EPI 2017 - HISTOIRE - ANGLAIS - 4A 4C
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PROJET <strong>EPI</strong><br />
<strong>2017</strong><br />
TRAITE NEGRIERE ET ESCLAVAGE<br />
AU 18° SIECLE<br />
DE L’AFRIQUE À L’AMÉRIQUE<br />
SLAVERY<br />
FROM AFRICA TO THE AMERICAS<br />
IN THE 18TH CENTURY<br />
Projet Histoire - anglais<br />
Classes de <strong>4A</strong> - <strong>4C</strong><br />
College F.Mitterrand<br />
Page 2
Je m‟appelle Chamael et j‟ai 15 ans. Je suis de la<br />
tribu Zouga au Nigeria. Aujourd‟hui ma mère va<br />
chercher de l‟eau, je veux l‟accompagner mais je<br />
dois garder la case. Au bout d‟une demi-heure<br />
elle n‟est toujours pas revenue, quand deux<br />
personnes sortent de la forêt. Ils prennent une<br />
jeune fille par le cou et l‟emporte sur leur cheval,<br />
je cours vers les hommes avec une machette…Ils<br />
sortent une grosse tige de métal, je continue à<br />
courir puis j‟entends un « PAN ! ». Je m‟effondre<br />
par terre le pied en sang…Je me réveille sur un<br />
cheval, ligoté. Les hommes remarquent que je<br />
suis réveillé. On m‟embarque dans une carriole.<br />
Et c‟est la que je me rends compte qu‟il y a un<br />
troisième homme qui tire la carriole. Nous<br />
sortons de la forêt et j‟aperçois pour la première<br />
fois de ma vie l„océan. Ma mère m‟en avait parlé quand j‟étais petit…J‟aperçois aussi un petit village. Le<br />
convoi s‟arrête puis les hommes à cheval partent en direction du village…Une heure plus tard les deux<br />
personnes reviennent avec deux nouveaux prisonniers sur leurs chevaux. Un garçon et une fille sont<br />
déposés a coté de moi… Une fille… Qu‟était devenue celle que j‟ai essayé de sauver ? Je mis un coup<br />
de pied dans la jambe du garçon, ce qui le réveilla en sursaut. Il me regarda d‟un regard vide puis essaya<br />
de se lever mas ses jambes étaient liées. Il me dit :<br />
-Que fais tu la ?<br />
-Je ne sais pas… C‟est terrifiant.<br />
-Des négriers…<br />
-Des quoi ?! Je ne connais pas ce mot.<br />
-On va être amenés en bateau quelque part puis êtres vendus à des blancs.<br />
Négriers… Maintenant ça m‟évoquait quelque chose. On allait êtres vendus ?! Comme de vulgaires<br />
objets ?! J‟avais envie de m‟enfuir mais j‟étais attaché…<br />
Pendants quelques jours nous avons étés transportés et nourris du stricte minimum, riz, pain, eau …Les<br />
négriers discutaient entre eux quand ils remontèrent a cheval et nous sortîmes de la forêt.<br />
J‟étais aveuglé pas la lumière puis tout a coup on me souleva…<br />
-« Eh ! Lâchez-moi, reposez-moi tout de suite ! S‟emporta Chamael.<br />
-Laisse toi faire petit ça va bien se passer ! »<br />
J‟aperçus brièvement mon camarade qui partit dans la direction opposée… Qu‟allais t‟il nous arriver ?<br />
J‟étais terrorisé...Les deux hommes m‟attachèrent au cou avec une chaine avec d‟autres personnes<br />
beaucoup plus vieilles que moi… Nous marchâmes pendant environ une heure pour arriver à un port<br />
avec pleins de blancs bien nippés. Je regardais autour de moi quand j‟aperçus 3 grands galions, avec 3<br />
mats pour chaque embarcation…Ou allais-je partir ? Je ne saurais pas avant longtemps…<br />
Ca y‟est .Je suis enfin arrivé. Peu de gens ont survécu à ce voyage atroce…La nourriture, la chaleur, et<br />
tout le reste…<br />
Au fil du temps, je ne ressentais plus le poids de la chaine autour de mon cou… Quand j‟aperçus un<br />
groupe un train de parler, j‟écoutais discrètement quand j‟entendis « Amérique ». Maintenant je le sais, je<br />
suis en Amérique…<br />
Quelques jours plus tard, un homme nous réveille en sursaut…
They woke up me in a start and they got me out of the hold with other blacks<br />
then we walked several miles. We reached destination where there were a lot of<br />
people and white big cabins in which than examined us. They brought us in a<br />
big place and they forced us to climb on a platform. When we heard bells<br />
people came in front of the platform with sadistic smiles. Chained five to five,<br />
we were exposed to their eyes. A man approached, caught my harm and looked me up and down. They<br />
looked me, he decided to buy me with four other black persons, two men and two women.<br />
I was very sad and scared because I was separated from my family.<br />
At that time, I realized I become a slave. My master looked really<br />
nasty. He looks us like animals in cages. This man, we need to call<br />
him master, brought us at his home. His domain was immense and<br />
his home too but slaves slept in old shelter in wood.<br />
We slept on each other, it was very uncomfortable and without intimacy.<br />
We don‟t have shoes, don‟t had the right to drink and to eat when we had need.<br />
When our master decided it, we ate...<br />
After a few days, the master showed us the plantations and the tools. We worked on plantations for<br />
whole days. The work was difficult and exhausting. We sleep very little time and we woke up very early.<br />
One day, my master sent me to the river for the water for the animals. At the river, one woman in<br />
distress with children asks me for crossed the river. She suffered, her children too. I see a small boat…<br />
<strong>4A</strong> – Leïlou.M – Juliette.D – Louis.F – Loïc.B
A treize ans, le jeune Frossard est enlevé par des<br />
chasseurs d‟esclaves.<br />
Un jour que nos parents étaient partis chercher de<br />
la nourriture pour nous faire à manger, on a frappé<br />
à la porte. Deux hommes vêtus d‟armes nous ont<br />
enlevés moi et ma sœur. Ils nous ont transportés dans un grand navire nommé Marie Séraphique. Nous<br />
sommes tous ligotés, dos à dos. Les chasseurs, pendant la traversée, nous maltraitait à coup de fouet. On<br />
était serrés et entassés.<br />
Il y avait des femmes, des hommes et des enfants. D‟un coté il y avait un parc pour femmes et d‟un<br />
autre coté il y avait le parc pour hommes. Un jour sur deux, nous étions lavés à l‟eau de mer, après on<br />
devait danser sous l‟emprise des balles qui étaient tirés par les personnes qu‟on appelait « les tuants » à<br />
cause de leurs œil borgne. Plus de la moitié des esclaves étaient malades voir mourants à cause de l‟odeur<br />
asphyxiante et écœurante de la transpiration et de la chaleur.<br />
Dans la cale ou nous étions, les insectes régnait<br />
à cause de l‟air puant qui contaminés tout le<br />
navire. Les jours passaient lentement, nous étions<br />
nourrit tous les deux jours ce qui causa des<br />
suicides qui portait au désespoir. Chaque jours<br />
passaient et nous arrivions en Amérique. Le capitaine du navire était venu nous dire de se préparer à<br />
descendre. Tous les hommes du navire devaient descendre en premier, les femmes devaient rester<br />
encore dans le navire. Le tour arrivait à moi de descendre, un homme vêtu de lanières nous attendait.<br />
Tous les marchands devaient prendre au moins 100<br />
esclaves. J‟étais parti avec cet homme mais je n‟étais pas<br />
dans le « groupe » de ma sœur. Je m‟étais dis que peut-être<br />
je n‟allais plus la voir…<br />
Nous étions vendus sur des<br />
marchés qui s‟étendaient sur toute la côte Américaine. Un<br />
jour j‟ai étais vendu à un colon. Il m‟a amené à ses terres et<br />
j‟ai commencé à travailler.
