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Festival<br />
2016 04+05+06 mars<br />
concerts<br />
gratuits<br />
au CENTQUATRE-PARIS<br />
5, rue Curial - Paris (19 e )<br />
Riquet (ligne 7)<br />
www.104.fr<br />
<strong>ina</strong>grm.com
Photo : Didier Allard ©Ina
Festival<br />
2016 04+05+06 mars<br />
Explorer les musiques expérimentales<br />
en savourant leur interaction : tel est<br />
le sens principal de ces trois jours de<br />
fête sonore imaginée par le Groupe<br />
de Recherches Musicales de l’Ina, en<br />
association avec le CENTQUATRE. Les<br />
compositeurs et artistes invités ont en<br />
commun leur passion pour l’invention<br />
du son et la construction de mondes<br />
musicaux surgis d’une exploration<br />
profonde du sonore, conduite avec<br />
l’aide d’outils et de machines, ou tout<br />
simplement par l’amplification ou la<br />
déformation du réel.<br />
L‘écrin du CENTQUATRE nous propose<br />
deux lieux qui signent chacun une<br />
écoute différente. La salle 400, où le<br />
public et le son entourent l’artiste,<br />
créant une atmosphère acoustique<br />
intime qu’accompagne un jeu subtil<br />
de lumières, amplifiant et concentrant<br />
l’audition. La Nef Curial, imposante<br />
par sa dimension et sa puissance<br />
sonore, d’une grande clarté d’écoute,<br />
qui permet d’aller de l’infime son<br />
jusqu’aux grandes masses sonores<br />
envoûtantes.<br />
Cette édition est la 12 ème du Festival,<br />
créé en 2005 et dirigé jusqu’à l’année<br />
dernière par Christian Zanési. Je tiens<br />
à le remercier tout particulièrement,<br />
ainsi que François Bonnet et toute<br />
l’équipe du GRM qui animent ces<br />
trois jours de joie sonore et musicale.<br />
La tradition électroacoustique et<br />
acousmatique se doit de s’ouvrir à<br />
toutes les “musiques du sonore”, à<br />
toutes ces musiques qui explorent<br />
la création de nouveaux possibles.<br />
C’est le sillon creusé, année après<br />
année, par le Festival PRÉSENCES<br />
électronique, avec pour objectif de<br />
proposer à un monde si souvent<br />
divisé un dialogue sonore et musical<br />
sans cesse renouvelé.<br />
Daniel Teruggi<br />
Directeur de l’Ina GRM
PROGRAMME 2016<br />
Photo : Didier Allard ©Ina
VEN 04 MARS<br />
19H (Salle 400)<br />
:zoviet*france: Performance<br />
21H (Nef Curial)<br />
Tod DOCKSTADER Traveling Music<br />
Valerio TRICOLI Performance<br />
Puce MARY The Spiral<br />
Demdike Stare Cosmogony<br />
SAM 05 MARS<br />
16H (Salle 400)<br />
Jean-Luc GUIONNET tournures cessent<br />
Class of 69 Performance<br />
18H (Salle 400)<br />
Konrad SPRENGER Performance<br />
Hildegard WESTERKAMP Talking Rain + Into the Labyrinth<br />
20H (Nef Curial)<br />
Jaap VINK En dehors<br />
Rashad BECKER Performance<br />
Lasse MARHAUG The First Eight<br />
Sidsel ENDRESEN & Stian WESTERHUS Performance<br />
DIM 06 MARS<br />
16H (Salle 400)<br />
Christian ZANÉSI Grand bruit<br />
Guy REIBEL Granulations-Sillages<br />
18H (Salle 400)<br />
Marc BARON Qu’il s’agisse d’un os ou d’un bouton de nacre<br />
Giancarlo TONIUTTI La Mutazione - part A : The Tree<br />
20H (Nef Curial)<br />
Beatriz FERREYRA L’Orvietan<br />
John WIESE Performance<br />
Pita Performance<br />
Lichens (Robert AIKI AUBREY LOWE) Performance<br />
3
Festival<br />
2016<br />
VEN 04 MARS 2016<br />
Photo : © DR<br />
VEN 04 MARS 19H (Salle 400)<br />
:zoviet*france:<br />
Durant plus de 30 ans :zoviet*france: groupe de<br />
Newcastle a testé les limites de la musique tant<br />
sur disque qu’en concert.<br />
Leur approche de la composition peut se définir<br />
ainsi : une forme instrumentale éclectique<br />
mêlant instruments électroniques et acoustiques<br />
dans laquelle les field recordings sont souvent<br />
instillés.<br />
Bien que volontairement obscure et underground,<br />
leur musique a une audience internationale.<br />
Ils ont sorti plus de 20 albums sur les labels Mute<br />
Records (Royaume Uni), Staalplaat (Pays Bas),<br />
Soleilmoon Recordings (USA) ainsi que sur leur<br />
propre label Charrm.<br />
Ces dernières années, ils ont travaillé sur des<br />
commandes de musique pour des compagnies<br />
de danse contemporaine telles que Karas (Japon),<br />
Zero Visibility et Nye Carte Blanche Danseteater<br />
(Norvège), balletLORENT et Random Dance<br />
Company (Royaume Uni).<br />
Cette année, ils ont reçu une commande pour<br />
composer la bande son d’ “Auricular”, la nouvelle<br />
production du Surface Area Dance Theatre.<br />
Leur première participation à un long métrage est<br />
en post production.<br />
Leur dernier album “Live, le Batofar, Paris 23<br />
September 2011” a été diffusé gratuitement par<br />
le label français Nostalgie de la boue.<br />
:zoviet*france: produit une émission radio<br />
hebdomadaire sur le net : A Duck in a Tree<br />
(sur Basic.fm) qu’ils décrivent ainsi : “un mix<br />
continu du meilleur hors-catégories, zéro BPM et<br />
d’enregistrements maximalistes qui ont retenu<br />
leur attention”.<br />
Ils aiment le bon vin rouge, la bière haut<br />
de gamme et leur paysage du nord-est de<br />
l’Angleterre.<br />
https://soundcloud.com/zoviet-france<br />
https://www.facebook.com/zovietfrance<br />
https://twitter.com/zoviet_france<br />
Performance<br />
6
Photo : © DR<br />
VEN 04 MARS 2016<br />
VEN 04 MARS 21H (Nef Curial)<br />
Tod DOCKSTADER<br />
Valerio TRICOLI<br />
Puce MARY<br />
Demdike Stare<br />
Tod DOCKSTADER<br />
Tod Dockstader est né le 20 mars 1932 à Saint<br />
Paul, Minnesota et a étudié la peinture à<br />
l’Université du Minnesota.<br />
Il s’est inscrit dans la démarche de la musique<br />
concrète, à laquelle il a ajouté des sons<br />
électroniques générés par des oscillateurs.<br />
Toutes ses pièces ont été créées dans les studios<br />
Gotham Recording, où il se glissait la nuit alors<br />
