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06 Prospect Park, New-York : Comment est gérée la transition entre le parc et la ville de Brooklyn?
Le séminaire organisé par Laurent Hodebert, permettait d’étudier un projet urbain historique ou contemporain en étudiant
ses théories et les dispositifs mis en place. Mon choix s’est porté sur le parc Prospect Park situé dans la ville de Brooklyn à New-York
aux États-Unis réalisés par Frederik Law Olmsted. Le mémoire réalisé et les planches graphiques associés m’ont permis d’analyser
l’historique de ce parc, de sa conception jusqu’à aujourd’hui, ainsi que l’ensemble des dispositifs mis en place qui dialoguent avec
la ville. L’intégralité de la recherche est disponible.
Les États-Unis, au milieu du 19ème siècle, se situent au cœur de l’industrialisation accompagné d’une forte montée de
l’urbanisation. La ville de New-York subit, comme de nombreuses autres, ce processus. Les îlots se remplissent selon la grille urbaine
de 1811 et la pollution s’intensifie. La ville reste un centre attractif mais les conditions qu’elle offre sont mauvaises. Frederic Law
Olmsted, né en 1822, est le père de la culture du paysage américain. Très tôt et grâce à ses voyages en Europe notamment, il est
convaincu que l’esthétique doit avoir une place importante. Mais il souhaite aussi rapprocher ce monde industrialisé de l’agriculture
et de la nature par la création d’espaces entièrement naturels.
En 1866, Frederick Law Olmsted entreprend la conception d’un deuxième parc, celui de Brooklyn: Prospect Park. Chaque
quartier doit selon lui disposer d’un grand parc urbain, à l’image de Central Park pour Manhattan. Prospect Park n’adopte pas la même
forme que Central Park qui est très orthogonale. Ici, le parc se déforme pour s’articuler à l’ensemble des trames qui y convergent.
D’une surface de 237 hectares, il offre aux habitants de Brooklyn de longues promenades variées sous la cime de nombreux arbres,
des espaces plus dégagés pour se divertir, des zones d’eaux et des édifices publiques notables comme une bibliothèque ou un musée.
Comme dans Central Park, le parc permet une cohabitation entre les circulations piétonnes et automobiles à l’aide de différence
topographique et la création de dispositifs comme des tunnels ou des ponts. Le parc est un poumon vert pour la ville, pour autant il
se raccroche aux rues environnantes et n’agit pas comme une véritable césure dans le fonctionnement des circulations urbaines.
En 1868, soit deux après l’inauguration du parc. Les deux auteurs pointent ses lacunes en terme d’accès et de présence urbaine. Ils
entreprennent donc la création de deux parkways, sorte d’extension du parc sous la forme d’une grande avenue de sorte à marquer
l’implantation du parc dans la ville et à faciliter son accès par de larges avenues plantées où peuvent cohabiter les circulations automobiles
et piétonnes. Le Eastern parkway reliant le parc à l’est et le Ocean parkway reliant le parc à la mer au sud sont construits à
partir de 1868 et sont aujourd’hui encore des modèles.
Ces parcs sont des interventions sans communes mesures avec ce que nous connaissons en Europe. La composition pour réaliser
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