Two years later …<br />
I and other slaves had gone to take water. Two guards named James Waters and William Torsers<br />
followed and whipped. The pain was atrocious. We stopped because we heard the sounds of horses. I<br />
was not very reassured. One moment later, there was a man with his horses who had come. He present<br />
and his name was John Rowels. He asked kindly and delicately what we were doing here. The two<br />
guards got angry then one of the two guards fired into the air with his gun to scare me. John Rowels<br />
laughed. James Waters wondered he didn‟t care.<br />
John Rowels asked released because they killed the<br />
two wicked guards. Then the two guards said "certainly<br />
not" then John Rowels shot on both guards. He asked us<br />
which one of us knew how to use guns. I hesitated and I<br />
raised my hand. He approached me and asked me to<br />
follow him. I was very scared. But I was obliged to follow<br />
him because he was armed. I have left with John in his<br />
carriage and we had gone together. He explained to me<br />
what he was doing with his life, he was a bounty hunter, and that was he was paid to kill people. All my<br />
life, I stayed with a man and we are being killed. I caught confidence in me and caught confidence in a<br />
white man.<br />
<strong>4A</strong> - Marjorie B. – Tom A. – Juliette B.
Kuroun : l’esclave<br />
Un jour où tous nos parents étaient allés à leurs travaux comme d‟habitude, et que j‟étais resté seul avec ma<br />
sœur pour garder la maison, deux hommes et une femme franchirent nos murs, et, en un instant, nous saisirent<br />
tous les deux. Sans nous laisser le temps de hurler ou de nous défendre, ils nous bâillonnèrent, nous lièrent les<br />
mains et nous emportèrent.» Après avoir été vendu à plusieurs reprises à des maîtres africains, Kuroun et sa sœur<br />
sont acheminés vers la côte. «Je me réveillai en sursaut au fond d‟un canot, les mains nouées avec une ficelle, des<br />
fers pour les chevilles. Après avoir traversé le ruisseau, les maîtres nous attachions, les un aux autres avec des<br />
bâtons et de ficelles, nous avons fait un trajet très épuisant accompagnés par des coups de fouets venant par nos<br />
maîtres.<br />
Quelques jours plus tard, nous étions enfin arrivés<br />
au port. Je voyais un grand navire lorsque j‟observai tout<br />
autour du bateau, je vis une multitude de Noirs de tous<br />
les âges enchaînés les uns aux autres, chacun exprimant<br />
par sa mine la souffrance et le découragement. Peu<br />
après, je retrouvai de mes amis et les interrogeai à propos<br />
de ce que nous allions devenir. Ils me laissèrent entendre<br />
que nous devions être transportés au pays des hommes blancs pour<br />
travailler pour eux. Dans la cale, il faisait très sombre, très chaud à peine<br />
arriver dans le «dortoir», on nous jetait par terre, entassés les un avec les<br />
autres, les chevilles entravées. Les jours se suivaient, la faim était de plus<br />
en plus présente, moi et mes compatriotes étions très amaigris. Nous<br />
nagions dans nos urines et dans nos excréments. Les jours étaient de<br />
plus en plus longs, je ne savais pas vraiment ou nous allions mais je me demandais si ma sœur était encore en vie<br />
et me remémorais les souvenirs avec ma famille. A bord, nous étions beaucoup au départ mais assez peu à<br />
l‟arrivée. Nous ne parlions très peu voir jamais car il fallait garder notre salive en guise d‟eau. » Kuroun eu les<br />
larmes au yeux avant de reprendre :<br />
Un jour, le bateau arrêta de tanguer. Une petite et douce lumière apparut, les maitres nous sortîmes de ca cale.<br />
Enfin, nous étions arrivés sur la terre de la Barbade ou notre destin était de travailler. Nos maîtres nous prirent<br />
et nous mit dans des véhicules militaires. Le chauffeur parlait dans une langue étrangère à un maitre : l‟anglais.<br />
Après deux bonnes heures de route nous étions arrivés à Bridgetown, la capitale de la Barbade. Le maître nous<br />
sortîmes un par un et on se dirigea vers un grand marché couvert ou il y avait d‟autres capturés de toutes les<br />
couleurs de peau. J‟été placé sur un « stand » avec quatre autres futurs esclaves. Les riches colons passèrent sans<br />
nous regarder jusqu‟à ce qu‟un maître s‟arrêtèrent et me montrâmes du doigt avec Klotoun et de mes amis. Le<br />
Maître s‟empressa de nous donner au Colon avant qu‟il ne change d‟avis. Nous suivirent notre nouveau maître et<br />
je vis ma sœur sur un autre « stand », j‟aurais adoré la prendre dans mes bras mais malheureusement j‟été attaché<br />
avec mon compatriote, je n‟avais même pas le temps de regarder les autres que j‟été déjà dans sa voiture. Delà<br />
nous nous dirigisme vers la plantation.
Two years later<br />
After years of hard work as a servant, at my plantation in<br />
New Jersey. I saw the slaves getting killed one by one, the<br />
weeks passed and my strength decreased little by little. One<br />
day at my plantation, I heard other slaves speaking of leak. At<br />
the return from the plantation, I saw a group of women and<br />
men, intrigued I decided to follow them. Another slave saw<br />
me and he asked me to go back to the plantation because I had<br />
nothing to do here. I didn‟t want to go back so I stayed with<br />
them. After walking north, it was night, hidden in the greenery; I saw light in the plantation. I heard nothing but<br />
some wind in the foliage suddenly I heard the dogs running. The masters<br />
searched the group, my hours were counted. But the group had left me alone<br />
so I continued. Otherwise, I‟d be dead. I ran with all my strength, little by<br />
little I lost strength. The stress, the fear, the tiredness were mixing and<br />
suddenly I thought about my family. This thought made me suffer more than<br />
anything else, it completely invaded me. And tears came to me so I stopped<br />
running. Five minutes later, I whipped up my tears and I was out of breath<br />
and my feet were wet. So with my torch, I lighted the soil. I was arriving at the<br />
Hudson River. For some minutes, I didn't know if I want redo my life or stay<br />
in the plantation and never seeing my sister again. Suddenly, I heard the<br />
barking of the dogs and I threw myself into the river.<br />
During some minutes, I swam quickly and against the current. I was breathing fast. I was no longer able to<br />
swim. It was night but the moon lighted the river. And I saw a piece of wood so I took it. For ten minutes I<br />
rested but the dogs me caught up into the river. I swam with fury. I fall the dogs behind me and I wept and<br />
stress invaded me. It was extremely long. I swam and I swam. Finally I touched the earth but I couldn't walk so I<br />
crawled but the dogs would catch me so I struggled and I ran. I jumped on the fence that was a border between<br />
New Jersey and New York State. And the dogs jumped and I slipped and I managed to pass on the other side.<br />
After the jump, I was in New York. And from that day:<br />
I was free!<br />
I remember the condition at the plantation, it was horrible but today, I haven‟t desire to do remember my life in<br />
New Jersey‟s plantation. Since my run away, I looked for my sister in the U.S.A.<br />
Kuroun, 23 years old in 1786<br />
<strong>4A</strong> – Louis R. – Alice L. – Quentin G. – Romane G.