qu’il y travaillait de jour comme ingénieur du son.<br />
En tant qu’autodidacte il a préféré définir son<br />
travail par le terme de “sons organisés” plus que<br />
par celui de musique.<br />
Il s’en est allé paisiblement le 27 février 2015<br />
entouré par sa famille et ses amis en écoutant<br />
ses propres œuvres.<br />
Sélection de compositions :<br />
• Eight Electronic pieces (1961)<br />
• Apocalypse (1961)<br />
• Luna Park (1961)<br />
• Drone (1962)<br />
• Water Music (1963)<br />
• Quatermass (1964)<br />
• Two Moons of Quatermass (1964)<br />
• Four Telemetry Tapes (1965)<br />
• Omniphony (1966)<br />
Traveling Music<br />
“La pièce fut tout d’abord composée en mono<br />
(Electronic Piece No. 8).<br />
Ce fut, en fait, mon Poème Electronique d’après<br />
Varèse, et ma première pièce a être organisée<br />
avec peu de matériaux sonores (au lieu de tout<br />
jeter et de remuer, ce que j’avais l’habitude de<br />
faire).<br />
Lorsque je me suis habitué à l’utilisation de<br />
l’enregistreur bi-pistes, je suis reparti de cette<br />
pièce, au lieu de faire un nouveau travail.<br />
J’ai pu alors me concentrer sur l’apprentissage<br />
de la technique de spatialisation du son dans<br />
l’espace (entre les haut-parleurs), d’où le titre.”<br />
TD.<br />
Diffusion : François Bonnet.<br />
Avec l’aimable autorisation de Starkland.<br />
Traveling Music apparait dans le disque<br />
Apocalypse (Starkland).<br />
Festival<br />
7<br />
2016
Festival<br />
2016<br />
VEN 04 MARS 2016<br />
Photo : © DR<br />
Valerio TRICOLI<br />
Compositeur et interprète de musique électroacoustique.<br />
Depuis le milieu des années 2000, son instrument<br />
principal pour le live est le Revox B77,<br />
machine totalement analogique qu’il utilise pour<br />
réaliser les oopérations suivantes : échantillonnage<br />
et traitement du son en temps réel, montage,<br />
mixage de sons préenregistrés (enregistrements<br />
en studio ou de terrain), de sources enregistrées<br />
sur place, de voix (incluant des voix parlées et<br />
du chant), de petits instruments acoustiques et<br />
électroniques, d’objets, amplification du son de<br />
la salle de concert.<br />
Sur le plan formel, ses sets se concentrent sur<br />
la création impromptue d’un récit qui prend en<br />
compte les multiples relations entre la réalité, le<br />
virtuel et la mémoire : les sons planent toujours<br />
entre le “ici et maintenant” de la situation de<br />
concert et le domaine obscur de la mémoire lointaine,<br />
entre le présent et l’impression de déjà vu.<br />
Ses compositions électroacoustiques s’inscrivent<br />
dans la tradition de la musique concrète<br />
et explorent des thèmes comme l’intériorité<br />
(tant psychologique que physique) ou l’occulte,<br />
avec une utilisation importante de textes lus qui<br />
générent des travaux parfois profondément<br />
existentiels, introspectifs, émotionnels, traversés<br />
d’un sentiment d’horreur irrationnelle.<br />
Son dernier opus Miseri Lares (PAN) a été décrit<br />
comme “un album se lisant comme une histoire<br />
pleine de signifiants provocants qui convergent<br />
pour créer une allégorie de la beauté troublante”<br />
(Mischa Mathys, The Formant).<br />
Depuis des années, Valerio a été actif dans des<br />
collaborations de longues durées avec d’autres<br />
musiciens, compositeurs, chorégraphes et<br />
artistes multimédias.<br />
Il est le membre fondateur du groupe d’avantgarde<br />
rock 3/4HadBeenElim<strong>ina</strong>ted et a notamment<br />
travaillé avec Thomas Ankersmit, Antoine<br />
Chessex, Werner Dafeldecker, Anthony Pateras<br />
et Robert Piotrowicz.<br />
Performance<br />
8
Festival<br />
2016<br />
Photo : © DR<br />
VEN 04 MARS 2016<br />
Puce MARY<br />
Puce Mary est le projet de la musicienne expérimentale<br />
Frederikke Hoffmeier.<br />
Son esthétique s’inscrit à l’origine dans le champ<br />
des musiques noise et industrielles, mais dérive<br />
fréquemment vers le dark ambient, le collage<br />
sonore et des compositions minimal synth.<br />
Elle a publié de nombreux disques dans des<br />
labels tels que Posh Isolation, iDEAL Recordings<br />
et Freak Animal, faisant évoluer son travail<br />
musical constamment et repoussant ainsi les<br />
limites du genre industriel.<br />
Puce Mary jouera des extraits de son album à<br />
venir “The Spiral”.<br />
Performance<br />
9
Festival<br />
2016<br />
VEN 04 MARS 2016<br />
Photo : © DR<br />
Demdike Stare<br />
Demdike Stare est un duo formé en 2009 par<br />
Sean Canty and Miles Whittaker, tous deux<br />
déjà bien établis dans la scène musicale de<br />
Manchester.<br />
Whittaker était réputé pour son travail à travers<br />
les groupes Pendle Coven, Monikers MLZ et<br />
Daughter of the Industrial Revolution alors<br />
que Canty était un DJ respecté connu pour sa<br />
participation au label d’archives sonores Finders<br />
Keepers à Londres.<br />
Cosmogony<br />
Ce concert sera un hommage dédié à l’Ina-GRM et<br />
aux autres centres de l’avant-garde musicale qui<br />
ont inspiré Demdike Stare.<br />
En plus de nos instruments, nous utiliserons des<br />
dubplates faites spécialement pour l’occasion,<br />
ainsi que des 33 tours de notre collection afin de<br />
proposer un concert exclusif sur l’Acousmonium.<br />
10
NOUVEAU<br />
BUNDLE<br />
SPACES<br />
Les plugins GRM Tools - conçus et réalisés par<br />
l’Ina GRM - sont le fruit de nombreuses années<br />
d’expérimentations et de développement de logiciels<br />
de traitement sonore.<br />
De notoriété mondiale, ils sont utilisés<br />
aussi bien par les musiciens, les compositeurs<br />
et les designers sonores que par l’industrie<br />
du cinéma, les studios de production musicale<br />
et de jeux vidéo.<br />
La troisième génération de GRM Tools<br />
