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Les Trésors de l’Empéri
Nouvelle édition

6.
Présentation - V. Bourgeot
For me this office was the headquarters, the
strategic center, the “Holy of Holies” which
only chosen initiates were allowed to enter in
silence, simply to look and listen. The greatest
of privileges!
So I decided to strike up an acquaintance with
the Master through my readings and hunted
down in the bookshops everything written
about the collection. My first acquisition
was the special edition of the magazine
“Illustration” published on January 26, 1935. At
first sight, there was nothing truly enthralling
on the cover. A headline: “The retirement of
General Weygand, a great commander” but
no allusion to the collection! The treasure was
between pages 105 and 108. In color! Views
of a private collection of dummies in uniform
and some details of the interior of this house
which looked like Ali Baba’s cavern in rue
Consolat, Marseilles. What a treasure house!
Not a patch of wall was visible. Everywhere
just shakos, helmets, harness, flags, weapons
of all kinds, all vying to be the most brilliant
and prestigious. The Royal Guards, the
Consular Guards, the Imperial Guards, the
infantrymen, the cavalry… spellbinding and
real. History books come true! The terrestrial
paradise of military art lovers exists. Now
it has moved to Salon de Provence, but the
image of the building in the rue Consolat and
the magic exhibits will forever remain engraved
in my memory - and are a perpetual lesson.
All these wonders were originally a private
collection - like the basic exhibits in most
museums. The next step in my research was
small landscape-printed booklets presenting
the temporary exhibitions in the Empéri. The
dream continued. Napoleon and the Grande
Armée (1965), The Royal and the Imperial
Guards (1971)…
Then it was the discovery of an article in
the “gazette des uniformes”. “The helmets
of cuirassiers at Essling and Wagram”. Jean
Brunon talked about his discussions with the
Austrian painter Karl Hollitzer, who presented
l’intermédiaire de mes lectures, je « chassais » dans les librairies
tout ce qui traitait de la collection.
Ma première acquisition fut le numéro spécial du 26 janvier 1935
du journal L’Illustration, à première vue, rien de bien passionnant
sur la couverture de ce magazine : un titre « la retraite d’un grand
chef : le général Weygand », mais aucune allusion à ces ouvrages
militaires, non ! Le trésor résidait entres les pages 105 à 108, qui
de plus étaient en couleurs ; Nous y découvrions une collection
privée, sise rue Consolat à Marseille, les images montraient
des mannequins en uniformes et surtout quelques détails
de l’intérieur de cette maison que je qualifierais de « caserne
d’Ali Baba ».
Comment cela était-t-il possible ?
Pas un centimètre carré de mur n’était visible, partout schakos,
casques, harnachements, fanions, armes de toutes sortes, tous
ces objets plus brillants les uns que les autres, plus prestigieux :
les Gardes Royales, Consulaire, Impériale, des fantassins, des
cavaliers… enfin un vertige total et tout cela « en vrai », les livres
d’histoire ne mentaient donc pas !
Le paradis terrestre de l’amateur d’art militaire existait bien et
aujourd’hui il était transféré à Salon de Provence.
L’image de l’immeuble de la rue Consolat, de ces lieux magiques
restera à jamais gravée dans ma mémoire et me servit de leçon :
tant de merveilles ne se trouvaient pas à l’origine dans un
musée, mais chez un particulier !
Cela confirmait ma réflexion : « rares sont les musées dont la
base n’est pas l’origine d’une collection privée »
Je continuai mes recherches en découvrant de petits fascicules
format à l’italienne, présentant les expos temporaires à l’Empéri,
là encore le rêve s’installait : Napoléon et la Grande Armée
(1965), Gardes Royales et Impériales (1971)…
Puis ce fut la découverte d’un article dans la gazette des
uniformes : « les casques de cuirassiers d’Essling et de
Wagram », Jean Brunon racontait son entrevue avec le
peintre autrichien Karl Hollitzer, celui-ci lui faisant présenter
religieusement, par son homme de confiance chaque casque
provenant du champ de bataille. L’envie de Jean Brunon palpant
ces reliques devait être intense mais il dut attendre plusieurs
années avant de réussir à en faire l’acquisition, Hollitzer ayant
répondu à sa première proposition d’achat par : « vous savez,
Monzieur Brunon, j’aime trop les « Kuirasiers » pour m’en séparer
ainsi ! »
Notons pour l’anecdote, qu’Hollitzer avait précisé à Jean Brunon
que toutes les cuirasses ramassées sur les champs de bataille
d’Essling et de Wagram et conservées chez un ferrailleur de

.7
Vienne, étaient destinées à la fabrication de casseroles !
La passion était en marche.
Vinrent ensuite les ouvrages dirigés par Jean Brunon ou par
Jean et Raoul ( son fils, qui portait en souvenir le prénom de son
frère) : le retour de nos Aigles, Bonaparte et son armée après
Marengo, les Eclaireurs, les Mamelouks, la Grande Armée de
1812 (Carl Vernet), Hussards (colonel Barbier), Grenadiers de
Napoléon… ce sont ces livres qui m’ont fait réellement découvrir
ce que pouvait être l’œuvre d’une vie et combien nous devons
vénérer les collectionneurs privés qui rendent disponibles sans
retenue, leur connaissance et leur passion !
Le musée, bien sûr, comme beaucoup d’amateurs, je le connais
par cœur : toujours à l’affût de la moindre modification des
vitrines, au moindre repositionnement d’un mannequin, d’une
coiffure ou d’un plumet.
Ce rituel, ce rythme donnés par Jean et Raoul Brunon au travers
de leur présentation chronologique des salles et des vitrines nous
sont devenus si familier, que les lieux semblent nous appartenir,
ils font partie de notre vie, tout changement nous affecte, comme
si on venait troubler une institution !
Diriger un ouvrage destiné à faire connaître le musée de l’Empéri
est une lourde responsabilité, cet endroit reste pour tout
amateur d’histoire militaire un centre mythique, que ce soit par
l’ambiance générée par l’architecture du château, par la richesse
des collections ou par la mémoire qu’abritent ces lieux. Nous ne
pouvions, dans ce simple livre, donner un inventaire exhaustif
de toute la collection, notre volonté de traiter principalement la
période du Premier Empire nous a un peu « libérés » et a favorisé
nos choix.
Habitué à traiter les uniformes et les équipements militaires dans
tous leurs détails, je me suis refusé à considérer une présentation
et une approche trop technique au travers de ces pages.
Ma volonté est de donner ici exclusivement du rêve et pour cela,
le texte devait se montrer le plus discret possible ; les images,
par leur présentation volontairement contemporaine et par leurs
couleurs primant sur les commentaires.
Les ouvrages de spécialisations disponibles actuellement sont
bien assez nombreux, si l’amateur le désire, il pourra y puiser
la matière nécessaire permettant d’affiner sa connaissance de
l’objet.
N’ayant à ma disposition aucun inventaire détaillé et officiel de
la collection, j’ai été obligé d’élaborer chaque légende d’images
en fonction de mes propres recherches en tenant compte de
tous les paramètres historiques, apportant ainsi quelquefois une
nouvelle approche ou une nouvelle définition de l’objet.
each helmet found on the battle field in detail.
The desire of Jean Brunon to buy these relics
must have been palpable but he had to wait for
several years before being able to acquire them.
Hollitzer’s first answer to his initial offer was “You
know, “Monzieur” Brunon, I like the “Kuirasiers”
too much to do without any of them”. Passion
is a vital force. Then came the works published
by Jean Brunon or Jean and Raoul (his son, who
had the same name as his brother who died in
WW1): the return of our Eagles, Bonaparte and
his army after Marengo, Scouts, Mamlukes, the
Grande Armée of 1812 (Carl Vernet), Hussars
(Colonel Barbier), Napoleon’s Grenadiers… These
were the books which really made me discover
the meaning of his life’s work and how much we
should venerate private collectors who transmit
all their knowledge and their passion without
stinting! Like many of the regular visitors, I knew
the museum by heart, of course and was always
on the watch for the slightest modifications in
the showcases, the smallest repositioning of a
mannequin, a helmet, a plume… This ritual, this
rhythm given by Jean and Raoul Brunon through
their chronological presentation of the rooms and
the showcases became so familiar to us that they
seemed to belong to us, an intrinsic part our lives.
Every change affected us, as if the foundations of
an institution were shifting!
It is a heavy responsibility to direct a work intended
to make the Empéri museum better known. For
everyone interested in military history the Empéri
is a mythical centre due to the atmosphere
created by the architecture of the château, the
richness of the collections and the memories
housed there. It is not our intention to give an
exhaustive inventory of the whole collection in
a single book. Our decision to focus on the First
Empire has guided our selections. Accustomed
to treating all the details of military uniforms and
equipment, I have preferred to take a completely
different, more dream-like approach with as little
text as possible rather than a technical approach.
There is already a wide choice of specialist works
available which amateurs can consult for more