N’Golo Makiésé<br />
Je m‟appelle N‟Golo Makiésé. Je suis un paysan Sénégalais et je travaille dans les champs avec<br />
ma femme et mes six enfants.<br />
Un jour, alors que je me remplissais une<br />
bassine d‟eau dans le puits du village, la tribu<br />
Noneka (tribu ennemie) lança une razzia. Je fus<br />
surpris par un soldat Nonkalais (soldat de la tribu<br />
Noneka). Le soldat m‟enchaina et m‟emmena au<br />
centre du village, où m‟attendaient des négociants<br />
blancs. Je fus acheté pour 29 fusils. On<br />
m‟emmena ensuite sur le port où l‟on me fit<br />
monter dans la Marie-Séraphique, un navire<br />
négrier.<br />
On m‟enferma dans une immense pièce au fond du bateau, où s‟y trouvaient déjà des centaines<br />
d‟hommes. A vu d‟œil, nous étions à peut près 666 hommes, sans compter les morts du voyage et les<br />
blessés. Au fond de la pièce se trouvait un squelette, sans doute pour montrer ce qui nous arriverait si<br />
on tendait de s‟échapper ou bien de résister. Je compris alors que la traversée allait être longue et très<br />
rude et que un quart des hommes n‟allait pas survire lors de la traversée. Une odeur de mort se<br />
dégageait des corps de ceux qui n‟avaient pas survécus.<br />
Nous n‟avions que 5 baguettes par jours à se<br />
partager pour 666 hommes. Pendant un mois,<br />
chaque jour qui passait était encore horrible que<br />
la veille. Il y avait au moins 25 morts par jours. Je<br />
me trouvère un ami avec qui passer le reste du<br />
long voyage sans devenir fou. Il se nommait<br />
Pouloupoupeie. On discutait et rêvait de voir la<br />
lumière du jour. Un garde entra, nous enchaina, et nous fit descendre du bateau. Et a notre grande<br />
surprise, nous le vîmes en fin…
Three months later I was taken away to the shopkeeper in the<br />
big house. Two weeks later I was again taken away to the public<br />
place to be sold. I was chained up. Everybody was the public<br />
place for buy slaves. I was terrified.<br />
Around of me, I saw families were separated with mothers<br />
and children crying. During the sale, I began to run away when<br />
another shopkeeper caught me by the arm. Three big guards<br />
came in front of me with a long gun. One big man came near<br />
to me, took me and put me on the public place.<br />
He chained me to a post for branding me with a red iron. The pain was extremely<br />
difficult to get over. The man watched me, they watched my teeth, my eyes and my<br />
muscular. They were to bid higher than me. One man at the middle-class bought me<br />
for 666 dollars. At the moment to take away from chained, I running to the sea. I heard<br />
shots. I touched in my legs. They caught me and them to take away in the cage. I wish<br />
I hadn't done that. I have very pain.<br />
<strong>4A</strong> – Léo D – Ilhan B – Théo B.
Bonjour, je m‟appelle Mamadou, j‟ai 22 ans et je viens de<br />
Guinée. Mon petit village natal est Loucoucou.<br />
Malheureusement, je ne le verrai plus jamais car je me suis<br />
faite enlevée part des marchands d‟esclaves du village rival.<br />
Voici comment cela c‟est passé :<br />
Comme chaque début de l‟ouverture des bourgeons, les hommes<br />
étaient partis à la chasse pour nourrir la tribu. Moi et mes enfants<br />
travaillions dans les champs de céréales pour les cultiver et les<br />
récolter. Quand soudain une poignée d‟homme sortirent de nulle<br />
part. Ils capturèrent tout le Monde dont moi et mes enfants. Ils<br />
nous lièrent les mains, les pieds et attachèrent toute la tribu part<br />
le cou. Nous avons dû marcher pendant des jours et des jours<br />
avec peu d‟eau, ni nourriture et malheureusement une grande partie de la tribu mourut a cause de la famine. Nous<br />
nous arrêtions que pour dormir. Apres un long moment nous sommes arrivés dans un port. De grands bateaux de<br />
bois flottaient sur l‟eau, beaucoup de personnes étaient déjà à bord. Tandis que l‟on nous fit monter dans le bateau,<br />
mes enfants pleuraient à chaudes larmes rien ne pouvait les consoler.<br />
Le capitaine du bateau prénommé Quentin nous<br />
dirigea vers les caves apparemment c‟était là que<br />
nous devrions séjourner. On nous entassa tous les<br />
uns sur les autres et malheureusement les femmes<br />
et les hommes étaient séparés. Au bout de<br />
quelques jours, une odeur abominable trônée dans<br />
les caves et tout le monde était déprimé. Si vous<br />
vous demandez si l‟on pouvait se laver dormir<br />
confortablement, non, on ne se lavait pas et l‟on<br />
dormait sur bois tous entassés les uns sur les<br />
autres. Si j‟avais imaginé que ma vie aller être<br />
comme ça, je serai partie vivre dans un pays en<br />
paix avec ma famille où l‟on ne capture pas les<br />
humains pour les maltraiter.<br />
Bien sûr nous avions de la nourriture et a boire<br />
mais nous étions tellement nombreux qu‟il n‟y en avait pas assez pour tout le monde alors on se contenter de petites<br />
portions qui ne nous rassasiait pas au contraire cela nous donnait encore plus faim. Le capitaine du bateau (qui est de<br />
couleur blanche) avait tous les soirs des tas et des tas de plats qui avez l‟air tous tellement délicieux. Malheureusement<br />
beaucoup de personnes qui étaient comme moi capturées et males nourries n‟ont pas pussent résister à la tentation de<br />
voler des poignées entières de nourriture pour atténuer la douleur si insupportable de nos estomacs. Et la plupart ont<br />
été vu et fouetter part des hommes si cruels que l‟on aurait dis le diable en personne.<br />
Ou allions nous ? Ca personne ne le savait à part le Capitaine qui ne nous parlait jamais. Plus les jours passés plus la<br />
cave était sale (vomissements, excréments)…et nauséabonde. Les pleurs, les cris de frayeur étaient insupportables. Je<br />
pensais que ma fille était malade car elle n‟arrêter pas de vomir par terre, je croix qu‟elle ne survivra pas durant ce<br />
voyage. Je ne voyais plus mon fils car les caves des hommes et des femmes étaient séparés. Heureusement j‟ai fais les<br />
connaissances de femmes qui comme moi ont étaient capturées de leur village où elles vivaient en paix.<br />
Quand le temps était long on se racontait notre si belle vie d‟avant que l‟on ne retrouvera pas. Un jour le bateau arrêta<br />
de bouger nous étions enfin arrivé. Heureusement mes enfants étaient en vie, soit un peu malade et maigre mais en<br />
vie. Les hommes si cruels nous lavèrent et nous nourrissaient. Ils nous firent monter sur un grand bout de bois et<br />
nous vîmes…
When we arrived to America, we had our hands and feet chained.<br />
We were enclosed until the auction. I didn't see my son. My daughter<br />
was very sick! I hoped I could take care of her. There we were token<br />
away. I was sold to a master but my daughter was sold to another<br />
master. The goodbyes were very difficult. I never thought left my<br />
family. His name was Jim winter. He was a white man.<br />
Without even eating I had to start cultivating cotton. The work was<br />
very hard. If I stopped to get my breath back, I was whipped. The<br />
master was very heartless.<br />
In the beginning, this work did not seem difficult to me but after a few hours it was very difficult. Then the sun was<br />
setting, I thought sleeping and eat peacefully with some people who did the same job as me. No. I was fed a little like<br />
an animal, not a trace of meat. I was hungry; I was exhausted when I discovered where I had to sleep.<br />
The little houses were piled up. The men, women and children cried, screamed, groaned... of fear, tiredness, hunger...<br />
It was horrible! They were very skinny and they could barely stand. They were worn of sheets. On my left, I saw the<br />
slaves covered with blood, they were hanged up to a rope and they were much wiped. I was pushed violently in a barn<br />
there were other slaves, I smelt a stink in the room. The slaves were very sick, I sleep on a pile of straw.<br />
The following day in the morning, I was very tired because I<br />
didn't sleep in night. I had to work all day in a cotton<br />
plantation. I used to have to pick cotton and sometime I<br />
pick 300 pounds cotton for day. I had fifteen minutes of<br />
break by day.<br />
One day, my master approached me. He spoke me and put<br />
me before one slave men. I understood, he want we marry. I<br />
refused the marriage. I determined ran away to night for<br />
went in the north because I heard a man said that the slaves<br />
run away were free in the north. In night, I ran away in the<br />
forest. After hours, the sun rose and I walked in this dark<br />
forest. I was tired and hungry. I sat at the foot of a tree.<br />
Some minutes later, one man put bag on my head and tied<br />
up my hands with rope. I didn't know where they brought me. After hours, he removed the bag and I recognized the<br />
house of my master. Two slaves tied up my hands to a tree branch. I barely touched the floor. It was atrocious. I was<br />
stay one night tie up on this tree. The day after, one slave untie me. I was very tired. My master and one man<br />
approached me, the guns and leash for the dogs in them hands. The horses were prepared to hunting.<br />
My master exclaimed «You have five minutes to go in the forest while running". I went in the forest while running<br />
but I know there killed me. After several hours to run, I saw one big bridge. I hid underneath for the night. At dawn,<br />
he had not found me. I went folk in the north. After six days of walk, I saw one river and one man on a boat. He said<br />
"Give me one piece and I make you go north" I gave one piece at this men and he made me go up in the boat.<br />
Once in the north, I found a work and I wrote my story.<br />
<strong>4A</strong> – Alicia N-L. – Nolwenn G-R. – Quentin F. – Maximilien B
La traite négrière<br />
Ce matin là mes parents venaient de partir aux marché, et je venais tout juste de me réveiller, je devais<br />
sortir chercher de l‟eau qui se trouve à 5 km du village. Arrivé à la rivière, je me baissais pour prendre<br />
l‟eau quand tout à coup on m‟a assommée…<br />
Je me suis réveillé à dos de chameaux et je vis un bateau qui s‟appelle « Aquarelle » .<br />
Je rentrais dans le bateau et je vis des gens noir accrochés dont adultes et enfants séparés, des gens<br />
malades sans hygiènes, qui se baignaient dans leurs excréments sans air avec une odeur épouvantable.<br />
Pendant ces semaines de voyage, le trajet était très difficile pour nous surtout pour les plus petits, la<br />
plupart pleuraient même criaient, c‟était vraiment pénible, tout les jours je voyais des gens souffrir, des<br />
gens mourir. Nous n‟avions ni a manger, ni a boire nous étions à la limite de la famine.<br />
L‟avant dernier jour nous sortions du bateau car le lendemain nous étions vendus à des maîtres ou<br />
maitresses. Donc ils nous ont nourries et laver avec aucune délicatesse. Ils nous ont laissé quelque<br />
instant pour nous laissé prendre l‟air.<br />
Ils nous ont nettoyé nos calles, pour avoir un confort important.<br />
Ces en fin de journée nous faisons cap sur l‟Amérique.<br />
Après quelque mois de voyage nous somme arrivés en Amérique, et c‟est le début de la vente.