disponible sur store.<strong>ina</strong>grm.com
SAM 05 MARS 2016<br />
Photo : © François Lagarde<br />
SAM 05 MARS 16H (Salle 400)<br />
Jean-Luc GUIONNET<br />
Class of 69<br />
Festival<br />
2016<br />
12<br />
Jean-Luc GUIONNET<br />
Après des études de philosophie de l’art et d’arts<br />
plastiques à Paris 1-Sorbonne, il se consacre à la<br />
musique et aux arts sonores, par la composition<br />
acousmatique (“Non-organic bias), la composition<br />
instrumentale (“Distances ouïes-dites”),<br />
l’improvisation instrumentale au saxophone<br />
et à l’orgue (“Hubbub”, “The ames room”, solo<br />
d’orgue, duo avec Seijiro Murayama), la création<br />
radiophonique (ACR pour France Culture) et la<br />
création d’installations sonores (“Fèn te ko ro,<br />
nka kow bè ro kolo ntè”).<br />
Ces différents travaux ont, pour la plupart donné<br />
lieu a des éditions sur des labels internationalement<br />
diffusés.<br />
Parallèlement, il poursuit un travail théorique<br />
(esthétique) au travers de textes servant de<br />
base à des conférences ou publiés dans diverses<br />
revues d’esthétique et de musique, et un travail<br />
plastique principalement lié au dessin.<br />
tournures cessent<br />
Quand les tournures ne tiennent plus qu’à un retard,<br />
à force d’avoir entendu les extrêmes l’un dans<br />
l’autre retournés.<br />
Nous attendons la suite avec pas d’impatience :<br />
d’abord apprendre à nager,<br />
faire équipe avec l’arbitraire,<br />
— tout pourvu que ce soit loin —<br />
aller dehors pour plus que voir.<br />
Quand chaque mot est un check-point,<br />
qu’une mission se joue dans l’orientation de la<br />
moindre poussière,<br />
fabriquons donc, allons-y ma bête, fabriquons !<br />
la suite avec pas d’impatience<br />
et que les tournures cessent.<br />
La cage des lignes d’erreurs nous cause en<br />
retardant toujours plus l’arrivée des noms.<br />
La construire, cette cage, cette causerie, grille de<br />
quelques ratés, cette cage des retards, en alignant<br />
le son dans la perspective des vides qui,<br />
entre chaque reconnaissance, font signe en s’effilant<br />
vers la droite, la gauche, le devant, le derrière,<br />
et nous encerclent d’un air en<br />
réinstallant une poussière de symétrie.<br />
&<br />
Qu’une vision d’ensemble soit impossible.<br />
Les silences s’imitent les uns les autres, autant que<br />
le font les nouvelles, bonnes ou mauvaises, que la<br />
noise colporte.<br />
Et ils masquent le vide autant que l’on veut.<br />
Quand, d’un mur à l’autre, les rebus et la poussière<br />
profitent du vent pour s’organiser en procès.
SAM 05 MARS 2016<br />
Class of 69<br />
Class of 69 est un duo formé par Michel<br />
Wisniewski et Joseph Ghosn. Ils travaillent<br />
ensemble depuis une quinzaine d’années et<br />
développent discrètement une musique de<br />
machines un peu fragiles. Pour leur concert<br />
de mars, ils ont composé une pièce concrète<br />
faite de bruits enregistrés à Beyrouth, dans un<br />
immeuble moderniste des années 50 qui survit<br />
au milieu des chantiers des nouveaux gratte-ciel.<br />
Ils joueront (tout) contre ces sons beyrouthins<br />
et les souvenirs ou fantasmes qu’ils portent en<br />
eux. Les enregistrements de Class of 69 sortent<br />
exclusivement en cassette sur le label Scum Yr<br />
Earth.<br />
Performance<br />
https://supermalprodelica.bandcamp.com<br />
Festival<br />
2016<br />
Photo : © DR<br />
13
SAM 05 MARS 2016<br />
SAM 05 MARS 18H (Salle 400)<br />
Konrad SPRENGER<br />
Hildegard WESTERKAMP<br />
Konrad SPRENGER<br />
Konrad Sprenger est le pseudonyme de Joerg<br />
Hiller, compositeur et producteur basé à Berlin.<br />
Né à Lahr (Allemagne) en 1977, Hiller est à la tête<br />
du label Choose record qui produit notamment<br />
les disques d’Ellen Fullman, Arnold Dreyblatt,<br />
Robert Ashley et Terry Fox…<br />
Depuis 2000, Hiller se produit régulièrement<br />
avec les mêmes Arnold Dreyblatt et Ellen Fullman,<br />
les groupes Ethnostress ety Ei et participe au<br />
collectif Honey-Suckle Company.<br />
Il a récemment porté son intérêt sur la<br />
performance avec guitare électrique contrôlée<br />
par ord<strong>ina</strong>teur et diffusée en multicanal.<br />
Sa musique et ses installations sonores ont<br />
notamment été présentées au Hamburger<br />
Bahnhof, Berghain, Berlin; Badischer<br />
Kunstverein, Karlsruhe; Kunsthalle, Baden-<br />
Baden; Frankfurter Kunstverein; Künstlerhaus<br />
Stuttgart; Kunsthalle Basel; MoMA PS1, New<br />
York; à la galerie Cubitt Gallery de Londres ; au<br />
Sonar, Barcelone parmi tant d’autres<br />
A propos de la guitare électrique contrôlée par<br />
ord<strong>ina</strong>teur et diffusée en multicanal :<br />
Konrad Sprenger explore des motifs rythmiques<br />
basés sur l’algorithme d’Euclide et évoque ainsi<br />
une sorte d’insécurité cognitive à travers la<br />
dissonance métrique.<br />
Il utilise les cordes de guitare comme des<br />
générateurs de fréquences, accordées et mises<br />
en mouvement par un certain nombre d’actions<br />
mécaniques contrôlées.<br />
Sa musique évoque le minimalisme et ses<br />
rythmes incessants, le Krautrock et la<br />
Techno, dans leur recherche partagée d’une<br />
transcendance à travers un son moteur couvrant<br />
l’ensemble du spectre sonore.<br />
L’instrument customisé a été conçu par Konrad<br />
Sprenger et réalisé par Sukandar Kartad<strong>ina</strong>ta et<br />
Daniel van den Eijkel.<br />
Performance<br />
Festival<br />
2016<br />
Photo : © Hanna Schwarz<br />
14
Merci à Norbert Ruebsaat pour ses enregistrements<br />
de corbeaux, d’aigles et de grenouilles à Haida<br />
Gwaii et pour avoir trouvé le bon titre pour la pièce,<br />
comme par magie. Les autres enregistrements de<br />
pluie viennent de la sonothèque de sons environnementaux<br />
