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Le Quai - brochure de saison 17/18

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La seule joie au mon<strong>de</strong> est <strong>de</strong> commencer.<br />

Cesare Pavese<br />

THÉÂTRE<br />

DANSE<br />

MUSIQUE<br />

CIRQUE<br />

C D N / C N D C<br />

<strong>17</strong>//<strong>18</strong>


LE TORSE EN BRONZE DE LA STATUE DE BAVIÈRE AVANT LE TRANSPORT ET LE MONTAGE À SON EMPLACEMENT ACTUEL À MUNICH (ALLEMAGNE), THERESIENWIESE - <strong>18</strong>50


<strong>17</strong>//<strong>18</strong><br />

Passé un certain point il n’est plus <strong>de</strong> retour.<br />

C’est ce point-là qu’il faut atteindre.<br />

Franz Kafka<br />

SOLLICITUDE<br />

Nom féminin<br />

Du latin : Sollicitudo<br />

Sens premier : Soins attentifs et affectueux que l’on a pour quelqu’un, ensemble <strong>de</strong>s égards.<br />

<strong>Le</strong> QUAI a 10 ans, le CNDC 40, le CDN 30, les Centres dramatiques nationaux 70…<br />

Joie, affection et affliction <strong>de</strong>s anniversaires, l’occasion <strong>de</strong> mémoire et <strong>de</strong> fête. Mais « <strong>Le</strong> passé<br />

existe dès qu’on est malheureux, lui dit-elle, à voix basse… » (Louise <strong>de</strong> Vilmorin, Madame <strong>de</strong>.).<br />

C’est pourquoi cette <strong>saison</strong> sera avant tout celle <strong>de</strong> nouveaux engagements, <strong>de</strong> nouvelles<br />

créations, <strong>de</strong> neuves et joyeuses mêlées.<br />

<strong>Le</strong> nouveau <strong>Quai</strong> est à son AN 2, c’est le temps <strong>de</strong>s fraîches épopées.<br />

Sens <strong>de</strong>uxième : Souci, inquiétu<strong>de</strong>.<br />

Un groupe humain structuré par <strong>de</strong>s pratiques et <strong>de</strong>s valeurs, voilà ce qu’on appelle une culture.<br />

La nôtre est ce qu’elle est, source <strong>de</strong> gloire et <strong>de</strong> souci, <strong>de</strong> joie et <strong>de</strong> contrariété.<br />

En prendre soin, l’interroger et la susciter, c’est à cette sollicitu<strong>de</strong> que sont voués nos gran<strong>de</strong>s<br />

maisons et nos spectacles quand ils sont à leurs meilleurs et ne se sacrifient pas à la vanité.<br />

Théâtre comme danse sont <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> fuite vers les autres arts, vers nos pratiques sociales,<br />

vers nos curiosités quotidiennes, vers nos appétences personnelles et collectives.<br />

<strong>Le</strong> mon<strong>de</strong>, c’est-à-dire la littérature, le sport, la guerre, l’amour, la mort, la vie, vient s’y réfléchir,<br />

se débattre, se dépenser sur nos plateaux à travers les corps et les mots qui y exsu<strong>de</strong>nt.<br />

C’est pourquoi théâtre et danse ont été désignés comme fer <strong>de</strong> lance <strong>de</strong> la politique publique <strong>de</strong><br />

démocratisation culturelle, à travers eux, le plus grand nombre doit pouvoir avoir accès au livre,<br />

à la pensée, au souci allègre <strong>de</strong>s choses.<br />

Sens troisième : forme littéraire, en trois vers ; le <strong>de</strong>rnier exprimant la sollicitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’auteur pour le premier.<br />

Ex : L'ami Caouette<br />

Me fait la tête<br />

Qu'a Caouette ? (S. G.)<br />

<strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> sera plus que jamais cette année un espace <strong>de</strong> mise en spectacle et en pensée <strong>de</strong> notre<br />

temps. Toutes instances confondues, nous créons chaque <strong>saison</strong> dix nouvelles œuvres à Angers<br />

qui vont irriguer la scène théâtrale et chorégraphique nationale et internationale.<br />

À côté <strong>de</strong> ces créations, spectacles, tournées, le Théâtre <strong>Le</strong> <strong>Quai</strong>, pour le seul automne,<br />

accueillera, avec ses partenaires, <strong>Le</strong> Festival <strong>Le</strong>vitation, L’Austin Week, le Festival D, le World<br />

Electronics Forum…<br />

Pour être au cœur <strong>de</strong> la cité, drainer vers soi, les envies, les tentations, les soucis, les questions,<br />

les rebattre et les agiter ensemble.<br />

Pour rendre le souci du mon<strong>de</strong> moins tétanisant, plus affectueux et aventureux à chacun.<br />

Frédéric Bélier-Garcia<br />

1


LE CDN<br />

CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL<br />

ANGERS PAYS DE LA LOIRE<br />

LE CNDC<br />

CENTRE NATIONAL<br />

DE DANSE CONTEMPORAINE D’ANGERS<br />

UNE SAISON TAMBOURS BATTANTS<br />

Nous sommes <strong>de</strong>venus une maison <strong>de</strong> création nationale et<br />

européenne, c’est-à-dire un lieu <strong>de</strong> production, <strong>de</strong> travail,<br />

d’interventions <strong>de</strong>s compagnies et <strong>de</strong>s artistes, point <strong>de</strong><br />

départ du rayonnement <strong>de</strong> leurs spectacles et <strong>de</strong> la ville dans<br />

le paysage culturel européen. Sur ces <strong>de</strong>ux années, près <strong>de</strong><br />

15 spectacles seront nés au <strong>Quai</strong> avant d’irriguer les scènes<br />

régionales, nationales, européennes. Cette nouvelle <strong>saison</strong>,<br />

LES ARTISTES ASSOCIÉS du <strong>Quai</strong> CDN poursuivent leur travail <strong>de</strong><br />

création, formation, intervention :<br />

Jonathan Cap<strong>de</strong>vielle répètera, mettra en scène et créera tout<br />

l’automne au <strong>Quai</strong> À nous <strong>de</strong>ux maintenant, adaptation du roman<br />

Un crime <strong>de</strong> Georges Bernanos qui prolongera sa route au Festival<br />

d’Automne à Paris notamment.<br />

Quant à Chloé Dabert, à côté du travail qu’elle poursuit avec les<br />

adolescents du territoire, et <strong>de</strong> la présentation d’une pièce <strong>de</strong><br />

Dennis Kelly, Orphelins en novembre ; elle répètera au <strong>Quai</strong> un grand<br />

classique que nous présenterons au Festival d’Avignon-In 20<strong>18</strong>.<br />

DE NOUVELLES ÉQUIPES nous rejoignent et viennent s’installer au<br />

<strong>Quai</strong> pour y travailler :<br />

Nicolas Bouchaud et Éric Didry créent Maîtres anciens (comédie)<br />

<strong>de</strong> Thomas Bernhard, qui ira ensuite fécon<strong>de</strong>r le Théâtre <strong>de</strong> la<br />

Bastille, toujours dans le cadre du Festival d’Automne à Paris.<br />

Rosemary Standley et Dom La Nena viennent conclure leur<br />

projet musical Birds on a wire.<br />

DES ITINÉRAIRES EUROPÉENS ET INTERNATIONAUX<br />

Notre création El Baile <strong>de</strong> Mathil<strong>de</strong> Monnier et Alan Pauls poursuit<br />

sa tournée internationale réjouissante en passant notamment via<br />

Buenos Aires, sa terre d’inspiration mais aussi Lisbonne, Bruxelles,<br />

Berlin, Genève et le Théâtre National <strong>de</strong> Chaillot à Paris.<br />

Krystian Lupa, maître absolu <strong>de</strong> la scène polonaise, créera à<br />

Varsovie en novembre sa future création <strong>Le</strong> Procès <strong>de</strong> Franz Kafka,<br />

coproduction déléguée du <strong>Quai</strong> CDN.<br />

ENFIN LAST BUT NOT LEAST CRÉATION MAISON DE LA SAISON<br />

Frédéric Bélier-Garcia mettra en scène La tragédie <strong>de</strong> Macbeth<br />

<strong>de</strong> William Shakespeare, la pièce la plus « fantastique » et à la fois<br />

la plus intimiste du maître anglais, qui prouve, comme le disait<br />

Hugo à son propos, que « l'âme a <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nts ».<br />

Une <strong>saison</strong> théâtrale est toujours une délicate architecture, entre<br />

répertoire et écriture contemporaine, qui doit permettre <strong>de</strong>s<br />

vertiges dynamiques entre paroles d’hier et d’aujourd’hui.<br />

CETTE SAISON SERA UN LONG VOYAGE ENTRE LES GRANDS<br />

TOTEMS DE NOTRE CULTURE…<br />

Elle est marquée par le retour en force <strong>de</strong>s grands gestes <strong>de</strong> notre<br />

mémoire commune : L’Ilia<strong>de</strong>, L'Odyssée, Orphée, Macbeth, L'Avare,<br />

Cyrano, <strong>Le</strong>s trois sœurs… Et passera le souffle incan<strong>de</strong>scent<br />

d’Homère, Shakespeare, Molière, Rostand, Tchekhov…<br />

… accompagnés <strong>de</strong>s VOYAGEURS SOLITAIRES, Fellag, Jacques<br />

Gamblin, qui se racontent et nous observent à travers la singularité<br />

<strong>de</strong> leurs déambulations et divagations.<br />

LES AUTEURS CONTEMPORAINS restent présents à travers<br />

les figures tutélaires du XX e siècle : Georges Bernanos, Mikhaïl<br />

Boulgakov, Thomas Bernhard, Lars Norén…, et les très vivants<br />

Dennis Kelly, Tom Lanoye qui nous racontent le mon<strong>de</strong> tel<br />

qu’il va, dans sa violence quotidienne, ses accès terroristes, sa<br />

désespérance et sa nécessité <strong>de</strong> confiance. Sans oublier Nathalie<br />

Béasse et Phia Ménard qui seront <strong>de</strong> retour au <strong>Quai</strong> comme en leur<br />

jardin avec leurs nouvelles créations.<br />

LE QUAI FAIT SON CINÉMA. Partenaire toujours aussi aimant et<br />

actif du Festival Premiers Plans, <strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> s’associe à ce moment<br />

angevin en présentant en janvier <strong>de</strong>ux projets autour du cinéma :<br />

d’abord Cyril Teste qui, après Nobody l’an passé, mettra en<br />

scène et en image Festen <strong>de</strong> Thomas Vinterberg ; et puis Nicolas<br />

Bouchaud qui interroge le cinéma dans La loi du marcheur, à<br />

travers la parole du critique Serge Daney.<br />

LES BEAUX SAMEDIS GRANDISSENT<br />

Forts <strong>de</strong> l’extravagant succès <strong>de</strong> ces rassemblements culturels et<br />

festifs pour les petits et les familles, nous avons décidé <strong>de</strong> dédier<br />

<strong>de</strong>ux samedis/semaines au jeune public, mélangeant spectacles,<br />

installations, activités...<br />

[Save the Dates] les samedis <strong>18</strong> novembre <strong>17</strong> et 31 mars <strong>18</strong><br />

LE JEUNE PUBLIC EN BOUILLONNEMENT<br />

<strong>Le</strong>s artistes invités cette <strong>saison</strong> à présenter leurs œuvres aux<br />

jeunes spectateurs, qu’ils soient fidèles comme Christian<br />

Duchange, Karin Serres, Charlotte Blin, Damien Bouvet ou<br />

nouveaux venus comme les compagnies Bronks, La Cordonnerie,<br />

L’Avantage du doute ou Stéréoptik, témoignent tous à leur<br />

manière du bouillonnement créatif propre au théâtre jeune<br />

public d’aujourd’hui. Dans ces spectacles aux formes variées,<br />

les enfants seront amenés à rire, réfléchir ou rêver ensemble en<br />

compagnie <strong>de</strong> fantômes, <strong>de</strong> déménageurs, d’héroïnes <strong>de</strong> contes<br />

ou <strong>de</strong> héros mythologiques…<br />

CIRQUE TOUJOURS<br />

Cette <strong>saison</strong> les arts <strong>de</strong>s pistes vont nous faire traverser <strong>de</strong><br />

nombreux horizons. Nous voyagerons au fil <strong>de</strong> la pensée<br />

poétique <strong>de</strong> Johann <strong>Le</strong> Guillerm à la poursuite du Pas Grand<br />

Chose, puis viendra le temps <strong>de</strong> la 11 e édition du Festival<br />

Cirque[s] qui se dévoilera à travers <strong>de</strong>ux projets inclassables,<br />

Phia Ménard tout d'abord nous livrera son nouvel opus autour<br />

<strong>de</strong> l'élément du vent, <strong>Le</strong>s os noirs ; et l'univers truculent <strong>de</strong><br />

Harry Holtzman dans son Happy Endings. Enfin le Collectif Petit<br />

Travers nous emmènera Dans les plis du paysage pour une<br />

gran<strong>de</strong> chorégraphie jonglée.<br />

MUSIQUE EN FÊTE<br />

<strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> présente une <strong>saison</strong> musicale d’abord lumineusement<br />

féminine à travers certaines <strong>de</strong>s figures les plus intrigantes <strong>de</strong> la<br />

scène musicale actuelle : Fishbach, Camille, Rosemary Standley,<br />

Dom La Nena.<br />

Après sa création au prochain Festival d’Avignon, Juliette Binoche,<br />

accompagnée par le surdoué pianiste classique Alexandre<br />

Tharaud, présente les textes autobiographiques <strong>de</strong> Barbara dans<br />

Vaille que vivre.<br />

Grand invité du <strong>Quai</strong> cette <strong>saison</strong>, Kery James propose la même<br />

semaine une pièce À vif et un concert solidaire.<br />

Mais vous retrouverez aussi Bastien Lallemant pour <strong>de</strong>ux Siestes<br />

acoustiques, et le jazz dans ses métamorphoses avec les venues<br />

inédites d’Abraham Inc., et <strong>de</strong> Guillaume Perret.<br />

Enfin, parce que nous voulons continuer à faire du <strong>Quai</strong> un lieu<br />

<strong>de</strong> vie, point <strong>de</strong> convergence <strong>de</strong>s savoirs savants et <strong>de</strong>s envies<br />

joueuses, en sus <strong>de</strong>s créations et <strong>de</strong>s spectacles invités, notre<br />

plan artistique d’occupation <strong>de</strong>s sols poursuivra dès l'automne<br />

sa colonisation culturelle <strong>de</strong> la terrasse sur le toit du <strong>Quai</strong>, à<br />

travers notre programme Panoramax et celle du Forum toute<br />

l’année à travers <strong>de</strong>s événements et installations qui vous seront<br />

communiqués au fil <strong>de</strong>s tentations.<br />

L’ÉQUIPE DU QUAI CDN<br />

En 20<strong>18</strong>, le CNDC aura 40 ans, âge <strong>de</strong> raison et maturité.<br />

Grâce à tous ceux qui ont fait son histoire, chorégraphes,<br />

danseurs et étudiants, il rayonne dans le mon<strong>de</strong> entier<br />

portant haut les couleurs <strong>de</strong> l’art chorégraphique et<br />

celles <strong>de</strong> la ville d’Angers. Aujourd’hui, il est doté <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>ux promotions d’étudiants au sein <strong>de</strong> son école dont<br />

les spectacles irriguent le territoire national. Un nouvel<br />

artiste, Hervé Robbe, y est associé et vient enrichir la<br />

vitalité créative <strong>de</strong> l’institution. Un anniversaire, cela se fête<br />

et nous le fêterons avec vous tout au long d’une <strong>saison</strong><br />

riche <strong>de</strong> diversité, <strong>de</strong> nombreuses premières, créations,<br />

d’un festival, d’un temps fort et au travers <strong>de</strong> diverses<br />

thématiques !<br />

Selon les cultures, les normes <strong>de</strong> comportement, les valeurs<br />

morales et les esthétiques propres à chaque époque<br />

règlent l’art chorégraphique et les pratiques sociales <strong>de</strong> la<br />

danse. La danse contemporaine s’attache, quant à elle, à<br />

troubler les frontières du genre et à questionner la place <strong>de</strong><br />

la femme dans la société. Moving Numbers, une création <strong>de</strong><br />

Robert Swinston en collaboration avec l’artiste plasticienne<br />

Agnès Thurnauer donne le ton d’une <strong>saison</strong> traversée par<br />

les questions d’i<strong>de</strong>ntité et la situation <strong>de</strong>s femmes. <strong>Le</strong>t Me<br />

Change Your Name <strong>de</strong> la sud-coréenne Euh-Me Ahn, (S)acre<br />

<strong>de</strong> David Drouard et Unwanted <strong>de</strong> Dorothée Muyaneza,<br />

autant <strong>de</strong> chorégraphies qui s’attachent à promouvoir un<br />

mouvement unisexe, à défendre les droits <strong>de</strong>s femmes ou à<br />

dénoncer les violences qu’elles subissent. Danse et genre<br />

est la thématique du premier trimestre <strong>de</strong> cette <strong>saison</strong>.<br />

<strong>Le</strong> CNDC associe pour trois ans à son projet « patrimoine vs<br />

création », le chorégraphe Hervé Robbe. Acteur et témoin<br />

curieux du foisonnement <strong>de</strong> la danse contemporaine <strong>de</strong>puis<br />

près <strong>de</strong> 30 ans, Hervé Robbe a lui aussi, mis cette question<br />

<strong>de</strong> l’articulation entre transmission et création au cœur<br />

<strong>de</strong> son action. <strong>Le</strong> thème <strong>de</strong> sa prochaine création A New<br />

Landscape, présentée au <strong>Quai</strong> en novembre 20<strong>17</strong>, fait appel<br />

à une nouvelle génération <strong>de</strong> jeunes créateurs invités à<br />

revisiter et réinventer la mémoire du geste chorégraphique.<br />

LE CNDC A 40 ANS<br />

En décembre, Beach Birds, une œuvre majeure ainsi<br />

qu’Inlets 2 forment un très beau programme <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />

pièces <strong>de</strong> Merce Cunningham inspirées par la nature. La<br />

facétieuse Sud-Africaine Robyn Orlin nous propose durant<br />

la même soirée Oh Louis… sa prochaine création pour le<br />

danseur étoile Benjamin Pech. Une soirée, <strong>de</strong>ux premières,<br />

à ne rater pour rien au mon<strong>de</strong> !<br />

En janvier 20<strong>18</strong>, le Festival Ici Danses ! conçu en<br />

partenariat avec le THV <strong>de</strong> Saint-Barthélemy-d’Anjou offre<br />

l’opportunité aux publics <strong>de</strong> découvrir ou <strong>de</strong> redécouvrir<br />

les œuvres <strong>de</strong>s artistes qui font la vitalité chorégraphique<br />

<strong>de</strong>s Pays <strong>de</strong> la Loire.<br />

Dans les années 1980, la France <strong>de</strong>vient le foyer<br />

d’émergence d’une nouvelle danse qu’elle a promue avec<br />

détermination en Afrique faisant <strong>de</strong> ce continent un véritable<br />

terreau <strong>de</strong> la création chorégraphique dans le mon<strong>de</strong>. C’est<br />

la thématique du second trimestre. Salia Sanou et Dorothée<br />

Munyaneza, <strong>de</strong>ux artistes <strong>de</strong> générations différentes nous<br />

proposent <strong>de</strong>ux œuvres fortes et empreintes <strong>de</strong> situations<br />

violentes traversées par le continent.<br />

Joëlle Bouvier, Régis Obadia, Philippe Decouflé, Alwin<br />

Nikolais, Dominique Boivin, Rachid Ouramdane, Amala<br />

Dianor : autant d’artistes qui ont fait l’histoire du CNDC<br />

et dont les œuvres irrigueront le <strong>de</strong>rnier trimestre <strong>de</strong> la<br />

<strong>saison</strong>. Une occasion à ne pas manquer pour s’imprégner<br />

<strong>de</strong> l’histoire du CNDC qui est et a toujours été un terreau <strong>de</strong><br />

créativité et une plateforme internationale pour la danse.<br />

Pour finir en beauté, <strong>de</strong>s angevins seront invités à investir le<br />

plateau du T900 dans une création choréo-topographique<br />

d’Hervé Robbe qui met à l’honneur le territoire urbain<br />

d’Angers.<br />

Robert Swinston - Directeur artistique du CNDC<br />

Claire Rousier - Directrice adjointe du CNDC<br />

<strong>Le</strong> 2 octobre 1978, vingt trois stagiaires entament leur formation dans les sous-sols du Théâtre municipal d’Angers. C’est dire<br />

la fragile nouveauté <strong>de</strong> ce projet, premier établissement <strong>de</strong> formation supérieure exclusivement dévolu à la danse et dont la<br />

direction est confiée au chorégraphe américain Alwin Nikolais.<br />

Quarante ans plus tard, c’est Robert Swinston, un autre américain, qui tient les rênes du Centre national <strong>de</strong> danse contemporaine<br />

d’Angers et qui accueillera, à la rentrée prochaine, une nouvelle promotion, la trente-neuvième !<br />

<strong>Le</strong> CNDC vous propose un temps fort passé aux côtés <strong>de</strong> Robert Swinston, <strong>de</strong> ses complices et <strong>de</strong> ses invités, témoins du<br />

passé ou acteurs actuels <strong>de</strong> la structure angevine, qui sera une occasion unique <strong>de</strong> découvrir l’histoire d’un lieu, celle <strong>de</strong>s<br />

projets qui l’ont traversé, <strong>de</strong> celui qui l’anime aujourd’hui et <strong>de</strong> participer activement aux festivités qui consacrent les quarante<br />

ans <strong>de</strong> cet espace <strong>de</strong> fabrique <strong>de</strong> la danse exceptionnel où la transmission se fait dans la proximité immédiate <strong>de</strong> la création.<br />

Retrouvez les spectacles programmés à l'occasion <strong>de</strong>s 40 ans du CNDC <strong>de</strong> la page 103 à 107.<br />

2 3


SOMMAIRE<br />

SAISON <strong>17</strong>/<strong>18</strong><br />

THÉÂTRE<br />

MUSIQUE<br />

CIRQUE / INDISCIPLINÉS<br />

ÉCOLE ET FORMATIONS<br />

STADIUM -----------------------------------------------------8<br />

FELLAG ------------------------------------------------------ <strong>17</strong><br />

ILIADE ------------------------------------------------------- 20<br />

ODYSSÉE ----------------------------------------------------21<br />

À NOUS DEUX MAINTENANT ---------------------------- 26<br />

FISHBACH -------------------------------------------------- <strong>18</strong><br />

JULIETTE BINOCHE, ALEXANDRE THARAUD -------- 22<br />

ABRAHAM INC --------------------------------------------- 32<br />

GUILLAUME PERRET ------------------------------------- 42<br />

ROSEMARY STANDLEY, DOM LA NENA ---------------- 70<br />

JOHANN LE GUILLERM -------------------------------------11<br />

TESSERACT ------------------------------------------------ 34<br />

FESTIVAL CIRQUE[S] ------------------------------------- 100<br />

LES OS NOIRS --------------------------------------------- 100<br />

HAPPY ENDINGS ------------------------------------------101<br />

DANS LES PLIS DU PAYSAGE --------------------------- 109<br />

ATELIERS DE FORMATION<br />

ET DE RECHERCHE --------------------------------------- 1<strong>18</strong><br />

L’ART ET LA MANIÈRE D’INTERVENIR<br />

EN MILIEU SCOLAIRE ------------------------------------- 1<strong>18</strong><br />

ÉCOLE SUPÉRIEURE / CNDC ---------------------------- 119<br />

MAÎTRES ANCIENS (COMÉDIE) -------------------------- 30<br />

ORFEO ------------------------------------------------------ 36<br />

KERY JAMES ----------------------------------------------- 87<br />

CAMILLE ---------------------------------------------------- 93<br />

PUBLICS<br />

ORPHELINS ------------------------------------------------ 37<br />

L’AVARE ----------------------------------------------------- 44<br />

LA LOI DU MARCHEUR ----------------------------------- 64<br />

FESTEN ----------------------------------------------------- 65<br />

LA FUITE ! ---------------------------------------------------66<br />

JACQUES GAMBLIN / JE PARLE À UN HOMME... -----68<br />

DÉMONS ----------------------------------------------------80<br />

LE BRUIT DES ARBRES QUI TOMBENT------------------81<br />

LES TROIS SŒURS ---------------------------------------- 84<br />

CYRANO ---------------------------------------------------- 85<br />

KERY JAMES / À VIF --------------------------------------86<br />

LA TRAGÉDIE DE MACBETH -----------------------------90<br />

EL BAILE ---------------------------------------------------- 96<br />

GAZ---------------------------------------------------------- 98<br />

CHERCHEZ LA FAUTE ! ---------------------------------- 108<br />

EN FAMILLE<br />

FULMINE-----------------------------------------------------10<br />

DARK CIRCUS-----------------------------------------------19<br />

ANIMAL ANIMAL------------------------------------------- 33<br />

TESSERACT------------------------------------------------ 34<br />

JEANNE ET LA CHAMBRE À AIRS----------------------- 35<br />

WIJ/ZIJ (NOUS/EUX)------------------------------------- 43<br />

FILLES ET SOIE--------------------------------------------- 67<br />

LA CAVERNE------------------------------------------------ 92<br />

WAX --------------------------------------------------------- 94<br />

LE POIDS D’UN FANTÔME-------------------------------- 94<br />

BLANCHE NEIGE OU LA CHUTE DU MUR DE BERLIN -- 95<br />

JE N’AI PAS PEUR ---------------------------------------- 102<br />

SIÈSTE ACOUSTIQUE / BASTIEN LALLEMANT -------99<br />

DANSE<br />

ROBERT SWINSTON--------------------------------- 14 / 40<br />

EUN-ME AHN------------------------------------------------16<br />

HERVÉ ROBBE--------------------------------------- 38 / 112<br />

ROBYN ORLIN---------------------------------------------- 39<br />

MERCE CUNNINGHAM / ROBERT SWINSTON ------- 40<br />

ICI DANSES !------------------------------------------------ 72<br />

SOLI PATRIMONIAUX-------------------------------------- 72<br />

COMPAGNIE 29X27---------------------------------------- 73<br />

AMBRA SENATORE---------------------------------------- 74<br />

COLLECTIF EDA-------------------------------------------- 75<br />

YVANN ALEXANDRE-------------------------------------- 76<br />

VLAM PRODUCTIONS------------------------------------- 77<br />

MICKAËL LE MER------------------------------------------ 78<br />

COMPAGNIE LAMENTO----------------------------------- 79<br />

D.A.D.R CIE-------------------------------------------------- 79<br />

DOROTHÉE MUNYANEZA-------------------------------- 82<br />

SALIA SANOU---------------------------------------------- 83<br />

MATHILDE MONNIER ------------------------------------- 96<br />

AMALA DIANOR ------------------------------------------- 97<br />

40 ANS DU CNDC----------------------------------------- 103<br />

BALLET DU GRAND THÉÂTRE DE GENÈVE----------- 103<br />

RACHID OURAMDANE ----------------------------------- 104<br />

MARCELA SANTANDER CORVALÁN ------------------ 105<br />

NIKOLAIS / BOIVIN / DECOUFLÉ ----------------------- 106<br />

RÉGIS OBADIA -------------------------------------------- 107<br />

FESTIVALS<br />

PANORAMAX----------------------------------------------- 46<br />

LEVITATION FRANCE ------------------------------------- 47<br />

FESTIVAL D ------------------------------------------------- 48<br />

LE BEAU SAMEDI #3 -------------------------------------- 33<br />

LE QUAI FAIT SON CINÉMA ------------------------------ 61<br />

ICI DANSES ! ------------------------------------------------ 72<br />

LE BEAU SAMEDI #4 -------------------------------------- 94<br />

FESTIVAL CIRQUE[S] ------------------------------------- 100<br />

ÉVÉNEMENTS<br />

PANORAMAX ---------------------------------------------- 46<br />

LEVITATION FRANCE ------------------------------------- 47<br />

FESTIVAL D ------------------------------------------------- 48<br />

WEF - WORLD ELECTRONICS FORUM ----------------- 49<br />

ONPL -------------------------------------------------------- 50<br />

LECTURE NICOLE GARCIA -------------------------------- 51<br />

LECTURE ISABELLE ADJANI ----------------------------- 51<br />

LA FABRIQUE ---------------------------------------------- 52<br />

CURIOSITAS ------------------------------------------------ 53<br />

THE SWIMMER -------------------------------------------- 53<br />

RDV DANSE ------------------------------------------------ 54<br />

RDV FORUM ------------------------------------------------ 56<br />

VIVRE LE QUAI --------------------------------------------- 58<br />

CONSERVATOIRE À RAYONNEMENT RÉGIONAL ----- 58<br />

UNIVERSITÉ POPULAIRE D’ANGERS ------------------- 59<br />

MAD INK DAY / CONVENTION DE TATOUAGE---------- 59<br />

ATELIERS DU GOÛT ---------------------------------------60<br />

LE BANQUET -----------------------------------------------60<br />

LES INSTANTS COTEAUX DU LAYON ------------------60<br />

LES PUBLICS ---------------------------------------------- 116<br />

LES SOIRÉES ENFANTS ---------------------------------- 1<strong>17</strong><br />

L’ACCESSIBILITÉ ------------------------------------------- 1<strong>17</strong><br />

VOS CONTACTS ------------------------------------------- 1<strong>17</strong><br />

INFOS<br />

TARIFS ABONNEMENT ET HORS ABONNEMENT ---- 120<br />

RÉSERVATIONS ------------------------------------------- 122<br />

INFOS PRATIQUES ---------------------------------------- 122<br />

SE RESTAURER -------------------------------------------- 123<br />

VENIR AU QUAI -------------------------------------------- 123<br />

LIRE ---------------------------------------------------------- 123<br />

PARTAGER ------------------------------------------------- 123<br />

ÉQUIPES ---------------------------------------------------- 124<br />

PARTENAIRES --------------------------------------------- 125<br />

ENTREPRISES --------------------------------------------- 125<br />

CALENDRIER ----------------------------------------------- 126<br />

RETROUVEZ SUR CHAQUE PAGE SPECTACLE<br />

les rencontres avec les équipes artistiques à<br />

l’issue <strong>de</strong>s représentations<br />

les accueils personnalisés et/ou spectacles en<br />

audio<strong>de</strong>scription<br />

les spectacles proposés en LSF<br />

les spectacles naturellement accessibles au<br />

public sourd ou malentendant<br />

les spectacles sur-titrés en français<br />

les soirées enfants<br />

4 5


MOHAMED EL KHATIB [AUTEUR, CONCEPTEUR, METTEUR EN SCÈNE]<br />

FRED HOCKÉ [CONCEPTEUR, RÉALISATEUR]<br />

EN SEPTEMBRE AU QUAI<br />

STADIUM<br />

LES SUPPORTERS DU RC LENS<br />

HIPPODROME DE DOUAI<br />

© OLIVIER MARTY


JE 21<br />

SEPT<br />

20:00<br />

VE 22<br />

SEPT<br />

20:00<br />

T900<br />

2H<br />

RETROUVEZ L'ENTRETIEN DE MOHAMED EL KHATIB DANS LA REVUE DIVAGUE#2 / EN ÉCHO À STADIUM : CULTURE FOOT (P. 56) ET FABRIQUE #14 (P.52)<br />

THÉÂTRE<br />

STADIUM<br />

MOHAMED EL KHATIB<br />

FRED HOCKÉ<br />

<strong>Le</strong> football pour culture. Un mon<strong>de</strong> en portraits<br />

et en histoires. Et sur scène, une cinquantaine<br />

<strong>de</strong> supporters du club <strong>de</strong> <strong>Le</strong>ns. Grand Prix <strong>de</strong><br />

Littérature Dramatique 2016, Mohamed El Khatib<br />

travaille <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans sur un projet, Stadium,<br />

réunissant dans une même salle les supporters du<br />

RC Club <strong>de</strong> <strong>Le</strong>ns et les aficionados <strong>de</strong> théâtre…<br />

On dit <strong>de</strong>s supporters du RC <strong>Le</strong>ns, qu’ils sont le meilleur<br />

public <strong>de</strong> France. Ce titre honorifique, historiquement<br />

vérifié pour <strong>de</strong>s raisons évi<strong>de</strong>ntes d’amour inconditionnel,<br />

a incité Mohamed El Khatib à organiser une rencontre<br />

inédite : confronter le public du théâtre au meilleur public<br />

<strong>de</strong> France. Une expérience esthétique et politique avec<br />

cinquante-trois supporters du club lensois. Sur scène se<br />

dresse une tribune, face à la salle, comme une assemblée,<br />

une agora. Dans un face à face bienveillant et joyeux, <strong>de</strong>ux<br />

visions du mon<strong>de</strong> vont s’attacher l’une à l’autre, tisser <strong>de</strong>s<br />

correspondances, raconter le mon<strong>de</strong> tel qu’il est, dans<br />

toute sa diversité. Car contrairement aux idées reçues et<br />

très largement répandues, les supporters d’un grand club<br />

<strong>de</strong> football ne sont pas un bloc univoque, mais recouvrent<br />

une large palette d’i<strong>de</strong>ntités unies par une même passion<br />

et un goût prononcé pour la fraternité. « Comme dans tous<br />

mes spectacles le point <strong>de</strong> départ est toujours intime. Ce<br />

spectacle est un clin d’œil à mon père. Comme tous les<br />

Marocains il est un fervent supporter. Quoiqu’il fasse, il<br />

arrête tout quand il y a un match, c’est un rituel. J’ai voulu<br />

rendre compte <strong>de</strong> cette passion. Une passion qui est très<br />

largement partagée et qui est pour moi une <strong>de</strong>s pratiques<br />

les plus démocratiques qui soient. »<br />

S’il est <strong>de</strong>venu aujourd’hui auteur et metteur en scène, Mohamed<br />

El Khatib a baigné dans la culture du foot, à laquelle<br />

il rend hommage aujourd’hui, réconciliant <strong>de</strong>ux parties <strong>de</strong><br />

lui-même pouvant sembler incompatibles. Il a d’ailleurs<br />

beaucoup pratiqué, jusqu’à pouvoir <strong>de</strong>venir professionnel<br />

si une mauvaise blessure ne l’en avait empêché.<br />

« Ce qui se passe dans la tribune du Bollaert à <strong>Le</strong>ns, et que je<br />

veux partager sur scène, il faut le vivre. Il faut voir un match<br />

dans la tribune Marek, la tribune mythique, la plus populaire.<br />

On a la chair <strong>de</strong> poule, il n’y a pas beaucoup d’endroits aussi<br />

festifs où l’on éprouve ces sensations-là, fruits d’une énergie<br />

collective débordante mais aussi un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers endroits où<br />

il y a un lien social qui n’est pas délité. »<br />

C’est un nouveau lien social, artistique et culturel que Mohamed<br />

El Khatib tisse et invente en créant cette joyeuse confrontation<br />

inédite entre le théâtre et le football, <strong>de</strong>ux lieux fondamentaux<br />

<strong>de</strong> notre culture. Des lieux <strong>de</strong> passion, d’échange et <strong>de</strong> partage.<br />

Des lieux aussi où la parole est libre et exprime toutes les<br />

sensibilités <strong>de</strong> la société.<br />

TEXTE MOHAMED EL KHATIB<br />

CONCEPTION ET RÉALISATION<br />

MOHAMED EL KHATIB ET FRED HOCKÉ<br />

COLLECTIF ZIRLIB<br />

COLLABORATION ARTISTIQUE VIOLAINE DE CAZENOVE ET ÉRIC<br />

DOMENEGHETTY. ASSISTANTE DE PROJET CORALINE CAUCHI.<br />

SCÉNOGRAPHIE, LUMIÈRE, VIDÉO FRED HOCKÉ. ENVIRONNEMENT SONORE<br />

ARNAUD LÉGER. RÉGIE GÉNÉRALE LÉOPOLD FREY. UNE PRODUCTION DU<br />

COLLECTIF ZIRLIB. AVEC LE SOUTIEN DE LA FONDATION D’ENTREPRISE<br />

HERMÈS DANS LE CADRE DE SON PROGRAMME NEW SETTINGS. EN<br />

COPRODUCTION AVEC LE CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL DE TOURS - THÉÂTRE OLYMPIA,<br />

TANDEM, DOUAI-ARRAS - SCÈNE NATIONALE, LE FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS, LE THÉÂTRE<br />

DE LA VILLE - PARIS, LA COLLINE - THÉÂTRE NATIONAL, CHÂTEAUVALLON - SCÈNE NATIONALE,<br />

LE GRAND T - NANTES, LE TNB - THÉÂTRE NATIONAL DE BRETAGNE, THÉÂTRE DU BEAUVAISIS,<br />

LES SCÈNES DU GOLFE - VANNES ET LA SCÈNE - MUSÉE DU LOUVRE-LENS. ACCUEILS EN<br />

RÉSIDENCES LA VILLE DE GRENAY ET LE QUAI CDN ANGERS PAYS DE LA LOIRE. LE COLLECTIF<br />

ZIRLIB EST CONVENTIONNÉ PAR LE MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION -<br />

DRAC CENTRE-VAL DE LOIRE, PORTÉ PAR LA RÉGION CENTRE-VAL DE LOIRE ET SOUTENU PAR<br />

LA VILLE D’ORLÉANS. MOHAMED EL KHATIB EST ARTISTE ASSOCIÉ AU CENTRE DRAMATIQUE<br />

NATIONAL DE TOURS – THÉÂTRE OLYMPIA, AU THÉÂTRE DE LA VILLE – PARIS ET AU TNB -<br />

THÉÂTRE NATIONAL DE BRETAGNE.<br />

© JOHANNE LAMOULÈRES<br />

© FRED HOCKÉ<br />

8 9


MA 26<br />

SEPT<br />

19:00<br />

ME 27<br />

SEPT<br />

19:00<br />

T400 1H<br />

COPRODUCTION<br />

+ 7 ANS<br />

LE QUAI CDN<br />

REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES : MA 26 SEPT 14:30, ME 27 SEPT 10:00, JE 28 SEPT 10:00, 14:30<br />

FULMINE<br />

CHARLOTTE BLIN<br />

THÉÂTRE /<br />

THÉÂTRE<br />

D'OBJETS<br />

VE 29<br />

SEPT<br />

20:00<br />

T900<br />

1H20<br />

CONFÉRENCE<br />

SPECTACLE<br />

JOHANN LE GUILLERM<br />

LE PAS GRAND CHOSE<br />

Dans cette nouvelle création, Charlotte Blin<br />

désire partager avec les jeunes spectateurs<br />

une méditation sur la colère, prenant pour<br />

cadre la fameuse Guerre <strong>de</strong> Troie. L’occasion<br />

<strong>de</strong> découvrir ou redécouvrir nombre <strong>de</strong> ses<br />

héros mythologiques et d’explorer avec eux<br />

les méandres <strong>de</strong> cette émotion universelle et<br />

tapageuse.<br />

Sur le plateau, le climat général est orageux. <strong>Le</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

interprètes, à la fois acteurs et manipulateurs d’objets,<br />

esquissent une suite <strong>de</strong> portraits en étant tour à tour<br />

narrateurs ou protagonistes. <strong>Le</strong>s mots se mêlent aux<br />

gestes et aux langages corporels, aux images et aux<br />

manipulations d’objets pour faire surgir et résonner une<br />

rage toute métaphorique et poétique. La colère monte,<br />

à la fois dynamisante et jouissive, courageuse ou lâche,<br />

amère ou ratée.<br />

S’inspirant librement <strong>de</strong> traductions <strong>de</strong> textes antiques,<br />

Charlotte Blin s’amuse, dans cette réécriture chorale<br />

du fameux mythe, à mettre en avant le processus <strong>de</strong><br />

réaction en chaîne qui caractérise l’épopée troyenne.<br />

La pomme d’or lancée par la déesse Eris, fille <strong>de</strong> Zeus,<br />

intervient comme un pavé jeté dans la mare <strong>de</strong> toutes les<br />

convoitises. <strong>Le</strong>s répercussions sont multiples, <strong>de</strong> plus<br />

en plus nombreuses et <strong>de</strong> plus en plus rapi<strong>de</strong>s, jusqu’à<br />

l’issue guerrière que l’on connaît. Qu’est-ce qui peut<br />

mobiliser <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> personnes prêtes à en découdre<br />

jusqu’à la mort ? Une pomme.<br />

Un spectacle qui intervient comme un pied-<strong>de</strong>-nez au<br />

« mon<strong>de</strong> en crise » qui est le nôtre et dans lequel ces<br />

colères <strong>de</strong> théâtre viennent joyeusement résonner avec<br />

la propre vie <strong>de</strong>s enfants ou adultes spectateurs.<br />

TEXTE ET MISE EN SCÈNE CHARLOTTE BLIN<br />

COLLECTIF AÏE AÏE AÏE<br />

INTERPRÉTATION ESTELLE BAUSSIER ET CAROL CADILHAC. SCÉNOGRAPHIE<br />

JULIEN MELLANO ET CHARLOTTE BLIN. CRÉATION MUSICALE OLIVIER<br />

MELLANO. CRÉATION LUMIÈRE ET RÉGIE LUCILLE IOSUB. PRODUCTION<br />

COLLECTIF AÏE AÏE AÏE – RENNES. COPRODUCTIONS LE QUAI CENTRE DRAMATIQUE<br />

NATIONAL ANGERS PAYS DE LA LOIRE ; LILLICO, RENNES ; THÉÂTRE DE POCHE, HÉDÉ.<br />

SOUTIENS : LE CREA - FESTIVAL MOMIX, KINGERSHEIM; CENTRE ATHÉNA - FESTIVAL<br />

MÉLISCÈNE, AURAY ; PADLOBA / ANNABELLE SERGENT, COMPAGNIE CONVENTIONNÉE.<br />

REMERCIEMENT : LE MOUFFETARD, THÉÂTRE DES ARTS DE LA MARIONNETTE À PARIS.<br />

LE COLLECTIF AÏE AÏE AÏE REÇOIT LES SOUTIENS DU MINISTÈRE DE LA CULTURE / DRAC<br />

BRETAGNE (AIDE À LA CRÉATION), LE CONSEIL RÉGIONAL DE BRETAGNE, LE CONSEIL<br />

DÉPARTEMENTAL D’ILLE-ET-VILAINE, RENNES MÉTROPOLE ET LA VILLE DE RENNES.<br />

Après l’extraordinaire Secret (temps 2) présenté<br />

au <strong>Quai</strong> lors <strong>de</strong> l’édition 2014 du Festival Cirque[s],<br />

Johann <strong>Le</strong> Guillerm, circassien-chercheur horsnorme,<br />

est <strong>de</strong> retour à Angers avec un spectacleconférence<br />

aussi logique que loufoque. Une<br />

« tentative pataphysique ludique » autour du vi<strong>de</strong>.<br />

Johann <strong>Le</strong> Guillerm vient du cirque oui, mais un cirque<br />

bien à lui où il réinvente tout, se confronte à la matière<br />

qu’il explore et défie. Pionnier <strong>de</strong>s recherches en piste,<br />

n’importe quel objet lui est source d’étonnement et sujet<br />

d’étu<strong>de</strong> au sein <strong>de</strong> sa « science <strong>de</strong> l’idiot ». Son projet<br />

fou nommé Attraction se décline en plusieurs formes<br />

spectaculaires et poétiques : spectacles, performances,<br />

expositions, sculptures… pour une recherche tous<br />

azimuts sur le mouvement, les points <strong>de</strong> vue, le temps,<br />

le mon<strong>de</strong> comme matière. Il ne manquait que la parole<br />

au mon<strong>de</strong> imaginaire <strong>de</strong> notre Buster Keaton d’ordinaire<br />

mutique. Gageure pour un circassien que <strong>Le</strong> pas grandchose<br />

relève avec cette insolite et géniale proposition<br />

<strong>de</strong> cirque mental. Afin <strong>de</strong> faire le tour du mon<strong>de</strong> matière,<br />

Johann <strong>Le</strong> Guillerm y propose <strong>de</strong> partir du pas grandchose,<br />

ou plutôt du rien, du zéro, d’explorer un tour<br />

du vi<strong>de</strong>. Comment recréer le mon<strong>de</strong> à partir du point<br />

minimal, du point zéro ? Et, quand Johann <strong>Le</strong> Guillerm<br />

dialogue avec ce point, l’aventure prend <strong>de</strong>s tours<br />

extrêmement inattendus… D’affirmations au pied <strong>de</strong><br />

la lettre en élucubrations ahurissantes, le burlesque<br />

conférencier teste, démontre, déduit, livre à vue le fruit <strong>de</strong><br />

ses expérimentations aussi hasar<strong>de</strong>uses et saugrenues<br />

qu’essentielles et vertigineuses. Cette conférencespectacle<br />

fait alors jaillir une vision du mon<strong>de</strong> qui met nos<br />

logiques en déroute, perturbe les fausses évi<strong>de</strong>nces. On<br />

est saisi <strong>de</strong> vertige, le déséquilibre menace, le tourbillon<br />

est permanent. Ce n’est pas rien.<br />

CONCEPTION, MISE EN SCÈNE<br />

ET INTERPRÉTATION JOHANN LE GUILLERM<br />

CRÉATION LUMIÈRE ANNE DUTOYA. RÉGIE LUMIÈRE FLORA HECQUET. RÉGIE<br />

VIDÉO DAVID DUBOST. CRÉATION SONORE ALEXANDRE PIQUES. VIDÉO<br />

GRAPHISTE CHRISTOPHE RANNOU. COSTUME ANAÏS ABEL. FABRICATION ET<br />

CONSTRUCTION SYLVAIN OHL. DÉCO ALEXANDRA BOUCAN. PRODUCTION<br />

CIRQUE ICI. COPRODUCTION 2 PÔLES CIRQUE EN NORMANDIE - LA BRÈCHE À<br />

CHERBOURG – CIRQUE-THÉÂTRE D’ELBEUF/ AGORA - SCÈNE CONVENTIONNÉE DE<br />

BOULAZAC PÔLE NATIONAL DES ARTS DU CIRQUE / ARCHAOS - PÔLE NATIONAL DES<br />

ARTS DU CIRQUE MÉDITERRANÉE / LE GRAND T - THÉÂTRE DE LOIRE ATLANTIQUE / LE<br />

MONFORT PARIS / TANDEM SCÈNE NATIONALE / THÉÂTRE DE L’AGORA - SCÈNE NATIONALE<br />

D’EVRY ET DE L’ESSONNE / LES TREIZE ARCHES - SCÈNE CONVENTIONNÉE DE BRIVE / LE<br />

VOLCAN – SCÈNE NATIONALE DU HAVRE / CREAC – LA CITÉ CIRQUE DE BÈGLES. JOHANN LE<br />

GUILLERM A ÉTÉ ACCUEILLI EN RÉSIDENCE D’ÉCRITURE AU MONASTÈRE DE SAORGE DANS<br />

LE CADRE DE L’OPÉRATION « MONUMENTS EN MOUVEMENT » DU CENTRE DES MONUMENTS<br />

NATIONAUX. RÉSIDENCES DE CRÉATION THÉÂTRE DE L’AGORA - SCÈNE NATIONALE D’EVRY<br />

ET DE L’ESSONNE, LE CHANNEL - SCÈNE NATIONALE DE CALAIS, COMÉDIE DE CAEN - CDN<br />

DE NORMANDIE, 2 PÔLES CIRQUE EN NORMANDIE - LA BRÈCHE À CHERBOURG – CIRQUE-<br />

THÉÂTRE D’ELBEUF. AVEC LE SOUTIEN DU CONSEIL DÉPARTEMENT DE L’ESSONNE. LA<br />

COMPAGNIE EST SUBVENTIONNÉE PAR LE MINISTÈRE DE LA CULTURE (DGCA ET DRAC ILE-<br />

DE-FRANCE), LA RÉGION ILE-DE-FRANCE, LA VILLE DE PARIS ET L’INSTITUT FRANÇAIS /VILLE<br />

DE PARIS.<br />

© COLLECTIF AÏE AÏE AÏE<br />

© JOANNE AZOUBEL<br />

10 11


AGNÈS THURNAUER [SCÉNOGRAPHE], ELISSA CASSINI [VIOLONISTE]<br />

ROBERT SWINSTON [CHORÉGRAPHE]<br />

EN CRÉATION EN OCTOBRE AU CNDC<br />

MOVING NUMBERS<br />

BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE - PARIS<br />

© OLIVIER MARTY


ME 4<br />

OCT<br />

20:00<br />

JE 5<br />

OCT<br />

20:00<br />

VE 6<br />

OCT<br />

20:00<br />

T400<br />

50’<br />

PRODUCTION CNDC<br />

DANSE<br />

ROBERT<br />

MOVING<br />

SWINSTON<br />

NUMBERS<br />

Dans cette nouvelle création <strong>de</strong> Robert Swinston,<br />

la question <strong>de</strong> la place <strong>de</strong>s femmes dans la création<br />

contemporaine, et plus largement dans la société<br />

actuelle, est abordée. Danse, musique et arts<br />

plastiques dialoguent ensemble pour ce manifeste<br />

en mouvement.<br />

Statistique : Ensemble <strong>de</strong> données d’observation relatives<br />

à un groupe d’individus.<br />

Ensemble <strong>de</strong>s données numériques concernant un<br />

phénomène quelconque et dont on tire certaines<br />

conclusions. (dictionnaire Larousse)<br />

La statistique est l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la collecte <strong>de</strong> données, leur<br />

analyse, leur traitement, l’interprétation <strong>de</strong>s résultats et leur<br />

présentation afin <strong>de</strong> rendre les données compréhensibles<br />

par tous. (Wikipédia)<br />

Danser pour faire bouger les chiffres qui disent la condition<br />

<strong>de</strong>s femmes dans le mon<strong>de</strong>. Voir se <strong>de</strong>ssiner au travers <strong>de</strong>s<br />

statistiques qui s’affichent et scan<strong>de</strong>nt la chorégraphie, une<br />

cartographie <strong>de</strong>s zones d’injustice, ces aires <strong>de</strong> combat où<br />

il est urgent d’agir pour établir une égalité et un respect.<br />

Moving Numbers place la danse comme acte <strong>de</strong> résistance :<br />

bougeant sous l’effigie <strong>de</strong> ces chiffres qui arrivent comme<br />

autant <strong>de</strong> verdicts, les danseuses énoncent et dénoncent<br />

un état <strong>de</strong>s lieux qu’elles mettent en mouvement. Danser<br />

pour aller contre la passivité : dire, déplacer et éviter que<br />

ne se figent ces statistiques indignes.<br />

CHORÉGRAPHIE ROBERT SWINSTON<br />

SCÉNOGRAPHIE AGNÈS THURNAUER<br />

VIOLON SOLO ELISSA CASSINI. INTERPRÉTATION ANNA CHIRESCU, HARUKA<br />

MIYAMOTO, CATARINA PERNAO. MUSIQUE JEAN-SÉBASTIEN BACH, KAIJA<br />

SAARIAHO. LUMIÈRES BENJAMIN AYMARD. PRODUCTION CNDC – ANGERS.<br />

14 15


MA 10<br />

OCT<br />

20:00<br />

T900<br />

1H15<br />

CNDC<br />

DANSE<br />

JE 12<br />

OCT<br />

20:00<br />

VE 13<br />

OCT<br />

20:00<br />

SA 14<br />

OCT<br />

<strong>18</strong>:00<br />

T900<br />

1H30<br />

THÉÂTRE<br />

EUN-ME AHN<br />

LET ME CHANGE YOUR NAME<br />

FELLAG<br />

BLED RUNNER<br />

<strong>Le</strong>t Me Change Your Name explore la thématique<br />

du genre dans un spectacle marqué par le<br />

mélange et la dissonance. Avec cet élan pop<br />

qui la caractérise, Eun-Me Ahn crée une pièce<br />

où la vibration colorée se cale sur le rythme <strong>de</strong><br />

la danse, comme pour en intensifier l’irrésistible<br />

dynamique.<br />

<strong>Le</strong>t Me Change Your Name.<br />

Laisse-moi changer ton nom…<br />

Avec ce titre, comme une invitation, la Sud-Coréenne<br />

Eun-Me Ahn abor<strong>de</strong> dans cette pièce emblématique <strong>de</strong><br />

son répertoire la question <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité et <strong>de</strong> la place <strong>de</strong><br />

l’individu dans nos sociétés contemporaines en jouant<br />

sur la répétition et les contrastes.<br />

Entre pénombres et lumières acidulées, costumes noir<br />

set blancs et couleurs éclatantes, à mi-chemin entre rite<br />

chamanique et podium <strong>de</strong> fashion show, entre gravité<br />

et humour, le mouvement s’impose, répétitif, parfois<br />

hypnotique jusqu’à la transe. Dans un rythme effréné, les<br />

neuf interprètes, dont Eun-Me Ahn herself, échangent<br />

leurs costumes et changent <strong>de</strong> peau, changent <strong>de</strong><br />

genre. Ils dansent jusqu’à l’oubli <strong>de</strong> soi pour ensemble<br />

ne former qu’un seul corps. Ils s’effacent, se fon<strong>de</strong>nt<br />

dans le groupe mais pourtant, ils sont bien là avec leur<br />

personnalité et l’affirment avec force.<br />

Peut-être ont-ils changé <strong>de</strong> nom… Peut-être pas…<br />

Et vous, laisserez-vous Eun-Me Ahn changer votre nom ?<br />

CHORÉGRAPHIE<br />

ET DIRECTION ARTISTIQUE EUN-ME AHN<br />

MUSIQUE YOUNG-GYU JANG. COSTUMES ET SCÉNOGRAPHIE EUN-ME AHN<br />

LUMIÈRES ANDRE SCHULZ. INTERPRÉTATION EUN-ME AHN, JIHYE HA,<br />

YOUNGMIN JUNG, HYEKYOUNG KIM, KYUNGMIN KIM, MYUNGIJN GONG,<br />

JAEYUN LEE, HYUNWOO NAM, SIHAN PARK, YEJI YI. PRODUCTION EUN-<br />

ME AHN COMPANY. AVEC LE SOUTIEN DU KOREA ARTS MANAGEMENT<br />

SERVICE – CENTER STAGE KOREA.<br />

Dans un florilège brûlant d’actualité <strong>de</strong> ses<br />

spectacles passés, Fellag rit <strong>de</strong> tous les tabous,<br />

rit <strong>de</strong> tous les clichés qui opposent les Français<br />

aux Algériens, l’Orient à l’Occi<strong>de</strong>nt. Il exorcise<br />

les sujets qui font mal à notre mémoire et à notre<br />

présent communs, avec tendresse et humour.<br />

C’est à un réjouissant voyage à travers ses œuvres<br />

précé<strong>de</strong>ntes que Fellag nous invite. L’artiste humoriste<br />

en a cueilli les sujets les plus marquants et signifiants<br />

qui nourrissent ou pourrissent l’imaginaire frénétique<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux sociétés française et algérienne pour les<br />

réinventer à l’aune <strong>de</strong> son regard d’aujourd’hui. Fellag<br />

signe <strong>de</strong>s portraits hilarants <strong>de</strong> ses compatriotes,<br />

dépeint la société algérienne sans complaisance. En<br />

1996, il s’installe en France, qui fait un triomphe à<br />

Djurdjurassique Bled, puis à Un bateau pour l’Australie,<br />

au Dernier chameau (accueilli par le CDN d’Angers au<br />

Grand Théâtre en 2006), à Tous les Algériens sont <strong>de</strong>s<br />

mécaniciens, ou à son Petits chocs <strong>de</strong>s civilisations (au<br />

THV <strong>de</strong> Saint-Barthélemy-d’Anjou en 2015). Il reconstitue<br />

le parcours d’un gamin <strong>de</strong> la Kabylie, où il est né dans<br />

les années 50, jusqu’à son arrivée à Marseille, en 1995.<br />

Pour Fellag il s’agit <strong>de</strong> « parler <strong>de</strong> façon décomplexée<br />

pour laver le mauvais sang qui en irrigue les veines ».<br />

Entre ces <strong>de</strong>ux mon<strong>de</strong>s, les relations restent délicates,<br />

tendues. Seul l’humour <strong>de</strong> Fellag parvient à les caresser<br />

sans se brûler les doigts. L’artiste porte un regard dénué<br />

<strong>de</strong> tout manichéisme, à la fois incisif et plein d’humanité<br />

sur ses concitoyens et sur nous, les Français, concluant<br />

dans un sourire : « Vous avez raté votre colonisation, on a<br />

raté notre indépendance. On est quitte. » Une manière <strong>de</strong><br />

nous inciter à rire les uns avec les autres et non les uns<br />

contre les autres. Ces retrouvailles heureuses <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />

publics qui dialoguent à travers <strong>de</strong>s histoires poussées<br />

aux extrêmes <strong>de</strong> leur absurdité font <strong>de</strong> ce spectacle une<br />

indispensable prophétie, émouvante et caustique.<br />

DE ET AVEC FELLAG<br />

MISE EN SCÈNE MARIANNE ÉPIN<br />

LUMIÈRES PASCAL NOËL, SON CHRISTOPHE SECHET, VIDÉO QUENTIN<br />

VIGIER, DESSIN À LA PLUME ET AQUARELLE SLIMANE, RÉGIE FRÉDÉRIC<br />

WARNANT ET MANU LABORDE, COSTUMES EYMERIC FRANÇOIS. PHOTOS<br />

DENIS ROUVRE, CHRISTOPHE VOOTZ, CHARLOTTE SPILLEMAECKER.<br />

PRODUCTION ARTS & SPECTACLES PRODUCTION. AVEC LE SOUTIEN DE L’ESPACE<br />

DES ARTS – SCÈNE NATIONALE CHALON-SUR-SAÔNE, LE PÔLE CULTUREL D’ALFORTVILLE, LE<br />

THÉÂTRE ARMANDE BÉJART D’ASNIÈRES SUR SEINE, LA MCNA DE NEVERS. UN SPECTACLE<br />

FRANCE INTER.<br />

© EUNJI PARK<br />

© DENIS ROUVRE<br />

16 <strong>17</strong>


JE 12<br />

OCT<br />

20:00<br />

T400 / CONCERT DEBOUT<br />

1H10<br />

FISHBACH<br />

À TA MERCI<br />

MUSIQUE<br />

MA <strong>17</strong><br />

OCT<br />

19:00<br />

ME <strong>18</strong><br />

OCT<br />

14:30<br />

T900 55’<br />

+ 8 ANS<br />

REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES : MA <strong>17</strong> OCT 14:30, ME <strong>18</strong> OCT 10:00<br />

DARK CIRCUS<br />

STEREOPTIK<br />

DESSIN<br />

THÉÂTRE<br />

D'OBJETS<br />

MUSIQUE<br />

Un voile étrange et hypnotique recouvre la pop<br />

80’s <strong>de</strong> Fishbach. La jeune artiste à la voix grave<br />

et envoûtante nous invite à un fascinant retour<br />

vers le futur ! Sur scène, sa présence magnétique<br />

et l’intensité <strong>de</strong> ses compositions enivrent.<br />

Victorieuse aux Inouïs du Printemps <strong>de</strong> Bourges, lauréate<br />

du Fair, chargée par les Transmusicales <strong>de</strong> Rennes <strong>de</strong><br />

leur création annuelle… Fishbach est partout, et partout<br />

elle trouble. Il faut bien avouer que la jeune musicienne<br />

séduit par l’étrange halo qui entoure sa musique. On<br />

est d’abord happé par la familiarité <strong>de</strong> sonorités 80’s<br />

qui progressivement révèlent une œuvre plus singulière<br />

qu’il ne semble en surface. Il faut bien le reconnaître,<br />

aux premières notes on se surprend à penser à<br />

Catherine Ringer ou encore Niagara, mais rapi<strong>de</strong>ment<br />

ces références trop faciles s’effacent. Car si la pop <strong>de</strong><br />

Fishbach est redoutablement efficace, elle n’en est pas<br />

moins sinueuse et surprenante, échappant ainsi aux<br />

classifications rapi<strong>de</strong>s. « Je ne sais pas ce qui est le bon<br />

et le mauvais goût, avoue-t-elle. J’aime être à la limite<br />

dans la justesse <strong>de</strong> la voix, dans les sons <strong>de</strong> synthé, dans<br />

le sens <strong>de</strong>s textes. » On ne sait où se situe cette limite,<br />

mais on se réjouit qu’elle l’ait franchie.<br />

CORÉALISATION LE QUAI CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL ANGERS PAYS DE<br />

