BROCHURE LOU MESCLUN_12_2015

Le Grand Prix de Lou Mesclun
Le Cougourdon
d’honneur
En 1957, Lou Mesclun décida de décerner un prix littéraire
à un livre mettant en valeur le terroir niçois. (Bulletin
n° 1061 du 27 juin 1957).
À partir de février 1965, les conditions d’attributions de
ce prix furent élargies à « une œuvre ou l’ensemble d’une
œuvre célébrant Nice et le pays Niçois ou à une personnalité
ayant contribué au rayonnement de notre région. ».
Lou Mesclun est loin, certes, d’être la seule association
à décerner un prix littéraire, mais, dès l’origine, la particularité
niçoise, voire le particularisme niçois s’exprima
dans le nom et l’objet choisis pour signifier l’admiration
et la reconnaissance des Niçois de Paris.
A cet égard, on ne peut douter ni du sens de l’humour
ni de l’attachement à Nice et sa région des récipiendaires
du Grand Prix de Lou Mesclun.
En effet, Lou Mesclun décerne un Cougourdon d’honneur,
représenté par une grande cougourde séchée puis gravée.
Pour les Niçois et les amoureux de Nice, il s’agit là d’une
cucurbitacée à forte valeur symbolique.
«Cougourdon, augmentatif de cougourde issu du cucurbita
romain. […] fruit emblématique du pays Nissart.[…].
Le Cougourdon est tout à fait symbolique de Nice, une fois
séché, il servait de gourde pour transporter de l’eau et du vin.
Les Niçois prirent l’habitude de le graver à leurs initiales
selon une tradition très ancienne. Le festin des Cougourdons
à Nice, comme les Mais perpétue cette attachement à ce fruit
symbolique. »
Alain Guillermou, Nice Matin 6 mars 1989.
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