du World Soundscape Project de la Simon<br />
Fraser University. Merci à David Grierson pour ses<br />
pas légers et ses oreilles réceptives lors de l’enregistrement<br />
de notre promenade sonore sous la<br />
pluie dans la forêt de Lighthouse Park près de Vancouver.<br />
Talking Rain est dédiée à mon compagnon<br />
Peter Grant.<br />
Hildegard WESTERKAMP<br />
Hildegard Westerkamp a donné des conférences<br />
sur des sujets tels que l’écoute, le son<br />
environnemental, l’écologie sonore, et conduit<br />
à travers le monde des ateliers consacrés aux<br />
paysages sonores.<br />
Son travail de composition, se focalisant<br />
sur l’écoute des détails de l’environnement<br />
acoustique, porte l’attention sur l’acte d’écoute<br />
lui-même et les espaces intérieurs et cachés des<br />
environnements dans lesquels nous vivons.<br />
Membre fondatrice du Forum Mondial pour<br />
l’Ecologie Sonore (WFAE, voir: www.wfae.<br />
net), et de longue date co-rédactrice en chef<br />
de son journal Soundscape, Westerkamp a été<br />
chercheuse pour le World Soundscape Project<br />
de Raymond Murray Schafer dans les années<br />
soixante-dix, et a enseigné la communication<br />
acoustique à l’Université Simon Fraser, avec son<br />
collègue Barry Truax.<br />
http://www.sfu.ca/~westerka<br />
Talking Rain (1997) 16’<br />
Les principaux matériaux sonores de cette pièce<br />
proviennent de la pluie qui tombe sur la côte ouest<br />
de la Colombie britannique au Canada.<br />
A travers eux, je vous parle de ce lieu. La pluie sur la<br />
côte. Un endroit vert et luxuriant. Nourri par la pluie<br />
qui donne la vie.<br />
Dans Talking Rain, l’oreille voyage à travers la formation<br />
sonore de la pluie, tout autant dans l’intérieur<br />
nourricier de l’eau que vers l’extérieur, humide,<br />
liquide, du langage des animaux, des forêts et des<br />
habitations humaines qui sont chacun nourri par la<br />
pluie. La pièce a été commandée par la radio CBC<br />
pour la Westcoast Performance. J’ai moi-même fait<br />
les prises de sons autour de Vancouver.<br />
Photo : © Andrew Czink<br />
Into the Labyrinth (2000) 15’04<br />
C’est un voyage à travers certains aspects de la<br />
culture indienne et il se fait à la limite entre le rêve et<br />
la réalité, de la même façon dont certains visiteurs,<br />
moi y compris, ont pu explorer ce pays.<br />
Très peu de choses s’y passent comme prévu.<br />
Même si les voyageurs atteignent en général leurs<br />
dest<strong>ina</strong>tions, le voyage lui-même devient la véritable<br />
expérience.<br />
J’ai travaillé cette œuvre durant 15 jours en continu<br />
à la façon d’un voyage qui devient lui-même le<br />
centre de l’expérience. La composition en est le<br />
simple résultat de cette expérience.<br />
La pièce a été commandée par “New Adventures<br />
in Sound” avec l’assistance du Consulat canadien<br />
et a été réalisée à l’Electronic Music Studio of the<br />
School for the Contemporary Arts de la Simon Fraser<br />
University.<br />
Je voudrais remercier Savinder Anand, Mona Madan,<br />
Arun Patak, Veena Sharma et sa mère Mrs.<br />
Goyal, Situ Singh–Bühler et Virinder Singh qui m’a<br />
transmis sa connaissance du terrain pour réunir la<br />
matière sonore.<br />
Un grand merci à Max Mueller Bhavan (Goethe Institut<br />
de Delhi) pour m’avoir invité en Inde la première<br />
fois et m’avoir ainsi donné l’opportunité de rencontrer<br />
et travailler avec celles et ceux qui sont devenus<br />
mes amis indiens.<br />
Ecouter l’Inde ensemble nous a permis d’approfondir<br />
notre compréhension mutuelle et de questionner<br />
nos différences culturelles.<br />
Into the Labyrinth est dédiée à ma fille Sonja, qui<br />
a courageusement voyagé à travers l’Inde et s’est<br />
enrichi de ce labyrinthe d’expériences nouvelles et<br />
complexes.<br />
Voix et musiciens :<br />
Musiciens du Rajasthan :<br />
Le jeune garçon qui chante : Camel Fair (Pushkar)<br />
Le groupe Kamal Kothari’s (Jodhpur)<br />
Vendeur, charmeur de serpents, Sitar : Arun Patak<br />
Mezzo soprano : Situ Singh-Bühler (Delhi)<br />
Joueur de Sarangi (Jodhpur).<br />
Autres sons :<br />
Cloche de vélo, sons de trafic et de train, musique<br />
de film sortant d’un haut parleur, crickets (Delhi,<br />
Palolem, Goa)<br />
Bruits de pas, porte, Shivananda Ashram,<br />
Rishikesh, coupeurs de pierres sur un lieu en<br />
restauration (Jodhpur Fort, Rajasthan).<br />
Festival<br />
15<br />
2016
SAM 05 MARS 2016<br />
Photo : © DR<br />
SAM 05 MARS 20H (Nef Curial)<br />
Jaap VINK<br />
Rashad BECKER<br />
Lasse MARHAUG<br />
Sidsel ENDRESEN & Stian WESTERHUS<br />
Festival<br />
2016<br />
16<br />
Jaap VINK<br />
Jaap Vink est né à Den Helder, Pays-Bas en 1930.<br />
Il a d’abord fait des études d’ingénieur avant de<br />
s’intéresser à la musique électroacoustique.<br />
Il a suivi des cours en électroacoustique à<br />
l’université de technologie de Delft et a installé<br />
un studio pédagogique de musique électronique<br />
en 1961 à la Fondation Gaudeamus de Bilthoven<br />
avec l’aide de la Nederlandse Radio Unie (NRU).<br />
Il a fait partie de l’Institut de Sonologie en tant<br />
que professeur dans un studio analogique de<br />
1967 à 1993, année de sa retraite.<br />
Il a composé de nombreuses pièces électroacoustiques<br />
dont Screen (1968) qui est<br />
particulièrement connue.<br />
En dehors<br />
Jaap Vink a toujours essayé de percer à<br />
jour la périodicité des sons que l’on trouve<br />
en abondance dans un studio de musique<br />
électronique, et En Dehors (1980-1985) ne fait<br />
pas exception à cette règle.<br />
Même si la musique produite est entièrement<br />
constituée de sons purement électroniques,<br />
ceux-ci, résultant de processus récursifs,<br />
possèdent la richesse de sons orchestraux.<br />