Armes d ’honneur et Vétérans

5
52.
Armes d’honneur
1. Plaque en argent gravée, d’un fusil
d’honneur offert par le 1 er consul
au citoyen Dorneront, dragon au
8 e régiment.
Engraved silver plate on a rifle of
honour awarded by the first Consul
to citizen Dorneront of the 8 th
regiment of Dragoons.
9
2. Plaque en argent gravée, d’un fusil
d’honneur offert par le 1 er consul
au citoyen Boucher, sapeur
de la Garde Consulaire
pour s’être distingué à
Marengo.
Engraved silver plate on a
rifle of honour awarded
by the first Consul to
citizen Boucher, sapper
in the Consular Guard,
for valor at the battle of
Marengo.
3. Platine de fusil à
bassinet rotatif de sécurité,
manufacture de Versailles
(monté sur l’arme d’Honneur
précédente).
Rotating safety pan fitted to the rifle
of honour above (Manufacture de
Versailles).
4. Plaque en argent gravée, d’un
mousqueton d’honneur, offert
par le 1 er consul au citoyen
Aubertin chasseur (à cheval)
au 11 e régiment.
Engraved silver plate on a musket
of honour awarded by the first
Consul to citizen Aubertin of the
11 th light cavalry regiment.
5. Platine à bassinet rotatif de
sécurité, manufacture de
Versailles (montée sur le fusil du
citoyen Dorneront).
Rotating safety pan, on Citoyen
Dorneront’s musket of honour.
(Manufacture de Versailles).
3
2
* By an order enacted under Napoleon
Bonaparte on 4 Nivôse, Year VIII, the
“Arms of Honour” were instituted to
recognize feats of valor by members
of the armed forces fighting for
the Republic. They included rifles,
muskets and carbines along with
drumsticks, grenades (for the
gunners), bugles and boarding-axes.
The engraved plates on arms of
honour were always made of silver.
They were awarded until the creation
of the Legion of Honour on the 29
Floréal Year X which opened the
legion to civilians. Around 1854 arms
were awarded in all.
4
1

6
.53
6. Gravure sur fourreau de sabre
d’honneur du type destiné à
la grosse cavalerie offert par le
1 er consul au citoyen Chardin,
maréchal des logis au 5 e régiment
de cuirassiers pour action d’éclat.
Engraving on the scabbard of a heavy
cavalry sword of honour awarded
by the first Consul to citizen Chardin,
sergeant of the 5 th regiment of
cuirassiers for a daring feat of arms.
7. Détail de la garde d’un sabre
d’honneur du modèle attribué à
la grosse cavalerie. La dragonne
en fil rouge est d’un modèle
troupe, habituellement réservé aux
grenadiers.
Detail of the pommel of a heavy
cavalry sword of honour. The sword
knot in red thread is a troop model
used by grenadiers.
8. Sabre d’honneur destiné à la
cavalerie légère. La dragonne est
du modèle porté par les sousofficiers.
Light Cavalry saber of honour. The
sword knot is the model used by
warrant officers.
9. Grenade d’honneur, en cuivre doré
et gravé, portée habituellement
cousue au-dessus du parement
de l’habit sur l’avant-bras. Donnée
par le 1 er consul au citoyen Gagey,
sergent au 2 e régiment d’artillerie à
pied.
Gilded and engraved brass honour
Grenade usually worn on the forearm
above the uniform trim. Awarded by
the 1 st Consul to citizen Gagey, a 2 nd
foot artillery regiment sergeant.
“ Tout l’art de la
guerre consiste dans
une défensive bien
raisonnée, extrêmement
circonspecte et dans
une offensive audacieuse
et rapide. ”
7
8
L’arrêté des Consuls datant du 4 nivôse
AN VIII énonce : « qu’il sera donné des
récompenses aux guerriers qui auront rendu
des services éclatants en combattant pour
la République ».
Ces récompenses étaient constituées
de fusils, mousquetons ou carabines,
pistolets, sabres, baguettes (pour les
tambours), grenades (pour les artilleurs),
haches d’abordage, haches de sapeur
et même de trompettes !
Ces récompenses, dites d’honneur
dont les garnitures se devaient d’être
en argent, furent distribuées jusqu’à
la date de création de la légion
d’honneur le 29 floréal AN X, il en fut
remis plus ou moins 1854 pièces.*

États-majors, services divers

60.
Officiers généraux
1. Aigle en cuivre fondu, repris au
ciseau et doré à l’or moulu, 1 er
modèle dit de 1804 équipant les
drapeaux au début de l’Empire. Ces
Aigles étaient l’œuvre de Chaudet
et furent fondues par Thomire. Poids
total : 1.790 kg.
Sculpted by Chaudet, reworked with a
chisel then cast by Thomire and gilded
with gold, the 1804 model brass Eagles
were fitted to army colors during the
early Empire. Total weight: 1.790 kg.
1
2. Aigle en cuivre fondu, dernier modèle
dit de 1815, de facture moins élaborée
et moins fine que les modèles
précédents, ces Aigles ornèrent les
drapeaux pendant la période des cent
jours. Poids total : 1.450 kg.
Less ornate and less well made than
earlier models, the 1815 cast brass
Eagles decorated battle flags during the
“Hundred Days”. Total weight: 1.450 kg.
3. Paire de gants en peau fauve,
crispins de cuir noir verni brodés
de fil blanc, ayant appartenu
au général Bonaparte et portés
pendant la campagne d’Egypte ;
Bonaparte les laissa à la poste
aux chevaux de Roquemaure le
11 octobre 1799.
Pair of fawn leather gloves and varnished
black leather gauntlets embroidered with
white yarn which General Bonaparte
wore during the Egyptian campaign.
Bonaparte forgot them at the Post House
in Roquemaure on October 11, 1799.
2
3

5
“ J’aimerais mieux avoir perdu mon bras gauche que d’avoir perdu
mon aigle ! il faut qu’à la première occasion votre régiment
m’apporte quatre drapeaux ennemis, et alors je verrai si je dois
lui rendre une aigle. ”
4
.61
4. Habit de petit uniforme du début
de l’Empire (retroussis de basques
agrafés) ayant appartenu au général
Dupas, Comte de l’Empire, né le
13 février 1761 à Evian et mort à
Thonon le 6 mars 1823.
L’habit du général Dupas de coupe
très primaire (retroussis de basques
agrafés) porte cependant des
boutons à fleurs de lys ; Ce type
de bouton particulier, fut employé
lors de la première Restauration
dans des unités attachées à la
Garde Royale et provenant de l’ex
Garde ; la présence de ces boutons
sur cet uniforme est anachronique
sachant que le général Dupas n’était
plus en activité depuis novembre
1813 ! Dupas eut de nombreux
commandements sous les ordres du
Maréchal Oudinot et fut colonel des
mamelouks en 1803.
"Habit de petit uniforme" or undress
"habit" of General Count Dupas (Evain,
1761- Thonon, 1823), as worn during
the early days of the Empire (with
turnbacks hooked back). Buttons are
embossed with a Royal Lily, as worn
during the First Restoration. Under
Marshal Oudinot, General Dupas
held several commands, and was
commander of the Mamelukes of the
Guard in 1803. He remained in active
duty until November 1813. This latter
date is in conflict with the buttons.

62.
Officiers généraux
1. Habit de grand uniforme de
général de division, à l’ordonnance
du 1 er vendémiaire de l’An XII
ayant appartenu au général
Comte Dupas. L’habit du général
porte des boutons du type des
officiers de la garde Impériale ;
Le Comte Dupas n’eut qu’un
seul commandement au sein de
la Garde Impériale, ce fut celui
de l’escadron des mamelouks.
Pendant ce commandement,
Dupas alors chef de brigade,
reçut son diplôme de général, on
peut donc avancer qu’il porta cet
uniforme à partir de cette période.
Cet uniforme est décoré de la
Grand croix brodée d’argent
de l’ordre du lion de Palatinat
conférée en 1805, après Austerlitz
par Maximilien-Joseph, roi de
Bavière.
(Dépôt de la ville d’Evian)
Full dress uniform of General of
Division Count Dupas. The An XII
pattern uniform is decorated with a
large embroidered silver star of the
Order of the Lion of the Palatinate,
which was conferred to Dupas by
King Maximilian Joseph of Bavaria
after Austerlitz (1805). (On loan from
the town of Evian).
De Constantin (gendarme
d’ordonnance, octobre 1812, route
de Kalouga) : “ la bataille du 7
septembre a été très meurtrière et
décisive pour nous. Mon colonel
a eu deux chevaux tués et sur
170 officiers, 10 sont tués ou
blessés… j’ai été distingué et pour
récompense j’ai reçu la croix de
chevalier de la légion d’honneur.
Prix flatteur qui me dédommage
des fatigues. ”
2. Bicorne, d’officier général au
règlement du 1 er Vendémiaire
de l’An XII, il porte le plumet
de général de brigade.
Cette coiffure a appartenu
au Général Ritay ;
Jean-Marie baron Ritay,
est né le 25 octobre 1761
et mort le 12 avril 1819
à Portet, il était général
d’infanterie.
General Ritay’s bicorn hat, as
stipulated in the 1 st Vendémiaire
An XII regulations and carrying
the plumes for a General of
Brigade. General of Infantry,
he was born on 25 October
1761, and died in Portet on
12 April 1819.
2

1
.63

66.
Officiers généraux
2
1. Chapeau de petit uniforme
d’officier général au règlement du
1 er vendémiaire de l’AN XII.
General officer’s undress hat as
stipulated in the army regulations
issued on the 1 st of Vendémiaire in
Year XII.
2. Brevet de général de brigade
destiné au général de grosse
cavalerie Espagne.
Jean Louis Brigitte Comte Espagne,
né à Auch, 16 février 1769, mort
des suites de ses blessures dans
l’île Lobau le 21 mai 1809, il avait
été touché par un boulet lors de
la bataille d’Essling.
Jean Louis Brigitte, Count of Spain,
commander of the Spanish Heavy
Cavalry’s commission as brigadier
general. Born in Auch, February 16,
1769, he died on the island of Lobau
on May 21, 1809 from complications
following shot wounds received at
the battle of Essling.
“ Quand j’aurai appris qu’une
nation peut vivre sans pain,
alors je croirai que les Français
peuvent vivre sans gloire. ”
1
3. Porte-feuilles en marocain rouge
ayant appartenu au général de
division Charpentier.
Henri François Marie Comte
Charpentier est né le 23 juin 1769
à Soissons et mort à Oigny le
14 octobre 1831, il était général
d’infanterie.
General of Division Count
Charpentier’s "porte-feuilles" (briefcase
or folder) in red Moroccan leather.
General of Infantry Henri François
Marie Count Charpentier was born in
Soissons on 23 June 1769 and died in
Oigny on 14 October 1831.
4. Pistolet fantaisie d’officier général,
garnitures en argent. L’aigle ayant
remplacé la tête de gorgone
(réglementaire) du pommeau de
crosse, ce type d’arme peut avoir
été porté par un officier ayant une
fonc tion dans la Garde Imp ériale .
La platine du pistolet est bien
antérieure à celle du règlement de
l’An XII.
A general officer’s non-standard
pistol with silver fittings. The Gorgon
head has been replaced by an Eagle
on the grip end, indicating it may
have belonged to an Imperial Guard
officer. The pistol’s plate is dated
prior than An XII regulations.
4

