-vous des succès qui, grâce aussi à votre
adhésion, ont été possibles.
Pierre Théraulaz Barbara Gassmann
Président de l’ASI Vice-présidente
3

’ASI...
lutte pour ses membres
A quoi cela me sert-il d’être
membre de l’ASI? Les collaboratrices
et collaborateurs
du Secrétariat central et des
sections sont souvent amenés
à répondre à cette question.
L’ASI n’est pas uniquement
une association professionnelle
qui veille au développement
des soins infirmiers et de la
profession. C’est aussi un
centre de consultation gratuit,
une assurance de protection
juridique, une fondation de
formation complémentaire et
un syndicat. Et, en plus, grâce
à l’ASI, les membres bénéficient
d’hypothèques avantageuses
et d’assurances à des
conditions préférentielles. Avec
cette offre étoffée de prestations,
la cotisation n’est-elle
pas largement remboursée? Et
pour celui ou celle qui n’a pas
profité d’une prestation individuelle,
il reste la certitude que
son argent est investi dans
la promotion et le développement
de sa profession et dans
l’amélioration de ses conditions
de travail.

Timides améliorations des
conditions de travail
L’engagement pour des conditions de travail qui répondent
à des exigences élevées et modernes fait partie
des activités de base de l’ASI. Alors que trop souvent durant
des années, ce combat n’a abouti qu’à passablement
de frustration, une légère amélioration s’est dessinée
pour la première fois en 2006. Ainsi, en plus du renchérissement
complet, le canton de Berne a approuvé un
pourcent supplémentaire de la somme salariale pour des
augmentations réelles de salaire. Dans les cantons de Lucerne
et de Zoug, des résultats comparables ont été obtenus
suite à des négociations. A Fribourg, quelque 300
infirmières et infirmiers ont manifesté en mai 2006 pour
soutenir le postulat de Nicole Aeby, infirmière et députée
au Grand Conseil. Ce postulat demandait au gouvernement
pourquoi deux ans après la révision de l’ordonnance
sur les traitements, les infirmières étaient encore colloquées
dans une classe inférieure à celle des enseignants
primaires, alors que l’évaluation objective des fonctions
concluait à un classement identique. Quelle satisfaction
pour les manifestants lorsque le postulat fut transmis au
gouvernement qui devra prendre position dans une année!
A Zurich, suite à une puissante manifestation fin
novembre dans laquelle de nombreux fanions de l’ASI
étaient visibles, le personnel de l’Etat a reçu de modestes
adaptations de salaires: 0,5% d’indexation et 0,8% de la
somme salariale pour des promotions. Par contre, le canton
a à nouveau refusé d’octroyer la prime d’ancienneté.
En se référant à l’embellie financière annoncée par
les décideurs politiques, la section vaudoise de l’ASI a
demandé, conjointement avec d’autres associations, de
renégocier la Convention salariale qui fixait, depuis le
1er janvier 2005 et pour trois ans, une politique de
sacrifices imposée à la fonction publique. Les actions
menées en automne 2006 sous forme de manifestations,
mobilisations et pétition avec 11 000 signatures, ont
donné des résultats en demi-teinte. La contribution de
crise sous forme de réduction de 2% des salaires annuels
dépassant 60 000 francs a été supprimée mais
toutes les autres mesures d’appauvrissement (indexa-
tion plancher, annuités incomplètes, etc.) ont été
maintenues avec intransigeance. Comme dans d’autres
cantons, le dernier mot n’a pas encore été dit. L’ASI
poursuit ses actions.
CCT: bons résultats
des négociations
Dans de nombreux cantons, les conventions collectives
de travail (CCT) ont été renouvelées ou adaptées. En
Thurgovie, l’intégralité du salaire est désormais payée
durant 16 semaines de congé-maternité. A Neuchâtel,
une grille salariale et une nouvelle évaluation des fonctions
ont été adoptées, mettant fin à cinq systèmes
salariaux différents. Dans le canton du Jura, le domaine
d’application des annexes de la CCT existante a été
étendu au secteur des homes et des soins à domicile qui
bénéficie désormais des mêmes conditions que l’Hôpital
du Jura, en particulier pour le système de rémunération
et l’échelle des salaires. Dans le canton de Vaud, les partenaires
sociaux ont négocié une CCT dans le secteur
parapublic de la santé. Ils
ont finalisé une déclaration
d’intention confirmant leur
accord des mesures qui
entreront progressivement
en vigueur. La CCT prévoit
de nombreuses améliorations,
par exemple l’indexation
et les annuités, les
congés maternité, d’allaitement
et d’adoption rémunérés
à 100% du salaire et
une diminution du temps de
travail à 41 heures 30. La nouvelle
CCT marque un changement
radical vers l’uniformisation
de la réglementation et
l’amélioration des conditions
de travail. Même si tous les
buts n’ont pas été atteints,
Points
forts
7
• La défense juridique,
un droit pour chaque
membre de l’ASI
• Soleure: trois millions
en salaires rétroactifs
• Lobbying pour le
financement des soins
• Des qualification
meilleures grâce aux
bourses d’études

8
Fin novembre à Zurich, l’ASI participe à une grande manifestation
réunissant plus de 3000 employés de la fonction publique.
elle va établir une équité pour les quelque 15 000 employés
du domaine parapublic. A Berne, «Spital Bern»,
avec ses deux grands hôpitaux, est entré dans le giron de
l’une des plus amples CCT du domaine de la santé en
Suisse; de plus, les négociations avec l’Aide et soins à
domicile bernoise se poursuivent.
Précieuse protection juridique
La consultation juridique, la protection juridique et
la défense de l’égalité salariale comptent parmi les prestations
essentielles de l’ASI. Comme chaque année, la
consultation dans les sections a été très sollicitée en
2006. A titre d’exemple, la section Suisse centrale a répondu
à 940 demandes par téléphone; à Berne, 619
membres se sont adressés à cette offre de consultation;
à St-Gall, la section de l’ASI a pris en charge 282 consultations
salariales et juridiques. Les salaires, le contrat
de travail, les modalités d’engagement et le mobbing sur
le lieu de travail sont les thèmes principaux des consultations.
Dans le cadre de sa consultation aux membres, la
section de Vaud a constaté que de plus en plus d’infir-
mières de plus de 45 ans sont licenciées
pour des motifs divers et souvent douteux
sur le plan de l’éthique des employeurs,
allant de la restructuration à l’absence
pour cause de maladie. Convaincue du sérieux
du problème, la section a informé le
Service de la santé publique.
La protection juridique est souvent
sollicitée lorsque la consultation juridique
n’atteint pas son but et qu’un avocat
reprend le dossier. En 2006, 46 demandes
de soutien ont été examinées; 44 ont
été acceptées, couvrant les domaines suivants:
• droit du travail 27
• droit des assurances sociales 11
• discrimination en raison du genre 4
• exercice indépendant de la profession 2
43 dossiers ont pu être clos, certains après plusieurs années
de négociations ou de procédure. Cinq se sont
achevés en faveur des membres, cinq en leur défaveur;
une entente à l’amiable a été trouvée dans trente cas.
Dans trois cas seulement, on a renoncé, après clarification,
à poursuivre les démarches.
En résumé, dans quatre cas sur cinq, un membre de
l’ASI a trouvé une solution satisfaisante grâce à la protection
juridique. L’intégralité des frais d’avocat et de tribunal
sont pris en charge par l’ASI. Et même si tous les cas
ne débouchent pas sur des résultats aussi spectaculaires
que dans l’encadré ci-contre, il est important pour l’infirmière
ou l’infirmier, membre de l’ASI, de savoir que son
association lui offre la possibilité de défendre ses droits.
L’ASI s’engage également sans flancher pour l’égalité
salariale. A Soleure, les négociations avec le gouvernement
sur les versements rétroactifs de salaire se sont
soldées par une victoire. Commencées après le jugement
du tribunal fédéral d’avril 2005, elles ont permis de
corriger la décision de déclassement liée à la révision
des traitements de 1996. A la veille de Noël 2006, les
quelque 150 plaignants, tous membres de l’ASI, ont reçu
des versements rétroactifs pour un montant allant
jusqu’à 46000 francs. Le canton a dû débourser presque