LA LOIRE ET ASTÉRIOS SPECTACLE. LABEL LES DISQUES ENTREPRISE, A+LSO<br />

L’histoire <strong>de</strong>s ratés et pataquès <strong>de</strong> ce cirque pas<br />

comme les autres, où les catastrophes se suivent<br />

comme les numéros s’enchaînent, est sublimée<br />

par un univers visuel et musical unique qui rivalise<br />

d’inventivité, d’humour et <strong>de</strong> poésie.<br />

« Venez nombreux, <strong>de</strong>venez malheureux ». C’est le drôle<br />

<strong>de</strong> slogan répété à l’envi par un Monsieur Loyal qui<br />

semble porter tout le malheur du mon<strong>de</strong> sur ses épaules.<br />

Pourtant, les habitants <strong>de</strong> la ville où s’est installé le cirque<br />

se pressent sous le chapiteau. <strong>Le</strong>s numéros auxquels ils<br />

vont assister vont s’avérer plus tragiques les uns que les<br />

autres… Rien ne se passe comme il le faudrait pour le<br />

trapéziste, l’homme-canon ou le dompteur…<br />

Cette histoire originale écrite par PEF, l’auteur du<br />

fameux Prince <strong>de</strong> Motordu, est mise en image et en<br />

musique <strong>de</strong> façon bluffante par Jean-Baptiste Maillet et<br />

Romain Bermond, simultanément <strong>de</strong>ssinateurs, multiinstrumentistes,<br />

projectionnistes ou accessoiristes.<br />

Tout est réalisé à vue avec <strong>de</strong>s moyens traditionnels<br />

– feutre, fusain, peinture, encre, craie, sable… – et<br />

la magie visuelle est portée à son comble, en totale<br />

synchronisation avec la musique jouée en live.<br />

Et si le noir et blanc prédomine, l’arrivée acci<strong>de</strong>ntelle<br />

<strong>de</strong> la couleur, provoquée par un jongleur maladroit,<br />

viendra renverser la fatale <strong>de</strong>stinée <strong>de</strong> ce Dark Circus.<br />

<strong>Le</strong> pari est réussi : <strong>de</strong> ce film construit sous les yeux <strong>de</strong>s<br />

spectateurs naît l’émerveillement, à l’instar <strong>de</strong>s cirques<br />

d’hier et d’aujourd’hui.<br />

CRÉÉ ET INTERPRÉTÉ PAR ROMAIN<br />

BERMOND ET JEAN-BAPTISTE MAILLET<br />

D’APRÈS UNE HISTOIRE ORIGINALE DE PEF<br />

REGARD EXTÉRIEUR FRÉDÉRIC MAURIN, RÉGIE GÉNÉRALE ARNAUD VIALA<br />

EN ALTERNANCE AVEC FRANK JAMOND. PRODUCTION ET ADMINISTRATION<br />

KARINE BRANCHELOT ET LISA LESCOEUR. PRODUCTION STEREOPTIK.<br />

COPRODUCTION L’HECTARE SCÈNE CONVENTIONNÉE DE VENDÔME, THÉÂTRE JEAN ARP<br />

SCÈNE CONVENTIONNÉE DE CLAMART, THÉÂTRE LE PASSAGE SCÈNE CONVENTIONNÉE<br />

DE FÉCAMP, THÉÂTRE EPIDAURE DE BOULOIRE – CIE JAMAIS 203. SOUTIENS THÉÂTRE DE<br />

L’AGORA SCÈNE NATIONALE D’EVRY ET DE L’ESSONNE, L’ECHALIER/SAINT-AGIL, THÉÂTRE<br />

PARIS VILLETTE, MJC MONT-MESLY MADELEINE REBÉRIOUX/CRÉTEIL. STEREOPTIK EST<br />

SOUTENUE PAR LE MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION/ DRAC CENTRE-<br />

VAL DE LOIRE ET LA RÉGION CENTRE-VAL DE LOIRE.<br />

© YANN MORRISON<br />

© JM BENSENVAL<br />

<strong>18</strong> 19


LU 16<br />

OCT<br />

20:00<br />

ME <strong>18</strong><br />

OCT<br />

20:00<br />

T400<br />

1H30<br />

THÉÂTRE<br />

MA <strong>17</strong><br />

OCT<br />

20:00<br />

JE 19<br />

OCT<br />

20:00<br />

T400<br />

1H30<br />

THÉÂTRE<br />

ILIADE<br />

HOMÈRE /<br />

ODYSSÉE<br />

PAULINE BAYLE<br />

Six jeunes artistes à l’énergie torrentielle racontent<br />

tout L’Ilia<strong>de</strong> et L’Odyssée ! Plongeant avec fougue<br />

dans l’imaginaire d’Homère, ils font entendre<br />

l’œuvre la plus ancienne du mon<strong>de</strong>, un chant <strong>de</strong><br />

fureur et <strong>de</strong> tendresse. Deux spectacles d’une force<br />

épique vivifiante.<br />

Ilia<strong>de</strong> est le récit <strong>de</strong> six jours et six nuits d’une guerre qui<br />

n’en finit pas et dure <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> neuf ans entre Grecs<br />

et Troyens. <strong>Le</strong> récit <strong>de</strong>s combats est mêlé aux <strong>de</strong>stins <strong>de</strong>s<br />

héros mythologiques. Parce qu’Agamemnon l’a humilié<br />

<strong>de</strong>vant tous ses compagnons, Achille a décidé <strong>de</strong> se<br />

retirer du combat. Privés <strong>de</strong> leur vaillant guerrier, les Grecs<br />

vacillent tandis que les Troyens reprennent courage...<br />

Comment gagner la guerre sans Achille ? L’œuvre est<br />

un brutal con<strong>de</strong>nsé d’humanité. Affrontant avec fureur<br />

et fluidité le défi intrépi<strong>de</strong> d’adapter ce monument <strong>de</strong><br />

la littérature mondiale, Pauline Bayle et ses camara<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> jeu s’affranchissent <strong>de</strong>s conventions opposant<br />

hommes et femmes, lâches et hardis pour retrouver ce<br />

geste bouleversant d’humanité. Dans une épure, d’une<br />

simplicité remarquable, le spectacle parvient à restituer la<br />

multiplicité <strong>de</strong>s registres <strong>de</strong> l’œuvre originale. <strong>Le</strong>s scènes<br />

<strong>de</strong> combat n’en sont que plus sanglantes, les personnages<br />

déchirants et tragiques, l’anthropomorphisme <strong>de</strong>s dieux<br />

grecs impertinemment vau<strong>de</strong>villesque… Oui, il y a bien<br />

une part <strong>de</strong> comédie dans L’Ilia<strong>de</strong> mise ici en exergue <strong>de</strong><br />

façon savoureuse. <strong>Le</strong> spectacle qui a remporté le Prix <strong>de</strong>s<br />

Lycéens du Festival Impatience en 2016, est un témoignage<br />

percutant du talent d’une génération d’artistes <strong>de</strong> moins <strong>de</strong><br />

trente ans qui insuffle au théâtre une dose d’énergie et <strong>de</strong><br />

folie et transmet avec brio la poésie homérique à un public<br />

tant adulte qu’adolescent.<br />

D’APRÈS HOMÈRE<br />

ADAPTATION, MISE EN SCÈNE PAULINE BAYLE<br />

COMPAGNIE À TIRE-D’AILE. AVEC CHARLOTTE VAN BERVESSELÈS, FLORENT<br />

DORIN, VIKTORIA KOZLOVA, ALEX FONDJA ET YAN TASSIN. SCÉNOGRAPHIE<br />

CAMILLE DUCHEMIN. LUMIÈRES PASCAL NOËL. COSTUMES CAMILLE AÏT.<br />

COPRODUCTION COMPAGNIE À TIRE-D’AILE, LE THÉÂTRE DE BELLEVILLE ET LABEL SAISON.<br />

AVEC LA PARTICIPATION ARTISTIQUE DU JEUNE THÉÂTRE NATIONAL. AVEC LE SOUTIEN DU<br />

PLATEAU 31 – FABRIQUE DE CULTURE DE GENTILLY, DU SHAKIRAIL ET DE L’ASSOCIATION RUE DU<br />

CONSERVATOIRE – ÉLÈVES ET ANCIENS ÉLÈVES DU CNSAD.<br />

Suite du diptyque homérique et audacieux <strong>de</strong><br />

la compagnie À Tire-d’aile avec l’adaptation<br />

<strong>de</strong> L’Odyssée. Épopée unique qui relate non<br />

plus les combats <strong>de</strong>vant Troie mais le sinueux<br />

et rocambolesque retour d’Ulysse et <strong>de</strong> ses<br />

compagnons vers leur patrie. À l’instar <strong>de</strong> l’intrépi<strong>de</strong><br />

et flui<strong>de</strong> Ilia<strong>de</strong>, cette Odyssée est portée par un élan<br />

vital lumineux.<br />

La guerre <strong>de</strong> Troie est finie. Dernier héros grec à chercher<br />

le chemin du retour, Ulysse entreprend une longue<br />

traversée périlleuse pour atteindre son île d’Ithaque, et<br />

y retrouver son épouse Pénélope et son fils Télémaque.<br />

Après dix années <strong>de</strong> guerre à forger sa valeur dans le fer<br />

et la douleur, comment retrouver sa place dans le mon<strong>de</strong><br />

que les épreuves <strong>de</strong> la guerre et l’absence ont défait ?<br />

Tandis que L’Ilia<strong>de</strong> met en scène les différents aspects <strong>de</strong><br />

la force à travers la figure d’Achille, L’Odyssée déploie les<br />

multiples visages <strong>de</strong> la ruse à travers Ulysse, un héros qui<br />

ne brillera jamais tant par sa gloire que par sa capacité à<br />

s’en sortir. Un homme ambivalent et fragile dont l’objectif<br />

n’est pas <strong>de</strong> mourir en héros mais simplement <strong>de</strong> rester<br />

en vie et <strong>de</strong> retrouver les siens. Pauline Bayle et ses<br />

comédiens offrent, à travers le récit <strong>de</strong>s errances d’Ulysse,<br />

un portrait percutant d’un être humain par excellence,<br />

fait d’ambivalences, <strong>de</strong> creux et <strong>de</strong> contradictions. Cet<br />

anti-héros avant l’heure, soumis aux vents contraires<br />

du <strong>de</strong>stin, interroge la relation au danger et au mon<strong>de</strong>.<br />

<strong>Le</strong> spectacle relève le défi <strong>de</strong> raconter toute l’œuvre en<br />

une version d’une heure trente avec un soin particulier à<br />

s’adresser à tous les publics. Sur scène, ils sont cinq pour<br />

quinze rôles à jouer délibérément avec les conventions<br />

théâtrales, déconstruire les archétypes, rendre vivifiantes<br />

nombre <strong>de</strong> métaphores visuelles et parvenir à dégager<br />

efficacement la substantifique moelle du mythe. Un théâtre<br />

particulièrement surprenant et généreux.<br />

D’APRÈS HOMÈRE<br />

ADAPTATION, MISE EN SCÈNE PAULINE BAYLE<br />

COMPAGNIE À TIRE-D’AILE. AVEC CHARLOTTE VAN BERVESSELÈS, FLORENT<br />

DORIN, ALEX FONDJA, VIKTORIA KOZLOVA ET YAN TASSIN. ASSISTANTE À<br />

LA MISE EN SCÈNE ISABELLE ANTOINE. SCÉNOGRAPHIE PAULINE BAYLE.<br />

ASSISTANTE SCÉNOGRAPHIE LORINE BARON. LUMIÈRES PASCAL NOËL.<br />

COSTUMES CAMILLE AÏT. COPRODUCTION COMPAGNIE À TIRE-D’AILE, MC2: GRENOBLE,<br />

SCÈNE NATIONALE D’ALBI, LA COURSIVE - SCÈNE NATIONALE - LA ROCHELLE, TPA – THÉÂTRE<br />

SORANO, TDC - THÉÂTRE DE CHARTRES. AVEC LE SOUTIEN DU MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE<br />

LA COMMUNICATION / DRAC ILE-DE-FRANCE.<br />

© PAULINE LEGOFF<br />

© PAULINE LEGOFF<br />

20 21


DI 22<br />

OCT<br />

<strong>17</strong>:00<br />

T900<br />

1H20<br />

MUSIQUE<br />

JULIETTE BINOCHE<br />

VAILLE QUE VIVRE<br />

ALEXANDRE THARAUD<br />

(BARBARA)<br />

Il faut du talent et <strong>de</strong> la pu<strong>de</strong>ur pour célébrer l’œuvre<br />

<strong>de</strong> Barbara, le personnage. Juliette Binoche et<br />

Alexandre Tharaud n’en manquent pas. Ils nous<br />

invitent à une visite intime <strong>de</strong>s mots et <strong>de</strong>s notes <strong>de</strong><br />

La Dame en noir.<br />

Juliette Binoche et Alexandre Tharaud ont en commun un<br />

lien profond, intime, avec Barbara, avec ses chansons,<br />

qui les ont accompagnés tout au long <strong>de</strong> leur vie. Comme<br />

<strong>de</strong>ux orphelins, ils déci<strong>de</strong>nt aujourd’hui <strong>de</strong> questionner<br />

son absence en convoquant son œuvre. Séparer les mots<br />

et les notes pour mieux faire résonner chacun d’eux.<br />

Juliette Binoche prêtera sa voix à une sélection <strong>de</strong> textes.<br />

Alexandre Tharaud fera résonner toute la richesse <strong>de</strong>s<br />

arrangements <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> artiste.<br />

Barbara nous quittait il y a vingt ans, laissant <strong>de</strong>rrière<br />

elle une œuvre puissante, profon<strong>de</strong>, à l’image <strong>de</strong> L’aigle<br />

noir ou Nantes, dont la charge émotionnelle reste intacte<br />

aujourd’hui. Difficile, donc, <strong>de</strong> rendre hommage à La Dame<br />

en noir tant sa présence magnétique transcen<strong>de</strong> ses<br />

chansons.<br />

Juliette Binoche et Alexandre Tharaud ont choisi la pu<strong>de</strong>ur<br />

pour abor<strong>de</strong>r cette œuvre qui les bouleverse. Dans un<br />

dispositif simple et intimiste, les <strong>de</strong>ux artistes se répon<strong>de</strong>nt<br />

en toute simplicité, semblent parler à cette absence, <strong>de</strong>s<br />

mots dits, <strong>de</strong>s notes en apesanteur et le temps suspendu.<br />

AVEC JULIETTE BINOCHE ET ALEXANDRE THARAUD. TEXTES BARBARA.<br />

COLLABORATION ARTISTIQUE VINCENT HUGUET ET CHRIS GANDOIS. MISE EN<br />

LUMIÈRE ÉRIC SOYER. PRODUCTION LES VISITEURS DU SOIR. AVEC L’AIDE DE<br />

L’ONDE THÉÂTRE - CENTRE D’ART DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY. AVEC L’AIMABLE<br />

PARTICIPATION DE YAMAHA MUSIC EUROPE.<br />

© MARCO BORGGRÈVE / ANGELO CRICCHI<br />

22<br />

23


CLÉMENTINE BAERT, JONATHAN DRILLET, DIMITRI DORÉ [COMÉDIENS]<br />

JONATHAN CAPDEVIELLE<br />

EN CRÉATION EN NOVEMBRE AU QUAI<br />

À NOUS DEUX MAINTENANT<br />

CATHÉDRALE NOTRE-DAME DE CRÉTEIL<br />

© OLIVIER MARTY


LU 6<br />

NOV<br />

20:00<br />

MA 7<br />

NOV<br />

20:00<br />

ME 8<br />

NOV<br />

21:00<br />

ET<br />

ME 23<br />

MAI<br />

20:00<br />

JE 24<br />

MAI<br />

20:00<br />

VE 25<br />

MAI<br />

20:00<br />

SCÈNE DE RÉPÉTITION DURÉE ESTIMÉE 2H<br />

ME 8 NOV 21:00 : POSSIBILITÉ D’ASSISTER EN AMONT AU SPECTACLE<br />

MAÎTRES ANCIENS (COMÉDIE) À 19:00 (P.30)<br />

COPRODUCTION LE QUAI CDN<br />

THÉÂTRE<br />

À NOUS DEUX<br />

GEORGES BERNANOS<br />

MAINTENANT<br />

JONATHAN CAPDEVIELLE<br />

Pour sa nouvelle création Jonathan Cap<strong>de</strong>vielle,<br />

artiste associé au <strong>Quai</strong>, adapte Un crime, roman<br />

policier du grand Georges Bernanos, plus connu<br />

comme l’auteur <strong>de</strong> Sous le soleil <strong>de</strong> Satan ou le<br />

Journal d’un curé <strong>de</strong> campagne. En le rebaptisant<br />

À nous <strong>de</strong>ux maintenant, il continue à brouiller les<br />

frontières entre la réalité et la fiction, et poursuit<br />

un travail déjà mené dans Saga et Adishatz/Adieu.<br />

Natif <strong>de</strong>s Pyrénées, Jonathan Cap<strong>de</strong>vielle a grandi dans<br />

un petit village près <strong>de</strong> Lour<strong>de</strong>s. Dans toutes ses créations<br />

qui s’articulent autour <strong>de</strong> l’autofiction, l’acteur-metteur<br />

en scène aime convoquer ses souvenirs d’enfance et<br />

d’adolescence. Un terreau fécond sur lequel il bâtit<br />

une œuvre autobiographique dans laquelle la parole<br />

populaire, les troubles i<strong>de</strong>ntitaires et les métamorphoses<br />

ont la part belle.<br />

Ainsi, Jonathan Cap<strong>de</strong>vielle travaille sur <strong>de</strong>s sujets qui lui<br />

sont chers. La quête <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité, la fascination du pouvoir,<br />

la confusion <strong>de</strong>s genres et les détournements <strong>de</strong> l’ordre<br />

moral établi. Jonathan Cap<strong>de</strong>vielle joue <strong>de</strong>s troubles <strong>de</strong><br />

la représentation entre réalisme et exaltation et invente un<br />

théâtre tragique où l’humour noir et la dissimulation <strong>de</strong>s<br />

sentiments trouvent écho dans l’imaginaire <strong>de</strong> l’enfant <strong>de</strong><br />

Lour<strong>de</strong>s qui n’est jamais très loin.<br />

D’APRÈS LE ROMAN UN CRIME<br />

DE GEORGES BERNANOS<br />

CONCEPTION, ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE<br />

JONATHAN CAPDEVIELLE<br />

INTERPRÉTATION CLÉMENTINE BAERT, DIMITRI DORÉ, MARIKA DREISTADT,<br />

JONATHAN DRILLET, MICHÈLE GURTNER. CONSEILLER ARTISTIQUE, ASSISTANT<br />

À LA MISE EN SCÈNE JONATHAN DRILLET. CONCEPTION ET RÉALISATION<br />

SCÉNOGRAPHIQUE NADIA LAURO. LUMIÈRES PATRICK RIOU. COMPOSITION<br />

MUSICALE & INITIATION À L’INSTRUMENT ARTHUR BARTLETT GILLETTE.<br />

RÉALISATION DE LA BANDE SON ET RÉGIE SON VANESSA COURT.<br />

COLLABORATION INFORMATIQUE MUSICALE IRCAM MANUEL POLETTI.<br />

RÉGIE GÉNÉRALE JÉRÔME MASSON. REGARD EXTÉRIEUR VIRGINIE HAMMEL.<br />

PRODUCTION, DIFFUSION, ADMINISTRATION FABRIK CASSIOPÉE – ISABELLE<br />

MOREL ET MANON CROCHEMORE. PRODUCTION DÉLÉGUÉE ASSOCIATION<br />

POPPYDOG. COPRODUCTION LE QUAI CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL ANGERS PAYS<br />

DE LA LOIRE / NANTERRE – AMANDIERS, CDN (FR) / FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS (FR) /<br />

CDN ORLÉANS (FR) / MANÈGE, SCÈNE NATIONALE-REIMS (FR) / THÉÂTRE GARONNE, SCÈNE<br />

EUROPÉENNE TOULOUSE (FR) / L’ARSENIC – LAUSANNE (CH) / LE PARVIS SCÈNE NATIONALE<br />

TARBES PYRÉNÉES (FR) / IRCAM – PARIS (FR), AVEC LE SOUTIEN DE KING’S FOUNTAIN. AVEC<br />

L’AIDE DU CND – PANTIN, DE LA VILLETTE – RÉSIDENCE D’ARTISTES 2016 ET DU QUARTZ,<br />

SCÈNE NATIONALE DE BREST. JONATHAN CAPDEVIELLE EST ARTISTE ASSOCIÉ AU QUAI CDN<br />

ANGERS PAYS DE LA LOIRE. L’ASSOCIATION POPPYDOG EST SOUTENUE PAR LA DRAC ILE-DE-<br />

FRANCE AU TITRE DE L’AIDE À LA STRUCTURATION.<br />

Ainsi dans cette nouvelle création, À nous <strong>de</strong>ux<br />

maintenant, une adaptation du roman policier <strong>de</strong> Georges<br />

Bernanos, il met en scène la symbolique religieuse et<br />

ses icônes tout en focalisant son récit autour <strong>de</strong> trois<br />

figures : un jeune prêtre, un enfant <strong>de</strong> chœur et un juge<br />

d’instruction.<br />

Un jeune curé vient d’arriver à Mégère, petit village <strong>de</strong>s<br />

Alpes. À peine installé au presbytère, le voilà réveillé<br />

dans la nuit par <strong>de</strong>s cris et un coup <strong>de</strong> feu. On retrouve<br />

une vieille femme morte et, dans son jardin, un homme<br />

plongé dans le coma. À travers une enquête tentaculaire<br />

Bernanos s’éloigne du polar classique et préfère le rêve<br />

à la réalité. Ce prêtre hors du commun « qui attire vers<br />

son centre les innocents et les coupables », dissimule<br />

une vraie souffrance issue du berceau et d’une relation<br />

amoureuse <strong>de</strong>venue impossible. La soutane <strong>de</strong>vient<br />

alors un moyen d’agir sur son entourage et <strong>de</strong> régler ses<br />

comptes. Bernanos décortique l’environnement <strong>de</strong> ce<br />

faux prêtre avec minutie ainsi que le caractère ru<strong>de</strong> et<br />

hostile <strong>de</strong> ces territoires isolés et la personnalité <strong>de</strong> ces<br />

villageois.<br />

Ce nouveau venu, dissimulé sous l’habit <strong>de</strong> Dieu agit<br />

sur tous, la manipulation qu’il exerce et l’empathie qu’il<br />

suscite sèment le trouble. <strong>Le</strong>s histoires personnelles et<br />

les failles <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s protagonistes sont révélées<br />

et leurs sentiments exacerbés. « Je pense par exemple<br />

à ce jeune orphelin qui se prend d’affection pour la<br />

figure ambigüe <strong>de</strong> l’adulte travesti et entretient avec lui<br />

une relation tendre, empreint d’une jalousie presque<br />

amoureuse et d'une confiance maternelle, qui le pousse<br />

à suivre son compagnon partout. »<br />

© ARTHUR BARTLETT GILETTE<br />

© ARTHUR BARTLETT GILETTE<br />

26 27


NICOLAS BOUCHAUD [CONCEPTEUR ET INTERPRÈTE] ÉRIC DIDRY [METTEUR EN SCÈNE]<br />

EN CRÉATION EN NOVEMBRE AU QUAI<br />

MAÎTRES ANCIENS (COMÉDIE)<br />

© OLIVIER MARTY<br />

PALAIS GALLIERA, MUSÉE DE LA MODE DE LA VILLE DE PARIS


MA 7<br />

NOV<br />

20:00<br />

ME 8<br />

NOV<br />

19:00<br />

JE 9<br />

NOV<br />

20:00<br />

VE 10<br />

NOV<br />

20:00<br />

T400 DURÉE ESTIMÉE 1H30<br />

ME 8 NOV 19:00 : POSSIBILITÉ D’ASSISTER ENSUITE À LA REPRÉSENTATION D’À NOUS DEUX MAINTENANT À 21:00 (P.26)<br />

PRODUCTION LE QUAI CDN<br />

THÉÂTRE<br />

MAÎTRES<br />

THOMAS BERNHARD /<br />

ANCIENS COMÉDIE<br />

NICOLAS BOUCHAUD / ÉRIC DIDRY<br />

Nouveau témoignage <strong>de</strong> son amour vibrant pour les<br />

mots et la littérature, Nicolas Bouchaud s’empare<br />

avec la vigueur qui le caractérise <strong>de</strong> l’avant-<strong>de</strong>rnier<br />

roman <strong>de</strong> Thomas Bernhard, Maîtres anciens. Une<br />

certaine comédie <strong>de</strong> l’Art.<br />

Savant interprète d’œuvres méconnues ou singulières,<br />

l’acteur fétiche <strong>de</strong> Jean-François Sivadier, artiste associé<br />

au Théâtre National <strong>de</strong> Strasbourg, s’empare avec la fougue<br />

tonitruante et espiègle qui le caractérise <strong>de</strong>s personnages<br />

insolites qui peuplent cette comédie <strong>de</strong> Thomas Bernhard.<br />

Et oui, Maîtres anciens, comme son sous-titre l’indique,<br />

est une comédie se déroulant entièrement dans une salle<br />

du musée d’art ancien, le Kunsthistorisches Museum, <strong>de</strong><br />

Vienne.<br />

Atzbacher, le narrateur, arrive une heure à l’avance afin<br />

d’observer Reger, un vieux critique musical, déjà installé<br />

dans la salle Bordone, assis sur la banquette qu’il occupe<br />

le matin tous les <strong>de</strong>ux jours <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> trente ans, face<br />

à L’Homme à la barbe blanche du Tintoret. Ils ont ren<strong>de</strong>zvous.<br />

Pendant cette heure Atzbacher se rappelle les<br />

citations <strong>de</strong> Reger ou <strong>de</strong>s conversations portant sur lui. <strong>Le</strong><br />

ren<strong>de</strong>z-vous commencé, à l’heure précise, c’est la parole<br />

même <strong>de</strong> Reger qui résonne dans la salle Bordone, comme<br />

sous l’effet d’une nécessité vitale. Dans cet espace temps<br />

suspendu, comme il peut l’être dans une salle <strong>de</strong> musée,<br />

ou un aéroport, surgissent <strong>de</strong>s voix, <strong>de</strong>s personnages,<br />

<strong>de</strong>s réflexions, <strong>de</strong>s spéculations sur l’art, l’état catholique,<br />

la saleté <strong>de</strong>s toilettes viennoises, le <strong>de</strong>uil, les gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />

musées, l’industrie musicale…<br />

Aux exagérations coutumières, Thomas Bernhard ajoute<br />

le mauvais goût <strong>de</strong>s Habsbourg, l’institution <strong>de</strong>s musées,<br />

l’autorité <strong>de</strong>s maîtres anciens, l’enfance, les journaux, les<br />

femmes <strong>de</strong> ménage, Beethoven... Des imprécations, en une<br />

langue exaltante et libératrice qui, sur le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> la diatribe,<br />

alternent avec fureur et allégresse les thèmes chers à l’auteur<br />

acariâtre autrichien. Cette comédie sur l’art est aussi celle<br />

<strong>de</strong> l’hérédité, du poids que l’on porte. Ainsi, pour Nicolas<br />

Bouchaud : « Thomas Bernhard donne <strong>de</strong> la joie parce qu’il<br />

nous libère. C’est un grand <strong>de</strong>structeur mais comme tous les<br />

grands <strong>de</strong>structeurs il est aussi un grand constructeur. Il fait<br />

droit à la protestation contre une souffrance radicalement<br />

inutile. »<br />

DE THOMAS BERNHARD, UN PROJET<br />

DE ET AVEC NICOLAS BOUCHAUD<br />

MISE EN SCÈNE ÉRIC DIDRY<br />

TRADUCTION FRANÇAISE PAR GILBERTE LAMBRICHS, PUBLIÉE AUX ÉDITIONS<br />

GALLIMARD. ADAPTATION VÉRONIQUE TIMSIT, NICOLAS BOUCHAUD, ÉRIC<br />

DIDRY. COLLABORATION ARTISTIQUE VÉRONIQUE TIMSIT. SCÉNOGRAPHIE<br />

ÉLISE CAPDENAT, PIA DE COMPIÈGNE. LUMIÈRE PHILIPPE BERTHOMÉ.<br />

SON MANUEL COURSIN. RÉGIE GÉNÉRALE RONAN CAHOREAU-GALLIER.<br />

PRODUCTION NICOLAS ROUX. PRODUCTION DÉLÉGUÉE LE QUAI CENTRE<br />

DRAMATIQUE NATIONAL ANGERS PAYS DE LA LOIRE. EN COPRODUCTION AVEC<br />

FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS, THÉÂTRE DE LA BASTILLE, COMPAGNIE ITALIENNE AVEC<br />

ORCHESTRE, BONLIEU – SCÈNE NATIONALE, ESPACE MALRAUX DE CHAMBÉRY – SCÈNE<br />

NATIONALE. L’ARCHE EST AGENT THÉÂTRAL DU TEXTE REPRÉSENTÉ.<br />

THOMAS BERNHARD AM GRABEN, WIEN 1988 © SEPP DREISSINGER<br />

© JEAN-LOUIS FERNANDEZ<br />

30 31


JE 9<br />

NOV<br />

20:00<br />

T900<br />

1H30<br />

ABRAHAM INC.<br />

FEAT. DAVID KRAKAUER,<br />

FRED WESLEY & SOCALLED<br />

MUSIQUE<br />

LE BEAU<br />

SAMEDI #3<br />

SAMEDI <strong>18</strong> NOVEMBRE<br />

Abraham Inc. est un cocktail explosif ! Prenez un<br />

clarinettiste klezmer virtuose, David Krakauer,<br />

ajoutez-y un architecte du rythme, Socalled,<br />

un <strong>de</strong>s grands noms du funk, Fred Wesley,<br />

saupoudrez d’une section <strong>de</strong> cuivres jazz,<br />

mélangez et vous obtenez un groove irrésistible<br />

et enivrant !<br />

Au milieu <strong>de</strong>s années 1990, David Krakauer crée<br />

l’ensemble Klezmer Madness ! Il quitte ainsi un registre<br />

plus classique afin d’explorer les hybridations entre<br />

musique klezmer, jazz et funk... Quelques années plus<br />

tard, il s’associe assez naturellement à Socalled, musicien,<br />

DJ et MC, inventeur du klezmer hip hop. <strong>Le</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

artistes proposent alors à Fred Wesley, légen<strong>de</strong> du funk,<br />

tromboniste <strong>de</strong> génie pour James Brown, <strong>de</strong> rejoindre<br />

l’aventure. <strong>Le</strong> trio fondateur d’Abraham Inc. est là !<br />

La dream team réussit avec brio à fusionner les genres,<br />

leur klezmer-funk-jazz-hip-hop est un tourbillon extatique<br />

doté d’un groove totalement imparable. C’est ainsi que<br />

sort l’album Tweet Tweet en 2009, largement salué par<br />

la critique. Depuis, la formation se fait systématiquement<br />

remarquer sur scène, lors <strong>de</strong> ses (trop rares) apparitions.<br />

Devant ce déferlement musical, qui emprunte le meilleur<br />

<strong>de</strong>s répertoires qu’on aurait pu croire inconciliables,<br />

on se sent emporté dans un tourbillon qui déjoue nos<br />

classifications. Jazz ? Funk ? Hip hop ? Klezmer ?<br />

Electro ? Saisis par le groove, on oublie rapi<strong>de</strong>ment ces<br />

questions d’étiquette !<br />

DAVID KRAKAUER CLARINETTE, VOIX. FREDDIE HENDRIX TROMPETTE. FRED<br />

WESLEY TROMBONE, VOIX. JEROME HARRIS BASSE. SOCALLED SAMPLERS,<br />

BOÎTES À RYTHME, VOIX, PIANO. BRANDON WRIGHT SAXOPHONE TÉNOR.<br />

ALLEN WATSKY GUITARE. MICHAEL SARIN BATTERIE. SHERYL BAILEY<br />

GUITARE. TARON BENSON RAPPEUSE. LMD PRODUCTIONS.<br />

La recette est gourman<strong>de</strong>, les familles en re<strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt !<br />

Ce sont désormais <strong>de</strong>ux après-midis auxquels nous invitons les enfants et leurs parents : le premier pour<br />

bien rentrer dans l’hiver et le second pour en sortir <strong>de</strong> la plus belle <strong>de</strong>s manières en mars 20<strong>18</strong>.<br />

Au programme <strong>de</strong> ce troisième Beau Samedi, trois spectacles variés tant par les âges auxquels ils<br />

s’adressent que par leurs formes – une comédie musicale, du cirque un peu instable et <strong>de</strong>s contes pop.<br />

<strong>Le</strong>s danseurs ne seront pas en reste puisqu’une piste <strong>de</strong> danse attendra les bambins (mais pas que) et <strong>de</strong>s<br />

installations surprises et surprenantes seront toujours à découvrir dans le Forum.<br />

L’idéal pour se réchauffer et oublier les premiers frimas !<br />

ME 15<br />

NOV<br />

<strong>17</strong>:00<br />

SA <strong>18</strong><br />

NOV<br />

15:00<br />

SA <strong>18</strong><br />

NOV<br />

<strong>18</strong>:00<br />

SCÈNE DE RÉPÉTITION 40’<br />

COPRODUCTION<br />

+ 3 ANS<br />

LE QUAI CDN<br />

REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES : JE 16 NOV 10:00 ET 14:30, VE <strong>17</strong> NOV 10:00 ET 14:30<br />

ANIMAL ANIMAL<br />

WILFRIED THIERRY<br />

CONTE<br />

MUSIQUE<br />

CINÉMA<br />

Contes en images, musique pour les yeux, Animal<br />

Animal revisite <strong>de</strong>s extraits <strong>de</strong> films du passé<br />

par les mots et les sons. Du singe facétieux au<br />

petit loup bègue, Wilfried Thierry s’amuse <strong>de</strong>s<br />

situations et <strong>de</strong>s histoires en musique, images et<br />

parole.<br />

© APOLLO GROUP WASSERMAN<br />

Sur scène, une étrange créature semble endormie,<br />

entourée d’instruments plus ou moins incongrus.<br />

Derrière elle, un écran. Une petite souris y apparaît, la<br />

réveille. C’est l’heure <strong>de</strong>s contes.<br />

À chaque histoire son univers visuel, extrait <strong>de</strong> films du<br />

début du XX e siècle, et sonore, <strong>de</strong> la grenouille au ukulélé<br />

au zèbre qui aime la techno !<br />

Cette douce traversée vise les sens, cherche à<br />

surprendre et émerveiller. Dans un univers intime, parfois<br />

drôle ou étrange, les enfants sont conviés à voyager en<br />

compagnie d’un drôle d’animal.<br />

MISE EN SCÈNE, SCÉNOGRAPHIE, MUSIQUE,<br />

INTERPRÉTATION WILFRIED THIERRY<br />

CRÉATEUR LUMIÈRE, RÉGISSEUR GÉNÉRAL ANTOINE MONZONIS-<br />

CALVET. COLLABORATRICE ARTISTIQUE SARAH EL OUNI. PRODUCTION<br />

JLGACTIONPINBALL. CO-PRODUCTION STEREOLUX, LE CHABADA, LE QUAI<br />

CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL ANGERS PAYS DE LA LOIRE.<br />

© WILFRIED THIERRY<br />

32 33


ME 15<br />

NOV<br />

19:00<br />

SA <strong>18</strong><br />

NOV<br />

15:30<br />

T400 55’<br />

+ 6 ANS<br />

REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES : JE 16 NOV 14:30, VE <strong>17</strong> NOV 10:30<br />

CIRQUE<br />

JE 16<br />

NOV<br />

19:00<br />

VE <strong>17</strong><br />

NOV<br />

19:00<br />

SA <strong>18</strong><br />

NOV<br />

<strong>17</strong>:30<br />

T900 1H15<br />

+ 8 ANS<br />

REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES : JE 16 NOV 10:00, VE <strong>17</strong> NOV 10:00<br />

COMÉDIE MUSICALE<br />

TESSERACT<br />

NACHO FLORES<br />

JEANNE<br />

ET LA CHAMBRE À AIRS<br />

KARIN SERRES / CHRISTIAN DUCHANGE<br />

Un cirque en équilibre. Ainsi pourrait-on définir<br />

Tesseract, solo circassien pour toute la famille,<br />

où l’homme – Nacho Flores – se confronte à une<br />

centaine <strong>de</strong> cubes <strong>de</strong> bois pour jouer, non sans<br />

humour, avec les lois <strong>de</strong> la gravité.<br />

Après dix années <strong>de</strong> travail au fil <strong>de</strong> fer, le catalan Nacho<br />

Flores a choisi <strong>de</strong> se confronter à la forme géométrique<br />

simple par excellence : le cube. Sur le plateau, par<br />

l’empilement <strong>de</strong> centaines <strong>de</strong> cubes <strong>de</strong> tailles i<strong>de</strong>ntiques,<br />

cet anachronique bâtisseur crée <strong>de</strong>s édifices éphémères<br />

et fragiles à travers lesquels il évolue dans une instabilité<br />

permanente. Chaque geste, chaque mouvement<br />

<strong>de</strong>vient une expérience dangereuse. Mais rien ne dure<br />

longtemps. <strong>Le</strong>s cubes sans cesse recombinés offrent<br />

<strong>de</strong>s myria<strong>de</strong>s <strong>de</strong> chemins et <strong>de</strong> possibilités <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s<br />

personnages, <strong>de</strong>s situations, et même un au-<strong>de</strong>là.<br />

Dans ce spectacle où la magie n’est jamais loin et où<br />

les perceptions sont troublées, on retient souvent son<br />

souffle et on joue <strong>de</strong> manière empathique à se faire peur<br />

pour le plus grand plaisir <strong>de</strong>s plus jeunes.<br />

Pour <strong>Le</strong> Bonhomme, première forme courte utilisant cet<br />

agrès original, Nacho Flores a été récompensé au Festival<br />

Mondial du Cirque <strong>de</strong> Demain par le Trophée du Cirque<br />

du Soleil et par le prix <strong>de</strong> la SACD. Avec Tesseract, il a<br />

été lauréat Jeunes Talents Cirque / Circus Next en 2014.<br />

CONCEPTION ET INTERPRÉTATION<br />

NACHO FLORES<br />

TECHNIQUE ET MANIPULATION D’OBJETS AYELEN CANTINI. CRÉATION<br />

MUSICALE, INTERPRÈTE MUSIQUE LIVE, MANIPULATION D'OBJETS<br />

ET TECHNICIEN VIDÉO MAPPING ALESSANDRO ANGIUS. CONSEILLER<br />

ARTISTIQUE CHRISTIAN COUMIN (STUDIO PACT LIDO-GRAINERIE).<br />

ACCOMPAGNEMENT ADMINISTRATIF MARIE-LAURENCE SAKAËL (STUDIO<br />

PACT LIDO-GRAINERIE). COORDINATION ARTISTIQUE PAU PORTABELLA.<br />

CRÉATION LUMIÈRE ET RÉGIE GÉNÉRALE THOMAS BOURREAU ASSISTÉ<br />

DE JULIE DARAMON. CRÉATION VIDÉO MAPPING DANIEL FORNAGUERA.<br />

CRÉATION DES COSTUMES NOÉMIE EDEL ET SOHUTA. CONSTRUCTION<br />

FRANCK BREUIL. CHARGÉE DE PRODUCTION ET DE DIFFUSION SARAH<br />

BARREDA. DIRECTRICE DE PRODUCTION, ADMINISTRATION THÉRÈSE<br />

TOUSTOU. REMERCIEMENTS À BEN FURY ET MERLIN BORG. PRODUCTION<br />

LES THÉRÈSES. COPRODUCTEURS BOURSE TOULOUS’UP 2013 (VILLE DE TOULOUSE<br />

FR), CIRQUE THÉÂTRE D’ELBEUF, PÔLE NATIONAL DES ARTS DU CIRQUE, CIRCUSNEXT,<br />

DISPOSITIF EUROPÉEN COORDONNÉ PAR JEUNES TALENTS CIRQUE EUROPE ET SOUTENU<br />

PAR LA COMMISSION EUROPÉENNE, AX ANIMATION, AX LES THERMES, DANS LE CADRE DE<br />

CHEMINS DE CRÉATION - PYRÉNÉES DE CIRQUE, TRANSVERSALES & CIRQUE EN LORRAINE<br />

(VERDUN, FR), LES MIGRATEURS PÔLE NATIONAL DES ARTS DU CIRQUE À STRASBOURG.<br />

SOUTIEN MIX’ARTS MYRYS (TOULOUSE, FR), LACAZE AUX SOTTISES (SALIES-DE-BÉARN,<br />

FR), L’USINE (TOURNEFEUILLE, FR), SMAD - CAP’DÉCOUVERTE (LE GARRIC, FR), HARRI<br />

XURRI (FR), ANTIC TEATRE (BARCELONA, ES), CIRCA – PÔLE NATIONAL DES ARTS DU CIRQUE<br />

(AUCH, FR), LA GRAINERIE (TOULOUSE, FR), ESPACE PÉRIPHÉRIQUE (VILLE DE PARIS - PARC<br />

DE LA VILLETTE, FR), ASSOCIAZIONE IDEAGORÀ (FOSSANO, IT), LA CENTRAL DEL CIRC<br />

(BARCELONA, ES), CIRK EOLE (METZ, FR). ACCOMPAGNEMENT STUDIO-PACT (PÉPINIÈRE DES<br />

ARTS DU CIRQUE TOULOUSAINE), DISPOSITIF MUTUALISÉ, LIDO-GRAINERIE.<br />

La comédie musicale Jeanne et la chambre à<br />

airs représente une tentative <strong>de</strong> réunir théâtre et<br />

musique autour d’une écriture contemporaine, où<br />

livret et partition ont été créés pour l’occasion. Un<br />

grand spectacle à <strong>de</strong>stination du jeune public par<br />

une équipe régulièrement accueillie à Angers.<br />

Un matin, dans un crescendo vigoureux, <strong>de</strong>ux<br />

déménageurs vi<strong>de</strong>nt une chambre d’enfant <strong>de</strong> tous<br />

ses meubles. Devant le <strong>de</strong>rnier, ils stoppent net : il y a<br />

quelqu’un dans ce lit ! C’est Jeanne, huit ans, qui vient <strong>de</strong><br />

se recoucher, subitement mala<strong>de</strong>. Que faire ? Stressés et<br />

pressés <strong>de</strong> déménager, ses parents repoussent pourtant<br />

le départ du camion jusqu’à ce que leur fille guérisse.<br />

Dès lors, malgré les pressions régulières <strong>de</strong> ses parents<br />

et <strong>de</strong>s déménageurs, Jeanne gar<strong>de</strong> la chambre, dans les<br />

<strong>de</strong>ux sens du terme.<br />

Sur la page blanche <strong>de</strong> sa chambre vi<strong>de</strong>, elle joue avec<br />

les ombres qui l’entourent : sa propre silhouette, celle <strong>de</strong><br />

sa peluche préférée, tout le mon<strong>de</strong> animal que recèlent<br />

ses mains, ses doubles fantastiques…, dans un ren<strong>de</strong>zvous<br />

solaire et musical avec tous ses possibles. En effet,<br />

les ombres convoquées par Jeanne ne parlent pas : elles<br />

chantent, et Jeanne chante en réponse. Ensemble, elles<br />

enchantent sa chambre, elles réenchantent le mon<strong>de</strong><br />

et transforment cet espace vi<strong>de</strong> en un lieu sensible et<br />

vibrant où parents et déménageurs, délaissant finalement<br />

le déménagement, chanteront eux aussi pour exprimer<br />

leurs rêves, leurs secrets ou leur part d’ombre.<br />

<strong>Le</strong> trio réuni pour cette création – Christian Duchange à la<br />

mise en scène, Karin Serres à l’écriture et Yannaël Quenel<br />

à la création musicale – se retrouve ici autour d’une<br />

préoccupation majeure : créer <strong>de</strong>s formes nouvelles <strong>de</strong><br />

théâtre pour le jeune public.<br />

TEXTE KARIN SERRES<br />

MISE EN SCÈNE CHRISTIAN DUCHANGE<br />

COMPAGNIE L’ARTIFICE<br />

DIRECTION MUSICALE NICOLAS BUCHER. ÉCRITURE DE LA PARTITION<br />

ET PIANISTE YANNAËL QUENEL. AVEC CHRISTOPHE CRAPEZ, JEAN-<br />

CHRISTOPHE BRIZARD, VALENTINE MARTINEZ, AGATHE PEYRAT, MARION<br />

TASSOU. SCÉNOGRAPHIE CHRISTIAN DUCHANGE ET FABRIZIO MONTECCHI.<br />

CRÉATION DES OMBRES FRABIZIO MONTECCHI ET AGNESE MERONI.<br />

CRÉATION DES COSTUMES JULIETTE GAUDEL. CRÉATION LUMIÈRE JULIEN<br />

BARBAZIN. RÉGIE SON ANTHONY DASCOLA. MARIONNETTISTE LUCILE<br />

BEAUNE. PRODUCTION COMPAGNIE L’ARTIFICE. COPRODUCTIONS ET ACCUEIL<br />

EN RÉSIDENCE LA CITÉ DE LA VOIX À VÉZELAY (89) ; L’ARC, SCÈNE NATIONALE LE CREUSOT<br />

(71) ; LES DEUX SCÈNES, SCÈNE NATIONALE DE BESANÇON (25) ; LE THÉÂTRE, SCÈNE<br />

NATIONALE MÂCON VAL DE SAÔNE (71) ; LE THÉÂTRE, SCÈNE CONVENTIONNÉE D’AUXERRE<br />

(89) ; CONSTRUCTION DU DÉCOR OPÉRA DE REIMS (51).<br />

© ERIK DAMIANO<br />

© DR<br />

34 35


MA 21<br />

NOV<br />

20:00<br />

ME 22<br />

NOV<br />

20:00<br />

T900<br />

2H<br />

COPRODUCTION LE QUAI CDN<br />

THÉÂTRE<br />

MUSICAL<br />

ORFEO<br />

JE SUIS MORT EN ARCADIE<br />

MONTEVERDI / SAMUEL ACHACHE ET JEANNE CANDEL<br />

MA 21<br />

NOV<br />

20:00<br />

ME 22<br />

NOV<br />

20:00<br />

JE 23<br />

NOV<br />

20:00<br />

VE 24<br />

NOV<br />

20:00<br />

T400<br />

1H20<br />

ORPHELINS<br />

DENNIS KELLY / CHLOÉ DABERT<br />

THÉÂTRE<br />

<strong>Le</strong> collectif d’acteurs, chanteurs et musiciens <strong>de</strong><br />

La vie brève réinvente furieusement l’Orfeo <strong>de</strong><br />

Monteverdi en un remix virtuose et étourdissant.<br />

Un spectacle musical à la fois drôle et enchanteur.<br />

Succès cette année au Théâtre <strong>de</strong>s Bouffes du Nord.<br />

Pas <strong>de</strong> méprise ! Il ne s’agit pas ici d’un opéra. Samuel<br />

Achache, Jeanne Can<strong>de</strong>l, metteurs en scène, et Florent<br />

Hubert, directeur musical, s’emparent <strong>de</strong> l’œuvre, se<br />

la réapproprient et surtout la réinventent… <strong>Le</strong> trio est<br />

passé maître dans ce type d’exercice, qu’ils nomment<br />

leur « artisanat furieux », avec leur précé<strong>de</strong>nte création<br />

<strong>Le</strong> crocodile trompeur d’après Didon et Énée <strong>de</strong> Purcell<br />

– Molière 2014 du Théâtre musical. L’Orfeo, considéré<br />

comme le premier opéra, est ici remixé dans les eaux<br />

du Styx en une séduisante partition cocasse mûrie par<br />

la distanciation avec Monteverdi. Orphée voit disparaître<br />

<strong>de</strong>ux fois la femme qu’il aime. Une première fois mordue<br />

par un serpent, une secon<strong>de</strong> fois renvoyée à nouveau<br />

et définitivement dans les enfers par le regard <strong>de</strong> son<br />

amant. Orphée, par son chant, a le pouvoir d’enchanter<br />

les bêtes sauvages, d’amadouer les dieux, mais surtout<br />

<strong>de</strong> créer et <strong>de</strong> transformer les espaces, les lieux, les<br />

montagnes, les forêts dans notre imaginaire… La<br />

plongée du collectif est faite <strong>de</strong> va-et-vient saisissants<br />

entre œuvre originale et improvisations tant théâtrales<br />

que musicales, jubilatoires. <strong>Le</strong> mélange <strong>de</strong>s genres ici<br />

renouvelé par une imagination inouïe raconte les étapes,<br />

les transformations intérieures d’Orphée. <strong>Le</strong> spectacle<br />

glisse d’un mon<strong>de</strong> à l’autre, du profane au sacré pour<br />

faire co-exister le bruit <strong>de</strong> la vie et la clarté <strong>de</strong> la mort,<br />

la puissance du mythe et la physicalité <strong>de</strong> la musique.<br />

Rien n’est sûr, tout peut se convertir en son contraire.<br />

<strong>Le</strong>s quatorze acteurs-musiciens-chanteurs incarnent<br />

toutes les pièces <strong>de</strong> ce patchwork mythologique dans<br />

une connivence unique et particulièrement savoureuse.<br />

D’APRÈS L’ORFEO DE CLAUDIO MONTEVERDI ET<br />

ALESSANDRO STRIGGIO ET D’AUTRES MATÉRIAUX,<br />

MISE EN SCÈNE SAMUEL ACHACHE ET JEANNE<br />

CANDEL, ARRANGEMENTS MUSICAUX COLLECTIFS<br />

SOUS LA DIRECTION DE FLORENT HUBERT<br />

SCÉNOGRAPHIE LISA NAVARRO. ACCESSOIRES FRANÇOIS GAUTHIER-<br />

LAFAYE. LUMIÈRES JÉRÉMIE PAPIN. COSTUMES PAULINE KIEFFER ASSISTÉE<br />

DE CAMILLE PÉNAGER. MASQUE LOÏC NÉBRÉDA. CHEF DE CHANT NICOLAS<br />

CHESNEAU. UNE COMPOSITION THÉÂTRALE ET MUSICALE ÉCRITE ET<br />

ARRANGÉE PAR LA VIE BRÈVE, AVEC MATTHIEU BLOCH, ANNE-EMMANUELLE<br />

DAVY, VLADISLAV GALARD, ANNE-LISE HEIMBURGER, FLORENT HUBERT,<br />

CLÉMENT JANINET, OLIVIER LAISNEY, LÉO-ANTONIN LUTINIER, THIBAULT<br />

PERRIARD, JAN PETERS, MARION SICRE, MARIE-BÉNÉDICTE SOUQUET ET<br />

LAWRENCE WILLIAMS. PRODUCTION C.I.C.T. - THÉÂTRE DES BOUFFES DU<br />

NORD ; LA VIE BRÈVE. COPRODUCTEURS ASSOCIÉS LA COMÉDIE DE VALENCE - CDN DRÔME<br />

ARDÈCHE ; LES THÉÂTRES DE LA VILLE DE LUXEMBOURG ; LE THÉÂTRE DE LORIENT – CENTRE<br />

DRAMATIQUE NATIONAL. COPRODUCTION LE QUAI CDN ANGERS PAYS DE LA LOIRE ; ESPACE<br />

JEAN LEGENDRE, THÉÂTRE DE COMPIÈGNE – SCÈNE NATIONALE DE L’OISE EN PRÉFIGURATION<br />

; THÉÂTRE DE CAEN ; LES SUBSISTANCES / LYON ; THÉÂTRE GARONNE – SCÈNE EUROPÉENNE ;<br />

LE GRAND T, THÉÂTRE DE LOIRE-ATLANTIQUE ; THÉÂTRE DE LA CITÉ INTERNATIONALE ; CERCLE<br />

DES PARTENAIRES DES BOUFFES DU NORD ; LES PRODUCTRICES ASSOCIÉES. AVEC LE SOUTIEN<br />

DU PÔLE-CULTUREL D’ALFORTVILLE. AVEC L’AIDE D’ARCADI ÎLE-DE-FRANCE, DE L’ADAMI, DE LA<br />

SPEDIDAM. ACTION FINANCÉE PAR LA RÉGION ÎLE-DE-FRANCE. CONSTRUCTION DES DÉCORS<br />

ATELIERS DES THÉÂTRES DE LA VILLE DE LUXEMBOURG. LA VIE BRÈVE EST CONVENTIONNÉE<br />

PAR LA DRAC ÎLE-DE-FRANCE ET BÉNÉFICIE DU SOUTIEN DE LA DGCA. SAMUEL ACHACHE ET<br />

JEANNE CANDEL SONT MEMBRES DU COLLECTIF ARTISTIQUE DE LA COMÉDIE DE VALENCE -<br />

CDN DRÔME-ARDÈCHE, JEANNE CANDEL EST ARTISTE ASSOCIÉE AU THÉÂTRE DE LA CITÉ<br />

INTERNATIONALE ET AU THÉÂTRE DE LORIENT - CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL. LA VIE BRÈVE<br />

EST UNE COMPAGNIE ASSOCIÉE AU THÉÂTRE GARONNE. REMERCIEMENTS À GEOFFROY<br />

JOURDAIN, ALAIN PERROUX, GILLES ACHACHE ET ODILE TRIMOLIN.<br />

Orphelins est un trépidant thriller familial, mis en<br />

scène par Chloé Dabert, artiste associée au <strong>Quai</strong><br />

CDN et lauréate avec ce spectacle du Prix du<br />

jury du Festival Impatience en 2014. Son auteur<br />

Dennis Kelly, créateur <strong>de</strong> la série britannique<br />

Utopia, y mêle, pour notre plus gran<strong>de</strong> inquiétu<strong>de</strong>,<br />

réalité et fiction.<br />

Chloé Dabert saisit tous les enjeux <strong>de</strong> la langue acérée<br />

et intransigeante du Britannique Dennis Kelly. Ses mises<br />

en scène <strong>de</strong> haute précision en révèlent <strong>de</strong>s univers<br />

empreints d’une douce et inquiétante étrangeté. Banlieue<br />

<strong>de</strong> Londres. Aujourd’hui. Trois personnages enfermés<br />

dans le cocon d’un dîner <strong>de</strong> famille. Liam fait irruption<br />

chez sa sœur et son beau-frère. Son t-shirt est maculé <strong>de</strong><br />

sang. Helen et Dany veulent savoir ce qu’il s’est passé.<br />

<strong>Le</strong> récit du garçon est confus, la soirée se transforme<br />

alors en huis clos angoissant au sein d’un dispositif<br />

quadri-frontal qui offre au spectateur une multiplicité <strong>de</strong><br />

points <strong>de</strong> vue et le place au cœur <strong>de</strong> l’intimité d’un couple<br />

bouleversé par une grave crise familiale. Toujours à la<br />

limite du tragique et <strong>de</strong> l’humour noir, l’auteur britannique<br />

<strong>de</strong> Love and Money, ADN, After the End, ou <strong>de</strong> Debris,<br />

offre ici un scénario <strong>de</strong> polar impeccablement ficelé. <strong>Le</strong><br />

spectacle nous entraîne dans le décryptage à chaud d’un<br />

fait divers. Il questionne la responsabilité individuelle, la<br />

difficulté d’accor<strong>de</strong>r actes et paroles. Qu’est-ce qui peut<br />

justifier cette violence ? <strong>Le</strong> trio <strong>de</strong> comédiens apporte<br />

une vérité troublante aux personnages qui ne savent<br />

plus quoi penser, qui incriminer et s’enfoncent dans<br />

une conversation poussée aux limites <strong>de</strong> l’absur<strong>de</strong>. <strong>Le</strong><br />

spectacle fait <strong>de</strong> ce huis clos sous tension une cocotteminute<br />

<strong>de</strong> nos convictions morales et sociales au bord<br />

<strong>de</strong> l’explosion.<br />

« Langue acerbe, rythme vif, puissance <strong>de</strong> jeu contenue…<br />

tous les éléments du thriller familial sont au service d’une<br />

mise en scène à couper le souffle. »<br />

Stéphane Capron. Scèneweb.fr.<br />

TEXTE DENNIS KELLY<br />

MISE EN SCÈNE CHLOÉ DABERT<br />

TRADUCTION PHILIPPE LE MOINE. AVEC JOSÉPHINE DE MEAUX, SÉBASTIEN<br />

ÉVENO, JULIEN HONORÉ. SCÉNOGRAPHIE PIERRE NOUVEL. LUMIÈRE KELIG<br />

LE BARS. DRAMATURGIE BRIGITTE FERRARI. ASSISTANT LUMIÈRE NICOLAS<br />

BAZOGE. ASSISTANT À LA MISE EN SCÈNE LOÏC DIMÉET. RÉPÉTITEUR LÉANDRE<br />

LARMET. ADMINISTRATION, PRODUCTION ALTERMACHINE / CAMILLE HAKIM<br />

HASHEMI ET CAROLE WILLEMOT. PRODUCTION COMPAGNIE HÉROS-LIMITE<br />

/ CDDB-THÉÂTRE DE LORIENT, CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL. L’ARCHE<br />

EST ÉDITEUR ET AGENT THÉÂTRAL DU TEXTE REPRÉSENTÉ. ORPHELINS<br />

EST LAURÉAT DU PRIX IMPATIENCE 2014. LA DIFFUSION DE CE SPECTACLE<br />

A BÉNÉFICIÉ DU SOUTIEN FINANCIER DE SPECTACLE VIVANT EN BRETAGNE.<br />

REMERCIEMENTS AU THÉÂTRE DU ROND-POINT ET AU CENTQUATRE-PARIS.<br />

© JEAN-LOUIS FERNANDEZ<br />

© BRUNO ROBIN<br />

36 37


VE 24<br />

NOV<br />

20:00<br />

T900<br />

1H<br />

COPRODUCTION CNDC<br />

DANSE<br />

MA 5<br />

DÉC<br />

19:00<br />

ME 6<br />

DÉC<br />

19:00<br />

T400<br />

1H<br />

COPRODUCTION CNDC<br />

DANSE<br />

HERVÉ ROBBE<br />

A NEW LANDSCAPE<br />

ROBYN ORLIN<br />

OH LOUIS… WE MOVE FROM THE BALLROOM TO HELL<br />

WHILE WE HAVE TO TELL OURSELVES STORIES AT NIGHT<br />

SO THAT WE CAN SLEEP…<br />

Hervé Robbe, au sein <strong>de</strong> Travelling & Co, s’est<br />

lancé <strong>de</strong>puis 2015 dans un large projet artistique<br />

composé d’une publication, d’un film et d’un<br />

spectacle chorégraphique. A New Landscape<br />

s’inscrit dans cette démarche, une création<br />

placée sous le signe <strong>de</strong> la transmission et <strong>de</strong> la<br />

mémoire.<br />

« Une nouvelle danse qui se déploie là sur le plateau et<br />

<strong>de</strong>ssine un nouveau paysage <strong>de</strong>s corps dans une friction<br />

au réel, comme une offran<strong>de</strong> au public qui embrasse son<br />

futur. Une danse qui ne tourne pas le dos à son passé, qui<br />

émane telle une anamorphose d’une chambre d’échos et<br />

<strong>de</strong> réminiscences et laisse surgir un autre rituel collectif.<br />

Processus et mise en jeux <strong>de</strong> transmission, tel un grand<br />

remix : laisser libre court à une interprétation subjective<br />

<strong>de</strong>s sources pour susciter <strong>de</strong> nouveaux agencements,<br />

un déploiement (développement) durable <strong>de</strong> gestes<br />

réincarnés, une nouvelle adresse. Je me souviens et puis<br />

j’oublie par nécessité à être et <strong>de</strong>venir. » Hervé Robbe<br />

CONCEPTION ET CHORÉGRAPHIE<br />

HERVÉ ROBBE<br />

ASSISTANAT À LA CHORÉGRAPHIE CATHERINE LEGRAND. LUMIÈRES<br />

ET RÉGIE GÉNÉRALE FRANÇOIS MAILLOT. IMAGES VINCENT BOSC.<br />

INTERPRÉTATION ALEXIA BIGOT, YANN CARDIN, EMILIE CORNILLOT,<br />

VINCENT DUPUY, HARRIS GKEKAS, ALEXIS JESTIN, ALICE LADA, CATHERINE<br />

LEGRAND, JOSÉ MEIRELES. PRODUCTION COMPAGNIE TRAVELLING & CO.<br />

COPRODUTION CHAILLOT – THÉÂTRE NATIONAL POUR LA DANSE, CNDC – ANGERS, ESPACES<br />

PLURIELS – PAU, LE BALLET DE L’OPÉRA NATIONAL DU RHIN – CCN DE MULHOUSE, KLAP<br />

MAISON POUR LA DANSE – MARSEILLE. AVEC LE SOUTIEN DU CCN RILLIEUX LA PAPE, DU<br />

GARAGE – RENNES, D’ARCADI ILE-DE-FRANCE ET DU CENTRE NATIONAL DE LA DANSE. LA<br />

COMPAGNIE TRAVELLING & CO EST SOUTENUE PAR LE MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA<br />