Monday 12th January<br />
From Kelly,<br />
When I arrived in America, we went downtown, we were in a kind of<br />
cage and when the boss of the slaves blew the horn, lots of people came<br />
running for the auctions.<br />
A specific family watched me and the spouse said she wanted me<br />
because I had the requirements she wanted. The boss gave a few prices and when he pronounced<br />
2000$, the family bought me.<br />
Wednesday 14th January,<br />
Two day later, the family arrived at their place. They showed me where to sleep and what to do. I had<br />
to work inside the house and tied up to a rope. I had to get up very early to prepare breakfast. After<br />
that, I had looked after linens, cleaning, washing, cooking…. all the housework.<br />
Two weeks later<br />
I was a cleaning lady, I cooked the dinner, I had a muzzle not to eat food, otherwise I was punished.<br />
One day I forgot to wash a plate and my master took her whip to beat me.<br />
I hated cooking because I was muzzled and always tied up to a rope. I did not like<br />
that at all. One day, I was alone in the kitchen, unsupervised and took a knife to<br />
cut the rope and to run away as fast as possible. I run during a very long time and<br />
never looked back. After hours of running, I was exhausted and collapsed. I woke<br />
up with an animal‟s noise and realized I was free!!! I finally got my freedom.<br />
<strong>4A</strong> – Amélie.S – Eiden.M – Esteban.R – (Margaux..S)
Comme tous les matins, je partais chercher de l‟eau au<br />
puits, un seau à la main.<br />
En revenant sur chemin de la maison, je crus entendre<br />
des cris. Plus je m‟approchais du village, plus les cris<br />
s‟intensifiaient. En arrivant, je vis les maisons brûlées, pris<br />
de paniques, les gens criaient, pleuraient, et couraient<br />
partout. Je vis ma mère se faire étrangler et attacher par<br />
des chaînes, tandis que mon père, lui, affalé au sol, nageait dans une marre de sang. Je voulais courir et partir le<br />
plus le loin possible, au lieu de ça, un homme armé surgit derrière moi. Il m‟attacha avec une corde les poignets<br />
pour que je ne puisse pas me débattre. Avec d‟autres membres du village, nous étions enchaînés et tenus par le<br />
cou. Ils nous ont dit de ne pas parler, de ne pas essayer de nous enfuir sinon nous serions fouettés. Nous avons<br />
marché à travers la forêt pendant plusieurs heures, nous étions tous fatigués et assoiffés. Arrivé vers le quai, un<br />
bateau négrier était prêt à l‟embarquement. On nous fit monter sur le bateau par une passerelle et on nous amena<br />
dans des calles situées sous le bateau. J‟étais placé entre des centaines d‟hommes de tout âge, certains étaient<br />
blessés, d‟autres malades. La peur régnait sur le bateau.<br />
Le troisième jour, un homme âgé et déjà très malade se mit à<br />
vomir. Il essaya de forcer la porte pour s‟enfuir, mais un garde<br />
arriva. Je n‟ai jamais vu une telle scène de violence dans ma vie, il<br />
est vrai qu‟au village nous vivions dans la famine et tout tait<br />
prétexte à la guerre. Mais ce garde, munit se fouets et de bâtons<br />
quand il se mit à le frapper , toute l‟humanité qui était présente dans un homme à sa naissance avant disparue en<br />
lui. Je le vis, le prendre par le cou et lui donnait des coups de bâtons sur tout le corps. L‟homme criait, se<br />
débattait mais le garde, lui… il n‟y avait aucune pitié dans ses yeux. Le vieil homme se laissa faire, il était<br />
impuissant, tomba par terre et prit son envol sur le chemin de Dieu. Le garde prit le corps, sorti de la cave, et on<br />
entendit une lourde charge atterrir dans la mer. A ce moment là, tout le monde se tu et comprit qu‟il l‟avait jeté<br />
par-dessus bord. Je voulu crié mais je compris que si je me révoltais je serais abandonné au même sort. Après cet<br />
épisode, la traversée se fit dans un silence absolu. Personne n‟osait parler et de toute façon que dire ? En général,<br />
nous n‟avions plus de famille, ni de refuge, il ne me rester plus que nôtre âme à moitié meurtrit par la peur. Nous<br />
n‟étions pas nourrit ou très peu : un pain et une coupelle d‟eau par jour, en plus de ça, il faisait une chaleur<br />
épouvantable. Nous ne vivions plus, nous survivions. C‟était horrible.
After two months of hell on the slave ship, I arrived in America.<br />
I was sold to master Arnold Wood. He already had a lot of slaves.<br />
He lived in a big farm. When we arrived, I saw a slave who was<br />
whipped to death and when I asked to another slave who worked on<br />
the plantation, he told me that it was his punishment. I was<br />
speechless. I saw him. He suffered and his wrists were tied to a tree.<br />
A white man didn‟t stop whipping him. It‟s where I would pass the rest of my life. It made already three weeks<br />
that I was imprisoned here. In the morning, I woke up at dawn, and in the evening, I slept at sunset. I didn‟t feel<br />
right here. I didn‟t have the taste from life, no taste for anything. I was considered as a machine for work. I<br />
suffered very much.<br />
That morning, my master told me to work on the plantation.<br />
The job was rough. It had been a long time that I was doing the<br />
same thing. It was hot, I had a headache and my heart beat faster.<br />
I was thirty! I must drink. Without thinking, I ran to the guard<br />
who passed by, asking for water. He responded that I was not<br />
worthy to his cold water. The look in his eyes when he responded<br />
me always stayed in my head. He laughed at me. It was too much.<br />
When he insulted me, I shot my pick above his head. He screamed, and ten men arrived. I didn‟t have time to<br />
escape because three guards caught me, tied me up and punched me. I was helpless. When I got up, the slaves<br />
and the white men surrounded me. I was in the middle of their attention, tied up on the chair. A man spoke:<br />
« It would be a lesson for everybody»<br />
He approached me and he whipped me cruelly.<br />
« You are only meat for the dogs, you are a nigger, an animal, you don’t deserve to live”<br />
Silence. And I felt a blade under my skin. I screamed! He engraved something in my back. It hurt so badly when<br />
he did it for a few minutes. At the end, he released me and he went back. He had written: SLAVE.<br />
Some women lifted me and brought me to their houses. They treated me because I suffered. They put me in bed.<br />
It hurt so much. After many hours of suffering, I slept. During the rest of my slave‟s life, I never spoke. I always<br />
did my job.<br />
4°A – Nina M. – Julie P. – Keoni P. – Gauthier L..