La densité de la matière sonore augmente<br />
et diminue, contrôlée par des processus de<br />
réinjection rigoureux liés aux configurations<br />
des magnétophones analogiques, des filtres et<br />
des modulateurs.<br />
Interprétée par Kees TAZELAAR.<br />
Né le 27 juillet 1962, Kees Tazelaar fit ses études<br />
à l’institut de Sonologie d’Utrecht de 1981 à<br />
1983 et à La Hague de 1987 à 1989.<br />
Il a ensuite étudié la composition avec Jan<br />
Boerman au Conservatoire Royal de La Hague, où<br />
il fut diplômé en 1993.<br />
Après avoir enseigné à l’Institut de Sonologie, il<br />
en a pris la direction en 2006.<br />
Il a obtenu cette année un doctorat à l’université<br />
technique de Berlin pour son mémoire intitulé :<br />
“On the Threshold of Beauty: Philips and the<br />
Origins of Electronic Music in the Netherlands<br />
1925-1965”.<br />
www.keestazelaar.com
Photo : © DR<br />
SAM 05 MARS 2016<br />
Rashad BECKER<br />
Depuis des années, Rashad Becker a été en<br />
charge du mastering et du montage de plus de<br />
1200 albums, au sein du fameux Dubplates and<br />
Mastering de Berlin, mais également dans son<br />
propre studio, Studio Clunk.<br />
Son album «Traditional Music of a Notional Species<br />
Vol. 1”(label PAN) marque le début de sa carrière<br />
de producteur.<br />
La critique a salué cet album en soulignant une<br />
approche du son formidablement intelligente et<br />
nuancée, et remarquable au niveau de sa maîtrise<br />
technique.<br />
Cette musique s’appréhende comme l’anthropologie<br />
d’un organisme culturel imag<strong>ina</strong>ire, se<br />
fondant sur d’innombrables tropes et tribus de<br />
sons sans pour autant se lier à une unique idée<br />
esthétique.<br />
Chaque piste est protéiforme et exploratoire, faisant<br />
référence à des processus tant industriels<br />
qu’organiques, à l’origine des sons et aux outils<br />
de leur instrumentation, ainsi qu’à l’utilisation<br />
de samples ou de synthétiseurs modulaires, éludant<br />
ainsi toute identification facile.<br />
Performance<br />
Festival<br />
2016<br />
17
Festival<br />
2016<br />
SAM 05 MARS 2016<br />
Photo : © DR<br />
Lasse MARHAUG<br />
Né au nord de la Norvège, près du cercle arctique,<br />
il vit à Oslo.<br />
Lasse est l’un des artistes les plus actifs de la<br />
scène noise/expérimentale norvégienne depuis<br />
le début des années 1990.<br />
En tant que performeur et compositeur, il a<br />
contribué à plus de 300 CDs, vinyles, cassettes<br />
et s’est produit sur tous les continents.<br />
En plus de son travail en solo, il a collaboré avec<br />
de nombreux artistes dans les champs de la<br />
noise, la musique expérimentale, l’improvisation,<br />
le jazz, le rock et le métal extrême tout en<br />
produisant des musiques pour le théâtre, la<br />
danse, des installations, des films et des vidéos.<br />
Au milieu des années 1990, il a fondé le label<br />
TWR Tapes (qui existe toujours) et Jazzassin<br />
Records dont l’aventure s’est achevée en 2001.<br />
En 2000, il a aussi fondé Pica Disk et Prisma<br />
Records.<br />
En 2011, il a démarré sa propre maison d’édition<br />
Marhaug Forlag.<br />
Il est aussi actif en tant qu’organisateur,<br />
promoteur et producteur.<br />
The First Eight<br />
Co-commande L’Audible Festival<br />
/ Instants Chavirés<br />
Matériaux sonores issus de Jacob Felix Heule<br />
(batterie), Guro Skumsnes Moe (basse), Håvard<br />
Skaset (guitare), Stine Janvin Motland (voix) and<br />
Martin Taxt (tuba).<br />
18
Festival<br />
2016<br />
Photo : © DR<br />
SAM 05 MARS 2016<br />
Sidsel ENDRESEN & Stian WESTERHUS<br />
Le duo a fait son premier concert lors du Modle<br />
Jazz Festival (Norvège) en 2010. A cette occasion,<br />
une communication dynamique et intuitive est<br />
apparue immédiatement évidente entre eux.<br />
Ils se sont depuis produits dans de nombreux<br />
festivals et clubs en Scand<strong>ina</strong>vie et en Europe,<br />
partant, à chaque concert, à la recherche de<br />
nouveaux territoires musicaux.<br />
Dans un mélange de narration abstraite<br />
ininterrompue et de paysages sonores singuliers,<br />
ils poursuivent leur chemin à travers leurs propre<br />
univers personnel.<br />
Leur premier album Didymoi Dreams (Rune<br />
Grammofon), un live enregistré lors du festival<br />
Nattjazz de Bergen en 2011, édité en 2012, a<br />
reçu des critiques extrêmement positives<br />
tant à l’international qu’en Norvège. Ils ont<br />
d’ailleurs reçu le Grammy Norvégien du meilleur<br />
enregistrement jazz en 2012.<br />
Performance<br />
19
complet<br />
complet
DIM 06 MARS 16H (Salle 400)<br />
Christian ZANÉSI<br />
Guy REIBEL<br />
Christian ZANÉSI<br />
Ancien étudiant de Guy Maneveau et Marie-<br />
Françoise Lacaze (Université de Pau, 1974-1975)<br />
puis de Pierre Schaeffer et Guy Reibel (Conservatoire<br />
de Paris, 1976-1977).<br />
Depuis son entrée au Groupe de Recherches<br />
Musicales de l’Ina en 1977, il a multiplié les<br />
expériences, les réalisations et les rencontres.<br />
Il est à l’origine de nombreux projets dans les<br />
domaines de la radio, des publications et des<br />
manifestations musicales, notamment : le festival<br />
PRÉSENCES électronique, l’émission Electromania<br />
sur France Musique (avec David Jisse et<br />
Christophe Bourseiller) et les coffrets CD consacrés<br />
aux compositeurs historiques du GRM.<br />
Il a été le directeur artistique de l’Ina GRM<br />
jusqu’en Juin 2015.<br />
Il a composé de nombreuses pièces électroacoustiques,<br />
souvent données en concert et<br />
depuis les années 2000, il a aussi développé<br />
une pratique de live music. Ainsi, il a joué avec<br />
Christian Fennesz, Rom, Mika Vainio, Edward<br />
Perraud, Frederick Galiay , Thierry Balasse,<br />
Kasper Toeplitz, David Jisse, Bérangère Maximin<br />