COMMUNICATION.<br />

<strong>Le</strong> pouvoir et la royauté sont <strong>de</strong>s thèmes qui<br />

reviennent souvent dans les arts. Louis XIV,<br />

sûrement le roi français le plus connu, est la<br />

figure qui a inspiré la Sud-Africaine Robyn Orlin<br />

à plusieurs reprises dans sa carrière. Cette<br />

<strong>de</strong>rnière création lui est complètement dédiée.<br />

Louis XIV. Grand monarque absolu connu <strong>de</strong> tous pour<br />

sa gran<strong>de</strong>ur et son prestige, mais aussi pour sa passion<br />

envers la danse et les arts le menant à fon<strong>de</strong>r, entre autres,<br />

la Comédie-Française et les fameuses Académies. Une<br />

figure respectée et admirée, notamment dans le mon<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>s arts. Mais est-ce la seule chose que nous <strong>de</strong>vons<br />

retenir <strong>de</strong> lui ? C’est ce que va questionner Robyn Orlin à<br />

travers sa nouvelle création Oh Louis… Gran<strong>de</strong> figure <strong>de</strong><br />

la scène artistique, Robyn Orlin s’est toujours attachée à<br />

saisir les éléments les plus sombres d’une histoire, d’un<br />

lieu ou encore d’une personne, notamment au sein <strong>de</strong>s<br />

grands classiques <strong>de</strong> la culture occi<strong>de</strong>ntale. C’est au<br />

cœur <strong>de</strong> la carrière politique et <strong>de</strong> la vie amoureuse <strong>de</strong><br />

Louis XIV qu’elle puise son inspiration pour créer à partir<br />

<strong>de</strong> ce chaos une pièce ludique, légère et ironique. Un<br />

savant mélange qui sera porté sur scène par le danseur<br />

étoile Benjamin Pech, une gran<strong>de</strong> première au CNDC.<br />

À ne surtout pas manquer !<br />

CONCEPTION ROBYN ORLIN<br />

INTERPRÉTATION BENJAMIN PECH. CLAVECIN LORIS BARRUCAND.<br />

SCÉNOGRAPHIE MACIEJ FISZER. LUMIÈRES LAÏS FOULC. COSTUMES OLIVIER<br />

BÉRIOT. PRODUCTION CITY THEATER AND DANCE GROUP. COPRODUCTION<br />

FESTIVAL DE DANSE – CANNES, THÉÂTRE DE LA VILLE – PARIS, CNDC – ANGERS, AVEC LE<br />

SOUTIEN DU CENTRE NATIONAL DE LA DANSE (ACCUEIL EN RÉSIDENCE), DE LA DRAC ÎLE-<br />

DE-FRANCE - MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION ET DU KINNEKSBOND<br />

– CENTRE CULTUREL DE MAMER., OFFICE NATINAL DE DIFFUSION ARTISTIQUE.<br />

© VINCENT BOSC<br />

© ROBYN ORLIN<br />

38 39


MA 5<br />

DÉC<br />

20:30<br />

ME 6<br />

DÉC<br />

20:30<br />

T900<br />

50’<br />

CNDC<br />

DANSE<br />

MERCE CUNNINGHAM<br />

INLETS 2<br />

ROBERT SWINSTON<br />

BEACH BIRDS<br />

Robert Swinston, qui fut danseur puis assistant<br />

<strong>de</strong> Merce Cunningham, dirige la compagnie du<br />

CNDC – Angers <strong>de</strong>puis 2013. Il reconstruit ici <strong>de</strong>ux<br />

pièces du chorégraphe américain, dont l’illustre et<br />

emblématique Beach Birds.<br />

Avec la compagnie du CNDC, Robert Swinston présente<br />

ses propres pièces et transmet l’héritage <strong>de</strong> Merce<br />

Cunningham, inlassable chercheur. Inlets 2 (1983) et Beach<br />

Birds (1991) sont <strong>de</strong>ux pièces complémentaires qui portent<br />

sur <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la nature dans laquelle la présence<br />

humaine se fond.<br />

La première pièce prend place au bord d’un ruisseau où<br />

coule la musique, tel un doux gargouillement, dans une<br />

ambiance calme et apaisante. Certains <strong>de</strong>s danseurs se<br />

déplacent dans <strong>de</strong>s mouvements lents alors que d’autres<br />

entrent dans <strong>de</strong>s phases rapi<strong>de</strong>s, troublant alors cette<br />

douce sérénité.<br />

La secon<strong>de</strong> prend son envol en bord <strong>de</strong> mer. <strong>Le</strong>s danseurs<br />

oiseaux se déplacent dans <strong>de</strong>s trajectoires individuelles tout<br />

en restant membres du même groupe. <strong>Le</strong>s jeux <strong>de</strong> lumière,<br />

qui par leurs variations nous transportent <strong>de</strong> l’aube au<br />

crépuscule, accompagnent ce voyage.<br />

CHORÉGRAPHIE MERCE CUNNINGHAM<br />

RECONSTRUCTION ROBERT SWINSTON<br />

INLETS 2 MUSIQUE JOHN CAGE. INTERPRÉTATION ANNA CHIRESCU, GIANNI<br />

JOSPEH, ADRIEN MORNET, CATARINA PERNAO, FLORA ROGEBOZ, CLAIRE<br />

SEIGLE-GOUJON, LUCAS VIALLEFOND. DÉCORS, COSTUMES, LUMIÈRES<br />

ORIGINALES MARK LANCASTER. AVEC L’AIMABLE AUTORISATION DU MERCE<br />

CUNNINGHAM TRUST, LE SOUTIEN DU JOHN CAGE TRUST ET DES ÉDITIONS<br />

PETERS.<br />

BEACH BIRDS MUSIQUE JOHN CAGE. INTERPRÉTATION MARION BAUDINAUD,<br />

ASHLEY CHEN, ANNA CHIRESCU, GIANNI JOSEPH, HARUKA MIYAMOTO, ADRIEN<br />

MORNET, CATARINA PERNAO, FLORA ROGEBOZ, CLAIRE SEIGLE-GOUJON,<br />

ALEXANDRE TONDOLO, LUCAS VIALLEFOND. COSTUMES ET LUMIÈRES<br />

MARSHA SKINNER . AVEC L’AIMABLE AUTORISATION DU MERCE CUNNINGHAM<br />

TRUST, LE SOUTIEN DU JOHN CAGE TRUST ET DES ÉDITIONS PETERS.<br />

© ANDREA MOHIN<br />

© MICHAEL O'NEILL (1991)<br />

40 41


VE 8<br />

DÉC<br />

20:00<br />

T400<br />

1H25<br />

MUSIQUE<br />

JAZZ<br />

MA 12<br />

DÉC<br />

19:00<br />

ME 13<br />

DÉC<br />

19:00<br />

T400 1H<br />

+ 9 ANS<br />

EN ÉCHO À WIJ/ZIJ : FABRIQUE #16 (P.52) / REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES : MA 12 DÉC 14:30, ME 13 DÉC 10:00<br />

THÉÂTRE<br />

GUILLAUME<br />

PERRET<br />

FREE<br />

WIJ/ZIJ<br />

(NOUS/EUX)<br />

COMPAGNIE BRONKS<br />

Armé <strong>de</strong> son saxophone et <strong>de</strong> ses pédales<br />

d’effets, Guillaume Perret nous livre en solo la<br />

richesse orchestrale <strong>de</strong> son album Free. Aux<br />

antipo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’épure qu’on pourrait attendre d’un<br />

saxophoniste solitaire, le musicien construit une<br />

musique <strong>de</strong>nse aux influences multiples.<br />

Une musique à son image, libre.<br />

À l’instar <strong>de</strong> Colin Stetson ou Jonah Parzen-Johnson,<br />

Guillaume Perret fait partie <strong>de</strong> cette nouvelle génération<br />

<strong>de</strong> saxophonistes qui repoussent les limites <strong>de</strong> leur<br />

saxophone. À l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> ses pédales d’effets, il boucle,<br />

modèle, transforme, tord les sonorités <strong>de</strong> son instrument.<br />

C’est un véritable orchestre qui naît sous les yeux ébahis<br />

d’un public emporté par la transe musicale.<br />

Détenteur <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong> conservatoire en classique et<br />

en jazz avec les félicitations ainsi que d’un diplôme<br />

d’État Jazz et musiques actuelles, il est sollicité par <strong>de</strong><br />

nombreux artistes. Après trois albums en compagnie <strong>de</strong><br />

The Electric Epic, notamment remarqués par John Zorn,<br />

il se déci<strong>de</strong> à écrire son premier album solo.<br />

Seul aux comman<strong>de</strong>s, il se sent réellement libre, libre<br />

d’explorer différents paysages, différentes émotions,<br />

d’opérer une synthèse <strong>de</strong>s multiples influences qui le<br />

constituent. C’est donc en toute logique que le disque<br />

s’intitulera Free, quitte à dérouter ceux qui penseront<br />

écouter un avatar d’Ornette Coleman. Car le jazz <strong>de</strong><br />

Guillaume Perret est libre, oui, mais pas parce qu’il<br />

cherche à déstructurer. L’album se présente comme une<br />

synthèse libre <strong>de</strong> tout carcan.<br />

Grâce au dispositif mis en place, le saxophoniste occupe<br />

tous les rôles et varie les plaisirs : plages minimales,<br />

irruptions balkaniques, tentations électroniques, pauses<br />

mélancoliques, rebonds plus <strong>de</strong>nses, pas décalés vers la<br />

piste <strong>de</strong> danse… Guillaume Perret explore le son, le sien,<br />

qu’il distord à tel point que l’on peut croire que tout ceci<br />

tient <strong>de</strong> la programmation. Il n’en est rien : tout est joué<br />

en temps réel !<br />

FREE - LABEL KAKOUM RECORDS (DISTRIBUTION HARMONIA MUNDI)<br />

Avec Wij/Zij, la compagnie flaman<strong>de</strong> BRONKS<br />

réussit le tour <strong>de</strong> force <strong>de</strong> raconter un événement<br />

tragique avec légèreté et humour, à hauteur<br />

d’enfant, sans pour autant en taire la gravité. Une<br />

pièce coup <strong>de</strong> poing, menée tambour battant et<br />

interprétée par <strong>de</strong>ux comédiens époustouflants.<br />

Ce qui s’est passé les trois premiers jours <strong>de</strong> septembre<br />

2004 dans une école <strong>de</strong> Beslan a choqué le mon<strong>de</strong><br />

entier. Plus <strong>de</strong> 1100 personnes – enfants, parents et<br />

enseignants – sont prises en otage par un groupe <strong>de</strong><br />

terroristes armés. Cela se terminera dans le chaos le<br />

plus total.<br />

Loin d’être uniquement le récit d’un événement dramatique,<br />

Wij/Zij est une pièce qui raconte comment les<br />

enfants, à leur manière, sont à même d’assumer <strong>de</strong>s<br />

situations extrêmes.<br />

Pour cela, et particulièrement pour abor<strong>de</strong>r par le théâtre<br />

la question difficile du terrorisme, la compagnie BRONKS<br />

s’est inspirée du documentaire anglais Children of<br />

Beslan, dont le parti pris était <strong>de</strong> raconter le drame à<br />

travers le regard <strong>de</strong>s enfants qui l’ont vécu. À partir <strong>de</strong><br />

ces témoignages, l’auteure et metteure en scène Carly<br />

Wijs a été frappée par leur sagesse, leur autonomie, leur<br />

volonté <strong>de</strong> vivre. « <strong>Le</strong>s enfants comprennent tout » dit un<br />

garçon dans le documentaire. Dans cette affirmation se<br />

situe le noyau du spectacle.<br />

Au fil d’une émouvante et physique narration, avec une<br />

incroyable lucidité, il nous est montré que ce qui apparaît<br />

comme inconcevable pour <strong>de</strong>s adultes ne l’est pas pour<br />

les enfants, éclairés qu’ils sont par leur propre logique.<br />

TEXTE ET MISE EN SCÈNE CARLY WIJS<br />

INTERPRÉTÉ PAR GYTHA PARMENTIER ET ROMAN VAN HOUTVEN. CRÉÉ<br />

AVEC THOMAS VANTUYCOM. DRAMATURGIE MIEKE VERSYP. SCÉNOGRAPHIE<br />

STEF STESSEL. LUMIÈRE THOMAS CLAUSE. SON PETER BRUGHMANS.<br />

PRODUCTION BRONKS<br />

© GUILLAUME SAIX<br />

© FKPH<br />

42 43


ME 13<br />

DÉC<br />

20:00<br />

JE 14<br />

DÉC<br />

20:00<br />

VE 15<br />

DÉC<br />

20:00<br />

T900<br />

2H35<br />

THÉÂTRE<br />

L’AVARE<br />

MOLIÈRE / LUDOVIC LAGARDE<br />

Ludovic Lagar<strong>de</strong> projette avec fracas la violence<br />

comique <strong>de</strong> la pièce <strong>de</strong> Molière dans le mon<strong>de</strong><br />

mo<strong>de</strong>rne, dans son obsession actuelle du profit<br />

condamnant nos sociétés à l’inégalité et à la crise<br />

permanente. <strong>Le</strong>s sujets ont beau être sombres,<br />

un comique sous-jacent fait <strong>de</strong> ce spectacle une<br />

bombe métaphorique qui risque d’exploser à tout<br />

moment…<br />

Chez Harpagon, le plus célèbre <strong>de</strong>s avares, prodigieusement<br />

interprété ici par Laurent Poitrenaux, l’argent<br />

manque cruellement. Pourtant il y en a, et nul ne l’ignore.<br />

Mais enterré dans le jardin, le magot vénéré ne profite à<br />

personne et semble être <strong>de</strong>venu l’objet d’un culte mortifère.<br />

Ce père <strong>de</strong> famille resté veuf tient tout son mon<strong>de</strong><br />

sous sa coupe tyrannique. Et cette grotesque maladie<br />

paternelle semble bien détraquer tous ceux qui en font<br />

les frais… Pour Harpagon, l’heure est venue <strong>de</strong> se défaire<br />

<strong>de</strong> ses grands enfants en les mariant et en se remariant<br />

lui-même. Dans cette famille-entreprise, tout est marchandise,<br />

y compris les enfants. Cruels enjeux mêlés à<br />

une intrigue rebondissante, aux quiproquos fantaisistes<br />

et morceaux <strong>de</strong> bravoure hilarants : la mise en scène <strong>de</strong><br />

Lagar<strong>de</strong> crée un climat inouï, mélange d’euphorie et <strong>de</strong><br />

malaise. On passe <strong>de</strong> façon percutante du plus noir au<br />

plus comique, ce qui est loin d’être contradictoire et surtout<br />

diablement jubilatoire.<br />

Sans perruque ni chan<strong>de</strong>lier mais en costumes<br />

mo<strong>de</strong>rnes, les acteurs ne s’économisent pas dans cette<br />

scénographie spectaculaire qui montre l’envers du décor<br />

<strong>de</strong> la maison bourgeoise : un entrepôt jonché <strong>de</strong> cartons<br />

et containers où passent toutes les marchandises… <strong>Le</strong>s<br />

caractères moliéresques sont loin d’être caricaturés mais<br />

transposés avec brio dans une actualité concrète, une<br />

normalité troublante. <strong>Le</strong> spectacle <strong>de</strong> Ludovic Lagar<strong>de</strong><br />

fait <strong>de</strong> Molière un visionnaire et <strong>de</strong> L’Avare une pièce<br />

aussi brutale que drôle, une cinglante métaphore.<br />

TEXTE MOLIÈRE<br />

MISE EN SCÈNE LUDOVIC LAGARDE<br />

AVEC LAURENT POITRENAUX, CHRISTÈLE TUAL, JULIEN STORINI, TOM<br />

POLITANO, MYRTILLE BORDIER, ALEXANDRE PALLU, MARION BARCHÉ, LOUISE<br />

DUPUIS ET AVEC JEAN-LUC BRIAND, ÉLIE CHAPUS, ZACHARIE JOURDAIN,<br />

ÉLODIE LEAU, BENOÎT MUZARD. SCÉNOGRAPHIE ANTOINE VASSEUR.<br />

LUMIÈRES SÉBASTIEN MICHAUD. COSTUMES MARIE LA ROCCA. MAQUILLAGE<br />

ET COIFFURE CÉCILE KRETSCHMAR. MUSIQUE PIERRE-ALEXANDRE « YUKSEK<br />

» BUSSON. DRAMATURGIE MARION STOUFFLET. ASSISTANAT MISE EN SCÈNE<br />

ET VIDÉO CÉLINE GAUDIER. SON ET VIDÉO DAVID BICHINDARITZ. ENSEMBLIER<br />

ÉRIC DELPLA. MOUVEMENT STÉFANY GANACHAUD. ASSISTANAT AUX<br />

COSTUMES GWENDOLINE BOUGET. TEINTURES ET PATINES COSTUMES AUDE<br />

AMEDEO. MAQUILLAGE MITYL BRIMEUR. RÉGIE GÉNÉRALE JEAN-LUC BRIAND.<br />

ACCESSOIRES BENOÎT MUZARD. PRODUCTION LA COMÉDIE DE REIMS–<br />

CDN. AVEC LE SOUTIEN DU FONDS D’INSERTION POUR JEUNES ARTISTES<br />

DRAMATIQUES DRAC ET RÉGION PACA.<br />

ÉVÉNEMENTS<br />

FESTIVALS<br />

INVITÉS<br />

LA FABRIQUE<br />

EN MARGES<br />

RENDEZ-VOUS<br />

FORUM<br />

TERRASSE<br />

©PASCAL GÉLY<br />

44 45


DU JE<br />

14<br />

SEPT<br />

AU SA<br />

30<br />

SEPT<br />

TERRASSE DU QUAI<br />

GRATUIT<br />

INSOLITE<br />

VE 15<br />

SEPT<br />

<strong>18</strong>H/2H<br />

SA 16<br />

SEPT<br />

<strong>17</strong>H/2H<br />

FESTIVAL PSYCHÉ<br />

PANORAMAX<br />

LA VIE SUR LE TOIT DU QUAI<br />

LEVITATION FRANCE<br />

LE CHABADA / RADICAL PRODUCTION<br />

AVEC THE BLACK ANGELS, SLOWDIVE, GROUPE DOUEH & CHEVEU, ACID MOTHERS TEMPLE,<br />

BLACK DEVIL DISCO CLUB, ULRIKA SPACEK, CFM, FOREST SWORDS, BEACH FOSSILS,<br />

THE KVB, BO NINGEN, PETIT FANTÔME, THE HOLYDRUG COUPLE, COSMONAUTS,<br />

ELEPHANT STONE, VILLEJUIF UNDERGROUND, MOON GOGO<br />

Parce que nous voulons continuer à faire du <strong>Quai</strong> un lieu <strong>de</strong> création, un lieu <strong>de</strong> vie, point <strong>de</strong> convergence<br />

<strong>de</strong>s savoirs savants et <strong>de</strong>s envies joueuses, notre plan artistique d’occupation <strong>de</strong>s sols s’enrichit. Après<br />

une première édition en septembre 2016, PANORAMAX revient pour une « <strong>saison</strong> 2 » sur la terrasse du<br />

toit du <strong>Quai</strong>.<br />

YOGA / TAÏ-CHI<br />

La pratique extérieure du Yoga et du Taï-chi favorise<br />

la relaxation et la concentration. Ajoutez le panorama<br />

fabuleux et incomparable offert par la terrasse du <strong>Quai</strong><br />

et l'expérience s'enrichie encore davantage !<br />

JEUDI ET VENDREDI 8:15<br />

SAMEDI 8:15 ET 9:30<br />

COURS DE DANSE + DJ SET<br />

JEUDI DE 19:00 À 23:00<br />

TANGO JE 14 SEPT<br />

DANSES SWING JE 21 SEPT<br />

SALSA JE 28 SEPT<br />

MUSIQUE ET PROJECTIONS<br />

La nouvelle sélection ATX6 et les autres musiciens solos<br />

<strong>de</strong> la Austin Week investissent le toit du <strong>Quai</strong> pour une<br />

immersion dans la musique Texane mo<strong>de</strong>rne.<br />

SA 23 SEPT / DÉBUT DE SOIRÉE<br />

OBSERVATION initiation à l’astronomie<br />

LEÇONS DE DANSE / CNDC<br />

TRANSMISSION D’UN ÉLÉMENT CHORÉGRAPHIQUE<br />

SAMEDI DE 12:00 À 13:00<br />

PAR BÉATRICE MASSIN SA 16 SEPT<br />

PAR AMALA DIANOR SA 23 SEPT<br />

PAR ROBERT SWINSTON SA 30 SEPT<br />

Pour la <strong>de</strong>uxième fois, <strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> accueille cet<br />

extraordinaire festival du rock psyché. Une mise<br />

en musique et en fête encore plus totale du <strong>Quai</strong>,<br />

comme vous ne l’avez jamais vu.<br />

Il y a cinq ans, <strong>Le</strong>vitation France était lancé sur un<br />

coup <strong>de</strong> tête et un coup <strong>de</strong> cœur dans le sillage du<br />

jumelage <strong>de</strong> notre ville avec Austin. Déclinaison<br />

française du Austin Psych Fest (<strong>de</strong>venu <strong>Le</strong>vitation<br />

avec le temps), le festival célèbre la culture<br />

psychédélique au sens large et dans toutes ses<br />

déclinaisons musicales et artistiques.<br />

ORGANISÉ PAR LE CHABADA ET RADICAL PRODUCTION (LIC. 144109) EN<br />

ACCORD AVEC THE REVERBERATION APPRECIATION SOCIETY (AUSTIN -TEXAS)<br />

Né dans le giron du groupe américain The Black Angels<br />

qui était venu inaugurer la première édition angevine, le<br />

festival convie tout naturellement pour fêter ses cinq ans<br />

ceux avec qui tout a commencé.<br />

<strong>Le</strong> groupe culte Slowdive, fondateur du son « shoegaze »<br />

dans les années 90, les Japonais d’Acid Mothers<br />

Temple, le producteur essentiel Black Devil Disco Club,<br />

l’étonnante collaboration Cheveu & Group Doueh, les<br />

jeunes pousses d’Ulrika Spacek et le garage <strong>de</strong> CFM,<br />

collaborateur <strong>de</strong> Ty Segallet et une douzaine d’autres<br />

références et découvertes <strong>de</strong> la scène psychédélique<br />

mondiale qui annonce une édition déjà immanquable.<br />

TARIFS ET RÉSERVATIONS<br />

1 JOUR : CARTE CHABADA 27€, PRÉVENTE 32€, GUICHET 36€<br />

PASS 2 JOURS : CARTE CHABADA 48€, PRÉVENTE 53€, GUICHET 60€<br />

WWW.LECHABADA.COM / 02 41 96 13 40<br />

(sous réserve <strong>de</strong> modifications) programme complet fin août : www.lequai-angers.eu<br />

plus <strong>de</strong> renseignements : rp@lequai-angers.eu<br />

© DR<br />

46<br />

47


SA 21<br />

OCT<br />

DI 22<br />

OCT<br />

FORUM / STUDIO CNDC<br />

EN ÉCHO AU FESTIVAL D : FABRIQUE #15 (P.52)<br />

ATELIERS/ RENDEZ-VOUS<br />

INSTALLATIONS<br />

PERFORMANCES<br />

DU MA<br />

24<br />

OCT<br />

AU SA<br />

28<br />

OCT<br />

FORUM<br />

FORUM<br />

FESTIVAL D<br />

DÉCOUVREZ LES NOUVEAUX CRÉATEURS !<br />

ASSOCIATION PING / ESBA-TALM ANGERS/ ISTIA / LE CHABADA<br />

WEF<br />

WORLD ELECTRONICS FORUM<br />

ANGERS<br />

Expositions, ateliers, performances, vagabondages<br />

créatifs, <strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> accueille le Festival D : un<br />

week-end populaire, intrépi<strong>de</strong> et festif autour <strong>de</strong><br />

nos usages et détournements <strong>de</strong>s nouvelles technologies.<br />

Avec l’émergence <strong>de</strong> la fabrication numérique, une<br />

nouvelle génération <strong>de</strong> créateurs a vu le jour. Au sein <strong>de</strong>s<br />

fablabs, ces ateliers <strong>de</strong> fabrication d’un nouveau genre,<br />

ils développent <strong>de</strong>s projets variés : robots, éléments <strong>de</strong><br />

mobiliers artisanaux ou connectés, machines à imprimer<br />

en 3D, jeux interactifs, projets scientifiques, installations<br />

artistiques, etc.<br />

Festival D vous ouvre les portes <strong>de</strong> cet univers le temps<br />

d’un week-end convivial, familial et festif. Venez découvrir<br />

les projets insolites, étonnants ou décalés <strong>de</strong>s nouveaux<br />

créateurs, participer à <strong>de</strong>s ateliers pratiques pour petits<br />

et grands, échanger à travers le débat proposé et vibrer<br />

au son <strong>de</strong>s performances artistiques !<br />

Au programme : installations, performances, ateliers et<br />

ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> la FabriQue. +d'infos sur www.festivald.net<br />

NOUVEAUX CRÉATEURS adj. n.<br />

<strong>Le</strong>s nouveaux créateurs utilisent les technologies (outils<br />

informatiques et électroniques, partage <strong>de</strong> ressources<br />

en ligne, machines à comman<strong>de</strong> numériques) pour<br />

fabriquer, créer, recycler ou détourner <strong>de</strong>s objets. Issus<br />

du mouvement DIY (fais-le toi-même), ces makers<br />

revendiquent la transmission <strong>de</strong>s savoirs et la culture<br />

<strong>de</strong> la débrouille. À travers leurs pratiques, ils inversent<br />

les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> production traditionnels et le rapport<br />

à la consommation en privilégiant le fait-main et la<br />

réappropriation <strong>de</strong>s technologies.<br />

Angers sera en octobre 20<strong>17</strong> la capitale mondiale<br />

<strong>de</strong> l’Électronique. <strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> est heureux d’être<br />

partenaire <strong>de</strong> cette manifestation hors-normes.<br />

En accueillant et suscitant différents événements<br />

<strong>de</strong> la Connected Week, il entend être un lieu<br />

d’effervescence populaire, créatif et festif autour<br />

<strong>de</strong>s nouvelles technologies dans tous leurs états<br />

et tous leurs débats.<br />

La Ville d'Angers a été retenue pour être la ville-hôte du<br />

prochain World Electronics Forum, appelé également WEF.<br />

L’annonce <strong>de</strong> ce ren<strong>de</strong>z-vous a été faite le 6 janvier 20<strong>17</strong><br />

à Las Vegas à l’occasion du Consumer Electronics<br />

Show (CES), le plus grand salon au mon<strong>de</strong> dédié à<br />

l’électronique grand public.<br />

<strong>Le</strong> WEF rassemblera à Angers du 24 au 28 octobre<br />

20<strong>17</strong>, les lea<strong>de</strong>rs mondiaux <strong>de</strong> l’industrie électronique et<br />

ce pour la <strong>de</strong>uxième fois en Europe en 22 éditions. Ce<br />

congrès est une formidable opportunité <strong>de</strong> rencontres<br />

entre ces dirigeants internationaux qui façonnent<br />

l’électronique <strong>de</strong> <strong>de</strong>main, les start-up et les entreprises<br />

régionales.<br />

Ce carrefour <strong>de</strong> rencontres professionnelles d’envergure<br />

internationale est parrainé par Gary Shapiro, le patron du<br />

CES <strong>de</strong> Las Vegas, venu plusieurs fois à la Cité <strong>de</strong> l’objet<br />

connecté inaugurée il y a <strong>de</strong>ux ans par le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />

la République. Il est <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>venu un ambassa<strong>de</strong>ur<br />

<strong>de</strong> l’expertise numérique et électronique angevine,<br />

reconnue par l’obtention du label « French Tech » -<br />

#AngersFrenchTech.<br />

L’événement sera également l’occasion pour tous<br />

les acteurs du territoire <strong>de</strong> se mobiliser autour d’un<br />

programme ouvert à un public plus large, à l’occasion <strong>de</strong><br />

la Connected Week.<br />

CONNECTED WEEK<br />

Du 21 au 28 octobre<br />

Pour permettre au plus grand nombre <strong>de</strong> participer à<br />

l’événement, Angers vivra au rythme <strong>de</strong> la Connected<br />

Week du 21 au 28 octobre. En parallèle du WEF, cette<br />

semaine d’animations à <strong>de</strong>stination du grand public, <strong>de</strong>s<br />

professionnels et <strong>de</strong>s étudiants, sera entièrement dédiée<br />

aux nouvelles technologies. Elle sera inaugurée par le<br />

Festival D, atelier géant qui fera découvrir le potentiel<br />

<strong>de</strong>s outils numériques en matière <strong>de</strong> fabrication et <strong>de</strong><br />

création, ainsi que le mouvement et la culture <strong>de</strong>s fablabs.<br />

Au fil <strong>de</strong> la semaine auront lieu <strong>de</strong> nombreux ren<strong>de</strong>zvous<br />

thématiques, notamment sur les objets connectés<br />

et leurs applications dans les domaines <strong>de</strong> la santé et<br />

l’agriculture. Un forum médias ouvert à tous proposera<br />

un temps d’échanges et <strong>de</strong> débats avec <strong>de</strong>s intervenants<br />

<strong>de</strong> premier plan en clôture <strong>de</strong> cette Connected Week.<br />

www.connectedweek-angers.fr<br />

© ASSOCIATION PING<br />

© DR<br />

48 49


ONPL<br />

ORCHESTRE NATIONAL DES PAYS DE LA LOIRE<br />

UNE ACTRICE / UN TEXTE<br />

Donner une voix à un texte, roman, pièce ou scénario. En marge <strong>de</strong> ses spectacles, le <strong>Quai</strong> CDN inaugure cette<br />

année un nouveau cycle <strong>de</strong> lectures, où une actrice prend en charge, en parole et en présence un texte qu’elle<br />

propose, approuve, défend.<br />

À l‘occasion <strong>de</strong> la rénovation du Centre <strong>de</strong>s congrès, l’Orchestre National <strong>de</strong>s Pays <strong>de</strong> la Loire installe au <strong>Quai</strong><br />

certains <strong>de</strong> ses grands concerts <strong>de</strong> l’année 20<strong>18</strong>.<br />

SCHUMANN, LE ROMANTIQUE 2<br />

BRAHMS – ESCAICH – SCHUMANN<br />

JOHANNES BRAHMS (<strong>18</strong>33-<strong>18</strong>97) / VARIATIONS SUR UN THÈME DE HAYDN<br />

THIERRY ESCAICH (NÉ EN 1965) / CONCERTO POUR CLARINETTE ET OR-<br />

CHESTRE / PAUL MEYER, CLARINETTE<br />

ROBERT SCHUMANN (<strong>18</strong>10-<strong>18</strong>56) / SYMPHONIE N°2<br />

MARZENA DIAKUN, DIRECTION<br />

<strong>Le</strong>s Variations sur un thème <strong>de</strong> Haydn <strong>de</strong> Brahms est une<br />

<strong>de</strong>s premières gran<strong>de</strong>s œuvres symphoniques du compositeur.<br />

La magnifique Passacaille du <strong>de</strong>rnier mouvement<br />

annonce le majestueux finale <strong>de</strong> la Quatrième Symphonie.<br />

Compositeur, organiste et improvisateur, Thierry Escaich est<br />

une figure unique <strong>de</strong> la scène musicale contemporaine et<br />

l’un <strong>de</strong>s représentants majeurs <strong>de</strong> la nouvelle génération <strong>de</strong><br />

compositeurs français. Comman<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Orchestre National<br />

<strong>de</strong> Lyon et <strong>de</strong> l’Orchestre <strong>de</strong> chambre <strong>de</strong> Paris, son Concerto<br />

pour clarinette sera interprété par Paul Meyer, le plus grand<br />

clarinettiste français d’aujourd’hui. Suivra la saisissante et<br />

tourmentée Symphonie n°2 <strong>de</strong> Schumann dont il disait : « Je<br />

crains qu’on puisse <strong>de</strong>viner mon état <strong>de</strong> fatigue en écoutant<br />

cette musique ». À la tête <strong>de</strong> l’ONPL, Marzena Diakun, chef<br />

assistante <strong>de</strong> l’Orchestre Philharmonique <strong>de</strong> Radio France<br />

s’empare <strong>de</strong> cette pièce phare du compositeur allemand, au<br />

sommet <strong>de</strong> son génie créatif.<br />

DI 14 JAN <strong>17</strong>:00 / MA 16 JAN 20:30<br />

FAUST SYMPHONIE<br />

SAARIAHO – LISZT<br />

KAIJA SAARIAHO (NÉE EN 1952) / LATERNA MAGICA<br />

FRANZ LISZT (<strong>18</strong>11-<strong>18</strong>86) / FAUST-SYMPHONIE / JULIEN BEHR, TÉNOR /<br />

CHŒUR DE L’ARMÉE FRANÇAISE - AURORE TILLAC, CHEF DE CHŒUR /<br />

CHŒUR D’HOMMES DE L’ONPL - VALÉRIE FAYET, CHEF DE CHŒUR<br />

PASCAL ROPHÉ, DIRECTION<br />

L’univers <strong>de</strong> Kaija Saariaho est profondément empreint<br />

d’onirisme, et ce programme met en avant la rêverie dans<br />

l’œuvre <strong>de</strong> la compositrice. Laterna magica constitue une<br />

méditation sur la lumière à partir <strong>de</strong> l’autobiographie du<br />

cinéaste Ingmar Bergman.<br />

Avec Roméo et Juliette et Don Juan, Faust est sans aucun<br />

doute un <strong>de</strong>s mythes qui a le plus inspiré les compositeurs.<br />

Terminée en <strong>18</strong>54 et dédiée à Hector Berlioz, la Faust-<br />

Symphonie <strong>de</strong> Liszt s’articule en trois mouvements –<br />

Faust, Marguerite et Méphistophélès – et dresse un <strong>de</strong>s<br />

portraits les plus saisissants du mythe <strong>de</strong> Goethe. Cette<br />

œuvre puissante résume les états d’âme <strong>de</strong> Faust et révèle<br />

la double nature qui se trouve en chacun <strong>de</strong> nous. À la fin<br />

<strong>de</strong> cette partition magistrale, l’orchestre s’amplifiera <strong>de</strong>s<br />

voix masculines <strong>de</strong>s Chœurs d’hommes pour célébrer<br />

dans un hymne panthéiste l’Éternel féminin.<br />

DI 11 FÉV <strong>17</strong>:00<br />

LES AVANT-CONCERTS DE L’ONPL / 45’<br />

<strong>Le</strong>s musiciens <strong>de</strong> l’ONPL vous proposent plusieurs ren<strong>de</strong>z-vous<br />

pour vous faire découvrir la musique classique.<br />

DI 11 FÉV 15:00 Récital du chœur <strong>de</strong> l’armée française<br />

DI 8 AVRIL 15:00 Quintette <strong>de</strong> cuivres<br />

SCHUMANN, LE ROMANTIQUE 3<br />

SCHUMANN – CHOSTAKOVITCH<br />

ROBERT SCHUMANN (<strong>18</strong>10-<strong>18</strong>56) / OUVERTURE DE MANFRED<br />

DIMITRI CHOSTAKOVITCH (1906-1975) / CONCERTO POUR VIOLON ET OR-<br />

CHESTRE N°1 / ALENA BAEVA, VIOLON<br />

ROBERT SCHUMANN (<strong>18</strong>10-<strong>18</strong>56) / SYMPHONIE N°3 «RHÉNANE»<br />

JESUS LOPEZ-COBOS, DIRECTION<br />

Schumann aborda Manfred, célèbre personnage <strong>de</strong> Lord<br />

Byron hanté par son amour malheureux, pendant son<br />

ultime époque créatrice, six ans avant son internement.<br />

Terrassé par ses propres hallucinations, il ne put assister<br />

à la création du poème symphonique. Cette ouverture<br />

annonce l’ombre solitaire du violon du Premier concerto<br />

<strong>de</strong> Chostakovitch. Lui aussi déploie un lyrisme douloureux<br />

dans la célèbre Passacaglia du troisième mouvement.<br />

Chostakovitch a composé cette partition remarquable en<br />

1949 mais l’a gardée secrète jusqu’à la mort <strong>de</strong> Staline.<br />

C’est un <strong>de</strong> ses chefs-d’œuvre qui sera ici interprété<br />

par la jeune violoniste russe Alena Baeva. Pour clôre ce<br />

programme, la Symphonie n° 3 Rhénane, la <strong>de</strong>rnière que<br />

Schumann ait composé, glorifie le Rhin avec un élan et une<br />

sève ancrés dans la religiosité germanique et le panthéisme<br />

romantique. À la tête <strong>de</strong> l’ONPL, le grand chef espagnol<br />

Jesus Lopez-Cobos fera briller <strong>de</strong> tous ses feux les éclats<br />

<strong>de</strong> cette musique romantique.<br />

JE 5 AVR 20:30 / DIM 8 AVR <strong>17</strong>:00<br />

VOYAGE EN ITALIE<br />

HAYDN – SAARIAHO – MENDELSSOHN<br />

JOSEPH HAYDN (<strong>17</strong>32-<strong>18</strong>09) / SYMPHONIE N°88<br />

KAIJA SAARIAHO (NÉE EN 1952) / AILE DU SONGE POUR FLÛTE ET<br />

ORCHESTRE / CAMILLA HOITENGA, FLÛTE<br />

FELIX MENDELSSOHN (<strong>18</strong>09-<strong>18</strong>47) / SYMPHONIE N°4 « ITALIENNE »<br />

CLÉMENT MAO-TAKACS, DIRECTION<br />

Friand <strong>de</strong> nouvelles symphonies, le public parisien <strong>de</strong>s années<br />

<strong>17</strong>80 attendait avec impatience les <strong>de</strong>rnières œuvres <strong>de</strong> Haydn.<br />

La Symphonie n°88 est l’une <strong>de</strong>s plus célèbres, elle fait partie<br />

<strong>de</strong>s cinq que le compositeur dédia à la capitale française<br />

après les six parisiennes proprement dites. La personnalité<br />

secrète <strong>de</strong> Kaija Saariaho se révèle dans le concerto pour<br />

flûte L’Aile du songe, inspiré <strong>de</strong> Saint-John Perse. Une <strong>de</strong> ses<br />

complices <strong>de</strong> longue date, Camilla Hoitenga sera l’interprète<br />

<strong>de</strong> ce concerto qu’elle a elle-même créé et nous entraînera<br />

dans un jeu <strong>de</strong> virtuosité entre la flûte soliste et l’orchestre.<br />

Œuvre gaie et légère, composée lors d’une escale du<br />

compositeur en Italie, La Symphonie n°4 <strong>de</strong> Men<strong>de</strong>lssohn<br />

s’inspire <strong>de</strong>s paysages italiens et <strong>de</strong>s émotions romantiques<br />

ressenties par le jeune homme durant son voyage. Ces<br />

concerts seront dirigés par Clément Mao-Takacs, l’une<br />

<strong>de</strong>s étoiles montantes <strong>de</strong> la nouvelle génération <strong>de</strong> chefs<br />

d’orchestre.<br />

VEN 13 AVR 20:30 / DIM 15 AVR <strong>17</strong>:00<br />

RENSEIGNEMENTS TARIFS ET ABONNEMENTS :<br />

02 41 24 11 20 / www.onpl.fr<br />

© JÉRÔME BONNET / M O D D S<br />

LU 2<br />

OCT<br />

19:00<br />

T900<br />

NICOLE GARCIA<br />

LIT<br />

BABYLONE<br />

DE YASMINA REZA<br />

(Prix Renaudot 2016)<br />

Yasmina Reza a toujours porté une attention<br />

particulière aux humeurs (souvent noires)<br />

et à leurs mouvements. On ne sait jamais<br />

jusqu’où peut mener une conversation après<br />

un enterrement, un apéritif soi-disant pacifiste<br />

entre parents d’élèves ou un simple bain <strong>de</strong><br />

soleil… Ce sont souvent <strong>de</strong>s vérités crues qui<br />

finissent par jaillir.<br />

Babylone, son <strong>de</strong>rnier roman raconte un dérapage<br />

fort regrettable : une fête entre voisins, la neige qui<br />

commence à tomber, et voilà qu’au prétexte <strong>de</strong><br />

petites opinions jugées exaspérantes Jean-Lino tue<br />

sa femme… Oui, cette fois, Yasmina Reza pousse au<br />

crime... ! Cette fois aussi, elle creuse un peu plus une<br />

mélancolie dans laquelle il serait difficile <strong>de</strong> ne pas se<br />

reconnaître.<br />

RÉSERVATION BILLETTERIE DU QUAI 02 41 22 20 20<br />

LECTURE<br />

© MARIANE ANDREANI<br />

SA 13<br />

JANV<br />

15:00<br />

T900<br />

SOUS RÉSERVE<br />

ISABELLE<br />

ADJANI<br />

LECTURE<br />

Isabelle Adjani, autre actrice exceptionnelle,<br />

dont la carrière a puisé sa source dans l’art<br />

dramatique pour créer un <strong>de</strong>s parcours les plus<br />

marquants du cinéma français, viendra faire le<br />

lien entre théâtre et cinéma par la lecture d’une<br />

œuvre dramatique <strong>de</strong> la littérature américaine<br />

portée au cinéma par un immense réalisateur.<br />

La primeur et le titre <strong>de</strong> cette œuvre seront<br />

dévoilés lors <strong>de</strong> la présentation du programme<br />

du Festival Premiers Plans.<br />

Pour <strong>Le</strong> <strong>Quai</strong>, centre <strong>de</strong> création national, cette<br />

lecture <strong>de</strong>vrait être le point <strong>de</strong> départ d’un<br />

nouveau projet <strong>de</strong> création.<br />

RÉSERVATION BILLETTERIE DU QUAI 02 41 22 20 20<br />

50 51


LA FABRIQUE<br />

D’ADMIRATIONS ET D’IMPERTINENCES<br />

SAISON 3 !<br />

EN MARGES<br />

<strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> s’est associé aux <strong>de</strong>ux Universités<br />

angevines, l’Université d’Angers et l’Université<br />

Catholique <strong>de</strong> l’Ouest, afin <strong>de</strong> bâtir ensemble <strong>de</strong>s<br />

ren<strong>de</strong>z-vous publics savants et ludiques inédits.<br />

La FabriQue a pour ambition <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s espaces<br />

différents, <strong>de</strong>s digressions, en marge <strong>de</strong> la programmation<br />

<strong>de</strong>s spectacles du <strong>Quai</strong>, <strong>de</strong>s endroits d’expression<br />

hétérogènes, qui œuvrent pour une friction entre gestes<br />

artistiques et paroles universitaires, là où les mots et les<br />

idées peuvent rejoindre autrement les enjeux <strong>de</strong> la création<br />

artistique.<br />

Des ren<strong>de</strong>z-vous savants, ludiques, impertinents, mêlant<br />

actes artistiques et interventions universitaires, donnés<br />

par <strong>de</strong>s spécialistes, sachant ou voulant mettre en jeu leur<br />

savoir.<br />

La FabriQue propose cette <strong>saison</strong> un programme <strong>de</strong> six<br />

ren<strong>de</strong>z-vous à la fois chercheurs et joueurs, scientifiques<br />

et philosophiques, universitaires et artistiques.<br />

<strong>Le</strong> plateau <strong>de</strong>s thèmes abordés est varié, en lien ou<br />

non avec la programmation <strong>de</strong>s spectacles du <strong>Quai</strong>, à<br />

l’actualité, à l’envie <strong>de</strong>s participants.<br />

Tous les ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> la FabriQue sont ouverts et<br />

accessibles à tous les publics. Inquiets du présent, curieux<br />

du futur, si ce n’est l’inverse.<br />

FABRIQUE #14 JE 21 SEPT <strong>18</strong>:00 / FORUM<br />

LE FOOT EST-IL UN ART ?<br />

FABRIQUE #15 SA 21 OCT 16:30 / STUDIO CNDC<br />

FAIRE AVEC ?<br />

<strong>Le</strong> numérique et ses nouveaux outils<br />

FABRIQUE #16 ME 6 DÉC <strong>17</strong>:30 / SALON 1 / 9-13 ANS<br />

POURQUOI AVONS-NOUS PEUR D’EUX ?<br />

FABRIQUE #<strong>17</strong> SA 13 JAN 16:00 / T900<br />

FAMILLES EN IMAGES<br />

FABRIQUE #<strong>18</strong> SA 24 FÉV 16:00 / T400<br />

VIV(R)E LES MOTS ?<br />

L’ÉLOQUENCE : PARLONS-EN !<br />

FABRIQUE #19 SA 7 AVR 16:00 / T400<br />

JOYEUX ANNIVERSAIRES ?<br />

GRATUIT SUR RÉSERVATION 02 41 22 20 20<br />

<strong>Le</strong> programme détaillé <strong>de</strong> La FabriQue sera disponible en<br />

septembre 20<strong>17</strong>.<br />

LE COMITÉ DE PILOTAGE DE LA FABRIQUE :<br />

POUR LE QUAI : SOLANGE ABAZIOU, RESPONSABLE DE COMMUNICATION ET DU DESIGN ; FRÉDÉRIC BÉLIER-GARCIA, DIRECTEUR ; JENNY DODGE, RESPONSABLE DU<br />

DÉVELOPPEMENT DE PROJETS ; MATTHIAS POULIE, ADMINISTRATEUR, DAVID ROPARS, METTEUR EN SCÈNE ET NICOLAS ROUX, DIRECTEUR ADJOINT.<br />

POUR L’UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE L’OUEST : PATRICK BARBIER, DÉLÉGUÉ À LA VIE CULTURELLE ; PATRICK GILLET, PROFESSEUR À LA FACULTÉ DES SCIENCES ; CHRISTIAN<br />

HESLON, ENSEIGNANT-CHERCHEUR EN PSYCHOLOGIE DES ÂGES DE LA VIE. POUR L’UNIVERSITÉ D’ANGERS : ARNAUD DE LAJARTRE, ENSEIGNANT-CHERCHEUR EN DROIT<br />

DE L’ENVIRONNEMENT ET DE L’URBANISME ; FRÉDÉRIQUE LE NAN, MAÎTRE DE CONFÉRENCES HDR EN LITTÉRATURE ET LANGUES DU MOYEN-ÂGE, UFR DE LETTRES,<br />

LANGUES ET SCIENCES HUMAINES ; JEAN-RENÉ MORICE, VICE-PRÉSIDENT DÉLÉGUÉ À LA CULTURE, AUX INITIATIVES ET À LA COMMUNICATION, DOMINIQUE SAGOT-<br />

DUVAUROUX, PROFESSEUR D’ÉCONOMIE, DIRECTEUR DE LA SFR CONFLUENCES.<br />

CONTACT LA FABRIQUE JENNY DODGE / JENNY.DODGE@LEQUAI-ANGERS.EU / 02 44 01 22 46<br />

CURIOSITAS<br />

ARTHUR DESCHAMPS<br />

LES PASSANTS<br />

En marge <strong>de</strong> la programmation <strong>de</strong>s spectacles du<br />

CDN, sous le nom <strong>de</strong> Curiositas se cachent <strong>de</strong>s « objets<br />

artistiques » à i<strong>de</strong>ntifier, <strong>de</strong>s présentations <strong>de</strong> travaux<br />

en cours, fruits <strong>de</strong> « cartes blanches » offertes à <strong>de</strong>s<br />

artistes émergents… Un <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> la <strong>saison</strong><br />

est confié à Arthur Deschamps, auteur et metteur en<br />

scène.<br />

Arthur Deschamps, jeune auteur et metteur en scène<br />

à l’univers tendrement burlesque, a <strong>de</strong> qui tenir. Fils <strong>de</strong><br />

Jérôme Deschamps et <strong>de</strong> Macha Makeïeff, cet artiste séduit<br />

par <strong>de</strong>s objets atypiques qui déplacent les situations les<br />

plus ordinaires vers un absur<strong>de</strong> particulièrement touchant.<br />

Son précé<strong>de</strong>nt spectacle <strong>Le</strong>s Métronautes, présenté<br />

notamment à L’ESPAL au Mans et au Théâtre National<br />

<strong>de</strong> Bretagne, mettait en lumière le frottement qu’induit<br />

une relation humaine dans un espace contraint à travers<br />

l’étrangeté <strong>de</strong> certains moments du quotidien et la poésie<br />

qui en émane.<br />

Ici l’espace est une rue passante qui concentre<br />

d’innombrables vies : celles d’un ven<strong>de</strong>ur/voleur trop<br />

occupé à ne rien faire, d’une jeune bourgeoise un peu trop<br />

loquace, d’une SDF schizophrène ne pouvant s’empêcher<br />

<strong>de</strong> dire ce qu’elle ressent, mais aussi celle d’un policier<br />

névrosé, contrôleur outrancier, ou encore différents types<br />

<strong>de</strong> véhicules, voitures, mobylettes, camions, figurés par un<br />

personnage, véritable métronome du spectacle…<br />

Face à ces passants, nous sommes finalement face à nousmêmes,<br />

nos névroses, nos fantasmes, nos fantaisies, nos<br />

absences, nos préjugés, nos inquiétu<strong>de</strong>s.<br />

31 MAI / SCÈNE DE RÉPÉTITION / <strong>18</strong>:30 ET 21:00<br />

GRATUIT SUR RÉSERVATION<br />

WHEN<br />

YOU TALK ABOUT<br />

« THE SWIMMER »<br />

ANTOINE FRAVAL<br />

Après une première étape présentée au <strong>Quai</strong> CDN dans<br />

le cadre <strong>de</strong>s Curiostas en décembre 2016, Antoine Fraval,<br />

performeur angevin, propose une nouvelle version <strong>de</strong> son<br />

travail au Théâtre du Champ <strong>de</strong> Bataille.<br />

Ce projet s’inspire directement du film culte The Swimmer<br />

(1968), dans lequel Burt Lancaster se met en tête <strong>de</strong> rentrer<br />

chez lui à la nage, en traversant une série <strong>de</strong> piscines<br />

qu’il rencontrera sur son chemin. Comment les films<br />

s'inscrivent-ils dans nos corps ? Cette performance est<br />

une tentative, celle <strong>de</strong> « refaire » le film seul au plateau,<br />

telle une partition, mais aussi une réflexion sur les thèmes<br />

qui traversent l’œuvre originale, la vanité du rêve américain,<br />

la déchéance morale et physique, l’ambition et la difficulté<br />

<strong>de</strong> conserver ce qui nous est cher.<br />

THÉÂTRE ET PERFORMANCE<br />

EN COLLABORATION AVEC AUGUSTO CORRIERI<br />

HORS LES MURS : THÉÂTRE DU CHAMP DE BATAILLE<br />

JE 30 NOV 19:30 / VE 1 ER DÉC 20:30 / SA 2 DÉC 20:30<br />

2H AVEC ENTRACTE SPECTACLE PRÉCÉDÉ DE TRTFF, LES GENS<br />

IMPORTANTS DE STOMACH COMPANY.<br />

RÉSERVATION AU QUAI POUR LES ABONNÉS<br />

RÉSERVATION HORS ABONNEMENT SUR WWW.CHAMPDEBATAILLE.NET<br />

© SOLANGE ABAZIOU<br />

52 53


CNDC RDV<br />

DANSE<br />

Des conférences, <strong>de</strong>s projections, <strong>de</strong>s expositions qui permettent <strong>de</strong> découvrir la danse sous un autre format.<br />

Des rencontres avec les artistes et <strong>de</strong>s spectacles hors les murs.<br />

DANSE ET GENRE<br />

OUVERTURE STUDIO<br />

MOVING NUMBERS<br />

Robert Swinston, directeur artistique<br />

du CNDC-Angers et Agnès Thurnauer,<br />

scénographe et plasticienne attachée<br />

à la question du genre.<br />

JE 28 SEPT 19:00 / STUDIO CNDC<br />

CONFÉRENCE<br />

Figures <strong>de</strong> danseuses en Europe au<br />

XVIII e siècle sous la loupe du genre<br />

par Marina Nor<strong>de</strong>ra, historienne <strong>de</strong><br />

la danse, professeure en danse à<br />

l’Université Côte d’Azur.<br />

Cette conférence propose une analyse<br />

<strong>de</strong> la construction <strong>de</strong> la figure <strong>de</strong> la<br />

danseuse entre société et scène au<br />

cours du XVIII e siècle. L’élucidation<br />

<strong>de</strong> divers aspects, permet d’i<strong>de</strong>ntifier<br />

l’élaboration progressive <strong>de</strong>s systèmes<br />

symboliques et <strong>de</strong>s projections <strong>de</strong><br />

l’imaginaire qui conduiront à la centralité<br />

<strong>de</strong> la figure féminine dans le ballet du<br />

XIX e siècle et à la catégorisation <strong>de</strong> la<br />

danse comme féminine.<br />

MA <strong>17</strong> OCT 19:00 / STUDIO CNDC<br />

CONFÉRENCE<br />

La danse du XIX e au XX e siècle, la<br />

« gran<strong>de</strong> renonciation masculine » et<br />

ce qui s’ensuivit, par Hélène Marquié,<br />

chercheuse en danse, maîtresse <strong>de</strong><br />

conférences en étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> genre à<br />

l’Université <strong>de</strong> Paris 8.<br />

Sous la monarchie <strong>de</strong> Juillet, le ballet<br />

<strong>de</strong>vient un territoire symboliquement<br />

connoté comme féminin, où les<br />

danseurs vont être stigmatisés et<br />

progressivement exclus. Cette véritable<br />

révolution dans l’histoire <strong>de</strong> la danse est<br />

étroitement liée aux bouleversements<br />

sociétaux et politiques ayant abouti<br />

à la révolution <strong>de</strong> <strong>18</strong>30, articulés<br />

aux évolutions esthétiques. Cette<br />

conférence en examinera les sources,<br />

les mécanismes, le sens ainsi que les<br />

conséquences, parfois paradoxales,<br />

jusqu’à la mo<strong>de</strong>rnité et au XX e siècle.<br />

MA 7 NOV 19:00 / STUDIO CNDC<br />

CRÉATION<br />

CHORÉGRAPHIQUE<br />

EN AFRIQUE<br />

PROJECTION<br />

Salia Sanou et le corps voyage (2015,<br />

52 minutes), <strong>de</strong> Christophe Pétraud.<br />

Un documentaire dans lequel on<br />

suit le danseur et chorégraphe, son<br />

engagement envers son Afrique natale<br />

et les allers-retours qu’il y fait, lui<br />

permettant <strong>de</strong> nourrir ses créations<br />

et <strong>de</strong> transmettre cette richesse aux<br />

danseurs français.<br />

MA 16 JANV 19:00 / STUDIO CNDC<br />

TABLE RONDE<br />

En présence <strong>de</strong>s chorégraphes<br />

Amala Dianor, Dorothée Munyaneza,<br />

Souleymane Sanogo et Salia Sanou.<br />

L’Afrique connaît une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

changements et <strong>de</strong> renouveau politique<br />

au cours <strong>de</strong>s années 90. À la même<br />

pério<strong>de</strong> la danse contemporaine<br />

s’installe et se développe sur le continent.<br />

La France contribue gran<strong>de</strong>ment à<br />

cela, elle reste aujourd’hui encore un<br />

<strong>de</strong>s plus grands soutiens à la création<br />

contemporaine en Afrique. Il convient<br />

<strong>de</strong> se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r comment les artistes<br />

africains s’expriment et trouvent leur<br />

propre voie artistique dans ce contexte.<br />

LU 12 FÉV 19:00 / STUDIO CNDC<br />

RENCONTRE<br />

Avec Souleymane Sanogo et<br />

présentation du solo La danse ou le<br />

chaos, en partenariat avec l’association<br />

A BaMa solidarité & culture.<br />

Solo, la danse envahit le silence qui<br />

l’habite. La danse le choisit. Ce ne sera<br />

ni l’armée <strong>de</strong>s enfants soldats, ni la<br />

mafia, ni le naufrage en Méditerranée,<br />

ni la violente roulette <strong>de</strong> la rue. « La<br />

danse, c’est ma vie ». La danse n’est<br />

pas rien. Elle est une silencieuse<br />

mise en forme <strong>de</strong> l’être. Elle ne naît<br />

pas <strong>de</strong> rien, mais sur le socle d’une<br />

transmission, d’un savoir qui souvent<br />

s’apprend dans l’épreuve. Elle est une<br />

discipline. Elle est aussi la création <strong>de</strong><br />

soi, une création toujours unique parce<br />

que chaque corps dans lequel elle<br />

advient est unique.<br />

JE 29 MARS 19:00 / STUDIO CNDC<br />

LES 40 ANS<br />

DU CNDC<br />

CONFÉRENCE<br />

Un pas <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux France-Amérique :<br />

30 années d’invention du danseur<br />

contemporain au CNDC d’Angers par<br />

Gérard Mayen, journaliste, auteur et<br />

critique <strong>de</strong> danse.<br />

Unique établissement d’État spécifiquement<br />

voué à l’enseignement supérieur<br />

<strong>de</strong> la danse contemporaine, la vie<br />

du CNDC a été intimement liée au développement<br />

<strong>de</strong> ce courant artistique en<br />

France. Mais comment a-t-on défini ce<br />

qu’est un « danseur contemporain ». <strong>Le</strong><br />

conférencier s’attache à comprendre<br />

les diverses options pédagogiques et<br />

projets artistiques développés par les<br />

six premières directions successives<br />

<strong>de</strong> l’établissement.<br />

MA 3 AVRIL 19:00 / STUDIO CNDC<br />

PROJECTION<br />

Parole <strong>de</strong> danseurs (2002, 52 minutes)<br />

<strong>de</strong> Luc Riolon et rencontre avec le<br />

danseur et chorégraphe Amala Dianor.<br />

Ce film est une synthèse <strong>de</strong> portraits<br />

croisés, mosaïque <strong>de</strong> montages<br />

parallèles d’images <strong>de</strong> la vie <strong>de</strong>s élèves<br />

<strong>de</strong> cette école unique au mon<strong>de</strong>, qui<br />

offre une formation extraordinaire aux<br />

étudiants, et qui va bien au <strong>de</strong>là <strong>de</strong><br />

la danse pure. Beaucoup <strong>de</strong> grands<br />

noms <strong>de</strong> la danse et <strong>de</strong> la chorégraphie<br />

contemporaine en sont issus.<br />

ME 23 MAI 19:00 / STUDIO CNDC<br />

PROJECTION<br />

Remembrance en présence d’Hervé<br />

Robbe (20<strong>17</strong>, 2x65 minutes)<br />

Hervé Robbe nous offre un nouvel<br />

opus cinématographique entre<br />

documentaire et fiction, entre archive<br />

et création. Pour ce faire, il a convié<br />

pas moins <strong>de</strong> trente-cinq interprètes<br />

et proches collaborateurs. Au travers<br />

<strong>de</strong> leurs parcours particuliers, c’est<br />

l’évolution <strong>de</strong> la danse contemporaine<br />

que l’on revisite, mettant ainsi en<br />

jeu la mémoire du geste, le souvenir<br />

(ou l’oubli), sa précision (ou son<br />

imprécision), sa subjectivité et son<br />

actualisation dans un présent collectif.<br />

MA 21 NOV 19:00 / STUDIO CNDC<br />

© SOLANGE ABAZIOU<br />

OUVERTURES STUDIO<br />

ÉCOLE SUPÉRIEURE<br />

<strong>Le</strong>s étudiants <strong>de</strong> l’École rencontrent <strong>de</strong> nombreux<br />

artistes durant leur parcours. Ces rencontres leur offrent<br />

la possibilité d’explorer diverses esthétiques qu’ils<br />

s’approprient et mettent en forme. Régulièrement <strong>de</strong>s<br />

représentations sont réalisées pour découvrir leurs travaux.<br />

PROMOTION 16/<strong>18</strong><br />

Dominique Boivin, danseur et chorégraphe contemporain,<br />

directeur artistique <strong>de</strong> la Cie Beau Geste<br />

JE 7 DÉC 19:00<br />

Philippe Decouflé, danseur et chorégraphe contemporain,<br />

directeur artistique <strong>de</strong> la Cie DCA<br />

JE 15 MARS 19:00<br />

Alberto Del Saz, danseur et chorégraphe contemporain,<br />

co-directeur <strong>de</strong> la Nikolais/Louis Foundation For Dance<br />

Autour <strong>de</strong> l’œuvre d’Alwin Nikolais<br />

JE 12 AVRIL 19:00<br />

PROMOTION <strong>17</strong>/20<br />

Marion Ballester, directrice pédagogique <strong>de</strong> l’École<br />

supérieure du CNDC-Angers<br />

Autour <strong>de</strong> la danse belge et <strong>de</strong> l’œuvre <strong>de</strong> la Cie Rosas<br />