trois millions pour cette affaire. Après déduction de la
contribution imposée au canton de Soleure de 50 000
francs, les frais d’avocat de l’ASI se sont élevés à 30 000
francs, sans compter les innombrables heures de travail
des collaborateurs et collaboratrices de l’ASI. Ce cas
confirme que de telles procédures, longues et coûteuses,
ne peuvent être menées avec succès que grâce à la solidarité
de tous les membres. D’autres procès en égalité
salariale sont encore en suspens à St-Gall, Bâle-Campagne
et Zurich.
Exemple d’un cas de mobbing
M.G., infirmière-chef au bloc opératoire, est
victime de mobbing exercé par le médecin-chef
(remarques blessantes et désobligeantes, allusions à
caractère sexuelle, intrigues, psycho-terreur, reproches
injustifiés). Il en résulte une incapacité totale
de travailler pour l’infirmière-chef. L’affaire n’a
pu aboutir à un compromis que lorsque l’avocat de
M.G. dépose une plainte contre l’hôpital. M. G. a
ainsi obtenu 55 000 francs de réparation pour
tort moral, 90 000 francs de dommages-intérêts
(frais médicaux et de traitement, perte de gain) et
15 000 francs pour des heures supplémentaires non
payées. L’ASI a pris en charge les frais d’avocat pour
un montant de presque 25 000 francs.
A Schaffhouse, l’égalité de traitement avec les
autres enseignants professionnels avait été garantie aux
enseignantes de soins infirmiers. Or, cette promesse n’a
pas été tenue. Soutenus par l’ASI, plusieurs membres
concernés se sont adressés à l’organe de médiation cantonal
et à la commission scolaire. Leur avocat a réussi à
négocier avec les autorités une augmentation du salaire
annuel de presque 8000 francs.
Des bourses pour des formations
complémentaires
Les bourses et les prêts pour des formations complémentaires
font partie des prestations fondamentales
de l’ASI. Sans ce soutien, de nombreux membres
de l’ASI ne pourraient pas suivre une formation complémentaire
leur permettant d’acquérir une qualification
plus élevée. En 2006, l’ASI a examiné 11 demandes
et accordé sept prêts et bourses pour un montant
de 79 450 francs. Une demande a été retirée et
trois ont été refusées; dans un cas, la commission
compétente a estimé que la requérante pouvait financer
elle-même sa formation; dans deux cas, les formations
convoitées ne répondaient pas aux critères
du Règlement du fonds. En 2006, la somme effective
de 32 000 francs a été versée pour des bourses. La différence
résulte du fait que les demandes de bourses
doivent être déposées avant le début de la formation.
Un boursier de l’ASI a remboursé 6000 francs suite à
son interruption de la formation pour des motifs personnels.
Dans cinq cas, la bourse octroyée a permis à
des titulaires d’un diplôme niveau I d’acquérir le titre
formel d’infirmière diplômée DN II ou le titre de clinicienne.
Dans deux cas, la bourse a donné la possibilité
de suivre une formation postdiplôme.
Une voix politique
L’ASI s’engage là où les intérêts des membres et
des personnes tributaires de soins sont en jeu. A une
époque marquée par la concurrence et l’efficience,
elle souhaite être une voix qui propose des solutions
pour résoudre des problèmes urgents dans le respect
de la dignité des personnes. Ainsi, en 2006, elle a
pris position en faveur de plus justes allocations familiales,
aux côtés d’autres associations professionnelles
et syndicats. Elle a également combattu la loi sur les
étrangers parce que les infirmières et infirmiers sont
tenus sur le plan éthique de soigner les sans-papiers
alors que la nouvelle législation reste vague quant au
caractère punissable d’une telle action.
L’ASI a aussi soutenu l’initiative populaire pour
une caisse unique et sociale, en particulier pour
contrer la mainmise sur le marché exercée par
quelque grands assureurs-maladie. Non seulement
une caisse unique permettrait de simplifier les pro-
9

10
cédures administratives pour les patients et les fournisseurs
de prestations mais elle garantirait à tous
les acteurs impliqués le droit de participer à sa gestion.
La concurrence entre les différentes caisses ne
fonctionne pas dans le domaine de l’assurance de
base. Résultat: les caisses font pression pour déplacer
les prestations couvertes par l’assurance de base vers
les assurances complémentaires. Cela est particulièrement
visible lors des discussions sur le nouveau
régime de financement des soins, les assureurs-maladie
voulant éjecter de l’assurance de base les soins de
longue durée.
Tout au long de l’année, le dossier du financement
des soins a occupé l’ASI qui a poursuivi son lobbying auprès
du Parlement en faveur d’un système raisonnable,
social et équitable. Elle demande en particulier que le
financement des soins aigus et de réadaptation à domicile
et en EMS soit garanti afin d’éviter la discrimination
des personnes souffrant d’une maladie de longue durée.
Dans les cantons, la privatisation des hôpitaux
est souvent allée de pair avec des changements de
caisse de pension. Aux Grisons, la section s’est engagée
pour que le droit légal des employés à participer
aux décisions soit respecté lors de l’élaboration de la
nouvelle réglementation relative aux caisses de pension.
A Zoug, les associations ont saisi le référendum
contre la révision de la loi sur les caisses de pension.
En Argovie, en tant que membre de la Conférence des
associations argoviennes des fonctionnaires, l’ASI a
pu empêcher une réduction du salaire assuré; les
assurés doivent néanmoins faire de grands sacrifices
avec le passage de la primauté des
prestations à la primauté des cotisations
ainsi qu’avec l’augmentation
de l’âge de la retraite et du nombre
des années de contribution.
Au Tessin, grâce à un référendum
couronné de succès, l’ASI et
d’autres associations ont réussi
à empêcher la limitation prévue
pour 2006 et 2007 des subsides cantonaux
aux institutions, associations
et fondations. A Genève, la section de l’ASI a adhéré
au comité d’initiative demandant au canton de garantir
le traitement, les soins nécessaires et l’accompagnement
des personnes âgées dans les établissements
médico-soci-aux (EMS) et de mettre les fonds nécessaires
à disposition.
Fondation de secours
Les membres de l’ASI qui se trouvent dans une
situation financière difficile, peuvent s’adresser à la
Fondation de secours de l’ASI. En 2006, les demandes
ont légèrement reculé par rapport à l’année précédente,
par contre la moyenne des prestations de
Soutien a augmenté. En outre, on constate que les requérants
sont beaucoup plus jeunes qu’il y a quelques
années.
En 2006, le Conseil de fondation a approuvé
12 683 francs pour des cotisations de membres et
44 850 francs en prestations de soutien. La Fondation
Moriz und Elsa von Kuffner a également soutenu deux
demandes pour un montant total de 7 500 francs.
Le Conseil de fondation a remanié les directives de la
Fondation de secours. Le revenu en-dessous du minimum
existentiel est désormais mentionné comme
motif de soutien.
Ursula Giustininani-Dobler, membre du Conseil
de fondation depuis 2003, a démissionné de sa fonction
lors de l’Assemblée des délégués 2006. Elle n’a
pas encore été remplacée. ■
Capital de fondation libre 2005 2006
Etat au 1 er janvier 763 528.55 824 634.43
Excédent de dépenses/revenus 61 105.58 - 43 912.52
Etat au 31 décembre 824 634.43 780 721.91
Versements de soutien 2005 2006
Prestations de soutien 29 054.80 44 850.45
Prise en charge de cotisations 13 087.–– 12 683.––
Total 42 141.80 57 533.45

’ASI...
construit l’avenir
En tant qu’association professionnelle,
l’ASI met l’accent sur
la promotion et le développement
des soins infirmiers. Elle
mise sur leur qualité et sur la
reconnaissance de leur valeur,
des aspects particulièrement
importants à l’époque actuelle,
marquée par la prépondérance
de l’économie dans le système
de santé et par la formation
professionnelle en mutation.
Compte tenu de la situation
ambiante, l’ASI se doit d’agir
et d’anticiper. Pour cela, elle
n’hésite pas à investir du
temps, des ressources en
personnel et des fonds pour
définir et assurer la qualité
des soins, développer des
méthodes de mesure et de
vérification et mettre à disposition
du personnel infirmier
les bases nécessaires sous
forme de documents ou de
prestations.

