concourS d'idéeS « cLoS deS FrèS » à grimentZ - Commune d ...

numéro 4 automne octobre 2011
© anne-Lise bourgeois
C’est le rendez-vous préférés des
jeunes montagnards: le camp d’été.
Souvenirs du Montagne-Club
Anniviers à Kandersteg
Premier volet d’une magnifi que
chronique consacrée au patrimoine
anniviard: les pierres à cupules.
1
Stéphane Zufferey intervient toute
l’année comme médecin d’urgence en
Valais romand et dans notre vallée.
Rencontre.

Sommaire
au menu
Le véritable courage consiste à être
courageux quand on ne l’est pas
Jules Renard
3 L’Edito
4 Les sauveteurs qui se comportent en héros sont des morts potentiels
7 Votre rédactrice s’en va…
8 Les Pontis
10 Cent ans après la verve subsiste
11 Association Siargao Masaya
12 L’Association des Aînés d’Anniviers A.A.A.
14 La Coupe d’Anniviers
17 A l’aube d’une saison pleine de promesses
18 Camp de football du FC Anniviers
20 Là-haut sur la montagne
21 Dix ans déjà, dix ans seulement
22 La tradition, c’est si bon!
25 Inalp, Premier Hôtel Design ****S des Alpes Suisses Romandes
26 Notre histoire.ch
27 Un clip pour dire oui au respect
28 Aux journées mondiales de la jeunesse à Madrid
30 La tour d’Anniviers en fête
31 Edmond Bille, le peintre et verrier de Chadolin
32 Le coin des plantes
34 La mémoire oubliée
36 Vercorin: amoureux et aventuriers
39 Vercofly 2011
41 Anniviers Tourisme
42 Agenda de la Vallée
44 Année scolaire 2011-2012
46 Fééries de Noël
47 Petites annonces
2
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L’édito
octobre 2011
La jeunesse anniviarde d’aujourd’hui
Je ne voudrais pas que cet édito soit
une nouvelle promenade de sommet
en sommet, une de ces balades où,
après avoir soigneusement oublié de
mentionner certaines ombres, on en
arrive à célébrer la jeunesse d’aujourd’hui.
Ma conviction est que la jeunesse
anniviarde actuelle n’est ni meilleure,
ni pire que les précédentes. Elle vit
peut-être dans un monde plus complexe
qui la déstabilise. Mais le propre
de la jeunesse est qu’elle ne dure pas.
Quoi qu’il en soit, si la jeunesse d’aujourd’hui
n’a pas toujours raison, la
société qui viendrait à la méconnaître
et à la sanctionner aurait toujours tort.
Force m’est de constater qu’ailleurs,
devant les débordements de la jeunesse,
on ne dit plus « il faut que jeunesse
se passe », on n’a plus ce regard
bienveillant et nostalgique parce que
la peur domine et les images sont
crues. Mais il faut se remémorer
ou revoir le film d’Yves Robert « La
guerre des boutons » tourné en 1961.
Deux bandes de gamins de deux vil-
lages se battent, se harcèlent. On les
voit fumer, boire de l’alcool, fouetter
leurs prisonniers de la bande adverse.
Tous les petits délits, les bagarres, les
dépravations vues dans ce film, transposés
à notre époque, conduiraient
Lebrac (le héros ?) et autres chefs de
bande rebelles en détention avant leur
majorité.
Ce petit détour effectué, histoire de
tenter de démontrer que la jeunesse
actuelle n’est ni pire ni meilleure que
celle d’hier ou d’avant-hier, revenons
en Anniviers pour constater que, chez
nous, les productions de la jeunesse,
notamment dans les domaines culturel
et associatif, sont vivement encouragées
et reconnues par la population
dans son ensemble.
Au Val d’Anniviers, nous osons le dire,
les jeunes sont des privilégiés. Tout
commence au centre scolaire de Vissoie
où il est loisible à chacun d’acquérir
une formation de base axée sur
le respect, la tolérance, la solidarité.
Sans oublier la foi sans laquelle rien
de valable et de durable n’a jamais été
créé ni dans la vie privée, ni dans les
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3
affaires publiques. Seul celui qui possède
une foi inébranlable peut modeler
l’avenir.
Les mouvements de jeunesse, eux, ont
la foi ! Saviez-vous qu’il y a cinq sociétés
de jeunesse dans notre Vallée : la
société de développement pour la
jeunesse en Anniviers (SDJA), le Team
Avalanche (Grimentz), les Zoloucs (St-
Luc) et Ayer pour demain. Sans oublier,
dans le domaine de la prévention et de
la sécurité, les Lunabus, organisés par
la SDJA avec la précieuse collaboration
de Laurent Flück et Michel Walter,
qui constituent un atout indispensable
pour assurer le bon déroulement
d’une soirée.
Pour terminer, je profite de l’occasion
qui m’est offerte pour vous parler de
l’Anniclasscup, rencontre annuelle
devenue traditionnelle à laquelle
sont conviées toutes les classes de
contemporains d’Anniviers. Le principe
est simple : à l’occasion d’un tournoi
organisé par la classe célébrant ses
20 ans, les équipes de contemporains
se mesurent entre elles et briguent le
titre mis en jeu. Une journée placée
sous le signe de la compétition mais
aussi et surtout de la bonne humeur.
Réunissez vos classes, l’âge importe
peu… et participez, le 26 novembre
prochain, à la salle polyvalente de
Zinal, à l’édition 2011 ! Inscriptions
et informations : anniclasscup2011@
gmail.com
Comme l’affirmait Henri Duvernois :
« Après tout, il faut avoir une jeunesse.
L’âge où l’on se décide à être jeune
importe peu ».
Lara Vianin
membre d’ayer pour demain
Secrétaire de la SdJa
Présidente de l’anniclasscup 2011

LeS SauVeteurS Qui Se comPortent en héroS
Sont deS mortS PotentieLS
Médecin généraliste FMH et urgentiste,
Stéphane Zufferey est installé
depuis 11 ans en Anniviers avec son
épouse Franziska, médecin elle aussi.
Sa spécialité? Urgentiste. Il intervient
toute l’année comme médecin
d’urgence en Valais romand et, bien
entendu dans notre vallée. Rencontre.
Vous êtes un sauveteur confirmé, avec
de nombreuses interventions à votre
actif, vous sentez-vous héroique?
Pas du tout. Les sauveteurs qui se
comportent en héros sont des morts
potentiels. Être trop sûr de soi vous
met en danger. Vouloir tout régler soimême,
trouver les choses faciles, c’est
très dangereux en secours et particulièrement
en secours en montagne.
Quel a été votre souvenir le plus difficile
?
Il y en a plusieurs. Ce sont surtout
des interventions qui concernent des
enfants; parce que cela nous renvoie
à nos propres enfants bien sûr. Ce
n’est pas facile à digérer. Une autre
intervention qui m’a marqué, c’était
le décès de deux collègues guides,
prisonniers sous la « suravalanche »
(avalanche recouvrant une première
avalanche) à Zinal en février 2001. Les
avalanches ont un côté « sexy » pour
les journalistes, pas pour nous… En
règle générale, les secours organisés
dégagent des morts. Si après 15 min.
sous une coulée, il y a encore 75% de
survivants, seul 30% survivent après
30 min. et cette demi-heure correspond
souvent au délai pour l’arrivée
sur place des secours héliportés, la
localisation des victimes, leur dégagement
et la mise en route des mesures
de réanimation. Mais le jeu en vaut
la chandelle car l’aide immédiate par
les témoins permet de gagner parfois
cette course contre le temps et la
satisfaction est alors grande pour tous
les sauveteurs.
Quels sont les premières causes d’accident
en anniviers ?
Les chutes à ski, c’est clair. Après, il y a
les accidents professionnels et domestiques
avec les coupures et les blessures
avec des objets tranchants.
4
Quels sont les blessures les plus fréquentes
?
En hiver, ce sont les lésions du genou
et du poignet. Le reste de l’année, cela
concerne plutôt les lésions au niveau
des poignets, les blessures de toute
localisation, la petite traumatologie
en quelque sorte.
Quelles sont les évolutions récentes
des techniques de secours ?
Ce qui a révolutionné le sauvetage
en montagne, c’est l’hélicoptère. Le
premier vrai sauvetage organisé, c’est
celui de Vincendon et Henry au Mont-
Blanc, en 1956. C’est suite à cela que
la France a décidé de structurer les
secours alpins. Les corps de guides et
les médecins sont entrés dans la partie.
En Valais, historiquement, le sauvetage
était assuré par les colonnes
de secours locales composées de
guides et de porteurs qui géraient le
rapatriement des blessés et des corps
sans appui médical. Puis il y a eu les
corps de police qui sont intervenus,
avec des gendarmes guides de montagne.
Air-Glaciers a été fondé en
1965 et en 1981, le GRIMM (Groupe
d’Intervention Médicale en Montagne)
a médicalisé les secours sous
l’impulsion d’Urs Wiget, médecin en
Anniviers à l’époque. Pour la première
fois, on déplaçait des médecins
sur les lieux d’un accident. En 1995,
nous avons assisté à la création de la
Maison FXB du Sauvetage réunissant
des pilotes, aides de vol, médecins du
GRIMM, spécialistes de la montagne,
dont 5 guides de montagne avec une
formation d’ambulancier IAS en sus de
guides auxiliaires disponibles en renfort.
Qu’entendons-nous par médicalisation
des équipes de sauveteurs ?
Avant, on allait chercher un type tout
“briqué” qui serrait les dents et on le
ramenait en plaine pour le soigner.
Maintenant, ce sont les médecins qui