Anne Teresa <strong>de</strong> Keersmaeker<br />

JE 12 OCTOBRE 19:00<br />

Robert Swinston, directeur artistique du CNDC-Angers<br />

Autour <strong>de</strong> l’œuvre <strong>de</strong> Merce Cunningham<br />

JE 22 MARS 19:00<br />

Ambra Senatore, danseuse et chorégraphe, directrice du<br />

CCN <strong>de</strong> Nantes<br />

JE 14 JUIN <strong>18</strong>:30<br />

DIALOGUES AVEC ROYAUMONT (p.113)<br />

JE 28 JUIN 19:00 / T400<br />

OUVERTURES STUDIO RÉSIDENCES<br />

<strong>Le</strong>s rési<strong>de</strong>nces du CNDC permettent aux artistes et aux<br />

compagnies professionnelles <strong>de</strong> mener à bien leur projet<br />

chorégraphique dans un cadre <strong>de</strong> travail idéal. <strong>Le</strong> CNDC,<br />

maison <strong>de</strong> la création, ouvre ses portes afin que le public<br />

puisse découvrir et échanger avec les artistes sur leur<br />

travail.<br />

Marcela Santan<strong>de</strong>r Corvalán, danseuse et chorégraphe<br />

contemporaine, formée au CNDC-Angers<br />

JE 26 OCTOBRE 19:00 / STUDIO CNDC<br />

Robyn Orlin, danseuse et chorégraphe contemporaine<br />

JE 16 NOVEMBRE 19:00 / STUDIO LES ABATTOIRS<br />

Régis Obadia, ancien directeur artistique du CNDC-<br />

Angers, aujourd’hui directeur <strong>de</strong> sa propre compagnie.<br />

Une rencontre avec l’artiste est proposée à l'issue <strong>de</strong><br />

l'ouverture studio.<br />

JE 3 MAI 19:00 / STUDIO LES ABATTOIRS<br />

CNDC-ANGERS / CCN NANTES<br />

En janvier un bus chorégraphique sera mis en place entre<br />

les villes d’Angers et <strong>de</strong> Nantes. Il permettra au public<br />

angevin d’assister au spectacle Unisson du chorégraphe<br />

et danseur Ashley Chen, le 23 janvier, au Centre<br />

chorégraphique national <strong>de</strong> Nantes.<br />

RENSEIGNEMENTS / RÉSERVATIONS 02 44 01 22 66<br />

CONTACT@CNDC.FR<br />

LE BAL<br />

DU CNDC<br />

Pour célébrer les 40 ans du Centre national <strong>de</strong> danse<br />

contemporaine d’Angers, quoi <strong>de</strong> plus évi<strong>de</strong>nt que <strong>de</strong><br />

confier aux artistes qui l’ont dirigé ou le dirigent aujourd’hui<br />

le soin <strong>de</strong> partager leurs danses en son hommage.<br />

Pour ce bal, ils transmettront aux adultes et aux enfants<br />

<strong>de</strong>s danses festives extraites <strong>de</strong> leur répertoire respectif.<br />

Venez vivre le plaisir et l’émotion <strong>de</strong> la danse tout en vous<br />

appropriant une part du patrimoine chorégraphique du<br />

CNDC !<br />

SA 26 MAI 20:30 / FORUM<br />

54 55


Depuis <strong>de</strong>ux ans, le Forum est un lieu ouvert à tous et à toutes<br />

les pratiques personnelles, amateurs, toutes les envies,<br />

les expressions. Que vous soyez seul ou en association,<br />

vous pouvez y venir danser, jongler, répéter, travailler.<br />

Entre la librairie et une installation, à côté <strong>de</strong>s professionnels,<br />

à midi ou avant un spectacle. Prenez la place !<br />

VIVRE<br />

LE QUAI<br />

CULTURE FOOT<br />

<strong>Le</strong> foot est-il un art ?<br />

<strong>Le</strong> football est pour le meilleur et pour le pire le point <strong>de</strong> convergence <strong>de</strong> nos regards, <strong>de</strong> notre pulsion grégaire, le<br />

point <strong>de</strong> confluence <strong>de</strong> nos émotions et extases collectives…<br />

Y jouer, s’en jouer, interroger son geste, sa technique, son panache, voir et penser comment il pénètre nos vies,<br />

illumine notre imaginaire, <strong>de</strong> ses rêves <strong>de</strong> gloire et <strong>de</strong> ses dribbles ; voilà ce que nous aimerions faire en cette rentrée<br />

où nous recevons pour un spectacle cinquante supporters du RC <strong>Le</strong>ns, qui sous le regard <strong>de</strong> Mohamed El Katib, nous<br />

racontent la vie par le foot et le foot comme culture.<br />

À cette occasion, ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> La FabriQue, installations, parties, rencontres, baby-foot…<br />

BABY FOOT TOURNOI<br />

À l’occasion du spectacle Stadium, <strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> s’associe à<br />

l'agence Atmosphère pour vous proposer un tournoi <strong>de</strong><br />

Baby Foot, un challenge chaleureux et ludique autour d’un<br />

jeu unanimement reconnu.<br />

Ouvert à tout le mon<strong>de</strong>, il vous suffit <strong>de</strong> constituer une<br />

équipe <strong>de</strong> 2 personnes.<br />

ME 20 SEPT / FORUM DU QUAI / DE 19:00 À 23:30<br />

Tarifs : 20€ ou 12€ (étudiants, lycéens, minima sociaux et<br />

spectateurs <strong>de</strong> Stadium) par équipe.<br />

INSCRIPTION BILLETTERIE DU QUAI / 80 ÉQUIPES MAXI<br />

HORS ZONE<br />

INSTALLATION / TERRAIN DE FOOT<br />

Cadors ou buses : soyez les bienvenus pour organiser vos<br />

poules et jouer plein gaz sur notre terrain <strong>de</strong> foot atypique !<br />

Frappes, tacles, passements <strong>de</strong> jambes, petit ou grand<br />

pont, plantages <strong>de</strong> tentes, passes téléphonées, pour jouer<br />

dans un fauteuil ou faire banquette, tout sera permis pour<br />

marquer à la culotte et mouiller le maillot.<br />

<strong>Le</strong> ballon est à vous !<br />

Juste attention à ne pas vous prendre trop <strong>de</strong> valises !<br />

DU 20 SEPT AU 6 OCT / FORUM DU QUAI / ENTRÉE LIBRE<br />

BLOQ<br />

INSTALLATION MOUVANTE<br />

Depuis quelques années le Forum est <strong>de</strong>venu un lieu <strong>de</strong><br />

ren<strong>de</strong>z-vous. Plusieurs <strong>de</strong> nos visiteurs prennent même<br />

possession <strong>de</strong>s espaces en déplaçant les meubles,<br />

recréant ainsi à leur guise un salon, un espace <strong>de</strong> jeu,<br />

d’activités scolaires ou <strong>de</strong> débats.<br />

Dans l’idée <strong>de</strong> prolonger ces expériences mouvantes nous<br />

proposons aux plus bâtisseurs <strong>de</strong> révéler leurs qualités<br />

d’architecte et <strong>de</strong> scénographe.<br />

Baptisée Bloq, c’est donc une nouvelle installation en bois<br />

qui évoluera dans le Forum à partir <strong>de</strong> novembre sous la<br />

forme <strong>de</strong> happening éphémère, noma<strong>de</strong> et participatif<br />

dont le visiteur est le principal artiste.<br />

Grâce à l’imagination du public, cette production est<br />

l'occasion <strong>de</strong> développer <strong>de</strong> manière constructive et<br />

contributive une sensibilité à l’architecture, à l’espace et à<br />

l’harmonie du décor avec ses acteurs.<br />

Bloq se déplace en permanence, une œuvre collective se<br />

construit, se déconstruit et disparaît à la fin <strong>de</strong> chaque<br />

journée : l'espace d'exposition se range comme <strong>de</strong>s <strong>Le</strong>gos<br />

dans leur boîte et attend le len<strong>de</strong>main pour <strong>de</strong>ssiner un<br />

nouveau paysage.<br />

Bloq propose aussi <strong>de</strong> construire une fiction commune<br />

à investir physiquement. Virtuellement #bloq sera le<br />

réceptacle <strong>de</strong>s expériences corporelles avec l’œuvre. Sous<br />

forme <strong>de</strong> roman-photos, <strong>de</strong> vidéos ou <strong>de</strong> time-lapses, les<br />

images produites seront diffusées quotidiennement sur<br />

nos réseaux sociaux, permettant ainsi <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r une trace<br />

<strong>de</strong>s œuvres et <strong>de</strong> les partager.<br />

NOVEMBRE / FORUM / ENTRÉE LIBRE<br />

AUSTIN WEEK<br />

ANGERS INVITE AUSTIN, TEXAS<br />

La Austin Week revient en septembre pour sa<br />

3 e édition.<br />

La AW! s'arrête le temps d'un week-end au <strong>Quai</strong><br />

avec quelques uns <strong>de</strong> ses contenus favoris :<br />

musique, gastronomie et bizarreries Austinites.<br />

L’énergie <strong>de</strong> la capitale texane au cœur d’Angers<br />

pour une semaine.<br />

Come and hang !<br />

Austin Week du <strong>17</strong> au 23 septembre 20<strong>17</strong>.<br />

www.austinweek.fr<br />

YOGA<br />

Accompagné d’un joueur <strong>de</strong> Pedal Steel Guitar Texan.<br />

SA 23 SEPT / 8:15 / TERRASSE / PANORAMAX<br />

GASTRONOMIE<br />

Une journée <strong>de</strong> restauration avec les chefs Texans.<br />

Bière : présentation <strong>de</strong>s brassins Texas / Loire<br />

SA 23 SEPT / EN JOURNEE / FORUM<br />

CONCERTS<br />

La nouvelle sélection ATX6 et les autres musiciens solos<br />

<strong>de</strong> la Austin Week investissent le toit du <strong>Quai</strong> pour une<br />

immersion dans la musique Texane mo<strong>de</strong>rne.<br />

SA 23 SEPT / DÉBUT DE SOIRÉE / TERRASSE / PANORAMAX<br />

Austin et Angers se rencontrent sur scène avec les<br />

créations <strong>de</strong>s musiciens angevins et austinites. Hip-Hop,<br />

Rock, Soul. Immersion dans le quartier East Si<strong>de</strong> d’Austin.<br />

SA 23 SEPT / EN SOIRÉE / FORUM<br />

LA FABRIQUE<br />

LE FOOT EST-IL UN ART ?<br />

CONFÉRENCE PERFORMÉE<br />

JE 21 SEPT / <strong>18</strong>:00 / FORUM DU QUAI<br />

© SOLANGE ABAZIOU<br />

© DR<br />

56 57


VIVRE<br />

LE QUAI<br />

LE BAR DU QUAI<br />

<strong>Le</strong> midi et avant/après les spectacles, l’équipe du bar<br />

vous accueille pour boire un verre et grignoter.<br />

<strong>Le</strong> Bar du <strong>Quai</strong> vous propose tout au long <strong>de</strong> la <strong>saison</strong><br />

sa propre programmation (musique, impro, Domingo,<br />

festivals...). Il soutient la scène <strong>de</strong>s musiques actuelles<br />

en collaboration avec <strong>de</strong> nombreux acteurs locaux et <strong>de</strong>s<br />

projets venus d’ailleurs…<br />

RETROUVEZ TOUTE LA PROGRAMMATION DU BAR<br />

SUR FACEBOOK.COM/BARDUQUAI<br />

RESTAURANT<br />

LA RÉSERVE<br />

<strong>Le</strong> restaurant panoramique situé sur le toit du <strong>Quai</strong> avec<br />

vue imprenable sur le château a changé <strong>de</strong> nom, <strong>de</strong><br />

responsables et <strong>de</strong> concept. <strong>Le</strong>s nouveaux propriétaires<br />

l’ont rebaptisé La Réserve.<br />

<strong>Le</strong> restaurant dispose <strong>de</strong> 125 places à l’intérieur et 130<br />

en terrasse. Complètement relooké, l’ambiance y est<br />

chaleureuse et cosy. Pour manger ou boire un verre, La<br />

Réserve, ouverte du lundi au dimanche midi, propose<br />

également <strong>de</strong>s tapas, <strong>de</strong>s burgers-frites maisons et <strong>de</strong>s<br />

pizzas à partager. RÉSERVATIONS 02 41 87 85 80<br />

© SOLANGE ABAZIOU<br />

LA LIBRAIRIE<br />

DU QUAI<br />

MAD INK DAYS<br />

CONVENTION DE TATOUAGE<br />

CRR<br />

CONSERVATOIRE À RAYONNEMENT RÉGIONAL D'ANGERS<br />

CLASSE D’ART DRAMATIQUE<br />

DI 10 JUIN 15:30 / T400<br />

GRATUIT SUR RÉSERVATION AU 02 41 22 20 20<br />

<strong>Le</strong>s élèves du cycle III <strong>de</strong> la classe d’art dramatique présentent<br />

leur travail. En écho à la création La tragédie <strong>de</strong> Macbeth <strong>de</strong><br />

Shakespeare, mise en scène par Frédéric Bélier-Garcia.<br />

CLASS’ CONCERTS<br />

ME <strong>18</strong> OCT 19:00 / VE 23 MARS 19:00 / MA 3 AVRIL 19:00<br />

FORUM / ENTRÉE LIBRE<br />

Batterie, guitare, basse et autres instruments investissent<br />

le Forum ou le Bar du <strong>Quai</strong> pour un mini-concert <strong>de</strong>s élèves<br />

du CRR avant votre spectacle !<br />

CLASS' JAZZ<br />

VE 8 DÉC 19:00 / MA 27 MARS 19:00<br />

BAR DU QUAI / ENTRÉE LIBRE<br />

En amont <strong>de</strong> concerts programmés dans la <strong>saison</strong> du<br />

<strong>Quai</strong>, le Bar s’ouvre aux élèves <strong>de</strong> troisième cycle <strong>de</strong> jazz<br />

pour une mise en bouche musicale.<br />

JAM SESSION<br />

JE 16 NOV 19:00 / BAR DU QUAI / ENTRÉE LIBRE<br />

À l’initiative du CRR, ces bœufs jazz sont ouverts à tous les<br />

aficionados <strong>de</strong> l’improvisation.<br />

© SOLANGE ABAZIOU<br />

UNIVERSITÉ POPULAIRE<br />

L’Université Populaire d’Angers propose <strong>de</strong>s conférences<br />

gratuites et ouvertes à tous, dont les thèmes abordés<br />

s’inspirent majoritairement <strong>de</strong>s arts et <strong>de</strong>s sciences<br />

humaines. Elle souhaite favoriser l’éducation <strong>de</strong>s uns<br />

par les autres et partager <strong>de</strong>s savoirs, elle n’a en ce sens<br />

vocation aucune <strong>de</strong> remplacer ou <strong>de</strong> concurrencer les<br />

écoles ou universités, mais bien <strong>de</strong> proposer une autre<br />

possibilité d’apprendre et <strong>de</strong> s’instruire pour son plaisir<br />

personnel. Elle souhaite s’élever contre toute pensée<br />

unique ou fascisme en combattant l’ignorance.<br />

Il n’y a ni diplômes, ni examens ou inscription requise.<br />

LITTÉRATURE<br />

19 OCT 20:00 / 15 NOV 20:00 / 10 JAN 20:00<br />

ARTS CONTEMPORAINS<br />

7 FÉV 20:00 / 11 AVRIL 20: 00<br />

ENTRÉE LIBRE / SALON 2<br />

En partenariat avec la librairie Contact, la Librairie du <strong>Quai</strong><br />

est notre précieux écrin modulable dédié à la culture, aux<br />

arts, au spectacle vivant en général, au théâtre et à la<br />

danse en particulier.<br />

Vous y trouverez une bibliographie liée aux œuvres <strong>de</strong> la<br />

<strong>saison</strong>, aux ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> la FabriQue et aux diverses<br />

installations et actualités du <strong>Quai</strong>.<br />

Sont présents aussi <strong>de</strong>s auteurs locaux, notre revue<br />

Divague ainsi que <strong>de</strong>s éditions <strong>de</strong> nos partenaires <strong>de</strong>s<br />

Musées d’Angers ou du Château. Un focus spécial est<br />

proposé sur les coups <strong>de</strong> cœur <strong>de</strong>s artistes qui traversent<br />

notre <strong>saison</strong>. Dans cet espace, nous organisons aussi<br />

<strong>de</strong>s rencontres, <strong>de</strong>s dédicaces, <strong>de</strong>s interviews, <strong>de</strong>s<br />

conférences <strong>de</strong> presse...<br />

La Librairie accueille régulièrement <strong>de</strong>s ateliers d’écritures<br />

en lien avec Aleph et la Sa<strong>de</strong>l.<br />

LA LIBRAIRIE EST OUVERTE 1H AVANT LE SPECTACLE ET 30 MINUTES APRÈS<br />

SEVERINE.HAMELIN@LEQUAI-ANGERS.EU / AGNES.VALLIER@LEQUAI-ANGERS.EU<br />

DIVAGUE<br />

La revue du <strong>Quai</strong>, se veut le<br />

reflet <strong>de</strong> nos ferveurs, <strong>de</strong> nos<br />

envies d’art, <strong>de</strong> théâtre, <strong>de</strong><br />

spectacles, <strong>de</strong> savoir, à travers<br />

les portraits et réflexions<br />

<strong>de</strong>s artistes, universitaires,<br />

acteurs culturels que nous<br />

rassemblons dans cette<br />

édition dont le numéro 3<br />

sortira en janvier 20<strong>18</strong>.<br />

(Divague n°1 et n°2 sont<br />

disponibles à la Librairie du<br />

<strong>Quai</strong> et en billetterie).<br />

© SAM BUTT<br />

Il y a les tatoués <strong>de</strong> longue date, les passionnés qui<br />

n’en finissent pas <strong>de</strong> réinventer leur corps sous les<br />

aiguilles <strong>de</strong> grands artistes, les hésitants qui sont<br />

prêts à oser leur premier motif et puis les curieux…<br />

<strong>Le</strong> salon Mad Ink Days est fait pour eux !<br />

Pour sa troisème édition au <strong>Quai</strong>, <strong>de</strong>s tatoueurs<br />

français et internationaux seront présents dans le<br />

Forum, l’espace d’un week-end.<br />

L’occasion <strong>de</strong> découvrir les nouvelles tendances <strong>de</strong><br />

cet art corporel… et <strong>de</strong> sauter le pas !<br />

Finis les clichés… Si le tatouage faisait partie <strong>de</strong> la panoplie<br />

du « biker » couvert <strong>de</strong> dragons menaçants, il a gagné ses<br />

lettres <strong>de</strong> noblesse en <strong>de</strong>venant une nouvelle façon <strong>de</strong><br />

décorer son corps, d’attirer le regard. Dans le cou, dans<br />

le dos ou sur le poignet… Refrain <strong>de</strong> chanson, nom <strong>de</strong><br />

l’amoureux-amoureuse, symbole ésotérique… Dans une<br />

société <strong>de</strong> l’image et du look, il est à la fois universel et<br />

unique, selon la taille, le style et l’endroit, la symbolique<br />

personnelle… Venez choisir le vôtre !<br />

SA 12 MAI / DI 13 MAI / 7€ UN JOUR / 12€ LE WEEK-END<br />

58 59


FOOD & DRINKS !<br />

MANGER & BOIRE !<br />

LES ATELIERS DU GOÛT<br />

LE QUAI FAIT SON CINÉMA<br />

DANS LE CADRE DU<br />

FESTIVAL PREMIERS PLANS<br />

12 / 21 JANVIER<br />

© SOLANGE ABAZIOU<br />

<strong>Le</strong> mouvement Slow Food international, fondé en<br />

1989, s’oppose aux effets dégradants <strong>de</strong> la culture<br />

fastfood. Ses actions défen<strong>de</strong>nt une philosophie<br />

du plaisir, <strong>de</strong>s producteurs et artisans <strong>de</strong> l’agroalimentaire<br />

<strong>de</strong> qualité, et un tourisme respectueux<br />

<strong>de</strong> l’environnement. Grâce au partenariat initié en<br />

2010 entre <strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> et Slow Food, cinq nouveaux<br />

ateliers du goût vous sont proposés cette <strong>saison</strong>,<br />

cinq occasions d’apprendre à déguster et découvrir<br />

la culture et les variétés d’un aliment <strong>de</strong> qualité.<br />

LES CUCURBITACÉES<br />

Appréciés <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s milliers d’années en Amérique<br />

centrale et Asie, les fruits <strong>de</strong> la famille <strong>de</strong>s courges, potirons<br />

et autres citrouilles sont en vogue en France <strong>de</strong>puis<br />

quelques années. Dans la ferme Olisun à Pruillé (49),<br />

Agathe Hilairet en cultive plus d’une dizaine <strong>de</strong> variétés en<br />

permaculture. Elle vous en révélera quelques secrets.<br />

LU 9 OCT 19:30 / BAR DU QUAI<br />

LA TRUFFE<br />

Ce champignon mythique, apprécié <strong>de</strong>puis l’Antiquité,<br />

est encore entouré <strong>de</strong> bien <strong>de</strong>s mystères. Nous vous<br />

proposons d’en découvrir certains, grâce à la rencontre<br />

d’un trufficulteur <strong>de</strong> la région Saumuroise.<br />

LU 11 DÉC 19:30 / BAR DU QUAI<br />

LE BANQUET<br />

<strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> et l’association Slow Food Nantes-Angers s’associent à <strong>de</strong>s restaurateurs<br />

angevins pour vous proposer un ren<strong>de</strong>z-vous gastronomique unique : un atelier<br />

pour apprendre à goûter suivi d’un banquet pour déguster. Laissez-vous surprendre<br />

par les surprises gustatives concoctées tout spécialement à l’occasion <strong>de</strong> cette<br />

troisième édition.<br />

DI <strong>17</strong> JUIN / PARVIS DU QUAI<br />

L’AGNE AU<br />

Bleu du Maine, Rouge <strong>de</strong> l’Ouest, Mouton <strong>de</strong>s Lan<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />

Bretagne… quelle est la typicité <strong>de</strong> ces races ovines et <strong>de</strong>s<br />

vian<strong>de</strong>s qu’elles produisent ? Avec un éleveur spécialiste<br />

<strong>de</strong> la filière nous échangerons sur les spécificités <strong>de</strong><br />

l’élevage ovin et <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong> d’agneau.<br />

LU 12 FÉV 19:30 / BAR DU QUAI<br />

LE FROMAGE DE CHÈVRE<br />

De la production laitière conditionnée par une <strong>saison</strong>nalité<br />

à l’élaboration <strong>de</strong>s fromages, nous présenterons avec un<br />

éleveur local, les différentes étapes d’une transformation<br />

laitière jusqu’à l’affinage <strong>de</strong>s bûches ou <strong>de</strong>s crottins.<br />

LU 26 MARS 19:30 / BAR DU QUAI<br />

LES ÉPICES<br />

Depuis l’origine <strong>de</strong> la cuisine, les épices sont venues<br />

agrémenter les plats simples comme les plus élaborés.<br />

Subtils ou brûlants, rehausseur ou élément principal,<br />

l’atelier du goût décline un florilège <strong>de</strong> plusieurs versions<br />

sur les poivres, les piments, les currys... comme sur le<br />

cumin ou la cannelle.<br />

LU 28 MAI 19:30 / BAR DU QUAI<br />

SUR RÉSERVATION 02 41 22 20 20<br />

8€ / 6€ ABONNÉS QUAI ET ADHÉRENTS SLOW FOOD<br />

LES INSTANTS<br />

COTEAUX DU<br />

LAYON<br />

Profitez d’une soirée unique<br />

pour découvrir ou redécouvrir<br />

l’appellation Coteaux-du-Layon<br />

en compagnie <strong>de</strong>s vignerons et<br />

producteurs.<br />

Ils vous proposeront leurs<br />

meilleures cuvées en accord<br />

avec <strong>de</strong>s bouchées apéritives<br />

originales salées et sucrées.<br />

Une occasion rêvée <strong>de</strong> faire<br />

le plein d’idées gourman<strong>de</strong>s<br />

avant les fêtes !<br />

SA 2 DÉC <strong>18</strong>:00 / FORUM<br />

6€ / 4€ EN PRÉ-RÉSERVATION<br />

À LA MAISON DES VINS<br />

© SOLANGE ABAZIOU<br />

PREMIERS PLANS A 30 ANS !<br />

Pour célébrer au mieux l’anniversaire <strong>de</strong> ce grand événement qui draine à Angers la vigueur cinématographique,<br />

nous renforçons en 20<strong>18</strong> notre alliance fécon<strong>de</strong>.<br />

C’est inédit : <strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> et Premiers Plans vont lancer leur PROJET SUPERS HUIT dont le coup d’envoi sera<br />

donné pendant le Festival : quatre artistes <strong>de</strong> théâtre vont s’associer à quatre artistes <strong>de</strong> cinéma pour réaliser<br />

quatre moyens métrages tournés à Angers et en région. À cette occasion un appel national sera lancé à <strong>de</strong>s<br />

interprètes <strong>de</strong> la France entière dont les modalités seront dévoilées lors <strong>de</strong> Premiers Plans 20<strong>18</strong>.<br />

De plus, <strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> présentera en marge du Festival <strong>de</strong>ux spectacles à la gloire du cinéma, c’est le cas <strong>de</strong> Festen<br />

que Cyril Teste réinvente entre théâtre et vidéo ; ou en évoquant ceux qui furent <strong>de</strong>s passeurs <strong>de</strong> cinéma, ce à<br />

quoi joue Nicolas Bouchaud en s’emparant <strong>de</strong> la parole du critique Serge Daney.<br />

Enfin, d’autres temps forts sont proposés cette <strong>saison</strong> : une FabriQue, une lecture inédite exceptionnelle par<br />

Isabelle Adjani ou encore différents ateliers pour expérimenter au plus près l’art cinématographique et ses<br />

enjeux.<br />

FABRIQUE #<strong>17</strong> « FAMILLES EN IMAGES »<br />

Une FabriQue liant théâtre et cinéma en écho à Festen et<br />

construite en partenariat avec le Festival et le groupe <strong>de</strong><br />

recherche Enjeu[x] <strong>de</strong> l’Université d’Angers, se propose<br />

d’explorer <strong>de</strong>s images <strong>de</strong> familles sous un angle historique<br />

et psychologique.<br />

SA 13 JANV 16:00<br />

« UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE »<br />

Depuis 2009, Premiers Plans et le Département proposent<br />

aux collégiens du Maine-et-Loire <strong>de</strong> découvrir le cinéma<br />

et ses multiples facettes. Au cœur du <strong>Quai</strong> sera installé un<br />

véritable plateau <strong>de</strong> cinéma où les collégiens tourneront<br />

eux-mêmes une scène qu’ils auront écrite.<br />

POUR LES COLLÉGIENS DU DÉPARTEMENT<br />

© SOLANGE ABAZIOU<br />

« LES PREMIERS PLANS DU QUAI »<br />

<strong>Le</strong>s Angevins pourront également participer au tournage<br />

d’une séquence <strong>de</strong> film le temps d’une <strong>de</strong>mi-journée, en<br />

occupant un rôle au sein <strong>de</strong> l’équipe technique <strong>de</strong> tournage<br />

ou <strong>de</strong>vant la caméra, sous le feu <strong>de</strong>s projecteurs ! <strong>Le</strong> <strong>Quai</strong><br />

se transformera alors en « Cinecittà ». <strong>Le</strong>s participants<br />

seront accompagnés par <strong>de</strong>s acteurs locaux <strong>de</strong> la<br />

filière cinéma. Au programme, découverte du cinéma et<br />

initiation à ses différents métiers : assistant réalisateur,<br />

cadreur, machiniste, éclairagiste, preneur <strong>de</strong> son, scripte,<br />

costumier, décorateur, figurant, acteur…<br />

SA 20, DI 21 JANV<br />

PLUS D’INFOS À PARTIR D’OCTOBRE.<br />

WWW.PREMIERSPLANS.ORG | WWW.LEQUAI-ANGERS.EU<br />

60 61


CLAUDE-ÉRIC POIROUX, SAMIR GUESMI, CLAIRE LASNE, LAETITIA MASSON, GÉRARD MORDILLAT,<br />

FRÉDÉRIC BÉLIER-GARCIA, ANDRÉ WILMS<br />

PROJET SUPERS HUIT<br />

CINÉMA DES CINÉASTES - PARIS<br />

© CHRISTOPHE MARTIN<br />

62 63


MA 9<br />

JAN<br />

20:00<br />

ME 10<br />

JAN<br />

20:00<br />

JE 11<br />

JAN<br />

20:00<br />

VE 12<br />

JAN<br />

20:00<br />

SCÈNE DE RÉPÉTITION<br />

1H50<br />

PRODUCTION DÉLÉGUÉE<br />

LE QUAI CDN<br />

THÉÂTRE<br />

ME 10<br />

JAN<br />

20:00<br />

JE 11<br />

JAN<br />

20:00<br />

VE 12<br />

JAN<br />

20:00<br />

T900<br />

1H50<br />

EN ÉCHO À FESTEN : FABRIQUE #<strong>17</strong> (P.52)<br />

THÉÂTRE<br />

LA LOI DU MARCHEUR<br />

NICOLAS BOUCHAUD / ÉRIC DIDRY<br />

FESTEN<br />

THOMAS VINTERBERG ET MOGENS RUKOV<br />

CYRIL TESTE / COLLECTIF MXM<br />

Ce solo alerte <strong>de</strong> Nicolas Bouchaud repose sur<br />

les échanges qu’eut Régis Debray en 1992 avec<br />

Serge Daney, critique <strong>de</strong> cinéma, « passeur »<br />

autoproclamé. <strong>Le</strong> comédien se fait passeur à son<br />

tour d’une pensée en mouvement. Un spectacle<br />

d’une telle <strong>de</strong>nsité qu’il est <strong>de</strong>venu culte.<br />

« Oh ! On fait pas la vaisselle, on la f’ra plus tard et on va<br />

au cinéma ».<br />

La Loi du marcheur est une confi<strong>de</strong>nce formidable.<br />

Quelques mois avant sa mort, Serge Daney s’entretient<br />

avec Régis Debray sur son itinéraire <strong>de</strong> critique <strong>de</strong><br />

cinéma, <strong>de</strong> « ciné-fils ». Rédacteur en chef <strong>de</strong>s Cahiers<br />

du cinéma, journaliste à Libération, fondateur <strong>de</strong> la revue<br />

Trafic, il témoigne <strong>de</strong> ce que « voir <strong>de</strong>s films » lui a offert<br />

du mon<strong>de</strong>, <strong>de</strong> son école du regard et <strong>de</strong> vigilance, du<br />

« savoir regar<strong>de</strong>r » comme outil précieux, qu’on soit<br />

chasseur, ouvrier ou penseur, quand on aspire à <strong>de</strong>venir<br />

« citoyen du mon<strong>de</strong> ». Peu importe que l’on connaisse<br />

ou non Serge Daney, ou que l’on soit cinéphile ou pas,<br />

c’est une magnifique leçon <strong>de</strong> vie qui se joue. La délicate<br />

mise en scène d’Éric Didry et le je(u) chaleureux et drôle<br />

<strong>de</strong> Nicolas Bouchaud parviennent à offrir au spectateur<br />

le sentiment enthousiasmant et si touchant d’être un<br />

véritable interlocuteur dans l’oreille <strong>de</strong> qui tombe une<br />

pensée sans cesse en mouvement. Sur le plateau, un<br />

écran, comme une page blanche, sur lequel s’invite un<br />

film qui paraît contenir à lui seul tout le cinéma. Nicolas<br />

Bouchaud, monstre <strong>de</strong> scène chez Jean-François<br />

Sivadier, crée à Angers cette <strong>saison</strong> Maîtres anciens<br />

<strong>de</strong> Thomas Bernhard, et active une parole intime en<br />

tissant avec l’écran et le spectateur <strong>de</strong>s liens sensibles,<br />

profonds, essentiels. La Loi du marcheur saisit une<br />

pensée en marche : celle d’un passeur qui réussit à<br />

transmettre sa passion à force <strong>de</strong> réflexions sincères, <strong>de</strong><br />

recherches sur soi, <strong>de</strong> travail gourmand. Une odyssée<br />

<strong>de</strong>s plus précieuses.<br />

UN PROJET<br />

DE ET AVEC NICOLAS BOUCHAUD<br />

MISE EN SCÈNE ÉRIC DIDRY<br />

D’APRÈS SERGE DANEY, ITINÉRAIRE D’UN CINÉ-FILS, UN FILM DE PIERRE-<br />

ANDRÉ BOUTANG ET DOMINIQUE RABOURDIN, ENTRETIENS RÉALISÉS PAR<br />

RÉGIS DEBRAY. ADAPTATION VÉRONIQUE TIMSIT, NICOLAS BOUCHAUD, ÉRIC<br />

DIDRY. COLLABORATION ARTISTIQUE VÉRONIQUE TIMSIT. SCÉNOGRAPHIE<br />

ÉLISE CAPDENAT. LUMIÈRE PHILIPPE BERTHOMÉ. SON MANUEL COURSIN.<br />

RÉGIE GÉNÉRALE RONAN CAHOREAU-GALLIER. VIDÉO ROMAIN TANGUY ET<br />

QUENTIN VIGIER. PRODUCTION NICOLAS ROUX. PRODUCTION DÉLÉGUÉE<br />

LE QUAI CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL ANGERS PAYS DE LA LOIRE.<br />

COPRODUCTION TNT, THÉÂTRE NATIONAL DE TOULOUSE MIDI-PYRÉNÉES ; COMPAGNIE<br />

ITALIENNE AVEC ORCHESTRE ; FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS ; THÉÂTRE DU ROND-POINT.<br />

<strong>Le</strong> Collectif MxM présentait Nobody la <strong>saison</strong><br />

passée. Il revient au <strong>Quai</strong> avec une nouvelle<br />

performance filmique adaptée <strong>de</strong> Festen <strong>de</strong><br />

Thomas Vinterberg. La redoutable maîtrise<br />

technique et esthétique fait du public le convive<br />

<strong>de</strong> choix d’une explosion familiale.<br />

Réalisé en 1998, film phare <strong>de</strong> la nouvelle vague danoise<br />

et révolution <strong>de</strong> l’écriture cinématographique, Festen<br />

incarne un matériau idéal pour l’ingénieux Collectif MxM.<br />

Cyril Teste propose à chaque création un objet scénique<br />

percutant mêlant <strong>de</strong> manière chaque fois inédite théâtre<br />

et cinéma. Si le cinéma a eu son Dogme95, Cyril Teste<br />

et ses compagnons ont leur charte. À chaque spectacle,<br />

on assiste à un long-métrage tourné, monté et réalisé en<br />

temps réel. Il s’agit ici d’un repas <strong>de</strong> famille abrasif filmé<br />

en un unique plan-séquence. Tout le mon<strong>de</strong> est invité<br />

dans le manoir d’Helge Klingenfeldt pour ses soixante<br />

ans. Christian, le fils aîné, est chargé <strong>de</strong> dire quelques<br />

mots au cours du dîner sur sa sœur jumelle, Linda,<br />

morte un an plus tôt. Au cours <strong>de</strong> son discours, Christian<br />

révèle <strong>de</strong> terribles secrets. Il y a quelque chose <strong>de</strong> pourri<br />

dans le royaume <strong>de</strong> Klingenfeldt… Festen nous invite à<br />

plonger dans la complexité d’une famille débordée par sa<br />

mémoire, d’une nature humaine mise à nue en direct sous<br />

nos yeux. <strong>Le</strong> public est convié autour <strong>de</strong> la table pour une<br />

expérience immersive inédite. <strong>Le</strong> décor en mouvement,<br />

simultanément décor <strong>de</strong> théâtre et studio <strong>de</strong> cinéma,<br />

ouvre champs et perspectives pour <strong>de</strong>s prises <strong>de</strong> vue<br />

et <strong>de</strong>s travellings au plus près du jeu <strong>de</strong>s acteurs, au<br />

plus près <strong>de</strong> l’histoire. Une dramaturgie intime, tragique<br />

qui réveille une lecture sociétale cinglante très actuelle.<br />

Festen sera présenté au <strong>Quai</strong> en concomitance avec le<br />

Festival Premiers Plans.<br />

DE THOMAS VINTERBERG ET MOGENS RUKOV<br />

MISE EN SCÈNE CYRIL TESTE<br />

ADAPTATION BO HR. HANSEN<br />

ADAPTATION FRANÇAISE DANIEL BENOIN<br />

AVEC ESTELLE ANDRÉ, VINCENT BERGER, HERVÉ BLANC, SANDY BOIZARD OU MARION<br />

PELLISSIER, SOPHIE CATTANI, BÉNÉDICTE GUILBERT, MATHIAS LABELLE, DANIÈLE<br />

LÉON, XAVIER MALY, LOU MARTIN-FERNET, LUDOVIC MOLIÈRE, CATHERINE MORLOT,<br />

ANTHONY PALIOTTI, PIERRE TIMAITRE, GÉRALD WEINGAND ET LA PARTICIPATION<br />

DE LAURELINE LE BRIS-CEP. COLLABORATRICES ARTISTIQUES SANDY BOIZARD ET<br />

MARION PELLISSIER. SCÉNOGRAPHIE VALÉRIE GRALL. ILLUSTRATION OLFACTIVE<br />

FRANCIS KURKDJIAN. CONSEIL ET CRÉATION CULINAIRES OLIVIER THÉRON.<br />

CRÉATION LUMIÈRE JULIEN BOIZARD. CHEF OPÉRATEUR NICOLAS DOREMUS.<br />

CADREUR CHRISTOPHE GAULTIER. MONTAGE EN DIRECT ET RÉGIE VIDÉO MEHDI<br />

TOUTAIN-LOPEZ. MUSIQUE ORIGINALE NIHIL BORDURES. CHEF OPÉRATEUR SON<br />

THIBAULT LAMY. COMPOSITING HUGO ARCIER. RÉGIES GÉNÉRALE, LUMIÈRE ET<br />

PLATEAU GUILLAUME ALLORY. SIMON ANDRÉ OU JULIEN BOIZARD. RÉGIE SON NIHIL<br />

BORDURES OU THIBAULT LAMY. CONSTRUCTION ATELIER FÖRMA. RÉGIE COSTUMES<br />

KATIA FERREIRA. ADMINISTRATION, PRODUCTION ET DIFFUSION ANAÏS CARTIER,<br />

FLORENCE BOURGEON ET COLINE DERVIEUX. RELATIONS PRESSE OLIVIER SAKSIK<br />

ACCOMPAGNÉ DE DELPHINE MENJAUD-PODRZYCKI ET KARINE JOYEUX. PRODUCTION<br />

COLLECTIF MXM. PRODUCTION DÉLÉGUÉE BONLIEU SCÈNE NATIONALE ANNECY.<br />

AVEC LE SOUTIEN DE LA FONDATION D’ENTREPRISE HERMÈS DANS LE CADRE DE SON<br />

PROGRAMME NEW SETTINGS. COPRODUCTION MC2:GRENOBLE, THÉÂTRE DU NORD CDN DE LILLE<br />

TOURCOING HAUTS-DE-FRANCE, LA COMÉDIE DE REIMS CDN, PRINTEMPS DES COMÉDIENS, TAP SCÈNE<br />

NATIONALE DE POITIERS, ESPACE DES ARTS SCÈNE NATIONALE CHALON SUR SAÔNE, THÉÂTRE DE SAINT-<br />

QUENTIN-EN-YVELINES SCÈNE NATIONALE, LUX SCÈNE NATIONALE DE VALENCE, CÉLESTINS-THÉÂTRE<br />

DE LYON, LE LIBERTÉ SCÈNE NATIONALE DE TOULON, LE PARVIS SCÈNE NATIONALE TARBES PYRÉNÉES,<br />

THÉÂTRE DE CORNOUAILLE SCÈNE NATIONALE DE QUIMPER. AVEC LA PARTICIPATION DU DICRÉAM, DE KKDC,<br />

DE OLIVIER THÉRON - TRAITEUR & EVÈNEMENTS, D’AGNÈS B., DE LA FERME DU BUISSON SCÈNE NATIONALE<br />

DE MARNE LA VALLÉE, ET DE LA MAISON JACQUES COPEAU. LES AUTEURS SONT REPRÉSENTÉS DANS LES<br />

PAYS FRANCOPHONES EUROPÉENS PAR RENAULD & RICHARDSON, PARIS, EN ACCORD AVEC L’AGENCE<br />

NORDISKA APS, COPENHAGUE, DANEMARK (INFO@PARIS-MCR.COM). LE COLLECTIF MXM EST ARTISTE<br />

ASSOCIÉ À BONLIEU SCÈNE NATIONALE ANNECY, À LUX SCÈNE NATIONALE DE VALENCE ET AU THÉÂTRE<br />

DU NORD CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL DE LILLE TOURCOING HAUTS-DE-FRANCE, ET SOUTENU PAR LA<br />

DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES D’ÎLE-DE-FRANCE - MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE<br />

LA COMMUNICATION ET LA RÉGION ÎLE-DE-FRANCE. CYRIL TESTE EST MEMBRE DU COLLECTIF D’ARTISTES<br />

DU THÉÂTRE DU NORD CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL DE LILLE TOURCOING HAUTS-DE-FRANCE<br />

© BRIGITTE ENGUERAND<br />

© JAMES KERWIN<br />

64 65


VE 19<br />

JAN<br />

20:00<br />

SA 20<br />

JAN<br />

<strong>18</strong>:00<br />

T900<br />

DURÉE ESTIMÉE 2H30 (ENTRACTE COMPRIS)<br />

THÉÂTRE<br />

MA 23<br />

JAN<br />

19:00<br />

ME 24<br />

JAN<br />

<strong>17</strong>:00<br />

SCÈNE DE RÉPÉTITION 40’<br />

+ 5 ANS<br />

REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES : MA 23 JAN 14:30, ME 24 JAN 10:00, JE 25 JAN 10:00 ET 14:30, VE 26 JAN 10:00<br />

OMBRES<br />

OBJETS<br />

CONTES<br />

LA FUITE !<br />

MIKHAÏL BOULGAKOV<br />

MACHA MAKEÏEFF<br />

FILLES & SOIE<br />

SÉVERINE COULON<br />

Boulgakov, maître russe du comique et du<br />

fantastique, écrit en 1926 une comédie mystique,<br />

drôle et hallucinée. La troupe <strong>de</strong> comédienschanteurs<br />

<strong>de</strong> Macha Makeïeff saluée au <strong>Quai</strong> en<br />

2015 dans un Trissotin pétillant, est <strong>de</strong> retour à<br />

Angers pour un vau<strong>de</strong>ville frénétique aux prises<br />

avec la folie <strong>de</strong> la révolution russe.<br />

Très proche <strong>de</strong> sa pièce <strong>Le</strong> Maître et Marguerite,<br />

Mikhaïl Boulgakov écrit, La Fuite ! au même moment,<br />

dans ce style brillant, ironique, entre cauchemars et<br />

désirs. La pièce ne sera jamais jouée du vivant <strong>de</strong> son<br />

auteur en raison <strong>de</strong> la censure stalinienne. L’histoire se<br />

déroule en 1920, à la fin <strong>de</strong> la guerre civile russe, après<br />

le coup d’état bolchévique, lors <strong>de</strong> la fuite <strong>de</strong> ceux<br />

que l’on appelle les « Russes blancs » vers la Crimée,<br />

Sébastopol, Constantinople, puis Paris... En huit songes<br />

fantastiques, la comédie grinçante raconte et magnifie<br />

la débâcle, l’exil, la nostalgie du retour, le chaos. Une<br />

saga historique, onirique, hallucinée qui embrasse les<br />

péripéties cocasses <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> trente personnages,<br />

foule bigarrée, burlesque et cosmopolite : civils chassés<br />

et état-major vaincu, <strong>de</strong>s êtres jetés hors <strong>de</strong> leur mon<strong>de</strong>,<br />

déclassés, réprouvés, portés par une fièvre <strong>de</strong> vivre,<br />

d’une drôlerie et d’une excentricité dans le pur style<br />

du théâtre satirique russe. S’enchaînent ainsi désirs<br />

<strong>de</strong> revanche, désirs <strong>de</strong> retour, folie du jeu, morphine<br />

et typhus, trahisons, espions drolatiques, amours<br />

déchirées, fatalisme malicieux, course irrésistible ! En<br />

montant La Fuite ! Macha Makeïeff, qui comme toujours,<br />

assure non seulement la mise en scène mais aussi les<br />

costumes et les décors, plonge dans l’Histoire collective<br />

<strong>de</strong> l’exil avec ce vau<strong>de</strong>ville mystique et cruel. Un<br />

spectacle musical insolent étonnamment prophétique.<br />

DE MIKHAÏL BOULGAKOV. ADAPTATION<br />

ET MISE EN SCÈNE MACHA MAKEÏEFF<br />

PIÈCE EN QUATRE ACTES DE MIKHAÏL BOULGAKOV (<strong>18</strong>91–1940). ADAPTATION,<br />

MISE EN SCÈNE, DÉCOR ET COSTUMES MACHA MAKEÏEFF. LUMIÈRES JEAN<br />

BELLORINI. COLLABORATION ANGELIN PRELJOCAJ. AVEC PASCAL RÉNÉRIC,<br />

VANESSA FONTE, VINCENT WINTERHALTER, THOMAS MORRIS, GEOFFROY<br />

RONDEAU, ALAIN FROMAGER, PIERRE HANCISSE, ARTHUR DESCHAMPS,<br />

SYLVAIN LEVITTE, KARYLL ELGRICHI, EMILIE PICTET… ET UNE PETITE FILLE.<br />

CONSEILLÈRE À LA LANGUE RUSSE SOPHIE BÉNECH. CRÉATION SONORE<br />

SÉBASTIEN TROUVÉ. COIFFURE ET MAQUILLAGE CÉCILE KRETSCHMAR<br />

ASSISTANTE À LA MISE EN SCÈNE GAËLLE HERMANT. ASSISTANT LUMIÈRES<br />

OLIVIER TISSEYRE. ASSISTANTE AUX COSTUMES ET ATELIER CLAUDINE<br />

CRAULAND. ASSISTANTE À LA SCÉNOGRAPHIE ET AUX ACCESSOIRES<br />

MARGOT CLAVIÈRES. INTERVENANTE EN SCÉNOGRAPHIE CLÉMENCE<br />

BÉZAT. RÉGIE GÉNÉRALE ANDRÉ NERI. ICONOGRAPHE ET VIDÉO GUILLAUME<br />

CASSAR. RÉGISSEURS PLATEAU RUDDY DENON, JULIEN YNESTA.<br />

FABRICATION DU DÉCOR ATELIERS DU TNP VILLEURBANNE. STAGIAIRES<br />

PAVILLON BOSIO (MONACO). PRODUCTION LA CRIÉE - THÉÂTRE NATIONAL<br />

DE MARSEILLE. COPRODUCTION THÉÂTRE GÉRARD PHILIPE - CENTRE<br />

DRAMATIQUE NATIONAL DE SAINT-DENIS.<br />

Dans chacun <strong>de</strong>s trois contes revisités dans Filles<br />

& soie, le prince viendra, un jour… Mais comment<br />

parvenir à le séduire, à être LA plus belle ? Seule<br />

en scène, Séverine Coulon évoque avec finesse et<br />

dérision les normes <strong>de</strong> beauté et <strong>de</strong> bienséance<br />

inculquées aux fillettes dès le plus jeune âge.<br />

S'inspirant <strong>de</strong> l’album jeunesse <strong>Le</strong>s trois contes <strong>de</strong> Louise<br />

Duneton, dont on retrouve l’esthétique à la scène, Séverine<br />

Coulon s’amuse dans Filles & soie à se glisser dans la peau<br />

<strong>de</strong> trois héroïnes intemporelles et universelles que sont<br />

Blanche-Neige, La petite sirène et Peau d’Âne.<br />

En s’appuyant à la fois sur le conte, le théâtre d’objets, le<br />

théâtre d’ombres ou le <strong>de</strong>ssin, elle bouscule ces récits<br />

comme les stéréotypes qu’ils portent et s’emploie ainsi à<br />

glisser à l’oreille <strong>de</strong>s spectateurs, filles ou garçons, enfants<br />

ou adultes, que pour être tout simplement bien dans sa<br />

peau, il s’agit <strong>de</strong> se libérer <strong>de</strong>s carcans qu’on nous impose.<br />

C’est <strong>de</strong>rrière un petit castelet mobile fait <strong>de</strong> papier et<br />

faisant office <strong>de</strong> paravent que la comédienne, avec poésie<br />

et fantaisie, questionne notre rapport à la séduction,<br />

à l’apparence ou à la vieillesse, ouvrant <strong>de</strong>s passages<br />

insoupçonnés vers les contes <strong>de</strong> notre enfance.<br />

« <strong>Le</strong> bruit ayant couru que pour prétendre au Prince,<br />

Il faut avoir le doigt bien mince [...],<br />

L’une, en suivant son bizarre caprice,<br />

Comme une rave le ratisse ;<br />

L’autre en coupe un petit morceau ;<br />

Une autre en le pressant croit qu’elle l’apetisse ;<br />

Et l’autre, avec <strong>de</strong> certaine eau,<br />

Pour le rendre moins gros en fait tomber la peau ;<br />

Il n’est enfin point <strong>de</strong> manœuvre<br />

Qu’une Dame ne mette en œuvre,<br />

Pour faire que son doigt cadre bien à l’anneau. »<br />

Peau d’âne - Charles Perrault<br />

MISE EN SCÈNE SÉVERINE COULON<br />

ASSISTÉE DE JEAN-LOUIS OUVRARD. LIBREMENT ADAPTÉ DE L’ALBUM DE<br />

LOUISE DUNETON. INTERPRÉTATION SÉVERINE COULON. COLLABORATION<br />

ARTISTIQUE LOUISE DUNETON. COMPOSITION MUSICALE SÉBASTIEN<br />

TROESTER, CHORÉGRAPHE LÆTITIA ANGOT. CRÉATION LUMIÈRE LAURENT<br />

GERMAINE. CONSTRUCTION DÉCORS OLIVIER DROUX. ASSISTANT<br />

MISE EN SCÈNE THÉÂTRE D’OBJETS BENJAMIN DUCASSE. AIDE À LA<br />

DRAMATURGIE ANNABELLE SERGENT ET SYLVIE BAILLON. RÉPÉTITEUR<br />

VOCAL JEFF BEGNINUS. PRODUCTION DÉLÉGUÉE THÉÂTRE À LA COQUE<br />

(HENNEBONT). CO-PRODUCTIONS TRÈS TÔT THÉÂTRE, SCÈNE CONVENTIONNÉE<br />

JEUNES PUBLICS – QUIMPER, THÉÂTRE LE STRAPONTIN – SCÈNE DE TERRITOIRE POUR<br />

LES ARTS DE LA PAROLE (PONT-SCORFF – 56), COOPÉRATIVE DE PRODUCTION DE ANCRE,<br />

RÉSEAU DES PROFESSIONNELS DU JEUNE PUBLIC EN BRETAGNE CENTRE CULTUREL<br />

JACQUES DUHAMEL-VITRÉ, LA MAISON DU THÉÂTRE DE BREST, CRÉAM – DIVES/MER, LE<br />

MOUFFETARD-THÉÂTRE DES ARTS DE LA MARIONNETTE (PARIS). SOUTIENS LA C.C.A.S<br />

ACTIVITÉS SOCIALES DE L’ÉNERGIE, LE BOUFFOU THÉÂTRE DANS LE CADRE DE LA MISSION<br />

COMPAGNONNAGE MARIONNETTE (HENNEBONT – 56), LE DÉPARTEMENT DU MORBIHAN. CE<br />

SPECTACLE BÉNÉFICIE D’UNE AIDE À LA CRÉATION DU MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA<br />

COMMUNICATION-DRAC BRETAGNE. MÉCÉNAT : LES PAVÉS DU XX E (PARIS).<br />

PHOTO © MACHA MAKEÏEFF<br />

© DR<br />

66 67


ME 24<br />

JAN<br />

20:00<br />

JE 25<br />

JAN<br />

20:00<br />

VE 26<br />

JAN<br />

20:00<br />

T900<br />

1H30<br />

RETROUVEZ LA BIBLIOTHÈQUE DE JACQUES GAMBLIN DANS LA REVUE DIVAGUE#2<br />

COPRODUCTION LE QUAI CDN<br />

THÉÂTRE<br />

JACQUES<br />

JE PARLE À UN HOMME<br />

GAMBLIN<br />

QUI NE TIENT PAS EN PLACE<br />

Né <strong>de</strong> la correspondance intime <strong>de</strong> l’artiste avec<br />

son ami le navigateur Thomas Coville, le nouveau<br />

spectacle <strong>de</strong> Jacques Gamblin propose un voyage<br />

sensible et intime. Une odyssée <strong>de</strong> mots entre un<br />

homme sur terre et un homme en mer. Et le vent<br />

souffle fort.<br />

En janvier 2014, Thomas Coville, navigateur hors pair,<br />

tentait une nouvelle fois <strong>de</strong> battre le record du tour du<br />

mon<strong>de</strong> à la voile en solitaire sur son trimaran <strong>de</strong> 30 mètres.<br />

Coville joue contre le temps autour <strong>de</strong> la planète. Il travaille<br />

la mer au corps à corps, sa survie en bandoulière. De son<br />

côté, Jacques Gamblin parcourt la France, d’un plateau à<br />

l’autre, en solo, il joue ses propres textes. L’artiste, qui s’est<br />

imposé dans le paysage du cinéma français tout en étant au<br />

théâtre l’interprète <strong>de</strong> grands metteurs en scène avant <strong>de</strong><br />

mettre aussi son élégance et sa sensibilité à fleur <strong>de</strong> peau<br />

au service <strong>de</strong> ses propres créations, confirme, spectacle<br />

après spectacle, son talent d’auteur et d’acteur séduisant.<br />

Deux hommes <strong>de</strong> courage, <strong>de</strong> doute, <strong>de</strong> passion, <strong>de</strong> quête<br />

et <strong>de</strong> conquêtes. Pendant trente jours, Jacques Gamblin<br />

écrit quotidiennement à son ami en mer. « Que dire à un<br />

homme en mer qui se bat contre les dépressions, les<br />

anticyclones et les secon<strong>de</strong>s ? Que dire chaque jour à un<br />

homme qui fait <strong>de</strong> cette victoire sa raison <strong>de</strong> vivre ? Que<br />

dire en silence, en absence ? Quelle place prendre sur ce<br />

bateau ? Que dire <strong>de</strong> soi, que dire <strong>de</strong> lui, que lui dire à lui ?<br />

Que se dit-on à soi en disant à l’autre ? répondra-t-il ? ».<br />

<strong>Le</strong>s <strong>de</strong>ux amis créent à distance une profon<strong>de</strong> intimité, se<br />

donnent <strong>de</strong>s mots pour affronter leurs drames solitaires,<br />

<strong>de</strong>venir pour l’autre son tendon d’Achille. Vibrant.<br />

« A quoi bon établir un record quand on sait qu’un autre va<br />

venir le battre à son tour ? Pourtant, on mobilise toute son<br />

énergie, toute son intelligence pour y parvenir. Pourquoi ce<br />

besoin <strong>de</strong> se sentir unique à un moment <strong>de</strong> sa vie ? Toutes<br />

proportions gardées, j’aime que chaque soir sur scène soit<br />

aussi un moment unique, excitant et vivant où je me rends<br />

disponible à l’inconnu. »<br />

« Ce n’est pas le record qui m’intéresse. C’est le travail,<br />

l’acharnement et l’obsession que cela représente. Et tout ce<br />

que l’être humain va chercher au fond <strong>de</strong> lui. »<br />

« Je fais ce métier pour tenter l’impossible, pour transgresser<br />

mes peurs. »<br />

Jacques Gamblin<br />

DE JACQUES GAMBLIN<br />

TEXTES JACQUES GAMBLIN ET THOMAS COVILLE. INTERPRÉTATION<br />

JACQUES GAMBLIN. COLLABORATION À LA MISE EN SCÈNE DOMITILLE<br />

BIORET. COLLABORATION ARTISTIQUE BASTIEN LEFÈVRE, FRANÇOISE<br />

LEBEAU. SCÉNOGRAPHIE ET VIDÉO PIERRE NOUVEL. CRÉATION SONORE<br />

LUCAS LELIÈVRE. CRÉATION LUMIÈRES LAURENT BÉAL. COSTUMES MARIE<br />

JAGOU. RÉGIE GÉNÉRALE ET LUMIÈRES ERIC DA GRAÇA NEVES. RÉGIE SON<br />

ET VIDÉO ANTOINE PROST. COMMUNICATION HÉLÈNE LIFAR. PRODUCTION<br />

ET DIFFUSION PRODUCTIONS DU DEHORS FRANÇOISE LEBEAU.<br />

PRODUCTION PRODUCTIONS DU DEHORS. COPRODUCTION ESPACE MALRAUX<br />

SCÈNE NATIONALE DE CHAMBÉRY ET DE LA SAVOIE, LE THÉÂTRE SCÈNE NATIONALE DE<br />

SAINT-NAZAIRE, CHÂTEAUVALLON SCÈNE NATIONALE, LA COURSIVE SCÈNE NATIONALE<br />

DE LA ROCHELLE, MCA AMIENS, LA FILATURE SCÈNE NATIONALE DE MULHOUSE, THÉÂTRE<br />

DE VILLEFRANCHE, THÉÂTRE DE COUTANCES, ANTHÉA ANTIPOLIS THÉÂTRE D’ANTIBES,<br />

ARCHIPEL DE GRANVILLE, LE QUAI CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL ANGERS PAYS DE LA<br />

LOIRE.<br />

THOMAS COVILLE © DAMIEN MEYER AFP<br />

© YANNICK PERRIN<br />

68 69


VE 26<br />

JAN<br />

20:00<br />

T400<br />

1H15 ENVIRON<br />

MUSIQUE<br />

ROSEMARY STANDLEY<br />

BIRDS ON<br />

DOM LA NENA<br />

A WIRE<br />

La vie est ponctuée d’instants <strong>de</strong> pure beauté éphémère. Cette douce fragilité insaisissable trouve une<br />

superbe incarnation dans la voix <strong>de</strong> Rosemary Standley, chanteuse du groupe Moriarty, et le violoncelle<br />