4
.67
3

2
Officiers généraux
“ L’unité de
commandement
est la chose la
plus importante
à la guerre. ”
4
3

.69
1
1. Sabretache fantaisie de petite
tenue, en cuir noir brodée d’or,
ayant appartenu à un général de
division commandant des unités
de cavalerie légère.
Undress ornamental black leather
gold embroidered sabretache
that belonged to a major general
commanding light cavalry
squadrons.
2. Miniature représentant le général
de division Paul-Charles-François
Adrien Dieudonné baron
Thiébault ; célèbre mémorialiste,
le général Thiébault est né à Berlin
le 14 décembre 1769 et mort à
Paris le 14 octobre 1846. Sur ce
portrait, le général est décoré de
l’ordre de la légion d’honneur.
Miniature of Major General
Paul-Charles-François Adrien
Dieudonné, Baron Thiébault. Famous
for his memoirs, General Thiébault
was born in Berlin on December 14,
1769 and died in Paris on October 1,
1846.
In this portrait, the General is wearing
the legion of honour insignia.
3. Confédèratka (coiffure de repos)
en velours bleu brodé de
feuilles de chêne figurées en
fil d’or, portée par un officier
général. Ce type de coiffure
(non réglementaire) remplaçait le
bonnet de police.
A general officer’s blue velvet
Confederatka (or polish style fatigue
cap), embroidered with gold oak
leaves. This type of informal cap came
to replace the standard fatigue cap.
4. Giberne en marocain rouge,
d’officier supérieur de cavalerie
légère, début de l’Empire. Les
étoiles disposées aux quatre coins
de la patelette peuvent indiquer
un officier général ; cette giberne
et sa banderole étaient à l’origine
bordées par un galon de fils d’or
ou d’argent.
An early Senior Light Cavalry officer’s
red Moroccan leather shoulder belt
pouch. The four stars in the corners
of the front flap could indicate that
it belonged to a General of the Light
Cavalry. Originally, the pouch and
shoulder belt were edged with a
silver or gold stripe.

70.
État-major
1. Attribut de soie verte tissée,
brodé d’un semis d’abeilles et
de franges « en or », porté sur
l’épaule gauche par les pages de
l’Empereur. Les pages (membres
de la maison civile de l’Empereur)
présents journellement aux côtés
de Napoléon poursuivaient leur
service sur le champ de bataille et
se devaient de tenir à disposition
tout le petit matériel nécessaire,
comme par exemple sa lorgnette,
un mouchoir, une tabatière …
Woven green silk insignia embroidered
with bees and gold fringes worn on
the left shoulder by the Emperor’s
pages. The pages (members of
the Emperor’s civil list) attended
Napoleon all day long. Their service
continued on the battle fields where
they carried essential items like his
spyglass, handkerchief, snuffbox, etc.
“ La direction des affaires
militaires n’est que la moitié des
affaires d’un général ; assurer
ses communications est un des
objets les plus importants. ”
3
2. Habit de grande tenue de colonel
aide de camp du major-général,
le maréchal Berthier, Prince de
Wagram. Cet uniforme est coupé
dans le goût du règlement Bardin
dit de 1812, on peut donc le situer
raisonnablement vers la fin de
l’Empire. L’iconographie montre
plus souvent ces aides de camp
dans leur tenue « à la hussarde »
reprenant les mêmes couleurs
distinctives.
Parade uniform of the colonel
aide-de-camp of Major-General
Marshal Berthier, Prince of Wagram.
This uniform is cut as stipulated in
the 1812 “Bardin” army regulations
and is thus identifiable as the end of
the Empire. The iconography more
frequently shows these aides-decamp
in their “hussars” uniforms which
have the same distinctive colors.
3. Carte avec signets (épingles)
matérialisant les opérations et les
positions des troupes, utilisées par
le Prince Eugène de Beauharnais
en campagne.
Map used by Prince Eugene de
Beauharnais when campaigning. The
pins show the operations and the
positions of the troops.

5
1
.71
4. Ensemble constitué
par une paire
d’épaulettes et une
aiguillette de colonel,
aide de camp du major
général Berthier ou
d’un officier rattaché
à une unité de la Garde
Impériale.
Epaulettes and aiguillette
of a colonel, aide-de-camp
of Major General Berthier or
an officer attached to a unit of
the Imperial Guard.
5. Plateau de ceinturon en
bronze doré au modèle des
aides de camp, règlement
du 1 er vendémiaire de l’an XII.
A gilded bronze aide de camp’s
waist belt plate, as specified by
army regulations of 1 st Vendémiaire
An XII.
2
4

72.
État-major
1. Habit-frac (de petite tenue) et
gilet gansé à la hussarde, porté
par un aide de camp du maréchal
Bernadotte ou par un aide de
camp d’un officier général du
royaume de Westphalie, cet
uniforme porte des épaulettes de
chef d’escadron ou de chef de
bataillon.
Undress "habit-frac" and waistcoat
with hussar-style braid, worn by an
ADC of Marshal Bernadotte. The
epaulettes are those of a squadron
leader or battalion commander.
2. Épaulette pouvant être attribuée
à un officier subalterne (capitaine)
aide de camp issu d’une unité de
la garde (corps de l’épaulette tissé
en chevron).
Guard subaltern (captain) aide-decamp’s
herring-bone pattern
epaulette.
3. Plateau de ceinturon en bronze
doré au modèle des adjudants
commandants, règlement du
1 er vendémiaire de l’An XII.
A gilded bronze "Adjudantcommandant’s"
waist belt plate, as
specified by the army regulations of
1 st Vendémiaire An XII.
4. Portrait naïf sur papier, d’un aide
de camp de général de division,
il porte un curieux brassard blanc
et écarlate et des aiguillettes « en
or » ces particularités pourraient
indiquer que cet officier soit
au service d’un officier général
commandant une unité de la
Garde Impériale, la couleur
double du brassard marquant à la
fois son grade réel et sa fonction
supérieure au sein de la Garde.
Naive portrait on paper of a
Major General’s aide-de-camp
wearing a curious white and scarlet
arm-band and gold aiguillettes. These
insignia may indicate that this officer
is in the service of a general officer
commanding a unit of the Imperial
Guard. The two-tone arm-band shows
the officer’s real rank and his higher
function within the Guard.
5. Ecritoire de campagne, en
marocain vert foncé, décoré au
fer ayant appartenu au colonel
Roederer.
Field writing pad with dark green
Morocco tooled leather top that
belonged to Colonel Roederer.

4
5
.73
1
3
2
“ Une armée n’est rien
que par la tête. ”

2
78.
Services de santé et services administratifs des armées
1. Portefeuille en marocain rouge, du
citoyen Bouché, payeur principal
de l’armée d’Italie.
Red Moroccan leather portfolio
belonging to "citoyen" Bouché,
paymaster of the Italian army.
2. Trousse en marocain rouge,
décoré au petit fer, modèle de
première urgence, de chirurgien
aux Armées.
Army surgeon’s green Moroccan
leather first aid kit.
3. Plateau de ceinturon en argent
d’inspecteur aux revues
(règlement du 1 er vendémiaire
AN XII).
Silver belt buckle of an "Inspecteur
aux Revues" (army regulations issued
on the 1 st Vendémiaire year XII).
4. Garde (à l’origine argentée) d’épée
de commissaire des guerres
(règlement du 1 er vendémiaire
AN XII).
Initially silver - plated "Commissaire
des Guerres’ sword" (army regulations
issued on the 1 st Vendémiaire
year XII).
5. Portefeuille en marocain noir
du commissaire ordonnateur
Denniée, chef de la 3 e division
de la guerre et ceinturon en drap
blanc écru brodé d’épis en fils
d’argent équipé de son plateau en
argent, au modèle réglementaire
du 1 er vendémiaire AN XII des
inspecteurs aux revues.
Black Moroccan leather document
case belonging to "Comissaire
Ordonateur" Denniée, Director of the
Third War Department, and a white
waist belt embroidered with silver
and its silver plate as specified in the
Army Regulations for 1 st Vendémiaire
Year XII for "Inspecteurs aux Revues".
3

Rabaioye (mai 1811, Fuentès de Onoro) :
“ une balle m’enleva une partie du
crâne et me découvrit la cervelle.
Heureusement que mon bon ange me
conserva la vie. Mais grâce aux soins de
monsieur Mory chirurgien du régiment
qui ferma la porte à dame cervelle qui
voulait déloger sans payer son terme,
j’en réchappe miraculeusement de cette
fois et ma viande ne donnera pas
encore d’indigestion à messieurs
les oiseaux de proie. ”
.79
4
1
5

82.
Garde Consulaire
1. 1 er sabre ayant équipé les
grenadiers de la gendarmerie ou
grenadiers à cheval de la garde du
directoire, future unité constituant
celle des grenadiers à cheval de la
Garde des Consuls.
First saber type issued to grenadiers
serving with the Directoire Guard
gendarmerie or cavalry which became
the Consular Guard horse grenadiers.
2. Plateau de ceinturon d’officier des
grenadiers à pied de la Garde des
Consuls.
A waist belt plate of an officer of
the Foot Grenadiers of the Consular
Guard.
3. Sabre de parade d’officier des
grenadiers à cheval de la garde
Consulaire et sa dragonne
d’officier supérieur.
Consular Guard horse
grenadiers officer’s saber
with a senior officer’s
sword knot.
“ Quand un peuple entier est
armé et veut défendre sa
liberté, il est invincible. ”
4
3
6
4. Sabre de combat
(dit à garde de
bataille) d’officier
des grenadiers à cheval
de la Garde Consulaire.
Consular Guard horse
grenadiers officer’s battle
saber.
5. Plateau de ceinturon pouvant
être attribué à un officier de
grenadier à pied ou à cheval de la
Garde Consulaire.