viennent à lui et essaient d’améliorer
son état ou de maintenir les fonctions
vitales avant et pendant sont transport
vers l’hôpital.
Quelle est l’évolution de la population
« skieur » dans nos régions ?
Il faut distinguer deux types de populations:
celle constituée de skieurs
ordinaires et les adeptes du ski hors
pistes ou « freerider ». Parmi la première
catégorie, les gens sont souvent
moins préparés à skier sur du matériel
très performant et des pistes devenues
de plus en plus rapides. Maintenant,
avec les carvings, tout le monde est
« bon » skieur. Or, la morphologie des
adeptes du ski n’évolue pas à la même
vitesse que leurs lattes. Certaines
personnes peu entraînées chaussent
de vraies bombes. Si le ski tient bien
sa courbe, il n’en va pas toujours de
même pour leurs articulations. Les
adeptes de ski hors piste ne courent
pas les mêmes risques et sont de plus
en plus nombreux. Il faut dire que la
publicité met en avant les espaces
vierges et la « poudre ». De plus, on
constate une augmentation de la
pratique de la peau de phoque et de
la raquette à neige. Ne comptez pas
sur moi pour décourager les gens à
bouger et à découvrir nos merveilles
anniviardes ! Il s’agit néanmoins de se
renseigner, d’être équipé correctement
et de faire appel à un guide de montagne
pour s’y aventurer à tête reposée.
Ces dernières décennies, malgré
l’augmentation marquée du nombre
de pratiquants, le nombre de décès/an
dus aux avalanches est resté stable. Je
ne pense pas que ces accidents soient
dus à l’inconscience pure mais plutôt
à la méconnaissance du milieu.
Quel est le nombre d’alertes par
année en moyenne dans la vallée?
J’interviens, en dehors des permanences
à Sion, une trentaine de fois
par hiver en Anniviers lors de secours
héliportés ou en appui des ambulances.
Je travaille deux à trois fois par
mois pendant 24h/24 comme médecin
urgentiste à la base FXB où j’assure la
permanence.
Qu’est ce que ce métier vous apporte?
Ce que j’aime le plus dans le sauvetage,
c’est l’esprit d’équipe. J’apprécie
cette idée de « chaîne de sauvetage »
qui commence par la base avec les
patrouilleurs sur les pistes, en passant
par les camarades qui aident sur les
lieux de l’accident et tous les autres.
Et il y a aussi la satisfaction de ramener
une victime « améliorée » à l’hôpital.
Le sauvetage est un monde de
passionnés qui sont prêts à beaucoup
de concessions. Et puis c’est un métier
qui nécessite une formation continue
exigeante qui m’apporte beaucoup
dans ma pratique journalière.
Votre plus belle histoire de sauvetage
?
C’est un sauvetage nocturne qui a
duré 19 heures à la Grande Dent de
Veisivi, du côté d’Arolla. C’est une
intervention qui a été compliquée
techniquement, qui a engagé un grand
nombre de secouristes et de gens de
la colonne de secours. C’était dur. Il
fallait faire vite. Une blessure banale
en pleine nuit, en paroi, sous la neige
peut devenir dramatique à 2500m
d’altitude. C’était un 1 er octobre. Deux
alpinistes lausannois étaient partis
alors qu’on annoncait du mauvais
temps. Vers 20h, ils sont tombés dans
un rappel. L’un d’eux s’est fait une
fracture ouverte. Nous avons du procéder
à un sauvetage en paroi, marcher,
brancarder…
5
Quelles sont les qualités à avoir
pour faire ce métier ?
Pour faire du sauvetage, il nous faut
rester calmes pendant les interventions.
Ceci peut apparaître comme
de la froideur mais cela nous permet
d’être rapide et de garder une certaine
logique dans nos décisions médicales.
Vous n’avez jamais peur ?
Une de mes grosses trouilles, c’est
de « perdre » le patient. Parfois, nous
sommes dépêchés sur des cas très
instables et on sent qu’ils nous filent
dans les doigts... On réfléchit au médicament
d’urgence, à commander du
sang, etc. J’ai rarement peur pour
moi-même même s’il nous arrive de
nous exposer à des dangers de chutes
de pierres ou d’avalanches. Les vols de
nuit sont aussi dangereux. On craint
les câbles, et les vols difficiles si la
nuit est trop sombre.
Stéphane Zufferey en pleine intervention
après avoir été secourus, vos patients
vous témoignent-ils de la gratitude?
Ceux que l’on connaît, oui. On reçoit
souvent des messages de remerciements
qui nous reviennent par lettres.
Un enseignant lausannois avait fait un
arrêt cardiaque dans l’hélico en survolant
les Gorges de Salvan. Nous avons
demandé au pilote d’atterrir d’urgence
au bord de l’autoroute tout en réanimant
notre patient. Il est revenu à lui
et à la vie en ne comprenant pas très

ien ce qu’il faisait là au milieu d’un
champ. Je l’ai rassuré en lui disant qu’il
n’y avait rien de grave, que tout allait
bien hormis un petit souci technique
sur l’hélico. Il ne fallait pas lui rajouter
un stress de plus! Il a appris bien plus
tard pourquoi nous avions dû atterrir
in extremis. Suite à cette révélation,
il nous a fait parvenir un immense
bouquet de fleurs avec le mot « vilains
menteurs… Un grand merci! ».
Qu’est-ce qui vous rend heureux ?
Plein de petites choses me rendent
heureux et pas nécessairement le fait
d’être pendu sous un hélico avec une
veste rouge! Mais ma famille, le Val
d’Anniviers et ses habitants à deux et
à quatre pattes (clin d’oeil aux ânes et
aux vaches de Stéphane !) y sont pour
beaucoup !
Propos recueillis
par isabelle bourgeois
6

Votre rédactrice S’en Va…
Dès janvier 2012, votre journal changera
de visage. Selon les voeux du
conseiller culturel Marco Genoud, « Les
4 saisons d’Anniviers » fera l’économie
du poste de rédacteur en chef afin de
compter sur les contributions d’un plus
grand nombre de rédacteurs qui pourront
ainsi être rétribués et assurer en
même temps la pérénnité du journal,
compte tenu de mes nombreux engagements
en dehors de la vallée. Cette
décision prise d’un commun accord me
soulage et me libère puisque je viens
d’être nommée à un nouveau poste de
rédactrice en chef en Suisse romande,
sans compter de nouvelles missions
humanitaires qui m’attendent l’année
prochaine…
Ainsi, je vous quitte le coeur heureux
et plein de gratitude car cette missionlà
a été accomplie: celle de lancer ou
de donner une seconde vie au “Coher”,
dans une version plus élaborée et professionnelle.
Celle de rassembler toute
l’actualité anniviarde dans un même
media. Avec le soutien des Présidents
des Clubs et de la Commune d’Anniviers
que je remercie, nous avons mis
ce journal à flots. Il a pris aujourd’hui
son rythme de croisière et porte en lui
une cargaison de promesses. Puisse-til
voguer le plus loin possible! Je quitte
mes responsabilités le coeur léger et
heureux d’avoir été utile à cette vallée
où je suis domiciliée depuis dix ans.
Je continuerai à la servir d’une autre
manière, sans doute moins “visible”.
Parfois, plus l’engagement est profond
moins il se donne en spectacle.
L’action véritable se manifeste souvent
dans l’infiniment subtil et l’absolument
discret. Merci de votre confiance
et de vos nombreux retours positifs.
Je m’efface donc et vous transmets
mes plus chaleureuses pensées,
isabelle bourgeois
rédactrice en chef
7
Le hasard, c’est Dieu qui se promène
incognito.
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LeS PontiS
L’hiStoire
Petite Pontis: le syphon et le viaduc
Qu’est-ce que c’est les Pontis?
(ou lieu dit Fribouze.)
A l’entrée du val d’Anniviers entre
Sierre et Fang.
• Les Pontis c’est un nid d’oiseaux qui
surplombe les gorges de la Navizence.
• C’est aussi une presqu’île, rattachée
d’un seul pan au flanc de la montagne
entourée de trois parois rocheuses.
• C’est le panorama sur la vallée.
• C’est le soleil du lever au coucher.
• C’est le passage obligatoire de tous
les Anniviards et ça a été un lieu de
pose pour les personnes qui y transhumaient.
Pour la petite histoire:
regard sur les Pontis.
• Ces lieux, endroits de souvenirs et
nostalgie pour les personnes d’un certain
âge.
• Lieu souvent inconnu aux yeux des
jeunes Anniviards qui passent chaque
jour sans se poser de questions.
• L’on pourrait dire un endroit comme
un autre.
• Et oui, c’est bien plus, c’est une très
longue histoire qui commence déjà en
1300 env.
Par le passage du premier tracé piéton,
qui reliait la plaine à la vallée
sur la rive droite par les falaises
de la grande Pontis, l’on enjambait
cette paroi rocheuse par des pontons
jusqu’au relais, d’où nous vient le mot
Pontis, puis l’on descendait la côte
étroite sous les rochers,
Arrivée au fond des Barmes, Fang, les
Sampelets, le Rhin/Vissoie.
• En 1502, par la construction du
deuxième tracé, le chemin muletier, à
cette date, l’on a entrepris les travaux
du passage de la petite Pontis : Observez,
sur le vieux tunnel, nous pouvons
encore voir les restes du tracé.
• En 1856, l’on a construit la première
route carrossable, à la grande et
petite Pontis, de gros travaux d’élargissement
et des modifications du
tracé: trois tunnels, un à la grande
disparu aujourd’hui et les deux autres
à la petite Pontis, nous pouvons
encore voir celui vers l’oratoire de
notre Dame.
• En 1906 toujours aux Pontis, par la
canalisation Vissoie-Beauregard, à la
place du café relais actuel, on avait
construit les cantines pour ravitailler
les ouvriers qui oeuvraient au percement
de la longue galerie dans le
flanc de la montagne pour prendre
l’eau de la Navizence sous Vissoie
pour l’amener jusqu’à Beauregard sur
Niouc, cette eau faisait fonctionner
8
les turbines d’alimentation en électricité
des usines d’ALUSUISSE à Chippis.
durée des travaux de 1906-1913
- Un peu d’histoire: pour le percement
de la galerie, il a fallu 300 Italiens.
- Archive de la Gazette du Valais
de 1906: Elle dit qu’à Fang l’on en
logeait plus de 200 dans les maisons,
les granges et raccards, les autres
étaient logés aux Pontis, à Niouc, et
aux Barmes.
- Au plan de Niouc, il y avait un lazaret
(petite infirmerie qui accueillait
les blessés et malades), car dans ces
forages aux burins et à la dynamite
les blessés n’étaient pas rares. Dans
cette longue galerie, l’on a fait tous
les 3-400 m une fenêtre d’évacuation
des matériaux de forage et aussi pour
permettre un peu d’aération aux travailleurs.
- A la petite Pontis, un système unique
en Valais, déjà construit après 1856,
la prise d’eau par siphon qui a permis
d’amener l’eau pour alimenter le bisse
d’arrosage en eau courante pour les
besoins de l’endroit, à partir de 1913,
l’on a mis l’eau de la galerie.
- Observez le tuyau qui descend de
la fenêtre par la falaise en face du
viaduc et sur les Pontis, le bisse et