<strong>de</strong> Dom La Nena. C’est avec raffinement et sensibilité que le duo revisite un répertoire aussi varié que<br />

surprenant.<br />

En 2012, Rosemary Standley, chanteuse du groupe<br />

Moriarty, sent le besoin d’expérimenter <strong>de</strong> nouvelles<br />

formes d’expression. Sa rencontre avec Dom La Nena,<br />

violoncelliste aperçue aux côtés d’Étienne Daho, Camille<br />

ou Jane Birkin, sera un coup <strong>de</strong> foudre artistique.<br />

S’enchaîneront alors une tournée d’une centaine <strong>de</strong> dates<br />

et la sortie d’un premier album. <strong>Le</strong>urs reprises sensibles<br />

et raffinées touchent le public et la presse spécialisée. De<br />

Léonard Cohen à Purcell en passant par John <strong>Le</strong>nnon et<br />

Tom Waits, le voyage est gourmand mais doux et léger.<br />

<strong>Le</strong>s <strong>de</strong>ux artistes travailleront sur le début <strong>de</strong> ce second<br />

volet tout aussi surprenant, qui ne perd rien <strong>de</strong> sa<br />

délicatesse, lors d’une rési<strong>de</strong>nce au <strong>Quai</strong>. C’est comme<br />

en apesanteur qu’elles nous proposent <strong>de</strong> revisiter<br />

<strong>de</strong>s musiques signées Pink Floyd, Cat Stevens, Chico<br />

Buarque ou Bob Dylan.<br />

« Musique <strong>de</strong> chambre à <strong>de</strong>ux lits jumeaux, où voix et<br />

violoncelle chuchotent <strong>de</strong>s berceuses en apesanteur<br />

pour petits et grands. Des chansons comme <strong>de</strong>s<br />

nids légers et duveteux, construits par <strong>de</strong>s oiselles<br />

voyageuses. » <strong>Le</strong>s Inrockuptibles<br />

« L’épure <strong>de</strong> leur duo fait merveille. » Télérama<br />

« Des reprises éclectiques, jouées avec un raffinement<br />

total. » Figaroscope<br />

VOIX ROSEMARY STANDLEY<br />

VIOLONCELLE ET VOIX DOM LA NENA<br />

ANNE MULLER CRÉATION LUMIÈRE. ANNE LAURIN CRÉATION SON. CLAIRE<br />

OLIVEAU RÉGIE GÉNÉRALE. PRODUCTION ET ADMINISTRATION LA FAMILIA.<br />

COLLABORATION ARTISTIQUE MADAMELUNE. PRODUCTION LA FAMILIA /<br />

MADAMELUNE.<br />

DOM LA NENA<br />

Dom La Nena est née à Porto Alegre (Brésil), où elle<br />

commence la musique à l’âge <strong>de</strong> cinq ans. Après <strong>de</strong>s<br />

étu<strong>de</strong>s classiques <strong>de</strong> violoncelle, elle accompagne<br />

divers artistes en tournée comme Jane Birkin, Jeanne<br />

Moreau, Etienne Daho, Piers Faccini...<br />

En 2013 elle sort son premier album solo Ela, co-produit<br />

avec Piers Faccini, acclamé par la presse internationale<br />

qui entraîne une tournée mondiale <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 120<br />

concerts.<br />

En 2015 Dom La Nena sort son <strong>de</strong>uxième album solo<br />

Soyo, accueilli avec autant d’enthousiasme par la presse<br />

et le public.<br />

ROSEMARY STANDLEY<br />

Chanteuse franco-américaine du célèbre groupe<br />

Moriarty (<strong>de</strong>ux albums chez Naïve et <strong>de</strong>ux chez Air<br />

Rytmo), Rosemary Standley chante <strong>de</strong>puis l'âge <strong>de</strong><br />

huit ans. Elle étudie le chant classique afin d'enrichir<br />

son répertoire et sa culture musicale. Parmi toutes ses<br />

expériences et collaborations, elle chante en 2010 sous<br />

la direction <strong>de</strong> Laurence Équilbey pour la création Private<br />

Domain (Monteverdi, Fauré, Purcell, Verdi), elle participe<br />

au spectacle Memories from The Missing Room, mis<br />

en scène par Marc Lainé. Rosemary Standley poursuit<br />

<strong>de</strong>puis 2012 sa trajectoire personnelle avec <strong>de</strong>s créations<br />

particulièrement réussies où l'on découvre <strong>de</strong>s nouvelles<br />

facettes d'elle et <strong>de</strong> son talent, citons Queen of a Heart,<br />

mis en scène par Juliette Deschamps ou encore Love I<br />

Obey qui explore un répertoire baroque aux côtés du<br />

Bruno Helstroffer's band.<br />

© JEREMIAH<br />

© JEREMIAH<br />

© BERYL CAIZZI<br />

70 71


ICI DANSES !<br />

<strong>Le</strong> festival Ici Danses !, ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong>s artistes et amateurs <strong>de</strong> danse en région Pays <strong>de</strong> la Loire, revient<br />

pour une nouvelle édition. <strong>Le</strong> Centre national <strong>de</strong> danse contemporaine – Angers et le THV – Saint-Barthélemyd’Anjou<br />

s’associent <strong>de</strong> nouveau afin <strong>de</strong> vous faire découvrir les pépites artistiques <strong>de</strong> la région.<br />

LU 29<br />

JANV<br />

19:00<br />

FORUM<br />

30’<br />

GRATUIT / DANS LA LIMITE DES PLACES DISPONIBLES<br />

CNDC<br />

DANSE<br />

COMPAGNIE 29X27<br />

PERSPECTIVE(S)<br />

Programmer les compagnies régionales contribue à démontrer – si cela était encore nécessaire – qu’au-<strong>de</strong>là<br />

<strong>de</strong> la beauté <strong>de</strong>s bords <strong>de</strong> Loire, <strong>de</strong>s forces vives dans le domaine du spectacle vivant, meuvent le territoire et<br />

s’en font le porte-drapeau tant au niveau national qu’international.<br />

L’ensemble <strong>de</strong>s publics ligériens est invité à découvrir <strong>de</strong>s artistes, <strong>de</strong>s œuvres et <strong>de</strong>s démarches ma<strong>de</strong> in Pays<br />

<strong>de</strong> la Loire, à travers une dizaine <strong>de</strong> spectacles. L’occasion également <strong>de</strong> fédérer amateurs, professionnels,<br />

institutions et politiques dans le cadre <strong>de</strong> rencontres et <strong>de</strong> débats.<br />

À ne pas rater !<br />

MA 30<br />

JAN<br />

19:00<br />

ME 31<br />

JAN<br />

19:00<br />

JE 1 ER<br />

FÉV<br />

<strong>18</strong>:30<br />

STUDIO DE CRÉATION<br />

GRATUIT / DANS LA LIMITE DES PLACES DISPONIBLES<br />

REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES : LU 29 JAN 15:00, <strong>17</strong>:00, JE 1 ER FÉV 10:00, 14:30, VE 2 FÉV 10:00<br />

SOLI PATRIMONIAUX<br />

ÉCOLE SUPÉRIEURE DU CNDC – PROMOTION 2016-20<strong>18</strong><br />

<strong>Le</strong>s étudiants du CNDC proposent au public<br />

<strong>de</strong> découvrir <strong>de</strong>s solos emblématiques <strong>de</strong> la<br />

mo<strong>de</strong>rnité en danse.<br />

<strong>Le</strong> temps fort constitue pour les étudiants <strong>de</strong> l’École une<br />

opportunité d’abor<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s esthétiques différentes <strong>de</strong> la<br />

mo<strong>de</strong>rnité en danse et d’interpréter <strong>de</strong>s solos majeurs <strong>de</strong><br />

cette pério<strong>de</strong>. Une occasion <strong>de</strong> comprendre la logique<br />

et les exigences <strong>de</strong> la composition soliste, d’entrer dans<br />

une autre corporéité, un imaginaire et une esthétique liés<br />

à un autre contexte historique.<br />

À découvrir !<br />

CNDC<br />

DANSE<br />

Sept danseurs et <strong>de</strong>s tables <strong>de</strong> classe rouges.<br />

C’est ainsi que la compagnie 29x27 s’exprime, en<br />

mêlant la danse et l’objet. La table représente un<br />

studio s’adaptant à l’échelle du corps mais aussi<br />

un pié<strong>de</strong>stal permettant à la danse <strong>de</strong> ne pas se<br />

« dissoudre » dans un infini écrasant.<br />

Perspective(s) joint l’œil technique <strong>de</strong> Gaëlle Bouilly,<br />

scénographe, à l’envie chorégraphique <strong>de</strong> Matthias<br />

Groos, <strong>de</strong> faire danser <strong>de</strong>s corps dans un environnement<br />

pluriel.<br />

Il s’agit alors pour le corps <strong>de</strong> porter une danse<br />

directionnelle, se situant à la fois en prolongement <strong>de</strong><br />

l’espace ou en contradiction. Selon les choix du danseur,<br />

le paysage revêt alors un visage différent, se renforce ou<br />

se modifie.<br />

En s’investissant dans un cadre différent, la danse<br />

vient interroger le corps et sa présence <strong>de</strong> manière très<br />

spécifique. La notion d’espace y est intégrée dans toute<br />

sa valeur concrète et multi-dimensionnelle.<br />

CONCEPTION ET RÉALISATION<br />

GAËLLE BOUILLY ET MATTHIAS GROOS<br />

MISE EN ESPACE GAËLLE BOUILLY. INTERPRÉTATION LAURENT CEBE,<br />

PAULINE SOL DOURDIN, STÉPHANIE GAILLARD, MATTHIAS GROOS, MAXIME<br />

HERVIOU, STÉPHANE IMBERT, AËLA LABBÉ. PRODUCTION COMPAGNIE<br />

29X27. LA COMPAGNIE 29X27 EST SOUTENUE PAR LE CONSEIL RÉGIONAL<br />

DES PAYS DE LA LOIRE ET LA VILLE DE NANTES.<br />

The Desperate Heart <strong>de</strong> Valerie Bettis (1943)<br />

« La mort » et « <strong>Le</strong> profiteur » <strong>de</strong> la Table Verte <strong>de</strong> Kurt<br />

Jooss (1932)<br />

Ratatat 1 extrait <strong>de</strong> cinq solos <strong>de</strong> Hanya Holm (1982)<br />

Ratatat 2 extrait <strong>de</strong> cinq solos <strong>de</strong> Hanya Holm (1982)<br />

Panic extrait <strong>de</strong> Rooms d’Anna Sokolow (1955)<br />

La Danse <strong>de</strong> la sorcière <strong>de</strong> Mary Wigman (1914)<br />

In<strong>de</strong>terminate Figure <strong>de</strong> Daniel Nagrin (1957)<br />

L’Étu<strong>de</strong> révolutionnaire d’Isadora Duncan (1905)<br />

© BARBARA MORGAN<br />

© 11H45 – LA VILLA SAVOYE – LE CORBUSIER<br />

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LU 29<br />

JAN<br />

20:00<br />

T900<br />

1H<br />

CNDC<br />

DANSE<br />

MA 30<br />

JAN<br />

20:30<br />

T400<br />

1H<br />

COPRODUCTION CNDC<br />

DANSE<br />

AMBRA SENATORE<br />

SCENA MADRE*<br />

COLLECTIF EDA<br />

NOS FUTURS<br />

Dans un espace-temps fragmenté où les lieux<br />

et les événements se succè<strong>de</strong>nt, sept danseurs<br />

explorent le jeu <strong>de</strong> nos relations humaines.<br />

Avec humour et légèreté ils nous orientent sur<br />

les infimes détails <strong>de</strong> notre expérience la plus<br />

commune : vivre avec les autres, en valorisant<br />

partage et diversité.<br />

La « scena madre* », c’est-à-dire la scène mère, est un<br />

lieu <strong>de</strong> rencontre. Un même mouvement se répète mais<br />

n’est jamais i<strong>de</strong>ntique, grâce aux personnages multiples<br />

qui le traversent. Chacun apporte une couleur qui lui est<br />

propre. Ainsi, plusieurs fragments d’histoires différentes<br />

sont à observer dans <strong>de</strong>s lieux et <strong>de</strong>s moments qui ne<br />

sont jamais les mêmes, menant à <strong>de</strong>s épilogues qui<br />

varient eux aussi. Ambra Senatore promet un spectacle<br />

dynamique, dansé. Ces rencontres sont un prétexte pour<br />

parler <strong>de</strong> l’humain, <strong>de</strong> la vie et du partage. Il s’agit d’un<br />

véritable voyage <strong>de</strong> découverte et d’étonnement autour<br />

<strong>de</strong> la danse.<br />

CHORÉGRAPHIE AMBRA SENATORE<br />

REGARD EXTÉRIEUR CATERINA BASSO, CLAUDIA CATARZI, GIUSEPPE<br />

MOLINO, BARBARA SCHLITTLER. INTERPRÉTATION MATTEO CECCARELLI,<br />

LEE DAVERN, ELISA FERRARI, NORDINE HAMIMOUCH, LAURELINE RICHARD,<br />

ANTOINE ROUX-BRIFFAUD, AMBRA SENATORE. CRÉATION LUMIÈRES<br />

FAUSTO BONVINI. CONCEPTION SONORE JONATHAN SEILMAN ET AMBRA<br />

SENATORE. CONCEPTION COSTUMES LOUISE HOCHET. PRODUCTION<br />

CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL – NANTES. COPRODUCTION LE THÉÂTRE<br />

DE LA VILLE – PARIS, LE LIEU UNIQUE / SCÈNE NATIONALE – NANTES, LA MAISON DE<br />

LA MUSIQUE – NANTERRE. AVEC LE SOUTIEN DU CNDC – ANGERS, DE LA FONDAZIONE<br />

PIEMONTE DAL VIVO, DU TU / SCÈNE JEUNE CRÉATION ET ÉMERGENCE – NANTES. LE CCN<br />

DE NANTES EST SUBVENTIONNÉ PAR L'ÉTAT - PRÉFET DE LA RÉGION PAYS DE LA LOIRE, PAR<br />

LA DRAC, LA VILLE DE NANTES, LA RÉGION DES PAYS DE LA LOIRE ET LE DÉPARTEMENT DE<br />

LOIRE-ATLANTIQUE. LE CCN DE NANTES EST SUBVENTIONNÉ PAR L’ETAT – PRÉFET DE LA<br />

RÉGION DES PAYS DE LA LOIRE.<br />

<strong>Le</strong> collectif EDA – composé <strong>de</strong> trois artistes<br />

chorégraphiques – fait <strong>de</strong> la danse un moyen <strong>de</strong><br />

rencontre. Créer un lien avec son public, quel<br />

qu’il soit, est l’une <strong>de</strong> ses préoccupations. C’est<br />

en suivant cette démarche que Nos futurs a été<br />

imaginé.<br />

« Nous imaginons ce projet comme une tentative <strong>de</strong><br />

fabrication d’un groupe.<br />

Qu’est-ce qu’un groupe ? Qu’est-ce qui crée un groupe ?<br />

Qu’est-ce qui amène <strong>de</strong>s individus à se réunir ? Quel<br />

langage un groupe peut-il inventer pour se comprendre,<br />

s’organiser, se faire entendre, se mettre en mouvement,<br />

se soulever ? Qu’est-ce qui se cache ou se dérobe sous<br />

le nom <strong>de</strong> communauté ?<br />

Nos futurs évoque le slogan punk. Retournant la<br />

négation en multiples possibles à venir, nous souhaitons<br />

entretenir l’esprit <strong>de</strong> ce mouvement pour ce qu’il<br />

revendique <strong>de</strong> libertés personnelles et collectives tout en<br />

gardant l’enthousiasme <strong>de</strong> toutes les alternatives. Nous<br />

souhaitons faire apparaitre un groupe par un geste <strong>de</strong><br />

liberté, en réduisant la frontière entre l’art et la vie.<br />

Cette épopée burlesque mettant en scène la création<br />

d’un groupe nous amènera à nous interroger, aux<br />

côtés du spectateur, vers où allons-nous ensemble ou<br />

séparément ?<br />

Quels mouvements sont en route ? » - <strong>Le</strong> collectif EDA<br />

Cette représentation se produit dans le cadre d’un échange<br />

entre le CNDC et le CCNN. Un bus chorégraphique<br />

permettra aux Angevins d’assister au spectacle Unisson<br />

d’Ashley Chen à Nantes le 23 janvier à un tarif spécial.<br />

Pour plus <strong>de</strong> renseignements : contact@cndc.fr<br />

CONCEPTION COLLECTIF EDA<br />

INTERPRÉTATION MAUDE ALBERTIER, JONAS CHÉREAU, SARAH PELLERIN-<br />

OTT. PRODUCTION EDA. COPRODUCTION CNDC – ANGERS, THV – SAINT BARTHÉLEMY<br />

D’ANJOU, LE BALLET DU NORD - CCN DE ROUBAIX - NORD-PAS-DE-CALAIS AVEC LE SOUTIEN<br />

DU CARRÉ / SCÈNE NATIONALE CENTRE D’ART CONTEMPORAIN – PAYS DE CHÂTEAU-<br />

GONTIER, PAD – LOBA / PÉPINIÈRE ARTISTIQUE DAVIERS – ANGERS<br />

© CCNN BASTIEN CAPELA<br />

© GUILLAUME CHOSSON<br />

74 75


ME 31<br />

JAN<br />

20:30<br />

T900<br />

55’<br />

COPRODUCTION CNDC<br />

DANSE<br />

VE 02<br />

FÉV<br />

19:00<br />

T400<br />

50’ CNDC DANSE<br />

YVANN ALEXANDRE<br />

LES FRAGMENTS MOBILES<br />

VLAM PRODUCTIONS<br />

KROMOS<br />

<strong>Le</strong>s Fragments Mobiles, nouvelle création du<br />

chorégraphe Yvann Alexandre, convoque, cherche<br />

le sensible dans la masse et s’attache à révéler la<br />

faille humaine comme l’endroit <strong>de</strong>s possibles.<br />

Créée en version in situ pour <strong>de</strong>s lieux prestigieux, <strong>de</strong>s<br />

lieux d’histoire tels la Conciergerie <strong>de</strong> Paris dans le<br />

cadre <strong>de</strong> Monuments en Mouvement ou pour le palais<br />

<strong>de</strong>s Papes en Avignon, c’est ici le second visage qui se<br />

découvre avec la version plateau.<br />

Un visage puissant, romantique, sombre.<br />

Par le jeu <strong>de</strong>s disparitions et apparitions, par le choix <strong>de</strong><br />

la vitesse dans un espace immobile, treize interprètes<br />

se révèlent dans cette création-kaléidoscope comme<br />

autant d’éclats d’intimes. Une armée en action où les<br />

corps chutent, s’élancent, s’engagent et aiment.<br />

L’espace <strong>de</strong> représentation, l’endroit du corps, en se servant<br />

<strong>de</strong> la mémoire <strong>de</strong> l’architecture <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> patrimoine<br />

traversés, sont ceux <strong>de</strong> l’imaginaire d’un palais <strong>de</strong>s Glaces.<br />

Ces temples au cœur <strong>de</strong>s fêtes foraines où le jeu <strong>de</strong>s<br />

métamorphoses, déformations, transformations permet<br />

<strong>de</strong>s combinaisons infinies, <strong>de</strong>s volumes inédits et une<br />

réinvention <strong>de</strong> l’espace par le corps.<br />

Contraction, explosion, structuration, vagues et vertige<br />

offrent ainsi au spectateur <strong>de</strong> vivre le déplacement <strong>de</strong><br />

l’air lorsque les corps luttent face au piège <strong>de</strong> la perdition<br />

et <strong>de</strong> l’errance.<br />

Au profit d’une fresque humaine, ce projet au corps<br />

haletant s’attache aux pluralités et aux différences <strong>de</strong>s<br />

interprètes. Faire œuvre ensemble et survivre prend alors<br />

sens avec urgence tout comme se voir confier autant <strong>de</strong><br />

fragments <strong>de</strong> vie, d’intimité, <strong>de</strong> parcours, là au cœur<br />

d’une gran<strong>de</strong> humanité.<br />

CONCEPTION ET CHORÉGRAPHIE<br />

YVANN ALEXANDRE<br />

INTERPRÉTATION BENJAMIN BAC, STEVEN BERG, CHRISTIAN BOURIGAULT,<br />

LUCILE CARTREAU, ANTHONY CAZAUX, AURÉLIEN CHARRIER, GUILLAUME<br />

CHEVEREAU, FABRIZIO CLEMENTE, LUCIE GARAULT, EMMA MOUTON,<br />

CLAIRE PIDOUX, FRANCK RAGUENEAU, MARIE VIENNOT. LUMIÈRES OLIVIER<br />

BLOUIN. CRÉATION SONORE CHRISTOPHE SARTORI, INSPIRÉE DE BACH,<br />

SCHUBERT ET COUPERIN. CONSEILLER MUSICAL JEAN-LOUIS MOISSONNIÉ<br />

PRODUCTION ASSOCIATION C.R.C, CIE YVANN ALEXANDRE. COPRODUCTION<br />

CENTRE DES MONUMENTS NATIONAUX « MONUMENTS EN MOUVEMENT » – PARIS, CNDC –<br />

ANGERS, FESTIVAL FAITS D’HIVER & GROUPE DE RECHERCHES POLYPOÉTIQUES – PARIS, LES<br />

GÉMEAUX / SCÈNE NATIONALE – SCEAUX. PARTENARIAT LE LIEU UNIQUE / SCÈNE NATIONALE<br />

– NANTES, CHÂTEAU D’ANGERS / CMN – ANGERS, CCN DE TOURS, CCN DE NANTES, THV – ST-<br />

BARTHÉLEMY D’ANJOU, MICADANSES – PARIS, CDC LES HIVERNALES – AVIGNON, SCIENCES<br />

PO – PARIS, UNIVERSITÉ D’ANGERS – ANGERS, UNIVERSITÉ DU MAINE – LE MANS, LE PONT<br />

SUPÉRIEUR – NANTES, ACTS – PARIS, CRR – ANGERS, ABBAYE ST PIERRE DE MAILLEZAIS<br />

– MAILLEZAIS, HARAS DE LA VENDÉE – LA ROCHE SUR YON, ABBAYE DE L’EPAU – YVRÉ-<br />

L’ÉVÊQUE, CENTRE CULTUREL DE LA SARTHE – LE MANS, CENTRE NATIONAL DE LA DANSE<br />

– PANTIN, CIE ZUTANO BAZAR – LE MANS, MAISON DES ARTS ET DES ENSEIGNEMENTS –<br />

SABLÉ SUR SARTHE, EMMD – FONTENAY-LE-COMTE, IADV – ST LAURENT SUR SÈVRE. AVEC LE<br />

SOUTIEN DE LA DRAC DES PAYS DE LA LOIRE, DU CONSEIL RÉGIONAL DES PAYS DE LA LOIRE,<br />

DES DÉPARTEMENTS DE MAINE-ET-LOIRE, DE VENDÉE ET DE SARTHE, VILLE D’ANGERS ET DE<br />

LA ROCHE SUR YON ET ADAMI.<br />

VLAM Productions se définit comme « une somme<br />

d’énergie vouée à produire <strong>de</strong>s objets protéiformes ».<br />

Avec leur nouveau projet chorégraphique, Julien<br />

Andujar et Audrey Bodiguel s’aventurent dans un<br />

univers singulier et rétrofuturiste.<br />

Kromos est une figure invoquée pour raconter un<br />

phénomène réel : l’expédition Mars One, qui recrute<br />

aujourd’hui <strong>de</strong>s candidats à la colonisation <strong>de</strong> la<br />

planète Mars. 200 000 personnes ont postulé à cette<br />

aventure délirante et « sans retour » qui se financerait<br />

grâce à une téléréalité. Cette pièce tisse son récit : à la<br />

fois le candidat, le premier martien, l’ambassa<strong>de</strong>ur <strong>de</strong><br />

l’humanité, l’astrophysicien, le conteur, le <strong>de</strong>mi-dieu et le<br />

mythomane qui rêvent cette mission.<br />

Que cherche-t-il en colonisant une nouvelle planète ?<br />

Quelles mythologies nourrissent sa quête ?<br />

Kromos est un spectacle d’anticipation mêlant utopie et<br />

faits documentaires : il abor<strong>de</strong> ces questions dans un<br />

univers qui croise les écritures chorégraphiques, sonores<br />

et scénographiques. Du présent au futur antérieur,<br />

<strong>de</strong> la planète Mars à la chambre d’un fan <strong>de</strong> sciencefiction,<br />

c’est un voyage qui emprunte aux imaginaires du<br />

rétrofuturisme ou <strong>de</strong>s émissions télévisées. Avec humour<br />

et poésie, il s’adresse à ceux qui regar<strong>de</strong>nt les étoiles, à<br />

ceux qui regar<strong>de</strong>nt la télé, à ceux qui regar<strong>de</strong>nt la danse,<br />

le théâtre et le cinéma. Kromos est un Truman Show, un<br />

Loft Story, une Space Oddity.<br />

CHORÉGRAPHIE ET INTERPRÉTATION<br />

JULIEN ANDUJAR ET AUDREY BODIGUEL<br />

REGARD CINÉMATOGRAPHIQUE JEAN-PHILIPPE DERAIL. MUSIQUE MATHIAS<br />

DELPLANQUE. SCÉNOGRAPHIE SOPHIE CARDIN.. PRODUCTION VLAM<br />

PRODUCTIONS. AVEC LE SOUTIEN ET LA COPRODUCTION DE TU-NANTES, KLAP / MAISON<br />

POUR LA DANSE – MARSEILLE, CCN – NANTES, CNDC – ANGERS, THÉÂTRE DU MARCHÉ AUX<br />

GRAINS – BOUXWILLER, MUSIQUE ET DANSE EN LOIRE-ATLANTIQUE, VILLE DE NANTES.<br />

© FABRIZIO CLEMENTE<br />

© VLAM PRODUCTIONS<br />

76 77


VE 02<br />

FÉV<br />

20:30<br />

T900 1H<br />

+ 10 ANS<br />

MICKAËL LE MER<br />

CROSSOVER<br />

Artiste hip hop, c’est au sein <strong>de</strong> la compagnie<br />

S’Poart que Mickaël <strong>Le</strong> Mer s’est formé et qu’il a<br />

écrit son premier spectacle il y a 10 ans. Ayant<br />

<strong>de</strong>puis largement enrichi son répertoire, il revient<br />

à Angers présenter Crossover, une nouvelle<br />

performance à laquelle le public est invité à<br />

participer.<br />

« Crossover » est un mot anglais qui porte <strong>de</strong> nombreux<br />

sens sans toutefois d’équivalent en français. Il signifie à<br />

la fois « mélange », « croisement », « métissage »…<br />

Ce « crossover » se manifeste à travers plusieurs danseurs<br />

qui se retrouvent dans un espace d’expérimentation.<br />

Ils traversent, prennent <strong>de</strong>s directions qui s’opposent,<br />

les corps se croisent et s’entremêlent. Entre tension et<br />

décontraction, chacun s’interroge et se nourrit <strong>de</strong> l’autre<br />

pour s’affirmer. Mickaël <strong>Le</strong> Mer souhaite accentuer le<br />

travail d’occupation <strong>de</strong> l’espace ainsi que la cohésion et<br />

le contact entre les danseurs.<br />

<strong>Le</strong>s danseurs traversent les espaces réservés au public.<br />

La technique favorise le lien à tisser entre le public et<br />

les interprètes, le son et la lumière sillonnent la salle et<br />

DI 28<br />

JE 1<br />

HORS LES MURS : THV<br />

ER<br />

HORS LES MURS : THV<br />

COPRODUCTION CNDC DANSE<br />

JANV<br />

FÉV<br />

1H<br />

CNDC DANSE<br />

1H15<br />

CNDC<br />

<strong>17</strong>:00<br />

20:30<br />

les espaces. <strong>Le</strong> rapport frontal entre les danseurs et<br />

les spectateurs est rompu, ces <strong>de</strong>rniers s’introduisent<br />

dans l’intimité <strong>de</strong>s danseurs qui s’expriment sur <strong>de</strong>s<br />

instants <strong>de</strong> vie et <strong>de</strong>s rencontres marquantes. <strong>Le</strong> <strong>de</strong>rnier<br />

tableau offre à douze à seize figurants la possibilité d’être<br />

spectateurs et interprètes et d’expérimenter ainsi l’état<br />

<strong>de</strong> danse.<br />

Devenez danseur et prenez part à la performance pour<br />

12 à 16 figurants issus du public. renseignements :<br />

contact@cndc.fr<br />

CHORÉGRAPHIE MICKAËL LE MER<br />

ASSISTANAT À LA CHORÉGRAPHIE NICOLAS SANNIER. CONSEIL<br />

ARTISTIQUE. LAURENT BRETHOME. INTERPRÉTATION DARA YOU, REMI<br />

AUTECHAUD, THOMAS BADREAU, MAXIME COZIC, WILFRIED EBONGUE,<br />

DYLAN GANGNANT, GIOVANNI LEOCADI, NICOLAS SANNIER,. LUMIÈRES<br />

ET SCÉNOGRAPHIE NICOLAS TALLEC. SPATIALISATION SONORE ET<br />

MIXAGE FABRICE TISON. COMPOSITION ORIGINALE JULIEN CAMARENA.<br />

CONCEPTION COSTUMES NATHALIE NOMARY. PRODUCTION COMPAGNIE<br />

S’POART. CO-PRODUCTION LE GRAND R / SN LA ROCHE-SUR-YON, CNDC – ANGERS,<br />

ONYX – SAINT-HERBLAIN, ESPACE CULTUREL L’HERMINE – SARZEAU, SCÈNE NATIONALE DE<br />

CHÂTEAUVALLON – OLLIOULES. AVEC LE SOUTIEN DE L’ADAMI, DE LA SPEDIDAM, DE LA DRAC<br />

PAYS DE LA LOIRE, DE LA RÉGION DES PAYS DE LA LOIRE, DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL<br />

DE LA VENDÉE ET DE LA VILLE DE LA ROCHE-SUR-YON. VOISINAGES EST UN DISPOSITIF<br />

SOUTENU PAR LA RÉGION PAYS DE LA LOIRE.<br />

COMPAGNIE<br />

LAMENTO<br />

LES SAUVAGES<br />

Dans un décor épuré, une scénographie composée<br />

d’éléments du quotidien, objets bruts non transformés,<br />

trouvés au détour d’une rue, un groupe naît sous<br />

nos yeux. Cinq hommes, danseurs, amis, frères,<br />

collègues… <strong>Le</strong>s Sauvages, toute nouvelle création <strong>de</strong><br />

Sylvère Lamotte, questionne le rapport <strong>de</strong> l’individu<br />

au groupe et la façon dont chacun se construit dans<br />

ses échanges avec les autres. De l’amour fraternel à<br />

la rivalité, du jeu adolescent aux rapports d’autorité,<br />

les danseurs éprouvent les distances comme les<br />

proximités au creux <strong>de</strong>squelles se forgent les normes<br />

sociales. S’y jouent, sans artifice, <strong>de</strong>s relations<br />

<strong>de</strong> séduction, d’inhibition ou encore d’émulation.<br />

La pièce renverse les co<strong>de</strong>s entre le civilisé et le<br />

bestial et déconstruit les règles : le policé est-il celui<br />

qui prétend l’être ? Quel corps se dévoile sous les<br />

conventions sociales ? Comment intégrer un groupe<br />

et par quelle violence en est-on exclu ? Qu’est-cequi<br />

construit le lien social ? La danse y est farouche<br />

et authentique, empreinte d’émotion, d’hésitations…<br />

terriblement humaine !<br />

CHORÉGRAPHIE<br />

ET MISE EN SCÈNE SYLVÈRE LAMOTTE<br />

CRÉATION ET INTERPRÉTATION YOUNESS ABOULAKOUL, ALEXANDRE<br />

BACHELARD, GAÉTAN JAMARD, JEAN CHARLES JOUSNI, JÉRÊMY<br />

KOUYOUMDJIAN. MUSIQUE YOUNESS ABOULAKOUL. LUMIÈRES<br />

ARNAUD CABIAS. PRODUCTION COMPAGNIE LAMENTO. COPRODUCTION<br />

ET ACCUEIL EN RÉSIDENCE LES QUINCONCES-L’ESPAL – LE MANS, LE VAISSEAU –<br />

COUBERT, THÉÂTRE LOUIS ARAGON – TREMBLAY-EN-FRANCE . AVEC LE SOUTIEN DE<br />

LA DRAC DES PAYS DE LA LOIRE.<br />

DANSE<br />

D.A.D.R CIE<br />

(S)ACRE<br />

1913. <strong>Le</strong> Sacre du printemps, une musique <strong>de</strong> ballet<br />

composée par Igor Stravinsky, chorégraphié par<br />

Vaslav Nijinsky fait scandale. Des années plus tard,<br />

ce ballet <strong>de</strong>meure l’un <strong>de</strong>s plus dansés et recréés.<br />

Après (H)ubris accueilli la <strong>saison</strong> <strong>de</strong>rnière, David<br />

Drouard questionne à son tour cette gran<strong>de</strong> œuvre<br />

du répertoire, pour en révéler les résonances avec<br />

le mon<strong>de</strong> contemporain. Prenant le contre-pied <strong>de</strong><br />

l’œuvre originelle, (S)ACRE, pièce pour neuf danseuses<br />

aux corps et aux âges différents et trois musiciennes,<br />

montre non pas une Élue – vierge, sacrifiée – mais <strong>de</strong>s<br />

Élues qui affirment la résistance <strong>de</strong>s femmes. Corps<br />

hybri<strong>de</strong>s, paysages <strong>de</strong> corps végétaux, déployés<br />

comme <strong>de</strong>s rhizomes, pulsation, mouvement<br />

organique, parfois hypnotique, (S)ACRE pose la<br />

question fondamentale du combat <strong>de</strong>s femmes pour<br />

leurs droits aujourd’hui : une célébration !<br />

CHORÉGRAPHIE DAVID DROUARD<br />

ASSISTANAT À LA CHORÉGRAPHIE MARYANN PERONNE. SCÉNOGRAPHE<br />

JARDINIER GILLES CLÉMENT. LUMIÈRES ERIC SOYER . ASSISTANAT À LA<br />

CRÉATION MUSICALE ERIC ALDÉA ET IVAN CHIOSSONE. SCÉNOGRAPHIE<br />

HENRY PIERRE MARSAL. CONSEIL EN DRAMATURGIE FLORIAN GAITÉ.<br />

COSTUME SALVADOR MATEU ADUJAR. PHOTOGRAPHIE JEAN LOUIS<br />

FERNANDEZ. INTERPRÉTATION MUSICALE SIMONE AUBERT, AGATHE<br />

MAX, EMILIE ROUGIER. INTERPRÉTATION KARIMA AL AMRANI, AUDE<br />

ARAGO, JULIE COUTANT, INGRID ESTARQUE, DELPHINE GAUD, LASDADA-<br />

CHRISTINE GRAZ, LEA HELMSTÄDTER, COLINE SIBERCHICOT, LÉONORE<br />

ZURFLUH. PRODUCTION D.A.D.R. CIE. COPRODUCTION THÉÂTRE – LAVAL, ONYX<br />

- SAINT-HERBLAIN, THÉÂTRE JEAN VILAR – SURESNES, SCÈNE NATIONALE – CHAMBÉRY,<br />

THV – SAINT-BARTHÉLEMY D’ANJOU. AVEC LE SOUTIEN DE LA DRAC PAYS DE LA LOIRE,<br />

LE CONSEIL RÉGIONAL DES PAYS DE LA LOIRE, LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE<br />

MAYENNE, LA VILLE DE LAVAL. CETTE CRÉATION A BÉNÉFICIÉ D’ACCUEIL EN RÉSIDENCE<br />

AUX TPE DE BEZONS, FESTIVAL LIEUX MOUVANT – CENTRE BRETAGNE, THÉÂTRE – LAVAL,<br />

ONYX – SAINT-HERBLAIN, THÉÂTRE JEAN VILAR – SURESNES, LA BRIQUETERIE – VITRY-<br />

SUR-SEINE.<br />

VOISINAGES EST UN DISPOSITIF SOUTENU PAR LA RÉGION DES PAYS DE LA LOIRE<br />

POUR ENCOURAGER LA DIFFUSION DES ÉQUIPES ARTISTIQUES. (S)ACRE EST EN<br />

TOURNÉE DANS LES PAYS DE LA LOIRE À LAVAL, SAINT-HERBLAIN, SAINT-BARTHÉLEMY-<br />

D’ANJOU ET VILLAGES EN SCÈNE LAYON. TOUT LE PROGRAMME SUR WWW.CULTURE.<br />

PAYSDELALOIRE.FR<br />

© JILL BETTENDORFF<br />

© SYLVÈRE LAMOTTE<br />

© MANON RÉNIER<br />

78 79


MA 6<br />

FÉV<br />

20:00<br />

ME 7<br />

FÉV<br />

20:00<br />

JE 8<br />

FÉV<br />

20:00<br />

VE 9<br />

FÉV<br />

20:00<br />

SCÈNE DE RÉPÉTITION<br />

1H20<br />

THÉÂTRE<br />

JE 15<br />

FÉV<br />

20:00<br />

VE 16<br />

FÉV<br />

20:00<br />

T400<br />

1H30<br />

COPRODUCTION LE QUAI CDN<br />

THÉÂTRE<br />

DÉMONS<br />

D'APRÈS LARS NORÉN<br />

LORRAINE DE SAGAZAN<br />

LE BRUIT DES ARBRES<br />

QUI TOMBENT<br />

NATHALIE BÉASSE<br />

Cette adaptation audacieuse, inspirée et ludique<br />

du chef-d’œuvre contemporain <strong>de</strong> Lars Norén,<br />

Démons, est une performance terriblement<br />

jouissive autour <strong>de</strong> la conjugalité et <strong>de</strong> ses<br />

tourments. Une expérience scénique inédite pour<br />

un huis clos aussi explosif que (on ne peut en dire<br />

plus) surprenant !<br />

Lorraine <strong>de</strong> Sagazan, signe une prouesse bluffante<br />

et quasi thérapeutique. La jeune metteure en scène<br />

a réécrit <strong>de</strong> façon très personnelle la pièce <strong>de</strong> Norén<br />

qui explore l’impossible cohabitation d’individus pris<br />

au piège <strong>de</strong> la société, en fouillant dans la violence <strong>de</strong><br />

leurs conflits intimes, sexuels et psychologiques…<br />

L’auteur suédois est maître pour percer notre quotidien,<br />

et en faire jaillir l’enfer qu’il occulte. Un appartement.<br />

Un couple s’y débat pour se sentir vivant. Pour tromper<br />

l’ennui, ils invitent les voisins, un autre couple qui n’avait<br />

pas encore pris conscience <strong>de</strong> son impossibilité à exister<br />

ensemble. Et, c’est tout l’immeuble qui vient... C’est-àdire<br />

nous, le public, assis là, engagés fatalement dans<br />

le conflit affectif, dans une violence si maligne qu’elle<br />

ne s’immisce que dans l’intime. Au centre, sur le fil <strong>de</strong><br />

l’instant et <strong>de</strong> l’interaction, les <strong>de</strong>ux acteurs, les démons<br />

portent ici les prénoms <strong>de</strong> leurs interprètes, Lucrèce<br />

et Antonin. Ils exultent, et nous avec. Pas question <strong>de</strong><br />

dévoiler ici le secret <strong>de</strong> cette mise en scène, mais ce qui<br />

est certain c’est que le public explore avec les acteurs au<br />

jeu organique et brutal un nouveau territoire du théâtre.<br />

Ici rien n’est interdit à la représentation. La mise en abîme<br />

est percutante rendant palpables les monstruosités<br />

ordinaires <strong>de</strong> la conjugalité et une violence caustique.<br />

<strong>Le</strong> spectacle à l’humour noir permanent propose avec<br />

délectation un théâtre <strong>de</strong> la déflagration, à fleur d’émotion<br />

et <strong>de</strong> sensation.<br />

ADAPTATION, CONCEPTION<br />

ET MISE EN SCÈNE LORRAINE DE SAGAZAN<br />

LIBREMENT INSPIRÉ DE LA PIÈCE DE LARS NORÉN. TRADUCTION LOUIS<br />

CHARLES SIRJACQ ET PER NYGREN, EDITIONS L’ARCHE EDITEUR. AVEC<br />

LUCRÈCE CARMIGNAC, ANTONIN MEYER ESQUERRÉ. LUMIÈRES CLAIRE<br />

GONDREXON. SCÉNOGRAPHIE CÉLINE DEMARS. RÉGIE THIBAULT MARFISI.<br />

PRODUCTION ET DIFFUSION JULIETTE MEDELLI ASSISTÉE DE JOSÉPHINE<br />

HUPPERT (COPILOTE). PRODUCTION LA BRÈCHE, THÉÂTRE DE BELLEVILLE.<br />

AVEC LE SOUTIEN DU THÉÂTRE DE LA BASTILLE ET DE LA LOGE.<br />

Théâtre <strong>de</strong>s corps, <strong>de</strong>s images, <strong>de</strong>s sensations<br />

plus que <strong>de</strong>s mots, Nathalie Béasse compose sur<br />

scène <strong>de</strong> véritables tableaux d’où surgit l’extraordinaire.<br />

Telle une fresque cinématographique, à la<br />

fois léger et grave, son nouveau spectacle met en<br />

scène une humanité sensible et mouvante.<br />

Tiré d’un recueil <strong>de</strong> poèmes et <strong>de</strong> chants indiens<br />

d’Amérique du Nord, le titre <strong>de</strong> sa nouvelle création,<br />

<strong>Le</strong> bruit <strong>de</strong>s arbres qui tombent, est à la mesure du<br />

mystère que la metteure en scène souhaite explorer<br />

dans ce spectacle : l’être humain et ses énigmes,<br />

ses débor<strong>de</strong>ments et empêchements, ses chutes,<br />

ses relèvements, ses échappées… <strong>Le</strong>s histoires, les<br />

mystères, c’est avec les corps, les mouvements, les<br />

images, les sensations que Nathalie Béasse et ses<br />

quatre interprètes comédiens-danseurs les racontent.<br />

Chacun semble nous ouvrir une porte <strong>de</strong> son existence,<br />

nous inviter au lâcher-prise pour une bala<strong>de</strong> en <strong>de</strong>s<br />

forêts illuminées, pour nous faire entendre les bruits<br />

que l’on n’entend pas ou plus, sentir les vibrations<br />

invisibles, les oreilles à l’affût, livrés à chacun <strong>de</strong> nos<br />

sens. C’est précieux, subtil, intime, et parfois si drôle.<br />

Une histoire d’humains, d’individualités, <strong>de</strong> groupe, <strong>de</strong><br />

fratrie qui erre dans un paysage aux tons sylvestres, <strong>de</strong>s<br />

rencontres d’hommes et <strong>de</strong> matières soutenues par <strong>de</strong>s<br />

nappes atmosphériques musicales enchanteresses. Des<br />

individualités uniques, <strong>de</strong>s femmes et <strong>de</strong>s hommes aux<br />

corporalités, aux âges si différents qui pourtant s’unissent<br />

en une histoire commune vers une unité quasi organique.<br />

<strong>Le</strong>s tableaux vivants et sensitifs du Bruit <strong>de</strong>s arbres qui<br />

tombent se déploient en un récit profondément poétique<br />

et généreux.<br />

CONCEPTION, MISE EN SCÈNE<br />

ET SCÉNOGRAPHIE NATHALIE BÉASSE<br />

COMPAGNIE NATHALIE BÉASSE. AVEC ESTELLE DELCAMBRE, KARIM FATIHI,<br />

ERIK GERKEN ET CLÉMENT GOUPILLE. LUMIÈRES NATALIE GALLARD.<br />

MUSIQUES NICOLAS CHAVET ET JULIEN PARSY. PRODUCTION ASSOCIATION<br />

LE SENS. COPRODUCTION LE QUAI CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL ANGERS PAYS DE LA<br />

LOIRE, LE THÉÂTRE, SCÈNE NATIONALE DE SAINT-NAZAIRE, LE THÉÂTRE DU POINT DU JOUR À<br />

LYON, LE THÉÂTRE UNIVERSITAIRE À NANTES, LE GRAND R À LA ROCHE-SUR-YON, LE THÉÂTRE<br />

DE LA BASTILLE À PARIS. ACCUEILS EN RÉSIDENCE LE THÉÂTRE, SCÈNE NATIONALE DE SAINT-<br />

NAZAIRE, LE THÉÂTRE DU POINT DU JOUR À LYON, LE THÉÂTRE UNIVERSITAIRE À NANTES, LE<br />

GRAND R À LA ROCHE-SUR-YON, LE QUAI CDN ANGERS PAYS DE LA LOIRE. AVEC LE SOUTIEN<br />

EN RÉSIDENCE DU CNDC – ANGERS. LA COMPAGNIE NATHALIE BÉASSE EST CONVENTIONNÉE<br />

PAR LE MINISTÈRE DE LA CULTURE DRAC – PAYS DE LA LOIRE, PAR LE CONSEIL RÉGIONAL<br />

– PAYS DE LA LOIRE ET REÇOIT LE SOUTIEN DE LA VILLE D’ANGERS. NATHALIE BÉASSE EST<br />

ARTISTE ASSOCIÉE AU THÉÂTRE, SCÈNE NATIONALE DE SAINT-NAZAIRE.<br />

© JONAS JACQUET<br />

© J BLIN<br />

80 81


MA 13<br />

FÉV<br />

19:00<br />

T400<br />

1H15<br />

DÉCONSEILLÉ AUX MOINS DE 16 ANS<br />

CNDC<br />

DANSE<br />

MA 13<br />

FÉV<br />

20:30<br />

T900<br />

1H05<br />

CNDC<br />

DANSE<br />

DOROTHÉE MUNYANEZA<br />

UNWANTED<br />

SALIA SANOU<br />

DU DÉSIR D’HORIZONS<br />

Après Samedi Détente en 2014, une création<br />

traitant du génoci<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Tutsis, la chanteuse,<br />

auteure et chorégraphe Dorothée Munyaneza<br />

revient avec Unwanted. Elle abor<strong>de</strong> ici les<br />

violences faites aux femmes et nous offre un bel<br />

hommage, mêlant cette fois la création plastique<br />

à la danse.<br />

Un long travail <strong>de</strong> recherche précè<strong>de</strong> la création<br />

d’Unwanted. En effet, Dorothée Munyaneza a pris<br />

le temps <strong>de</strong> rencontrer <strong>de</strong>s femmes et <strong>de</strong>s enfants<br />

afin <strong>de</strong> recueillir leurs témoignages. Attachée à son<br />

pays d’origine, le Rwanda, c’est auprès <strong>de</strong> son peuple<br />

qu’elle effectue cette première phase <strong>de</strong> sa création.<br />

Une démarche révélant sa gran<strong>de</strong> implication et sa<br />

volonté d’authenticité. Sa rencontre avec le plasticien et<br />

photographe Bruce Clarke avec qui elle partage, dit-elle,<br />

« une même conscience artistique et politique » fournit<br />

une nouvelle dimension à son travail. Une fusion entre<br />

danse et arts plastiques se forme alors. À cela s’ajoute<br />

la voix <strong>de</strong> Holland Andrews. Un spectacle à la fois visuel<br />

et sonore qui frappe par sa sincérité et qui invite à une<br />

profon<strong>de</strong> réflexion.<br />

CONCEPTION ET CHORÉGRAPHIE<br />

DOROTHÉE MUNYANEZA<br />

INTERPRÉTATION HOLLAND ANDREWS, ALAIN MAHÉ, DOROTHÉE MUNYANEZA.<br />

REGARD EXTÉRIEUR FAUSTIN LINYEKULA. SCÉNOGRAPHIE VINCENT GADRAS.<br />

CRÉATION PLASTIQUE BRUCE CLARKE. LUMIÈRES CHRISTIAN DUBET.<br />

MUSIQUE HOLLAND ANDREWS, ALAIN MAHÉ, DOROTHÉE MUNYANEZA.<br />

COSTUMES STÉPHANIE COUDERT. PRODUCTION COMPAGNIE KADIDI, ANAHI.<br />

CO-PRODUCTION FESTIVAL D’AVIGNON, THÉÂTRE DE NÎMES – SCÈNE CONVENTIONNÉE POUR LA<br />

DANSE CONTEMPORAINE – NÎMES, LE LIBERTÉ / SCÈNE NATIONALE – TOULON, PÔLE ARTS DE LA<br />

SCÈNE / FRICHE LA BELLE DE MAI – MARSEILLE, LA CHARTREUSE – VILLENEUVE-LEZ-AVIGNON –<br />

CENTRE NATIONAL DES ÉCRITURES DU SPECTACLE / MUSÉE DE LA DANSE – RENNES, THÉÂTRE<br />

GARONNE / SCÈNE EUROPÉENNE – TOULOUSE, MAISON DE LA CULTURE – BOURGES / SCÈNE<br />

NATIONALE, BOIS DE L’AUNE – AIX-EN-PROVENCE, BIT TEATERGARASJEN – BERGEN, PÔLE SUD /<br />

CENTRE DE DÉVELOPPEMENT CHORÉGRAPHIQUE – STRASBOURG, L’ÉCHANGEUR / CDC HAUTS<br />

DE FRANCE – CHÂTEAU-THIERRY, ESCALES DANSE EN VAL D’OISE, THÉÂTRE DE ST QUENTIN-<br />

EN-YVELINES / SCÈNE NATIONALE – ST QUENTIN-EN-YVELINES, THÉÂTRE DU FIL DE L’EAU<br />

– PANTIN, FORUM MEYRIN – MEYRIN, TANZ IM AUGUST HEBBEL AM UFER – BERLIN, FESTIVAL<br />

D’AUTOMNE – PARIS. AVEC LE SOUTIEN DE LA DRAC PACA – MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA<br />

COMMUNICATION, DE LA RÉGION PACA, D’ARCADI ILE-DE-FRANCE, DU FONDS DE DOTATION DU<br />

QUARTZ-BREST, DU CREATIVE EXCHANGE LAB DU PORTLAND INSTITUTE FOR CONTEMPORARY<br />

ART, DE L’AFRICAN CONTEMPORARY ARTS CONSORTIUM/USA ET DU BARYSHNIKOV ARTS<br />

CENTER, NEW YORK, NY, DU CICR – COMITÉ INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE, FONDS SACD<br />

MUSIQUE DE SCÈNE ET FONDS SACD THÉÂTRE, DU FONDS TRANSFABRIK – FONDS FRANCO-<br />

ALLEMAND POUR LE SPECTACLE VIVANT, DE L’OFFICE NATIONAL DE DIFFUSION ARTISTIQUE.<br />

AVEC L’AIDE DE MONTEVIDEO – MARSEILLE. LA COMPAGNIE KADIDI BÉNÉFICIE DU SOUTIEN DE<br />

L’INSTITUT FRANÇAIS POUR SES TOURNÉES À L’ÉTRANGER. SOUTIEN DE L’ADAMI.<br />

Avec Du Désir d’horizons Salia Sanou revient à ses<br />

thèmes <strong>de</strong> prédilection : la solitu<strong>de</strong> et l’altérité, le<br />

singulier et le collectif mais également la question<br />

du territoire, du déracinement, <strong>de</strong> l’exil et <strong>de</strong>s<br />

frontières.<br />

Pour cette pièce, Salia Sanou s’est inspiré <strong>de</strong>s états <strong>de</strong><br />

corps, <strong>de</strong>s espaces et <strong>de</strong>s ambiances ressentis au cours<br />

<strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong> danse qu’il a menés dans les camps <strong>de</strong><br />

réfugiés du Burundi et du Burkina Faso dans le cadre<br />

du projet Refugees on the move initié par la fondation<br />

African Artists for Development.<br />

Loin d’être un spectacle sur les camps <strong>de</strong> réfugiés à<br />

proprement parler, Du désir d’horizons n’a rien d’un<br />

documentaire ou d’un témoignage. Il s’agit avant tout<br />

d’une composition où le vocabulaire chorégraphique<br />

laisse la place au sens et à la réflexion sur la situation<br />

délicate <strong>de</strong>s réfugiés et sa résonance en chacun <strong>de</strong> nous.<br />

L’horizon c’est le futur, une ligne <strong>de</strong> fuite, un espace<br />

ouvert. Ainsi, le chorégraphe donne à voir un travail qui<br />

se déplie en tableaux, ces <strong>de</strong>rniers sont inscrits dans une<br />

traversée où l’exil intérieur que chacun porte en soi est<br />

interrogé.<br />

CONCEPTION ET CHORÉGRAPHIE<br />

SALIA SANOU<br />

INTERPRÉTATION VALENTINE CARETTE, OUSSENI DABARÉ, CATHERINE<br />

DENECY, JÉRÔME KABORÉ, MICHAEL NANA, ELITHIA RABENJAMINA,<br />

MARIUS SAWADOGO, ASHA THOMAS. TEXTES EXTRAITS DE « LIMBES/LIMBO,<br />

UN HOMMAGE À SAMUEL BECKETT », DE NANCY HUSTON ÉDITIONS ACTES<br />

SUD (2000). LUMIÈRES MARIE-CHRISTINE SOMA. SCÉNOGRAPHIE MATHIEU<br />

LORRY DUPUY. MUSIQUE AMINE BOUHAFA. PRODUCTION COMPAGNIE<br />

MOUVEMENTS PERPÉTUELS. COPRODUCTION THÉÂTRE NATIONAL DE CHAILLOT –<br />

PARIS, AFRICAN ARTISTS FOR DEVELOPMENT, BONLIEU / SCÈNE NATIONALE, ANNECY ET<br />

LA BÂTIE – FESTIVAL DE GENÈVE – GENÈVE (DANS LE CADRE DU PROGRAMME INTERREG<br />

FRANCE-SUISSE, 2014-20), TILDER – PARIS, LA FILATURE / SCÈNE NATIONALE – MULHOUSE,<br />

VIADANSE / CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE FRANCHE-COMTÉ – BELFORT, CENTRE<br />

DE DÉVELOPPEMENT CHORÉGRAPHIQUE DE TOULOUSE – MIDI PYRÉNÉES – TOULOUSE. EN<br />

PARTENARIAT AVEC LE CDC LA TERMITIÈRE – OUAGADOUGOU . AVEC LE SOUTIEN DE LA<br />

RÉGION OCCITANIE-PYRÉNÉES-MÉDITERRANÉE, DU MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA<br />

COMMUNICATION – DRAC OCCITANIE, DE L’ADAMI ET DE L’OFFICE NATIONAL DE DIFFUSION<br />

ARTISTIQUE.<br />

© BRUCE CLARKE<br />

© LAURENT PHILIPPE<br />

82 83


VE 16<br />

FÉV<br />

20:00<br />

SA <strong>17</strong><br />

FÉV<br />

<strong>18</strong>:00<br />

T900<br />

2H35<br />

THÉÂTRE<br />

LES TROIS SŒURS<br />

ANTON TCHEKHOV / SIMON STONE<br />

LU 19<br />

FÉV<br />

20:00<br />

MA 20<br />

FÉV<br />

20:00<br />

ME 21<br />

FÉV<br />

20:00<br />

JE 22<br />

FÉV<br />

20:00<br />

T900<br />

2H30<br />

EN ÉCHO À CYRANO : FABRIQUE #<strong>18</strong> (P.52)<br />

THÉÂTRE<br />

CYRANO<br />

EDMOND ROSTAND / LAZARE HERSON-MACAREL<br />

Après l’avoir créé au Theater Basel-Schauspielhaus<br />

en Suisse et repris à l’Odéon-Théâtre <strong>de</strong> l’Europe,<br />

le jeune metteur en scène australien Simon Stone<br />

propose, avec une troupe française, emmenée<br />

par Céline Sallette, Amira Casar et Éric Caravaca,<br />

une recréation mo<strong>de</strong>rne et stupéfiante du chefd’œuvre<br />

<strong>de</strong> Tchekhov.<br />

Macha, Olga et Irina partagent avec leur frère Andreï,<br />

marié à Natacha, une <strong>de</strong>meure provinciale, aux fins<br />

fonds <strong>de</strong> la Russie. Trois sœurs, trois <strong>de</strong>stins entrelacés.<br />

Au fil du temps, les existences se précisent, les choix<br />

se figent, les rêves <strong>de</strong> la jeunesse se dissipent dans la<br />

médiocrité ambiante.<br />

Créé dans une première version suisse, Simon Stone<br />

adapte aujourd’hui le spectacle en France. Il conserve<br />

toute la saveur du propos tchekhovien : rien n’est changé<br />

du cours <strong>de</strong> la pièce. Toutefois, pas <strong>de</strong> datcha russe du<br />

début du siècle. <strong>Le</strong> metteur en scène déplace la pièce<br />

dans un milieu <strong>de</strong> classe moyenne relativement jeune,<br />

<strong>de</strong>s trentenaires pour la plupart, avec leur langage<br />

libre, actuel, leur débit naturel. Électrique, drôlement<br />

désespérée, la langue <strong>de</strong> Stone épouse les rythmes<br />

<strong>de</strong> notre mo<strong>de</strong>rnité pour transmettre efficacement<br />

les thèmes centraux <strong>de</strong> la pièce : le temps qui passe,<br />

les méandres et illusions amoureux, cette amertume<br />

générale. Tout semble brusquement nous parler et nous<br />

concerner directement. Ce Tchekhov sans Tchekhov, se<br />

vit immédiatement <strong>de</strong> l’intérieur. C’est bien <strong>de</strong> Tchekhov<br />

dont il s’agit, avec son humour, avec sa poésie, avec<br />

ses déchirements. Pourtant c’est aussi une autre pièce<br />

qui se joue, un drame d’aujourd’hui où chacun règle ses<br />

comptes et paie l’addition <strong>de</strong>s erreurs et <strong>de</strong>s drames,<br />

où chacun veut vivre sa vie <strong>de</strong> manière toujours plus<br />

urgente, d’une vérité intense.<br />

DE SIMON STONE<br />

D’APRÈS ANTON TCHEKHOV<br />

AVEC JEAN-BAPTISTE ANOUMON, ASSAAD BOUAB, AMIRA CASAR, ÉRIC<br />

CARAVACA, SERVANE DUCORPS, ELOÏSE MIGNON, LAURENT PAPOT,<br />

FRÉDÉRIC PIERROT, CÉLINE SALLETTE, ASSANE TIMBO, THIBAULT VINÇON.<br />

DÉCOR LIZZIE CLACHAN. COSTUMES MEL PAGE. MUSIQUE STEFAN<br />

GREGORY. LUMIÈRE CORNELIUS HUNZIKER. PRODUCTION ODÉON-<br />

THÉÂTRE DE L’EUROPE. CRÉATION FRANÇAISE D’APRÈS LA PRODUCTION<br />

ORIGINALE DU THEATER BASEL (CRÉÉE LE 10 DÉCEMBRE 2016 EN VERSION<br />

ALLEMANDE). AVEC LE SOUTIEN DU CERCLE DE L’ODÉON.<br />

Après avoir mis en scène Falstafe <strong>de</strong> Novarina au<br />

<strong>Quai</strong> en 2014, Lazare Herson-Macarel, membre<br />

lumineux du Nouveau Théâtre Populaire, propose<br />

une nouvelle fête théâtrale. Dix acteurs, <strong>de</strong>ux<br />

mille vers, cinquante personnages. Cyrano est<br />

une immense pièce <strong>de</strong> troupe, un matériau à<br />

l’image <strong>de</strong>s ambitions scéniques <strong>de</strong> la compagnie<br />

La jeunesse aimable : intrépi<strong>de</strong> et bouillonnant !<br />

Cyrano est l’une <strong>de</strong>s pièces les plus populaires du<br />

théâtre français. Qualifiée <strong>de</strong> comédie héroïque par<br />

son auteur, Edmond Rostand, elle est aussi drame<br />

romantique, tragédie et farce. Librement inspirée <strong>de</strong> la<br />

vie et <strong>de</strong> l’œuvre <strong>de</strong> l’écrivain libertin Savinien <strong>de</strong> Cyrano<br />

<strong>de</strong> Bergerac, l’auteur a fait <strong>de</strong> son personnage Cyrano,<br />

une <strong>de</strong>s plus gran<strong>de</strong>s figures théâtrales. Cyrano n’inspire<br />

rien <strong>de</strong> moins que le désir d’insurrection pour un mon<strong>de</strong><br />

meilleur et le refus <strong>de</strong>s compromissions, <strong>de</strong>s paresses<br />

intellectuelles et <strong>de</strong>s résignations. Eddie Chignara est<br />

Cyrano. Avec panache et poésie, seul contre tous,<br />

Il se bat et force l’admiration, celle <strong>de</strong> Roxane, sa<br />

cousine, dont il est amoureux. Tout comme l’est le<br />

jeune et beau Christian quand Cyrano, affligé d’un nez<br />

proéminent, est laid. <strong>Le</strong>s <strong>de</strong>ux hommes, que le <strong>de</strong>stin<br />

fera amis, s’allient dans un stratagème où les mots <strong>de</strong><br />

l’un prononcés par l’autre remplissent bientôt leur office :<br />

Roxane s’éprend <strong>de</strong> Christian. Ce <strong>de</strong>rnier ne supportant<br />

plus <strong>de</strong> ne pas être aimé pour lui-même, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