5
.83
2
1
5. A sword belt plate attributed to
an officer of the Foot or Mounted
Grenadiers of the Consular Guard.
6. Sabre briquet au modèle
spécifique, fabriqué par
Boutet équipant l’infanterie de
la Garde Consulaire, les lames
étaient forgées à Langres. Ce
sabre est équipé d’une dragonne
caractéristique de sous-officier en
fil écarlate et fil d’or.
Special Consular Foot Guard short
sword made by Boutet. The blades
were forged in Langres. Typical scarlet
and gold warrant officer’s sword
knot.

84.
Garde Impériale à pied (vieille garde)
5
1. Habit du général Comte Dorsenne.
Jean-Marie-Pierre-François Lepaige
Doursenne, dit Dorsenne est né à
Ardres le 30 avril 1773 et mort à
Paris le 24 juillet 1812 des suites
de son opération du trépan,
intervention due à sa blessure
reçue à Essling ; le général
commanda entre-autre toute la
Garde Impériale en 1810.
Uniform of General Count Dorsenne.
Jean-Marie-Pierre-François Lepaige
Doursenne, called Dorsenne, was
born in Ardres on April 30, 1773
and died in Paris on July 24 1812
following a trepanning operation
made necessary by his wounds at
Essling. In 1810 the General was,
among other his duties, commander
of the Imperial Guard.
2. Bicorne d’officier supérieur
d’infanterie de la vieille Garde.
Senior Old Guard infantry officer’s
bicorn hat.
3. Paire d’épaulettes de major de
grenadier (à pied ou à cheval) de
la vieille Garde.
A pair of epaulettes of a major in the
Foot or Mounted Grenadiers of the
Old Guard.
4. Vue de l’étiquette en papier
imprimé au nom du célèbre
passementier Poupart, fournisseur
de l’Empereur et de la Garde
Impériale. Ces étiquettes étaient
cousues habituellement sous
l’épaulette, sur le drap de
doublure.
Paper label from Poupart, the famous
supplier of trimmings to the Emperor
and the Imperial Guard. These
labels were usually stitched onto the
epaulette lining.
5. Bonnet de police, dit « à la
dragonne » d’un général de
brigade commandant une unité
d’infanterie de la vieille Garde
Impériale (unité de chasseurs à
pied).
“Dragoons” forage cap of a brigadier
general commanding an Imperial Old
Guard foot skirmishers unit.
6. Papier à entête émanant du
conseil d’administration du régiment
de chasseurs à pied de la
vieille garde.
Headed note paper of the Vieille
Garde Staff Office.
2

1
.85
6
3
4

Garde Impériale à pied (vielle garde)
1
4

3
.87
1. Habit d’officier subalterne
(capitaine) des grenadiers à pied
de la vieille Garde.
Uniform of an Old Foot Guard
grenadiers subaltern (captain).
2. Sabre réglementaire d’officier
d’infanterie de la Garde, ici unité
de grenadier (début de l’Empire).
Standard issue Foot Guard grenadiers
officer’s saber.
3. Paire d’épaulette ayant appartenu
au capitaine adjudant-major
Noisot, du premier régiment de
grenadiers à pied de la Vieille
Garde ; Noisot accompagna
L’Empereur à l’île D’Elbe, seul
soldat ayant eu une nomination
de grade à l’Elbe, il finit ses jours à
côté de Gevrey- Chambertin, dans
le village de Fixin en Bourgogne.
Pair of epaulettes worn by executive
officer Captain Noisot of the first
grenadier regiment of the Old Foot
Guards. Noisot accompanied the
Emperor to Elba and was the only
soldier promoted to officer rank
there. He retired to Fixin near Gevrey-
Chambertin in Burgundy, where he
died.
2
4. Papier à lettre à entête appelé
aussi lettre de cantine, courrier
envoyé à sa mère par Jacques
Poulain, soldat au 3 e régiment,
5 e compagnie, 5 e bataillon de
chasseurs à pied de la vieille
garde, Paris le 17 mai 1815.
Dernière nouvelles de ce soldat
un mois avant la bataille de Mont-
Saint-Jean.
Letter on headed note paper sent by
Jacques Poulain, a soldier in the 3 rd
regiment, 5 th company, 5 th battalion of
Old Foot Guard skirmishers from Paris
on May 17,1815 to his mother. The last
news from this soldier, one month
before the battle of Mont Saint Jean.
Coignet parlant de
Napoléon : “ je l’aimais
de toute mon âme, mais
j’avais toujours le frisson
lorsque je m’approchais
de lui. ”

88.
Garde Impériale à pied (vieille garde)
1. Miniature représentant un officier
subalterne des chasseurs à pied de la
Vieille Garde. Cet officier est décoré de la
légion d’honneur.
Portrait miniature of a subaltern officer of the
"Chasseurs à pied de la Vieille Garde". The sitter
is decorated with the cross of the Legion of
Honour.
4
2. Plateau de ceinturon en
bronze doré, modèle
des officiers d’infanterie
de la Garde
Impériale.
A gilded bronze waist
belt plate belonging to
an Infantry officer of the
Imperial Guard.
3. Hausse-col pouvant être
attribué à un officier
d’infanterie de la Vieille Garde.
Old Foot Guard officer’s neck plate.
4. Ceinturon et sabre caractéristiques
d’officier d’infanterie de la Garde. La
dragonne équipant ce sabre est du
modèle pour officier subalterne de la
Garde Impériale (galon en fil d’or dit « à
bâtons »).
Foot Guard officer’s standard waist
belt and saber. The sword knot is
of the pattern used by subaltern
officers (showing a gold braid of
the pattern know as "à bâtons").
5. Vue de la croisière de
la poignée d’un sabre
d’officier d’infanterie de la
Garde Impériale. La présence
du profil lauré de l’Empereur (en
argent) n’indique pas forcément une
appartenance à la Vieille Garde.
View of the saber grip cross-piece of an
Imperial Foot Guard officer. The presence
of the silver laurel-wreathed profile of
the Emperor does not inevitably indicate
membership of the Old Guard.
1

.89
3
Cambronne : “ en avant, tas
de bougres ou je vais me faire
tuer tout seul ! ”
5
2

90.
Garde Impériale à pied (vieille garde)
1. Plaque à l’aigle en cuivre jaune de
bonnet à poil. Premier modèle
porté par les grenadiers à pied de
la Vieille Garde.
Brass eagle Busby badge. First
model worn by the Old Foot Guard
grenadiers.
2. Bonnet à poil de grenadier de la
Vieille Garde (milieu de l’Empire).
Old Foot Guard grenadier’s Busby
(mid-Empire).
3. Détail de la plaque de couche
en laiton d’un fusil de grenadier
de la Garde (manufacture de
Versailles) ; les marquages visibles
indiquent l’appartenance au
corps des grenadiers et le numéro
matricule du soldat.
Detail of the brass butt plate of Guard
grenadier’s rifle (Versailles arsenal).
The markings indicate its issue to
the grenadiers and the soldier’s ID
number.
“ À la guerre la fortune est
de moitié dans tout. ”
3
4. Détail de la contre-platine en
laiton d’un fusil de grenadier de
la Vieille Garde. Ces armes étaient
d’un modèle spécifique attribué
à la Garde et d’une facture plus
soignée que celles équipant les
troupes de ligne.
Detail of brass lock plates of an Old
Guard grenadier’s rifle. These weapons
were a specific model issued to the
Guard with finer workmanship than
those issued to troops of the line.
5. Aigle et couronne en cuivre jaune,
attribut fixé sur la patelette
de giberne d’infanterie de
la Vieille Garde à pied.
Brass eagle and crown insignia fixed
to the Old Foot Guard’s ammunition
pouch flap.
6. Paire d’épaulettes de sous-officier
de grenadier à pied de la Vieille
Garde.
Old Foot Guard grenadiers warrant
officer’s epaulettes.
2
7. Livret militaire d’un soldat du 2 e
régiment de grenadiers à pied de
la Vieille Garde.
Military records of a soldier in the 2 nd
Old Foot Guard grenadiers regiment.

5
6
1
7
4

92.
Marins de la Garde
“ Sans marine, la France
reste exposée à toutes
sortes d’insultes. ”
1. Vue de détail du buste d’un
quartier-maître des marins de la
Garde en grande tenue.
La complexité et le positionnement
des galons et des soutaches
indiquent que ce dolman est du
début de l’Empire. Cet uniforme
est équipé de ces épaulettes
particulières garnies d’écailles de
cuivre et porte en bandoulière le
ceinturon spécifique des marins
conçu en cuir noir vernis, plateau
de cuivre avec aigle d’argent
rapporté.(fait exceptionnel, les
marins de la garde portaient
un dolman, vêtement
habituellement réservé
à la cavalerie !).
Detail of a bust of a
"quartier-maître"
(Quartermaster)
of the sailors of
the Guard in
full dress. The
complexity and
positioning
of the stripes
and braid,
indicate that
this dolman is
early Empire. This
uniform is equipped with unusual
epaulettes made out of brass
scales, and a varnished black
leather sailors belt with a brass
plate embossed with a silver
eagle is worn as a shoulderbelt.
(Oddly enough, the
sailors of the guard
wore a dolman, a
garment usually
reserved for the
cavalry!).
3
2. Miniature représentant
un officier supérieur des
marins de la garde (capitaine de
vaisseaux), cet officier est décoré
de la légion d’honneur.
Miniature of a senior officer of
the sailors of the guard (captain),
decorated with the legion of honour.
4
3. Plaque de shako, en cuivre doré
d’officier ou de sous-officier des
marins de la Garde.
A gilded copper shako plate of a noncommissioned
officer of the "Marins
de la Garde".