et Arnaud Rebotini.<br />
Photo : © Didier Allard<br />
Réalisations récentes :<br />
“La barbe bleue”, musique en collaboration avec<br />
Philippe Hersant pour la chorégraphie de Michel<br />
Kelemenis (Kelemenis & cie / Nov 2015)<br />
“Eugénie Grandet”, musique pour l’adaptation radiophonique<br />
de Marguerite Gateau (Deutschland<br />
Radio / Dec 2015)<br />
“Frontières”, duo avec Arnaud Rebotini. (Parution<br />
CD et Vinyle, Avril 2016 BlackStrobe Records).<br />
“Ambiance Matisse”, œuvre sélectionnée au<br />
Grand Prix Lycéen des Compositeurs 2016, parue<br />
sur le CD “Paysage électronique avec train” chez<br />
Megadisc Classics.<br />
Grand bruit (1990) 21’<br />
“Ce Grand bruit est celui du R.E.R. que je prends<br />
chaque jour pour rentrer du studio à mon domicile.<br />
Du train en général on peut dire qu’il fait partie des<br />
grands corps sonores qui ont une propriété remarquable,<br />
celle de placer l’auditeur-voyageur à l’intérieur,<br />
comme si nous étions dans une gigantesque<br />
contrebasse qui, dans le cas du train, est frottée par<br />
un archet double, les rails en l’air.<br />
La prise de son de base, faite par Richard Penant,<br />
a eu lieu le 4 juillet 1990 à 21h30 : huit stations<br />
parcourues en 21 minutes comme autant d’accélérations-ralentissements<br />
et d’attentes immobiles à<br />
chaque arrêt. En somme une forme tout en permanence-variation.<br />
J’ai rigoureusement gardé ce schéma formel (comprenons<br />
aussi un grand bruit comme le bruit d’une<br />
grande durée) et la plupart des sons de la pièce proviennent<br />
de ce seul enregistrement traité toujours<br />
de manière synchrone par les processus numériques.<br />
Pour le matériau musical l’essentiel a consisté à<br />
extraire du grand bruit des profils mélodiques et<br />
des profils de masse (les rails, l’air), à les rythmer<br />
et les harmoniser dans un déploiement spatial stéréophonique<br />
(être à l’intérieur).<br />
J’y ai ajouté, outre des sons de synthèse, des voixprésence,<br />
voyageurs imag<strong>ina</strong>ires perdus dans leur<br />
dialogue intérieur, l’autre grand bruit du dedans.<br />
Sans ces indications je ne crois pas que l’on puisse<br />
déceler l’origine sonore et formelle de la pièce<br />
(contrairement à Courir mon précédent travail qui<br />
mettait au premier plan la respiration d’un coureur)<br />
mais l’ayant élaborée avec la conscience permanente<br />
de ce train il m’a semblé naturel de la dire.<br />
D’autant plus que les caractères d’épaisseur, de<br />
fluidité et d’unité du parcours ont été préservés,<br />
comme si le voyageur que je suis avait, jour après<br />
jour, décanté cette magnifique anecdote sonore<br />
pour n’en retenir que la trame abstraite et de là,<br />
composer”.<br />
Ch. Z.<br />
DIM 06 MARS 2016<br />
Festival<br />
2016<br />
21
Festival<br />
2016<br />
DIM 06 MARS 2016<br />
Photo : © Béatrice Heyligers<br />
Guy REIBEL<br />
Guy Reibel développe ses activités de recherche<br />
et de création autour d’une idée centrale : celle de<br />
l’homme musicien, qui associe indissolublement<br />
l’écoute et la création. Susciter et développer les<br />
aptitudes créatrices de tous, jeunes et adultes.<br />
Inverser le schéma habituel qui va du créateur<br />
à l’auditeur. Partir de l’auditeur, faire jaillir la<br />
musique que chacun porte en soi au moyen du<br />
chant.<br />
Activités institutionnelles :<br />
- Membre du GRM (années 63-83).<br />
- Producteur de concerts et d’émissions à la radio<br />
(Concerts lectures, émissions pédagogiques<br />
dans les années 70-80).<br />
- Professeur de composition au Conservatoire, de<br />
1968 à 2001.<br />
- Directeur d’ensembles vocaux (Groupe vocal de<br />
France, Chœurs de Radio France).<br />
- Missions de conseil sur des projets musicaux<br />
(Cité de la Musique).<br />
- Producteur d’évènements musicaux (La<br />
Marseillaise des mille).<br />
Activités hors institution :<br />
- Crée le jeu vocal pour tous les publics, développé<br />
depuis une quarantaine d’années, avec la<br />
réalisation récente d’une anthologie sur ce<br />
thème (Le Jeu vocal, film MK2).<br />
- S’est associé aux recherches de Patrice Moullet<br />
sur les instruments électroniques, les OMNI.<br />
- Compositeur d’un ensemble d’œuvres<br />
électroniques, symphoniques, vocales, pour les<br />
formations les plus diverses.<br />
- Auteur d’ouvrages sur le jeu vocal et la création<br />
(L’homme musicien, (Edisud), Les jeux musicaux,<br />
Jeux vocaux, (Salabert Universal) et de films<br />
(DVD Jeu vocal Chant spontané (MK2 réalis.<br />
Béatrice Heyligers), Dessine moi la musique<br />
(Enfants d’Orphée).<br />
Granulations-Sillages (1976)<br />
Granulations-Sillages développe une idée<br />
entrevue dans Franges du Signe : l’existence<br />
de temps extrêmes, aux limites de nos facultés<br />
de perception, telles que seuls les moyens de<br />
la musique électroacoustique nous permettent<br />
de les réaliser. Deux natures de phénomènes,<br />
opposées en tout point (les Granulations-<br />
Sillages et le Tutti), alternent au travers des sept<br />
mouvements qui constituent la pièce. L’œuvre<br />
est conçue pour six pistes diffusées en concert<br />
sur une stéréo principale, face au public et deux<br />
stéréo auxiliaires (groupe de haut-parleurs<br />
croisés : avant-arrière et dans la salle gauchedroite).<br />
22
Festival<br />
2016<br />
Photo : © Alice Cuvellier<br />
DIM 06 MARS 2016<br />
DIM 06 MARS 18H (Salle 400)<br />
Marc BARON<br />
Giancarlo TONIUTTI<br />
Marc BARON<br />
Il y a les sons que je collecte, ceux que je fabrique,<br />
il y a ce que j’établis en amont par des protocoles<br />
et que je projette.<br />
Surtout, tout ce qui vient là, à mes oreilles, parfois<br />
par hasard, lorsque la matière est travaillée<br />