Les soins infirmiers
sauvent des vies
En Suisse, la Journée internationale de l’infirmière
du 12 mai 2006 s’est déroulée autour de la devise
«Soins infirmiers = sécurité». L’ASI a créé à cette occasion
une carte postale et un tract avec des exemples qui
montrent les conséquences du nombre insuffisant
d’infirmières dans les services. Elle a étayé ses arguments
en se référant à l’étude RICH, réalisée par l’Institut
des sciences infirmières de l’Université de Bâle sur
les conséquences du rationnement implicite. De telles
actions d’envergure organisées au niveau national et
régional sont importantes car elles informent l’opinion
publique du rôle des infirmières. L’étude RICH fournit
bel et bien des résultats éprouvés et des conclusions
scientifiques mais elle n’a malheureusement pas reçu
l’attention qu’elle mérite. La Commission fédérale
des principes de l’assurance-maladie a considéré par
exemple qu’elle ne suffisait pas à prouver l’existence du
rationnement implicite. Dans un communiqué de presse
et dans la revue Soins infirmiers, l’ASI a déploré en
particulier que les instances politiques refusent de reconnaître
que le manque de soins infirmiers peut
mettre en danger la vie des patients et qu’ils sont donc
indispensables et souvent vitaux. Thomas Zeltner, directeur
de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a
pour sa part déclaré dans Soins infirmiers que la qualité
des soins mérite une grande attention et qu’il allait
examiner les conclusions de l’étude.
Priorité: assurer la qualité
Les «Normes de qualité pour les soins infirmiers»,
datant de 1990, ont été complètement remises à jour.
La nouvelle version intègre les résultats de la recherche
nationale et internationale et ajoute une nouvelle norme
relative aux conditions-cadre, au financement et
aux ressources. Dès sa mise en vente au Congrès de
l’ASI à Lucerne en juin 2006, le document a eu beaucoup
de succès. La brochure «Documenter les soins»,
élaboré par un groupe de travail de la section de
Fribourg, a également été très prisée. Grâce à ce document,
financé par la péréquation financière, les infirmières
peuvent évaluer si le dossier de soins qu’elles
utilisent à leur travail correspond aux exigences professionnelles,
scientifiques et légales. Depuis sa parution,
plusieurs sections ont organisés des formations
continues sur ce thème.
En 2006, la société Concret SA, créée par l’ASI
voici plus de dix ans déjà dans le but de mesurer et
d’améliorer la qualité des soins, a revu ses indicateurs
de la qualité des soins. Elle les a restructurés en fonction
de la structure (ressources financières et en
personnel, infrastructure, directives et instructions
d’action), du processus (expertise professionnelle, exécution
des soins, continuité dans la chaîne de traitement
et de prise en charge) et du résultat (satisfaction
des patients, des proches et des collaborateurs, protection
contre les préjudices). Elle a également créé un
label de qualité qui permet aux services certifiés de
montrer qu’ils assurent un management par la qualité.
Jusqu’à fin 2006, Concret SA a certifié 108 services
au total dans douze hôpitaux
et établissements médico-sociaux
(EMS). Une cer-
tification est valable pour
cinq ans.
Sur mandat de l’ASI,
Concret SA gère aussi le
programme-pilote sur l’assurance
et la promotion de
la qualité des infirmières indépendantes.
Celui-ci comprend
en particulier des
journées-qualité organisées
une fois par année dans les
trois régions linguistiques,
une auto-évaluation selon le
modèle de la Fondation européenne
pour le management
par la qualité (EFQM)
ainsi qu’une évaluation ex-
Points
forts
13
• Soins ambulatoires
en psychiatrie dans
l’OPAS
• Des classifications
prêtes à usage
• Les Normes de
qualité actualisées
• La brochure
«Documenter les
soins» fait un tabac

14
La nouvelle brochure «Documenter les soins» fait un
tabac auprès des congressistes.
terne réalisée par Concret SA à l’aide d’un échantillonnage
auprès de 2% d’indépendantes.
En outre, l’ASI a soutenu la Fondation pour la sécurité
des patients par des contributions financières et
collaboré activement au sein du Conseil de fondation.
Des thèmes essentiels pour les soins infirmiers ont
ainsi pu être développés, par exemple l’analyse des erreurs
et des causes, la mise en réseau des systèmes
d’annonce des erreurs, les infections nosocomiales,
l’hygiène des mains et la sécurité des médicaments.
Des informations précises
sur les soins infirmiers
Les travaux du projet NURSING data, sous la
responsabilité de l’Institut de santé et d’économie
(ISE) à Ecublens (VD), se sont terminés, comme planifiés,
fin juin 2006. La synthèse des travaux a été
remise aux organisations partenaires en français,
allemand et italien. Le «Nursing Minimum Data Set»
suisse (CH-NMDS) ainsi que les deux classifications
de référence sur les phénomènes infirmiers et les
interventions infirmières sont prêts pour utilisation.
Le mandat est ainsi rempli après cinq ans d’intenses
travaux. Il serait donc possible d’obtenir des informations
comparables au niveau régional et national
sur des aspects sanitaires significatifs pour les soins
infirmiers ainsi que sur l’activité infirmière, les résultats
des soins infirmiers et le niveau de formation
du personnel infirmier.
Ces informations pourraient aussi être mises en
relation avec la statistique hospitalière médicale et administrative
ou avec la statistique des établissements
médico-sociaux. Malheureusement, il n’a pas été possible
d’obtenir le soutien nécessaire pour lancer un
projet-pilote visant à introduire NURSING data à plus
large échelle. La Confédération et les cantons n’ont ni
les fonds, ni le cadre légal, ni la volonté politique pour
compléter les statistiques nationales par des informations
sur les soins infirmiers.L’ASI entend introduire
NURSING data sur une base volontaire, en collaboration
avec d’autres partenaires intéressés.
L’engagement de l’ASI pour la Classification internationale
de la pratique infirmière (ICNP ® ) est
également en lien avec NURSING data. Après la
parution anglaise de la version 1 en 2005, l’ASI s’est
impliquée dans sa traduction allemande, en étroite
collaboration avec les associations allemande et autrichienne
d’infirmières (DBfK et ÖGKV).
Concernant le projet SwissDRG qui élabore le
futur financement hospitalier sur la base de coûts
forfaitaires par cas, les représentants de l’ASI, en
tant qu’observateurs, ont investi passablement de
temps dans plusieurs sous-projets. Les bases techniques
principales permettant d’établir un système
DRG de forfaits par cas ont été adoptées en 2006.
L’ASI a réussi à défendre avec succès jusqu’à la dernière
manche le bon ancrage des soins infirmiers
dans le projet, acquis au cours des années précédentes.
En juillet, l’ASI a renoncé à participer au
CaseMix Office, future société anonyme qui assurera
la direction opérationnelle. A ses yeux, les fonds nécessaires
sont disproportionnés par rapport au droit
de participation octroyé, cela d’autant plus qu’il n’y
aura pas de données infirmières dans la première
étape de l’introduction des forfaits par cas. L’ASI