Cyrano <strong>de</strong> tout avouer à Roxane, avant <strong>de</strong> mourir au<br />

combat. Cyrano choisit <strong>de</strong> se taire. Dix acteurs, <strong>de</strong>ux<br />

musiciens, une table : la mise en scène d’Herson-<br />

Macarel fait le pari d’une épure radicale, refusant à<br />

la fois la reconstitution historique et la transposition<br />

formelle. <strong>Le</strong> spectacle nous convie à une lecture<br />

politique profon<strong>de</strong>, sans concessions et particulièrement<br />

fougueuse. Accompagnés par un duo <strong>de</strong> musiciens<br />

baroques, les comédiens font entendre avec frénésie<br />

toute la vivacité <strong>de</strong>s alexandrins <strong>de</strong> Rostand.<br />

« Cyrano est grand, Cyrano est sublime, non dans<br />

l’absolu, mais en ce qu’il surmonte ou plutôt en ce que,<br />

jusqu’à la fin, il s’évertue <strong>de</strong> toutes ses forces et en vain<br />

à surmonter les limites que lui impose son humanité<br />

misérable. Cyrano <strong>de</strong> Bergerac est un conte, mais<br />

arraché à la souffrance, à la matière, par la force d’un<br />

orgueil immense, déraisonnable, humain. »<br />

Emmanuel Bourdieu<br />

TEXTE EDMOND ROSTAND<br />

MISE EN SCÈNE LAZARE HERSON-MACAREL<br />

COMPAGNIE DE LA JEUNESSE AIMABLE. AVEC HARRISON AREVALO, JULIEN<br />

CAMPANI, PHILIPPE CANALES, CÉLINE CHEENNE, EDDIE CHIGNARA, JOSEPH<br />

FOUREZ, SALOMÉ GASSELIN, DAVID GUEZ, PIERRE-LOUIS JOZAN, MORGANE<br />

NAIRAUD, GAËLLE VOUKISSA. SCÉNOGRAPHIE INGRID PETTIGREW. COSTUMES<br />

ALICE DUCHANGE. LUMIÈRE JÉRÉMIE PAPIN. CRÉATION MUSICALE SALOMÉ<br />

GASSELIN ET PIERRE-LOUIS JOZAN. MAQUILLAGES PAULINE BRY. RÉGIE THOMAS<br />

CHRÉTIEN. COLLABORATION ARTISTIQUE PHILIPPE CANALES. ASSISTANAT À LA<br />

MISE EN SCÈNE CHLOÉ BONIFAY. ADMINISTRATION ET PRODUCTION LOLA LUCAS.<br />

DIFFUSION SÉVERINE ANDRÉ-LIÉBAUT. PRODUCTION COMPAGNIE DE LA JEUNESSE<br />

AIMABLE. COPRODUCTION THÉÂTRE JEAN VILAR, SURESNES ; SCÈNES DU GOLFE, VANNES ;<br />

THÉÂTRE DE LA COUPE D’OR, ROCHEFORT ; THÉÂTRE ROGER BARAT, HERBLAY ; THÉÂTRE ANDRÉ<br />

MALRAUX, CHEVILLY-LARUE ; LES PASSERELLES, PONTAULT-COMBAULT ; THÉÂTRE MONTANSIER,<br />

VERSAILLES.<br />

© THATERTREFFEN<br />

© BAPTISTE LOBJOY<br />

84 85


ME 21<br />

FÉV<br />

20:00<br />

JE 22<br />

FÉV<br />

20:00<br />

VE 23<br />

FÉV<br />

20:00<br />

T400<br />

1H15<br />

EN ÉCHO À LA VENUE DE KERY JAMES : FABRIQUE #<strong>18</strong> (P.52) / CONCOURS D'ÉLOQUENCE VE 23 FÉV <strong>18</strong>:30<br />

THÉÂTRE<br />

SA 24<br />

FÉV<br />

20:00<br />

T900<br />

DURÉE ESTIMÉE 1H15<br />

MUSIQUE<br />

KERY<br />

JAMES<br />

À VIF KERY<br />

JAMES / JEAN-PIERRE BARO<br />

CONCERT<br />

<strong>Le</strong>s mots sont <strong>de</strong>s armes libertaires pour le poète<br />

humaniste et rappeur. Après plus <strong>de</strong> vingt ans <strong>de</strong><br />

carrière musicale, Kery James écrit un dialogue<br />

théâtral ar<strong>de</strong>nt. Au théâtre comme dans le rap,<br />

la langue est action. Prenant joie et motif <strong>de</strong> la<br />

présentation du spectacle en ses murs, le <strong>Quai</strong><br />

propose également un concert <strong>de</strong> Kery James.<br />

Deux comédiens, <strong>de</strong>ux avocats en herbe, <strong>de</strong>ux voix,<br />

l’incarnation pour Kery James <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux visions opposées<br />

<strong>de</strong> la France pour ce duel sans armures. Ces avocats<br />

défen<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>ux causes ennemies dans une joute oratoire<br />

en phase directe avec le mon<strong>de</strong>. Pour le premier, l’État<br />

est responsable <strong>de</strong> la situation <strong>de</strong>s banlieues. Mais le<br />

second affirme le contraire en attestant que les citoyens<br />

<strong>de</strong>s banlieues sont eux-mêmes fautifs <strong>de</strong> leur condition.<br />

La situation est particulièrement jubilatoire et cocasse<br />

puisqu’il s’agit d’un concours <strong>de</strong> plaidoiries organisé<br />

en fin <strong>de</strong> cursus <strong>de</strong> l’école <strong>de</strong> formation du barreau.<br />

L’exercice, nommé battle dans un autre contexte,<br />

consiste en un affrontement verbal, ludique, éclatant.<br />

Au sein <strong>de</strong> cette agora, l’auteur <strong>de</strong> la cinglante « <strong>Le</strong>ttre<br />

à la République » est maître Soulaymaan face à maître<br />

Yann interprété par Yannik Landrein, comédien qui a<br />

notamment joué aux côtés <strong>de</strong> Luc Bondy, John Malkovich<br />

ou Nicolas Bouchaud. Tout naît d’un dialogue avec le<br />

public, seul juge <strong>de</strong> ce plaidoyer porté avec éloquence. Il<br />

est <strong>de</strong>s spectacles dont on ne ressort pas in<strong>de</strong>mne, qui<br />

parviennent à bouleverser intensément notre condition<br />

<strong>de</strong> citoyen, À vif est <strong>de</strong> ceux-ci. Il restaure un cadre<br />

possible du « vivre ensemble » par l’échange <strong>de</strong> la parole ;<br />

il réveille un théâtre politique, radical, nécessaire parce<br />

que poétique.<br />

« La force <strong>de</strong> frappe est incroyable et c’est une salle<br />

<strong>de</strong>bout qui acclame non plus seulement Kery la star,<br />

mais un discours différent et stimulant, une espérance,<br />

une raison <strong>de</strong> vivre mieux – parce qu’ensemble. »<br />

Philippe Chevilley. <strong>Le</strong>s Échos.<br />

DE KERY JAMES<br />

MISE EN SCÈNE JEAN-PIERRE BARO<br />

AVEC KERY JAMES, YANNIK LANDREIN ET JEAN-PIERRE BARO.<br />

COLLABORATEUR ARTISTIQUE PASCAL KIRSCH. SCÉNOGRAPHIE MATHIEU<br />

LORRY DUPUY. CRÉATION SONORE LOÏC LE ROUX. CRÉATION LUMIÈRE ET<br />

VIDÉO JULIEN DUBUC. CONSEILLER À LA DRAMATURGIE SAMUEL GALLET.<br />

RÉGISSEUR GÉNÉRAL THOMAS CREVECOEUR. PRODUCTION ASTÉRIOS<br />

SPECTACLES. COPRODUCTION LES SCÈNES DU JURA - SCÈNE NATIONALE, RADIANT-<br />

BELLEVUE À CALUIRE-ET-CUIRE, LE TRAIN-THÉÂTRE À PORTES-LES-VALENCE, MAISON DE LA<br />

MUSIQUE DE NANTERRE, PÔLE-CULTUREL – SALLE DE SPECTACLE À ALFORTVILLE, L’ATELIER<br />

À SPECTACLE À VERNOUILLET.<br />

Après plusieurs disques d’or, Kery James cultive<br />

son image <strong>de</strong> « sage » du rap français. Il clame son<br />

espoir d’un « réveil citoyen » avec cette nouvelle<br />

tournée. Dans les mots et dans les actes, il veut<br />

envoyer un message d’espoir aux oubliés <strong>de</strong> la<br />

République.<br />

Kery James veut profiter <strong>de</strong> sa notoriété pour faire<br />

passer son message engagé. <strong>Le</strong> rappeur ne croit plus<br />

aux institutions et pousse à « la responsabilisation <strong>de</strong>s<br />

individus ».<br />

Il a donc choisi <strong>de</strong> revenir aux origines du rap, celui <strong>de</strong><br />

Public Enemy ou NTM, un hip hop « à l’ancienne » qui se<br />

fon<strong>de</strong> sur les revendications du « peuple d’en bas ». Il<br />

choisit une musique organique et profon<strong>de</strong> pour appuyer<br />

son message, une musique qui célèbre le métissage<br />

pour mieux rappeler que la France s’est fondée sur les<br />

échanges, la mixité et les rencontres.<br />

L’A.C.E.S. Tour (Apprendre, Comprendre, Entreprendre<br />

et Servir) n’est donc pas une tournée comme les autres.<br />

Dans chaque ville où il donne un concert, l’artiste reverse<br />

une partie <strong>de</strong> son cachet à un jeune pour l’ai<strong>de</strong>r à financer<br />

ses étu<strong>de</strong>s supérieures. C’est donc entouré d’Omar Sy,<br />

du footballeur Florent Malouda et d’autres que Kery<br />

James choisit les lauréats <strong>de</strong> cette bourse. Il prolonge<br />

ainsi ce qu’il avait déjà initié à travers <strong>de</strong>s ateliers<br />

d’écriture ou la distribution <strong>de</strong> fournitures scolaires.<br />

Sur scène, le rappeur choisit un accompagnement<br />

acoustique pour adresser ses messages d’espoir avec<br />

sérénité. S’il ne fait aucun compromis sur ses convictions,<br />

il embarque le public dans une douce communion, à<br />

l’image <strong>de</strong> la France dont il rêve, fraternelle.<br />

A.C.E.S. TOUR<br />

© NATHADREAD PICTURES<br />

© NATHANAEL MERGUI<br />

86 87


FRÉDÉRIC BELIER -GARCIA [METTEUR EN SCÈNE]<br />

CAROLINE GONCE [COLLABORATRICE ARTISTIQUE]<br />

EN CRÉATION EN MARS AU QUAI<br />

LA TRAGÉDIE DE MACBETH<br />

ANCIENNE ÉCOLE D'ARCHITECTURE DE NANTERRE<br />

© OLIVIER MARTY


MA 13<br />

MARS<br />

20:00<br />

ME 14<br />

MARS<br />

20:00<br />

JE 15<br />

MARS<br />

20:00<br />

VE 16<br />

MARS<br />

20:00<br />

SA <strong>17</strong><br />

MARS<br />

<strong>18</strong>:00<br />

LU 19<br />

MARS<br />

20:00<br />

MA 20<br />

MARS<br />

20:00<br />

ME 21<br />

MARS<br />

20:00<br />

JE 22<br />

MARS<br />

20:00<br />

VE 23<br />

MARS<br />

20:00<br />

T900<br />

DURÉE ESTIMÉE 1H50<br />

PRODUCTION LE QUAI CDN<br />

THÉÂTRE<br />

LA TRAGÉDIE<br />

SHAKESPEARE<br />

DE MACBETH<br />

FRÉDÉRIC BÉLIER-GARCIA<br />

Dans la foulée <strong>de</strong> la création <strong>de</strong> l’opéra <strong>de</strong> Verdi<br />

Macbetto créé en 2016, Frédéric Bélier-Garcia<br />

met en scène une adaptation <strong>de</strong> La Tragédie <strong>de</strong><br />

Macbeth <strong>de</strong> William Shakespeare dans la très<br />

belle et dangereusement soyeuse traduction<br />

d’Yves Bonnefoy. Dans le décor créé pour l’opéra,<br />

et s’inspirant <strong>de</strong> la vigueur que lui assène Verdi,<br />

le texte <strong>de</strong> Shakespeare y trouve une résonnance<br />

nouvelle, dans ces espaces confinés, étranges et<br />

inquiétants, à l’instar <strong>de</strong> longues lances crevant<br />

les murs comme une poupée traversée d’aiguilles<br />

maléfiques, fouillant l’âme <strong>de</strong> ce couple aussi<br />

terrible que proche.<br />

C'EST L'HISTOIRE DE -<br />

Au retour d’une bataille opposant la Norvège à l’Écosse,<br />

au cours <strong>de</strong> laquelle Macbeth, valeureux chevalier<br />

<strong>de</strong>s armées <strong>de</strong> Duncan, roi d’Écosse, s’est illustré par<br />

son courage, Macbeth rencontre trois sorcières qui lui<br />

prédisent qu’il sera Seigneur, puis… Roi d’Écosse. Peu<br />

<strong>de</strong> temps après, <strong>de</strong>s seigneurs envoyés par Duncan<br />

viennent annoncer à Macbeth que le roi le nomme<br />

baron <strong>de</strong> Cawdor en guise <strong>de</strong> récompense… Troublé,<br />

Macbeth fait part <strong>de</strong> sa rencontre insolite à son épouse,<br />

Lady Macbeth, qui le pousse à accomplir l’oracle en<br />

assassinant le Roi Duncan, qui vient faire escale dans leur<br />

palais. Mais un crime en entraîne un autre pour assurer<br />

la sureté <strong>de</strong> leur pouvoir. Et les conseils ambigus <strong>de</strong>s<br />

sorcières ne font qu’amplifier cette marche inexorable<br />

conduisant le peuple au martyre puis à la révolte, et les<br />

protagonistes, dévorés par la culpabilité et la paranoïa,<br />

vers la folie et le final combat.<br />

MACBETH - La vie n’est qu’une ombre qui passe,<br />

un pauvre acteur<br />

Qui s’agite et para<strong>de</strong> une heure, sur la scène,<br />

Puis on ne l’entend plus. C’est un récit<br />

Plein <strong>de</strong> bruit et <strong>de</strong> fureur, qu’un idiot raconte<br />

Et qui n’a pas <strong>de</strong> sens.<br />

La Tragédie <strong>de</strong> Macbeth est une pièce écrite en 1605 par<br />

William Shakespeare. <strong>Le</strong> sujet est inspiré d’un personnage<br />

réel – Macbeth, roi d’Écosse, picte, qui régna en Écosse <strong>de</strong><br />

1040 à 1057 – mais la tragédie, quant à elle, est totalement<br />

fictive. Au Royaume-Uni, une légen<strong>de</strong> veut que Macbeth<br />

soit une pièce apportant le malheur. Ainsi, les acteurs<br />

l’appellent « La pièce écossaise » (« The Scottish Play »),<br />

plutôt que par son nom. Lady Macbeth, brûlée par l’ambition<br />

avant d’être irradiée par la culpabilité jusqu’à la folie, est<br />

l’un <strong>de</strong>s plus magnifiques et fascinants rôles féminins du<br />

répertoire.<br />

Dire : Macbeth c’est l’ambition, c’est ne rien dire. Macbeth,<br />

c’est la faim. Quelle faim ? La faim du monstre toujours<br />

possible dans l’homme. Certaines âmes ont <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nts.<br />

N’éveillez pas leur faim.<br />

Victor Hugo<br />

DE SHAKESPEARE<br />

MISE EN SCÈNE FRÉDÉRIC BÉLIER-GARCIA<br />

COLLABORATION ARTISTIQUE CAROLINE GONCE. AVEC DOMINIQUE VALADIÉ,<br />

JEAN-CHARLES CLICHET, SÉBASTIEN EVENO. DISTRIBUTION EN COURS.<br />

SCÉNOGRAPHIE JACQUES GABEL. CRÉATION LUMIÈRE ROBERTO VENTURI.<br />

CRÉATION VIDÉO PIERRE NOUVEL. COSTUMES SARAH LETERRIER. CRÉATION<br />

SON SÉBASTIEN TROUVÉ. PRODUCTION LE QUAI CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL<br />

ANGERS PAYS DE LA LOIRE.<br />

LA TERRIBLE MALADIE DU DÉSIR<br />

Macbeth est la pièce du désir. Non du désir <strong>de</strong> quelque<br />

chose, mais du désir d’être quelqu’un d’autre que soi<br />

(plus grand, plus haut, ou simplement différent). Désir<br />

maudit, mais qui nous hante pourtant tous. Comme si,<br />

en nous, une voix confuse, intérieure, insomniaque, ne<br />

cessait <strong>de</strong> se proclamer insatisfaite <strong>de</strong> la place qui nous<br />

est assignée sur cette terre.<br />

Nous sommes à la fois ce vœu d’être autre, et la peur,<br />

l’inquiétu<strong>de</strong> affolante que cette envie nous inspire.<br />

Comment en effet prétendre dépasser ce que nous<br />

sommes sans craindre la chute, l’abandon et la calamité ?<br />

Macbeth raconte cette voix sombre et terrifiante qui nous<br />

susurre à nous-mêmes à la fois l’audace et la dépression,<br />

le courage et la cruauté.<br />

C’est une œuvre « fantastique » qui creuse pourtant au plus<br />

intime <strong>de</strong> nous-mêmes, comme s’il fallait <strong>de</strong>s sorcières,<br />

<strong>de</strong>s forêts qui avancent, <strong>de</strong>s meurtres, <strong>de</strong>s fantômes et<br />

<strong>de</strong>s apparitions pour pouvoir (nous) représenter notre<br />

désir et notre effroi les plus confi<strong>de</strong>ntiels. C’est pourquoi<br />

je monterai la pièce dans la traduction lumineuse d’Yves<br />

Bonnefoy, et dans l’écrin spectaculaire que j’ai utilisé<br />

pour l’opéra.<br />

Macbeth est la pièce la plus métaphysique et à la fois la<br />

plus enfantine <strong>de</strong> Shakespeare, sous le terrible extrême<br />

<strong>de</strong> sa narration, elle met en branle les sentiments les<br />

plus archaïques du cœur humain, l’envie, la peur, la<br />

lâcheté ; ses personnages sautillent <strong>de</strong> joie et grelottent<br />

d’angoisse comme un enfant solitaire dans sa chambre<br />

obscure au milieu <strong>de</strong> ses rêves et <strong>de</strong> ses effrois, guettant<br />

parmi les ombres changeantes <strong>de</strong> la nuit les clefs <strong>de</strong> son<br />

<strong>de</strong>stin.<br />

C’est pourquoi elle s’avivera <strong>de</strong> beaucoup d’images, <strong>de</strong><br />

films, <strong>de</strong> musique.<br />

Mettre en scène Macbeth, c’est tenter <strong>de</strong> mettre en images<br />

ce désir venimeux d’une autre vie qui nous empoisonne<br />

nous-mêmes jusqu’à la faute, jusqu’à la mélancolie ; c’est<br />

essayer <strong>de</strong> faire humer, sous la fable pleine <strong>de</strong> bruits et<br />

<strong>de</strong> fureur ce battement, ce martèlement plein <strong>de</strong> terreur,<br />

fébrile et sourd du gosse épouvanté en nous.<br />

Frédéric Bélier-Garcia<br />

© JACQUES GABEL<br />

© THOMAS JORION<br />

90 91


MA 13<br />

MARS<br />

19:00<br />

ME 14<br />

MARS<br />

14:30<br />

T400 1H<br />

+ 7 ANS<br />

REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES : MA 13 MARS 14:30, ME 14 MARS 10:00, JE 15 MARS 10:00 ET 14:30<br />

THÉÂTRE<br />

MA 27<br />

MARS<br />

20:00<br />

T900<br />

1H30<br />

MUSIQUE<br />

LA CAVERNE<br />

NADIR LEGRAND<br />

CAMILLE<br />

OUÏ<br />

COLLECTIF L’AVANTAGE DU DOUTE<br />

Une relecture piquante et drôle <strong>de</strong> l’allégorie <strong>de</strong> la<br />

caverne <strong>de</strong> Platon. Pour cette première création<br />

à l’adresse du jeune public, le collectif l’Avantage<br />

du doute souhaite poursuivre son exploration du<br />

rapport aux images et <strong>de</strong>s liens qu’entretiennent<br />

les enfants avec celles-ci.<br />

Nous sommes en 25<strong>18</strong> et les Terriens, du fait du<br />

« rapprochement du soleil », ont été contraints il y a<br />

350 ans <strong>de</strong> quitter la surface <strong>de</strong> la planète. Dorénavant<br />

« souterriens », ils vivent dans un mon<strong>de</strong> souterrain,<br />

appelé <strong>Le</strong> Royaume <strong>de</strong> la caverne, et leur vie consiste<br />

essentiellement à se divertir grâce aux biens <strong>de</strong><br />

consommation, aux outils technologiques connectés<br />

et aux divertissements <strong>de</strong> masse. La petite Manon est<br />

la seule à s’occuper autrement. Un jour, au fil <strong>de</strong> ses<br />

pérégrinations dans la caverne, elle trouve une issue vers<br />

le mon<strong>de</strong> du <strong>de</strong>hors…<br />

S’inspirant bien entendu <strong>de</strong> l’allégorie <strong>de</strong> Platon mais<br />

également <strong>de</strong> la littérature fantastique <strong>de</strong>s années 70<br />

(Huxley, Dick et Barjavel), La caverne est une fable<br />

futuriste qui propose aux enfants et aux parents <strong>de</strong><br />

mettre en perspective leur rapport aux images et à<br />

l’ultra-consommation, <strong>de</strong> questionner la standardisation<br />

<strong>de</strong> l’imaginaire et le désir <strong>de</strong> possession rendu parfois<br />

insatiable, en particulier chez les plus jeunes.<br />

Sur le plateau, afin <strong>de</strong> rendre sensible la dualité symbolique<br />

qui oppose le mon<strong>de</strong> du <strong>de</strong>dans et celui du <strong>de</strong>hors,<br />

<strong>de</strong>ux univers très distincts composent la scénographie :<br />

blanc, vi<strong>de</strong> et aseptisé d’un côté, baroque, riche <strong>de</strong><br />

couleurs, <strong>de</strong> matières plastiques et textiles recyclées et<br />

agglomérées <strong>de</strong> l’autre.<br />

Un théâtre riche, énergique et joyeux, usant <strong>de</strong> l’humour<br />

et <strong>de</strong> la poésie comme outil <strong>de</strong> prédilection pour mettre<br />

en jeu <strong>de</strong>s problématiques sérieuses.<br />

TEXTE ET MISE EN SCÈNE NADIR LEGRAND<br />

COLLECTIF L’AVANTAGE DU DOUTE<br />

CRÉATION DU COLLECTIF L’AVANTAGE DU DOUTE DIRIGÉE PAR NADIR<br />

LEGRAND. TEXTE DE NADIR LEGRAND EN COLLABORATION AVEC LES<br />

ACTEURS MÉLANIE BESTEL, JUDITH DAVIS, CLAIRE DUMAS, ÉMILIE<br />

LAFARGE ET CHRISTOPHE PAOU. PRODUCTION L’AVANTAGE DU DOUTE.<br />

COPRODUCTIONS LE THÉÂTRE DE NÎMES, LE THÉÂTRE DE LORIENT, LE BATEAU FEU, SCÈNE<br />

NATIONALE DE DUNKERQUE. AVEC L’AIDE DU FONDS SACD THÉÂTRE.<br />

« Je voulais dire NON et voilà que je dis OUÏ. »<br />

Il aura fallu attendre six ans ce nouvel album <strong>de</strong><br />

Camille. Un disque tout en contraste où la voix se<br />

mêle tantôt aux percussions primitives, tantôt<br />

aux nappes synthétiques organiques. À la fois<br />

pulsatile et vaporeuse, la musique <strong>de</strong> Camille<br />

canalise ses révoltes en douceur(s).<br />

En 2005 sortait <strong>Le</strong> fil, <strong>de</strong>uxième album <strong>de</strong> Camille. <strong>Le</strong><br />

public, conquis, découvrait une artiste hors-norme dont<br />

la voix <strong>de</strong>venait un terrain <strong>de</strong> jeu musical infini, repoussant<br />

le champ (chant) <strong>de</strong>s possibles <strong>de</strong> la pop music. Sans<br />

précipitation, elle a su construire une carrière soli<strong>de</strong>,<br />

confirmant son talent à chaque nouvel album, chaque<br />

concert ou musique <strong>de</strong> film.<br />

Avec Ouï, Camille a opéré une nouvelle alchimie. Autour<br />

<strong>de</strong> sa voix, un tambour, un chœur rythmique et un chœur<br />

lyrique font éclore les chansons. Puis l’artiste laisse<br />

progressivement le Moog synthétiser les arrangements.<br />

Ce qu’il reste au cœur : la pulsation. La pulsation c’est le<br />

rythme. <strong>Le</strong> rythme, la vie. La confrontation <strong>de</strong>s temps a<br />

produit cet album profondément contemporain, mais aux<br />

racines si anciennes qu’il <strong>de</strong>vient l’incarnation sonore <strong>de</strong><br />

l’intemporalité. Une ultra mo<strong>de</strong>rnité universelle dont la<br />

couleur dominante serait l’indigo. La septième couleur<br />

<strong>de</strong> l’arc-en-ciel. Comme le nombre <strong>de</strong> notes <strong>de</strong> la gamme<br />

musicale. Chez Camille tout est décidément musique.<br />

UNI-T PRODUCTION.<br />

CHANT ET PIANO CAMILLE. CHŒURS GISELA RAZANATOVO, MADDLY<br />

MENDY SYLVA, CHRISTELLE LASSORT. PERCUSSIONS ET CHŒURS<br />

CLÉMENT DUCOL, PIERRE FRANÇOIS DUFOUR EN ALTERNANCE. BASSE<br />

ÉLECTRONIQUE , PERCUSSIONS ET CHŒURS MARTIN GAMET. CLAVIER,<br />

PIANO ET CHŒURS JOHAN DALGAARD.<br />

CAVERNE DU PONT D'ARC © DR<br />

© PATRICK MESSINA<br />

92 93


<strong>Le</strong> printemps pointe doucement le bout <strong>de</strong> son nez, ce quatrième<br />

Beau Samedi tombe à pic pour réveiller les corps, les cœurs et les<br />

esprits. Pour y parvenir, seront à la fois convoqués, Blanche Neige,<br />

une galerie <strong>de</strong> fantômes et <strong>de</strong> multiples petits bonhommes <strong>de</strong> cire.<br />

LE BEAU<br />

SAMEDI<br />

SAMEDI#4<br />

31 MARS<br />

Et toujours la traditionnelle boum et <strong>de</strong>s découvertes<br />

artistiques et ludiques dans le Forum. Bienvenue aux<br />

curieux et aux gourmands <strong>de</strong> culture !<br />

ME 28<br />

MARS<br />

<strong>17</strong>:00<br />

SA 31<br />

MARS<br />

15:00<br />

SA 31<br />

MARS<br />

<strong>18</strong>:00<br />

SCÈNE DE<br />

RÉPÉTITION 40’<br />

+ 3 ANS<br />

THÉÂTRE<br />

ME 28<br />

MARS<br />

<strong>17</strong>:00<br />

SA 31<br />

MARS<br />

15:00<br />

SA 31<br />

MARS<br />

<strong>18</strong>:00<br />

T400<br />

+ 6 ANS<br />

THÉÂTRE<br />

THÉÂTRE D’OBJETS<br />

JE 29<br />

MARS<br />

19:00<br />

VE 30<br />

MARS<br />

19:00<br />

SA 31<br />

MARS<br />

16:00<br />

T900 1H15<br />

+ 8 ANS<br />

THÉÂTRE, CINÉMA<br />

REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES : JE 29 MARS 10:00, 14:30<br />

VE 30 MARS 10:00 ET 14:30<br />

WAX<br />

COMMENT SORTIR DU MOULE<br />

RENAUD HERBIN<br />

Sur le plateau, une petite fabrique ou un laboratoire<br />

: la cire chauffe dans un grand récipient<br />

et bientôt se répand sur le sol dans une flaque<br />

informe. Wax, ou la rencontre insolite <strong>de</strong> Justine<br />

avec la cire, peut commencer, pour le plus grand<br />

plaisir <strong>de</strong>s tout-petits.<br />

Wax, « la cire » en anglais, est une matière en<br />

transformation. Encore chau<strong>de</strong>, elle est parfaitement<br />

malléable. Et il semble simple <strong>de</strong> la faire entrer dans<br />

un moule. Apparemment docile, elle échappe et résiste<br />

au contrôle et à l’ordre, ce qui vient contrarier le désir<br />

d’organisation <strong>de</strong> la comédienne-manipulatrice. Cette<br />

matière fascine car elle sait sortir du cadre et nous invite à<br />

expérimenter les joies <strong>de</strong> l’imprévu. Dans Wax, la cire est<br />

aussi tactile et accueillante, elle prolonge et transforme<br />

le corps. Petits êtres miniatures bien semblables ou<br />

nouvelle peau pour Justine, elle interroge et redéfinit nos<br />

propres contours d’individus bien normés.<br />

CONCEPTION RENAUD HERBIN<br />

AVEC LA COMPLICITÉ D’ANNE AYÇOBERRY. JEU JUSTINE MACADOUX.<br />

ESPACE ET MATIÈRE MATHIAS BAUDRY. SON MORGAN DAGUENET.<br />

LUMIÈRE FANNY BRUSCHI. TECHNIQUE THOMAS FEHR ET CHRISTIAN<br />

RACHNER. PRODUCTION TJP CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL<br />

D’ALSACE STRASBOURG. COPRODUCTION MA SCÈNE NATIONALE DE<br />

MONTBÉLIARD.<br />

REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES : JE 29 MARS 10:00 ET 14:30, VE 30 10:00 ET 14:30 REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES : JE 29 MARS 14:30, VE 30 MARS 10:00<br />

LE POIDS<br />

D’UN FANTÔME<br />

COMPAGNIE VOIX OFF<br />

Damien Bouvet fait encore une fois mouche<br />

avec ce personnage <strong>de</strong> clown et sa galerie<br />

<strong>de</strong> fantômes et autres êtres fantastiques qui<br />

naissent <strong>de</strong> pas grand chose. On rit, on est<br />

touché, on tremble un peu aussi <strong>de</strong>vant tant <strong>de</strong><br />

merveilleux et d’humanité.<br />

<strong>Le</strong> poids d’un fantôme est un poème <strong>de</strong> chair et <strong>de</strong><br />

papier, une succession d’apparitions-disparitions <strong>de</strong><br />

personnages à la fois aimables et monstrueux, un enchevêtrement<br />

<strong>de</strong> silhouettes opaques ou transluci<strong>de</strong>s.<br />

De quels fantômes suis-je fait ? Telle est la question !<br />

Dans cette aventure, il n’y a pas <strong>de</strong> « il était une fois », il<br />

y a un : j’étais, je suis, je serai, sommes-nous ?<br />

« Lumière ! Je suis là, face à vous, comme le font le<br />

montreur d’ours et l’illusionniste, je vais faire apparaître<br />

les fantômes et les fantasmes, les métamorphoses et<br />

les bêtes, ça sort <strong>de</strong> ma tête et <strong>de</strong> mon corps. Qui sont<br />

mes fantômes, que mangent-ils ? Que sucent-ils ? Que<br />

mâchent-ils ? Que fument-ils ? » Damien Bouvet<br />

CONCEPTION ET JEU DAMIEN BOUVET<br />

MISE EN SCÈNE JORGE PICÓ. CRÉATION LUMIÈRE PASCAL FELLMANN.<br />

UNIVERS SONORE GUILLAUME DRUEL. PLASTICIENS PASCALE BLAISON,<br />

DELPHINE CERF ET SÉBASTIEN PUECH. PRODUCTION CIE VOIX OFF.<br />

PARTENAIRES ET SOUTIENS LILLICO À RENNES, SCÈNE NATIONALE DE<br />

TARBES. LA CIE VOIX OFF EST CONVENTIONNÉE PAR LA DRAC CENTRE-<br />

VAL DE LOIRE.<br />

BLANCHE NEIGE<br />

OU LA CHUTE DU MUR DE BERLIN<br />

COMPAGNIE LA CORDONNERIE<br />

Bien au-<strong>de</strong>là du ciné-concert, La Cordonnerie<br />

crée <strong>de</strong> véritables ciné-spectacles en rapprochant<br />

théâtre et cinéma. Blanche Neige ou la chute du<br />

mur <strong>de</strong> Berlin apparaît comme un concentré du<br />

talent et du savoir-faire <strong>de</strong> la compagnie, pour un<br />

résultat jubilatoire !<br />

Que chacun se rassure, il y aura bien dans le Blanche<br />

Neige revisité par la compagnie La Cordonnerie une<br />

belle-mère, une jolie jeune fille, un miroir, <strong>de</strong>s nains, une<br />

forêt, une pomme, un prince charmant. Cependant, le<br />

cadre et l’époque changent. Nous voici en 1989, dans<br />

une cité HLM à l’orée d’un bois. <strong>Le</strong>s <strong>de</strong>ux héroïnes ne<br />

sont pas en reste, la jeune Blanche étant ici une jeune<br />

ado gothique pas si naïve, et sa belle-mère, Élisabeth,<br />

une hôtesse <strong>de</strong> l’air d’une quarantaine d’années pas si<br />

méchante. Entre elles <strong>de</strong>ux, un mur s’est construit, et leur<br />

histoire intime se trouve mélangée à la Gran<strong>de</strong> Histoire,<br />

mondiale, universelle.<br />

Deux musiciens créent en direct la ban<strong>de</strong> originale <strong>de</strong> ce<br />

conte <strong>de</strong>s temps mo<strong>de</strong>rnes <strong>de</strong>puis leur set d’instruments<br />

hétéroclites. Métil<strong>de</strong> Weygerans et Samuel Hercule,<br />

quant à eux, prêtent leurs voix à tous les personnages<br />

et assurent la totalité <strong>de</strong>s bruitages à partir d’objets du<br />

quotidien. <strong>Le</strong> tout dans une synchronisation parfaite<br />

avec les images du film qu’ils ont eux-mêmes réalisées.<br />

<strong>Le</strong> miroir magique <strong>de</strong> la Cordonnerie, c’est ça. Une histoire<br />

filmée qui rencontre son reflet vivant sur scène,<br />

s’additionne et se répond, pour créer cet objet étonnant,<br />

unique et vivifiant.<br />

SCÉNARIO, RÉALISATION ET MISE EN SCÈNE<br />

SAMUEL HERCULE, MÉTILDE WEYERGANS<br />

COMPAGNIE LA CORDONNERIE. MUSIQUE ORIGINALE TIMOTHÉE JOLLY.<br />

VOIX, BRUITAGES SAMUEL HERCULE, MÉTILDE WEYERGANS. PIANO,<br />

CLAVIERS... TIMOTHÉE JOLLY. BATTERIE, PERCUSSIONS, GUITARE...<br />

FLORIE PERROUD. CRÉATION SON ADRIAN' BOURGET. RÉGIE SON ADRIAN<br />

BOURGET, ÉRIC ROUSSON. CRÉATION LUMIÈRES JOHANNES CHARVOLIN.<br />

RÉGIE LUMIÈRES ET RÉGIE GÉNÉRALE JOHANNES CHARVOLIN, SÉBASTIEN<br />

DUMAS. RÉGIE PLATEAU MARYLOU SPIRLI, LAURA TURPIN. ASSISTANTE À LA<br />

MISE EN SCÈNE PAULINE HERCULE. PRODUCTION, ADMINISTRATION ANAÏS<br />

GERMAIN, CAROLINE CHAVRIER. FILM : JEU VALENTINE CADIC, MÉTILDE<br />

WEYERGANS, SAMUEL HERCULE, QUENTIN OGIER, NEIL ADAM, JEAN-LUC<br />

PORRAZ, ALIX BENEZECH, VANNINA FURNION, FLORIE PERROUD, TIMOTHÉE<br />

JOLLY... ; ASSISTANT RÉALISATION DAMIEN NOGUER ; CHEF OPÉRATEUR<br />

AURÉLIEN MARRA, DÉCORS MARINE GATELLIER ; COSTUMES RÉMY LE DUDAL ;<br />

PRODUCTION, ADMINISTRATION FANNY YVONNET, CAROLINE CHAVRIER,<br />

ANAÏS GERMAIN ; MONTAGE GWENAËL GIARD BARBERIN. PRODUCTION LA<br />

CORDONNERIE. COPRODUCTIONS THÉÂTRE DE LA VILLE - PARIS ; LE MANÈGE DE REIMS<br />

– SCÈNE NATIONALE ; NOUVEAU THÉÂTRE DE MONTREUIL, CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL ;<br />

THÉÂTRE DE VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE ; MAISON DES ARTS SCÈNE NATIONALE DE CRÉTEIL<br />

ET DU VAL DE MARNE ; LE GRANIT, SCÈNE NATIONALE, BELFORT ; THÉÂTRE DE ST-QUENTIN-<br />

EN-YVELINES, SCÈNE NATIONALE. AVEC L’AIDE DE LA SPEDIDAM. LA CORDONNERIE EST<br />

SOUTENUE PAR LA RÉGION AUVERGNE – RHÔNE ALPES ET LE MINISTÈRE DE LA CULTURE ET<br />

DE LA COMMUNICATION / DRAC AUVERGNE – RHÔNE – ALPES.<br />

© BENOIT SCHUPP<br />

© PHILIPPE CIBILLE<br />

© SÉBASTIEN DUMAS<br />

94 95


MA 3<br />

AVRIL<br />

20:00<br />

ME 4<br />

AVRIL<br />

20:00<br />

T900<br />

1H30<br />

RETROUVEZ LE DOSSIER BUENOS AIRES À ANGERS DANS LA REVUE DIVAGUE#2<br />

PRODUCTION<br />

LE QUAI CDN<br />

DANSE<br />

THÉÂTRE<br />

MA 10<br />

AVRIL<br />

20:00<br />

ME 11<br />

AVRIL<br />

20:00<br />

T900<br />

45’<br />

+ 10 ANS<br />

CNDC<br />

DANSE<br />

EL BAILE<br />

MATHILDE MONNIER / ALAN PAULS<br />

AMALA DIANOR<br />

QUELQUE PART AU MILIEU DE L’INFINI<br />

Créé au <strong>Quai</strong> CDN en juin 20<strong>17</strong> et suite à une<br />

belle tournée internationale, El Baile est <strong>de</strong><br />

retour à Angers. Mathil<strong>de</strong> Monnier, chorégraphe<br />

française, et Alan Pauls, auteur argentin,<br />

réinventent l’histoire dansée du Bal en Argentine<br />

et plus spécifiquement à Buenos Aires.<br />

À l’origine il y a <strong>Le</strong> Bal, pièce sans parole créée en<br />

1981 par Jean-Clau<strong>de</strong> Penchenat et la compagnie<br />

du théâtre du Campagnol, <strong>de</strong>venue par la suite un<br />

film d’Ettore Scola. Mathil<strong>de</strong> Monnier et Alan Pauls<br />

inventent aujourd’hui un nouveau Bal qui s’ancre en<br />

Argentine, dans l’Histoire du pays <strong>de</strong> 1978 à nos jours,<br />

à Buenos Aires même, une ville où la danse a une place<br />

significative et s’inscrit dans un contexte politique et<br />

social fort. Tout en restant fidèle à l’esprit originel <strong>de</strong><br />

la pièce par un travail collectif, un lieu unique et une<br />

absence <strong>de</strong> « dialogues », cette création diffère <strong>de</strong><br />

l’original : le déplacement vers la forme chorégraphique<br />

bouleverse profondément la donne. Il s’agit <strong>de</strong> traiter <strong>de</strong><br />

l’histoire argentine d’une manière sensible et subjective.<br />

Cette histoire politique ne s’abor<strong>de</strong> pas frontalement,<br />

mais s’écrit à travers les mouvements et situations. Une<br />

vraie communauté, réactive, généreuse, <strong>de</strong> douze jeunes<br />

artistes chorégraphiques argentins engagés évolue dans<br />

un espace qui emprunte au « club social », lieu typique<br />

et familier <strong>de</strong> Buenos Aires. <strong>Le</strong>s musiques et chansons<br />

interprétées par les danseurs nous gui<strong>de</strong>nt dans ce<br />

déroulé <strong>de</strong> l’Histoire. <strong>Le</strong> vocabulaire scénique puise en<br />

partie dans une déconstruction <strong>de</strong>s danses urbaines et<br />

populaires <strong>de</strong> l’Argentine (tango, escondido, chacarrera,<br />

valse tanguera, chamamé, cumbia, cuarteto, samba<br />

argentine). Ce répertoire plonge d’emblée le spectateur<br />

dans une mémoire, provoquant reconnaissance et<br />

i<strong>de</strong>ntification, qu’un rien suffit à métamorphoser en un<br />

enjeu plus vaste, lisible par tous. <strong>Le</strong> spectacle fait sentir<br />

à quel point l’histoire d’un pays ou d’une ville est aussi<br />

l’histoire <strong>de</strong> ses corps, <strong>de</strong> ses larmes, <strong>de</strong> ses cheveux,<br />

<strong>de</strong> ses pas et <strong>de</strong> ses danses.<br />

CONCEPTION ET CHORÉGRAPHIE<br />

MATHILDE MONNIER ET ALAN PAULS<br />

TRÈS LIBREMENT INSPIRÉ DU SPECTACLE LE BAL SUR UNE IDÉE ORIGINALE<br />

ET UNE MISE EN SCÈNE DE JEAN-CLAUDE PENCHENAT, CRÉATION<br />

COLLECTIVE DU THÉÂTRE DU CAMPAGNOL. DRAMATURGIE VÉRONIQUE<br />

TIMSIT. SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES ANNIE TOLLETER. CRÉATION<br />

LUMIÈRE ERIC WURTZ. CRÉATION SON OLIVIER RENOUF. CONSEIL<br />

MUSICAL SERGIO PUJOL. COACHING VOCAL BARBARA TOGANDER.<br />

ASSISTANTE CHORÉGRAPHIQUE MARIE BARDET. RÉPÉTITRICE CORINNE<br />

GARCIA. COLLABORATION ARTISTIQUE ANNE FONTANESI. DIFFUSION<br />

INTERNATIONALE JULIE LE GALL - BUREAU COKOT. PRODUCTION ET<br />

COLLABORATION ARTISTIQUE NICOLAS ROUX. AVEC (12 INTERPRÈTES)<br />

MARTIN GIL, LUCAS LAGOMARSINO, SAMANTA LEDER, PABLO LUGONES,<br />

ARI LUTZKER, CARMEN PEREIRO NUMER, VALERIA LUCIA POLORENA, LUCIA<br />

GARCIA PULLES, CELIA ARGÜELLO RENA, DELFINA THIEL, FLORENCIA<br />

VECINO, DANIEL WENDLER. PRODUCTION LE QUAI CENTRE DRAMATIQUE<br />

NATIONAL ANGERS PAYS DE LA LOIRE. EN COPRODUCTION AVEC CHAILLOT, THÉÂTRE<br />

NATIONAL DE LA DANSE ; FESTIVAL MONTPELLIER DANSE 20<strong>17</strong> ; THÉÂTRE DE NAMUR ; CTBA<br />

- TEATRO SAN MARTIN - BUENOS AIRES ; THÉÂTRE-SÉNART SCÈNE NATIONALE ; LA BÂTIE -<br />

FESTIVAL DE GENÈVE.<br />

Trois individus, trois danseurs et trois histoires<br />

se mêlent dans cette nouvelle création d’Amala<br />

Dianor, dont la rencontre est le propos principal.<br />

Pour cette nouvelle création, Amala Dianor nous<br />

emmène dans <strong>de</strong>s territoires infinis, à défricher autant<br />

qu’à déchiffrer : ceux <strong>de</strong> l’humain, rassemblant sur<br />

scène trois individualités dont les histoires puisent leurs<br />

origines au Burkina Faso, en Corée, et au Sénégal. Des<br />

pays où <strong>de</strong>s personnes restent en quête d’un meilleur,<br />

qui les poussent à agir, à se déplacer, à se battre… à faire<br />

<strong>de</strong>s choix. Des pays où la question <strong>de</strong> la frontière et <strong>de</strong> la<br />

liberté se pose puissamment.<br />

Par la danse, le chorégraphe abor<strong>de</strong> ces mêmes<br />

thématiques, face à la frénésie <strong>de</strong> l’homme à en<br />

vouloir toujours plus. Mails il nous invite à venir dans<br />

ce « quelque part », à faire un pas <strong>de</strong> côté, pour mieux<br />

s’arrêter et savourer la possibilité du dialogue, <strong>de</strong><br />

l’entrai<strong>de</strong> et <strong>de</strong> l’écoute entre ces trois hommes, réunis<br />

quelque part au milieu <strong>de</strong> l’infini. Une façon poétique <strong>de</strong><br />

questionner leur propre liberté et leurs propres frontières<br />

dans la rencontre, où les danses africaines, hip hop et<br />

contemporaines vont prendre leur place, dans le choc ou<br />

dans le mélange.<br />

CHORÉGRAPHIE AMALA DIANOR<br />

ASSISTANAT À LA CHORÉGRAPHIE RINDRA RASOAVELOSON. INTERPRÉTATION<br />

AMALA DIANOR, PANSUN KIM, SOULEYMANE LADJI KONE. MUSIQUE AWIR<br />

LEON . LUMIÈRES FABIEN LAMRI. VIDÉO OLIVIER GILQUIN ET CONSTANCE<br />

JOLIFF. COSTUMES JULIE COUTURIER. SCÉNOGRAPHIE SAMSON MILCENT.<br />

PRODUCTION COMPAGNIE AMALA DIANOR/KAPLAN. COPRODUCTION CDC-<br />

PÔLE SUD – STRASBOURG, THÉÂTRE LOUIS ARAGON / SCÈNE CONVENTIONNÉE DANSE –<br />

TREMBLAY-EN-FRANCE, AVEC LE SOUTIEN DU BALLET NATIONAL DE MARSEILLE DANS LE<br />

CADRE DE L’ACCUEIL STUDIO, DU CARGO-SEGRÉ. AVEC LE SOUTIEN DU GROUPE CAISSE DES<br />

DÉPÔTS, DE LA VILLE D’ANGERS, DU CONSEIL RÉGIONAL DES PAYS DE LA LOIRE, DE L’ADAMI<br />

ET DE LA SPEDIDAM. AMALA DIANOR EST ARTISTE ASSOCIÉ À PÔLE SUD – STRASBOURG,<br />

AU CENTQUATRE – PARIS ET À L’ASSOCIATION SCÈNES .DE PAYS DANS LES MAUGES -<br />

BEAUPRÉAU. CE SPECTACLE EST EN TOURNÉE AVEC LE CENTQUATRE ON THE ROAD.<br />

© LUIS SENS<br />

© VALERIE FROSSARD<br />

96 97


MA 10<br />

AVRIL<br />

20:00<br />

ME 11<br />

AVRIL<br />

20:00<br />

JE 12<br />

AVRIL<br />

20:00<br />

VE 13<br />

AVRIL<br />

20:00<br />

SCÈNE DE RÉPÉTITION<br />

DURÉE ESTIMÉE 1H20<br />

THÉÂTRE<br />

SA 14<br />

AVRIL<br />

15:00<br />

SA 14<br />

AVRIL<br />

<strong>18</strong>:00<br />

SCÈNE DE RÉPÉTITION<br />

1H ENVIRON<br />

MUSIQUE<br />

GAZ<br />

PLAIDOYER D’UNE MÈRE DAMNÉE<br />

TOM LANOYE / VIVIANE DE MUYNCK / PIET ARFEUILLE<br />

SIESTE<br />

ACOUSTIQUE<br />

BASTIEN LALLEMANT<br />

Un brûlot théâtral sur la parole d’une mère <strong>de</strong><br />

djihadiste signé par l’écrivain belge Tom Lanoye.<br />

Interprété par Viviane De Muynck, actrice<br />

flaman<strong>de</strong> phénoménale, <strong>de</strong> retour au <strong>Quai</strong> plus<br />

<strong>de</strong> dix ans après La chambre d’Isabella <strong>de</strong> Jan<br />

Lauwers, Gaz suspend un pont entre la violence<br />

d’hier et celle d’aujourd’hui.<br />

Une femme. Une mère. Celle d’un terroriste abattu, son<br />

unique enfant. Son fils vient <strong>de</strong> commettre un attentat<br />

au gaz dans lequel il s’est fait exploser avec <strong>de</strong>s<br />

centaines <strong>de</strong> civils : un crime commis en djihadiste. La<br />

douleur <strong>de</strong> cette mère est irrecevable, pourtant, elle veut<br />

comprendre. Sans s’épargner, sans chercher à justifier<br />

l’acte monstrueux, Viviane De Muynck, comédienne d’une<br />

rare vérité, est cette mère damnée qui, sans réellement<br />

le saisir elle-même, prend le pouls <strong>de</strong> son époque, notre<br />

époque, implacablement. Elle se transforme en miroir<br />

<strong>de</strong> la société actuelle. <strong>Le</strong> récit a la force <strong>de</strong>s tragédies<br />

grecques. Alors même que sa mère n’a cessé <strong>de</strong> l’aimer,<br />

quelle était la quête du garçon ? Celle <strong>de</strong> mourir en<br />

héros malheureux, à l’image d’Érostrate dans l’Antiquité<br />

qui incendie le temple d’Éphèse donné pour l’une <strong>de</strong>s<br />

merveilles du mon<strong>de</strong> et dont on se souvient désormais<br />

au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’architecte oublié ? La reconnaissance voire<br />

la célébrité par le crime ? L’auteur <strong>de</strong> La Langue <strong>de</strong> ma<br />

mère, Tom Lanoye, un <strong>de</strong>s romanciers belges les plus<br />

lus et les plus primés, militant engagé, est un écrivain<br />

du combat. Gaz a ceci <strong>de</strong> singulier qu’il commémore un<br />

épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Guerre 14-<strong>18</strong> à travers l’évocation d’un fait<br />

d’aujourd’hui, dans les <strong>de</strong>ux cas le gaz ayant été utilisé<br />

pour semer la mort. En chroniqueurs <strong>de</strong> leur temps, Tom<br />

Lanoye et le metteur en scène Piet Arfeuille jettent une<br />

passerelle entre la violence révolutionnaire d’hier et celle<br />

d’aujourd’hui pour raconter l’histoire universelle brûlante<br />

et bouleversante.<br />

DE TOM LANOYE<br />

AVEC VIVIANE DE MUYNCK<br />

MISE EN SCÈNE PIET ARFEUILLE<br />

TRADUCTEUR ALAIN VAN CRUTGEN. DÉCOR RUIMTEVAARDERS. LUMIÈRES<br />

JAN MAERTENS. SON PETER CONNELLY. COSTUME LIEVE PYNOO. LE<br />

SPECTACLE EN NÉERLANDAIS EST UNE PRODUCTION DU THEATER<br />

MALPERTUIS. LA RECRÉATION EN FRANÇAIS EST UNE PRODUCTION DE<br />

THÉÂTRE DE NAMUR EN COPRODUCTION AVEC LE THEATER MALPERTUIS.<br />

Fermez les yeux. Ouvrez les oreilles. Bastien<br />

Lallemant vous invite à une expérience unique et<br />

intimiste. Poésie musicale, acoustique et versatile,<br />

les siestes se suivent mais ne se ressemblent pas.<br />

Au rang <strong>de</strong>s invités, on a pu retrouver Albin <strong>de</strong> la<br />

Simone, Camélia Jordana ou Vanessa Paradis.<br />

Mais la sieste que vous découvrirez est encore un<br />

secret. Chut.<br />

Initiées à l’été 2010, lors du festival <strong>Le</strong> Festin par Bastien<br />

Lallemant, les siestes acoustiques se sont <strong>de</strong>puis<br />

installées au Théâtre <strong>de</strong> la Loge à Paris. <strong>Le</strong> <strong>de</strong>rnier<br />

dimanche <strong>de</strong> chaque mois, une nouvelle sieste s’y<br />

déroule accueillant chaque fois <strong>de</strong> nouveaux artistes.<br />

Comme le nom l’indique, ces rencontres se déroulent à<br />

l’heure <strong>de</strong> la sieste. <strong>Le</strong> public est invité à s’étendre pour<br />

écouter un concert, <strong>de</strong>s musiciens jouent au centre <strong>de</strong> la<br />

salle, enchaînent <strong>de</strong>s musiques, <strong>de</strong>s récits, <strong>de</strong>s fictions<br />

sans qu’aucun applaudissement ne vienne rompre le<br />

charme.<br />

Ces siestes sont l’occasion pour Bastien Lallemant<br />

d’inviter <strong>de</strong>s amis parmi lesquels Albin <strong>de</strong> la Simone, Seb<br />

Martel, Bertrand Belin, David Lafore, Hol<strong>de</strong>n, JP Nataf<br />

et d’autres encore. Pour gar<strong>de</strong>r leur spontanéité, les<br />

siestes sont uniquement répétées le jour-même, dans les<br />

heures précédant l’ouverture <strong>de</strong>s portes. <strong>Le</strong> répertoire<br />

est composé aussi bien d’originaux que <strong>de</strong> reprises, <strong>de</strong><br />

duos que <strong>de</strong> collaborations.<br />

<strong>Le</strong>s siestes sont l’occasion <strong>de</strong> profiter <strong>de</strong> la musique les<br />

yeux fermés, oublier les attitu<strong>de</strong>s scéniques, se laisser<br />

porter et pourquoi pas, dormir : les plus assidus font<br />

même le déplacement avec leur coussin ou leur doudou !<br />

Certains spectateurs se souviennent avec émotion <strong>de</strong><br />

Seb Martel se servant <strong>de</strong>s ronflements d’un spectateur<br />

comme d’un métronome...<br />

Alors on éteint son téléphone portable, on oublie le<br />

rythme <strong>de</strong> la ville et on se laisse porter dans cette bulle<br />

songeuse étendu, détendu, le mon<strong>de</strong> sera toujours là<br />

dans une heure.<br />

© CHRISTOPHE ENGELS<br />

© DR<br />

98 99


<strong>Le</strong> cirque contemporain a l'art <strong>de</strong> se<br />

renouveler perpétuellement, d'aller puiser<br />

ailleurs pour mieux recréer son art. Pour<br />

cette 11 e édition le festival Cirque[s] fera<br />

à nouveau la part belle à la diversité pour<br />

vous offrir <strong>de</strong>s moments inoubliables.<br />

11 E FESTIVAL<br />

CIRQUE[S]<br />

Nous vous faisons découvrir tout d'abord <strong>Le</strong>s os noirs<br />

et Happy Endings, projets inclassables qui naviguent<br />

entre les genres et cassent les co<strong>de</strong>s esthétiques<br />

traditionnels. <strong>Le</strong> festival reste aussi un ren<strong>de</strong>z-vous en<br />

famille avec son chapiteau qui se dressera le<br />

long du <strong>Quai</strong> en ce début <strong>de</strong> vacances d'avril.<br />

D'autres propositions vous seront dévoilées en 20<strong>18</strong>.<br />

Patience... <strong>Le</strong> programme sera alléchant et étonnant !<br />

JE 19<br />

AVRIL<br />

20:00<br />

VE 20<br />

AVRIL<br />

20:00<br />

SA 21<br />

AVRIL<br />

<strong>18</strong>:00<br />

T400<br />

1H<br />

MANIPULATION DE MATIÈRES,<br />

PIÈCE DU VENT<br />

SA 21<br />

AVRIL<br />

<strong>18</strong>:00<br />

DI 22<br />

AVRIL<br />

<strong>18</strong>::00<br />

LU 23<br />

AVRIL<br />

20:00<br />

SCÈNE DE RÉPÉTITION<br />

1H<br />

COPRODUCTION LE QUAI CDN<br />

THÉÂTRE D’OBJETS<br />

ET CLOWN<br />

LES OS NOIRS<br />

PHIA MÉNARD<br />

HAPPY ENDINGS<br />

HARRY HOLTZMAN<br />

<strong>Le</strong>s spectacles <strong>de</strong> Phia Ménard sont <strong>de</strong>s<br />

expériences vivantes, plastiques et sensorielles<br />

incroyablement fortes. Après ses splendi<strong>de</strong>s pièces<br />

accueillies au <strong>Quai</strong> qui donnaient vie aux éléments :<br />

glace, vent puis eau et vapeur pour Belle d’Hier, sa<br />

création est une nouvelle forme <strong>de</strong>s Pièces du Vent<br />

qui convoque le mystère <strong>de</strong> la mort…<br />

La mort est a priori un mystère pour tous, une histoire <strong>de</strong><br />

l’intime, <strong>de</strong> l’aboutissement <strong>de</strong> nos existences qui pour<br />

certains permet une autre vie, un au-<strong>de</strong>là, un paradis...<br />

Phia Ménard, artiste insolite, s’est elle-même offert une<br />

autre <strong>de</strong>stinée en changeant d’i<strong>de</strong>ntité. Un ailleurs, un<br />

au-<strong>de</strong>là du possible, du vivant qui était donné. Ce n’est<br />

pas un paradis mais une terre à apaiser. Elle compare<br />

cet acte, ce grand saut, au suici<strong>de</strong>, acte qui laisse les<br />

vivants dans l’interdit et les lie à la douleur, au manque et<br />

dans une résolution impossible du pourquoi. Or cet acte<br />

est a priori le résultat d’une réflexion profon<strong>de</strong>, intime,<br />

personnelle, d’un choix, d’une liberté avec ses traces<br />

et sa signature signifiantes que ce spectacle met en<br />

lumières ou plutôt en lueurs. <strong>Le</strong>s Os Noirs est une pièce<br />

du vent, une série <strong>de</strong> tableaux achromes. Un poème clairobscur<br />

aux tonalités noires, grises et anthracite. Une<br />

mise en forme, en corps, d’une série <strong>de</strong> sauts vers une<br />

mort. Un sujet brûlant pour un spectacle pourtant loin du<br />

pathos, tout en métaphores subtiles et poétiques. Chloée<br />

Sanchez, artiste marionnettiste est l’unique interprète,<br />

elle donne corps et souffle aux matières que Phia Ménard<br />

affectionne tout particulièrement : le plastique, le tissu, le<br />

papier, le métal et un vent permanent pour nous rappeler<br />

à la vie… Un spectacle archéologique, une renaissance<br />

au gré <strong>de</strong>s fouilles spéléologiques pour exhumer les<br />

traces, la mémoire, les spectres, et disparaître dans<br />

l’écume comme Léopoldine Hugo. Une revenante dont le<br />

spectacle déterre la beauté <strong>de</strong> son acte et fait entendre<br />

un souffle ar<strong>de</strong>nt.<br />

IDÉE ORIGINALE, DRAMATURGIE, MISE EN<br />

SCÈNE ET SCÉNOGRAPHIE PHIA MÉNARD<br />

COMPAGNIE NON NOVA<br />

ASSISTANT À L’ÉCRITURE ET DRAMATURGIE JEAN-LUC BEAUJAULT. INTERPRÉTATION<br />

CHLOÉE SANCHEZ. COMPOSITION SONORE ET RÉGIE SON IVAN ROUSSEL.<br />

CRÉATION LUMIÈRE ET RÉGIE LUMIÈRE OLIVIER TESSIER. CRÉATION COSTUMES<br />

FABRICE ILIA LEROY. CRÉATION MACHINERIE ET RÉGIE GÉNÉRALE PLATEAU PIERRE<br />

BLANCHET ASSISTÉ DE MATEO PROVOST. CONSTRUCTION DÉCOR ET ACCESSOIRES<br />

PHILIPPE RAGOT. PHOTOGRAPHIES JEAN-LUC BEAUJAULT. CO-DIRECTRICE,<br />

ADMINISTRATRICE ET CHARGÉE DE DIFFUSION CLAIRE MASSONNET. RÉGISSEUR<br />

GÉNÉRAL OLIVIER GICQUIAUD. CHARGÉE DE PRODUCTION CLARISSE MEROT.<br />

CHARGÉ DE COMMUNICATION ADRIEN POULARD. PRODUCTION C IE NON NOVA.<br />

SPECTACLE ACCUEILLI EN PARTENARIAT AVEC LE THV. RÉSIDENCE ET COPRODUCTION : ESPACE MALRAUX,<br />

SCÈNE NATIONALE DE CHAMBÉRY ET DE LA SAVOIE. COPRODUCTION THÉÂTRE NOUVELLE GÉNÉRATION - CENTRE<br />

DRAMATIQUE NATIONAL DE LYON, CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE CAEN EN NORMANDIE – DIRECTION ALBAN<br />