le syphon aujourd’hui abandonnés
encore visibles. (cf. photo de gauche)
- En 1947 la construction de l’oratoire
de notre Dame des Pontis par les
chauffeurs de la vallée.
- En 1954, la construction de la route
actuelle, pour les travaux du barrage
de Moiry, des modifications: l’on
abandonne le vieux tunnel, vers la
chapelle des Pontis, reconstruit l’actuel
et annule celui du creux pour faire
le viaduc.
revenons un peu en arrière
- De 1914-1918, la première guerre
mondiale, les hommes aux fronts et les
femmes au train-train de chaque jour.
- 1918 la grippe espagnole, grande
mortalité.
Que sont-elles devenues les cantines
abandonnées de 1913?
Petite histoire d’un établissement.
- Cet établissement n’était pas grand,
au rez, une seul pièce avec quatre
tables d’environ quatre personnes, un
petit bar et dans l’annexe côté Sierre
une minuscule petite cuisinette, à
l’étage, une chambre pour loger les
tenanciers.
En 1921, les cantines abandonnées
ont été achetées et transformées
par Monsieur Henri Vocat. Elles sont
devenues le petit café des Pontis. Ce
lieu de passage était fréquenté par
les gens qui se déplaçaient à pieds, à
dos de mulet pour se rendre dans la
Vallée et, par Soussillon pour relier
Chandolin.
Une halte très importante car au
dessous, dans la grange d’Alexandre
Caloz se préparait le ravitaillement en
foin et en eau, pour les mulets.
De 1922 à 1924, la construction
du chemin carrossable Les Pontis -
Soussillon est entreprise.
Monsieur Vocat cède son café à son
beau-fils Monsieur Bochatay.
Après plusieurs années, ce dernier met
en gérance son café aux Demoiselles
Clivaz de Vissoie et Albrecht de Miège.
En 1935-1936, reprise de l’établissement
par Mademoiselle Berclaz de
Fang.
Par la suite, celui-ci à été tenu par
Monsieur Genoud Joseph fils, père
d’André. Les plus connus dans la vallée
étaient Monsieur Zufferey Adolphe
et son épouse Marceline qui ont été
propriétaires jusqu’en 1954.
Cette année là, une Société anonyme
de Genève, que l’on l’appelait
Commune libre de Plainpalais, avec
pour Ambassadeur Monsieur ESS,
gouverneur de l’Oasis des Pontis et
créateur du nouveau Relais. Grands
projets non réalisés, la faillite.
En 1956, Messieurs Delavalaz et
Rebord reprennent l’affaire en main
et mettent l’établissement en gérance
à Madame Candolfi de Niouc qui
restera jusqu’en 1963. Cette année
là, Monsieur et Madame Clavien
reprennent les rênes et ce jusqu’en
1995.
Dès 1995, Monsieur Mory qui a racheté
l’établissement, l’exploite les fins de
semaine et ce jusqu’au 24 décembre
2001.
tragédie
En fin d’année 2001, la construction
disparaît, la proie des flammes,
destruction totale.
en 2001, la question s’est posée!
Que deviendra ce lieu si chargé
d’histoire?
Et bien après 10 ans, suite à l’incendie,
il n’est pas mort.
Les trois passages à la petite Pontis (1502 - 1856 - 1954)
9
Premier café des Pontis, Dessin par Yvonne Jollien
Il a été reconstruit plus beau qu’avant
par un groupe d’actionnaires.
En 90 ans, il a eu trois visages
différents.
- 1921-1954
- 1954-2001
- 2002-2011
Ainsi s’achève la longue Histoire
des Pontis dit aussi Fribouze.
Jollien berclaz Yvonne

cent anS aPrèS, La VerVe SubSiSte
Charly-G. Arbellay consacre dans l’Almanach
du Valais, version 2011, un
article à l’ouvrage Aloys Theytaz, la
passion du journalisme.
Tout un symbole — afin de nouer la
gerbe — puisqu’à l’âge de seize ans
déjà Aloys Theytaz adressait à notre
Almanach ses tous premiers papiers :
poèmes, contes en patois et en français.
« Dans le cadre du centième anniversaire
de la naissance du préfet-poète
anniviard, un livre intitulé Aloys Theytaz,
la passion du journalisme a été
publié.
Son fils, Paul Theytaz, s’est plongé
dans les archives des principaux quotidiens
de Suisse romande pour extraire
les textes les plus représentatifs de
l’époque, les billets savoureux, les
escarmouches partisanes ou encore le
suffrage féminin.
Ses bons mots
Collégien, Aloys Theytaz entrevoit qu’il
sera un homme d’expression. Il est en
effet à l’aise dans l’écriture, que ce
soit au Journal de Sierre, à la Patrie
Valaisanne, au Rhône, au Nouvelliste,
à la Feuille d’Avis du Valais, à celle de
Lausanne, à la Liberté de Fribourg, à la
L’avenir commence ici :
079 628 97 33
En appelant Marcel Barmaz, vous faites un premier pas en direction de l’avenir.
Agence générale du Valais romand
Marcel Barmaz, Mission, 3961 Ayer, marcel.barmaz@swisslife.ch
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Jenny Vouardoux
3961 Grimentz
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Gazette de Lausanne, à la revue Treize
Étoiles, au Courrier de Genève, à l’Illustré
et à l’Almanach du Valais, relève
Paul Theytaz.
La majorité de ses lecteurs adhère à
ses opinions, sa verve, sa poésie de la
grammaire — miracle des mots devenant
souvent de « bons mots ». Chez
lui, la taquinerie et la dérision peuvent
être fraternelles : le maître est celui
dont même l’ironie vous donne une
impression d’amour !
albert camus valaisan
À travers son écriture, Aloys Theytaz
scrute l’événement et, au besoin,
l’aiguise. Ni le fait divers, ni l’accroche
sensationnelle ne l’intéressent. Encore
moins le bavardage distingué — plus
aisé que la concision — où, selon
Montaigne, nous ne faisons que nous
entregloser.
Son journalisme est avant tout un
engagement : défense de ses convictions
chrétiennes et conservatrices,
de ses idéaux de justice sociale, main
tendue aux plus vulnérables, à l’ouvrier,
à l’artisan, au vigneron, au paysan
courbé sur son champ de seigle. Sa
plume se rapproche de celle d’Albert
Camus.
10
comme une Petite arvine
Paul Theytaz a passé trois mois à
la médiathèque du Valais. Avec le
concours du bibliothécaire scientifique
Simon Roth, il a sélectionné les textes
qui aujourd’hui apparaissent prémonitoires
comme la protection de la forêt
de Finges. Le livre contient onze chapitres
qui se dégustent comme une
Petite Arvine. (…)
Il est disponible aux Éditions à la Carte,
avenue de la Gare 4, Sierre.
Site officiel à consulter:
www.aloys-theytaz.ch
ST-Luc
Par Paul theytaz
Azimut
Pub 027 475 33 95

