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Missions extrêmes, le GIGN et<br />
l’EPIGN en opé<strong>ratio</strong>n 1976-<br />
2017—Jean-Marc Tanguy<br />
Février 1976, la gendarmerie se<br />
déploie pour libérer des otages à<br />
Djibouti avec le Groupe d'Intervention<br />
de la Gendarmerie Nationale<br />
(GIGN) créé par le lieutenant<br />
Christian Prouteau. Son<br />
unité soeur, l'Escadron Parachutiste<br />
d'Intervention de la Gendarmerie<br />
Nationale (EPIGN), développe<br />
ensuite une compétence de<br />
protection de diplomates en zone<br />
de guerre. En 2007, GIGN et<br />
EPIGN sont fondus dans un seul<br />
et unique GIGN de 400 hommes<br />
et femmes.<br />
Les mousquetaires du Président—Alain<br />
Le Caro<br />
Costumes sombres, oreillettes discrètes,<br />
valises en Kevlar et armes<br />
de poing à portée. Préparés au<br />
pire, formés comme aucun autre,<br />
ce sont eux qui rôdent autour de<br />
nos présidents, prêts à donner leur<br />
vie pour sauver la leur. Ce groupe,<br />
c’est le GSPR ; une soixantaine<br />
d’hommes, assujettis au devoir de<br />
réserve, perdus dans les « secrets<br />
des Dieux ».<br />
Alain Le Caro, qui a fondé cette<br />
unité, revient ici sur sa première<br />
mission : François Mitterrand.<br />
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