RICHARD, LE THÉÂTRE NATIONAL DE BRETAGNE ET DU THÉÂTRE DES QUATRE SAISONS, SCÈNE CONVENTIONNÉE<br />

MUSIQUE(S) – GRADIGNAN. AVEC LE SOUTIEN DU MONFORT THÉÂTRE ET DU THÉÂTRE DE LA VILLE – PARIS, DU<br />

GRAND T, THÉÂTRE DE LOIRE-ATLANTIQUE, DU QUAI CDN ANGERS PAYS DE LA LOIRE ET DU THÉÂTRE DE L’HÔTEL DE<br />

VILLE – SAINT BARTHÉLÉMY D’ANJOU, DU THÉÂTRE, SCÈNE NATIONALE DE SAINT-NAZAIRE, DU GRAND R – SCÈNE<br />

NATIONALE - LA ROCHE-SUR-YON, DU CARGO – SEGRÉ, DU THÉÂTRE - SCÈNE CONVENTIONNÉE DE LAVAL, DE LA SCÈNE<br />

CONVENTIONNÉE ESPACE JÉLIOTE-OLORON, DE LA SCÈNE NATIONALE DE SÈTE ET DU BASSIN DE THAU, DU THÉÂTRE<br />

D’ORLÉANS, SCÈNE NATIONALE, DU THÉÂTRE LES TREIZE ARCHES, SCÈNE CONVENTIONNÉE DE BRIVE-LA-GAILLARDE<br />

ET DE EQUILIBRE-NUITHONIE, FRIBOURG (SUISSE). LA COMPAGNIE NON NOVA EST CONVENTIONNÉE ET SOUTENUE PAR<br />

L’ETAT – PRÉFÈTE DE LA RÉGION PAYS DE LA LOIRE – DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES, LE CONSEIL<br />

RÉGIONAL DES PAYS DE LA LOIRE ET LA VILLE DE NANTES. ELLE REÇOIT LE SOUTIEN DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL<br />

DE LOIRE-ATLANTIQUE, DE L’INSTITUT FRANÇAIS ET DE LA FONDATION BNP PARIBAS. LA COMPAGNIE NON NOVA EST<br />

ARTISTE ASSOCIÉE À L’ESPACE MALRAUX SCÈNE NATIONALE DE CHAMBÉRY ET DE LA SAVOIE, AU THÉÂTRE NOUVELLE<br />

GÉNÉRATION - CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL DE LYON ET ARTISTE-COMPAGNON AU CENTRE CHORÉGRAPHIQUE<br />

NATIONAL DE CAEN EN NORMANDIE. VOISINAGES EST UN DISPOSITIF SOUTENU PAR LA RÉGION DES PAYS DE LA LOIRE<br />

POUR ENCOURAGER LA DIFFUSION DES ÉQUIPES ARTISTIQUES.<br />

<strong>Le</strong> collectif Label Brut a le talent surprenant<br />

d’insuffler une poésie extraordinaire au sein <strong>de</strong><br />

matières et objets du quotidien en les détournant.<br />

Après les spectacles Mooooooooonstres et<br />

A2pas2laporte, le collectif est <strong>de</strong> retour avec un<br />

solo clownesque tout public d’Harry Holtzman qui<br />

met en scène ses propres funérailles…<br />

« Je voudrais mettre en scène mes propres funérailles.<br />

Mais d’abord il faut mourir. Ce n’est pas une mince<br />

affaire. » Enfants, on joue à tout, y compris (et souvent) à<br />

mourir. À six ans, Harry Holtzman s’allongeait face contre<br />

terre sur la moquette à poils longs <strong>de</strong> son salon nonmeublé,<br />

et clamait « I’m <strong>de</strong>ad ! I’m <strong>de</strong>ad ! ». Aujourd’hui,<br />

il propose ce solo clownesque où numéros savoureux<br />

et théâtre d’objets ingénieux se répon<strong>de</strong>nt pour jouer à<br />

mourir une nouvelle fois, sur scène cette fois. Harry est<br />

ce clown, un clown lui-même déguisé en homme. Mais<br />

ce n’est pas si simple. En effet, ce personnage atypique<br />

rencontre un léger contretemps avant d’entreprendre ce<br />

rituel cocasse : il n’est pas mort. Ce n’est pas grave. Il<br />

va en profiter pour mettre en œuvre ce dont il a toujours<br />

rêvé : mourir en beauté entouré <strong>de</strong> ceux qui l’aiment,<br />

ceux qu’il a profondément touchés. Il entreprend l’œuvre<br />

d’une vie le temps d’une soirée : laisser une trace positive<br />

et importante dans les vies qui ont croisé la sienne, avoir<br />

et être digne <strong>de</strong> la reconnaissance d’autrui, et peut-être<br />

trouver le sens <strong>de</strong> la vie dans la mort. Réaliser sa ou<br />

plutôt ses différentes fins probables, toujours heureuses,<br />

happy endings, happy Harry !<br />

CONCEPTION, ÉCRITURE, JEU<br />

HARRY HOLTZMAN, COLLECTIF LABEL BRUT<br />

CONCEPTION, ÉCRITURE, JEU HARRY HOLTZMAN. SCÉNOGRAPHIE ET<br />

COSTUMES YVETT ROTSCHEID. COLLABORATION À LA MISE EN SCÈNE<br />

LAURENT FRAUNIÉ ET BABETTE MASSON. COLLABORATION À L’ÉCRITURE<br />

ET DRAMATURGIE CAROLINE OBIN. COLLABORATION ARTISTIQUE JULES<br />

BECKMAN. CRÉATION LUMIÈRE THIERRY CAPERAN. CRÉATION SON ET<br />

RECHERCHE MUSICALE HARRY HOLTZMAN, XAVIER TROUBLE. RÉGIE<br />

GÉNÉRALE XAVIER TROUBLE. RÉGIE DE TOURNÉE MICKAËL JACQUET.<br />

COLLABORATION TECHNIQUE ÉRIC MORISSEAU, JÉRÔME MATHIEU, ANTOINE<br />

MILIAN PRODUCTION LABEL BRUT. COPRODUCTION LE CARRÉ, SCÈNE NATIONALE -<br />

CENTRE D’ART CONTEMPORAIN DU PAYS DE CHÂTEAU-GONTIER / LE CARGO, SEGRÉ / LE QUAI<br />

CDN ANGERS PAYS DE LA LOIRE. SOUTIENS ESPACE PÉRIPHÉRIQUE (MAIRIE DE PARIS – PARC<br />

DE LA VILLETTE), PARIS / SCÈNE NATIONALE 61, ALENÇON - FLERS - MORTAGNE-AU-PERCHE<br />

/ FESTIVAL SPRING - PLATEFORME 2 PÔLES CIRQUE EN NORMANDIE > LE CIRQUE - THÉÂTRE<br />

D’ELBEUF ET LA BRÊCHE À CHERBOURG. AVEC L’AIDE À LA CRÉATION DE LA RÉGION PAYS DE<br />

LA LOIRE ET MAYENNE CULTURE. LE COLLECTIF LABEL BRUT EST ASSOCIÉ AU CARRÉ, SCÈNE<br />

NATIONALE - CENTRE D’ART CONTEMPORAIN DU PAYS DE CHÂTEAU-GONTIER DEPUIS 2006.<br />

AVEC LE SOUTIEN DE L’ÉTAT - PRÉFET DE LA RÉGION PAYS DE LA LOIRE - SUBVENTIONNÉ PAR LE<br />

CONSEIL RÉGIONAL DES PAYS DE LA LOIRE ET MAYENNE CULTURE.<br />

© PHIA MÉNARD<br />

© YVETT ROTSCHEID<br />

100 101


MA 15<br />

MAI<br />

20:00<br />

ME 16<br />

MAI<br />

20:00<br />

JE <strong>17</strong><br />

MAI<br />

20:00<br />

T400 1H30<br />

+ 10 ANS<br />

REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES : MA 15 MAI 14:30, JE <strong>17</strong> MAI 14:30<br />

THÉÂTRE, MARIONNETTES<br />

MA 22<br />

MAI<br />

20:00<br />

T900<br />

1H30<br />

CNDC<br />

DANSE<br />

JE N’AI PAS PEUR<br />

MARTIAL ANTON, DANIEL CALVO FUNES<br />

COMPAGNIE TRO-HÉOL<br />

BALLET DU GRAND<br />

THÉÂTRE DE GENÈVE<br />

TRISTAN & ISOLDE<br />

Adapté du roman <strong>de</strong> Niccoló Ammaniti, Je n’ai<br />

pas peur questionne le passage <strong>de</strong> l’enfance<br />

au mon<strong>de</strong> adulte. Un récit initiatique poignant<br />

alternant humour tendre et esprit grinçant, porté<br />

par une rare maîtrise marionnettique, visuelle et<br />

scénographique.<br />

Été 1978. Michele et sa petite sœur vivent avec leur mère<br />

aimante et leur père, camionneur, souvent absent. Dans<br />

la chaleur suffocante du sud <strong>de</strong> l’Italie, le jeune garçon<br />

écope, à la suite d’un jeu d’un gage qui l’amène à explorer<br />

une maison abandonnée. Il fait au fond d’un trou une<br />

découverte qui va bouleverser son enfance, son rapport<br />

aux autres, et l’amener à <strong>de</strong>voir affronter ses peurs et à<br />

faire <strong>de</strong>s choix bien lourds pour un petit homme <strong>de</strong> neuf<br />

ans…<br />

Servi par une mise en scène épurée et ingénieuse, Je<br />

n’ai pas peur navigue entre comédie et drame social. <strong>Le</strong><br />

spectateur est happé par l’histoire <strong>de</strong> Michele qui, forcé<br />

brutalement <strong>de</strong> quitter l’insouciance qui caractérise<br />

l’enfance, découvre ahuri l’âpreté d’un mon<strong>de</strong> d’adultes<br />

aveuglés par leur rêve d’une vie meilleure.<br />

<strong>Le</strong>s multiples personnages que nous sommes invités à<br />

découvrir, souvent attachants, parfois inquiétants, ne<br />

sont pas sans rappeler ceux croisés dans le cinéma italien<br />

<strong>de</strong>s années 50 ou 70, une influence par ailleurs tout à fait<br />

assumée par Martial Anton et Daniel Calvo Funes. Pour<br />

mener ce récit haletant, construit à la façon d’un thriller<br />

avec son lot <strong>de</strong> flash-back et <strong>de</strong> rebondissements, les<br />

trois comédiens-manipulateurs se fon<strong>de</strong>nt à merveille<br />

avec leurs marionnettes (plus d’une vingtaine !). <strong>Le</strong><br />

suspens va crescendo jusqu’au final, bouleversant.<br />

ADAPTATION, MISE EN SCÈNE<br />

ET SCÉNOGRAPHIE MARTIAL ANTON<br />

ET DANIEL CALVO FUNES<br />

D’APRÈS LE ROMAN DE NICCOLÒ AMMANITI, ÉDITIONS GRASSET.<br />

COMPAGNIE TRO-HÉOL. AVEC DANIEL CALVO FUNES, ISABELLE MARTINEZ<br />

OU ALEXANDRA MÉLIS, ET FRÉDÉRIC REBIERE. CRÉATION MARIONNETTES<br />

ET ACCESSOIRES DANIEL CALVO FUNES. CONSTRUCTION DÉCOR MICHEL<br />

FAGON. CRÉATION LUMIÈRE MARTIAL ANTON ET THOMAS CIVEL. TRAVAIL<br />

SONORE MARTIAL ANTON (MIXAGES ET AMBIANCES) ET DANIEL CALVO<br />

FUNES (CHOIX DES CHANSONS). RÉGIES THOMAS CIVEL. ASSISTANTS<br />

ACCESSOIRES STÉPHANIE GROSJEAN ET THOMAS CIVEL. CONFECTION<br />

COSTUMES ARMELLE COLLEAU ET MARION LAURANS. MERCI À SARA<br />

FERNANDEZ, FABIEN GALATAUD, BÉATRICE GIFFO, VERÓNICA GÓMEZ,<br />

MARIE THOMAS POUR LEURS PRÉCIEUX COUPS DE MAINS. MERCI<br />

À CHARLES RÍOS POUR SON AIDE ET CONSEILS AUX DÉCORS ET<br />

ACCESSOIRES. VISUEL YAMIII. PRODUCTION TRO-HÉOL. COPRODUCTION LE<br />

STRAPONTIN À PONT-SCORFF, LA COOPÉRATIVE DE PRODUCTION DE ANCRE, ASSOCIATION<br />

DES PROFESSIONNELS DU SPECTACLE VIVANT JEUNE PUBLIC EN BRETAGNE, LA MAISON DU<br />

THÉÂTRE À BREST, L’ARTHÉMUSE, CENTRE CULTUREL À BRIEC.PARTENAIRES LA FERME DE<br />

BEL EBAT À GUYANCOURT ET LA PAILLETTE À RENNES (ACCUEILS EN RÉSIDENCE), TRÈS TÔT<br />

THÉÂTRE À QUIMPER, LE CENTRE CULTUREL ATHENA À AURAY.CE SPECTACLE A BÉNÉFICIÉ<br />

DE SEPTEMBRE 2015 À AOUT 20<strong>17</strong> DU SOUTIEN DE LA CHARTE D’AIDE À LA DIFFUSION SIGNÉE<br />

PAR L’ONDA, L’ARCADI, L’ODIA NORMANDIE, L’OARA, RÉSEAU EN SCÈNES LANGUEDOC<br />

ROUSSILLON ET SPECTACLE VIVANT EN BRETAGNE.<br />

Mêler tradition et mo<strong>de</strong>rnité, telle est l’ambition<br />

du Ballet du Grand Théâtre <strong>de</strong> Genève. Cette<br />

interprétation <strong>de</strong> Tristan & Isol<strong>de</strong> <strong>de</strong> Richard<br />

Wagner chorégraphiée par Joëlle Bouvier,<br />

ancienne directrice artistique du CNDC - Angers,<br />

en est l’illustration.<br />

« Salue pour moi le mon<strong>de</strong> ! », c’est ainsi que Isol<strong>de</strong><br />

prend congé <strong>de</strong> Brangäne en attendant Tristan afin <strong>de</strong><br />

lui faire boire le philtre <strong>de</strong> l’expiation qui <strong>de</strong>viendra un<br />

philtre d’amour, simple alibi. Joëlle Bouvier explore à<br />

nouveau un grand mythe sur <strong>de</strong>s musiques <strong>de</strong> Richard<br />

Wagner. Après avoir présenté sa vision <strong>de</strong> Roméo et<br />

Juliette, elle nous fait à présent partager <strong>de</strong>s moments<br />

d’extase où la haine côtoie les flammes d’une passion<br />

extrême. <strong>Le</strong>s souffrances et les antagonismes semblent<br />

trouver leur résolution dans la nuit, dans la mort. La<br />

passion règne en maître et la musique, « l’air qui ne<br />

meurt jamais », réunit les <strong>de</strong>ux amants. Joëlle Bouvier a<br />

choisi <strong>de</strong> transformer certains éléments <strong>de</strong> l’histoire pour<br />

les rendre plus abstraits, afin <strong>de</strong> ne pas raconter cette<br />

histoire <strong>de</strong> façon trop narrative ou réaliste. Elle s’exprime<br />

à travers une écriture davantage onirique, métaphorique,<br />

d’où ressortent les grands thèmes <strong>de</strong> l’œuvre que sont<br />

l’amour, l’amour contrarié, la trahison, le ressentiment et<br />

le pardon.<br />

CHORÉGRAPHIE JOËLLE BOUVIER<br />

ASSISTANAT À LA CHORÉGRAPHE RAFAEL PARDILLO ET EMILIO URBINA.<br />

INTERPRÉTATION DANSEURS DU BALLET DU GRAND THÉÂTRE DE GENÈVE.<br />

MUSIQUE RICHARD WAGNER. SCÉNOGRAPHIE EMILIE ROY. COSTUMES<br />

SOPHIE HAMPE. LUMIÈRES RENAUD LAGIER . PRODUCTION BALLET DU<br />

GRAND THÉÂTRE DE GENÈVE. AVEC LE SOUTIEN DE PRO HELVETIA.<br />

© BERTRAND COUSSEAU<br />

© GREGORY BATARDON<br />

102 103


JE 24<br />

MAI<br />

20:00<br />

T400<br />

1H10<br />

CNDC<br />

DANSE<br />

VE 25<br />

MAI<br />

19:00<br />

T400<br />

1H<br />

COPRODUCTION CNDC<br />

DANSE<br />

RACHID<br />

OURAMDANE<br />

TORDRE<br />

MARCELA SANTANDER CORVALÁN<br />

MASH<br />

précédé <strong>de</strong><br />

JE CHANTERAI CE QUE JE N’AURAIS PAS VOULU CHANTER<br />

Après Tenir le temps en 2015, Rachid Ouramdane<br />

revient nous présenter une pièce créée un an<br />

plus tôt. Il s’agit <strong>de</strong> TORDRE, un diptyque <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />

portraits intimes et pudiques où l’invisible surgit<br />

à la surface du geste.<br />

« TORDRE s’ouvre malicieusement sur la musique <strong>de</strong><br />

Funny Girl, le film musical américain <strong>de</strong> Wyler. Deux<br />

danseuses déboulent sur le plateau. Avec elles, on<br />

sourit <strong>de</strong>s grands archétypes du corps glorieux tel que<br />

Broadway l’a fantasmé. Pour mieux tordre, ensuite,<br />

la référence et pénétrer dans une autre histoire du<br />

corps, plus intime, plus fragile. C’est l’histoire <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />

interprètes qui accompagnent <strong>de</strong>puis plusieurs années<br />

le travail <strong>de</strong> Rachid Ouramdane. L’histoire <strong>de</strong> la danseuse<br />

Lora Juodkaite qui, en tournant sur elle-même jusqu’au<br />

vertige, a développé une pratique gestuelle personnelle<br />

qui l’accompagne et la réconforte <strong>de</strong>puis qu’elle est<br />

enfant. Et l’histoire <strong>de</strong> la danseuse Annie Hanauer,<br />

bougeant avec une prothèse <strong>de</strong> bras articulée qui la<br />

prolonge et la constitue tout à la fois. Chacune à leur<br />

manière ont développé un « savoir-faire » connu d’elles<br />

seules, une pratique <strong>de</strong>venue pour elles consubstantielle.<br />

Avec ce double portrait, Ouramdane son<strong>de</strong> l’endroit ténu<br />

où le mouvement oscille entre poétique et thérapeutique.<br />

Il poursuit ici un registre documentaire qui a popularisé<br />

sa signature à l’international : celui du témoignage feutré,<br />

<strong>de</strong> la révélation pudique, d’une mise en scène patiente<br />

et délicate <strong>de</strong> la confi<strong>de</strong>nce. Atmosphère enveloppante<br />

et hypnotique, qualité d’écoute et <strong>de</strong> contemplation…<br />

Ouramdane parfait, dans TORDRE, son art subtil <strong>de</strong> la<br />

composition et place la focale là où il sait le mieux la<br />

poser : entre étrangeté irréductible et proximité. » - Eve<br />

Beauvallet.<br />

CONCEPTION<br />

ET CHORÉGRAPHIE RACHID OURAMDANE<br />

INTERPRÉTATION ANNIE HANAUER ET LORA JUODKAITE. LUMIÈRES<br />

STÉPHANE GRAILLOT. DÉCORS SYLVAIN GIRAUDEAU. PRODUCTION<br />

DÉLÉGUÉE CCN2 – CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL – GRENOBLE.<br />

COPRODUCTION L’A/RACHID OURAMDANE, BONLIEU / SCÈNE NATIONALE – ANNECY, LA BÂTIE<br />

– FESTIVAL DE GENÈVE DANS LE CADRE DU PROJET PACT BÉNÉFICIAIRE DU FEDER AVEC LE<br />

PROGRAMME INTERREG IV A FRANCE-SUISSE. AVEC LE SOUTIEN DU MUSÉE DE LA DANSE<br />

/ CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL – RENNES ET BRETAGNE, DE LA DRAC ÎLE-DE-<br />

FRANCE, DE LA RÉGION ÎLE-DE-FRANCE. LE CCN2 EST SOUTENU PAR LA DRAC RHÔNE ALPES,<br />

GRENOBLE-ALPES MÉTROPOLE, LE DÉPARTEMENT DE L’ISÈRE, LA RÉGION AUVERGNE-<br />

RHÔNE-ALPES ET L’INSTITUT FRANÇAIS POUR LES TOURNÉES INTERNATIONALES.<br />

MASH d’Annamaria Ajmone et Marcela Santan<strong>de</strong>r<br />

Corvalán s’inspire du domaine musical : un<br />

mashup est une composition combinant <strong>de</strong>ux<br />

pistes après appropriation et manipulation. Elles<br />

nous proposent une version chorégraphique <strong>de</strong><br />

ce principe inspiré <strong>de</strong> leur rencontre.<br />

« MASH est un travail sur la création d’un ailleurs, qui<br />

existe dans le temps, l’espace et dans nos danses.<br />

Cet ailleurs est le résultat d’une diversité d’éléments,<br />

ramifiés, remixés et retravaillés <strong>de</strong> façon permanente.<br />

Nous partageons un ensemble <strong>de</strong> signes, <strong>de</strong> gestes, <strong>de</strong><br />

souvenirs, <strong>de</strong> fichiers personnels, mais quelle dynamique<br />

ce partage et ce mélange peuvent-il créer ?<br />

Avec MASH, nous nous interrogeons sur ce processus<br />

d’imprégnation culturelle. Imprégnation volontaire mais<br />

aussi inconsciente, et à travers laquelle les limites<br />

<strong>de</strong> l’individu sont sans cesse et imperceptiblement,<br />

déplacées, déformées, mélangées.<br />

Nous avons ainsi créé un système <strong>de</strong> « cryptage gestuel »<br />

<strong>de</strong>s sources et <strong>de</strong>s matériaux communs, non dans le but<br />

<strong>de</strong> définir <strong>de</strong>s i<strong>de</strong>ntités individuelles, mais plutôt <strong>de</strong> créer<br />

une dimension différente, supplémentaire, caractérisée<br />

par une dynamique d’échange continu entre nous. Cette<br />

dynamique nous conduit à la construction d’un nouvel<br />

espace intime, qui s’ajoute, se superpose au nôtre et<br />

à l’intérieur duquel se produit une danse commune,<br />

composée d’un mélange <strong>de</strong> principes dont l’expérience<br />

<strong>de</strong> chacune est le socle. » Annamaria Ajmone & Marcela<br />

Santan<strong>de</strong>r Corvalán<br />

MASH sera précédé d’une courte pièce, Je chanterai<br />

ce que je n’aurais pas voulu chanter. C’est une première<br />

étape <strong>de</strong> travail entamée à partir d’une partition du XIIe<br />

siècle. Cette création, qui s’inscrit dans le cadre du projet<br />

« Replay, restitution, recréation… » du Labex Arts-H2H,<br />

est présentée en première à Angers.<br />

CONCEPTION ET INTERPRÉTATION<br />

ANNAMARIA AJMONE<br />

ET MARCELA SANTANDER CORVALÁN<br />

LUMIÈRES, DIRECTION TECHNIQUE GIULIA PASTORE. SONS ET MIX<br />

FREDERICA ZAMBONI. PRODUCTION DÉLÉGUÉE CAB 008 ET FABRIK<br />

CASSIOPÉE. COPRODUCTION LE QUARTZ / SCÈNE NATIONALE – BREST, NEXT / DANAE<br />

FESTIVAL – MILAN, FONDAZIONE PIEMONTE DAL VIVO, CNDC – ANGERS . AVEC LE SOUTIEN<br />

DE LA COMPAGNIE AIEP ARIELLA VIDACH – MILAN, GRANER BARCELONA ET DE L’OFFICE<br />

NATIONAL DE DIFFUSION ARTISTIQUE. JE CHANTERAI CE QUE JE N’AURAIS PAS VOULU<br />

CHANTER A REÇU LE SOUTIEN DU LABEX ARTS-H2H – LABORATOIRE D’EXCELLENCE DES<br />

ARTS ET MÉDIATIONS HUMAINES DANS LE CADRE DU PROJET « REPLAY, RESTITUTION,<br />

RECRÉATION, POUR UNE TYPOLOGIE DE LA REPRISE DES ARCHIVES ».<br />

© PATRICK IMBERT<br />

© ELENA CORMONA<br />

104 105


VE 25<br />

MAI<br />

20:30<br />

SA 26<br />

MAI<br />

19:00<br />

T900<br />

1H15<br />

+ 10 ANS<br />

PRODUCTION CNDC<br />

DANSE<br />

DI 27<br />

MAI<br />

<strong>17</strong>:00<br />

HORS LES MURS : GRAND THÉÂTRE D’ANGERS<br />

1H15<br />

COPRODUCTION CNDC<br />

DANSE<br />

ALWIN NIKOLAIS<br />

DOMINIQUE BOIVIN<br />

PHILIPPE DECOUFLÉ<br />

RÉGIS<br />

OBADIA<br />

BATAILLE « 93.03 »<br />

Dominique Boivin et Philippe Decouflé se connaissent…<br />

et pour cause… ils ont « usé leurs fonds d’académiques »<br />

sur les bancs <strong>de</strong> l’école du Centre national <strong>de</strong> danse<br />

contemporaine alors dirigée par le chorégraphe<br />

américain Alwin Nikolais.<br />

Quarante ans plus tard, les étudiants <strong>de</strong> la promotion<br />

2016-20<strong>18</strong> <strong>de</strong> l ‘école supérieure – aujourd’hui placés<br />

sous la houlette <strong>de</strong> Robert Swinston, un autre américain<br />

– ren<strong>de</strong>nt hommage à leurs prédécesseurs et au premier<br />

directeur du CNDC.<br />

Pour l’occasion, une pièce du répertoire d’Alwin Nikolais,<br />

Water Studies, est interprétée. Dominique Boivin et<br />

Philippe Decouflé ont quant à eux pioché dans leur<br />

mémoire pour tantôt créer une nouvelle pièce, tantôt<br />

composer un medley autobiographique.<br />

Dominique Boivin propose avec Traffffic, vague référence<br />

à Jacques Tati, une collision chorégraphique drôlement<br />

mise en scène avec acci<strong>de</strong>nts et revers dansés. A<br />

l’instar <strong>de</strong> Panorama – plus variation que reprise – la<br />

pièce que Philippe Decouflé a concoctée pour les<br />

étudiants du CNDC d’Angers tricote et décline l’histoire<br />

<strong>de</strong>s spectacles <strong>de</strong> la compagnie DCA. On y trouve <strong>de</strong>s<br />

séquences issues <strong>de</strong> spectacles emblématiques où les<br />

étudiants font à cinq, à dix, à vingt ce qui fut créé pour<br />

<strong>de</strong>ux, quatre ou six…<br />

Un projet chorégraphique particulier tant dans<br />

sa mise en œuvre que dans son contenu, quinze<br />

ans après avoir quitté l’institution, Régis Obadia<br />

propose une création qui fait écho à son parcours<br />

et ancre son point <strong>de</strong> départ au sein du CNDC -<br />

Angers.<br />

« L’écriture <strong>de</strong> Georges Bataille est d’une gran<strong>de</strong> force<br />

évocatrice à la fois crue et onirique, c’est <strong>de</strong> cette<br />

substance poétique que vont naître les jeux érotiques,<br />

les étreintes et les danses.<br />

Une fresque dansée. À travers <strong>de</strong>s corps révoltés et<br />

une danse extrême, nous livrerons bataille pour tenter<br />

d’exprimer cette part maudite <strong>de</strong> l’érotisme.<br />

Par les danses macabres et érotiques puisant dans une<br />

confrontation profon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s comportements physiques<br />

et moraux nous cherchons l’émotion juste et tentons <strong>de</strong><br />

toucher l’impalpable.<br />

Une mise en scène dépouillée nous permet une mise<br />

à nu <strong>de</strong>s sentiments au cœur <strong>de</strong> l’extase <strong>de</strong>s corps qui<br />

s’abandonnent aux rythmes <strong>de</strong>s pulsions telluriques<br />

menant à l’offran<strong>de</strong> sacrificielle » - Régis Obadia<br />

CHORÉGRAPHIE<br />

ET MISE EN SCÈNE RÉGIS OBADIA<br />

SCÉNOGRAPHIE RÉGIS OBADIA, LISA WIERGASOVA. DRAMATURGIE<br />

ET CONCEPTION COSTUMES LISA WIERGASOVA. LUMIÈRES VLADIMIR<br />

ALEKSEEV. INTERPRÉTATION DISTRIBUTION EN COURS. PRODUCTION<br />

COMPAGNIE RÉGIS OBADIA. COPRODUCTION CNDC – ANGERS, THÉÂTRE DU THALIE<br />

/ TERRES DE MONTAIGU – ROCHESERVIÈRE. AVEC LE SOUTIEN DE LA DRAC ÎLE-DE-FRANCE,<br />

MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION.<br />

© ARNAUD HIE<br />

© RUSTAN<br />

106 107


MA 22<br />

MAI<br />

20:00<br />

ME 23<br />

MAI<br />

20:00<br />

JE 24<br />

MAI<br />

20:00<br />

VE 25<br />

MAI<br />

20:00<br />

HORS LES MURS (LIEUX À CONFIRMER)<br />

1H<br />

REPRÉSENTATION SCOLAIRE : JE 24 MAI 14:00<br />

THÉÂTRE<br />

MA 29<br />

MAI<br />

20:00<br />

ME 30<br />

MAI<br />

20:00<br />

T900<br />

1H<br />

+ 8 ANS<br />

CIRQUE<br />

CHERCHEZ LA FAUTE !<br />

MARIE BALMARY<br />

FRANÇOIS RANCILLAC<br />

DANS LES PLIS<br />

DU PAYSAGE<br />

COLLECTIF PETIT TRAVERS<br />

Tout le mon<strong>de</strong> connaît l’histoire <strong>de</strong> la Genèse<br />

sur laquelle notre civilisation judéo-chrétienne<br />

est fondée : Adam et Ève sont condamnés pour<br />

avoir osé manger le fruit interdit. Mais <strong>de</strong> quoi<br />

nos ancêtres sont-ils vraiment coupables ? Y a-til<br />

<strong>de</strong>s mobiles ? Des circonstances atténuantes ?<br />

Ce spectacle autour d’une table se propose d’ouvrir<br />

les annales du procès et <strong>de</strong> refaire l’enquête,<br />

ensemble.<br />

« Ce qui est cherché, dans le mythe, je crois, ce n’est pas<br />

d’éviter la mort mais <strong>de</strong> parvenir à trouver la vie » énonce<br />

la psychanalyste et auteure Marie Balmary.<br />

En s’inspirant librement <strong>de</strong> son essai, La Divine Origine,<br />

le metteur en scène François Rancillac souhaite<br />

réinterroger la faute judéo-chrétienne originelle en<br />

proposant <strong>de</strong> mettre <strong>de</strong> côté toutes nos croyances ou<br />

certitu<strong>de</strong>s. Et avant tout en lisant l’histoire, simplement et<br />

humblement. Lire pour interpréter et ouvrir les sens : une<br />

jouissive ambition portée par ce spectacle. Une enquête<br />

collective à livre ouvert démarre alors.<br />

Penser, peser, chaque mot, chaque sens, chaque mystère,<br />

chaque non-dit, ausculter chaque témoignage pour<br />

reconstituer scène après scène le scénario originel afin<br />

d’élaborer une interprétation originale. Que s'est-il donc<br />

vraiment passé, à l'ombre <strong>de</strong> « l'arbre <strong>de</strong> la connaissance »,<br />

quand déjà les mots « faute », « péché », « punition » ou<br />

« culpabilité » n'apparaissent nulle part dans le texte ?<br />

Trois comédiens-exégètes et un modérateur commentent<br />

une traduction étonnante <strong>de</strong> la Genèse, signée André<br />

Chouraqui et invitent le public à mener les investigations<br />

à leurs côtés. Que s’est-il vraiment joué au jardin d’E<strong>de</strong>n ?<br />

C’est à vous d’en juger Messieurs-dames les jurés !<br />

CONCEPTION ET MISE EN SCENE<br />

FRANÇOIS RANCILLAC<br />

IMPROMPTU À LIVRE OUVERT À JOUER PARTOUT, LIBREMENT INSPIRÉ DE<br />

L’ESSAI "LA DIVINE ORIGINE" DE MARIE BALMARY (LIVRE DE POCHE). AVEC<br />

DANIELLE CHINSKY, DANIEL KENIGSBERG, FRANÇOIS RANCILLAC, FRÉDÉRIC<br />

RÉVÉREND. PRODUCTION THÉÂTRE DE L’AQUARIUM (LE SPECTACLE A ÉTÉ<br />

PRODUIT ET CRÉÉ À LA COMÉDIE DE SAINT-ÉTIENNE/ CDN).<br />

Sept jongleurs s’emparent <strong>de</strong>s balles comme<br />

autant <strong>de</strong> possibles, autant d’inconnues à<br />

inventer. Entre jonglage et danse, un petit peuple<br />

surfe sur les mouvements du mon<strong>de</strong> pour un<br />

spectacle onirique, tribal, où furète l’esprit <strong>de</strong> la<br />

magie, où l’on traverse <strong>de</strong>s paysages singuliers<br />

d’une beauté picturale.<br />

<strong>Le</strong> collectif Petit Travers, fondé en 2003, rassemble dans<br />

une même troupe jongleurs, danseurs et musiciens<br />

pour <strong>de</strong>s spectacles qui sont autant <strong>de</strong> poèmes<br />

chorégraphiques. Des rencontres et <strong>de</strong>s collaborations<br />

se sont succédées au sein du collectif avec <strong>de</strong> grands<br />

chorégraphes comme Maguy Marin ou Pina Bausch,<br />

mais aussi <strong>de</strong>s compositeurs tel Pierre Jodlowski ou<br />

le circassien Jérôme Thomas, offrant à leurs créations<br />

un lien inédit entre cirque, musique et danse et au<br />

jonglage un visage unique. Une étrange tribu qui invente<br />

<strong>de</strong>s formes s’éloignant ainsi <strong>de</strong> l’acte performatif et<br />

du spectaculaire pour créer un langage poétique<br />

polyphonique. Dernier volet d’une trilogie autour <strong>de</strong> la<br />

délicate notion d’« individus-paysages », débutée avec<br />

le spectacle Pan-Pot ou modérément chantant, Dans les<br />

plis du paysage multiplie les apparitions, disparitions,<br />

décalages, arpentant à l’envi les paysages qui se<br />

<strong>de</strong>ssinent. Entre expérimentations et improvisations, les<br />

jongleurs, accompagnés d’un musicien complice à la<br />

batterie, empruntent les chemins <strong>de</strong> traverse du nouveau<br />

cirque pour un ballet aérien d’une virtuosité fascinante.<br />

D’une trajectoire à une autre naît une relation singulière,<br />

un tissage délicat surgit. Ces infatigables explorateurs <strong>de</strong><br />

plateau nous convient à un grand voyage perceptif dans<br />

les plis d’un nouveau paysage poétique et inattendu.<br />

CRÉATION COLLECTIVE PRÉPARÉE ET MENÉE<br />

PAR JULIEN CLÉMENT ET NICOLAS MATHIS<br />

COLLECTIF PETIT TRAVERS. AVEC MARTIN BARRÉ, JULIEN CLÉMENT, RÉMI<br />

DARBOIS, JULIETTE HULOT, NICOLAS MATHIS, MARIE PAPON, CLÉMENT PLANTEVIN.<br />

REGARD EXTÉRIEUR MARY CHEBBAH. BATTERIE PIERRE POLLET. CONCEPTION<br />

ET RÉALISATION SCÉNOGRAPHIE OLIVIER FILIPUCCI ET THIBAULT THELLEIRE.<br />

CRÉATION ET RÉGIE LUMIÈRE ALIX VEILLON. COSTUMES EMILIE PIAT. DIRECTION<br />

TECHNIQUE ET RÉGIE GÉNÉRALE OLIVIER FILIPUCCI ET THIBAULT THELLEIRE.<br />

DIRECTION DE PRODUCTION ET DIFFUSION DAVID MICHELIS. ADMINISTRATION DE<br />

PRODUCTION MARIE MAUBERT. AVEC LE REGARD COMPLICE DE MIÉ COQUEMPOT<br />

ET L’OREILLE ATTENTIVE DE PAUL CHANGARNIER. PRODUCTION COLLECTIF<br />

PETIT TRAVERS. COPRODUCTION ET RÉSIDENCE DE CRÉATION BIENNALE DE LA DANSE DE LYON<br />

2016 ; LE MANÈGE DE REIMS - SCÈNE NATIONALE ; PLATEFORME 2 PÔLES CIRQUE EN NORMANDIE,<br />

LA BRÈCHE À CHERBOURG – CIRQUE THÉÂTRE D’ELBEUF ; L’AGORA, PÔLE NATIONAL DES ARTS<br />

DU CIRQUE BOULAZAC AQUITAINE, EN PARTENARIAT AVEC L’ODYSSÉE, SCÈNE CONVENTIONNÉE<br />

DE PÉRIGUEUX ; LE DÔME THÉÂTRE – ALBERTVILLE ; SCÈNE NATIONALE 61, THÉÂTRE D’ALENÇON ;<br />

CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE RILLIEUX-LA-PAPE, DIRECTION YUVAL PICK ; THÉÂTRE<br />

DU VELLEIN, CAPI ; CIRCA, PÔLE NATIONAL CIRQUE, AUCH GERS OCCITANIE ; GROUPE DES<br />

20 - SCÈNES PUBLIQUES AUVERGNE-RHÔNE-ALPES. SOUTIENS FINANCIERS ET ACCUEILS EN<br />

RÉSIDENCE MAISON DE LA DANSE DE LYON ; THÉÂTRE DE CUSSET, SCÈNE CONVENTIONNÉE CIRQUE<br />

D’AUVERGNE ; LA CASCADE, PÔLE NATIONAL DES ARTS DU CIRQUE À BOURG-SAINT-ANDÉOL ; LES<br />

SUBSISTANCES, 2015/16, FRANCE ; LE GRAND ANGLE - SCÈNE RÉGIONALE / PAYS VOIRONNAIS ;<br />

SCÈNE NATIONALE D’ORLÉANS. SOUTIENS FINANCIERS : AIDE À L’ÉCRITURE POUR LES ARTS DU<br />

CIRQUE DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA CRÉATION ARTISTIQUE / MINISTÈRE DE LA CULTURE ET<br />

DE LA COMMUNICATION. LE COLLECTIF PETIT TRAVERS EST SOUTENU PAR LE CONSEIL RÉGIONAL<br />

AUVERGNE-RHÔNE-ALPES ET LA DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES AUVERGNE-<br />

RHÔNE-ALPES. COMPAGNIE ASSOCIÉE AU MANÈGE DE REIMS, SCÈNE NATIONALE.<br />

© LUCAS CRANACH L’ANCIEN<br />

© IAN GRANDJEAN<br />

108 109


HERVÉ ROBBE [CHORÉGRAPHE] JOSÉ MEIRELES, ALICE LADA [DANSEURS]<br />

EN CRÉATION EN JUIN AU CNDC<br />

DANSER LA VILLE<br />

LE GARAGE - CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL - RENNES<br />

© OLIVIER MARTY


JE 28<br />

JUIN<br />

20:30<br />

T900<br />

1H<br />

GRATUIT : RÉSERVATIONS À PARTIR DU 15 MAI<br />

HERVÉ<br />

DANSER<br />

ROBBE<br />

LA VILLE<br />

PRODUCTION CNDC<br />

DANSE<br />

Hervé Robbe, artiste associé du Centre national<br />

<strong>de</strong> danse contemporaine jusqu’en 2019, invite <strong>de</strong>s<br />

angevins à participer à la création <strong>de</strong> ce projet à la<br />

fois audiovisuel et scénique.<br />

« Chers habitants, piétons dansant,<br />

Chacun peut s’inventer une topographie imaginaire du territoire<br />

urbain qu’il occupe.<br />

Il y a certainement <strong>de</strong>s parcours, <strong>de</strong>s lieux, <strong>de</strong>s croisements<br />

<strong>de</strong> prédilection dans votre ville que vous aimeriez nous<br />

indiquer.<br />

Des passages obligés, <strong>de</strong>s trajets nécessaires à nous faire<br />

partager.<br />

Des enclos fantasmés ou <strong>de</strong>s jardins secrets que vous<br />

voudriez nous raconter.<br />

Des chemins <strong>de</strong> traverse propices à vos bala<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>s paysages<br />

que vous contemplez.<br />

Il y a aussi, associés à votre pratique <strong>de</strong> la cité, vos gestes<br />

fonctionnels et spécialisés d’habitants, mais peut être<br />

parfois le désir <strong>de</strong> produire un mouvement inattendu ou<br />

l’audace <strong>de</strong> signer un geste poétique.<br />

Alors si l’envie vous prend <strong>de</strong> vous inventer géographe<br />

sautillant, vous êtes les bienvenus dans ce projet choréo-topographique.<br />

» - Hervé Robbe<br />

Devenez danseurs et participez à la création <strong>de</strong> cette<br />

pièce. Renseignements : contact@cndc.fr<br />

DIALOGUES AVEC ROYAUMONT<br />

HERVÉ ROBBE ET LA PROMOTION <strong>17</strong>/20<br />

Pour la <strong>de</strong>uxième année consécutive, le Conservatoire national supérieur <strong>de</strong> musique et <strong>de</strong> danse <strong>de</strong> Paris et le CNDC<br />

collaborent autour du projet Dialogues dans le cadre du programme <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong> composition chorégraphique <strong>de</strong><br />

la Fondation Royaumont. S’adressant à quatre chorégraphes, ce projet abor<strong>de</strong> les modalités <strong>de</strong> transmission et les outils<br />

à mettre en œuvre dans les relations entre chorégraphes et danseurs. Tutorés par Claire Rousier, Jean-Christophe Paré et<br />

Hervé Robbe, les danseurs vont s’interroger sur leur processus <strong>de</strong> travail, leur langage chorégraphique et produire chacun<br />

une pièce courte présentée au sein d'un même programme.<br />

JE 28 JUIN 19:00 / T400<br />

© THIERRY BONNET<br />

© VINCENT BOSC<br />

112 113


CHLOÉ DABERT [METTEUSE EN SCÈNE], SÉBASTIEN ÉVENO [COMÉDIEN]<br />

EN CRÉATION EN 20<strong>18</strong>/2019 AU QUAI<br />

IPHIGÉNIE<br />

PHOTO ODÉON -THÉATRE DE L'EUROPE<br />

© OLIVIER MARTY


SCOLAIRES<br />

Chaque <strong>saison</strong>, plusieurs milliers d’élèves, <strong>de</strong> la maternelle<br />

au lycée, sont accueillis au <strong>Quai</strong>. À travers la programmation<br />

du CDN et du CNDC, les écoliers, collégiens et lycéens<br />

sont amenés à découvrir la création contemporaine<br />

sous toutes ses formes : théâtre, danse, marionnette et<br />

théâtre d’objets, cirque, musique… Différents parcours <strong>de</strong><br />

spectateur sont proposés favorisant ainsi à tous les âges<br />

la rencontre avec les œuvres et les artistes.<br />

Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s spectacles, <strong>de</strong>s programmes d’actions<br />

<strong>de</strong> sensibilisation et <strong>de</strong> médiation sont développés à<br />

<strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s élèves.<br />

Pour l’accompagnement <strong>de</strong>s équipes enseignantes,<br />

<strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> formation sont également proposés :<br />

conférences, ateliers <strong>de</strong> pratique ou du regard, mise à<br />

disposition <strong>de</strong> fonds documentaires…<br />

Cette politique d’éducation artistique et culturelle est<br />

construite en partenariat avec les services départementaux<br />

et régionaux <strong>de</strong> l’Éducation Nationale, avec le soutien <strong>de</strong> la<br />

DRAC <strong>de</strong>s Pays <strong>de</strong> la Loire, du Conseil Régional <strong>de</strong>s Pays<br />

<strong>de</strong> la Loire et du Conseil Départemental <strong>de</strong> Maine-et-Loire.<br />

<strong>Le</strong> CDN est le partenaire <strong>de</strong> l’association En Jeu. Il<br />

accompagne notamment les manifestations <strong>de</strong> Printemps<br />

<strong>de</strong>s écoles, <strong>de</strong>s collèges et <strong>de</strong>s lycées en les accueillant<br />

dans les espaces du <strong>Quai</strong>.<br />

CONTACTS :<br />

FRÉDÉRIC AUBRY, EMMANUEL BRETONNIER, FLORE CORDHILLAC (QUAI CDN)<br />

GILDAS ESNAULT, ANNE-MARIE PAGE (CNDC)<br />

AUSSI<br />

LES PUBLICS<br />

Que vous soyez étudiant, enseignant, relais <strong>de</strong> groupe, responsable d’un comité d’entreprise, d’une association<br />

ou d’un groupe d’amis, spectateur individuel, praticien amateur, nouvellement arrivé à Angers..., les équipes<br />

<strong>de</strong>s relations avec le public vous accueillent tout au long <strong>de</strong> la <strong>saison</strong> et vous proposent différentes actions<br />

adaptées à vos attentes : visites <strong>de</strong>s coulisses, rencontres avec les artistes, répétitions ouvertes, stages,<br />

présentations <strong>de</strong> spectacles sur mesure, parcours <strong>de</strong> spectateur adaptés, tarifs spécifiques, liens privilégiés<br />

avec les œuvres créées par le <strong>Quai</strong> CDN et le CNDC, centres <strong>de</strong> créations.<br />

<strong>Le</strong>s équipes <strong>de</strong>s relations avec le public sont à votre écoute pour organiser avec vous le projet qui vous<br />

correspond et ainsi vous permettre une meilleure connaissance et sensibilisation aux projets du <strong>Quai</strong>.<br />

<strong>Le</strong> CNDC et le <strong>Quai</strong> CDN développent <strong>de</strong> nombreux<br />

partenariats avec <strong>de</strong>s bénévoles ou professionnels issus<br />

<strong>de</strong> structures sociales et <strong>de</strong> la santé telles que le CESAME<br />

et le CHU, la Maison d’arrêt, <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> quartiers <strong>de</strong> la<br />

Ville d’Angers ou <strong>de</strong> l’agglomération, <strong>de</strong>s Instituts médicoéducatifs,<br />

<strong>de</strong>s associations d’habitants...<br />

<strong>Le</strong>s projets mis en œuvre permettent au plus grand nombre<br />

<strong>de</strong> bénéficier d’un accompagnement à <strong>de</strong>s propositions<br />

artistiques et culturelles. Ils peuvent aussi s’inscrire dans<br />

<strong>de</strong>s dispositifs comme la Charte Culture et Solidarité <strong>de</strong> la<br />

Ville d’Angers, la Charte Culture régionale, les conventions<br />

« Culture-justice » ou « Culture-santé ».<br />

CONTACTS :<br />

DAVID GEFFARD, SÉVERINE HAMELIN, JULIEN VILLENEUVE-PASQUIER (QUAI<br />

CDN), GILDAS ESNAULT, ANNE-MARIE PAGE (CNDC)<br />

ÉTUDIANTS<br />

BON PLAN ÉTUDIANT<br />

Formule spéciale « bon plan étudiant » à partir <strong>de</strong> 3 spectacles<br />

: 8€ la place, 5€ avec la carte Partenaire <strong>de</strong> la<br />

Ville d’Angers. Possibilité <strong>de</strong> choisir ses spectacles lors<br />

<strong>de</strong> l’achat du « bon plan » ou plus tard. Des spectacles<br />

peuvent être ajoutés au cours <strong>de</strong> la <strong>saison</strong> au tarif <strong>de</strong> 8€.<br />

Cette formule peut être prise en charge à hauteur <strong>de</strong> 10€<br />

via la Carte Culture <strong>de</strong> l’Université d’Angers.<br />

Devenez relais étudiant : réunissez au moins 10 formulaires<br />

« Bon plan étudiant », nous vous offrons le vôtre et<br />

<strong>de</strong>s rencontres privilégiées pour votre groupe tout au long<br />

<strong>de</strong> l’année...<br />

STAGES ET ATELIERS<br />

Un partenariat avec <strong>de</strong>s établissements* du supérieur, qui<br />

cofinancent les actions <strong>de</strong>stinées aux étudiants, permet<br />

<strong>de</strong> proposer différents stages et ateliers tout au long <strong>de</strong><br />

la <strong>saison</strong>, en lien avec les spectacles du CDN, afin d’en<br />

découvrir et d’en appréhen<strong>de</strong>r concrètement les coulisses<br />

artistiques et techniques. Des formations sont proposées<br />

sur <strong>de</strong>s thématiques variées liées aux pratiques du jeu et<br />

aux techniques du spectacle vivant (jeu, cirque, lumière,<br />

maquillage) en lien étroit avec les spectacles programmés.<br />

*L’UNIVERSITÉ D’ANGERS (UA), L’UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE L’OUEST (UCO),<br />

AGROCAMPUS OUEST, L’ÉCOLE SUPÉRIEURE DES BEAUX-ARTS (ESBA),<br />

L’ÉCOLE SUPÉRIEURE D’AGRICULTURE (ESA), LE CENTRE ARTS ET MÉTIERS<br />

ANGERS (PARIS TECH), L’ÉCOLE SUPÉRIEURE DES SCIENCES COMMERCIALES<br />

D’ANGERS (ESSCA), LE CONSERVATOIRE À RAYONNEMENT RÉGIONAL DE LA<br />

VILLE D’ANGERS<br />

ACCUEIL RELAIS ÉTUDIANTS QUAI CDN / CNDC<br />

ME 20 SEPT À PARTIR DE <strong>18</strong>:00 : accueil <strong>de</strong>s relais étudiants<br />

d’Angers (BDE, BDA, Associations étudiantes). Soirée<br />

spécifique autour <strong>de</strong> la semaine Culture foot (p.56) : visite<br />

<strong>de</strong>s lieux, présentation autour d’un moment convivial.<br />

SOIRÉES À LA DÉCOUVERTE DU QUAI<br />

MA 21 NOV / ME 6 DÉC À PARTIR DE <strong>18</strong>:30<br />

Bienvenue au théâtre avec les premiers ren<strong>de</strong>z-vous<br />

étudiants <strong>de</strong> la <strong>saison</strong> du <strong>Quai</strong>.<br />

<strong>Le</strong>s étudiants d’Angers sont invités à venir découvrir les<br />

programmations du <strong>Quai</strong> CDN et du CNDC lors d’une<br />

soirée festive découverte autour d’Orfeo (p.36) et Inlets 2 /<br />

Beach Birds (p.40).<br />

De nombreuses surprises vous y atten<strong>de</strong>nt.<br />

2 € SUR RÉSERVATION 02 41 22 20 20<br />

OU JULIEN.VILLENEUVE-PASQUIER@LEQUAI-ANGERS.EU<br />

CONTACTS : JULIEN VILLENEUVE-PASQUIER, FLORE CORDILHAC (QUAI CDN)<br />

GILDAS ESNAULT (CNDC)<br />

ACCESSIBILITÉ<br />

Vous êtes en situation <strong>de</strong> handicap ou représentant<br />

d’association, vous pouvez nous contacter pour choisir<br />

ensemble les spectacles les plus adaptés, organiser une<br />

visite ou un accueil spécifique...<br />

Nous vous invitons à nous signaler vos besoins lors <strong>de</strong><br />

votre réservation afin <strong>de</strong> vous accueillir dans les meilleures<br />

conditions.<br />

Présentation <strong>de</strong> la <strong>saison</strong> accessible <strong>17</strong>/<strong>18</strong> le<br />

11 septembre <strong>18</strong>:00 et diffusion du document en braille<br />

et gros caractères.<br />

Trois spectacles proposés en audio<strong>de</strong>scription :<br />

L’avare : 14 décembre (p.44)<br />

Cyrano : 21 février (p.85)<br />

La tragédie <strong>de</strong> Macbeth : 23 mars (p.90)<br />

Programme détaillé sur Maîtres anciens (comédie) le mardi<br />

16 novembre.<br />

Trois concerts proposés avec un accueil<br />

spécifique et programme <strong>de</strong> salle en braille et gros<br />

caractères.<br />

Vaille que vivre (Barbara) : 22 octobre (p.22)<br />

Abraham Inc : 9 novembre (p.32)<br />

Birds on a wire : 26 janvier (p.70)<br />

En LSF (langue <strong>de</strong>s signes française)<br />

Visite théâtralisée en LSF par Accès Culture à l'automne<br />

20<strong>17</strong>.<br />

CES ACTIONS SONT EN PARTIE FINANCÉES GRÂCE À NOTRE MÉCÈNE<br />

D'HONNEUR, LA SOREGOR.<br />

Quatre spectacles naturellement accessibles au<br />

public sourd ou malentendant :<br />

Dark circus : <strong>17</strong> et <strong>18</strong> octobre (p.19)<br />

Tesseract : 15 et <strong>18</strong> novembre (p.34)<br />

El Baile : 3 et 4 avril (p.97)<br />

Dans les plis du paysage : 29 et 30 mai (p.109)<br />

Système <strong>de</strong> boucles d’induction magnétique<br />

individuelles et <strong>de</strong> casques d’amplification sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

à la billetterie. La billetterie est également équipée d’une<br />

boucle magnétique.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> est équipé d’ascenseurs permettant l’accès<br />

aux salles. <strong>Le</strong>s <strong>de</strong>ux théâtres (T900 et T400) disposent<br />

d’emplacements réservés pour les spectateurs en fauteuil<br />

roulant.<br />

CONTACTS : SÉVERINE HAMELIN, JULIEN VILLENEUVE-PASQUIER (QUAI CDN)<br />

GILDAS ESNAULT (CNDC)<br />

SOIRÉES ENFANTS<br />

Pendant que vous assistez à un spectacle <strong>de</strong> la <strong>saison</strong> du<br />

<strong>Quai</strong>, votre enfant âgé <strong>de</strong> 3 à 10 ans profite aussi <strong>de</strong> sa<br />

soirée en participant à <strong>de</strong>s activités (lectures, jeux, ateliers).<br />

Stadium VE 22 SEPT p.8<br />

Fellag SA 14 OCT p.<strong>17</strong><br />

Hervé Robbe VE 24 NOV p.38<br />

Orphelins VE 24 NOV p.37<br />

L’avare VE 15 DÉC p.44<br />

La loi du marcheur VE 12 JANV p.64<br />

Festen VE 12 JANV p.65<br />

La Fuite ! SA 20 JANV p.66<br />

Jacques Gamblin - Je parle à un homme VE 26 JANV p.68<br />

Birds on a wire VE 26 JANV p.70<br />

<strong>Le</strong> bruit <strong>de</strong>s arbres qui tombent VE 16 FÉV p.81<br />

<strong>Le</strong>s trois sœurs VE 16 FÉV p.84<br />

Kery James (concert) SA 24 FÉV p.87<br />

La tragédie <strong>de</strong> Macbeth SA <strong>17</strong> ET VE 23 MARS p.90<br />

3€ PAR ENFANT / SUR RÉSERVATION (NOMBRE DE PLACES LIMITÉ)<br />

VOS CONTACTS<br />

LE QUAI CDN<br />

Frédéric Aubry<br />

scolaires et enseignants du premier <strong>de</strong>gré<br />

02 44 01 22 56 / fre<strong>de</strong>ric.aubry@lequai-angers.eu<br />

ou scolaires@lequai-angers.eu<br />

Emmanuel Bretonnier<br />

scolaires et enseignants du second <strong>de</strong>gré<br />

02 44 01 22 49 / emmanuel.bretonnier@lequai-angers.eu<br />

Flore Cordilhac<br />

scolaires et enseignants du premier <strong>de</strong>gré<br />

02 44 01 22 37 / flore.cordilhac@lequai-angers.eu<br />

Jenny Dodge<br />

enseignants du supérieur<br />

02 44 01 22 46 / jenny.dodge@lequai-angers.eu<br />

David Geffard<br />

comités d’entreprises, maisons <strong>de</strong> quartier, associations<br />

02 41 22 20 23 / david.geffard@lequai-angers.eu<br />

Séverine Hamelin<br />

associations, entreprises, accessibilité<br />

02 44 01 22 48 / severine.hamelin@lequai-angers.eu<br />

accessibilite@lequai-angers.eu<br />

Julien Villeneuve-Pasquier<br />

étudiants, accessibilité, associations / 02 41 22 20 25<br />

julien.villeneuve-pasquier@lequai-angers.eu<br />

accessibilite@lequai-angers.eu<br />

LE CNDC<br />

Anne-Marie Page<br />

service éducatif et <strong>de</strong>s publics<br />

02 44 01 22 66 / anne-marie.page@cndc.fr<br />

Gildas Esnault<br />

service éducatif et <strong>de</strong>s publics<br />

02 44 01 22 88 / gildas.esnault@cndc.fr<br />

Nathalie Bourgès<br />

archives et ressources<br />

02 44 01 22 82 / nathalie.bourges@cndc.fr<br />

116 1<strong>17</strong>


AFR<br />

ATELIERS DE FORMATION<br />

ET DE RECHERCHE<br />

DU CDN<br />

ÉCOLE SUPÉRIEURE DE DANSE<br />

CONTEMPORAINE<br />

DU CNDC<br />

© CHRISTOPHE MARTIN<br />

Depuis 1987, le Centre Dramatique National inclut dans son projet<br />

artistique une activité <strong>de</strong> formation théâtrale <strong>de</strong>stinée à tous les comédiens<br />

professionnels au niveau national.<br />

En s’appuyant sur les expériences d’artistes, le réseau <strong>de</strong> relations<br />

professionnelles et les moyens logistiques du <strong>Quai</strong> CDN, les Ateliers<br />

s’assignent la triple fonction <strong>de</strong> formation, <strong>de</strong> recherche et d'information.<br />

99 AFR ont été dirigés par <strong>de</strong>s metteurs en scène ou comédiens aux parcours<br />

reconnus. Citons les plus récents Laurent Brethome, Chloé Dabert, Julie<br />

Deliquet, André Wilms, Marc Lainé.<br />

L’AFR 100 DIRIGÉ PAR FRÉDÉRIC BÉLIER-GARCIA, METTEUR EN SCÈNE<br />

DU 11 AU 15 SEPTEMBRE / DU 25 SEPTEMBRE AU 6 OCTOBRE 20<strong>17</strong><br />

Après avoir étudié et enseigné la philosophie <strong>de</strong> 1991 à 1995, en France et aux États-<br />

Unis, Frédéric Bélier-Garcia <strong>de</strong>vient conseiller artistique notamment à la Comédie-<br />

Française et au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (CNSAD) auprès<br />

<strong>de</strong> divers metteurs en scène.<br />

Il signe sa première mise en scène en 1999 sur une pièce <strong>de</strong> Max Frisch, Biographie :<br />

un jeu, avec François Berléand, Emmanuelle Devos, Eric Elmosnino.<br />

Il crée la première pièce <strong>de</strong> Marie NDiaye, Hilda qui reçoit le Grand Prix du Syndicat<br />

<strong>de</strong> la Critique en 2002.<br />

De 2000 à 2005, avec sa compagnie Ariètis, ou en tant que metteur en scène associé<br />

il affirme son goût pour le théâtre contemporain européen avec <strong>de</strong>s mises en scène <strong>de</strong><br />

Gregory Motton, Roland Schimmelpfennig, Jon Fosse, Yasmina Reza.<br />

En 2007 il est aussi auteur avec Emmanuel Bourdieu<br />

du Mental <strong>de</strong> l’équipe, dont il co-signe la mise en<br />

scène avec Denis Podalydès en 2007.<br />

Au cinéma, Frédéric Bélier-Garcia est coscénariste<br />

<strong>de</strong>s films <strong>de</strong> Nicole Garcia, Place Vendôme,<br />