aSSociation Siargao maSaYa
Philippines, Siargao, région de mindanao
Aux Philippines, 5 millions d’enfants sont
exploités au travail, 1.5 million vivent dans
les rues, 14’000 sont emprisonnés, 100’000
prostitués : une réalité affligeante.
Un tiers de la population vit en-dessous du
seuil de pauvreté. Quatre habitants sur dix
souffrent de la faim au quotidien, 43 %
de la population, soit 36 millions de personnes,
vivent avec deux dollars par jour
ou moins.
Stéphanie Roth, fondatrice de l’association
Siargao Masaya, a choisi de se battre
pour ces enfants et leurs familles afin de
les aider à réaliser leur rêve : celui d’aller
à l’école et de pouvoir croire en un avenir
meilleur.
association Siargao masaya
Fondée en 2010, Siargao Masaya est une
ONG à but non lucratif, laïque et apolitique,
basée à Zinal en Suisse, qui s’engage
à améliorer les conditions de vie des populations
nécessiteuses de l’île de Siargao,
aux Philippines.
Siargao Masaya se veut active localement
dans deux domaines, l’accès à l’éducation
et l’aide au développement des communautés.
Elle soutient activement et durablement
les familles les plus pauvres avec
pour but, à terme, l’indépendance financière
et la préservation de la dignité de ces
groupes de population.
Masaya, signifie « heureux » en tagalog, la
langue nationale philippine. Comme le dit
si bien l’adage, « Espérer, c’est être heu-
reux ». L’objectif de l’association est d’offrir
un peu d’espoir à ceux qui sont démunis
face à l’accès à l’éducation, à l’économie
locale et aux soins de santé de base. En
échange, par leur sourire et leur simplicité,
ils nous apportent un peu de bonheur.
Symbole de l’association Siargao Masaya,
la spirale de l’œil de Shiva évoque l’amorce
d’un nouveau cycle qui grâce à une collaboration
entre différentes cultures, donne
la chance aux communautés de Siargao
d’envisager un nouveau départ.
Les Projets d’accès à l’éducation
Partant de l’idée que chaque enfant doit
pouvoir s’engager en totale confiance sur
le chemin de la vie, Siargao Masaya a mis
en place trois projets d’accès à l’éducation
qui ont pour objectif de les aider à devenir
des citoyens actifs et responsables. Le
parrainage d’enfants, une école enfantine
et un atelier de danse.
Parrainage d’enfants: les enfants des
communautés de Siargao sont soutenus
par des parrains étrangers qui prennent en
charge les frais de scolarité. Actuellement,
20 enfants issus de familles défavorisées
sont pris en charge.
ecole enfantine: une école enfantine gratuite
dont l’objectif est d’offrir une éducation
dès le plus jeune âge a été constituée.
En parallèle, et afin de détecter de
possibles problèmes familiaux, Siargao
Masaya instaure, avec l’aide de bénévoles,
un dialogue parents-enfants. Actuellement,
12 enfants participent à ce programme.
atelier de danse: l’objectif de ce projet
est de favoriser le bien-être des enfants
en difficulté scolaire et/ou familiale. Pour
cela, nous mettons en place une formation
extrascolaire artistique s’appuyant sur des
activités ludiques et culturelles, grâce à
une employée qualifiée agissant sur le terrain
et de façon durable.
Les projets d’aide au développement des
communautés :
Siargao masaya finance deux projets
d’aide au développement des communautés:
L’union fait la force : Au Sud de l’île de
Sargao, neuf familles ont trouvé le moyen
de sortir de la vulnérabilité économique en
formant une coopérative baptisée « Inter-
11
Family Corporation ». Cette dernière va
ouvrir une épicerie qui fournira aux habitants
des articles de pêche, scolaires et
sanitaires. Le groupe déjà constitué s’est
donné comme objectifs de reverser les
bénéfices à la communauté et de promouvoir
d’autres projets, notamment l’établissement
d’une porcherie.
bateau touristique: A Général Luna,
l’activité touristique se développe et trois
familles se sont unies pour construire un
bateau afin d’emmener les touristes dans
différents endroits de plaisance. Ce projet
leur permettra d’obtenir un revenu
complémentaire régulier et de pallier le
manque à gagner lorsque la pêche est
peu abondante. Avec les bénéfices de
cette activité, ces familles s’engagent à
aider la communauté en cas de situation
d’urgence. Ce bateau pourra ainsi servir de
moyen de transport vers une autre île afin
de permettre à une personne malade de
bénéficier de soins médicaux adéquats.
Grâce à vos dons, des enfants défavorisés
auront accès à des activités éducatives et
culturelles qui les aideront à devenir des
citoyens actifs et responsables. Ces projets
favorisent également l’indépendance
financière des communautés de Siargao,
dans une optique qui leur permettra de
protéger et de gérer elles-mêmes leurs
ressources.
Siargao masaya – 3961 Zinal
Tél : 079 474 91 02
info@siargao-masaya.org
CCP 12-213940-9

L’aSSociation deS aînéS d’anniVierS a.a.a.
Elle est née en automne 1992. Elle
aura donc 20 ans révolus l’année prochaine.
Feu Epiney René d’Ayer, Monnet
Vital de Pinsec et Truan Alain de
St. Luc en ont assuré la responsabilité.
Le groupe comptait 23 personnes et
à ce jour, 8 membres fondateurs participent
encore à nos activités. Dès le
début, le but a été de se maintenir en
forme en pratiquant du ski de fond, de
la marche et des journées de détentes
en toute convivialité.
Le plus grand plaisir que nous avons
c’est que nous contribuons au maintien
des facultés physiques, psychiques
et intellectuelles des seniors
et que les bénéficiaires sont, non seulement
les aînés, mais aussi et surtout
les caisses-maladies, les familles et les
services sociaux des communes, des
cantons et de la Confédération. A partir
du premier jeudi de chaque année
et durant dix jeudis, nous nous retrouvons
à Zinal pour la pratique du ski de
fond et de la marche. En été, c’est une
dizaine de fois que nous faisons de la
marche dans diverses régions de notre
vallée et du canton. Nous situons un
lieu de rencontre et les absents n’ont
pas à s’excuser car c’est dans la simplicité
que nous tenons à rester.
Dès 1994, Vital Monnet a assuré
la responsabilité. Il fut entouré par
les moniteurs René Epiney, Crettaz
Narcisse et Charly Abbé. Le groupe
n’a cessé d’augmenter. Il atteint
aujourd’hui 70 personnes. En 1996
et en 2004 nous avons organisé à
Zinal les journées cantonales du ski
de fond. C’est chaque fois entre 4 et
12
500 personnes qui ont pu apprécier
notre magnifique fond de vallée. En
mars 2005 Vital a cédé son tablier
au soussigné et Narcisse Crettaz a
cessé son activité en tant que moniteur
accompagnant. Deux moniteurs
Epiney Andrée de Vissoie et Crettaz
André d’Ayer m’ont secondé pour le
ski de fond. Ils avaient suivi les trois
jours de cours de base et les trois jours
de cours spécifique. Il faut relever que
durant ces années, il nous est arrivé
de découcher, ce fut notamment le
cas à l’hôtel Weishorn sur St. Luc, à
Sorebois sur Zinal et dans une cabane
sur Grimentz.
Sans être moniteurs de Pro Senectute,
la même année, Bapst Gilbert, Pietro
Vicenzo d’Ayer et Narcisse Crettaz de
St. Jean se sont engagés pour prépa-

er et assurer le bon déroulement des
marches d’été. En automne 2010, ils
ont demandé à être remplacés et dès
cet été, après qu’elles auront suivi les
cours nécessaires, Casada Marlène de
Zinal et Folly Danielle d’Ayer deviendront
les monitrices responsables de
la marche. Au début de cet hiver Clément
Epiney d’Ayer m’a succédé en
tant que responsable du ski de fond.
En mars 2009 notre association a fait
son entrée à la Fédération Valaisanne
des Retraités.
Le 25 novembre 2010, deux membres
de notre association ont participé au
parlement des aînés présidé par M.
Jean-Pierre Salamin de Grimentz. C’est
avec beaucoup de plaisir que j’ai été
l’un des rapporteurs de la commission
pour l’égalité des chances face aux
soins et aux aides à domicile et que
nous avons demandé au Conseil d’Etat
ce qui suit: garantir dans toutes les
régions CMS du canton l’égalité des
chances face aux soins et aux aides
favorisant le maintien à domicile.
1. par la mise en place d’un organe de
contrôle qui examine la réalisation des
objectifs fixés dans leur mandat
2. par la création de modalités de
financement incitatif favorisant le
développement des prestations
3. s’assurer que l’information sur
les prestations dont les aînés et leur
entourage peuvent bénéficier soit largement
diffusée et coordonnée.
Le 16 août dernier, avec le groupe de
Sierre nous avons organisé à Zinal, la
marche cantonale des aînés. Ce sont
700 personnes venant de St-Gingolph
à Gletsch qui ont marché en
toute amitié. Il faisait beau et je crois
que nos prestations ont répondu aux
attentes des participants. Nous avons
donné suite à l’une des nombreuses
manifestations proposées par Pro
Senectute et pourquoi pas le dire, la
plus importante. Ce ne fut que du bonheur
de se retrouver pour dialoguer et
sourire à la vie en dansant au son des
13
trois M. Anniviards et en écoutant le
cor des alpes du groupe Roger Theytaz.
Merci chers amis. Merci aussi aux
administrations communales de Sierre
et Anniviers qui nous ont offert l’apéritif,
ainsi qu’aux organisateurs de la
très importante course Sierre-Zinal qui
nous ont offert la tente, sans quoi rien
n’aurait pu se faire. Merci encore à la
Fédération Valaisanne des Retraités, à
Pro Senectute, au Dr. Caloz et au boulanger
Albert Salamin pour leur aide
financière. A la Bourgeoisie de Sierre
qui nous a offert les pommes, à la S.D.
de Zinal pour son aide, à la maison Vadi
pour la sono, à l’entreprise Martinetti
et enfin aux membres des groupes de
Sierre et Anniviers pour leur disponibilité
et leur bénévolat. Ce fut une journée
mémorable. Vive les aînés de notre
magnifique canton du Valais.
SerVeZ-VouS
charles abbé
Désormais, vous pourrez vous procurer
“Les 4 saisons d’Anniviers”
directement dans une caissette à
journaux placée à côté de la poste
à Vissoie. Ce nouveau service donnera
ainsi à chacun la possibilité
de se servir, y compris les nonrésidents
qui ne reçoivent pas le
“tout-ménage” mais sont propriétaires
de résidences secondaires
dans notre vallée. Bonne lecture!