.93
2
1
4. Ceinturon en marocain noir,
brodé de fil d’argent, garnitures
et plateau de bronze doré
accompagnant un sabre
d’officier, ces deux pièces
sont spécifiques au corps des
marins de la Garde Impériale.
Cette arme, élaborée sur les
modèles du règlement du
1 er vendémiaire An XII indique
un sabre d’officier supérieur, il
est ici toutefois équipé d’une
dragonne plate en fil d’or
d’officier subalterne.
An officer’s sword, together with its
black Moroccan leather sword belt,
trimmed with silver braid and fitted
with gilded bronze fittings and plate.
This set is typical for officers of the
"Marins de la Garde" and the sword
following the An XII regulations for
senior officers, although the gold braid
on the sword knot is of the pattern
used for subaltern officers.

94.
Marins de la Garde
Bauche (chasseur à cheval de
la G, 1807) : “ quant à moi,
je me suis fait une espèce
de philosophie, rien ne m’effraie.
Je suis blasé de tout, mais si
le sort voulait que dans les
batailles qui se préparent je
perde la vie, vous pourrez dire
avec assurance j’ai perdu mon
fils, il est mort au champ
d’honneur. ”
3
1

.95
1. Paletot ou veste de combat (petite
tenue) d’un marin de la Garde
Impériale.
Undress battle jacket of a sailor of the
Imperial Guard.
2
2. Sabre modèle troupe des
marins de la Garde. Sur la
croisière de la poignée de
ce sabre ne figure pas
l’ancre de marine traditionnelle,
mais deux haches
croisées ! Nous n’avons
pas d’explication rationnelle
à ce jour. Aucun
sapeur n’est cité dans
cette unité sous
l’Empire, nous savons
simplement que dans
le décret du 28
frimaire de l’An XII,
un tiers du bataillon
portait la hache,
mais cela n’explique
pas leur représentation
sur cette arme.
Il s’agit peut être
d’une actualisation
lors d’un simple
réemploi après
l’Empire par bon
nombre d’unités de
gardes portuaires.
Sailor’s sword of the
"Marins de la Garde".
The cross-guard
shows two crossed
axes instead of the
traditional ancre. With
no Sappers serving
within the Sailors of
the Guard, there is no
explanation for this.
We only know that by
decree of 28 Frimaire
An XII, a third of the
Corps carried axes. This
does not mean that they
would be fitted out with
swords showing this arm.
It might be that this sabre
was reused after the Empire by one
of the guard units serving in one of
France’s harbours.
3. Dolman troupe (grande tenue)
des marins de la Garde (milieu
de l’Empire).
Sailors of the Guard
dolman (parade dress,
middle of the Empire) .

96.
Marins de la Garde
1. Fanion des marins de la Garde
Impériale, en soie bleue brodé
de fils aurores ; les dimensions
restreintes de cet objet laissent à
penser qu’il était conçu pour être
porté sur une hampe embouchée
dans le canon du fusil, cet
équipement se rapprocherait plus
alors d’un fanion dit d’alignement
que d’un fanion dit de bataillon.
Flag of the sailors of the Imperial
Guard Blue. Blue silk embroidered
with dawn yarn.
The small dimensions of this flag may
mean that it was designed for a pole
inserted into the rifle muzzle for rank
alignment rather than a battalion flag.
2. Dessin naïf représentant un marin
de la Garde en grande tenue,
milieu de l’Empire. Ce soldat
arbore fièrement le ruban de la
légion d’honneur. Son sabre est
d’un modèle fantaisie, il est armé
d’un fusil spécial, type marine,
l’embouchoir et la grenadière
étant en laiton.
Naive drawing of a sailor of the Guard
in full dress (around 1810). The sitter,
wearing a ribbon of the Legion of
Honour, carries a non-regulations
sabre and a carabine specially made
for this Corps.
3. Schako troupe (visière mobile et
cocarde latérale) de
marin de la Garde
Impériale.
Ce type de
coiffure au
montage
particulier était
portée au début
de l’Empire.
Sailor of the
Imperial Guard’s
shako with mobile
peak and side rosette.
Early Empire design.
3

1
Vanaisse (prise de Lubeck) : “ il
ne reste aux gens que les yeux
pour pleurer. Le pillage est une
chose abominable, on ne peut y
penser sans frémir, les généraux
qui voyaient tout ce fracas
semblaient par leur silence
l’autoriser. ”
.97
2

114.
Garde Impériale à cheval (mamelouks et tartares)
1. Eléments divers du harnachement du
général Dupas, colonel commandant les
mamelouks de la Garde. L’ensemble des
pièces métalliques est réalisé en cuivre
doré repris au ciseau, le reste est conçu
en soie, drap et cuir de couleur vert
d’eau brodée de cannetilles et fils d’or.
Les décors de ce harnachement sont
nettement inspirés de l’Orient mais
restent de facture française.
Ses uniformes sont classés dans la partie
consacrée aux officiers généraux.
Various elements of the horse furniture of
General Dupas, colonel commanding the
Mamelukes of the Guard. All metal parts
are of gilded copper, while the rest is
made of silk, cloth and water-green
leather, all embroidered in gold. The
decorations are inspired by the Orient
but French made. General Dupas’
uniforms are described in the
chapter on General officers.
2. Sabre à monture d’argent (de
fabrication orientale) porté par
les officiers de mamelouks et
par certains officiers français
suite à la campagne d’Egypte.
An Oriental style sword decorated
with silver, as worn by officers
of the Mamelukes or by
veterans of the Egyptian Campaign.
Oriental provenance.
1
1
1

.115
1
“ La première
des vertus est
le dévouement
à la patrie. ”
2

116.
Garde Impériale à cheval (mamelouks et tartares)
1. Toug (emblème) emprunté aux
turcs par les mamelouks d’Egypte,
orné à l’origine, des queues des
chevaux pris à l’ennemi. Quatre
tougs de ce type portés par
quatre sous-officiers appelés
porte-queue, accompagnaient
et entouraient traditionnellement
le guidon réglementaire de
l’escadron des mamelouks de la
Garde.
Toug emblem copied from the Turks
by the Mamlukes of Egypt, originally
decorated, made from the tails of
horses captured from the enemy.
Four tougs of this type worn by
four warrant officers, called the “tail
bearers”, traditionally accompanied
and surrounded the battle flag of the
Mamluke squadron of the Guard.
1
2. Dessin naïf représentant un
cavalier de l’escadron des tartares
lithuaniens.
Le 24 juillet 1812, était organisé
un escadron de tartares rattaché
au 3 e régiment de chevau-légers
lanciers Polonais, ils furent ensuite
affectés à la suite du 1 er régiment
de lanciers de la Garde, en 1813
l’escadron ne formait en fait plus
qu’une compagnie.
Naive drawing of a trooper of the
Lithuanian Tartars squadron.
This squadron was formed on July
24, 1812 and attached to the 3 rd
Polish light cavalry lancers. They were
subsequently allocated to the 1 st
Guard lancers regiment.
By 1813 the squadron was in reality
reduced to a single company.
4
3. Masse d’arme réglementaire
(manufacture de Versailles),
fabriquée spécialement et
équipant les mamelouks de la
Garde.
Uniform mace (Versailles arsenal),
specifically designed and made for
the Mamlukes of the Guard.
4. Hache d’arme réglementaire
(manufacture de Versailles),
fabriquée spécialement et
équipant les mamelouks de la
Garde.
Uniform battle-axe (Versailles arsenal),
specifically designed and made for
the Mamlukes of the Guard.

6
.117
2
5
5. Sabre réglementaire, « à l’orientale »
du premier modèle (manufacture
de Versailles) et dragonne de
sous-officier des mamelouks de la
Garde.
Oriental sword, first pattern and make
by the Manufacture of Versailles. The
sword knot is that for NCOs of the
Mamelukes.
3
6. Gravure en couleur représentant
un mamelouk, tirée de la suite n° 3
dite « des chevaux » d’après Carle
et Horace Vernet.
Colored engraving of a Mamluke from
portfolio 3 entitled “Horses” by Carl
and Horace Vernet.