préfère concentrer ses efforts dans la récolte de données
infirmières pour SwissDRG.
Ancrage des indépendantes
Le 20 décembre 2006, l’Ordonnance sur les prestations
de l’assurance des soins (OPAS, art. 7) a enfin été
modifiée dans le sens souhaité par l’ASI et les autres
fournisseurs de prestations de soins. Les soins ambulatoires
en psychiatrie sont désormais mentionnés de
manière spécifique dans la législation, conformément
au jugement du tribunal fédéral des assurances du 18
mars 2005. Cette modification facilite le décompte des
soins ambulatoires en psychiatrie fournis par les infirmières
indépendantes et oblige les assureurs-maladie
à les prendre en charge. En outre, il est nouvellement
stipulé dans l’OPAS que l’évaluation des mesures à
prendre appartient à une infirmière ou un infirmier
ayant deux ans d’expérience dans le domaine de la psychiatrie.
L’ASI va examiner comment appliquer cette
disposition dans la pratique, en collaboration avec les
autres fournisseurs de prestations et santésuisse.
Le nombre de dossiers déposés par des indépendantes
qui ont été traités en 2006 par la commission
de conciliation a reculé (six, contre vingt en 2005). Mis
à part la question de l’interprétation de la nouvelle
juridiction concernant les soins en psychiatrie (délimitation
entre évaluation et conseils ainsi qu’entre soins
thérapeutiques et soins de base en psychiatrie), la commission
a surtout dû interpréter différents aspects
administratifs de la convention tarifaire. Grâce à l’engagement
d’une stagiaire juriste au Secrétariat central,
toutes les décisions de conciliation ont été évaluées et
résumées. Les problèmes les plus fréquents et les décisions
les plus importantes peuvent être consultés en
allemand sur le site de l’ASI www.sbk-asi.ch.
Malgré ces améliorations, les infirmières indépendantes
ont continué de subir des chicanes administratives.
Elles se sont heurtées à la lenteur administrative
et à la mauvaise volonté de certains assureurs concernant
le remboursement de leurs prestations.
Dynamisme et innovation
L’Association suisse des infirmières puéricultrices
(ASISP), une communauté d’intérêts de l’ASI,
a participé au projet de l’Institut de recherche sur la
santé publique et les addictions (ISGF) à Zurich sur
la prévention auprès de jeunes enfants présentant un
risque de surpoids pondéral. Ce projet entend modifier
précocement le comportement alimentaire et les
habitudes de jeux des petits enfants et les habituer à
une alimentation saine. L’ASISP compte sur les résultats
de ce projet pour montrer aux employeurs et
au grand public que les infirmières puéricultrices ont
un effet bénéfique sur la santé des tout petits et
qu’elles contribuent à la promotion de la santé.
En Suisse romande, l’Assemblée suisse romande
des infirmières cliniciennes (ASRIC) a participé à deux
questionnaires d’enquête dans le cadre de deux recherches.
L’une examine la pratique professionnelle
des cliniciennes et leur contribution à la formation des
soignantes; l’autre s’intéresse à leurs activités, leur
position et leurs compétences dans le but de montrer
leur rôle primordial dans l’amélioration de la qualité
des soins infirmiers.
Le premier colloque organisé début novembre par
la section de l’ASI Zurich/Glaris/Schaffhouse, intitulé
«Innovation dans les soins infirmiers», a permis
d’aborder de nouvelles solutions et de lancer des idées
novatrices non seulement sur les soins mais aussi en
termes de profit pour l’économie d’entreprise. Le prix
de l’innovation a été décerné pour la première fois à
Karin Roth, infirmière diplômée au Centre suisse de
paraplégie à Nottwil. En collaboration avec l’équipe,
elle a développé de nouvelles façons d’informer, de
conseiller et d’instruire les paraplégiques sur les autosondages
intermittents.
Des membres de l’ASI ont également recherché
des impulsions professionnelles auprès du Centre de
documentation de la section St.-Gall/Thurgovie/Appenzell.
Ils y ont empruntés plus de 300 travaux en 2006,
attestant leur volonté d’approfondir leur savoir et leur
pratique des soins. ■
15

’ASI...
mise sur la formation
L’ASI a confirmé sa position
forte dans le domaine de la
formation professionnelle. Au
sein de l’Organisation faîtière
nationale du monde du travail
(OdASanté), les représentants
de l’ASI, dans leur fonction de
délégués de la FSAS, ont réussi
à influencer considérablement
les changements prévus. Mis à
part le plan d’études cadre
pour infirmière ES, les premiers
plans d’études cadres pour les
études postdiplômes sont en
voie d’élaboration. Cela s’est
réalisé en suivant une démarche
standardisée, conçue
sous la direction de l’ASI dans
un projet de l’OdaSanté.
L’ASI a également participé à la
réglementation pour l’acquisition
a posteriori d’un titre HES.
Et le Centre de formation de
l’ASI (BIZ), à Zurich, a élargi
son offre de cours, proposant
par exemple pour la première
fois un module conjoint avec la
HES zurichoise de Winterthur.

Implication dans les travaux
stratégiques
Le nouveau rôle de l’ASI dans le domaine de la
formation s’est affirmé: elle influence, d’une part de
manière générale, la politique de la formation et le
développement de la formation professionnelle dans le
domaine de la santé grâce à sa collaboration au sein de
la Fédération suisse des associations professionnelles
dans le domaine de la santé (FSAS) et dans l’OdASanté.
Ainsi, l’ASI a par exemple pu déléguer un de ses
membres, par le biais de la FSAS, dans la commission
de réforme de l’ordonnance de formation ASSC. D’autre
part, il lui incombe la tâche spécifique de développer
des profils professionnels clairs et bien délimités pour
toutes les formations initiales et postdiplômes à réglementer.
Le plan d’études cadre Infirmière ES – qui détermine
au niveau suisse les compétences que doivent
transmettre les filières d’études des Ecoles supérieures
(ES) – est l’un des premiers à avoir été terminé et mis
en consultation en 2006. Marianne Schmid, responsable
du département de la formation au Secrétariat
central de l’ASI, y a participé très activement dès le
début des discussions et a ainsi pu faire valoir les recherches
préliminaires réalisées par l’ASI sur le profil
professionnel. L’ASI a déclaré son adhésion au projet,
en particulier concernant le profil des compétences et
l’orientation de généraliste. Elle a demandé toutefois
certaines améliorations et précisions dans le domaine
de la formation pratique.
Le projet Progresso, dirigé par le secrétaire général
de l’ASI Urs Weyermann, a élaboré des critères permettant
à l’OdASanté de décider quand des études ES
ou des études postdiplômes ES doivent être réglementées
et, donc, reconnues au niveau suisse. Le projet
s’est largement inspiré des travaux réalisés précédemment
par l’ASI et la Conférence suisse des directrices et
directeurs cantonaux de la santé (CDS). Plusieurs communautés
et groupes d’intérêts de l’ASI ont participé à
ces dossiers importants dans le groupe de résonnance.
Ils planchent déjà sur les plans d’études cadres en soins
intensifs, soins d’urgence, soins en anesthésie et en
prévention de l’infection/hygiène hospitalière qui ont
reçu l’aval de l’OdASanté.
En vue du transfert des actuelles formations postdiplômes
en soins infirmiers, niveau I (clinicienne) dans
la structure ES, l’ASI a aussi commencé à concevoir le
profil professionnel de compétences des infirmières qui
suivront les futures études postdiplômes ES. Elle a
soutenu les infirmières puéricultrices dans leur projet
de profil professionnel et de compétences au niveau
suisse, condition sine qua non pour l’élaboration d’un
plan d’études cadre. Elle a aussi encouragé le groupe
suisse d’intérêts communs SIDOPS à concevoir les
études postdiplômes de soins infirmiers dans le domaine
opératoire de telle sorte que celles-ci offrent une possibilité
de spécialisation postdiplôme aussi bien aux infirmières
diplômées qu’aux techniciennes diplômées en
salle d’opération (TSO).
Sur demande de la commission pour les soins en
santé mentale et psychiatrie, l’ASI a également décidé
d’examiner la question du besoin de formation postdiplôme
en psychiatrie. Il s’agit en particulier de déterminer
le niveau et la quantité
de l’offre.
Des offres très
prisées
Le Centre de formation
de l’ASI (BIZ) à Zurich tire
un bilan réjouissant de l’année
2006. Les modules spécialisés,
noyaux de son offre,
ont été très sollicités, à tel
point que les modules
«Soins palliatifs» et «Soins
en gérontologie» ont été proposés
deux fois durant l’année.
Les étudiants ont particulièrement
apprécié la place
faite à l’expérience et le lien
Points
forts
19
• Grande influence au
sein de l’OdASanté
• Des plans d’études
cadres prennent forme
• Bilan réjouissant
pour le BIZ
• En vue: un Institut
universitaire romand
de sciences infirmières