La couPe d’anniVierS
S ki-team anniV ierS
La vraie valeur d’un homme se
détermine en examinant dans
quelle mesure et dans quel sens il
est parvenu à se libérer du moi.
Albert Einstein
Ce fut finalement une lutte au finish
qui a vu le club que l’on n’attendait
peut-être pas vraiment qui a su triompher.
Alors qu’on voyait Zinal, vainqueur
des cinq dernières éditions, ce
fut le SC Bella Tola St-Luc avec une
équipe plus homogène qui a finalement
remporté cette édition 2011
de la Coupe d’Anniviers. Ainsi, David
Wuffray, en étant le pionnier de Ski
Valais formation, appelé également
Ski Valais Treize Etoiles, a su motiver
à juste titre les jeunes et les moins
jeunes. En fait, c’est grâce aux OJ plus
David Wuffray
classement CLUB Total
Points
Cadettes I
1 Theytaz Chloé 2002 Zinal 580
2 Anthamatten Clarisse 2003 St-Luc 400
3 Todeschini Soanne 2003 Zinal 300
4 Meuwly Sophie 2002 Vercorin 280
5 Trilles Claire 2002 Vercorin 270
6 Fluckiger Caroline 2003 Zinal 249
7 Salamin Léa 2002 St-Luc 236
8 Humair Méline 2002 Grimentz 174
9 Hugo Alicia 2003 Vercorin 144
10 Buchard Lisa 2005 St-Luc 140
11 Meuwly Nathalie 2002 Vercorin 102
12 Beauvir Claire 2005 Zinal 93
12 Humair Laurianne 2005 Grimentz 93
âgés que le ski-club de la rive droite
a pu faire la différence. Malheureusement
pour Zinal, Justin Seitz, le meilleur
OJ Anniviard de l’hiver 2011 a dû
renoncer aux concours de la coupe
d’Anniviers, devant privilégier les
courses interrégionales et nationales.
A noter qu’on le retrouvera en course
FIS l’an prochain. En fait, il va suivre la
scolarité de Brigue proposée pour les
sportifs d’élite dont la plupart sont au
NLZ. Dans cette école qui allie le ski et
une formation commerciale avec possibilité
de faire une maturité pour ren-
14
trer à l’université, il y rejoindra tout un
gratin de futurs champions provenant
du Centre de Formation Anniviers-
Conthey de Ski-Valais. Il y retrouvera,
notamment, Amaury Genoud de Zinal,
2 représentants de la famille Wicki de
Vercorin de même que les deux frères
Antonin de Conthey. Comme entraîneur,
il aura Philippe Indermühle du
Ski-Club Zinal qui a été pendant longtemps
le Chef OJ du Ski Team Anniviers
et qui en est toujours son coach
Jeunesse & Sport.
14 Aymon Julie 2005 Zinal 79
15 Liechti Anouck 2002 St-Luc 78
16 Monard Kalia 2005 Grimentz 71
17 Mottier Tania 2005 St-Luc 58
18 Cuany Charlotte 2002 Zinal 55
19 Viaccoz Fantine 2003 Grimentz 53
20 Macgeorge Zoé 2003 Vercorin 46
21 Markwalder Malika 2004 St-Luc 45
22 Monard Nalam 2006 Grimentz 36
23 William Abigael 2003 Grimentz 34
24 Herrington Amber 2004 Grimentz 29
25 Herrington India 2004 Grimentz 26
26 Ménard Lou-Ann 2004 Grimentz 19
27 Savioz Elisa 2004 Grimentz 11
28 William Jessica 2004 Grimentz 0

Cadets 1
1 Wanner Nathan 2002 St-Luc 434
2 Revey Damien 2003 Grimentz 394
3 Oppliger Julien 2002 Chandolin 314
4 Pont Kilian 2002 Zinal 295
5 Gilliand Svein 2003 Chandolin 226
6 Bürgi Noah 2002 Zinal 201
7 Beauvir Thomas 2003 Zinal 198
8 Beglinger Jonas 2002 Zinal 172
9 Hor Lorenzo 2003 Grimentz 169
10 De Bernadis Mathieu 2002 Vercorin 163
11 Roux Robin 2003 Zinal 148
12 Emery Raphaël 2002 Grimentz 133
13 Oppliger Ludovic 2004 Chandolin 129
14 Bonvin Tristan 2003 Grimentz 128
15 Gaümann Elouan 2002 St-Luc 123
16 Mottier Loïc 2002 St-Luc 120
17 Bertchy Luca 2002 Zinal 114
18 Kaufmann Maxime 2004 St-Luc 83
19 Duval Timo 2002 Grimentz 80
20 Epiney Ludovic 2002 Vercorin 76
21 Greter Gian 2003 Zinal 53
22 Garey Arthur 2002 Vercorin 48
23 Theytaz Quentin 2005 Zinal 40
24 Markwalder Enak 2006 St-Luc 39
25 Mathieu Robin 2003 Vercorin 37
26 Vuffray Tristan 2004 Chandolin 33
27 Barlow William 2003 Grimentz 28
28 Mc Tighe Marmaduke 2004 Grimentz 27
29 Hinnen Eloi 2004 Zinal 26
30 Arend Mathieu 2003 Grimentz 24
31 Dobler Damien 2003 Grimentz 21
32 Brauers Urgan 2004 Grimentz 19
33 Zufferey Loïc 2003 St-Luc 18
34 Chable Basile 2005 Grimentz 15
34 Fischer Guillaume 2002 St-Luc 15
36 Schenk Olivier 2002 Zinal 14
37 Zufferey Lucien 2002 Vercorin 8
38 Duval Nolan 2004 Grimentz 7
39 Poujade Victor 2005 St-Luc 6
40 Tamble Leo 2005 Grimentz 3
41 Massy Evan 2004 Grimentz 0
Cadettes II
1 Etienne Eva 2000 Zinal 500
2 Sandoz Julie 2000 Grimentz 420
3 Theytaz Kayline 2001 Zinal 340
4 Pont Morgane 2000 Zinal 325
5 Zufferey Camille 2000 St-Luc 244
6 Genier Tess 2001 Zinal 215
7 Roemer Andrine 2000 Zinal 190
8 Hitter Elise 2000 Vercorin 181
9 Salamin Lisa 2001 St-Luc 146
9 Melly Ludivine 2001 Zinal 146
11 Mc Tighe Agnes 2001 Grimentz 134
15
12 Martin Mélina 2000 St-Luc 119
13 Emery Andréane 2000 St-Luc 117
14 Battistolo Marie 2001 Grimentz 112
15 Martin Anya 2001 Vercorin 108
16 Vuignier Cloé 2001 Vercorin 58
17 Chable Cassandre 2001 Grimentz 50
18 Massy Lola 2001 Grimentz 48
19 Arend Lucie 2001 Grimentz 38
20 Viaccoz Manon 2001 Grimentz 32
21 Barlow Chloé 2001 Grimentz 30
22 Beaupin Clémence 2001 Grimentz 28
23 Popoff Estelle 2001 Zinal 11
Cadets II
1 Wanner Luka 2000 St-Luc 480
2 Vionnet Nathan 2000 Zinal 440
2 Immele Corentin 2001 Grimentz 440
4 Fellay Paul 2000 Grimentz 295
5 Hor Samuele 2001 Grimentz 224
6 Huber Gratien 2000 Grimentz 209
7 Kaufmann Tristan 2001 St-Luc 200
8 Fluck Théo 2001 Zinal 195
9 Faust Laurent 2000 Zinal 181
10 Mottier Alexis 2001 Vercorin 165
11 Fischer Théo 2000 St-Luc 130
12 Emery Etienne 2000 St-Luc 120
12 Gaümann Lancelot 2001 St-Luc 120
14 Tinguely Timothé 2001 St-Luc 112
15 Emery Antoine 2000 St-Luc 110
16 Müller Célien 2000 St-Luc 91
17 Borella Maxime 2000 Grimentz 50
18 Epiney Hegi Jordan 2001 St-Luc 36
OJ I Filles
1 Anthamatten Cassandre1998 St-Luc 540
2 Roux Romane 1998 Zinal 430
3 Zufferey Juliane 1998 Chandolin 355
4 Dufour Eloïse 1999 Chandolin 275
5 Gilliand Laila 1998 Chandolin 266
6 Roemer Sybille 1998 Zinal 235
7 Fischer Zoé 1998 St-Luc 157
8 Müller Line 1998 St-Luc 148
9 Vionnet Camille 1998 Zinal 145
10 Fluckiger Alyssia 1999 Zinal 126
11 Tinguely Kim 1999 St-Luc 110
12 Blanchard Nadine 1998 Zinal 65
13 Zufferey Anaïs 1999 Zinal 55
14 Bonnaz Chloé 1998 Zinal 48
15 Beaupin Aline 1999 Grimentz 24
16 Mach Amélie 1998 St-Luc 0