Je m‟appelle Dahaulau, je suis un homme de 25 ans. Je pêcher pour nourrir ma famille de 17<br />
personnes quand tout à coup 3 chasseurs noirs, 2 m‟ont maintenus et le 3 e m‟a assommé je me suis<br />
réveiller dans un bateau Nantais nommé Le Marie Séraphique, moi et d‟autre esclaves étions enfermé<br />
sous le bateau. Des membres de l‟équipage nous nourrissaient pas souvent (avec des viandes crues)<br />
l‟odeur de la transpiration, la crasse, le manque d‟oxygène, les excréments nous dégouté. Le manque<br />
d‟oxygène crée des maladies et tuée la plupart d‟ entre nous.<br />
Arriver en Amérique nous avons était transporté jusqu‟ au marché pour être vendu aux enchères .j‟ ai<br />
était acheté à un bon prix, l‟homme m‟a ramener chez lui et m‟ a fait travailler dur et ne me respecté<br />
pas.
My name is Dahaulau; I‟m twenty five years old.<br />
I‟m from Ivory Coast. I speak French and English. I<br />
arrived in Charleston about ten years ago on a big ship<br />
with my family and my friends. I heard a drum roll and<br />
everybody ran to me. Someone came up to me and<br />
I beat my back, he waited for vague approximation<br />
fifteen second and showed my back. He screamed<br />
numbers and someone raised his hand, gave paper<br />
and left with me. He became my master, he was<br />
fifteen years old. I worked in the plantation.<br />
From now one, it‟s the abolition of slavery<br />
<strong>4A</strong> – Ethan G. – Mathis L. – Louna B-L.
L‟enfant vivait avec ses parents dans son village<br />
natal dans le golfe du Bénin. Un Jour, son père<br />
partit avec quatre autres hommes pour chasser,<br />
laissant les femmes et les enfants seuls au village.<br />
Soudain des noirs arrivèrent et kidnappèrent tous<br />
les enfants et les femmes du village, c‟était horrible<br />
et tellement rapide qu‟ils n‟ont même pas eu le<br />
temps de réagir. Des chercheures d‟esclaves étaient<br />
venues cherchés pour en faire des esclaves. Les personnes avaient emmené les razzias dans un bateau<br />
pour les vendre. L‟enfant de sept ans était séparé de la mère, tous les enfants étaient séparés de la<br />
famille. Ils a été emmener au Amérique pour être vendu.
The boat trip was very long.<br />
The boy was from the gulf of Benin and I arrived in America to be<br />
sold as a slave.<br />
Jack arrived in this new world. What struck me first was that the<br />
houses were built with stories and were different from those in Africa.<br />
I arrived at the slave market. I didn‟t know what it was. When I arrived<br />
in America I was sent to a tobacco plantation.<br />
At the beat of a drum the buyers rushed where the slaves were<br />
confined and made their choices. There were several brothers, who, in<br />
the sale, were sold in different lots. It was very moving to see and hear<br />
their cries.<br />
I tried to run away. I worked hard in the fields and it was very difficult. I saw a doctor to be sold in<br />
good health. I was fed in troughs, under the house. If I didn‟t work hard enough, I was whipped: it was<br />
painful. The owner was very nasty: This situation was dreadful so I decided to run away. I ran very<br />
fast…a dog caught me. I was brought back the tobacco plantation.<br />
The owner confined Jack in a dark place during one week. It was not pleasant because I was fed a little:<br />
it was cornmeal mush and beans.<br />
<strong>4C</strong> – Sam.D – Tya.C – Shaan.B
Tiripou qui raconte sa vie d’esclave.<br />
Tiripou, who tells how slave life was.<br />
Je m‟appelle Tiripou, j‟ai 9 ans, je me suis fait<br />
capturer par la tribu voisine lors d‟une razzia. Ont<br />
m‟a enchaîné puis ont m‟a amené dans un endroit<br />
loin de chez moi. On m'amenait jusqu‟à la côte<br />
Atlantique en Amérique, en bateau, dans ce bateau<br />
se trouvait pleins d‟esclaves entassés dans une<br />
petites pièce du bateau, on mit jeta dedans.<br />
Pendant la traversée, plusieurs d‟entre eux n‟on pas survécu, arrivé à destination, nous descendions du bateau,<br />
nous marchions quelques heures attachés les uns aux autres avec des chaînes puis nous arrivions dans un grand<br />
marchée ou l‟on nous vendions. Les gens, tout d‟abord, m‟auscultait, me regardait attentivement puis, enfin, une<br />
personne m‟acheta. Pendant toute ma vie je me comportais en esclave, je faisais le ménage, les corvées, toutes<br />
choses dur et usante à faire. Chaque jour j‟allais chercher, loin de la maison, des herbes et plantes pour nourrir les<br />
bêtes de mon maitre. Chaque jour j‟allais amener les enfants à l‟école et tous les soirs je les ramenais à la maison,<br />
pendant se temps, je devais faire le ménage, et toutes sortes d‟autres corvées. Chaque midi mon maitre<br />
m‟accordait 2 heures de pose pour me préparer à manger. Tous les matins je me faisais réveiller par les coups de<br />
fouées, je commençais ma journée à 7 heures du matin, et je la finissais vers 22h00-23h00. Je n‟avais pas une<br />
maison aussi belle que mon maitre, je dormais dans une toute petite pièce qui comportait un martelât, une<br />
couverture et un petit endroit pour faire du feu. Et chaque jour je refaisais les mêmes corvées…
I never went into books and I never went to school.<br />
My master lived on a plantation in the South, his<br />
name was Mr. John. The slaves worked in the fields.<br />
No Negros slaves were allowed to go beyond the<br />
confines of his owner's plantation without written<br />
permission.<br />
I was whipped when I did not work hard enough. The slaves were obliged to work otherwise they<br />
were killed, they were tied to chains that held their necks and arms to them their much serrated. I was<br />
locked in a cellar for not escaping. It took me a long time to get over my scared feeling because there<br />
was so much danger. Our masters made us read the Bible. When we walked we were chained together.<br />
I have already tried to escape from the plantation but I<br />
never succeeded. I had very bad under my feet because the<br />
Negro boys were not allowed to wear shoes until 12 or 14<br />
years of age. I had to bring back cotton and sugar cane on<br />
the plantation. I ate boiled corn and beans, it was not<br />
good.<br />
<strong>4C</strong> – Léna T. – Léa F. – Kalis G. – Nicolas V.