20
Succès du BIZ: le Centre de formation à Zurich adapte régulièrement
son offre à l’èvolution des soins infirmiers.
avec la pratique, combinés avec le savoir infirmier
scientifique des enseignants. Un nouveau module de
base sur les soins infirmiers «basés sur l’évidence» a eu
beaucoup de succès. En parallèle, le BIZ a amélioré son
infrastructure informatique afin de permettre aux étudiants
d’accéder directement aux banques de données
significatives pour les soins infirmiers. Il a également
décidé de coopérer pour la première fois avec la Haute
école spécialisée (HES) zurichoise de Winterthur. Une
offre conjointe a été développée sur le thème «Comprendre
la statistique – appliquer des résultats basés
sur l’évidence» qui s’adresse aux spécialistes cliniques
et aux enseignantes professionnelles.
La section de Berne a reçu en 2006 la certification
eduQua pour sa formation continue qui, avec 68 cours
différents au programme, a attiré plus de 1500 infir-
Formations postdiplômes terminées en 2006 (2005)
Anesthésie Soins intensifs Salle d’OP Cliniciennes Total
Année 2005 2006 2005 2006 2005 2006 2005 2006 2005 2006
Total des formations 106
terminées
92 236 212 80 66 210 194 632 564
Femmes 58 68 189 181 69 58 188 173 504 480
Hommes 48 24 47 31 11 8 22 21 128 84
Suisses 63 53 96 93 9 7 159 147 327 300
Autres nationalités 43 39 140 119 71 59 51 47 305 264
Membres ASI 27 27 41 48 13 6 169 140 251 221
Non-membres 79 65 195 164 67 60 41 54 381 343
mières. Le congrès sur les soins palliatifs a représenté
le moment culminant de l’année, réunissant plus de
200 participants. Au Tessin, où la section, ne serait-ce
que pour des raisons linguistiques, se doit d’offrir sa
propre palette de formation continue, 587 infirmières
ont suivi l’un des 38 cours proposés.
Promotion en Suisse romande
En Suisse romande, la création d’un Institut universitaire
pour les sciences infirmières est entrée
dans la phase de réalisation après plus de dix ans de
négociations. En septembre, l’ASI a signé une déclaration
d’intention à ce sujet au côté des organisations
suivantes: Hospices/Centre hospitalier universitaire
vaudois (CHUV), Faculté de biologie et de médecine
de l’Université de Lausanne, Hôpitaux universitaires
genevois (HUG), Faculté de médecine de l’Université
de Genève, Haute école spécialisée de Suisse occidentale,
Fondation La Source. Le poste de directrice/
directeur de l’Institut a été mis au concours en fin
2006.
De son côté, Espace Compétences, le centre romand
de formation créé en 2005 par l’ASI, H+ et la
CRS, a traversé une année difficile. Les directrices et le
Conseil d’administration ont été dans l’obligation de
prendre de sévères mesures d’économie. L’ASI a soutenu
Espace Compétences conformément à ses obliga-
tions contractuelles.
Une chose reste néanmoins
certaine: Espace
Compétences est reconnu
en Suisse romande
comme centre
de compétences pour
la formation postdiplôme
orientée vers la
pratique – une réelle
alternative aux formations
postdiplômes de
la HES. ■

’ASI...
en mouvement
Le changement de personnel
qui s’annonce à la tête du
Secrétariat central, les grandes
mutations dans la formation
professionnelle, les attentes
des membres – pour l’ASI, de
nombreuses raisons existent de
ne pas rester figée, de vérifier
la pertinence de ses structures
et de ses tâches et, si nécessaire,
de les adapter aux nouvelles
réalités. De nombreux membres
actifs sont impliqués dans ce
processus. Que ce soit dans les
commissions, les groupes de
travail ou les comités, des professionnels
s’investissent au
sein de l’ASI dans les fonctions
les plus différentes, le plus
souvent de manière bénévole,
pour les soins infirmiers et
leur association professionnelle.
Qu’ils soient, en cette occasion,
chaleureusement remerciés.

Succession au Secrétariat central
En raison de la retraite en 2007 de Urs Weyermann,
secrétaire général de l’ASI, et de son adjointe
Catherine Panchaud, responsable du développement
des soins infirmiers et du congrès de l’ASI,
un groupe de travail, sous la direction de la présidence,
Pierre Théraulaz et Barbara Gassmann,
s’est penché très activement sur la recherche de
deux successeurs. En décembre, le Comité central
a nommé Elsbeth Wandeler future secrétaire générale
de l’ASI. Depuis cinq ans responsable du département
de politique professionnelle, elle connaît
bien les structures de l’ASI, dispose d’un large
réseau dans le système de santé suisse et possède,
notamment, d’excellentes compétences en management.
Elle entrera en fonction en juin 2007. Par
contre, au tournant de l’année, la succession pour
le poste de Catherine Panchaud n’avait pas encore
été réglée.
Des structures vivantes
Au Tessin, Rita dal Borgo a démissionné de la
présidence après dix ans d’activités et d’engagement
en politique professionnelle qui ont fortement
marqué la section. Elle a été remplacée par Claudio
Nizzola, responsable des soins de l’Etablissement
médico-social (EMS) Quiete à Mendrisio. A l’Association
suisse des stomathérapeutes (ASS), Yvonne
Fendt, conseillère en stomathérapie à l’Hôpital cantonal
de Winterthur, a repris le sceptre de Judith
Weller qui a démissionné après neuf ans d’intense
travail. C’est durant sa présidence que l’ASS a rejoint
les rangs de l’ASI en tant que communauté d’intérêts.
Dans le groupe alémanique d’intérêts communs
des conseillères en prévention de l’infection
et hygiène hospitalière (dibis), Evelyn Aschwanden
a remis la présidence à Anneke Bischofberger; durant
son mandat, les rapprochements renouvelés
entre la Suisse romande et la Suisse alémanique ont
eu lieu ainsi que le début des travaux pour la reconnaissance
fédérale de la formation postdiplôme
correspondante.
Des membres de l’ASI romands et tessinois qui
proposent des prestations dans le domaine de la
médecine complémentaire et alternative, prises en
charge par les assurances complémentaires, ont
décidé d’unir leurs forces. La création en juillet
2006 du groupe d’intérêts communs des infirmières
spécialisées en médecines alternatives et complémentaires
de Suisse romande et du Tessin (ISMAC)
tombait à pic pour s’attaquer, avec le Secrétariat
central de l’ASI, au dossier difficile relatif à la
pratique opaque de reconnaissance du registre de
médecine empirique (RME).
La section Argovie/Soleure a opté pour un système
de coprésidence. Préalablement, les Statuts
de la section ont été adaptés et approuvés par l’assemblée
générale. Chaque co-président est désormais
compétent pour les intérêts de «son» canton.
D’autres sections ont commencé à mettre en place
des solutions semblables pour leur présidence.
L’Assemblée des délégués
de l’ASI a pris connaissance
avec regret de la
dissolution de l’Association
suisse des infirmières de
santé publique (ASISP).
Malgré le grand engagement
de sa présidente Franziska
Adam, il n’a pas été possible
de motiver suffisamment
de membres à entrer
au comité. Cette dissolution
est arrivée à un moment
peu opportun pour l’ASI
puisque l’ancienne formation
postdiplôme d’infirmière
de santé publique reconnue
par la CRS doit être
transférée sous le nouveau
droit.
Points
forts
23
• Nouvelle secrétaire
générale nommée
• La Jeune ASI s’active
• Annemarie
Kesselring élue
membre d’honneur
• La FSIA organise
un congrès mondial

24
La section Zurich/Glaris/Schaffhouse a décidé,
à l’instar de la section de Berne envers «pflegebern»
en 2005, de soutenir la création de «pflegezürich»,
une association régionale regroupant des
collaborateurs travaillant dans les soins et la prise
en charge comme les assistantes en soins et santé
communautaire (ASSC), les aides soignantes et les
aides familiales. L’idée est d’organiser les professions
qui participent aux soins et, grâce à l’étroite
collaboration des deux associations, de donner
davantage de poids aux soins dans la politique
cantonale de santé et de formation. Les membres
de «pflegezürich» bénéficient des mêmes prestations
que les membres de l’ASI.
Un vent nouveau avec la JASI
La Jeune ASI (JASI) a commencé ses activités
avec beaucoup d’élan et d’entrain. Réunies sous la
devise «Impertinente, impatiente, influente», de
jeunes professionnelles s’engagent pour rendre
La Jeune ASI souhaite attirer davantage d’étudiants et de jeunes professionnels
au sein de l’association
l’ASI plus attractive pour les jeunes. Leur première
apparition publique en mai au Congrès de l’ASI
à Lucerne a suscité un écho positif et leur premier
«Powermeeting» en novembre à Zurich a
attiré plus de soixante étudiants et jeunes diplômés.
Dans plusieurs sections, les membres de la
JASI font également de la publicité dans les écoles
et certains d’entre eux ont déjà été nommés délégués
de section. L’ASI soutient ce mouvement qui
n’a pour le moment pas encore de structure déterminée.
Rayonnement international
Fidèle à la tradition, l’ASI a entretenu en 2006
de multiples contacts internationaux qui ont servi
d’impulsions pour ses propres activités. Ainsi, la
Fédération suisse des infirmières et infirmiers
anesthésistes (FSIA) a organisé le très réussi World
Congress of Nurse Anesthesists à Lausanne. Durant
cinq jours, des congressistes de tous les continents
ont échangé leurs expériences
de leur domaine
d’activité et noué de précieux
contacts. La FSIA a été couverte
de louanges pour le programme
intéressant et le professionnalisme
de son organisation.
Une douzaine de membres
de l’Association suisse des stomathérapeutes
(ASS) ont participé
au World Council of Enterostomal
Therapists (WCET)
qui s’est déroulé à Hong Kong
en juin 2006. Judith Weller,
présidente sortante de l’ASS a
été élue à cette occasion secrétaire
du WCET.
L’Assemblée suisse romande
des infirmières cliniciennes

