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sommaire - organisation - information - concours - Klaver 4 - Wandelsport Vlaanderen - Défense - jour de la ranonnée - sponsors La dernière année de guerre L’idée qu’une guerre puisse se gagner en adoptant une position défensive et en attendant l’attaque ennemie est erronée et dangereuse. Elle découle de la volonté d’éviter de payer le prix de la victoire. Le Maréchal Douglas Haig Ce qui reste de la cathédrale Sint-Maarten à Ypres après quatre ans de “Grande guerre” En cette année <strong>2018</strong> nous commémorons non seulement le centenaire de l’armistice, mais aussi, bien sûr, les événements qui ont précédé le silence des armes. Aux premiers jours de 1918, notre région se remet tout juste de la troisième bataille d'Ypres. En cent jours, quelque 400 000 soldats ont été mis hors de combat au cours de la deuxième bataille de Passchendaele. Loin de réussir la percée escomptée par le maréchal Haig, cette bataille n’a servi qu’à faire avancer le front 8 de quelques misérables kilomètres. Mais cette ‘Flandernschlacht’ a forcé l'Allemagne à puiser encore plus profondément dans ses réserves en personnel et en équipement. Par ailleurs le pays se voit asphyxié par le blocus naval de la ‘Grande Flotte’ de l'amiral Beatty qui affecte grandement l'économie de guerre. Ludendorff et Hindenburg comprennent que l'entrée en guerre des États-Unis - à la suite de la guerre sous-marine illimitée – anéantira, à terme, les chances des Allemands de remporter la victoire. En même temps, la Révolution russe apporte une lueur d'espoir. La paix de Brest-Litovsk au début de 1918, a mis fin aux hostilités du front de l’est. Ce Traité de paix libère un grand nombre de troupes allemandes qui seront redéployées sur le front occidental. Un printemps allemand Ludendorff prépare une série d'offensives pour couper les troupes alliées, isoler les troupes anglaises et belges et mettre à genoux les troupes françaises épuisées avant que les troupes américaines ne soient pleinement opérationnelles. L'offensive de printemps ou Kaiserschlacht (la bataille du Kaiser) commence le premier jour du printemps 1918. Dans nos régions, de nouvelles concentrations de troupes allemandes
sommaire - organisation - information - concours - Klaver 4 - Wandelsport Vlaanderen - Défense - jour de la ranonnée - sponsors Les positions reconstituées pour l’enregistrement de la série de fiction “In Vlaamse velden” se remarquent déjà fin février et début mars. Les troupes allemandes se concentrent principalement dans la région de Dixmude et occupent la ville. Le commandement suprême allemand considère que lancer un assaut depuis Dixmude pour traverser l’Yser servira de répétition générale pour une attaque de plus grande envergure tout le long du front, pour laquelle il mise sur la supériorité numérique allemande. Dans cette optique il utilise fréquemment des grenades à gaz. L'objectif est de neutraliser le plus possible les troupes belges par des attaques au gaz. Le 18 mars 1918, le secteur autour de Reigersvliet et Oud-Stuivekenskerke est bombardé. Un déluge de feu s’abat pendant une brève période sur une petite superficie afin de permettre aux troupes Soins dans le secteur belge à hauteur de Merkem 9 d’assaut (Stoßtruppen) d’enfoncer la défense alliée. Cette tactique se répète à partir du 21 mars. L'enfer se déchaîne sur tout le front occidental. Ce qui sera plus tard intitulé la quatrième bataille d'Ypres ou la bataille de la Lys a commencé. Exploitant la suprématie locale de leur artillerie, les Allemands déclenchent des barrages d'artillerie courts mais intenses avant de lancer leurs troupes d’assaut. Ils parviennent ainsi à repousser les troupes anglaises autour d'Ypres, annihilant ainsi toutes les avancées de la bataille de Passchendaele. L'attaque allemande frappe un coin au sud-est d'Ypres en direction des ports maritimes français du Nord, mais les troupes anglaises commandées par le général Plummer tiennent bon à la hauteur de la Lys. Ludendorff jette alors des troupes supplémentaires dans la bataille en une nouvelle tentative acharnée de percer les lignes alliées. L'attaque initiale en direction d'Amiens a eu lieu, mais il a fallu prélever suffisamment de troupes du secteur autour d'Ypres. Par vagues d'assauts successives, les troupes allemandes progressent en direction du Mont Kemmel. Les unités britanniques sont très vite débordées et les troupes françaises accourent à la rescousse. Au moyen de grenades à gaz et appuyés par des chasseurs alpins, les Allemands réussissent à prendre le Mont Kemmel, une position stratégique importante.
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