L'élevage, la viande le désastre
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Les oiseaux atteints de pathologies au niveau des pattes<br />
peuvent plus diffici<strong>le</strong>ment garder un comportement<br />
naturel, c’est-à-dire se nourrir, boire, marcher, gratter,<br />
picorer ou se vautrer dans <strong>la</strong> poussière. Ils passent<br />
davantage de <strong>le</strong>ur temps couchés, à se reposer ou à<br />
dormir. Il est révé<strong>la</strong>teur que <strong>le</strong>s oiseaux physiquement<br />
diminués, comme <strong>le</strong> montrent des études citées par<br />
<strong>le</strong> SCAHAW, préfèrent consommer en quantité significativement<br />
plus importante que <strong>le</strong>s oiseaux sains une<br />
nourriture contenant des analgésiques. Plus <strong>le</strong>s oiseaux<br />
sont infirmes, plus ils consomment de cette nourriture<br />
plutôt que de l’autre.<br />
Comme dans <strong>le</strong> cas des pou<strong>le</strong>s pondeuses, <strong>le</strong>s b<strong>le</strong>ssures<br />
occasionnées aux pou<strong>le</strong>ts de chair lorsqu’ils sont retirés<br />
de <strong>le</strong>urs hangars pour être transportés vers l’usine de<br />
traitement constituent un grave problème, de par <strong>le</strong>s<br />
souffrances qu’el<strong>le</strong>s impliquent. Selon <strong>le</strong> SCAHAW, “il<br />
peut en résulter une fréquence inacceptab<strong>le</strong> d’ecchymoses,<br />
de fractures et autres b<strong>le</strong>ssures traumatiques, ainsi<br />
que d’importants niveaux de stress”. D’après Compassion<br />
in World Farming, <strong>le</strong> nombre de pou<strong>le</strong>ts qui meurent<br />
chaque année au cours du processus de capture,<br />
d’encagement et de transport pourrait atteindre entre<br />
18 et 35 millions.<br />
“SCAHAW :<br />
Les oiseaux ne peuvent bien sûr que souffrir<br />
lorsqu’ils deviennent incapab<strong>le</strong>s d’atteindre <strong>le</strong>ur<br />
nourriture et <strong>le</strong>ur eau, et ils meurent de faim<br />
ou de déshydratation.”<br />
“D’un point de vue humanitaire,<br />
l’idéal serait que <strong>le</strong> monde entier soit<br />
végétarien et que tous <strong>le</strong>s animaux puissent<br />
vivre comme ils vivent dans <strong>la</strong> nature.<br />
On peut espérer que ce temps finira par arriver,<br />
tôt ou tard. En attendant, <strong>le</strong>s malheureux<br />
animaux continueront d’être égorgés.”<br />
Al-Hafiz Basheer Ahmad Masri,<br />
Animal welfare in Is<strong>la</strong>m, 2007<br />
One Voice - OCTOBRe 2008<br />
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