OJ I Garçons
1 Bürgi Maël 1999 Zinal 422
2 Barmaz Matthieu 1998 Zinal 390
3 Huguenin Clovis 1998 Vercorin 335
4 Wicki Antoine 1998 Vercorin 300
5 Genier Tanguy 1998 Zinal 275
6 Reymond Quentin 1999 Grimentz 253
7 Gaümann Valentin 1998 St-Luc 208
8 Beglinger Samuel 1998 Zinal 197
9 Guillhaume Loris 1999 Zinal 191
10 Flück Yoann 1998 Zinal 154
11 Perruchoud Noah 1999 Vercorin 152
12 Peter Andy 1999 Zinal 147
13 Zufferey Quentin 1998 St-Luc 141
14 De Bernadis Yann 1999 Vercorin 136
15 Hinnen Ariel 1999 Zinal 90
16 Liechti Mathieu 1999 St-Luc 84
17 Revey Vincent 1999 Grimentz 72
18 Huguenin Léandre 1999 Vercorin 36
19 Arend Antoine 1999 Grimentz 29
20 Fischer Louis 1999 St-Luc 27
21 Favre Loïc 1998 Grimentz 16
22 Popoff Valentin 1998 Zinal 14
23 Voisin Quentin 1999 Zinal 13
16
OJ II Filles
1 Kaufmann Camille 1996 St-Luc 480
2 Etienne Mauranne 1997 Zinal 400
3 Roux Aricia 1996 Zinal 390
4 Geminiani Morgane 1997 Vercorin 335
5 Roemer Emilie 1996 Zinal 210
6 Beglinger Isabel 1996 Zinal 201
7 Zufferey Edwige 1997 Zinal 190
8 Dufour Emilie 1996 Chandolin 185
9 Sandoz Ludivine 1997 Grimentz 161
9 Lochmatter Soraya 1997 Zinal 161
11 Gillhaume Mathilda 1997 Zinal 90
OJ II Garçons
1 Zufferey Sébastien 1996 Chandolin 420
2 Anthamatten Thibault 1997 St-Luc 360
3 Revey Guillaume 1997 Grimentz 340
4 Fellay Noé 1996 Grimentz 296
5 Mabillard Simon 1996 St-Luc 267
6 Salamin Etienne 1996 St-Luc 191
7 Battistolo Romain 1997 Grimentz 180
8 Ansermot Loris 1997 Grimentz 139
9 Fellay Maël 1997 Grimentz 138
10+A40 Bonvin Sébastien 1997 Vercorin 112
www.sivacolor.ch

a L’aube d’une SaiSon PLeine de PromeSSeS
h ockeY cLub anniV ierS
N’essayez pas de devenir un
homme qui a du succès. Essayez
de devenir un homme qui a de la
valeur.
Albert Einstein
coup de lifting
de la patinoire de Vissoie
Afin de mettre aux normes la vétuste
enceinte anniviarde (plus de 17 ans),
des travaux de réfection ont été entrepris
par la Commune. Les écarts entre
les bandes et leur inclinaison ont été
corrigés. Ces travaux vont permettre
au HC Anniviers de pouvoir prendre
part au Championnat, en offrant tous
les gages de sécurité aux usagers de la
patinoire. Merci à la Commune.
demandez le programme!
La saison 2011-2012 offrira à nos supporters
et aux amateurs de hockey un
spectacle de grande qualité. A l’instar
des dernières saisons, le niveau général
de notre ligue demeure élevé.
Après une longue préparation estivale
en Anniviers en juillet-août, le
contingent au complet a retrouvé le
contact de la glace à Loèche-les-Bains
au début septembre, au rythme d’une
Patrick EPinEy
ingénieur Sàrl
ingénieur forestier epfz
Vieux-Bourg
3961 Vissoie
+41 78 60 5 58 50
patrick.epiney@netplus.ch
séance hebdomadaire sous les ordres
de Jérôme Savioz.
Le début de la saison sera l’occasion
d’un premier Derby à Sion, le 14
octobre, un remake du dernier match
de la saison passée. Notre équipe
accueillera Viège le 25 octobre pour
notre premier match à domicile.
Le Championnat est relancé après la
promotion du HC Nendaz en 2ème
ligue. Si Lens et Red Ice devraient toujours
jouer les premiers rôles, la lutte
pour les autres places est ouverte.
Alors que le CP Charrat s’est retiré
du présent Championnat (problème
17
d’effectifs), notre groupe accueille les
2èmes garnitures du HC Nendaz et du
HC Monthey, ainsi que le HC Phoenix
(Vaud). Après une solide préparation,
nous espérons également prendre
place au sein du Top-4 et aborder ainsi
les play-offs à domicile, dans notre
antre.
L’automne bien installé, c’est à notre
école de hockey de reprendre également
ces droits, Jérémie Melly
(078/767.94.19) et son équipe se
réjouissent de vous retrouver tous les
mercredis après-midi.
b.e.
Date Heure Domicile Visiteur Lieu
14.10.11 20.45 HC Sion HC Anniviers Sion
21.10.11 20.45 HC Monthey-Chablais HC Anniviers Monthey
25.10.11 20.30 HC Anniviers EHC Visp Lion Vissoie
06.11.11 19.00 EHC Raron HC Anniviers Rarogne
11.11.11 20.45 HC Anniviers HC Phoenix Vissoie
16.11.11 20.30 HC Lens HC Anniviers Montana
25.11.11 20.45 HC Anniviers HC Red Ice Vissoie
03.12.11 20.00 HC Nendaz Mt-Fort HC Anniviers Nendaz
07.12.11 20.30 HC Anniviers HC Sion Vissoie
09.12.11 20.45 HC Anniviers HC Monthey-Chablais Vissoie
17.12.11 17.00 EHC Visp Lion HC Anniviers Visperterminen
06.01.12 20.30 HC Anniviers EHC Raron Vissoie
11.01.12 20.30 HC Anniviers HC Lens Vissoie
14.01.12 17.00 HC Phoenix HC Anniviers Villars
20.01.12 20.30 HC Red Ice HC Anniviers Verbier
27.01.12 20.30 HC Anniviers HC Nendaz Mt-Fort Vissoie

camP de FootbaLL du Fc anniVierS
Pour la 2ème année consécutive, un
camp de foot réunissant toutes les
équipes inscrites en championnat a
été organisé pendant le week-end prolongé
de l’Ascension. Afin de réduire
les coûts et de bénéficier des atouts
qu’offre notre vallée, ce camp a donc
eu lieu dans le Val d’Anniviers.
Jeudi 2 juin 2011
Les joueuses et joueurs étaient convoqués
à 14h00 au terrain de foot de
Mission pour un après-midi d’entraînements
préparés par nos spécialistes
Frédéric Salamin, Pierre-Yves Stoeri et
Raphy Aymon.
Le terrain était divisé en plusieurs portions
sur lesquelles de nombreux et
variés exercices étaient au programme
jusqu’à 18h00 pour les différentes
équipes du FC Anniviers. Puis chacun
regagna son domicile pour y passer la
nuit.
Vendredi 3 juin 2011
Tous les participants se retrouvèrent
à 9h00 pour une nouvelle journée à
taper dans le ballon rond sous la houlette
d’un entraîneur-instructeur ASF,
M. Albert Boisset.
Après l’échauffement, Albert orga-
nisa un tournoi « à la hollandaise ».
Le terrain de Mission était divisé en
4 parties sur lesquelles différents jeux
par équipes de 2 avaient lieu. Ainsi, 8
formations de 5 joueurs s’affrontaient
en même temps sur le terrain. Après
chaque match, les équipes étaient formées
différemment et donc les joueurs
avaient d’autres partenaires et changeaient
également d’emplacement de
jeu.
20 points + 1 point par but marqué
étaient attribués à tous les joueurs de
l’équipe gagnante ;
10 points + 1 point par but marqué en
cas de résultat nul ;
0 point + 1 point par but marqué à
chaque joueur ayant perdu son match.
Le tournoi se déroula sur 6 matchs.
Voici le classement des 5 premiers :
1, Isabel Emery, Féminine, 143 pts
2, Boris Bonnard, 1ère équipe, 124 pts
3, Corentin Zuber, Juniors C, 123 pts
4, Irwin Guerinel , Juniors C, 120 pts
5, Yann Fellay, Juniors D, 116 pts
A midi, nos cantiniers, Tina et Lino,
avaient préparé de succulents spaghettis
qui ont requinqué tous nos
footballeurs pour la suite du tournoi
« à la hollandaise » et pour de nou-
18
veaux exercices techniques jusqu’à
18h00.
Un grand bravo à tous les participants
et un merci spécial à Albert Boisset
pour l’organisation footballistique de
cette journée !
C’est fatigué mais heureux que chacun
se retrouva chez lui (ou au loft de Cuimey)
pour récupérer et passer la nuit.
Samedi 4 juin 2011
Le matin, pendant que nos 3 équipes
de juniors disputèrent leur match de
championnat, les grands avaient rendez-vous
à Niouc pour une excursion
insolite dans le Val d’Anniviers.
Après la traversée du pont suspendu et
une longue balade à travers Cruja et
Les Voualans, les joueuses et joueurs
accompagnés de leur président découvrirent
les émotions aériennes du bisse
des Sarrasins sous la protection de 2
guides de montagne, Stéphane Albasini
et Pasco Zufferey.
A 13h00, tout le monde se retrouva au
couvert de Niouc pour un savoureux
repas préparé par les intendants du
jour, Marcel Barmaz et Steve Schmidt.
L’après-midi, ce fut au tour des juniors
de découvrir le bisse des Sarrasins
après la traversée du pont suspendu.
Tous les membres du club se sont