Je me nomme Suleyman Mambia. Je viens du<br />
Sénégal. Je n‟ai que 10 ans et une tribu rivale<br />
m‟a kidnappé ainsi que mes amis lors d‟une<br />
razzia. Puis ces personnes m‟on mit dans une<br />
cage ou je fus observé comme un phénomène<br />
de foire. Un riche marchand à la peau pâle<br />
acheta les victimes de razzia, les prisonniers<br />
de guerres et moi y compris. Je n‟ai compris<br />
qu‟un seul mot « nègres » avant qu‟ils ne nous<br />
enchainent au niveau du coup. Nous fûmes<br />
acheminés jusque sur la grève.<br />
(Esclaves enchainés. source : internet)<br />
Là ils nous chargèrent dans un immense bateau à voiles. Les mats perçaient le ciel et les dorures jonchaient la<br />
proue. Ce bateau appartenait à de riches marchands du nord. Plusieurs centaines d‟esclaves se trouvaient sur la<br />
plage. Tous attachés et battus par des peaux pâles. Ils nous firent entrer dans les cales. Elles étaient sales et l‟air<br />
nous manquait. Tous attachés et entassés. Chaque semaine ils nous sortaient pour nous laver avec de l‟eau de<br />
mer. Mes amis tombèrent malade. Des maladies que nous ne connaissions pas sûrement transmises par ces<br />
horribles Colomb. La nourriture était mauvaise et l‟eau était jaunâtre. Certains jours, les rats venaient dans la cale<br />
et nous mordillaient durant notre sommeil. Certaines personnes ayant perdu la vie furent jetées à l‟eau.<br />
La traversée dura environ un mois et demi. Chaque jour devenant de plus en<br />
plus horrible et pénible. Nous fûmes partis avec environ six cents noirs et<br />
arrivés avec seulement quatre cent quatre vingt dix noirs. Enfin je retrouvais<br />
la terre ferme. Le sable fin était froid et humide. Le vent était fort et j‟avais<br />
froid mais rien ne m‟atteignait. Je ne savais point ou je me trouvais.<br />
J‟espérais seulement retrouver ma famille. Nous avançâmes tous dans un<br />
petit village. Les peaux pâles étaient partout t nous dévisageait. Les maisons<br />
étaient de pierres et l‟on semblait être dans un autre monde.<br />
Des grandes affiches annonçaient quelque chose mais je ne comprenais pas. En fait elles évoquaient notre vente.<br />
Nous entrâmes dans une grande salle remplie de blancs. Ils nous regardaient, nous examinaient, comme si nous<br />
étions du bétail, de la marchandise. Ils nous regardaient de haut et ils pensaient que nous étions inférieurs.<br />
Quelqu‟un m‟emmena alors dans une charrette. Peut-être nous emmenait-il dans sa demeure ? Nous étions<br />
plusieurs nègres, tous attachés. Le chemin fut long. J‟étais fatigué et la force me manquait, je ne tenais presque<br />
plus sur mes jambes
My master lived on a plantation in the South.<br />
When we arrived I saw a big house, a lot of trees, I saw a lot of Negroes, principally men, they worked in a<br />
plantation, they picked cotton and they worked in sugar cane fields.<br />
I was welcomed by my master in her house. I was used<br />
as a servant for a little girl. She was six years old, her<br />
name was Sarah. She was very bad, she whipped me for<br />
fun. She whipped me sometimes because she was<br />
hungry. I was eating once a day and she never handed<br />
me food. I helped to set the table in the big dining room.<br />
I stood behind the chair at the dinner.<br />
The women mostly worked in the house. The men<br />
worked in the fields. And I worked in the house with the<br />
women. I was not chained like the men because of my youth.<br />
Every morning at 8 o'clock I went to wake her up and at this<br />
moment she has very irate to me.<br />
On the journey I cleaned the windows and swept the floor.<br />
I never went into books. I never went to school. I went to bed<br />
at 0:00 and I got up at 5:00 this wasn‟t easy, after getting up I<br />
sometimes cooked the breakfast, I never cooked the lunch<br />
and I sometimes cooked the dinner. Sometimes the kids<br />
master‟s went outside, I took advantage of this moment to<br />
tidy the room of kids this funnier than to do the washing up,<br />
setting the table or clearing the table. Their rooms were very<br />
untidy. When the children came back from outside I was<br />
forcing to do the washed the kids because there were very<br />
dirty after back from outside. The master had three kids, one boy and two girls, the boy was 11 years old, and the<br />
girl was 6 years old. I never saw again my family and my friends.<br />
4°C- Pierre P - Michael S. - Andy L. – Océane D.
Paco, douze ans, vit au Congo, dans un petit village tout près du golfe de Biafra. Il a une petite sœur<br />
de huit ans, nommée Brenda et un petit frère de cinq ans appelé Abdoul. Ils vivent dans une hutte, une<br />
petite cabane de paille qui leur convient largement. Son père est mort à la guerre contre une tribu rivale.<br />
Sa mère travaille jour et nuit dans une plantation de manioc. Ils subviennent tout juste à leurs besoins,<br />
ont très peu de moyens financiers. Ils sont vêtus de tissus en lambeaux usés par le temps. Les enfants ne<br />
vont pas à l’école.<br />
Comme chaque matin, Brenda et Abdoul gardent la maison. Paco part chercher de<br />
l‟eau au puits avec une jarre sur la tête. Cela pèse lourd, le trajet est long. Il revient quelques heures plus tard,<br />
épuisé par cette marche sous la chaleur pesante. Enfin revenu à sa cabane de fortune, il appelle Brenda et<br />
Abdoul. Aucune réponse. Soudain, un homme surgit de nulle part. L‟homme l‟attrape par la taille et l‟emmène<br />
sur son cheval. Après un long trajet, ils arrivent sur la côte. Paco est dirigé vers la calle d‟un navire marchand, le<br />
navire nantais nommé le Marie Séraphique. Le capitaine, vêtu d‟une cape noire le foudroie du regard. Il semble<br />
cruel, autoritaire. Contrairement à celui-ci, un homme de l‟équipage lui sourit.<br />
En entrant, il trouve des centaines d‟individus, d‟hommes, de<br />
femmes, de familles, entassés, enchaînés de tous côtés. Le trajet<br />
lui parait interminable. Ils mangent peu, mais assez pour tenir<br />
debout. Les esclaves doivent être présentables afin d‟être vendus<br />
au meilleur prix. L‟atmosphère est pesante. Certaines maladies se<br />
propagent entraînant la mort de plusieurs personnes. Le capitaine<br />
annonce que la fin du périple aura lieu le lendemain. Le matin<br />
suivant, le bateau fait escale aux Antilles, on en fait sortir tous les<br />
captifs. On les met sur une estrade sur laquelle ils vont être vendus aux enchères. Un homme de taille moyenne,<br />
plutôt âgé montre Paco du doigt.<br />
Il se présente au capitaine, négocie avec lui le prix auquel<br />
nightmare began…<br />
Paco sera vendu. Il doit le suivre. Le jeune homme<br />
découvre l‟endroit où dorénavant, il va devoir travailler.<br />
I<br />
was<br />
young, maybe<br />
twelve when<br />
this<br />
There were several reasons of my running away:
I was young, maybe twelve when this nightmare began…<br />
There were several reasons of my running away:<br />
Everyday, we worked hard in the fields: I used to have to pick<br />
cotton and sometimes I picked 300 pounds and took it to the cotton<br />
house which was a mile away. We weren‟t pay and if we didn‟t work<br />
hard enough, we were whipped. We weren‟t allowed to wear shoes;<br />
it was painful because I had many injuries: scars on my feet. I was<br />
cried every night in my bed and I couldn‟t fall asleep. No Negro<br />
slave was allowed to go beyond the confines of his owner's<br />
plantation without written permission. On this "pass" was written the name of the Negro, the place he was<br />
permitted to visit, and the time had to return but I couldn‟t stand this situation anymore…<br />
I decided to steal some food from the plantation at night…so I could be strong enough during the next couple<br />
of days. I was just looking for freedom and I wanted to run away. It was the only chance to escape this bad<br />
destiny.<br />
It was time to go or not…<br />
I said: “come on, let‟s go and run as fast as you can!” The enterprise<br />
looked amazing and I wasn‟t sure at all that my dream would come true<br />
but I ran away. My legs were sore after maybe three hours but I had a<br />
great feeling like flying as a bird. The landscape looked almost the<br />
same. I was exhausted but I wasn‟t that far from my goal: FREEDOM!<br />
I had to continue, it was really important…<br />
After a few hours, maybe four or five, I had a rest and I used this<br />
time to eat some food stolen the last night in the plantation because I was so tired. I had no power anymore...It<br />
was dark and I just found a place to sleep in the bush. In the morning, I started to run again without any idea of<br />
the right direction: I tried to follow my instinct. I was on the way to write new pages of my life; everything was<br />
possible.<br />
<strong>4C</strong> - Emma D. – Lili H. – Agathe C. – Robin J.