118.
Garde Impériale à cheval (mamelouks et tartares)
1. Cahouk (coiffure) datant du consulat
ou du début de l’Empire porté par
les mamelouks. Le corps rigide de la
coiffure est en liége doublé de drap
aurore clair, autour duquel vient se
nouer le « schaal » ou turban constitué
de drap blanc très léger.
Uniform cahouk (headgear) dating from
the Consulate or the beginning of the
Empire worn by the Mamlukes. The rigid
body of the hat is made of cork lined with
light dawn cloth. A very light white cloth
turban covers the basic hat.
1
2. Sabre à monture de
cuivre doré (ou de
vermeil), fabrication
orientale, dragonne,
cordon de suspente
du type de sousofficier
ou d’officier de
mamelouks
Mameluke oriental sword
with gilded copper, or
gilded silver fittings. The
sword knot is that of
NCOs or officers of the
Mamelukes of the Guard.
3. Détail du haut du yalek
ou fermelet (gilet) porté
par les mamelouks de
la Garde, ce vêtement
est conçu en drap
écarlate brodé de
cannetilles d’argent
et de verroteries. La
chemise (ou beniche)
est une reconstitution.
Detail of the top of a
"yalek" or waistcoat, as
worn by the Mamelukes
of the Guard. Made of
scarlet cloth, it is enriched
with silver embrodery
and glass stones. The
"beniche", or shirt, is a
copy.
2
1

“ On ne juge le s ho m me s
que par leurs actions. ”
.119
3

Garde Impériale à cheval (mamelouks et tartares)
“ Il y a des gens qui ne
se conduisent bien qu’envers
leurs ennemis. ”
3

2
.121
1. G i b e r n e
(cartouchière) à
l’orientale, en velours
cramoisi brodé de fils d’argent,
portée par les mamelouks de la
Garde.
Red velvet Oriental-style cartridge
pouch, embroided with silver braid, as
used by the Mamelukes of the Guard.
4
2. Pistolet réglementaire (manufacture
de Versailles), modèle dit de ceinture,
arme conçue spécialement
et équipant les mamelouks de la
Garde.
Pistol, made by the "Manufacture de
Versailles" especially for the Mamelukes
of the Guard. This type of pistol was
known as "Modèle dit de ceinture",
meaning that it was adapted to hang
from the shoulder belt.
3. Koubour en cuir naturel brodé
de fils d’argent et doublé de
marocain rouge ; Cet étui, passé
dans la ceinture, contenait
les pistolets équipant les
mamelouks de la Garde.
A Moroccan leather koubour,
or pistol holster, lined with
Red Moroccan leather
and decorated with
silver braid, of the
Mamelukes of the
Guard. This holter
was carried under
the waist sash,
and could
contain up to
two pistols.
1
4. Tromblon
réglementaire
(manufacture
de
Versailles),
arme conçue
spécialement
et équipant les
mamelouks de la garde.
Uniform muzzle-loader musket
(Versailles arsenal), specifically
designed and made for the Mamlukes
of the Guard.

Corps de la ligne

150.
Musique et têtes de colonnes
1. Sapeur du 23 e régiment d’infanterie
de ligne, il porte l’habit blanc de la
réforme de 1806-1807 qui devait
substituer le blanc au bleu (couleur
du fond des habits de l’infanterie
française de ligne établie depuis la
révolution).
23 rd Line Infantry sapper in the white
uniform which, in 1806-1807, replaced
the blue uniform introduced under the
Revolution.
3
2. Ensemble de divers modèles
de haches (dont une portée
au 36 e régiment d’infanterie
de ligne) équipant les
sapeurs, tête de colonne
de l’infanterie Impériale.
Different models of axes,
which were part of the
regimental sapper’s
equipment, which
served as "Têtes de
colonne" (the heads of
column). One of the axes
was used by the 36 th Line
Infantry Regiment.
3. Ensemble constitué d’un glaive
à tête de coq, d’un étui portehache
et de sa banderole, formant
l’équipement traditionnel des
sapeurs d’infanterie. Noter
les buffleteries doublement
piquées du type de la Garde
Impériale.
An Infantry Sapper’s set containing his
sword with typical cock’s head and
his axe-pouch with shoulder belt. The
double stiches of the leather are typicall
from Imperial Guard.
2

.151
1
“ Il n’est rien qu’on
obtienne des Français
par l’appât du danger.
Il semble leur donner
de l’esprit. ”

154.
Infanterie de ligne
1. Miniature représentant un major
du 17 ou 19 e régiment d’infanterie
de ligne, portant l’habit blanc
distingué d’écarlate (réforme de
1806-1807).
A portrait miniature of a major from
the 17 th or 19 th Line Infantry, wearing
the white uniform with scarlet as
distinctive colour (1806-1807).
2. Habit- surtout d’officier supérieur
du 35 e de ligne, il porte les
distinctives du type des grenadiers
et les épaulettes sont du modèle
pour major. La disposition des
couleurs : collet bleu et retroussis
de basques écarlates, est assez
inhabituelle et rappelle sans doute
plus la Garde Impériale à pied ou
un officier de la division Oudinot
(sachant que le 35 e fournissait des
effectifs à ce corps particulier en
1805).
35 e de ligne : Pordenone, Raab,
Wagram, Moskowa, Maloyaroslawetz,
Krasnoë, Smolensk,
Bérézina et le Mincio.
A 35 th Line Infantry’s habit-surtout
with Grenadier distinctions and a
major’s epaulettes. The blue collar
with scarlet turnbacks is rather
unusual and fit for the Foot Guard or
an officer of Oudinot’s Division for
which the 35 th supplied men.
The 35 th Line Regiment served at:
Pordenone, Raab, Wagram, Moskowa,
Maloyaroslawetz, Krasnoï, Smolensk,
Berezina and Mincio.
4
5
3. Schako d’officier supérieur du 6 e
régiment d’infanterie de ligne, le
pompon lentille peut indiquer ici
le numéro du bataillon, il porte
des rosaces à étoiles du type des
fusiliers. Le galon de pourtour
rappelle les schakos d’officiers
de la Jeune Garde mais reste
particulier puisqu’il présente des
broderies constituées par des
rameaux de feuilles de chêne.
6 e de ligne : Gaëte, Bautzen,
Würschen, Goldberg, Leipzig,
Belfort.
A 6 th Line Infantry senior officer’s
shako. The pompom tuft may indicate
the battalion. Star-shape fusilier’s
rosettes. The oak leave trimming
around the shako is similar to that for
the Young Guard officers.
The 6 th line infantry served at:
Gaëte, Bautzen, Würschen, Goldberg,
Leipzig and Belfort.
1

.155
2
4. Schako type 1812, d’officier
subalterne d’une compagnie
de grenadiers du 142 e régiment
d’infanterie de ligne.
Formé en 1813, ce régiment fut
anéanti à la bataille de Lützen,
ces « débris » étaient présents à
Würschen, Leipzig et Nogent- sur-
Marne.
A 142 nd Line Infantry Grenadier
company’s subaltern’s shako
(1812-pattern).
Organized in 1813, this regiment was
destroyed at the battle of Lützen.
Its “survivors” fought at Würschen,
Leipzig and Nogent-sur-Marne.
5. Sabre d’un officier à pied,
commandant une compagnie
de grenadier d’un régiment
d’infanterie de ligne (consulat,
début de l’Empire).
A Line Infantry Grenadier Company’s
commanding officer’s sabre
(Consulate - early Empire).
3

158.
Infanterie de ligne
1. Petits soldats de bois peint,
signés « Fichtel fécit 1796 » artiste
Strasbourgeois, représentant un
grenadier d’infanterie de ligne
et un carabinier d’infanterie
légère, ces précieuses statuettes
donnent une idée très précise de
la silhouette des fantassins de la
fin de la révolution et du début de
l’Empire.
Wooden painted miniature soldiers
signed “Fichtel fecit 1796”. The artist,
from Strasbourg, represented a
Grenadier of the Line and Light
Infantry Carabinier. These priceless
statuettes give a very precise idea
of how the infantry looked like at the
end of the Revolution and the early
days of the Empire.
2. Miniature représentant un
officier subalterne de voltigeurs
d’infanterie de ligne, décoré de la
légion d’honneur.
A portrait miniature of a subaltern
officer of the "Voltigeurs" from an
Infantry regiment.
3. Habit d’officier subalterne
(vers 1810) de voltigeur du 72 e
d’infanterie de ligne. Remarquez
l’absence de patte aux parements
de l’habit.
72 e de ligne : Friedland, Thann,
Essling, Wagram, Smolensk,
Valoutina-Gora, Moskowa,
Krasnoë, Wilna, Kowno, Culm,
Leipzig, bataille de Paris, Ligny
et Waterloo.
A 72 nd Line Infantry Voltigeurs
subaltern officer’s habit (1810),
without cuff flaps.
The 72 nd Line Regiment served at:
Friedland, Thann, Essling, Wagram,
Smolensk, Valoutina-
Gora, Moskowa, Krasnoï, Vilna,
Kowno, Culm, Leipzig, Battle of Paris,
Ligny and Waterloo.
4. Hausse-col d’officier de voltigeurs
d’un régiment d’infanterie de
ligne.
A Line Infantry "Voltigeurs" officer’s
gorget.
1
5

4
“ À la guerre c’est
de souliers que l’on
manque toujours. ”
2
3
5. Plaque fantaisie de forme en
losange à coins abattus, (vers
1806) laiton doré, de schako
d’officier du 17 e régiment
d’infanterie de ligne.
17 e de ligne : Auerstaedt,
passsage du Bug, Golymin, Eylau,
Essling, Wagram, Smolensk,
Moskowa, Wiasma, Krasnoë,
Culm, Peterswald, Dresde et
Waterloo.
A 17 th Line Infantry officer’s,
non-regulation, gilded,
diamond-shaped shako
plate with cut corners (circa
1806).
The 17 th Line Regiment served
at: Auerstaedt, the passage
of the Bug, Golymin, Eylau,
Essling, Wagram, Smolensk,
Moskowa, Wiasma, Krasnoï,
Culm, Peterswald, Dresden and
Waterloo.
1

