IT magazine Août 2017

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La technologie modifie la structure des coûts, qu’il s’agisse de ceux de la distribution, de ceux de la logistique de transformation, de ceux de l’intégration de l’entreprise ou le partage des coûts entre les différents portefeuilles. Le changement de technologie modifie l’intérêt de l’entreprise c’est les causes techniques, scientifiques, économiques et sociales qui accélèrent son évolution. 2. La technologie est un facteur déformant des règles de jeu concurrentiel. Elle apporte des modifications du jeu concurrentiel tant en ce qui concerne le produit que la topologie des concurrents ou la structure des couts. 3. L’innovation technologique affecte l’entreprise dans les finalités et dans son organisation. En résumé la technologie agit sur la structure de l’entreprise. Il s’agit d’une modification de la culture de l’entreprise. LA RECHERCHE UNIVERSITAIRE ET LES ENTREPRISES La recherche et les entreprises sont deux mondes qui doivent communiquer pour les raisons évidentes de santé économique, compétition internationale de dynamique sociale. L’innovation dans l’entreprise et la valorisation de la recherche jouent et joueront des rôles de plus en plus déterminants en un temps où la mondialisation de l’économie et les politiques de rigueur n’épargnent aucun état. Ces deux mondes éprouvent beaucoup de peine à communiquer même si depuis quelques années, le monde de la Recherche s’est sensiblement ouvert à la vie économique et sociale. Les obstacles à la communication et à la connaissance réciproque sont en particulier d’origine culturelle qu’on souvent comme suit : Les différences entre chercheurs et entrepreneurs tiennent aux mentalités (culte de la liberté pour les uns, de l’efficacité pour les autres), au langage et aux motivations (satisfaction personnelle ou reconnaissance internationale pour les uns, rentabilité ou rémunération pour les autres, attrait de l’inconnu pour les chercheurs, goût du risque pour l’entrepreneur, etc…). Les différences de formations sont, sans doute, aussi un facteur clé. Par le passé les entrepreneurs, quand ils n’étaient pas autodidactes, sortaient en général des écoles d’ingénieurs, les chercheurs quant à eux provenaient de l’université. Mais ces différences tentent aujourd’hui à s’atténuer. Cependant, la rigidité des filières et l’imperméabilité des cursus sont, dans notre pays, encore trop fréquentes. La gestion du temps et les attitudes face au temps semblent encore archaïques : manque de temps pour s’informer, mauvaise gestion. L’information scientifique et technique dans l’entreprise manque de prospective. Plusieurs tentatives ont été tentées en vue de rapprocher l’université des entreprises. Elles ont souvent abouti à des échecs. Ceux-ci révèlent d’un problème d’approche. En effet, les pouvoirs publics ont cherché à propager la Recherche privée en essayant d’utiliser l’université comme levier. Or pour que le privé puisse utiliser les compétences universitaires il faut qu’il ait un préalable crée des structures de Recherche. La Recherche universitaire ne peut que consolider la Recherche en entreprise. Elle ne peut lui servir de détonateur. Il convient donc de changer d’approche en développant la Recherche en Entreprise pour que la Recherche Universitaire trouve des utilisateurs privés. Dans ce sens la Recherche Universitaire ressemble à un produit qui, pour être demandé doit correspondre à un besoin. Ce besoin naît pas le développement de la Recherche en Entreprise. Parmi les entraves qui empêchent le développement de la recherche, on peut citer quelques exemples : • L’inadaptation de l’enseignement supérieur avec la formation d’un esprit de chercheur. • L’enseignement supérieur néglige la formation d’un esprit « Recherche » chez les étudiants. Cette marginalisation de la Recherche s’explique par : ►La prédominance des assistants dans le corps enseignant. ►La faiblesse des heures dispensées voire l’absence totale d’un enseignement de méthodologie de Recherche. On peut évoquer également les difficultés dues à l’environnement : s’il n’est pas franchement hostile à la Recherche, l’environnement constitué en particulier par les entreprises n’encourage pas la Recherche. Les entreprises restent en marge des recherches et éprouvent même des difficultés pour assimiler les technologies acquises. Elles compriment au maximum leurs dépenses de formation. 26 IT Magazine | Août 2017 - www.leitmag.tn
MOBILE CONNECTIVITY INDEX 2016 La Tunisie se place au 89ème rang mondial, gagnant ainsi 02 places par rapport à l’année 2015, selon le classement du Mobile Connectivity Index 2016 (MCI), publié récemment par la GSMA , qui mesure la connectivité mobile dans 150 pays. Le classement se base sur 4 facteurs clés à savoir l’infrastructure (les installations permettant l’accès à l’internet mobile), les prix (appareils et forfaits mobiles), le degré de prédisposition des citoyens non connectés à s’initier à l’internet mobile (compétences, environnement culturel et politique, etc..), ainsi que le contenu (disponibilité de serla Tunisie se place au 89 ème rang vices répondant aux besoins d’une population locale). A l’échelle mondiale, l’Australie, la Norvège et la Nouvelle-Zélande figurent en tête du classement avec des scores supérieurs à 85/100. Au niveau Africain, l'Ile Maurice (67ème) arrive en tête du classement des pays analysés, devant l'Afrique du Sud (84ème) Au niveau des pays Arabes, la Tunisie figure à la 9ème position. Le Qatar, les Emirats arabes unis et l'Arabie Saoudite figurent au Top3 des pays arabes. Classement MCI 2015 Classement MCI 2016 Classement MCI 2015 Classement MCI 2016 63 76 80 84 91 89 97 95 96 86 37 33 40 40 49 51 52 52 53 47 70 71 62 64 86 78 91 89 Ile Maurice Afrique du Sud Tunisie Maroc Egypte La Tunisie, 3 ème pays Africain Au niveau Africain, L'ile Maurice figure en tête du classement avec un score de 62,7 sur 100. la Tunisie arrive en 3ème position avec un score de 57,4 sur 100 et enregistre un gain de 2 places au niveau du classement général par rapport à 2015, contrairement aux autres pays Africains du Top 5 (à l'exception du Maroc). Tunisie Jordanie Maroc Liban 63,6 62,5 62,5 60,5 56,6 56,3 54,8 55,3 53,6 51,6 48,6 43,1 Au niveau Arabe, Le Qatar arrive en tête du classement avec un score de 75,7 (33ème place) , suivie des Emirats arabes unis avec un score de 72,3 sur 100 (40ème place). La majorité des pays arabes enregistrent une baisse au niveau du classement mondial de la connectivité mobile. 69,7 Qatar UAE Arabie Saoudite La Tunisie 9 ème pays Arabe 73,2 62,6 72,7 Bahrain Kuweit Oman Liban Jordanie Tunisie Résultats par rapport à des économies similaires Par rapport à des économies similaires, la Tunisie enregistre pour l'axe "infrastructure" le score le plus bas (51,6 sur 100). Le Liban et la Jordanie excellent dans l'axe "content" avec des scores respectivement de 72,7 et 73,2. Le Maroc enregistre de meilleurs résultats pour l'axe "Affordability" avec un score de 60,5 sur 100, contre 53,6 pour la Tunisie. Infrastructure Affordability Consumer Content IT Magazine |Août 2017 - www.leitmag.tn 27
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