Frédéric Salamin, Pierre-Yves Stoeri et Albert Boisset
retrouvés au couvert de Niouc pour
le repas du soir. Puis chacun participa
à des jeux-questionnaires en équipes
avant de lancer la soirée par un
karaoké. A 23h00 sonna le départ des
juniors pour leur campement prévu
sur l’autre rive de la Navizence avec
une nouvelle traversée de nuit du pont
suspendu toujours accompagnés par
nos 2 guides, Stéphane et Pasco.
dimanche 5 juin 2011
Après une nuit difficile surtout pour
les accompagnants de nos juniors
(Marcel, Steve et Raphy), la mati-
née était consacrée au rangement du
campement et à des activités de loisirs
(jeux, tyrolienne…).
A 10h00, l’équipe féminine disputait
à Mission un match de championnat
contre le FC Vétroz Sion 2 et obtenait
une belle victoire 2-0.
A midi, tout le monde se retrouvait à
la buvette du FC où une grillade était
servie.
Le camp de foot se terminait dans
l’après-midi avec le match de la 1ère
équipe contre le FC Montana-Crans 3
(match nul 0-0).
19
Ces 4 jours de camp resteront un souvenir
inoubliable pour tous les participants.
Les juniors ont eu beaucoup
de plaisir et de fierté à s’entraîner et
jouer avec les grands et ces derniers
ont parfaitement rempli leur rôle
en aidant et donnant des conseils
à la relève. La bonne ambiance et le
sérieux de tous ont permis de renforcer
l’union des membres de la famille
du FC Anniviers.
Un grand merci aux organisateurs
(Pierre-Yves, Marcel et Steve), aux
entraîneurs, aux guides, aux cantiniers
et enfin à tous les participants !
christian caloz
Président du Fc anniviers

Là-haut Sur La montagne...
montagne cLub anniV ierS
Quand les dieux veulent punir les
hommes, ils leur donnent ce qu’ils
demandent.
Karen Blixen
«Mes souvenirs du camp d’été
du Montagne-Club Anniviers à Kandersteg»
La place de Vissoie est baignée de
soleil et de chaleur en ce lundi matin
18 juillet ! L’excitation des enfants,
recommandations de dernière minute
des parents, conseils rassurants des
moniteurs… Le départ est imminent !
Le train de Sierre à Kandersteg, à cause
d’une rupture de correspondance,
accordera aux enfants une jolie visite
de Brig et du Château Stockalper. Vers
midi, toute la troupe est réunie à la
Gare de Kandersteg où la température
est déjà de 10° plus basse qu’en Valais
et une copieuse averse nous baptise.
Heureusement, le parcours dans les
arbres bénéficie de belles éclaircies
tout au long de l’après-midi.
...y’ avait un vieux chalet
La découverte du super chalet style
Oberland Bernois du siècle passé est
un enchantement pour tout le monde.
Les pièces sont énormes, il ne manque
plus que Harry Potter entre les imposantes
poutres. L’émincé au paprika
rallie tout le monde avant la signature
de la désormais coutumière «charte
de comportement», mais les enfants
du MCA sont des enfants sages! Malheureusement,
la météo du lendemain
n’étant pas très jojo, le groupe des
petits s’enchante avec une chasse aux
trésors alors que les grands s’en vont
grimper en salle à Adelboden.
Le mercredi, la pluie ne nous ayant
nullement oubliés, c’est sous la
conduite très captivante d’Anne-Lise
Bourgeois et de sa fille Kim que les
plus jeunes descendent d’Oeschinensee
observant salamandres, escargots
et fleurs colorées ! Les grands garderont
un souvenir inoubliable de leurs
descentes en rappel le long du mur du
chalet !
Le jeudi, la pluie a encore redoublé.
Une tentative d’approcher les voies
d’escalade d’Uschenen s’avère vaine.
La voilà remplacée par une descente
très boueuse dans la forêt. Après une
grillade (à l’intérieur !), le jeu des 5 sens
proposé par Cindy ravit les enfants de
même que la dégustation «à l’aveugle»
de yoghourts qui obligera la plupart à
retourner à la douche !
Puis, la guitare de Fabrice berce les
cœurs en ce dernier soir. Enfin, un
rayon de soleil le vendredi matin permet
aux plus grands de gravir cette
20
formidable Via Ferrata de Kandersteg
pendant que les petits s’éclatent
dans un mini-golf très original ! Cette
semaine fut vraiment inoubliable
quant à l’ambiance et à l’alchimie qui
a régné entre petits et grands ! Merci
à tous!
chantal, la cuisinière
3961 Vissoie
t. 027 475 32 70 - f. 027 475 32 32
impv@bluewin.ch
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www.constantinsa.ch
L’imprimerie l’imprimerie n’est pas responsable n’est de la qualité pas de certains responsable logos, ainsi que des textes. de la qualité de certains logos ainsi que des textes

diX anS déJà, diX anS SeuLement
Il y a loin de la tête au coeur mais plus
encore du coeur aux mains.
Gandhi
Hommage à Hervé et Christian Portmann
En montagne, plus qu’ailleurs, il y a
ce que l’on dit, ce que l’on fait et ce
que l’on pense. Mais tout cela se mêle
et disparaît chaque fois que le regard
scrute l’horizon. Le fait de s’adapter
aux grandes forces de la nature nous
rend plus humbles et plus conscients
de notre caractère. Ainsi, la beauté et
l’humilité peuvent se glisser dans le
cœur des plus endurcis.
10 ans déjà que je vante vos mérites
et votre talent, que je regrette nos
rencontres et que je parle de vous à
ma petite fille au présent, vous qui
habitez encore si intensément chaque
recoin de nos anciens terrains de jeux.
10 ans seulement que j’ai pris
conscience de l’ampleur de l’admiration
et du respect que vous suscitiez,
de l’honneur qui m’a été donné de
21
vous côtoyer et que je tente de faire
la paix avec le passé pour ne point me
compliquer le présent…
10 ans déjà que la fatalité a frappé…
10 ans seulement que le col de Millon
est devenu un pèlerinage pour nombre
de vos amis.
10 ans déjà ou seulement que tout
Anniviers se souvient…
Yvan

La tradition, c’eSt Si bon!
au menu
«Le mal pour triompher n’a besoin
que de l’inaction des gens de bien.»
Edmond Burke
Au coeur du Val d’Anniviers, dans
le village de St-Jean, Marie-Hélène
et Martial Massy-Bornet concilient
passion, tradition ancestrale et production
artisanale. Comme avant, ils
exploitent une ressource qui depuis
leur enfance n’était plus au goût du
jour dans la vallée, la fabrication de
tommes au lait de chèvre.
La présure dans l’histoire
Il y a plus de 3000 ans déjà, un homme
remarqua que son lait caillait spontanément.
Cette transformation naturelle
et simple permit à nos ancêtres
de conserver le lait des animaux de
façon avisée. Dès lors, tout au long
des siècles, des techniques stimulant
le caillage du lait ont vu le jour. Au
temps de l’Antiquité, les Grecs utilisaient
le suc de figuier pour bonifier ce
processus alors que les Romains
étaient déjà disciples de la présure,
une enzyme naturelle extirpée de
l’estomac de petits ruminants non
sevrés. Au Moyen-Age, les moines
inventent et mettent au point différentes
recettes d’affinage, on assiste à
la naissance des fromages des moines.
Vers la fin du XIXe siècle, Louis Pasteur
découvre les lois de la fermentation
lactique.
La production des fromages devient
une source essentielle de revenu pour
les bergers. Le fromage de chèvre est
reconnu dès le 15ème siècle comme
valeur d’échange et de troc sur les
marchés de montagne et de plaine,
partout dans le monde. Aujourd’hui,
ce produit simple mais de choix est
devenu un must culinaire.
Biquettes et débroussaillage
Depuis la nuit des temps, la chèvre est
domestiquée pour son lait, sa viande
et son pelage, spécialement dans
les vallées alpines. De surcroît, son
fumier, dit chaud, a une valeur fertilisante
supérieure en azote par rapport
à d’autres fumiers et nourrit parfaitement
les jardins.
Ce petit mammifère herbivore est
mignon, affectueux, intelligent, vif et
grimpe sans effort sur les rochers ou
dans les arbres pour attraper sa nourriture.
Il ressemble beaucoup à son
cousin sauvage le bouquetin, mis à
part la taille des cornes, énormes chez
le bouquetin, petites ou inexistantes
selon les races de chèvre. Chèvres et
boucs peuvent être cornus ou mottes
(sans corne). Les os de ce ruminant se
nomment comme ceux des humains et
l’âge de l’animal s’estime par l’examen
de ses incisives. La chèvre a dans sa
vie deux dentitions, les dents de lait
puis les dents d’adulte, comme nous.
Elle est coquine, têtue, capricieuse,
espiègle et même chamailleuse. Pour
s’exprimer, les biquettes s’affrontent
tête contre tête. La chèvre se laisse
apprivoiser sans peine, elle a bon
22
caractère et est attachante.
L’élevage des chèvres est précieux
pour entretenir les prés escarpés,
préserver les paysages et nourrir les
hommes. Elevée dans de mauvaises
conditions ou sauvage, la chèvre peut
causer les pires dégâts alors que bien
soignée et correctement nourrie, elle
devient une véritable débroussailleuse,
assure la réussite d’un élevage
et devient source de satisfactions. Une
biquette peut consommer près de 10
litres d’eau potable par jour et est une
grosse mangeuse.
Le trait dominant de son comportement
alimentaire est le fait qu’elle trie

