DOSSIER DE PRESSE

FRANÇOIS-DAVID CARDONNEL
“EMILE”
Comédien atypique, François-David Cardonnel se distingue
dans “Les garçons et Guillaume, à table !”, “Dos au Mur”,
“Section de Recherche”… Remarquable dans son interprétation
de soldat à la dérive dans “Palace Beach Hôtel”, le
shérif-dandy de la série “Templeton” adopte un genre pour
jouer l’un des rôles principaux de “Love At First Heist”.
Est-il question d’amour dans Love at First Heist ?
Pas vraiment, c’est l’histoire d’un Paris futuriste où la
société a été radicalisée, ultra bridée dans laquelle le citoyen
en est l’esclave absolu. Emile, le personnage que j’interprète,
est une sorte de résistant au système. Il évolue comme
étant le seul, enfin lui se croit seul à résister. Il vivote pour
essayer de survivre, mais sans rentrer dans le moule qui lui
est imposé. Le thème du film est la solitude, cet homme
est seul face aux autres. Il va progressivement comprendre
qu’une femme va l’accompagner dans sa résistance.
Comment avez-vous appréhendé la préparation de votre
rôle ?
J’ai beaucoup discuté avec Rémi Anfosso dès la première
lecture du scénario. Au début, j’étais dépourvu d’intentions
de jeu. De plus, la parole, pour un comédien est un vecteur
émotionnel et LAFH* ne comporte pas de dialogues.
J’avais peur d’être dans l’exagération, il m’était important
de fluidifier mon jeu sans forcer le trait. Rémi est un passionné,
il a défendu ses idées, m’a convaincu et je lui ai fait confiance.
J’ai répété avec un magicien qui m’a montré des tours, des
mimiques et des déplacements. Puis, tout s’est enchaîné
très vite, j’ai rencontré mes partenaires, l’équipe et la valse
a commencé…
Le rythme du tournage était-il facile à suivre ?
Nous avons réalisé les prises sur cinq nuits d’affilée, j’ai eu la
chance de rencontrer une équipe solidaire, des partenaires
et des coproducteurs à l’écoute…J’ai pris du plaisir à jouer
mon rôle, même si la séquence de la fouille a été difficile…
Pour quelles raisons ?
Lors de la première prise de la fouille, je ne connaissais pas
le jeu de mes partenaires, Rémi ne me l’avait pas dévoilé et
il escomptait un effet de surprise qui a eu lieu ! Je peux
comprendre maintenant le malaise que l’on peut ressentir
lors d’un lynchage. J’ai vécu cette scène comme une
véritable agression, les figurants-clients du bistrot avaient
indication de me fouiller « mécaniquement ». Cette séquence
va sûrement être impressionnante à l’écran, mon émotion
est réelle !
Qu’espérez-vous pour LAFH ?
Cette œuvre artistique a séduit toute l’équipe qui s’est
impliquée généreusement. Tout le monde a cru en ce film
sur le plateau, j’espère que les spectateurs l’apprécieront aussi !
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