PORTFOLIO

More documents

Recommendations

Info

PÉRIMÈTRE DU PARC DE EDGARD VIELE EN 1861 - 20 000° PÉRIMÈTRE DU PARC DE OLMSTED ET VAUX EN 1865 - 20 000° PLAN RÉSERVOIR 1866 - 4 000° PLAN RÉSERVOIR 2015 - 4 000° COUPE A - 5 000° PLAN RÉSERVOIR 1866 - 4 000° PLAN RÉSERVOIR 2015 - 4 000° COUPE B - 5 000° Plan de masse avec la topographie Plan de masse avec la végétation COUPE A - 5 000° COUPE C - 5 000° PLAN RÉSERVOIR 1866 - 4 000° PLAN RÉSERVOIR 2015 - 4 000° COUPE B - 5 000° COUPE Coupe A - 5 000° sur le parcs 32 COUPE C - 5 000°
ce type d’espace est une compétence inédite au 19ème siècle et encore rare de nos jours. Malgré la sensation d’un environnement naturel, la plupart des éléments et des aménagements sont artificiels. Pour arriver à ce résultat, Olmsted use de son génie mais aussi d’un savoir faire qui provient de ces études mais aussi de sa passion pour la nature. Dans ce mémoire, il m’intéresse de traiter les rapports qu’entretiennent le parc et la ville aujourd’hui à travers leur limite mais aussi les dispositifs attenants au bon fonctionnement de Prospect Park. Comment est gérée la transition entre le parc et la ville ? Suite à mes recherches, les relations entre le parc et la ville sont nombreuses et diverses. La composition interne du parc propose des situations différentes, auquel on peut ajouter une donnée temporelle. Les saisons agissent sur la floraison des arbres et l‘état de la nature. Les abords sont aussi traités de sorte à intégrer le parc dans un tissu urbain dense. Les dispositifs routiers, extérieurs au parc, sont traités comme une extension qui reprend des aspects de chacun des deux milieux qu’ils lient. Les circulations douces sont constamment mis en avant mais sans être privilégiées. La volonté d’Olmsted était surtout de trouver une cohérence des installations pour une cohérence des usages. La plus belle intervention, selon Olmsted, est de pouvoir offrir une diversité de paysages au plus grand nombre. Des paysages qui profitent d’un certain génie et d’un aménagement artificiel et créatif dont l’expérience devient plus enrichissante que la nature elle-même. La rencontre de l’art et de la nature fabrique ces espaces, dont les qualités et les caractéristiques peuvent changer selon les endroits. Cette complexité apporte une richesse dans la pratique. L’enchaînement de paysages différents dans Prospect Park, de la plaine au lac, en passant par une nature sauvage et pittoresque, est une condensation des paysages que l’on peut trouver dans la nature. Les voyages d’Olmsted à travers les cultures et les civilisations lui ont permit de se forger une vraie culture du paysage. Un exemple de ses voyages a été publié en 1852 sous le nom de Walks and Talks of an American Farmer in England. La double fonction du parc est une composante essentielle. L’espace végétal est une respiration dans la ville, qui absorbe les nuisances et propose un lieu de détente et de loisir. Au delà du calme et du voyage, c’est également une sorte de guérison inconsciente qu’exerce le parc sur chaque individu. Il veut guérir des maux de la ville, mais surtout de ce qu’on appelle aujourd’hui le stress urbain, qui résulte de la multiplicité des stimulations sensorielles. En faveur de l’idéal agraire et de la réconciliation entre l’agriculture et le progrès, Olmsted a aussi tenté de rassembler les différents groupes sociaux dans un contexte démographique important. Le parc, négation de la ville, était aussi son plus beau produit. Toutes les techniques et les talents été rassemblés pour sa réalisation. Malgré sa vision chaotique de la ville, il était conscient de la nécessité d’accompagner l’évolution de la ville vers l’urbanisme. Ses théories, qui s’inspirent de celle de Gilpin et de Price, sont selon Robert Smithson le début d’une dialectique du paysage. Dans son article Frederick Law Olmsted et le paysage dialectique, écrit en 1973, Smithson parle du double langage du paysage. Nous trouvons d’un côté le beau, le sublime dans la grâce ou les courbes et d’un autre la terreur, le sauvage et l’immensité de la nature. Ces deux composantes puisent leur racine dans le monde réel. 33
Page 1 and 2: ROMAIN NAPOLI PORTFOLIO ARCHITECTE
Page 3 and 4: TRAVAUX Mémoire «Prospect Park, c
Page 5: 00 SOMMAIRE 01 DE LA FORME AU LIEU
Page 8 and 9: COUPE N-S PLAN RDC PLAN R+3 PLAN R+
Page 10 and 11: 10 SEducationalVersion SPublisherEn
Page 12 and 13: GSPublisherEngine 0.86.100.97 REALI
Page 14 and 15: 14
Page 16 and 17: 16
Page 18 and 19: 18 SCHÉMA D’IMPLANTATION
Page 20 and 21: COUPE LOGEMENTS COLLECTIFS FAÇADE
Page 23 and 24: 04 LA STRUCTURE CHEZ CHRISTIAN KERE
Page 25: Selon Clément Greenberg, «le pein
Page 28 and 29: + + + OU + + + = 28
Page 30 and 31: Eau / topographie Eau / Voiries Eau
Page 34 and 35: 34 Plan type du Parkway COUPE TYPE
Page 37 and 38: 07 HORIZON - Projet de fin d’étu
Page 39 and 40: C’est un quartier situé au nivea
Page 42 and 43: Via Marchese di Casalotto Via March
Page 44 and 45: Façade depuis la mer Coupe intéri
Page 46: CONTACT Mail : romain.napoli2@orang

PORTFOLIO

Create successful ePaper yourself

Delete template?

Save as template?