et infirmiers cliniciens (ASRIC) a été occupée durant
l’année par les travaux préparatifs du 9e
Congrès européen des cliniciennes, spécialistes
clinique et cliniciennes consultantes, prévu pour
janvier 2007 sur le thème «Changement: compétences
et expériences cliniques».
L’ASI a participé début juin au Forum des associations
nationales d’infirmières et de sagesfemmes
et de l’OMS qui s’est déroulé à Saint-
Pétersbourg. Une résolution a été adoptée qui demande
davantage de ressources pour les patients
souffrant du sida. En juin également, en marge de
l’Assemblée mondiale de la santé de l’OMS, l’ASI a
participé à la rencontre des associations membres
du Conseil international des infirmières (CII) et des
infirmières qui occupent une fonction ministérielle
dans leur pays. La pénurie d’infirmières a été le
thème principal des discussions. Les gouvernements
ont été exhortés à surveiller l’évolution des
ressources en personnel dans le domaine de la
fourniture de soins et à prendre suffisamment tôt
les mesures nécessaires.
La rédaction de la revue Soins infirmiers entretient
également des contacts internationaux. En
2006, elle a participé deux fois à l’«European Editors
Network of Nursing Journals EEN». Cette rencontre
avec des rédacteurs spécialisés de dix pays
européens lui permet d’échanger des informations
sur les points saillants relatifs à la profession infirmière
à travers l’Europe et d’enrichir le contenu
de la revue par des échanges d’articles.
Sur invitation de la All-China Women’s Federation
(ACWF) et sous la direction d’Alliance F,
une délégation suisse s’est rendue en Chine au
début novembre pour un échange d’expériences
et approfondir des questions relatives à la santé
publique chinoise. Catherine Panchaud et trois
membres de l’Observatoire des maladies infectieuses
ont fait partie du voyage ainsi que Françoise
Taillens, rédactrice de Soins infirmiers. Des
entretiens avec des représentants ministériels
et des membres de l’ACWF ainsi que des visites
Annemarie Kesselring
Nommée membre d’honneur
C’est par acclamations
et par
une «standing ovation»qu’Annemarie
Kesselring a été
nommée membre
d’honneur de l’ASI
par l’Assemblée des
délégués 2006 en
remerciement de
ses mérites pour l’ASI et pour les soins infirmiers
en Suisse.
Après ses études à l’Université de Californie
et l’obtention en 1990 du titre de docteur
en soins infirmiers, Annemarie Kesselring a
créé l’Institut de recherche de l’ASI qu’elle a
dirigé de 1991 à 2000. Durant cette période,
elle a réalisé notamment, avec le soutien du
Fonds national suisse de la recherche, deux
études, l’une sur la situation des proches
soignants, l’autre sur l’utilité du massage réflexologique
des pieds pour les femmes qui
viennent d’être opérées.
Annemarie Kesselring a joué un rôle
déterminant dans la création de l’Institut de
sciences infirmières à l’Université de Bâle,
inauguré en 2000. Nommée première professeur
suisse de soins infirmiers, elle y a enseigné
jusqu’à sa retraite mi 2006.
d’hôpitaux et d’une école d’infirmière étaient au
programme. Au terme des cinq jours d’échange,
la délégation était parvenue à une meilleure compréhension
des nombreux défis auxquels doit
faire face le géant chinois en matière de santé. La
visite d’une délégation chinoise est attendue pour
2007. ■
25

28
Les organes de l’ASI (Etat:
Comité central
Pierre Théraulaz, Belmont-sur-Lausanne,
président de l’ASI*
Barbara Gassmann, Berne, vice-présidente*
AG/SO: Marianne Amstutz, Balsthal*
BS/BL: Silvia Winkler, Bâle
BE: Manuela Kocher, Studen
FR: Valérie Portes, Neyruz
GE: Laurence Guillon, Genève
GR: Reinhard Lorez, Coire
NE/JU: Blaise Guinchard, Cornaux
SG/TG/AR/AI: Gabriela Bischofberger,
Kreuzlingen
Suisse centrale: Stephan Fecker, Eich
TI: Michela Tomasoni, Gordola*
VD: Sascha Kopp, Villars-le-Compte*
VS: Kathrin Ritler-Karlen, Brigue
ZH/GL/SH: Martin Lysser, Zurich*
ASISP: Rita Bieri, Münchenbuchsee
CISI: Véronique Racine, Bienne
FSIA: Mariateresa De Vito Woods, Berne
ASS: Sandra Calce, Lüterkofen
ASIST: Judith Seydoux, Choulex
* Membre du bureau du comité central
Commissions permanentes
Commission pour les soins en santé
mentale et psychiatrie
Franz Rufer, Berne, président
Fiorenzo Bianchi, Arzo
Beatrix Bossert, Langenthal
Jrene Glur, Forch
Sophie Ley, Monthey
Sylvie Niglis, Bâle
Catherine Reymond Wolfer, Chardonne
Barbara Zbinden, Brugg
Commission d’éthique
Bianca Schaffert, Mägenwil, présidente
Christine Bongard-Felix, Saules
Pascal Diacon, Zurich
Ursula Hager, Maur
Ursula Klein Remane, Dielsdorf
Settimio Monteverde, Bâle
Domenica Schnider, Gams
Michela Tomasoni, Gordola
Marianne Wälti-Bolliger, Tramelan
Observatoire des maladies
infectieuses
Carlo Colombo, Zurich, président
Iren Bischofberger Lerch, Liestal
Alice Lucke, Genève
Danielle Pfammatter, Gümligen
Gabriella Pidoux, OFSP
Rolf Prions, Durmersheim (D)
Sonja Vincent-Suter, Onex
Observatoire ASSC
Daniel Barthlomé, Aarberg
Stefan Curiger, Münsterlingen
Baraba Dätwyler, Berne
Sonja Deleglise-Hitz, Genève
Yvonne Fent, Winterthur
Michelle Limet Dutoit, Fribourg
Marianne Regli-Müller, Lucerne
Claudia Rondinelli-Guerra, Baden
Daniel Simon, Münchenstein
Guido Uhr, Canobbio
Commission de gestion
Alice Morosoli, Frutigen, présidente
Agathe Bachmann-Knutti, Littau
Elisabeth Götti-Fuchs, Zurich
Béatrice Junod, Genève
Brigitte Rey-Mermet Trottet, Choëx
Karl Würmli, GSW-Treuhand AG, Soleure
décembre 2006)
Commissions pour les
formations post-diplômes
Commission pour la formation post
diplôme d’infirmière en anesthésie
Renate Wagner, Zurich, présidente
Dr. med. Hans-Rudolf Brunner, Baden,
vice-président
Dr. med. Catherine Chevalley, Yverdon
Anne Durrer, Morges
Kurt Sperl, Lucerne
Dr. med. Stefan Zbinden, Wolhusen
Commission pour la formation post
diplôme d’infirmière domaine opératoire
Marie-José Challet, Porrentruy, présidente
Dr. med. Jean-Pierre Barras, Soleure,
vice-président
Sr. Matthia Honold, Bâle
Margrit Keiser-Hayoz, Muri
Monika Knecht Straub, Zurich
Dr. med. Andreas Scheiwiller, Lucerne
PD Dr. med. Hans Wagner, Thoune
Commission pour la formation post
diplôme d’infirmière en soins intensifs
Myrtha Martinet, Genève, présidente
PD Dr. med. Jacques Cotting, Lausanne,
vice-président
Carla Bühler, Zurich
Dr. med. Gian-Reto Kleger, St-Gall
Prof. Dr. Hans Pargger, Bâle
Véronique Racine, Fribourg
Catherine Schuwey, Aarau
PD Dr. med. Reto Stocker, Zurich
Simone Tacheron, Coire
Dr. med. Regula Zürcher Zenklusen, Neuchâtel
Commission de reconnaissance Conseil
en diabétologie
Marianne Schmid, ASI, présidente
Doris Fischer-Taeschler, Seengen
Hulda Greuter-Gehrig, Gipf-Oberfrick
Dominique Talhouedec, Morges

