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DOSSIER DE PRESSE

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REMI ANFOSSO<br />

REALISATEUR<br />

Laurence Nicoli, scripte et Rémi Anfosso, réalisateur<br />

Rémi Anfosso met en scène “Love At First Heist” ; “Un<br />

projet un peu fou” accompagné par des coproducteurs<br />

franco-américains et une agrégation de talents artistiques<br />

et techniques.<br />

Vous êtes à la fois auteur, scénariste et réalisateur du<br />

court-métrage “Love at first Heist” ; comment ce projet<br />

est-il né ? Quelle est la signification du titre du film ?<br />

Bien qu’ayant grandi dans une ville paisible m’en ayant<br />

protégé, j’ai passé mon enfance sur la Côte d’Azur, région<br />

aussi connue pour ses petits escrocs, et ai déménagé à<br />

Paris où j’ai observé des magiciens dans des restaurants.<br />

À la fin du tour de l’un d’eux, une question m’a traversé<br />

l’esprit : “et s’il n’était pas reparti les mains vides ?”<br />

En janvier 2015, lors de la première attaque terroriste à<br />

Paris, l’envie de parler de la liberté est née. J’écrivis un scénario<br />

et 10 versions plus tard, nous entrions en pré-production.<br />

Les prémices de l’histoire étaient bien plus reliées à l’actualité<br />

politique qu’elles ne l’ont été dans la version finale. Cette<br />

actualité, je crois l’avoir surtout utilisée aujourd’hui pour<br />

imaginer un monde dystopique. Le cœur de l’histoire n’a pas<br />

changé : nous préparer à faire face à nos peurs et surtout<br />

accepter que nous ne contrôlions rien. Le titre “love at first<br />

sight” (un coup de foudre) et “heist” (un “braquage”) est un<br />

jeu de mots qui laisse présager une fausse histoire d’amour.<br />

La première version de votre scénario a été rédigée en anglais,<br />

aviez-vous projeté un tournage aux Etats-Unis au<br />

départ ? Et pourquoi finalement cette coproduction franco-américaine<br />

a été tournée à Paris ?<br />

Le scénario était très “visuel” et drôle à lire. D’ailleurs, c’est<br />

peut-être cette exploration de l’image et du son qui a séduit<br />

les coproducteurs. Edward et Jack McWilliams (Attic Light<br />

Films) ainsi que François Lachaud (Bambule Films) ont<br />

été assez fous pour y croire. Dans une co-production [franco-américaine],<br />

développer le film en anglais est un atout<br />

“logistique”. Et il m’a en effet été proposé de tourner le film<br />

à Los Angeles, mais je suis partisan et fervent défenseur de<br />

l’industrie cinématographique française !<br />

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