Olaudah<br />
Bonjour, je m‟appelle Olaudah et je vais vous raconter mon histoire.<br />
Je menais une vie calme avant mes 11 ans, un jour tout à fait normal, le sage de<br />
mon village me demanda d‟aller lui chercher une cruche d‟eau. Je partis au puits<br />
qui se trouvait à environ une quinzaine de pieds du village. Je pris l‟eau en<br />
chantant. Je n‟aurais pas dû… Un homme et une femme que je ne reconnu pas<br />
me prirent et me ligotèrent de façon a ce que je puisse respirer mais pas bouger,<br />
ni crier. Je ne voyais rien, mais j‟entendais tout… Ils ne parlaient pas ma langue<br />
mais je compris que j‟allais vivre la traite négrière.<br />
Très vite je fus dans une charrette partant pour le rivage. Je n‟étais pas seul, plusieurs autres personnes étaient<br />
avec moi partant pour l‟Amérique. Notre sage nous avait appris que des blancs courraient nos terres pour nous<br />
capturer et surtout nous, les enfants…<br />
Nous avons passés trois jours dans une charrette ne buvant que rarement et ne mangeant pas. Les personnes<br />
présentes gémissaient sans pouvoir parler. Un matin je me suis réveillé et une odeur immonde était dans la pièce,<br />
quelqu‟un était mort. Certains vomissaient, d‟autres toussaient et rejetaient des glaires immondes. Je ne faisais<br />
qu‟entendre mais je savais ce qu‟il se passait. Les prochains mois allaient être très longs…<br />
Nous étions arrivés, les négriers nous ont lavés avec une eau trouble et marron. Un grand homme blanc arriva<br />
devant nous. Il était vêtu d‟un manteau rouge pourpre et d‟un pantalon bleu. Il avait une perruque blanche qui<br />
montait haut dans le ciel. Il avait une mouche sur la pommette gauche et un rouge à lèvre mauve. Il était hideux,<br />
je le détestais. Il parlait français. Il me prit les joues et m‟examina de partout. J‟avais une touffe de cheveux<br />
épaisse et non coiffée. Je devais avoir de grosses cernes sous les yeux, je n‟avis pas dormis depuis trois jours. Ma<br />
seule beauté était mes deux boucles d‟oreilles. Elles m„avaient étaient offertes par ma mère pour mes 10 ans.<br />
Elles étaient en ferraille et ne coutaient rien mais c‟était symbolique pour moi de les garder.<br />
Il donna des pièces en or à l‟homme et la femme qui nous avaient capturés, puis il fit signe de le suivre, avec son<br />
air arrogant. Au port d‟Abidjan, un grand navire royal français était dans l‟eau et nous attendait. Des cargaisons<br />
entièrement constituées de noirs montaient dans les navires du monde entier, moi y compris. J‟étais triste de<br />
partir de ma terre natale. Celle ou j‟avais grandis… J‟y jetais un dernier coup d‟œil, puis je regardai l‟homme<br />
blanc. Je me résignais à monter dans le bateau, à contre cœur…<br />
Nous fûmes enchainés et ligotés, les uns collés aux autres. La traversée allée être longue… Les 5 semaines<br />
passées à bord furent éprouvantes pour tout le monde. Entre les personnes qui décédaient et d‟autres qui<br />
vomissaient à cause du mal de mer. Nous les enfants, nous étions dans une cale « spéciale », réservée pour nous<br />
seuls. Ils ne faisaient pas la différence entre les femmes et les hommes, pour eux nous n‟étions que des noirs,<br />
dépourvus de sentiments et d‟esprit.<br />
Une fois par semaine, une homme fort venait et nous ordonnait de monter. L‟homme<br />
blanc disait qu‟il fallait nous laver, alors l‟homme fort nous jetait des seaux d‟eau salée<br />
à la tête. Puis nous redescendions à la cale, « lavés ».<br />
Une vingtaine de personnes sont mortes durant le voyage. Heureusement, nous<br />
n‟avons pas été attaqués par les pirates. Cela aurait été pire… Vous me direz comment<br />
faire pire que pire ? Vous avez votre réponse.<br />
Un matin, je fus réveillée par la cloche, nous étions arrivés en Amérique. J‟ai versé ma<br />
larme. Je vivais une nouvelle vie. Mon enfance était définitivement finie. Tout ce que<br />
je savais c‟était que nous allions être vendus aux Anglais.
My new life in America<br />
We arrived at Charleston port. Our hands and our feet<br />
were chained. The slave men were to unloaded first boys<br />
and the girls. A white man came for us; He put an iron<br />
muzzle that closed our mouths so we could barely speak<br />
and could not eat or drink. I was terribly scared! We<br />
arrived at the slave market. I didn‟t know what it was. The<br />
white man was wearing a hat. He had long straight blond<br />
hair, a jacket in fur of stoat. I looked around me. There were the big houses. They had some floors.<br />
One, two or three floor! I didn‟t know how the houses held up! We were given cornmeal, mush and<br />
beans. The white people arrived. They were murmured then were cried “One thousand!”; “Two<br />
thousand! This moment was very special: The white man looked closely at me. He looked at my face,<br />
my teeth, my hands, my feet… A muscular man walked to us. He called to the white man. When he<br />
cried “Ten thousand”, the white people turned around him. I was sold to this muscular man. My<br />
master lived on a plantation in the South. My new life started.<br />
<strong>4C</strong> - Maxime A. - Margot B. – Ewans C. – Maïna F.- Mathis M.
L<br />
ARTHURO L’ESCLAVE<br />
ARTHURO L’ESCLAVE<br />
Bonjour je m’appelle Arthuro, j’ai douze ans et je vais vous raconter mon histoire.<br />
orsque j‟avais dix ans, je vivais dans un petit village d‟Afrique où tout le monde se<br />
connaissait. Il y avait 10 huttes en paille, 15 adultes et 24 enfants. Un matin, je me rendais à<br />
la pêche avec un bâton taillé en forme de pique pour tuer les poissons et<br />
avec mon panier pour les ramener au village. Je passais par mon chemin<br />
habituel, la verdure avait poussé mais il y avait toujours cette allée de<br />
terre. Quand je me préparais à lancer mon bâton, j‟entendis un bruit dans<br />
les feuillages, alors je me suis retourné et j‟ai vu deux hommes. En<br />
l‟espace d‟un instant je me retrouvais la tête dans un sac en paille. Une<br />
fois la tête dans le sac, je me fis assommer.<br />
Je me suis réveillé dans un grand bateau, dans la calle, entouré de<br />
plusieurs centaines de personnes noires. Il y avait des personnes qui<br />
sanglotaient de peur, femmes et enfant pleuraient leur mari et père car ils étaient de l‟autre côté de la calle<br />
et ils ne les voyaient pas. Le bateau n‟était pas encore parti car je le sentais stable. Je voyais des gens<br />
blessés, qui s‟étaient débattus en essayant de regagner leur village. D‟un coup le bateau se mit à bouger,<br />
ceux qui tentaient de forcer la trappe<br />
tombèrent les uns sur les<br />
autres. Le début de la<br />
traversée fut calme, même si certains<br />
commençaient à être malades, ils avaient le<br />
mal de mer. Nous étions<br />
très peu nourris, certains<br />
montaient sur le pont,<br />
sous ordre du capitaine<br />
pour amuser la galerie, se<br />
dégourdir et se nettoyer<br />
avec de grands sauts d‟eau. De temps en temps, nous faisions escale sur de petites îles, où nous avions le<br />
droit de descendre du bateau et marcher un peu. Nous vivions mal dans le bateau, et certains mourraient<br />
même de maladies. Un moi plus tard, ceux qui étaient montés sur le pond sur ordre du capitaine<br />
aperçurent la terre. En descendant dans la calle, ils nous ont prévenus. Nous arrivions à un des ports des<br />
caraïbes.