Commission pour la formation post
diplôme d’infirmière clinicienne
Christian Heering, Zurich, président
Nadia Ebenegger, Sion
Beate Lentz, Sierre
Doris Prat-Hurt, Bâle
Pierre Rougemont, Lausanne
Beate Schmitt, Uster
Reinhard Truffer, Münsingen
Monika Vazzaz, Zurich
Irene Warmuth-Zweifel, Berne
Groupes de travail
Responsable
«Congrès»
Catherine Panchaud
«Nursepower»
Elsbeth Wandeler
«Relations publiques»
Elsbeth Wandeler
«Programme d’assurance de qualité
pour les infirmières indépendantes»
Lucien Portenier
«SwissDRG»
Lucien Portenier
Groupes suisses d’intérêts
communs (GIC)
Président(e)/Personne de contact:
GIC Soins infirmiers domaine
opératoire Suisse SIDOPS
Christine Robin, Hôpitaux universitaires,
Genève, 022 372 79 23
www.sigop-sidops.ch
GIC Soins d’urgence
Petra Tobias, Hôpital Waid, Zurich,
044 366 22 11, www.notfallpflege.ch
GIC alémanique des infirmières et infirmiers
en hygiène hospitalière dibis
Anneke Bischofberger, Hôpital de Soleur,
032 627 30 66, www.dibis-hygiene.ch
GIC romand Soins infirmiers en
prévention de l’infection SIPI
Marie-Noëlle Fontan, Hôpital de La
Chaux-de-Fonds, 032 967 26 64
www.sipi.ch
GIC romand des infirmières
en diabétologie
Luz Grand-Guillaume-Perrenoud, Hôpitaux
universitaires, Genève, 022 372 61 16
GIC alémanique des infirmières
en diabétologie SIDB
Malou Flammang, Winterthur,
052 266 23 25, et Marianne Götte,
Zurich, 044 466 26 38
www.diabetesfachberatung.ch
GIC Informatique
dans les soins infirmiers GICI
Martin Lysser, Inselspital, Berne
031 632 08 30, www.swissnurse.ch
GIC des infirmières et infirmiers
en néphrologie
Jeannette Neff, Hôpital cantonal de Baden,
056 486 27 06, www.ig-nephrologie.ch
Assemblée suisse romande des
infirmières cliniciennes ASRIC
Véronique Sechet, CHUV Lausanne,
021 314 27 96, www.asric.ch
GIC des infirmières spécialisées en
médecines alternatives et complémentaires
de Suisse romande et du
Tessin ISMAC
Catherine Leuba, Villars sous Yens,
021 800 54 35
Communautés ordinaires
d’intérêts de l’ASI
Association suisse des infirmières
puéricultrices ASISP
Secrétariat: Elisabethenstr. 16, Case
postale, 8036 Zurich, 044 382 30 33
Présidente: Irène Candido
www.muetterberatung.ch
Communauté suisse d’intérêts
pour soins intensifs CISI
Secrétariat Johannes Bereuther, Hôpital
cantonal de Frauenfeld, 052 723 72 74
Présidente: Irène Hasler, Zurich
www.intensivpflege.ch
Fédération suisse des infirmières/
infirmiers anesthésistes FSIA
Président: Marcel Künzler, SIGA-FSIA,
3000 Berne, 078 616 42 82
www.siga-fsia.ch
Association suisse
des stomathérapeutes ASS
Présidente: Yvonne Fent, Hôpital cantonal
de Winterthour, 052 266 24 99
www.stoma-ch.com
Association suisse des infirmières
de santé au travail ASIST
Présidente: Marianne Sereda, Ecole La
Source, Lausanne, 021 641 38 40
www.asist.ch
Communauté extraordinaire
d’intérêts de l’ASI
Association suisse
des gypsothérapeutes
Président: Fredy Gerster,
Hôpital de Soleure
29

30
Fondation de secours ASI
Conseil de fondation:
Verena Gachnang, St-Gall, présidente
Margrit Binggeli, Lausanne
Verena Fässler-Anderegg, Männedorf
Béatrice Guntern-Walther, Liestal
Rosemarie Reinert, Mollens
Annalise Sigrist Oberson, Münsingen
Brigitte Vogt-Ochsenbein, Adligenswil
Association suisse des infirmières et infirmiers ASI
Président: Pierre Théraulaz,
Belmont-sur-Lausanne
Vice-présidente: Barbara Gassmann,
Berne
Secrétariat central
Choisystrasse 1, case postale, 3001 Berne
Tel. 03 388 36 36, www.sbk-asi.ch
Secrétaire général: Urs Weyermann
Dépt. Développement professionnel:
Catherine Panchaud (Congrès, Ethique,
Recherche,)
Lucien Portenier (Qualité et classification
des soins)
Marianne Schmid (Formation)
Dépt. Prestations aux membres:
Elsbeth Wandeler (Politique professionnelle)
Pierre-André Wagner (Service juridique)
Sections de l’ASI
(Président-e):
Argovie/Soleure:
Laurenzenvorstadt 129, 5000 Aarau,
062 822 33 60, www. sbk-agso.ch
Geri Müller, Baden, et Sigrun Kuhn, Zuchwil
Bâle: Leimenstrasse 52, 4051 Bâle,
061 272 64 05, www.sbk-bsbl.ch
Brigitte Garessus-Kloss, Bâle
Berne: Monbijoustrasse 30, 3011 Berne,
031 380 54 64, www.sbk-be.ch
Barbara Dätwyler, Berne
Fribourg: Route du Jura 29,
1706 Fribourg, 026 341 96 60
www.asi-sbk-fr.ch
Aline Schuwey, Rossens, et Blaise Rochat,
Fribourg
Genève: avenue Cardinal Mermillod 36,
1227 Carouge, 022 301 51 00
www.asi-ge.ch
Brigitte Grillet, La Croix-de-Rozon
Grisons: Stelleweg 4, 7000 Coire,
081 353 53 79, www.sbk-gr.ch
Christian Meuli, Nufenen
Neuchâtel/Jura: rue des Draizes 5,
2000 Neuchâtel, 032 968 13 51
www.asi-neju.ch
Danièle Racheter, Porrentruy
St-Gall/Thurgovie/Appenzell:
Oberstrasse 42, 9002 St-Gall,
071 223 43 66, www.sbk-sg.ch
Katharina Linsi, Rheineck
Suisse centrale: Obergrundstr. 97,
6005 Lucerne, 041 301 80 55
www.sbk-zentralschweiz.ch
Stella Landtwing, Baar
Tessin: via Simen 8, 6830 Chiasso,
091 682 29 31, www.asiticino.ch
Claudio Nizzola Mendrisio
Valais: rue des Remparts 21, 1950 Sion,
027 322 40 07
Christian Liautaud, Collombey
Vaud: route de Cery, 1008 Prilly,
021 648 03 50, www.asi-vaud.org
Anne Bahuaud, Etoy
Zurich/Glaris/Schaffhouse:
Bahnstrasse 25, 8603 Schwerzenbach,
043 355 30 40, www.sbk-zh.ch
Elvira Nussbaumer, Uerikon
Centre de formation de l’ASI
SBK-Bildungszentrum
Dienerstr. 59, 8004 Zurich, 044 297 90 70
Direction: Magdalena Fuchs et Marlis
Glaus Hartmann
www.sbk-biz.ch
Participations
Espace Compétences SA
Route de Grandvaux 14, 1096 Cully
www.espace-competences.ch
Concret SA – Assurance et promotion
de la qualité des soins, Berne
www.concret-ag.ch