160.
Infanterie de ligne
1. Ornement de retroussis de
basque d’habit d’officier de
fusilier d’infanterie de ligne et
cocarde troupe en cuir peint
(avant 1812).
A Line Infantry Regiment’s fusilier
officer’s turnbacks ornaments and
leather painted cockade from before
1812.
2. Schako, modèle 1812, d’officier
subalterne d’une compagnie
de fusiliers du 12 e régiment
d’infanterie de ligne.
12 e de ligne : Auerstaedt,
Presbourg, Wagram, Smolensk,
Valoutina-Gora, Moskowa, Wiasma,
Culm, Peterswald, Dresde, et
Ligny.
A 12 th Line Infantry Fusilier Company,
subaltern’s 1812-model shako.
The 12 th Line Regiment served at:
Auerstaedt, Presbourg, Wagram,
Smolensk, Valoutina-Gora, Moskowa,
Wiasma, Culm, Peterswald, Dresden
and Ligny.
1
3. Ensemble constitué d’une épée
d’uniforme garnie de sa dragonne
en fil d’or et de son ceinturon en
marocain rouge brodé de fil d’or
d’officier subalterne d’infanterie
de ligne.
A Line Infantry subaltern’s dress
sword, with gold wire sword knot
and gold embroidered red Moroccan
leather sword belt.
4. Plaque fantaisie de schako
d’officier de fusilier du 11 e régiment
d’infanterie de ligne (vers 1810).
11 e de ligne : Sacile, Znaïm, Leipzig
et Waterloo.
A 11 th Line Infantry Fusilier officer’s,
non-regulations shako plate (circa
1810).
The 11 th Line Regiment served at:
Sacile, Znaïm, Leipzig and Waterloo.
5. Plaque de schako (modèle
1806) d’officier de fusilier du 15 e
régiment d’infanterie de ligne. 15 e
de ligne : Friedland, Saragosse,
Oporto, Arapiles, Pampelune,
Leipzig, Champaubert et Bar-sur-
Aube.
A 15 th Line Infantry Fusilier officer’s
shako plate (1806 model).
The 15 th Line Regiment served
at: Friedland, Saragossa, Oporto,
Arapiles, Pamplona, Leipzig,
Champaubert and Bar-sur-Aube.
2

.161
4
5
3
“ Combien de fois, dans la chaleur
des batailles, je me suis arrêté
à contempler un jeune conscrit
se jetant dans la mêlée pour
la première fois ! l’honneur et
le courage lui sortaient de tous
les pores. ”

164.
Infanterie de ligne
“ L’avenir est à mépriser pour
l’homme qui a du courage. ”
1. Papier à lettres, dit de cantine,
courrier daté de 19 avril 1813
envoyé par un grenadier de la 4 e
compagnie du 5 e bataillon du 48 e
régiment d’infanterie de ligne. Le
régiment qui avait pratiquement
été entièrement exterminé à la
bataille de Krasnoë le 18 novembre
1812, fut à nouveau décimé en
1815 aux combats de Ligny et de
Sèvres (devant Paris).
Letter dated 19 April 1813, sent by a
Grenadier of the 4 th Company of the
5 th Battalion of the 48 th Line Infantry.
Virtually exterminated at the battle
of Krasnoï on 18 November 1812, the
regiment was again decimated in 1815
at Ligny and Sevres (near Paris).
4
2. Plaque en cuivre de bonnet à
poil de grenadier du 45 e régiment
d’infanterie de ligne.
45 e de ligne : Friedland, Essling,
Talavera-de-la-Reyna, Chiclana,
Albuhera, Alba-de-Tormes,
Pampelune, Ollendorf, Dresde,
Toulouse et Waterloo.
A 45 th Line Infantry Grenadier’s
bearskin copper plate.
The 45 th Line Regiment served at:
Friedland, Essling, Talavera-de-la-Reyna,
Chiclana, Albuhera, Alba-de-Tormes,
Pamplona, Ollendorf, Dresden,
Toulouse and Waterloo.
3. Casque à bombe d’acier, chenille
de crin rouge, modèle pour porteaigle
d’infanterie de ligne, fin de
l’empire (vers 1812). les porte-
Aigles étaient principalement
chargés de la défense de l’emblème
Impériale, sous-officiers, ils étaient
armés d’une paire de pistolets et
d’un esponton.
Helmet with steel cap, red horsehair
crest, for Line Infantry eagle-bearers
at the end of the Empire (circa 1812).
Eagle-bearers were colour-sergeants,
mainly responsible for defending the
Imperial emblem, and armed with a
pair of pistols and a spontoon.
3

.165
1
4. Flamme (en étamine écarlate)
ornant l’esponton d’un 2 e porteaigle
du 46 e régiment d’infanterie
de ligne ; cette flamme permettait
de repérer plus facilement
l’aigle du régiment au milieu des
combats.
46 e de ligne : Austerlitz, Eylau,
Lomitten, Heilsberg, Essling,
Wagram, Znaïm, Smolensk,
Moskowa, Minsk, Krasnoë, Orcha,
Bérézina, Culm, Leipzig, Brienne et
Waterloo.
Scarlet colours from a spontoon of
the second Eagle-bearer of the 46 th
Line Infantry. These colours made it
easier to locate the regimental eagle
in battle.
The 46 th Line Regiment served at:
Austerlitz, Eylau, Lomitten, Heilsberg,
Essling, Wagram, Znaïm, Smolensk,
Moskowa, Minsk, Krasnoï, Orcha,
Berezina, Culm, Leipzig, Brienne and
Waterloo.
5. Détail de la broderie de la
banderole soutenant la hampe
du drapeau, d’un officier porteaigle
d’un régiment d’infanterie de
ligne.
Detail of the embroidery of the belt
holding the flagpole, of an Infantry’s
"porte-aigle" or standard-bearer.
5
2

Infanterie de ligne
5
6
1

3
“ Lorsqu’on s’est trompé,
il faut persévérer, cela
donne raison... ”
4
1. Guêtre longue, en cadis blanc
de grande tenue portée par les
fantassins d’infanterie de ligne
(milieu de l’Empire).
Infantryman’s long white serge parade
dress gaiters (circa 1810).
2. Ensemble de petits équipements
portés dans la giberne du fantassin
(tire-bourre, silex, balle, tournevis).
Set of small equipment carried
in an infantryman’s ammunition
pouch (wadding extractor, flint, ball,
screwdriver).
3. Miniature représentant un sergent
(galon sur la manche droite) de
fusilier du 6 e régiment d’infanterie
de ligne. Curieusement il ne porte
pas les épaulettes du grade mais
de simple patte d’épaule de fusilier.
Rappelons qu’en période de
guerre, les soldats ne trouvaient pas
forcément tous les équipements
indiquant leurs nouvelles fonctions.
A portrait miniature of a "Fusilier’s"
sergeant from the 6 th Line Infantry
Regiment. Though he bears his rank
stripe on his right sleeve, the sitter
still wears private’s shoulderflaps. In
wartime, it was not always evident to
acquire the necessary insignia for a
newly obtained commission.
4. Schako vers 1810, de fusilier du
56 e de ligne, plaque fantaisie et
visière à l’aigle estampé, le pompon
aurore peut indiquer le bataillon.
A 56 th Line Infantry shako (circa 1810)
with non-regulation plate and peak
embossed with the eagle. The "aurore"
pompom may indicate the battalion.
5. Plaque de schako troupe en
losange, vers 1806, d’un fusilier du
102 e régiment d’infanterie de ligne.
102 e de ligne : Caldiero, Sacile, Raab,
Wagram, Ribas, Saint-Michel (Italie),
Rovogo, Dannemarie et Belfort.
A 102 nd Line Infantry diamond-shaped
fusilier’s plate (circa 1806).
The 102 nd Line Regiment served
at: Caldiero, Sacile, Raab, Wagram,
Ribas, Saint Michele (Italy), Rovogo,
Dannemarie and Belfort.
.173
2
6. Plaque en losange, 1806 de
fusilier du 58 e régiment d’infanterie
de ligne.
58 e de ligne : Hollabrünn, Friedland,
Vimeiro, Valmeida, Talavera-de-la-
Reyna, Albuhera, Badajoz, Lützen,
Würschen, Vittoria, Pampelune,
Dresde, Leipzig et Orthez.
A 58 th Line Infantry fusilier’s shako plate
(circa 1806).
The 58 th Line Regiment served at:
Hollabrünn, Friedland, Vimeiro,
Valmeida, Talavera-de-la-Reyna,
Albuhera, Badajoz, Lützen, Würschen,
Vittoria, Pamplona, Dresden, Leipzig
and Orthez.

184.
Artillerie et génie
“ Soldats ! Il n’est aucun
de vous qui veuille rentrer en
France par un autre chemin
que celui de l’honneur : nous
ne devons y rentrer que sous
des arcs de triomphe… ”
1

.185
2
1. Sabre en cuivre doré, garde dite
« à l’Allemande », dragonne plate
d’officier subalterne, ceinturon en
marocain rouge brodé et garni de
cuivre doré, sabretache brodée
d’argent d’officier supérieur du 4 e
régiment d’artillerie montée de la
ligne.
Gilded brass sword with a “German”
pommel, flat sword knot of a junior
officer, sword belt in red Morocco
leather, embroidered and trimmed
with gilded brass, sabretache
embroidered with silver of a senior
officer of the 4 th mounted artillery
regiment of the line.
2. Giberne en marocain rouge
et garnitures de cuivre doré,
d’officier supérieur du 4 e
régiment d’artillerie à cheval
de la ligne.
Le monogramme présent
sur l’écu est peut être
celui de l’officier.
Red Moroccan leather
shoulder belt pouch,
with gilded brass
fitting, of a senior
officer of the
4 th Line Horse
Artillery
Regiment.