dans le studio, par la bande magnétique, par<br />
le microphone. Au départ, aucun son ne<br />
m’intéresse plus qu’un autre, je vais simplement<br />
là où je pense sentir quelque chose et je creuse.<br />
La forme que cela prend (diffusion, performance,<br />
disque) dépend essentiellement de la musique<br />
elle-même. Lorsque cela a du sens, l’espace<br />
ou le contexte de diffusion peuvent aussi la<br />
déterminer. La complexité des qualités, leur<br />
assemblage, est le fond-même de ma musique ;<br />
prise entre un réalisme d’apparence et le désir du<br />
plus grand flou. Je cherche une tension.<br />
Qu’il s’agisse d’un os ou<br />
d’un bouton de nacre<br />
23
Photo : © DR<br />
Giancarlo TONIUTTI<br />
(Né à Udine le 21.3.1963)<br />
Chercheur en morphologie et compositeur de<br />
musique électroacoustique expérimentale.<br />
Depuis 1979, il compose, se produit en concert,<br />
donne des conférences, réalise des installations<br />
sonores et publie des essais.<br />
Son travail est basé sur une approche théorique<br />
et matérielle du phénomène sonore, où<br />
l’articulation acoustique des matériaux collectés<br />
ou générés, leur organisation morphologique<br />
dans les masses en mouvement et la recherche<br />
de timbres-matières sont les nœuds de son<br />
processus de composition.<br />
La Mutazione<br />
- part A : The Tree<br />
Composé en 1983/84<br />
Enregistré en juillet 1983, au printemps 1984 et<br />
mixé en avril 1984<br />
home studio, Udine (Italie)<br />
(synthétiseur analogique, bruits, sons trouvés,<br />
objets, boucle sur bandes, pédale d’écho, microphones,<br />
voix, radio, bandes magnétiques).<br />
Festival<br />
2016<br />
DIM 06 MARS 2016<br />
24
1<br />
2<br />
3<br />
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Festival<br />
2016<br />
DIM 06 MARS 2016<br />
Photo : © Didier Allard<br />
DIM 06 MARS 20H (Nef Curial)<br />
Beatriz FERREYRA<br />
John WIESE<br />
Pita<br />
Lichens (Robert AIKI AUBREY LOWE)<br />
Beatriz FERREYRA<br />
Née à Cordoba, Argentine en 1937. Elle étudie<br />
à Paris avec Nadia Boulanger, Edgardo Cantón<br />
(GRM France – RAI Italie en 1963). Elle a travaillé<br />
au Groupe de Recherches Musicales du Service<br />
de la Recherche de l’O.R.T.F. sous la direction<br />
de Pierre Schaeffer (l963-70) et a collaboré à<br />
la réalisation de son disque “Solfège de l’Objet<br />
Sonore”. Beatriz a également réalisé des travaux<br />
de recherche et a été responsable des sém<strong>ina</strong>ires<br />
interdiscipl<strong>ina</strong>ires.<br />
L’Orvietan (1970)<br />
Œuvre composée en deux moments distincts, le<br />
premier d’origine électronique, l’autre concrète.<br />
Ces deux sources différentes ne se rencontrent<br />
pas, elles tendent dans le temps à la fois vers un<br />
antagonisme sonore et vers une complémentarité<br />
d’esprit.<br />
26
Festival<br />
2016<br />
Photo : © DR<br />
DIM 06 MARS 2016<br />
John WIESE<br />
John Wiese, artiste et compositeur vit à Los<br />
Angeles, Californie.<br />
Il crée des installations sonores, des œuvres<br />
en multicanal et compose pour des grands<br />
ensembles instrumentaux.<br />
Il s’est produit aux Etats-Unis, au Royaume<br />
Uni, en Europe, Scand<strong>ina</strong>vie, Japon, Australie<br />
et Nouvelle Zélande.<br />
Il est le membre fondateur du groupe “concrète<br />
grindcore” Sissy Spacek.<br />
Performance<br />
http://www.john-wiese.com/<br />
27
Festival<br />
2016<br />
DIM 06 MARS 2016<br />
Photo : © DR<br />
Pita<br />
Pita est le pseudonyme de Peter Rehberg, le<br />
fondateur des éditions Mego.<br />
Ce natif de Londres, résidant à Vienne depuis des<br />
décennies, a commencé sa carrière il y a 20 ans,<br />
au moment ou les possibilités esthétiques de ce<br />
qu’on a appelé la “laptop music” venaient d’être<br />
découvertes.<br />
Pita travailla dès lors avec des ord<strong>ina</strong>teurs et est<br />
désormais internationalement perçu comme un<br />
des pionniers de la musique synthétique.<br />
Son background musical se situe entre la<br />
noise, l’ambient, la techno et les débuts de<br />
l’électroacoustique.<br />
Il <strong>ina</strong>ugure aujourd’hui une nouvelle phase de<br />
son expérimentation sonore, revenant en solo<br />
après 10 ans de silence.<br />
Son approche musicale n’a pas changé pour<br />
autant, c’est une recherche maniaque de la<br />
radicalité qui nous amène sur les rives de la<br />
musique expérimentale électronique, et qui<br />
pourrait être décrite comme une synthèse<br />
viscérale sondant les profondeurs ambient de la<br />
techno.<br />
Il fusionne une électricité distordue à des<br />
motifs rythmiques et a des glitches evoquant<br />
l’extreme computer music, explorant les confins<br />
de la gamme des fréquences et de la dynamique<br />
sonore.<br />
Même s’il a fait une pause en tant que musicien<br />
solo, Peter Rehberg n’a jamais cessé ses<br />
explorations sonores.<br />
Ces dernières années il s’est concentré sur des<br />
collaborations telles que Fenn’O’Berg (avec<br />
Jim O’Rourke et Christian Fennesz), KTL (avec<br />
Stephen O’Malley de Sunn O)))), R/S (avec Marcus<br />
Schmickler), ou son dernier projet Shampoo<br />
Boy (avec Christ<strong>ina</strong> Nemec and Christian<br />
Schachinger).<br />
On peut ajouter à cette liste la scénographe<br />
Gisèle Vienne qui utilise sa musique dans un<br />
grand nombres de ses pièces.<br />
Il a produit une douzaine d’albums, couvrant<br />
une étonnante variété des types de musiques<br />
électroniques expérimentales, édités par des<br />
labels tels que Mego, Touch et Häpna, dont Get<br />
Out / Get Down / Get Off trilogie saluée par la<br />
presse internationale.<br />
Il a joué dans divers festivals tels que SONAR,<br />
All Tomorrows Parties, CTM Berlin, MUTEK,<br />