Représentation de l’ASI dans des organisations suisses
ASSM, Projet «La médecine en Suisse demain» Barbara Gassmann
ASSM, Groupe de travail «Rationnement» Pierre Théraulaz
Association pour la promotion des sciences et de la recherche infirmières Barbara Gassmann
Commission centrale d’éthique médicale de l’Académie suisse des sciences médicales Annemarie Kesselring, Claudine Braissant
Commission d’arbitrage ASI – santésuisse Elsbeth Wandeler, Katharina Linsi, Pierre-André Wagner
Commission Qualité ASI – santésuisse Cécile Wittensöldner, Monica Rahm, Katharina Linsi, Lucien Portenier
Commission paritaire pour l’obtention du titre «Infirmière diplômée» Catherine Panchaud
Commission suisse pour l’échange de stagiaires avec l’étranger Elsbeth Wandeler
Concret SA, conseil d’administration Urs Weyermann, Barbara Gassmann
Conférence Ebenrain (Alliance des salariés) Pierre Théraulaz, Urs Weyermann
Conseil de fondation de la Caisse de retraite H+ Urs Weyermann
Espace compétence, Conseil d’administration Pierre Théraulaz, Urs Weyermann
Espace compétence, Commission paritaire Prévention et contrôle de l’Infection. Marianne Schmid
Fondation pour la sécurité des patients Lucien Portenier, Marianne Gandon
Fondation Pro Mente Sana Barbara Zbinden
Fondation suisse da la promotion de la santé Barbara Gassmann
Fondation pour la promotion de la formation dans le domaine de la santé et du social Urs Weyermann
Forum Alzheimer Suisse Catherine Panchaud
FSAS Fédération suisse des associations professionnelles du domaine de la santé Urs Weyermann
«Future Patient Project» Groupe d’accompagnement Catherine Panchaud
Groupe d’experts en statistique de santé de l’OFS Lucien Portenier
Journée des malades, comité central Franziska Adam
Nursing Data Urs Weyermann, Lucien Portenier
Organisation nationale faîtière du monde du travail de la santé (ORTRA faîtière Santé) Marianne Schmid, Urs Weyermann
OFSP, Groupe d’accompagnement «Migration et santé» Catherine Panchaud
OFSP, Groupe de travail Influenza Catherine Panchaud
Sécurité et protection de la santé dans le système de santé, organisme responsable Urs Weyermann
Sous-commission des infirmières de santé publiques CRS Marianne Schmid
SSPS Société suisse pour la politique de la santé Elsbeth Wandeler
Swiss DRG Dieter Baumberger, Pierre Théraulaz
Représentation de l’ASI dans des organisations internationales
ACENDIO Association for Common European Nursing Diagnoses Interventions and Outcomes Anne Berthou, Lucien Portenier
Centre de compétence CIPI de langue allemande Lucien Portenier
CII Conseil international des infirmières Pierre Théraulaz
ENNO European Network of Nursing Organisations Pierre Théraulaz
European Forum of National Nursing and Midwifery Associations and WHO Catherine Panchaud
Mouvement Infirmier Francophone du CII Pierre Théraulaz, Catherine Panchaud
EFN European Federation of Nursing Associations, Comité exécutif Pierre Théraulaz
WENR Workgroup of European Nurse Researchers Rebecca Spirig
31

34
Les membres de l’ASI 1989 –2006
L’ASI en chiffres
Année Cotisation Cotisation Sans acti- Etu- Indépen- Total
entière réduite vité prof. diant(e)s dant(e)s
2006 13 153 6144 4530 707 1066 25 600
2005 13 310 6167 4647 567 963 25 654
2004 13 576 6643 4954 664 25 837
2003 13 742 6614 4990 574 25 920
2002 13 654 6605 5048 671 25 978
2001 13 964 6634 5248 1057 26 903
2000 13 772 6341 5258 1019 26 390
1999 13 741 6062 5231 1244 26 278
1998 13 772 5829 5133 1093 25 827
1997 13 459 5554 5001 1094 25 108
1996 13 311 5455 4913 970 24 649
1995 13 009 5247 4785 924 23 965
1994 12 955 5123 4557 804 23 439
1993 13 033 5053 4300 762 23 148
1992 12 904 4968 4028 765 22 665
1991 12 774 5210 3309 937 22 230
1990 13 094 5775 1513 1021 21 403
1989 12 010 5310 1493 865 19 678
Statistiques des membres 2006
Répartition des cotisations 2006
Total: 5,222 mio francs
Pêrêquation financière 4.98%
SBK Suisse 27.7%
GIC/COI 1.51%
Cotisations CII
1.21%
Fondation ASI 0.05%
Abonnements
membres
10.22%
ASI-sections 54.33%
Catégorie 51–100% 11–50% 0–10% Etudiant(e)s Membres Indépen- Total
Sektion
d’honneur dant(e)s
AG/SO 1118 5 697 –12 389 –8 54 –7 1 0 80 16 2339 –6
BL/BS 1013 10 454 –23 401 –9 62 14 7 1 52 5 1989 –2
BE 2989 –88 1391 27 801 11 154 57 4 0 116 15 5455 22
FR 310 1 190 8 62 –27 5 1 1 0 69 18 637 1
GE 553 –35 243 –7 254 –16 10 2 4 –1 90 0 1154 –57
GR 420 16 212 8 164 –3 37 26 1 0 38 6 872 53
Suisse central 984 1 399 –4 358 –8 26 –6 4 0 28 2 1799 –15
NE/JU 322 –1 185 0 107 –9 6 0 3 –1 57 –3 680 –14
SG/TG/AR/AI 1273 15 614 13 473 –10 79 –9 3 0 95 13 2537 22
TI 256 –3 108 –12 124 7 4 –2 0 0 146 5 638 –5
VD 749 –15 341 –9 300 –24 12 –3 3 0 76 –4 1481 –55
VS 285 –12 150 3 88 –8 10 2 3 0 36 6 572 –9
ZH/GL/SH 2838 –50 1160 –15 1009 –13 248 65 9 0 183 24 5447 11
Total sections 13 110 –156 6144 –23 4530 –117 707 – 43 –1 1066 103 25 600 –54

Provenance des moyens financiers
Total: 7,678 mio francs
Produits divers 2%
Produits des ventes
et prestations 11%
Produits des
taxes 4%
Produits des
annonces 16%
Produits de formation continue 35%
Comptes annuels consolidés 2006
Autres contributions 1%
Cotisations des
membres 28%
Surtaxe pêrêquation
fin. 3%
Utilisation des moyens financiers
Total: 7,420 mio francs
Publicitê 1% Impôts 1%
Administration 7%
Amortissements 3% 35
Autres contributions 7%
Frais direct
Péréquation
revue 12%
financère 3%
Exploitation
3%
Honoraires 3%
Personnel 42%
Centres de formation Zurich et Lausanne ASI Comptes de profits et pertes cons.
Produits (en mille francs) Fr. Fr. Fr. %
Cotisations des membres – 2185 2185 28.5%
Surtaxe péréquation fin. – 260 260 3.4%
Produits de formation continue 2344 311 2655 34.6%
Produits des annonces – 1232 1232 16.0%
Produits des taxes – 290 290 3.8%
Produits des ventes et prestations 134 699 833 10.8%
Revenus de capitaux 3 27 30 0.4%
Produits divers 57 70 127 1.7%
Autres contributions 66 0 66 0.9%
Total 2604 5074 7678 100.0%
Charges (en mille francs)
Frais direct revue – 875 875 11.4%
Frais direct formation continue 898 439 1337 17.4%
Personnel 950 2266 3216 41.9%
Honoraires 17 179 196 2.6%
Exploitation 180 61 241 3.1%
Autres contributions – 205 205 2.7%
Péréquation financière – 500 500 6.5%
Frais de capitaux – 6 6 0.1%
Administration 119 351 470 6.1%
Publicité 54 44 98 1.3%
Impôts 2 36 38 0.5%
Total 2220 4962 7182 93.5%
Cash flow 384 112 496 6.5%
Amortissements 47 177 224 2.9%
Résultat d’exploitation avant
imputation des fonds 337 –65 272 3.5%
Intérêts sur fonds –17 –17 –0.2%
Prélèvements de fonds 3 3 0.0%
Résultat de l’exercice 337 –79 258 3.4%
Frais direct formation
continue 18%