I<br />
The sold of Arthuro<br />
was chained in a cage with the other people who where captured. I saw them and they seemed<br />
very sad, as if they would die. Suddenly, I heard the<br />
beat of a drum and the buyers rushed where the slaves<br />
were confined and made their choices. A white person<br />
came to me and started to examine me. I started trembling<br />
and began to pray discreetly. I tried to struggle but I was<br />
whipped so I calmed down. Already my feet were hurting<br />
me, then, my back too because of the whip. He examined<br />
my teeth, arms, head, feet and legs and it was very strange.<br />
When he finished, he left me alone and started to talk with the seller. The overseer gave us a dirty look.<br />
Another prisoner told me that our supervisor was the meanest man on earth. Then, I focused on the<br />
conversation with the seller. I didn't understand what they were saying because I never went into<br />
books, I never went to school and this wasn‟t my language. A few<br />
moments later, other white people came to me but the first person<br />
who examined me shouted at him. I didn't understand, again, but<br />
he seemed angry. There were several brothers, who, in the sale,<br />
were sold separately. It was very moving to see and hear their<br />
cries. I waited a long moment and the person untied me. Then, he<br />
tied my hands and my neck. I could barely move. I was bought 1500 pounds by George Washington.<br />
He seemed nice but I didn‟t know what I would have to do… I knew, thanks to another black person,<br />
that we were sold to white persons and we had to work for them but I didn‟t know more. Even if he<br />
seemed nice, the panic took me.<br />
<strong>4C</strong> - Marlène B. - Charlotte O. - Timothé B. - Lola L.
Comme chaque jours, dès le levée du soleil, je marchai de mon village jusqu‟au lac situé<br />
à quelques kilomètres du Bourkanafaka mon village . Je travaillais sans relâche du lever au<br />
coucher du soleil. Je passais devant le vieillard prénommé Moumoudekelafie.<br />
-ourkoushouboulé !<br />
-yova !<br />
C‟est deux mots signifiaient le bonjour et le salut en Angolais . Moumoudekelafie était<br />
mon grand oncle germain éloigné. Celui qui m‟avait appris le métier de pêcheur . Du haut de ses 96 ans il n‟avait<br />
point perdu gout à la pêche. Il allait 3 fois par semaine à la pêche pour ramener de la nourriture à sa famille<br />
composé de 12 personnes . Je le respecté profondément car en plus d‟être à l‟origine de ma petite fortune il était<br />
le premier homme à m‟avoir annoncer le décès de TATA Djamilla ( la sœur de ma bien aimé mère) . Elle était<br />
décèder en voulant repoussait les chasseurs de nègres. La journée étant presque terminée je rentrai sur le chemin<br />
de mon village . Saluant une dernière fois Moumoudekelafie qui lui rentrait au village Bourboukeniacla, un village<br />
voisin du mien. Enfin j‟arriva chez moi, après une journée éprouvante au bord du lac, sous une grande chaleur.<br />
Ma femme Darika nous avait concocté, un délicieux bouillon de chèvre. Tout le village c‟était invité au festin.<br />
Nous restâmes quelque heure autour de ce beaux repas, a discuter de la journée des uns des autres. Abdoul, mon<br />
fils cadet, tomba d‟un rocher, alors qu‟il jouer avait ses cousins et cousine, au bord du lac. Alerter par le cris<br />
déchirant de sa cousine Ramizia. Je courus alors de toute mes force, en direction des provenances du cri. Je parut<br />
horrifier de constater que mon jeune fils, c‟était ouvert la jambe et que son os ressortait. J‟ appela au secours mon<br />
frère Memette . Il était medecin de métier. Il ne fallait plus attendre. Il alla chercher des aiguilles et du fil . Il<br />
enfonça un tissu dans la bouche de mon fils pour que ce dernier ne cri pas trop fort. Memette commenca à<br />
recoudre la jambe de mon fils. Abdoul avait des larmes qui roulait sur ses joues. Lorsque sa jambe fut totalement<br />
recousue, on le ramena à la maison en le portant. Et ce fût cette nuit là que tout commenca. A cause de sa<br />
douleur Abdoul n‟arrivait pas à dormir et je resta donc éveillait toute la nuit.<br />
-Ozali malamu ?( Tu vas bien ?)<br />
-Ee, nasali malamu. (oui je vais bien) Ndenge nini, Mbote tikala ! ( j‟ai quand même mal à la jambe.)<br />
-Monoko ! Banzoku, nameli mai ! ( Tais toi ! J‟entend quelque chose !)<br />
En effet, quelques instant après le sol paru tremblé. Les gardes du village<br />
enclanchèrent la corne de brume pour signalé les chasseurs de nègres.<br />
Tous le village se réveilla, Abdoul cria :<br />
-aiué mamaué !(ah maman ! au secours maman)<br />
-Kandengue, Soba Quitata !( mon fils, va rejoindre le chef de village)<br />
répondit sa mère<br />
Les chevaliers ont été plus rapide que lui et à cause de sa jambe souffrante il se fit tué par une flèche.<br />
Et puis tous me parût flou. J‟avais ordonné à ma famille de se cacher, tandis que j‟essayé de résister aux<br />
chasseurs. Je me fit tout de même attrapé et je me réveilla le lendemain dans une cage. Nous étions une dizaine<br />
d‟hommes et des femmes séré dans cette cage destinée à l‟animal. Apparemment, nous avions était vendu à un<br />
marchand blanc. Et ce fût à ce moment là, je me rendis compte, que j‟aller devenir un esclave. On nous fit sortir<br />
de la cage, j‟étais faible assoiffé et affamé. Nous étions tous attaché à une chaîne. A l‟aide d‟un fouet, ils nous<br />
firent monter dans le navire « Marie Seraphique ». L‟équipage paraissait féroce, le capitaine, un occident blanc,<br />
était placé au sommet du navire. L‟équipage, composé exclusivement d‟hommes, nous firent rentré dans le<br />
cachot, il faisait sombre, sa ne sentait pas bon. Le voyage fût long.
When I was arrived in my new master„s house it was very<br />
difficult because I was separeted from my family. My master was<br />
a famous person George Washington. I knew that he was<br />
famous person because when the man bought me he said “ I‟m<br />
Nicolas Monk, the odd-job man of George Washington, the<br />
president!” And ten salesmen went to see him. Mr Monk bought 20 negroes, and me too. So when we<br />
were collected to Virginia , in the Mount Vernon. It was a surprise to see the houses, the decoration. It<br />
was so different to Africa. But I liked. We have been separated in 5 groups: the servants, the cooker,<br />
the gardens, the cleaning lady (reserved for the woman‟s) and the security officers. I was chosen in the<br />
cooks group. So it was very difficult at the beginning because the head chef it was very severe. Slaves<br />
were whipped, hit and punished. Everybody hate the head chef. I liked just one white person: George<br />
Washington. He was a generous person. He gave me everyday a piece of bread. He graduate the<br />
plantation master when they punched the slaves to much. In my second years at the Mount Vernon, the<br />
head chef fall ill. He death 2 months later. So George Washington chosen me for are the new head<br />
chef. It was not simple, It was so difficult but is better good for we: the slaves, because I‟m a Negro<br />
and I‟m a slave.<br />
<strong>4C</strong> – Marie-Charlotte K . – Gwenaëlle B. – Théo L. – Aurore G.
PROJET <strong>EPI</strong><br />
<strong>2017</strong><br />
TRAITE NEGRIERE ET ESCLAVAGE<br />
AU 18° SIECLE<br />
DE L’AFRIQUE À L’AMÉRIQUE<br />
SLAVERY<br />
FROM AFRICA TO THE AMERICAS<br />
IN THE 18TH CENTURY<br />
Projet Histoire - anglais<br />
Classes de <strong>4A</strong> - <strong>4C</strong><br />
College F.Mitterrand<br />
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