186.
Artillerie et génie
“ Le canon a tué
la féodalité. L’encre
tuera la société
moderne. ”
2
1

.187
3
1. Maquette d’une pièce de 8
et de son avant-train, système
Gribeauval, cette artillerie mise en
service par le général Gribeauval
en 1765, fut en service durant tout
l’Empire jusqu’au début du règne
de Louis-Philippe.
Ce type de pièce était servi par
13 hommes et tractée par 4 ou 6
chevaux.
Poids 1650 kg, portée +/- 1000
mètres.
Model of a Gribeauval system 8
caliber canon and its front-axle unit.
Introduced by General Gribeauval
in 1765, this artillery piece saw
service throughout the Empire and
the beginning of the reign of Louis-
Philippe.
It had a 13-man crew and was drawn
by 4 or 6 horses.
Weight 1650 kg. Range +/- 1000
metres.
2. Schako d’officier subalterne
d’artillerie à pied de la ligne.
Shako of an artillery infantry subaltern
of the line.
3. Habit-veste au règlement de 1812
porté par un officier subalterne
(d’artillerie ou du train d’artillerie)
régimentaire d’accompagnement.
Cet habit est équipé de boutons
type troupe en étain fondu.
Abstraction faite des boutons,
et en considérant la disposition
des couleurs, cet uniforme
pourrait correspondre aussi
à une formation d’artillerie
d’accompagnement d’une unité
d’infanterie de la Jeune Garde.
A "habit-veste", in the 1812-regulations
cut, worn by a subaltern officer of the
regimental Artillery or Train unit. The
uniform has pewter buttons, as used
by the troops. Not considering the
buttons, the colours of the uniform
corresponds with those of an artillery
formation serving within a Young
Guard Infantry unit.

190.
Train d’artillerie et train des équipages
1. Schako modèle 1812, galon de
base et de pourtour en velours
noir, galon d’argent, d’officier
subalterne d’une unité du train
d’artillerie.
Artillery train unit subaltern’s shako
model 1812, with basic stripe, silver
stripe and black velvet rim.
2. Bonnet de police « à la dragonne »
d’officier subalterne du train
d’artillerie.
La couleur (bleue), le passepoil
écarlate et la passementerie en fils
d’argent, peut aussi faire penser à
un officier de la garde nationale.
An Artillery Train subaltern officer’s
blue fatigue cap "à la dragonne". With
its scarlet piping and silver braid, this
cap could be taken for the one of a
National Guard’s officer.
5
3. Plateau de ceinturon pouvant être
attribué au 9 e bataillon du train
d’artillerie de la ligne.
Belt buckle probably issued to the 9 th
line artillery train battalion.
4. Papier à entête, appelé aussi lettre
de cantine, daté du 16 février
1813 envoyé depuis Besançon par
un soldat du 12 e bataillon du train
d’artillerie.
Ce bataillon subit en 1813 des
pertes principalement à Dresde et
à Hanau.
Letter on headed notepaper sent
from Besancon on February 16, 1813,
by a soldier of the 12 th artillery train
battalion.
This battalion took heavy losses in
1813 mainly in Dresden and Hanau.
5. Miniature représentant un artilleur
en tenue de service, vers 1807-
1810.
Miniature portrait of a gunner in
uniform about 1807-1810.
“ Le secret des grandes
batailles consiste à
savoir s’étendre et se
concentrer à propos. ”
1

4
.191
2
3

196.
Carabiniers
1. Casque d’officier subalterne de
carabinier (floches des lacets
de mentonnières en petites
torsades) 1814-1815, l’attribut
impérial du bandeau du casque
ayant été remplacé par une
grenade de cuivre doré sous la 1 re
restauration.
A Carabinier’s subaltern officer’s
helmet, 1814-1815. During the First
Restoration, the Emperor’s cipher
‘N’ was replaced by a gilded
copper grenade.
2. Plastron de cuirasse recouvert
de cuivre rouge d’officier de
carabinier (1811-1813).
Le double galon d’argent
visible sur la fraise, devrait
indiquer le rang d’officier
supérieur.
Carabinier officer’s copper
sheeted breast plate (1811-
1813). The double silver
stripes on the side of the cloth,
probably indicated the rank of
senior officer.
4
3. Paire d’épaulettes brodées
en argent d’officier subalterne
de carabinier.
Pair of silver-embroidered
epaulettes of a Carabinier
subaltern.
4. Congé de réforme, imprimé,
texte manuscrit, destiné au
carabinier Fleury du premier
régiment, fait à Lunéville en
l’An X.
Hand-completed printed
discharge form issued to 1 st
regiment Carabinier Fleury in
Lunéville in Year X.
5. Sceau de cire rouge, motif
à l’Aigle Impériale, émanant du
conseil d’administration du 2 e
régiment de carabiniers.
Red wax Imperial Eagle seal from the
2 nd carabiniers Staff Office.
1

3
.197
2
5

204. Cuirassiers
1. Casque de la fin de l’Empire « à
la minerve » couvre-nuque et
visière rigides, d’un officier du 12 e
régiment de cuirassiers.
12 e cuirassier : Austerlitz, Friedland,
Eckmühl, Essling, Wagram,
Moskowa, Orcha, Könnern,
Dresde, Leipzig et Waterloo.
A Cuirassiers officer’s helmet of the
12 th Regiment in the "Minerve" style.
The regiment served at Austerlitz,
Friedland, Eckmühl, Wagram,
Moscowa, Orcha, Könnern, Dresden,
Leipzig and Waterloo.
Un cuirassier : “ je leur fais remise de mon
avancement. Quant au reste je m’en passerai. Et
pour ce qui est de la famille, eh bien ! Il y
a 22 ans que vous êtes ma seule famille, vous
mon Empereur. J’étais trompette en Egypte,
vous vous rappelez ? ”
2
2. Cuirasse d’officier de la fin de
l’Empire, gouttières de protection
au col et aux emmanchures, dite
du modèle de 1816 ; ce type de
cuirasse équipait déjà les officiers
bien avant la Restauration.
End of the Empire officer armor with
collar shields and jointing. Known as
the 1816 model this type of armor
was already used by officers before
the Restoration.
3. Casque d’officier 1 er régiment ,
milieu de l’Empire.
Helmet of an officer of the 1 st
regiment, middle of the Empire.
4. Plateau de ceinturon d’officier de
cuirassier.
Cuirassier officer belt buckle.
5. Plateau de ceinturon, fond doré,
attributs (chiffre et feuillages)
argentés pouvant être attribué à
un officier supérieur du 7 e régiment
de cuirassiers.
Belt buckle with golden background
and silvered insignia (number and
leaves) awarded to a senior officer of
the 7 th regiment of cuirassiers.
4

.205
1
5
3

208. Cuirassiers
1. Casque modèle troupe du 6 e
régiment de cuirassiers, provenant
du champ de bataille de Wagram.
6 e cuirassier : Heilsberg, Essling,
Wagram, Moskowa, Winkowo,
Woronowo, Leipzig, Ligny et
waterloo.
Troop helmet of the 6 th regiment of
cuirassiers. From the battle field of
Wagram.
6 th cuirassiers: Heilsberg, Essling,
Wagram, Moskowa, Winkowo,
Woronowo, Leipzig, Ligny and
Waterloo.
2. Casque modèle troupe du 4 e
régiment de cuirassiers, provenant
du champ de bataille de Wagram.
4 e cuirassier : Heilsberg, Essling,
Wagram, Polotsk, Bérézina,
Leipzig, Epinal et Waterloo.
Troop helmet of the 4 th regiment of
cuirassiers. From the battle field of
Wagram.
4 th cuirassiers: Heilsberg, Essling,
Wagram, Polotsk, Berezina, Leipzig,
Epinal and Waterloo.
3. Casque modèle troupe du 9 e
régiment de cuirassier, cette
coiffure provient du champ de
bataille de Wagram.
9 e cuirassier : Austerlitz, Friedland,
Baylen, Ratisbonne, Wagram,
Moskowa, Winkowo, Dresde,
Leipzig, Ligny et waterloo.
Troop helmet of the 9 th regiment of
cuirassiers. From the battle field of
Wagram.
9 th cuirassiers: Austerlitz, Friedland,
Baylen, Ratisbon, Wagram, Moskowa,
Winkowo, Dresden, Leipzig, Ligny and
Waterloo.
4
4. Casque modèle troupe ou de
sous- officier du 1 er régiment de
cuirassiers (milieu de l’Empire).
Troop or subaltern’s helmet of the 1 st
regiment of cuirassiers (middle of the
Empire).
5. Plastron de cuirasse d’officier,
que l’on peut qualifier de premier
modèle vers 1804, cette relique,
percée par un boulet de 8 provient
du champ de bataille d’Essling
Wagram.
First model (around 1804) breast
plate of officer. Pierced by an 8 caliber
shot on the battle field of Essling or
Wagram.

5
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3
1
2

260. Chevaux-léger lanciers Français et Polonais
1. Casque modèle troupe de
cavalier d’un régiment de chevaulégers
lanciers Français de la
ligne. Bombe en cuivre, bandeau
recouvert de « veau marin »,
visière et couvre- nuque de cuir,
chenille en crin noir. (début de
création des régiments).
Helmet worn by troops in the French
lancers regiment of the line. Pressed
from brass sheet, with sealskin
hatband, leather peak and neck cover
with black hair chenilles. (When the
regiments were mobilized).
2. Modèles de lances, dites du
second modèle 1812, garnies
de leurs flammes bicolores en
étamine. Ces lances armaient les
chevau-légers de la ligne.
Second 1812 model cavalry lances
decorated with two-tone cheesecloth
standards.
3. Casque d’officier subalterne ou
de sous-officier d’un régiment de
chevau-légers lanciers de la ligne.
Bombe en cuivre, chenille de crin
noir, bandeau recouvert de « veau
marin », visière et couvre-nuque
cerclés (fin de l’Empire).
Lancer regiment of the line subaltern
or warrant officer’s helmet. Pressed
from brass sheet, with sealskin
hatband, circled leather peak and
neck cover (end of the Empire).
2
3

.261
4. Casque de sous-officier d’un
régiment de chevau-légers
Français de la ligne. Bombe
en cuivre, chenille en crin noir,
bandeau recouvert de « veau
marin », visière cerclée, sa forme
et sa conception le situe avant le
modèle présenté précédemment.
Lancer regiment of the line warrant
officer’s helmet. Pressed from sheet
brass, with sealskin hatband, circled
leather peak, its shape and design
makes it earlier than the model
above.
2
4
1

9 782952 458344