L’Adversaire, Selon Charlie (en sélection officielle au<br />

Festival <strong>de</strong> Cannes 2002 et 2006) et Un balcon sur<br />

la mer.<br />

À l’opéra, après une première création contemporaine<br />

Verlaine Paul <strong>de</strong> George Boeuf et Franck Venaille,<br />

il montera notamment Don Giovanni <strong>de</strong> Mozart<br />

Macbeth <strong>de</strong> Verdi en juin 2016 à l’Opéra <strong>de</strong> Marseille.<br />

Il est nommé le 1 er janvier 2007 directeur du Centre<br />

Dramatique National Pays <strong>de</strong> la Loire à Angers. Il<br />

y revisite <strong>de</strong>s classiques (La cruche cassée d’Heinrich Von Kleist, Liliom <strong>de</strong> Ferenc<br />

Molnár, La Mouette <strong>de</strong> Tchekov, <strong>Le</strong>s Caprices <strong>de</strong> Marianne d’Alfred <strong>de</strong> Musset). Il monte<br />

<strong>de</strong>s textes d’auteurs contemporains ; <strong>de</strong>ux comédies d’Hanoch <strong>Le</strong>vin, La princesse<br />

transformée en steak-frites d’après Christian Oster, La Règle <strong>de</strong> Marie NDiaye ainsi que<br />

Perplexe <strong>de</strong> Marius von Mayenburg. Ses pièces tournent en France et à Paris (Théâtre<br />

Nanterre-Amandiers, Théâtre du Rond-Point). En 2014, il crée à la Comédie-Française<br />

Trahisons <strong>de</strong> Harold Pinter. <strong>Le</strong> 1 er janvier 2015, Frédéric Bélier-Garcia est nommé à la<br />

direction du <strong>Quai</strong> qui <strong>de</strong>vient au 1 er janvier 2016 <strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> Centre dramatique national<br />

Angers Pays <strong>de</strong> la Loire. Lors <strong>de</strong> la <strong>saison</strong> 2016-20<strong>17</strong>, il crée L’Histoire du Soldat <strong>de</strong><br />

Igor Stravinski et Charles-Ferdinand Ramuz, Honneur à Notre Élue <strong>de</strong> Marie NDiaye.<br />

SÉLECTION DES CANDIDATURES SUR ENTRETIEN ET/OU UNE SÉANCE DE TRAVAIL AVEC LES RESPONSABLES DES<br />

ATELIERS DE FORMATION, APRÈS RÉCEPTION DES DOSSIERS (EN CAS DE TROP NOMBREUSES CANDIDATURES, UNE<br />

PRÉSÉLECTION SUR DOSSIER PEUT ÊTRE OPÉRÉE). LES CANDIDATS DOIVENT ÊTRE ÂGÉS DE PLUS DE <strong>18</strong> ANS. LA<br />

PARTICIPATION EST GRATUITE. COORDINATION ARTISTIQUE : NICOLAS ROUX. INSCRIPTION ET RENSEIGNEMENTS<br />

MARIE-ALIX.ESCOLIVET@LEQUAI-ANGERS.EU OU 02 44 01 22 44<br />

L’ART E T<br />

LA MANIÈRE<br />

D’INTERVENIR<br />

EN MILIEU<br />

SCOLAIRE<br />

Chaque <strong>saison</strong>, le stage L’art<br />

et la manière d’intervenir<br />

en milieu scolaire permet à<br />

<strong>de</strong>s intervenants artistiques<br />

venus <strong>de</strong> toute la France <strong>de</strong><br />

confronter leur conception<br />

<strong>de</strong> la transmission et leurs<br />

pratiques <strong>de</strong> la conduite<br />

d’ateliers.<br />

La direction en est confiée à<br />

Bernard Grosjean, directeur <strong>de</strong><br />

la compagnie Entrées <strong>de</strong> Jeu,<br />

spécialiste théâtre-éducation<br />

et enseignant à l’Institut<br />

d’Étu<strong>de</strong>s Théâtrales <strong>de</strong> Paris III.<br />

Cette formation s’adresse aux<br />

comédiens intervenants en<br />

milieu scolaire dans le cadre <strong>de</strong><br />

différents dispositifs (ateliers,<br />

jumelages, temps périscolaire)<br />

et également intervenants sur<br />

<strong>de</strong>s ateliers hors cadre scolaire.<br />

DATES À CONFIRMER EN COURS DE<br />

SAISON. INSCRIPTION GRATUITE.<br />

LETTRE DE MOTIVATION, CV ET PHOTO.<br />

INSCRIPTION ET RENSEIGNEMENTS<br />

MARIE-ALIX.ESCOLIVET@LEQUAI-ANGERS.<br />

EU OU 02 44 01 22 44<br />

© SOLANGE ABAZIOU<br />

© JEAN-PIERRE MÉRIEL<br />

L'École supérieure du Centre national <strong>de</strong> danse contemporaine – Angers prépare au Diplôme national supérieur<br />

professionnel <strong>de</strong> danseur (DNSPD).<br />

<strong>Le</strong> programme pédagogique <strong>de</strong> ce cursus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans vise à accompagner l’étudiant dans la maîtrise et la<br />

compréhension fine <strong>de</strong> différentes esthétiques <strong>de</strong> la danse mo<strong>de</strong>rne et <strong>de</strong> la danse contemporaine, par une<br />

approche à la fois pratique, théorique et créative.<br />

<strong>Le</strong> choix d'enseigner les fon<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> la danse<br />

mo<strong>de</strong>rne dans une formation <strong>de</strong> danse contemporaine<br />

constitue la pierre angulaire <strong>de</strong> l'école. En effet, leur<br />

cohérence structurelle et artistique forme un très utile<br />

corpus d'étu<strong>de</strong>s fondé sur certains types <strong>de</strong> corps,<br />

<strong>de</strong> techniques et <strong>de</strong> styles qui vont <strong>de</strong> pair avec <strong>de</strong>s<br />

courants esthétiques, <strong>de</strong>s processus et <strong>de</strong>s œuvres.<br />

Cette approche permet aux danseurs d'accé<strong>de</strong>r à la<br />

connaissance, à l'histoire et à la philosophie <strong>de</strong> leur art<br />

et d'en acquérir les savoirs propres en les ayant – au<br />

travers <strong>de</strong> diverses expériences – i<strong>de</strong>ntifiés, analysés et<br />

éprouvés. L'objectif est que le danseur étudiant acquière<br />

à partir d'une base ou d'un « modèle » une autonomie<br />

progressive qui lui permet <strong>de</strong> s’engager librement sur les<br />

voies <strong>de</strong> la création.<br />

<strong>Le</strong>s cours théoriques dispensés au sein <strong>de</strong> l'école<br />

complètent la formation, ils se déclinent à partir d’analyses<br />

d'œuvres musicales et chorégraphiques, <strong>de</strong> l’histoire<br />

et la théorie <strong>de</strong> la danse, <strong>de</strong> la formation musicale et<br />

<strong>de</strong> l’analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement<br />

dansant.<br />

Enfin, l'appréhension <strong>de</strong> l'environnement socioprofessionnel<br />

<strong>de</strong>s artistes chorégraphiques fait l'objet d'une attention<br />

particulière. Il s'agit d'ai<strong>de</strong>r les étudiants à construire leur<br />

parcours et <strong>de</strong> les préparer à être non seulement <strong>de</strong>s<br />

artistes, mais aussi <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> la danse en mesure <strong>de</strong><br />

s'inscrire professionnellement dans leur environnement.<br />

Cette partie <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s est portée conjointement par<br />

le Centre national <strong>de</strong> danse contemporaine – Angers et<br />

l'Université d'Angers dans le cadre d'une licence parcours<br />

Arts du spectacle/danse - domaine Sciences sociales et<br />

humaines, spécialités droit, économie et gestion.<br />

<strong>Le</strong>s présentations du travail <strong>de</strong>s étudiants au public – interprétations<br />

<strong>de</strong> répertoire, créations, présentations <strong>de</strong><br />

travaux d'étudiants – sont nombreuses et se déroulent<br />

dans les contextes très variés : au <strong>Quai</strong>, en région et dans<br />

toute la France.<br />

À partir <strong>de</strong> la rentrée 20<strong>17</strong>, <strong>de</strong>ux promotions, soit une<br />

quarantaine d’étudiants, poursuivront leurs étu<strong>de</strong>s à<br />

Angers.<br />

1<strong>18</strong> 119


L’ABONNEMENT<br />

HORS ABONNEMENT<br />

POURQUOI<br />

S'ABONNER ?<br />

Pour soutenir la création :<br />

<strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> est un espace <strong>de</strong> création dont les différentes<br />

productions artistiques inspirées en son sein, ainsi que<br />

les coproductions, permettent à <strong>de</strong>s projets artistiques<br />

variés <strong>de</strong> voir le jour comme un rayonnement <strong>de</strong> notre<br />

structure et <strong>de</strong> notre territoire dans le paysage national<br />

et international. En vous abonnant, vous vous engagez<br />

à nos côtés dans nos missions. L’abonnement témoigne<br />

non seulement <strong>de</strong> votre fidélité mais aussi <strong>de</strong> votre<br />

engagement pour la création artistique.<br />

Pour bénéficier <strong>de</strong>s tarifs les plus avantageux tout<br />

au long <strong>de</strong> la <strong>saison</strong>.<br />

Pour bénéficier aussi d’une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> réservation<br />

exclusive pour vous et vos enfants, <strong>de</strong> tarifs réduits<br />

dans les structures partenaires : <strong>Le</strong> Cargo (Segré), <strong>Le</strong> THV<br />

(St-Barthélemy-d’Anjou), <strong>Le</strong> Théâtre du Champ <strong>de</strong> Bataille (Angers), <strong>Le</strong> Carré<br />

(Château-Gontier), Angers Nantes Opéra, Centre Georges Brassens (Avrillé),<br />

Jardin <strong>de</strong> Verre (Cholet), <strong>Le</strong> Théâtre (Saint-Nazaire), <strong>Le</strong> Lieu Unique et <strong>Le</strong> Grand T<br />

(Nantes), L’Onyx (Saint-Herblain), <strong>Le</strong> Grand R (La Roche/Yon), <strong>Le</strong>s Quinconces -<br />

L’Espal (<strong>Le</strong> Mans), Centre chorégraphique national <strong>de</strong> Tours, Orchestre National<br />

<strong>de</strong>s Pays <strong>de</strong> la Loire, <strong>Le</strong>s Mardis Musicaux (Angers).<br />

Réciproquement, les abonnés <strong>de</strong> ces structures<br />

bénéficient du tarif partenaire culturel pour tous les<br />

spectacles du <strong>Quai</strong>.<br />

LES BONUS DE<br />

L’ABONNEMENT<br />

PAIEMENT ÉCHELONNÉ<br />

Vous avez la possibilité <strong>de</strong> régler votre abonnement en<br />

trois échéances par prélèvement pour tout abonnement<br />

d’un montant supérieur à 70€ réservé avant le<br />

16 septembre.<br />

CHANGEMENT DE DATE<br />

Vous avez la possibilité <strong>de</strong> changer votre billet pour une<br />

autre représentation du même spectacle (dans la limite<br />

<strong>de</strong>s places disponibles)<br />

OFFRE 10 = 11 !<br />

Si vous choisissez dix spectacles dès la prise <strong>de</strong> votre<br />

abonnement, le onzième vous est offert.<br />

OFFRE PARRAINAGE<br />

Si vous parrainez une personne n’ayant jamais été<br />

abonnée au <strong>Quai</strong> pour un abonnement (tout public,<br />

réduit ou très réduit), vous bénéficiez d’une place offerte<br />

par personne parrainée.<br />

Offre valable jusqu’au 28 octobre 20<strong>17</strong> et dans la limite <strong>de</strong>s places<br />

disponibles le jour <strong>de</strong> la prise <strong>de</strong> l’abonnement.<br />

TARIFS ABONNEMENT<br />

Choisissez dans votre formule au moins une<br />

création parmi Moving Numbers (p.14), À nous <strong>de</strong>ux<br />

maintenant (p.26), Oh Louis… (p.40), La tragédie <strong>de</strong><br />

Macbeth (p.90) et bénéficiez du tarif réduit sur tous les<br />

spectacles « à l’abonnement ».<br />

FORMULES<br />

D'ABONNEMENTS<br />

NOMBRE DE<br />

SPECTACLES<br />

MINIMUM<br />

TARIF PAR<br />

SPECTACLE<br />

ABONNEMENT TOUT PUBLIC 5 16 €<br />

ABONNEMENT RÉDUIT<br />

-30 ans, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi<br />

ABONNEMENT TRÈS RÉDUIT<br />

minima sociaux (RMI, ASS...), carte<br />

"Partenaires" délivrée par la Ville d'Angers<br />

BON PLAN<br />

collégiens, lycéens, étudiants, -<strong>18</strong> ans,<br />

apprentis<br />

NOUVEAU !<br />

ABONNEMENT SOLIDAIRE<br />

offrez un billet à ceux qui ne peuvent pas se le<br />

permettre en ajoutant 5€ au montant <strong>de</strong> votre<br />

abonnement<br />

3 12 €<br />

3 5 €<br />

3 8 €<br />

<strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> poursuit ses missions d’accès à la culture pour le plus grand<br />

nombre. Nous vous proposons <strong>de</strong> vous y associer en mettant en place cette<br />

nouvelle formule d’abonnement. Vous connaissez le café « suspendu » ou<br />

« en attente », institution à Naples ? <strong>Le</strong> principe : on comman<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux cafés,<br />

l'un pour soi, l’autre pour un client qui n’a pas les moyens <strong>de</strong> se le payer.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> centralise vos dons permettant <strong>de</strong> financer <strong>de</strong>s billets <strong>de</strong><br />

spectacles. <strong>Le</strong> service <strong>de</strong>s relations avec le public les remet aux spectateurs<br />

bénéficiaires via ses relais sociaux.<br />

ABONNEMENT JEUNE PUBLIC / EN FAMILLE<br />

Choisissez au moins 3 spectacles Jeune Public parmi :<br />

Fulmine, Dark circus, Animal animal, Tesseract, Jeanne et<br />

la chambre à airs, Wij/Zij, Filles et soie, La caverne, Wax,<br />

Blanche Neige..., <strong>Le</strong> poids d’un fantôme, Je n’ai pas peur.<br />

Vous bénéficiez du tarif partenaire (20€) pour tous les autres<br />

spectacles <strong>de</strong> la <strong>saison</strong>.<br />

En ajoutant une création à votre abonnement Jeune Public,<br />

vous bénéficiez du tarif réduit (16€ au lieu <strong>de</strong> 20€) pour tous<br />

les spectacles <strong>de</strong> la <strong>saison</strong>.<br />

FORMULES ABONNEMENT<br />

JEUNE PUBLIC<br />

NOMBRE DE<br />

SPECTACLES<br />

MINIMUM<br />

5€<br />

TARIF PAR<br />

SPECTACLE<br />

ADULTES 3 10 € / 8 €*<br />

-<strong>18</strong> ans, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d'emploi,<br />

bénéficiaires <strong>de</strong>s minima sociaux<br />

et carte "Partenaires"<br />

3 5 €<br />

* pour les spectacles : Animal animal, Filles et soie, <strong>Le</strong> poids d’un fantôme, Wax<br />

TARIFS<br />

HORS ABONNEMENT<br />

TARIFS<br />

sur présentation d'un justificatif<br />

PAR<br />

SPECTACLE<br />

PLEIN 25 €<br />

PARTENAIRE CULTUREL<br />

abonnés structures culturelles partenaires (voir<br />

p.120), carte Cézam, carte Invalidité, groupes<br />

d’amis (à partir <strong>de</strong> 10 personnes)<br />

RÉDUIT<br />

-30 ans, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi<br />

ÉTUDIANTS<br />

lycéens, étudiants, apprentis, service civique<br />

20 €<br />

16 €<br />

12 €<br />

-<strong>18</strong> ANS 10 €<br />

TRÈS RÉDUIT<br />

bénéficiaires <strong>de</strong>s minima sociaux, détenteurs <strong>de</strong> la<br />

carte « Partenaires » délivrée par la Ville d’Angers,<br />

groupes scolaires<br />

HORS ABONNEMENT<br />

JEUNE PUBLIC / EN FAMILLE<br />

Fulmine, Dark circus, Animal animal, Tesseract, Jeanne et<br />

la chambre à airs, Wij/Zij, Filles et soie, La caverne, Wax,<br />

Blanche Neige..., <strong>Le</strong> poids d’un fantôme, Je n’ai pas peur.<br />

TARIFS<br />

sur présentation d'un justificatif<br />

8 €<br />

PAR<br />

SPECTACLE<br />

PLEIN 16 € / 10 €*<br />

ÉTUDIANT 12 € / 10 €*<br />

RÉDUIT<br />

-<strong>18</strong> ans, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi<br />

TRÈS RÉDUIT<br />

- 11 ans, bénéficiaires <strong>de</strong>s minima sociaux,<br />

détenteurs <strong>de</strong> la carte « Partenaires » délivrée par<br />

la Ville d’Angers<br />

* pour les spectacles : Animal animal, Filles et soie, <strong>Le</strong> poids d’un fantôme, Wax<br />

À VOIR AUSSI EN FAMILLE<br />

Mickaël <strong>Le</strong> Mer (p.78) / Amala Dianor (p.97) / Nikolais,<br />

Boivin, Decouflé (p.106) / Dans les plis du paysage (p.109).<br />

TARIF FAMILLE : 1 ADULTE + 1 ENFANT = 26€<br />

8 €<br />

5 €<br />

TARIFS SPÉCIAUX<br />

Animal animal, Filles et soie, Wax,<br />

<strong>Le</strong> poids d’un fantôme :<br />

10€ plein tarif<br />

8€ lycéens, étudiants, -<strong>18</strong> ans<br />

5€ <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi, bénéficiaires <strong>de</strong>s minima<br />

sociaux et détenteurs <strong>de</strong> la carte « Partenaires »<br />

délivrée par la Ville d’Angers<br />

Happy endings, <strong>Le</strong>s os noirs :<br />

16€ plein tarif<br />

12€ étudiants, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi, - 30 ans<br />

8€ moins <strong>de</strong> <strong>18</strong> ans, bénéficiaires <strong>de</strong>s minima sociaux<br />

et détenteurs <strong>de</strong> la carte « Partenaires » délivrée par la<br />

Ville d’Angers<br />

5€ Abonnés Très Réduit<br />

Pass Festival ICI DANSES ! :<br />

10€ le spectacle à partir <strong>de</strong> 3 spectacles<br />

When you talk about « The swimmer »,<br />

spectacle réservé aux abonnés du <strong>Quai</strong> en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong><br />

leur abonnement<br />

10€ Abonnés Tout Public et Réduit<br />

8€ Abonnés Etudiant et Scolaire<br />

5€ Abonnés Très Réduit<br />

Juliette Binoche et Alexandre Tharaud, Camille<br />

Tarifs majorés <strong>de</strong> :<br />

4€ à l’abonnement<br />

5€ hors abonnement.<br />

TARIFS ANGERS NANTES OPÉRA<br />

Abonnement : <strong>de</strong> 5€ à 50€<br />

Hors abonnement : <strong>de</strong> 10€ à 60€<br />

selon le tarif et la catégorie <strong>de</strong> places, à partir du mardi<br />

6 septembre.<br />

Dans le cadre du partenariat entre Angers Nantes Opéra<br />

et <strong>Le</strong> <strong>Quai</strong>, les abonnés du <strong>Quai</strong> bénéficient du tarif réduit<br />

pour les spectacles d’opéra et les abonnés d’Angers<br />

Nantes Opéra bénéficient du tarif partenaire culturel pour<br />

les spectacles du <strong>Quai</strong>.<br />

120 121


RÉSERVATIONS<br />

QUAND RÉSERVER ?<br />

HORAIRES D’OUVERTURE<br />

DE LA BILLETTERIE<br />

13:00 > 19:00 du mardi au vendredi<br />

15:00 > <strong>18</strong>:00 le samedi<br />

<strong>Le</strong>s jours <strong>de</strong> spectacle, la billetterie reste ouverte jusqu’au<br />

début <strong>de</strong> la représentation. Nous vous conseillons d’arriver<br />

au moins 30 minutes avant.<br />

FERMETURES EXCEPTIONNELLES<br />

Du vendredi 15 au lundi <strong>18</strong> septembre <strong>17</strong> inclus<br />

Du lundi 23 octobre au mercredi 1 er novembre <strong>17</strong> inclus<br />

<strong>Le</strong> samedi 11 novembre <strong>17</strong><br />

Du samedi 23 décembre <strong>17</strong> au lundi 8 janvier <strong>18</strong> inclus<br />

Du dimanche 25 février <strong>18</strong> au lundi 5 mars <strong>18</strong> inclus<br />

Du dimanche 29 avril <strong>18</strong> au lundi 14 mai <strong>18</strong> inclus<br />

ABONNEMENTS<br />

À partir du jeudi 22 juin à l’issue <strong>de</strong> la soirée <strong>de</strong> présentation<br />

<strong>de</strong> <strong>saison</strong>, en ligne et au guichet.<br />

Fermeture estivale <strong>de</strong>s guichets du 14 juillet au 28 août inclus.<br />

Pour éviter d’attendre, vous pouvez nous déposer votre<br />

fiche d’abonnement avec votre règlement, elle sera traitée<br />

dans la journée.<br />

Vous pourrez retirer vos billets du 29 juin au 13 juillet puis à<br />

partir du 1 er septembre <strong>17</strong> .<br />

<strong>Le</strong>s abonnements ne peuvent pas être réservés par<br />

téléphone.<br />

HORS ABONNEMENTS<br />

le jeudi 22 juin <strong>17</strong> à l’issue <strong>de</strong> la présentation <strong>de</strong> <strong>saison</strong><br />

pour le spectacle Stadium<br />

le mardi 5 septembre <strong>17</strong> 13:00 pour toute la programmation<br />

du <strong>Quai</strong> (sauf Danser la ville d’Hervé Robbe) et d’Angers<br />

Nantes Opéra<br />

le mardi 15 mai <strong>18</strong> pour le spectacle Danser la ville d’Hervé<br />

Robbe (spectacle hors abonnement)<br />

PRATIQUE<br />

REPRÉSENTATIONS ANNONCÉES COMPLÈTES<br />

Pour <strong>de</strong>s raisons techniques, <strong>de</strong>s places initialement<br />

bloquées sont souvent remises en vente au <strong>de</strong>rnier moment :<br />

le mardi à 13:00 pour les représentations <strong>de</strong> la semaine<br />

en cours.<br />

le soir-même : nous constituons une liste d’attente<br />

45 minutes avant le début <strong>de</strong> chaque représentation<br />

complète. Généralement les personnes inscrites peuvent<br />

entrer en salle en cas <strong>de</strong> désistements.<br />

MODALITÉS DE PAIEMENT<br />

Espèces, chèques, cartes bancaires, chèques vacances,<br />

chèques culture, Pass culture régional, carte Culture <strong>de</strong><br />

l’Université d’Angers pour les spectacles organisés par <strong>Le</strong><br />

<strong>Quai</strong> CDN, le CNDC, Angers Nantes Opéra.<br />

Prélèvement en 3 fois pour les abonnements pris avant le<br />

16 septembre, d’un montant supérieur à 70€.<br />

Pour toute réservation par téléphone, le paiement doit<br />

s’effectuer par carte bancaire à distance.<br />

PLACEMENT<br />

<strong>Le</strong>s places sont numérotées dans le Théâtre 900 (jusqu’à<br />

5 minutes avant le début <strong>de</strong> la représentation).<br />

Dans les autres salles le placement est non numéroté.<br />

<strong>Le</strong>s personnes en situation <strong>de</strong> handicap sont invitées à le<br />

signaler lors <strong>de</strong> la réservation afin que nous puissions les<br />

accueillir dans les meilleures conditions.<br />

IMPORTANT<br />

<strong>Le</strong>s spectacles commencent à l’heure précise. Cinq<br />

minutes avant le début du spectacle, les places numérotées<br />

ne sont plus garanties, y compris pour les abonnés.<br />

L’admission <strong>de</strong>s retardataires est parfois impossible pour<br />

<strong>de</strong>s raisons artistiques ou techniques. <strong>Le</strong> retard ne donne<br />

droit à aucun remboursement.<br />

<strong>Le</strong> stationnement autour du <strong>Quai</strong> pouvant s’avérer difficile,<br />

nous vous conseillons d’arriver au moins 30 minutes avant<br />

le début du spectacle.<br />

MANGER<br />

BOIRE<br />

AU QUAI<br />

LE BAR DU QUAI<br />

<strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> Forum<br />

02 44 01 22 43 - resto@barduquai.eu<br />

RESTO BISTROT LA RÉSERVE sur la<br />

terrasse du <strong>Quai</strong> - 02 41 87 85 80<br />

AUTOUR DU QUAI<br />

LE RESTO BISTROT L’ARDOISE<br />

7, Rue <strong>de</strong> la Tannerie - 02 41 88 <strong>18</strong> 32<br />

RESTAURANT LE BONREPAIRE<br />

65, rue Beaurepaire - 02 41 72 08 64<br />

LE BISTROT DES CARMES<br />

34 quai <strong>de</strong>s Carmes - 02 41 37 64 55<br />

DAZUMA<br />

44, rue Beaurepaire - 06 10 07 77 73<br />

LIRE<br />

LA LIBRAIRIE DU QUAI propose<br />

près <strong>de</strong> 700 ouvrages : <strong>de</strong>s livres<br />

liés aux spectacles et activités <strong>de</strong><br />

la <strong>saison</strong>, <strong>de</strong>s œuvres sur les arts<br />

et la culture, <strong>de</strong>s textes <strong>de</strong> théâtre,<br />

<strong>de</strong> beaux livres sur la danse ou la<br />

photo, <strong>de</strong>s romans, <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong>ssinées ou encore un joli rayon<br />

jeunesse.<br />

Située dans le Forum du <strong>Quai</strong>, elle<br />

est ouverte une heure avant les<br />

spectacles et 30 minutes après.<br />

SEVERINE.HAMELIN@LEQUAI-ANGERS.EU<br />

OU AGNES.VALLIER@LEQUAI-ANGERS.EU<br />

DIVAGUE, la revue du <strong>Quai</strong>, se<br />

veut le reflet <strong>de</strong> nos ferveurs, <strong>de</strong><br />

nos envies d’art, <strong>de</strong> théâtre, <strong>de</strong><br />

spectacles, <strong>de</strong> savoir, à travers les<br />

portraits et réflexions <strong>de</strong>s artistes,<br />

universitaires, acteurs culturels<br />

que nous rassemblons dans cette<br />

édition dont le numéro 3 sortira en<br />

janvier 20<strong>18</strong>. Divague n°1 et n°2 sont<br />

disponibles à la Librairie du <strong>Quai</strong> et<br />

en billetterie.<br />

Parking <strong>de</strong> La<br />

Rochefoucauld<br />

PARTAGER<br />

LE SITE du <strong>Quai</strong> regroupe la<br />

programmation, les extraits <strong>de</strong>s<br />

spectacles, <strong>de</strong>s interviews, <strong>de</strong>s<br />

vidéos, les programmes <strong>de</strong> salle,<br />

les fiches jeune public, les dossiers<br />

pédagogiques...<br />

WWW.LEQUAI-ANGERS.EU<br />

Pour être informé <strong>de</strong>s actualités<br />

chaque mois, inscrivez-vous à la<br />

newsletter et n’hésitez pas à réagir<br />

sur les réseaux sociaux :<br />

lequai.angers<br />

@<strong>Le</strong><strong>Quai</strong><br />

<strong>Quai</strong>TV<br />

theatrelequai<br />

RADIO G ! 101.5 fm consacre son<br />

émission Kesako à l’actualité du<br />

<strong>Quai</strong> les <strong>de</strong>rniers mardis du mois<br />

(<strong>18</strong>h-19h) radio-g.fr<br />

COMMENT RÉSERVER ?<br />

À la billetterie du <strong>Quai</strong> du mardi au vendredi <strong>de</strong> 13:00 à<br />

19:00, le samedi <strong>de</strong> 15:00 à <strong>18</strong>:00.<br />

Par téléphone 02 41 22 20 20, du mardi au vendredi<br />

<strong>de</strong> 13:00 à 19:00, le samedi <strong>de</strong> 15:00 à <strong>18</strong>:00 (hors<br />

abonnements). Un règlement par carte bancaire sera<br />

<strong>de</strong>mandé.<br />

Par Internet www.lequai-angers.eu à tout moment (hors<br />

abonnement Jeune Public et abonnement très réduit).<br />

Un règlement par carte bancaire sera <strong>de</strong>mandé.<br />

Billetterie partenaire Grand Théâtre d’Angers, place du<br />

Ralliement, 02 41 24 16 40, du mardi au samedi <strong>de</strong> 12:00<br />

à <strong>18</strong>:30 (hors abonnements).<br />

LIEUX DES REPRÉSENTATIONS<br />

Attention ! Certains spectacles sont présentés hors les<br />

murs dans le cadre <strong>de</strong> nos partenariats.<br />

Théâtre du Champ <strong>de</strong> Bataille : When you talk about « The<br />

swimmer » (p.53)<br />

THV : Compagnie Lamento (p.79), D.A.D.R Cie (p.79)<br />

Grand Théâtre d’Angers : Régis Obadia (p.107)<br />

Hors les murs : Cherchez la faute ! (p.108)<br />

HORAIRES DES REPRÉSENTATIONS<br />

ATTENTION, NOUVEAUX HORAIRES CETTE SAISON<br />

Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi 20:00<br />

Samedi <strong>18</strong>:00 ou 20:00<br />

Il existe <strong>de</strong> nombreux horaires exceptionnels notamment<br />

pour les spectacles en famille (se reporter aux pages<br />

spectacles).<br />

<strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> se trouve dans le quartier <strong>de</strong> la Doutre, en face du Château du Roi René, sur l’autre rive <strong>de</strong> la Maine.<br />

Plusieurs lignes passent à proximité du <strong>Quai</strong> et (ligne <strong>de</strong> soirée). Un parking <strong>de</strong> <strong>18</strong>0 places est à votre disposition en<br />

sous-sol du <strong>Quai</strong> avec un forfait à 1,20 € les 3 premières heures est proposé (ticket <strong>de</strong> parking à vali<strong>de</strong>r à la billetterie). <strong>Le</strong> stationnement<br />

autour du <strong>Quai</strong> peut s'avérer difficile, nous vous conseillons donc d'arriver au moins 30 minutes avant le début du spectacle.<br />

122 123


LES ÉQUIPES<br />

ENTREPRISES<br />

PARTENAIRES<br />

LE QUAI CDN<br />

02 44 01 22 22<br />

CNDC<br />

02 44 01 22 66<br />

DEVENIR PARTENAIRE<br />

ET/OU MÉCÈNE DU QUAI<br />

<strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> remercie le groupe Soregor, son premier<br />

mécène d’honneur ainsi que les membres du<br />

Cercle <strong>de</strong>s Mécènes du <strong>Quai</strong>.<br />

MERCI à tous les partenaires qui s’impliquent dans<br />

la vie du lieu : ceux qui la ren<strong>de</strong>nt possible par leur<br />

soutien financier aux <strong>de</strong>ux structures qui l’animent<br />

et ceux avec qui <strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> ouvre ses portes le plus<br />

largement possible aux publics et au dynamisme<br />

culturel et artistique du territoire.<br />

SOUTIENS INSTITUTIONNELS<br />

Solange Abaziou<br />

RESPONSABLE DE LA COMMUNICATION ET DU DESIGN<br />

Frédéric Aubry<br />

RESPONSABLE DES RELATIONS AVEC LE PUBLIC<br />

SCOLAIRE (1 ER DEGRÉ) – CONSEILLER PROGRAMMATION<br />

JEUNE PUBLIC<br />

Céline Baron<br />

CHARGÉE DE L'INFORMATION ET DE COMMUNICATION<br />

Patrice Barrault<br />

TECHNICIEN MAINTENANCE<br />

Philippe Basset<br />

RÉGISSEUR PLATEAU<br />

Laurence Bedouet<br />

ATTACHÉE À LA PRESSE<br />

ASSISTANTE DE DIRECTION ET COMMUNICATION<br />

Vincent Bedouet<br />

RÉGISSEUR GÉNÉRAL<br />

Frédéric Bélier-Garcia<br />

DIRECTEUR<br />

Jean-Christophe Bellier<br />

RÉGISSEUR GÉNÉRAL<br />

Olivier Blouineau<br />

RÉGISSEUR PRINCIPAL SCÈNE ADJOINT<br />

Gabriel Bouet<br />

RÉGISSEUR PRINCIPAL LUMIÈRE<br />

Emmanuel Bretonnier<br />

RESPONSABLE DES RELATIONS AVEC LE PUBLIC<br />

SCOLAIRE (2ND DEGRÉ)<br />

Marie Buron<br />

RESPONSABLE INFORMATIQUE ET TÉLÉPHONIE<br />

Flore Cordilhac<br />

ATTACHÉE AUX RELATIONS AVEC LE PUBLIC<br />

Samantha Crespel<br />

GESTIONNAIRE DES RESSOURCES HUMAINES<br />

Marie David<br />

CHEF COMPTABLE<br />

Jocelyn Davière<br />

DIRECTEUR TECHNIQUE<br />

Jenny Dodge<br />

RESPONSABLE DU DÉVELOPPEMENT DE PROJETS ET<br />

ATTACHÉE À L’INFORMATION<br />

Sylvie Durepaire<br />

ASSISTANTE ADMINISTRATIVE ET D’ACCUEIL<br />

Marie-Alix Escolivet<br />

ASSISTANTE DE DIRECTION<br />

Nadia Gaignard<br />

ASSISTANTE DE DIRECTION TECHNIQUE<br />

Marielle Gallard<br />

DÉLÉGUÉE À L’ADMINISTRATION DE PRODUCTION ET AU<br />

BUDGET<br />

David Geffard<br />

CHARGÉ DE BILLETTERIE ET DE RELATIONS AVEC LE<br />

PUBLIC – CONSEILLER PROGRAMMATION CIRQUE<br />

Jean-Philippe Geindreau<br />

RÉGISSEUR LUMIÈRE<br />

Nadia Guiollot<br />

COORDINATRICE ARTISTIQUE – CONSEILLÈRE<br />

PROGRAMMATION MUSIQUE<br />

Séverine Hamelin<br />

RESPONSABLE DES RELATIONS AVEC LE PUBLIC<br />

Jean-Denis Lamy<br />

RESPONSABLE LOGISTIQUE BÂTIMENT<br />

Laurent Laucoin<br />

RESPONSABLE BILLETTERIE<br />

Loïc <strong>Le</strong> Bris<br />

RÉGISSEUR PRINCIPAL SON<br />

Cécile <strong>Le</strong>coq<br />

CHARGÉE DE BILLETTERIE ET DE COMMUNICATION,<br />

ADJOINTE AU RESPONSABLE BILLETTERIE<br />

Stéphanie <strong>Le</strong>roi<br />

COMPTABLE<br />

Jérôme Marpeau<br />

RÉGISSEUR GÉNÉRAL<br />

Pascale Michel<br />

CHARGÉE DE PRODUCTION ET DES TOURNÉES<br />

Mathil<strong>de</strong> Monier<br />

RÉGISSEUSE PLATEAU<br />

Catherine Mousset<br />

COORDINATRICE DES ÉVÉNEMENTS EXTÉRIEURS<br />

ET DES PARTENARIATS<br />

François Mussillon<br />

RÉGISSEUR GÉNÉRAL<br />

Matthias Poulie<br />

ADMINISTRATEUR<br />

Nicolas Pillu<br />

RÉGISSEUR LUMIÈRE<br />

Clément Prémartin<br />

RÉGISSEUR SON<br />

Line Remars<br />

CHARGÉE DE BILLETTERIE<br />

Mélanie Renard<br />

CHARGÉE DE SÉCURITÉ<br />

Au<strong>de</strong> Roullois<br />

ASSISTANTE ADMINISTRATIVE ET D’ACCUEIL, CHARGÉE<br />

DES MARCHÉS PUBLICS<br />

Nicolas Roux<br />

DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL ARTISTIQUE<br />

Caroline Séjourné<br />

CHARGÉE DE MISSION CULTURE-ÉDUCATION NATIONALE<br />

Wilfried Thierry<br />

RÉALISATEUR ET CHARGÉ DE COMMUNICATION<br />

Agnès Vallier<br />

RESPONSABLE DE L’ACCUEIL DES PUBLICS<br />

Julien Villeneuve-Pasquier<br />

CHARGÉ DE BILLETTERIE ET DE RELATIONS AVEC<br />

LE PUBLIC<br />

Robert Swinston<br />

DIRECTEUR ARTISTIQUE<br />

Claire Rousier<br />

DIRECTRICE-ADJOINTE<br />

Sylvie Richard<br />

ADMINISTRATRICE<br />

Manon Prévost-Ruffini<br />

CHARGÉE D’ADMINISTRATION<br />

Gildas Esnault<br />

RESPONSABLE DU SERVICE ÉDUCATIF<br />

ET DES PUBLICS<br />

Anne-Marie Page<br />

RESPONSABLE DE L’ACCUEIL<br />

Nathalie Bourgès<br />

CHARGÉE DE PROJETS<br />

Sandra Bony<br />

CHARGÉE DES RÉSIDENCES D'ARTISTES<br />

ET ASSISTANTE À LA PROGRAMMATION<br />

Lautaro Prado<br />

AGENT D'ENTRETIEN<br />

Arnaud Hie<br />

DIRECTEUR DE PRODUCTION, DE LA DIFFUSION,<br />

EN CHARGE DE LA COMMUNICATION<br />

Rémi Lloubes<br />

CHARGÉ DE PRODUCTION ET DE DIFFUSION<br />

Aurore Drapeau<br />

CHARGÉE DE COMMUNICATION ET DES PARTENARIATS<br />

Marion Ballester<br />

DIRECTRICE PÉDAGOGIQUE DE L’ÉCOLE SUPÉRIEURE<br />

Christian Cheyrouse<br />

COORDINATEUR DE L’ÉCOLE SUPÉRIEURE<br />

Sophie Forca<strong>de</strong>t<br />

ASSISTANTE DU SERVICE PÉDAGOGIQUE<br />

François <strong>Le</strong> Maguer<br />

DIRECTEUR TECHNIQUE<br />

Alain Cherouvrier<br />

RÉGISSEUR SON<br />

Benjamin Aymard<br />

RÉGISSEUR LUMIÈRE<br />

AINSI QUE LES HÔTESSES ET HÔTES DE SALLE,<br />

LES ARTISTES ET TECHNICIENS INTERMITTENTS<br />

DU SPECTACLE.<br />

ÊTRE PARTENAIRE DU QUAI<br />

C’est partager nos cultures d’entreprise :<br />

associer l’image <strong>de</strong> votre entreprise à un lieu culturel et<br />

artistique vivant et ouvert sur le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>main ;<br />

contribuer au développement <strong>de</strong> projets artistiques et<br />

culturels fédérateurs et innovants, à caractère social<br />

ou environnemental : Temps forts et festivals, actions<br />

culturelles pour les publics défavorisés, projets Jeune<br />

Public et en famille ;<br />

intégrer un réseau <strong>de</strong> partenaires qui partagent les<br />

mêmes valeurs ;<br />

mobiliser vos salariés autour d’un projet artistique et<br />

culturel valorisant ;<br />

bénéficier <strong>de</strong>s espaces du <strong>Quai</strong> à <strong>de</strong>s conditions<br />

privilégiées et profiter <strong>de</strong> la programmation <strong>17</strong>/<strong>18</strong> pour<br />

vos relations publiques.<br />

Nous avons plusieurs formes <strong>de</strong> mécénat* à vous<br />

proposer et sommes prêts à construire avec vous tout<br />

type <strong>de</strong> partenariat personnalisé.<br />

CONTACT : CATHERINE MOUSSET | 02 44 01 22 06<br />

CATHERINE.MOUSSET@LEQUAI-ANGERS.EU<br />

*CONFORMÉMENT À L’ARTICLE 238 BIS DU CODE GÉNÉRAL DES IMPÔTS, UN<br />

DON ANNUEL AU QUAI AU TITRE DU MÉCÉNAT EST DÉDUCTIBLE D’IMPÔT SUR<br />

LES SOCIÉTÉS À HAUTEUR DE 60% DU MONTANT DES VERSEMENTS DANS LA<br />

LIMITE DE 0,5% DU CHIFFRE D’AFFAIRES.<br />

LOCATION D’ESPACE<br />

<strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> est un site approprié à l’organisation <strong>de</strong> vos<br />

événements, réceptions ou conventions d’affaires.<br />

Vous pouvez louer différents espaces le temps d’une<br />

journée ou d’une soirée :<br />

<strong>Le</strong> Théâtre 900, avec son parterre et <strong>de</strong>ux niveaux<br />

<strong>de</strong> balcons,<br />

<strong>Le</strong> Théâtre 400, complètement modulable, pouvant<br />

accueillir jusqu’à 400 personnes assises sur<br />

1 gradin, 2 en face-à-face, 4 en carré, ou même<br />

900 spectateurs <strong>de</strong>bout,<br />

<strong>Le</strong>s <strong>de</strong>ux salons, avec 50 à 70 places assises,<br />

<strong>Le</strong> Forum, vaste espace vitré <strong>de</strong> 1500 m 2 pouvant<br />

accueillir jusqu’à 1000 personnes, modulable en<br />

fonction <strong>de</strong> vos événements.<br />

Notre équipe vous ai<strong>de</strong>ra dans l’organisation <strong>de</strong> votre<br />

manifestation. Retrouvez plus d’informations sur le site<br />

www.lequai-angers.eu<br />

CONTACT : CATHERINE MOUSSET | 02 44 01 22 06<br />

CATHERINE.MOUSSET@LEQUAI-ANGERS.EU<br />

PARTENAIRES<br />

CERCLE DES MÉCÈNES DU QUAI<br />

MÉCÈNE D’HONNEUR<br />

124 125


CALENDRIER<br />

THÉÂTRE MUSIQUE DANSE CIRQUE EN FAMILLE ÉVÉNEMENTS<br />

SEPTEMBRE <strong>17</strong> LIEU PAGE<br />

DÉCEMBRE <strong>17</strong><br />

MA 5 19:00<br />

ME 6 19:00<br />

MA 5 20:30<br />

ME 6 20:30<br />

ROBYN ORLIN OH LOUIS... T400 39<br />

ROBERT SWINSTON<br />

INLETS 2 / BEACH BIRDS<br />

T900 40<br />

VE 8 20:00 GUILLAUME PERRET FREE T400 42<br />

MA 12 19:00<br />

ME 13 19:00<br />

ME 13 20:00<br />

JE 14 20:00<br />

VE 15 20:00<br />

WIJ/ZIJ (NOUS/EUX) T400 43<br />

L’AVARE T900 44<br />

VE 1 ER 20:30 THE SWIMMER<br />

SA 2 20:30 THE SWIMMER<br />

HORS LES MURS<br />

53<br />

CHAMP DE BATAILLE<br />

HORS LES MURS<br />

53<br />

CHAMP DE BATAILLE<br />

SA 2 <strong>18</strong>:00 INSTANTS COTEAUX DU LAYON FORUM 60<br />

ME 6 <strong>17</strong>:30 FABRIQUE #16 SALON 1 52<br />

JE 7 19:00 OUVERTURE STUDIO STUDIO CNDC 55<br />

VE 8 19:00 CLASS' CONCERT CRR FORUM 58<br />

LU 11 19:30 ATELIER DU GOÛT BAR DU QUAI 60<br />

JE 21 20:00<br />

VE 22 20:00<br />

MA 26 19:00<br />

ME 27 19:00<br />

VE 29 20:00<br />

STADIUM T900 8<br />

FULMINE T400 10<br />

JOHANN LE GUILLERM<br />

LE PAS GRAND CHOSE<br />

OCTOBRE <strong>17</strong><br />

T900 11<br />

LIEU<br />

PAGE<br />

JE 14 AU SA 30 PANORAMAX TERRASSE 46<br />

VE 15 ET SA 16 LEVITATION FRANCE FORUM 47<br />

MA 19 AU SA 30 HORS ZONE FORUM 56<br />

ME 20 19:00 TOURNOI DE BABY FOOT FORUM 56<br />

JE 21 <strong>18</strong>:00 FABRIQUE #14 FORUM 52<br />

SA 23 CONCERT AUSTIN WEEK FORUM<br />

JE 28 19:00 OUVERTURE STUDIO STUDIO CNDC 55<br />

JANVIER <strong>18</strong><br />

MA 9 20:00<br />

ME 10 20:00<br />

JE 11 20:00<br />

VE 12 20:00<br />

ME 10 20:00<br />

JE 11 20:00<br />

VE 12 20:00<br />

VE 19 20:00<br />

SA 20 <strong>18</strong>:00<br />

LA LOI DU MARCHEUR<br />

SCÈNE DE<br />

RÉPÉTITION<br />

FESTEN T900 65<br />

LA FUITE ! T900 66<br />

64<br />

ME 10 20:00 CONF. UNIVERSITÉ POPULAIRE SALON 2 58<br />

SA 13 15:00 LECTURE ISABELLE ADJANI T900 51<br />

SA 13 16:00 FABRIQUE #<strong>17</strong> T900 52<br />

MA 16 19:00 PROJECTION DANSE STUDIO CNDC 54<br />

VE 12 AU DI 21 FESTIVAL PREMIERS PLANS - 61<br />

ME 4 20:00<br />

JE 5 20:00<br />

VE 6 20:00<br />

ROBERT SWINSTON<br />

MOVING NUMBERS<br />

T400 14<br />

MA 10 20:00 EUN-ME AHN LET ME CHANGE YOUR NAME T900 16<br />

JE 12 20:00<br />

VE 13 20:00<br />

SA 14 <strong>18</strong>:00<br />

FELLAG BLED RUNNER T900 <strong>17</strong><br />

JE 12 20:00 FISHBACH À TA MERCI T400 <strong>18</strong><br />

MA <strong>17</strong> 19:00<br />

ME <strong>18</strong> 14:30<br />

LU 16 20:00<br />

ME <strong>18</strong> 20:00<br />

MA <strong>17</strong> 20:00<br />

JE 19 20:00<br />

DARK CIRCUS T900 19<br />

ILIADE T400 20<br />

ODYSSÉE T400 21<br />

DI 22 <strong>17</strong>:00 BINOCHE / THARAUD<br />

VAILLE QUE VIVRE<br />

T900 22<br />

LU 2 19:00 LECTURE NICOLE GARCIA T900 51<br />

SA 7 PHYSIC FORM FORUM<br />

LU 9 19:30 ATELIER DU GOÛT BAR DU QUAI 60<br />

JE 12 19:00 OUVERTURE STUDIO STUDIO CNDC 55<br />

MA <strong>17</strong> 19:00 CONFÉRENCE CNDC STUDIO CNDC 54<br />

ME <strong>18</strong> 19:00 CLASS’CONCERT CRR FORUM 58<br />

JE 19 20:00 CONF. UNIVERSITÉ POPULAIRE SALON 2 58<br />

SA 21 16:30 FABRIQUE #15 STUDIO CNDC 52<br />

SA 21<br />

DI 22 FESTIVAL D<br />

FORUM<br />

STUDIO CNDC<br />

JE 26 19:00 OUVERTURE STUDIO STUDIO CNDC 55<br />

JE 26 AU SA 28 WEF WORLD ELECTRONICS FORUM LE QUAI 49<br />

48<br />

MA 23 19:00<br />

ME 24 <strong>17</strong>:00<br />

ME 24 20:00<br />

JE 25 20:00<br />

VE 26 20:00<br />

FILLES & SOIE<br />

JACQUES GAMBLIN<br />

JE PARLE À UN HOMME<br />

QUI NE TIENT PAS EN PLACE<br />

SCÈNE DE<br />

RÉPÉTITION<br />

67<br />

T900 68<br />

VE 26 20:00 BIRDS ON A WIRE T400 70<br />

FESTIVAL ICI DANSES !<br />

DI 28 <strong>17</strong>:00 COMPAGNIE LAMENTO<br />

LES SAUVAGES<br />

MA 30 19:00<br />

ME 31 19:00<br />

HORS LES MURS<br />

THV<br />

SOLI PATRIMONIAUX STUDIO CNDC 72<br />

LU 29 19:00 COMPAGNIE 29X27 PERSPECTIVE(S) FORUM 73<br />

LU 29 20:00 AMBRA SCENATORE SENA MADRE* T900 74<br />

MA 30 20:30 COLLECTIF EDA NOS FUTURS T400 75<br />

ME 31 20:30 YVANN ALEXANDRE<br />

T900 76<br />

LES FRAGMENTS MOBILES<br />

79<br />

NOVEMBRE <strong>17</strong><br />

FÉVRIER <strong>18</strong><br />

LU 6 20:00<br />

MA 7 20:00<br />

ME 8 21:00<br />

MA 7 20:00<br />

ME 8 19:00<br />

JE 9 20:00<br />

VE 10 20:00<br />

À NOUS DEUX MAINTENANT<br />

SCÈNE DE<br />

RÉPÉTITION<br />

MAÎTRES ANCIENS COMÉDIE T400 30<br />

JE 9 20:00 ABRAHAM INC. T900 32<br />

ME 15 <strong>17</strong>:00<br />

SA <strong>18</strong> 15:00<br />

SA <strong>18</strong> <strong>18</strong>:00<br />

LE BEAU SAMEDI #3<br />

ANIMAL ANIMAL<br />

SCÈNE DE<br />

RÉPÉTITION<br />

26<br />

33<br />

MA 7 19:00 CONFÉRENCE CNDC STUDIO CNDC 54<br />

ME 15 20:00 CONF. UNIVERSITÉ POPULAIRE SALON 2 58<br />

JE 16 19:00<br />

OUVERTURE STUDIO<br />

HORS LES MURS<br />

LES ABATTOIRS<br />

JE 16 19:00 JAM SESSION CRR BAR DU QUAI 58<br />

JE 30 19:30<br />

THE SWIMMER<br />

HORS LES MURS<br />

CHAMP DE BATAILLE<br />

55<br />

53<br />

JE 1 ER <strong>18</strong>:30 SOLI PATRIMONIAUX STUDIO CNDC 72<br />

JE 1 ER 20:30<br />

D.A.D.R CIE (S)ACRE<br />

HORS LES MURS<br />

THV<br />

VE 2 19:00 VLAM PRODUCTIONS KROMOS T400 77<br />

VE 2 20:30 MICKAËL LE MER CROSSOVER T900 78<br />

MA 6 20:00<br />

ME 7 20:00<br />

JE 8 20:00<br />

DÉMONS<br />

VE 9 20:00<br />

MA 13 19:00<br />

DOROTHÉE MUNYANEZA<br />

UNWANTED<br />

SCÈNE DE<br />

RÉPÉTITION<br />

79<br />

80<br />

T400 82<br />

MA 13 20:30 SALIA SALOU DU DÉSIR D’HORIZONS T900 83<br />

ME 7 20:00 CONF. UNIVERSITÉ POPULAIRE SALON 2 58<br />

LU 12 19:00 TABLE RONDE CNDC STUDIO CNDC 54<br />

LU 12 19:30 ATELIER DU GOÛT BAR DU QUAI 60<br />

VE 23 <strong>18</strong>:30 CONCOURS D’ÉLOQUENCE T900<br />

SA 24 16:00 FABRIQUE #<strong>18</strong> T400 52<br />

ME 15 19:00<br />

SA <strong>18</strong> 15:30<br />

JE 16 19:00<br />

VE <strong>17</strong> 19:00<br />

SA <strong>18</strong> <strong>17</strong>:30<br />

MA 21 20:00<br />

ME 22 20:00<br />

MA 21 20:00<br />

ME 22 20:00<br />

JE 23 20:00<br />

VE 24 20:00<br />

TESSERACT T400 34<br />

JEANNE ET LA CHAMBRE À AIRS T900 35<br />

ORFEO T900 36<br />

ORPHELINS T400 37<br />

JE 15 20:00<br />

VE 16 20:00<br />

VE 16 20:00<br />

SA <strong>17</strong> <strong>18</strong>:00<br />

LU 19 20:00<br />

MA 20 20:00<br />

ME 21 20:00<br />

JE 22 20:00<br />

ME 21 20:00<br />

JE 22 20:00<br />

VE 23 20:00<br />

LE BRUIT DES ARBRES<br />

QUI TOMBENT<br />

T400 81<br />

LES TROIS SŒURS T900 84<br />

CYRANO T900 85<br />

KERY JAMES À VIF T400 86<br />

VE 24 20:00 HERVÉ ROBBE A NEW LANDSCAPE T900 38<br />

SA 24 20:00 KERY JAMES CONCERT T900 87<br />

126 127


MARS <strong>18</strong><br />

MA 13 19:00<br />

ME 14 14:30 LA CAVERNE T400 92<br />

MA 13 20:00<br />

ME 14 20:00<br />

JE 15 20:00<br />

VE 16 20:00<br />

SA <strong>17</strong> <strong>18</strong>:00<br />

LU 19 20:00<br />

MA 20 20:00<br />

ME 21 20:00<br />

JE 22 20:00<br />

VE 23 20:00<br />

LA TRAGÉDIE DE MACBETH T900 90<br />

MA 27 20:00 CAMILLE OUÏ T900 93<br />

LE BEAU SAMEDI #4<br />

JE 15 19:00 OUVERTURE STUDIO STUDIO CNDC 55<br />

JE 22 19:00 OUVERTURE STUDIO STUDIO CNDC 55<br />

VE 23 19:00 CLASS’ CONCERT CRR FORUM 58<br />

LU 26 19:30 ATELIER DU GOÛT BAR DU QUAI 58<br />

MA 27 19:00 CLASS' JAZZ CRR BAR DU QUAI 58<br />

JE 29 19:00 OUVERTURE STUDIO STUDIO CNDC 55<br />

ME 28 <strong>17</strong>:00<br />

SA 31 15:00<br />

SA 31 <strong>18</strong>:00<br />

ME 28 <strong>17</strong>:00<br />

SA 31 15:00<br />

SA 31 <strong>18</strong>:00<br />

JE 29 19:00<br />

VE 30 19:00<br />

SA 31 16:00<br />

AVRIL <strong>18</strong><br />

WAX<br />

SCÈNE DE<br />

RÉPÉTITION<br />

LE POIDS D’UN FANTÔME T400 94<br />

BLANCHE NEIGE OU LA CHUTE<br />

DU MUR DE BERLIN<br />

94<br />

T900 95<br />

MA 3 20:00<br />

ME 4 20:00<br />

MA 10 20:00<br />

ME 11 20:00<br />

MA 10 20:00<br />

ME 11 20:00<br />

JE 12 20:00<br />

VE 13 20:00<br />

SA 14 15:00<br />

SA 14 <strong>18</strong>:00<br />

EL BAILE T900 96<br />

AMALA DIANOR<br />

QUELQUE PART AU MILIEU DE L’INFINI<br />

GAZ<br />

SIESTE ACOUSTIQUE<br />

BASTIEN LALLEMANT<br />

11 ÈME FESTIVAL CIRQUE[S]<br />

T900 97<br />

SCÈNE DE<br />

RÉPÉTITION<br />

SCÈNE DE<br />

RÉPÉTITION<br />

JE 19 20:00<br />

VE 20 20:00 LES OS NOIRS T400 100<br />

SA 21 <strong>18</strong>:00<br />

SA 21 <strong>18</strong>:00<br />

DI 22 <strong>18</strong>:00 SCÈNE DE<br />

LU 23 20:00<br />

RÉPÉTITION<br />

101<br />

98<br />

99<br />

MA 3 19:00 CLASS’CONCERT CRR FORUM 58<br />

MA 3 19:00 CONFÉRENCE 40 ANS DU CNDC STUDIO CNDC 54<br />

SA 7 16:00 FABRIQUE #19 T400 52<br />

ME 11 20:00 CONF. UNIVERSITÉ POPULAIRE BAR DU QUAI 58<br />

JE 12 19:00 OUVERTURE STUDIO STUDIO CNDC 55<br />

MAI <strong>18</strong><br />

MA 15 20:00<br />

ME 16 20:00 JE N’AI PAS PEUR T400 102<br />

JE <strong>17</strong> 20:00<br />

ME 23 20:00<br />

JE 24 20:00 SCÈNE DE<br />

VE 25 20:00<br />

RÉPÉTITION<br />

26<br />

MA 22 20:00<br />

40 ANS DU CNDC<br />

BALLET DU GRAND THÉÂTRE DE<br />

GENÈVE TRISTAN & ISOLDE<br />

T900 103<br />

JE 24 20:00 RACHID OURAMDANE TORDRE T400 104<br />

JE 3 19:00 OUVERTURE STUDIO<br />

HORS LES MURS<br />

LES ABATTOIRS<br />

SA 12<br />

DI 13 SALON DU TATOUAGE FORUM/T400 59<br />

MA 22 21:30 RENCONTRE CNDC T900 103<br />

ME 23 19:00 PROJECTION DANSE STUDIO CNDC 54<br />

SA 26 20:30 LE BAL DU CNDC FORUM 55<br />

LU 28 19:30 ATELIER DU GOÛT BAR DU QUAI 60<br />

JE 31 <strong>18</strong>:30<br />

JE 31 21:00 CURIOSITAS SCÈNE REPET 53<br />

55<br />

VE 25 19:00<br />

MARCELA SANTANDER CORVALÁN<br />

MASH + JE CHANTERAI...<br />

T400 105<br />

VE 25 20:30<br />

SA 26 19:00 NIKOLAIS, BOIVIN, DECOUFLÉ T900 106<br />

DI 27 <strong>17</strong>:00 RÉGIS OBADIA BATAILLE «93.03»<br />

MA 22 20:00<br />

ME 23 20:00<br />

JE 24 20:00<br />

VE 25 20:00<br />

MA 29 20:00<br />

ME 30 20:00<br />

JUIN <strong>18</strong><br />

JE 28 20:30<br />

HORS LES MURS<br />

GRAND THÉÂTRE 107<br />

CHERCHEZ LA FAUTE ! HORS LES MURS 108<br />

DANS LES PLIS DU PAYSAGE T900 109<br />

HERVÉ ROBBE<br />

DANSER LA VILLE<br />

T900 112<br />

DI 10 15:30 REPRÉSENTATION CRR T400 58<br />

JE 14 <strong>18</strong>:30 OUVERTURE STUDIO STUDIO CNDC 55<br />

DI <strong>17</strong> 11:00 LE BANQUET PARVIS 60<br />

JE 28 19:00 OUVERTURE STUDIO T400 55<br />

128


Direction <strong>de</strong> la publication Frédéric Bélier-Garcia,<br />

rédacteur en chef Nicolas Roux,<br />

direction artistique et <strong>de</strong>sign Solange Abaziou,<br />

coordination Céline Baron<br />

réalisation Céline Baron, Solange Abaziou, Cécile <strong>Le</strong>coq,<br />

avec la collaboration <strong>de</strong> Coline Merceron,<br />

photographies doubles pages Olivier Marty, Christophe Martin<br />

rédaction Frédéric Aubry, Frédéric Bélier-Garcia, Jenny Dodge, Inès Khammaci, Hervé Pons, Claire Rousier, Wilfried Thierry,<br />

avec la participation active <strong>de</strong> l’équipe du <strong>Quai</strong>.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Quai</strong><br />

Licences entrepreneur <strong>de</strong> spectacle LICENCE 1 : N° 1-1082687 // LICENCE 2 : N° 2-1082688 // LICENCE 3 : N° 3-1082689 // co<strong>de</strong> APE 9001Z<br />

Imprimerie SETIG Abelia // Angers // Juin 20<strong>17</strong>


ESPACE DE CRÉATION, PRODUCTION, DIFFUSION, FORMATION ET MÉDIATION<br />

DU CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL ANGERS PAYS DE LA LOIRE<br />

ET DU CENTRE NATIONAL DE DANSE CONTEMPORAINE - ANGERS<br />

<strong>Le</strong> <strong>Quai</strong> // cale <strong>de</strong> la Savatte // Angers<br />

accueil du mardi au vendredi<br />

<strong>de</strong> 13h à 19h, samedi <strong>de</strong> 15h à <strong>18</strong>h<br />

02 41 22 20 20<br />

www.lequai-angers.eu<br />

#lequai<strong>17</strong><strong>18</strong><br />

lequai.angers<br />

@<strong>Le</strong><strong>Quai</strong><br />

<strong>Quai</strong>TV<br />

theatrelequai

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