Donaufestival et a gagné le Prix Ars Electronica<br />
dans les catégories Musique Digitale et le Sound<br />
Art en 1999.<br />
Il a sorti des albums d’artistes reconnus<br />
mondialement avec son label Editions Mego tels<br />
que Fennesz, Kevin Drumm, Emeralds, Florian<br />
Hecker, Bernard Parmegiani, Russell Haswell,<br />
KTL, Akos Rozmann, Donato Dozzy, Bill Orcutt,<br />
Mark Fell…<br />
“Un des artistes sonores les plus perspicaces et<br />
mercuriens aujourd’hui en activité” (Nick Cain,<br />
The Wire).<br />
Performance<br />
28
Photo : © DR<br />
DIM 06 MARS 2016<br />
Lichens (Robert AIKI AUBREY LOWE)<br />
Robert Aiki Aubrey Lowe (né en 1975), est<br />
un artiste et compositeur œuvrant dans le<br />
domaine des musiques improvisées, le plus<br />
souvent sous le pseudonyme de Lichens.<br />
Plus récemment il a créé des pièces composées<br />
à partir de patchs de synthétiseurs modulaires<br />
et du travail tonal sur la voix.<br />
Le mariage de la synthèse et de la voix permet<br />
d’augmenter un certain rapport physique<br />
dirigé vers la construction d’une musique<br />
extatique. La sensibilité des systèmes<br />
modulaires analogiques font en effet écho à<br />
la nature organique de l’expression vocale qui,<br />
dans ce cas précis, est destinée à produire un<br />
état proche de la transe.<br />
Le travail graphique de Lowe est orienté vers<br />
les relations qu’entretient l’homme avec la<br />
nature et le monde magique, ainsi que vers la<br />
répétition de motifs.<br />
En 2014, à travers une série de résidences et<br />
de commandes, Robert s’est focalisé sur la<br />
performance reliée à l’état hypnagogique (état<br />
de conscience particulier intermédiaire entre<br />
celui de la veille et celui du sommeil qui a lieu<br />
durant la première phase d’endormissement).<br />
En 2015, Il a collaboré avec Ariel Kalma et<br />
Jóhann Jóhannsson, ainsi qu’avec Alexandra<br />
Wolkowicz pour des travaux scéniques tout en<br />
s’intéressant désormais à la synthèse vidéo.<br />
Il a notamment collaboré avec Ben Russell,<br />
Ben Rivers, Sabr<strong>ina</strong> Ratté, Rose Lazar, Nicolas<br />
Becker, Tarek Atoui, Philippe Parreno, Evan<br />
Calder Williams, Lucky Dragons, Biba Bell,<br />
ADULT, Doug Aitken, and Rose Kallal, parmi<br />
tant d’autres.<br />
Performance<br />
Festival<br />
29<br />
2016
Festival<br />
2016 04+05+06 mars<br />
Toutes les créations sont mondiales<br />
Coproduction Ina GRM / Le CENTQUATRE - PARIS / Radio France<br />
Tous les concerts sont gratuits, entrée dans la limite des places disponibles<br />
Le CENTQUATRE est un établissement artistique de la ville de Paris<br />
104.fr<br />
Direction<br />
Daniel Teruggi<br />
Direction artistique<br />
François Bonnet<br />
Direction technique<br />
Philippe Dao<br />
Régie technique<br />
Renaud Bajeux, Benjamin Miller,<br />
Jérôme Tuncer, Simon Muller, Antoine Gilloire,<br />
Rodrigo Santoyo Moreleon, Salomé Damiens<br />
Création lumière<br />
Pierre Gallais<br />
Chargé de production<br />
Jean-Baptiste Garcia<br />
Responsable de communication<br />
Marie-Josiane Rouchon<br />
Administration<br />
Valérie Lallour, Valérie Gauffreteau<br />
Accueil et vente<br />
Elisabeth Perrin<br />
Photographes<br />
Nicole Bouron-Flacinet, Aude Paget,<br />
Didier Allard, René Pichet<br />
Accès au CENTQUATRE<br />
5 rue Curial - Paris 19 e<br />
RER :<br />
lignes B et D - Gare du Nord<br />
MÉTRO :<br />
lignes 2, 5 - station Stalingrad<br />
(bd de la Villette, sortie n° 2)<br />
ligne 7 - stations Riquet<br />
BUS :<br />
ligne 54 - station Riquet ;<br />
lignes 54, 60<br />
- stations Crimée/Curial navette “la Traverse”<br />
- stations Riquet ou Curial/Archereau<br />
VÉLIB’ :<br />
bornes rue d’Aubervilliers,<br />
rue Curial, rue Riquet,<br />
avenue de Flandre,<br />
quai de la Seine,<br />
rue Tanger, rue Pajol<br />
VOITURE :<br />
boulevard Périphérique,<br />
sorties Porte d’Aubervilliers,<br />
Porte de la Chapelle,<br />
Porte de la Villette<br />
Contacts presse<br />
Ina :<br />
Flavie Lecomte / 01 49 83 25 07<br />
flecomte@<strong>ina</strong>.fr<br />
Le CENTQUATRE :<br />
Virginie Duval de Laguierce / 01 53 35 50 96<br />
v.duval@104.fr<br />
Contacts<br />
Ina GRM<br />
19 Avenue du Général Mangin 75016 Paris<br />
Tél : 01 56 40 29 88 / Email : grm@<strong>ina</strong>.fr<br />
www.<strong>ina</strong>grm.com<br />
Suivez toute l’actualité du GRM<br />
en vous abonnant à la newsletter :<br />
http://www.<strong>ina</strong>grm.com/contact<br />
et sur twitter : @Ina_GRM
PROCHAINS<br />
CONCERTS<br />
Ina GRM<br />
28+29<br />
MAI 2016<br />
PARIS /Maison de<br />
la Radio - Studio 104<br />
Photo : Didier Allard ©Ina
Photo : Didier Allard © Ina<br />
Festival<br />
2016 04+05+06 mars<br />
VEN 04 MARS<br />
19H (Salle 400)<br />
:zoviet*france:<br />
21H (Nef Curial)<br />
Tod DOCKSTADER<br />
Valerio TRICOLI<br />
Puce MARY<br />
Demdike Stare<br />
SAM 05 MARS<br />
16H (Salle 400)<br />
Jean-Luc GUIONNET<br />
Class of 69<br />
18H (Salle 400)<br />
Konrad SPRENGER<br />
Hildegard WESTERKAMP<br />
20H (Nef Curial)<br />
Jaap VINK<br />
Rashad BECKER<br />
Lasse MARHAUG<br />
Sidsel ENDRESEN<br />
& Stian WESTERHUS<br />
DIM 06 MARS<br />
16H (Salle 400)<br />
Christian ZANÉSI<br />
Guy REIBEL<br />
18H (Salle 400)<br />
Marc BARON<br />
Giancarlo TONIUTTI<br />
20H (Nef Curial)<br />
Beatriz FERREYRA<br />
John WIESE<br />
Pita<br />
Lichens<br />
(Robert Aiki Aubrey Lowe)<br />
concerts<br />
gratuits<br />
au CENTQUATRE-PARIS<br />
5, rue Curial - Paris (19 e )<br />
Riquet (ligne 7)<br />
www.104.fr<br />
<strong>ina</strong>grm.com<br />
4, avenue de l’Europe<br />
94366 Bry-sur-Marne Cedex - France<br />
établissement public à caractère industriel et commercial<br />
RCS Créteil 302 421 193 B<br />
www.institut-national-audiovisuel.fr