sa nourriture. Un animal de 55 kg peut
consommer jusqu’à 3 kg d’aliments.
Durant l’été, les biquettes broutent les
prairies puis hivernent dans leur chèvrerie
où elles sont protégées de la
neige et surtout de la pluie qu’elles
détestent. Lors des longs hivers alpins
elles sont soignées au foin à volonté.
Toute l’année elles ont besoin d’oligoéléments,
elles disposent de la pierre à
sel et d’un apport quotidien de céréales
mélangées, surtout pendant la période
de lactation. Cette nourriture sert
aussi de récompense lorsqu’elles sont
sur le quai de traite.
La reproduction naturelle a lieu l’automne
grâce aux boucs. La gestation
dure cinq mois, l’arrivée des cabris
s’échelonne jusqu’au au mois de mai.
Une période de repos d’environ deux
mois est nécessaire avant la mise
bas. La lactation prend fin vers la fin
novembre pour reprendre en février. La
chèvre porte en principe un ou deux
cabris, exceptionnellement trois.
Processus de fabrication
Un quai de traite mobile a été construit
et aménagé par Martial. Pour garantir
la qualité des produits, la traite
manuelle se fait rapidement (env. 3
minutes par animal) dans le calme,
avec des gestes doux, proprement et
régulièrement matin et soir. Les premiers
jets de lait sont éliminés afin
d’assurer la qualité bactériologique.
Un bon entraînement et une certaine
technique sont indispensables pour
éviter les courbatures.
Le processus de fabrication se fait
généralement le matin afin d’éviter
deux manipulations. Pour la conservation,
le lait tiré le soir doit être filtré,
refroidi et mélangé puis conservé dans
un frigo à 5°C. La fermentation se fait
grâce à la présure, agent de coagulation
extrait de la caillette d’un veau. Ce
ferment doit être conservé à l’ombre
et dosé précisément avec un comptegoutte.
En principe, la flore lactique
assure l’acidification naturelle du lait.
La transformation se réalise dans les
10 minutes pour aboutir au bout d’une
heure. Le caillé se rétracte et sécrète
le lactosérum avant de reposer 24
heures dans une cuve spécialement
23
construite pour conserver le lait à
20°C. Le petit lait inutilisable est éliminé
avant le remplissage des moules
à trous qui sont alors stockés à la cave.
La bonne qualité du caillé se remarque
à sa couleur qui doit être plus blanche
que le lait de vache. Après 24 heures,
les petites tommes sont démoulées et
leur teneur en PH contrôlée. Elles sont
alors salées et épicées puis, emballées
et étiquetées.
Patrimoine et saveur, quel bon filon
Enfants de montagnards, Marie-
Hélène et Martial pratiquent l’agriculture
depuis leur tendre enfance. Professeurs
à la retraite depuis quelques
années et propriétaires de terrains à
entretenir, ils ont organisé leur vie de
manière astucieuse et passionnante.
Ils élèvent trois chèvres alpines chamoisées
qu’ils soignent à la perfection.
Cette passion rythme leur quotidien
et tous deux se complètent dans ce
rituel partagé de savoir-faire, d’amour
de la nature et d’affection envers
leurs bêtes. Les produits qu’ils développent
tout au long de l’année sont

originaux, de qualité et respectent les
principes d’une agriculture proche de
la nature qui fait honneur aux normes
d’hygiène applicables pour les transformations
laitières. Avant la livraison
de la production, les petits fromages
sont contrôlés et stockés au frais à la
cave. Les tommes pèsent environ 70
grammes et se distribuent dans plusieurs
établissements du Val d’Anniviers
ainsi qu’à des particuliers directement.
Quelques 20 à 25 tommes sont fabriquées
journellement avec trois chèvres
qui donnent près de 9 litres de lait par
jour. Ces fromages subtils au lait cru,
sont parfumés aux arômes de montagnes,
ils sont authentiques et savoureux,
leurs goûts mélangés et bigarrés
sont sublimes.
Ces tommes n’ont pas d’odeur car
aucun bouc ne partage la vie des
chèvres et le lieu de stockage n’abrite
aucun autre produit, ni viande, ni
légumes.
Avec trois biquettes seulement et des
prairies à désherber, Marie-Hélène et
Martial contribuent à l’entretien des
paysages et font revivre les activités
de notre patrimoine montagnard
simple mais tellement vital. Bien que
la nostalgie d’autrefois nous interpelle
souvent, la vie en montagne doit suivre
son cours et s’adapter aux exigences
du temps présent. Ce type d’activité
assure la survie de notre agriculture,
de notre environnement ainsi que celle
de notre bien-être.
dominique regolatti-epiney
24

inaLP
Le signe de ton ignorance, c’est la
profondeur de ta croyance en l’injustice
et en la tragédie. Ce que la chenille
appelle la fin du monde, le Maître
l’appelle un papillon.
Richard Bach
Premier Hôtel Design ****S des Alpes Suisses Romandes
Une première pierre a été posée le 29
septembre dernier à l’occasion du lancement
du projet de construction d’un
Hôtel ****S avec résidences hôtelières
dans la station de Grimentz.
Surplombant le pittoresque village
de Grimentz et les sommets enneigés
du Val d’Anniviers, l’Hôtel se situera
le long des pistes de ski offrant ainsi
l’avantage d’un accès direct “ski inski
out” à l’ensemble du domaine.
Ce bâtiment de référence au design
unique offrira une renommée internationale
à ce village centenaire.
Edifié directement sur la roche des
Becs de Bosson et se dressant face aux
plus hautes cimes valaisannes, l’Hôtel
représente deux cabines de funiculaires
qui se croisent et qui épousent
parfaitement la pente du terrain.
Nichées entre la forêt et les pistes de
ski, les 65 chambres et suites hôtelières
vitrées bénéficieront d’une vue
spectaculaire. L’Hôtel, équipé d’un spa
d’exception, d’un restaurant gastronomique,
d’une brasserie, d’un sushi
bar, d’un lounge bar, d’un funiculaire
central transparent et de spacieux
espaces communs ouverts, procurera
une touche de modernité à ce charmant
et authentique village alpin.
Les 36 résidences entièrement équipées
bénéficieront de l’ensemble des
services hôteliers haut de gamme.
Elles seront mises en vente et également
disponibles à l’acquisition aux
personnes résidant à l’étranger. Les
chalets et les appartements seront
construits dans le respect de l’authenticité,
avec des matériaux traditionnels
et locaux, tout en privilégiant
25
le volume, la luminosité et de larges
espaces vie.
S’unissent autour de ce projet : Paul
Fritsch, architecte concepteur du projet,
associé–gérant de APF : atelier
Architectes Paczowski et Fritsch de
Luxembourg, auteur de la nouvelle
Aérogare de Luxembourg et lauréat de
plusieurs concours internationaux et
Anne Kieffer, designer expérimentée
du monde automobile ayant notamment
travaillé au Centro Stile Fiat Spa
en Italie ainsi qu’HRS Real Estate S.A.,
l’une des principales entreprises de
Suisse.

notre hiStoire.ch
uniPoP anniVierS
L’Unipop Anniviers vous invite chaleureusement
à découvrir son programme
de cet automne ainsi que
celui de la CDAVAL. Nous souhaitons
qu’ils puissent contribuer à redynamiser
votre curiosité et créativité.
Valorisez notre offre locale en vous
inscrivant: par internet sur www.unipopanniviers.ch
ou par téléphone à
Stéphanie Guex Spitz au 079 232 62
88. Si vous avez des idées de cours,
n’hésitez pas à nous les soumettre
en participant ainsi à la mise en
œuvre d’une « culture plaisir » accessible
et à proximité. L’Unipop Valais
et ses 17 sections, disséminées entre
la plaine et la montagne, ont choisi
un nouveau logo qui indique clairement
quel est l’objectif commun :
favoriser la formation continue par
le plaisir d’apprendre.
Pour plus d’informations visitez
notre site www.unipopanniviers.ch.
Le comité et sa présidente vous souhaitent
un très bel automne et la
bienvenue aux cours.
Photo prise au bas du «Petit-Chêne»
à Ayer, au début du XX e siècle (1900-1910).
On pense que ce jeune facteur pourrait être un des fils
de Jérôme Florey, buraliste à Vissoie et premier président
de Vissoie en 1904.
Le jeune facteur: Emile, Philibert ou Guillaume Florey ?
Qui peut nous donner des précisions sur ce document ?
Henri Théoduloz 079 204 27 15
Emerson Maffucci 079 310 66 36
NB: À l’époque, le courrier était déjà distribué depuis Vissoie.
26
Proposé
par michel Savioz de Vissoie

un cLiP Pour dire oui au reSPect
Depuis plusieurs années, dans le cadre
de la prévention aux incivilités, la commune
de Sierre organise à l attention des
sixièmes primaires un atelier consacré
au respect. A l’occasion de cette campagne
intitulée « le respect des gens et
des choses », quatre intervenants se
sont partagé le devant de la scène pour
sensibiliser les élèves au « mieux-vivreensemble
».
Déléguée à la jeunesse et à l’intégration,
Marie-Françoise Pitteloud est l’initiatrice
de ce projet. Dans son intervention,
elle a précisé que son service était à
l’écoute des projets que les jeunes souhaitaient
organiser, persuadée que la
mobilisation autour d’actions concrètes
et positives est le meilleur antidote à la
violence. Les autres intervenants étaient
un policier, Andreas Meier de la police
municipale, qui a rendu les jeunes attentifs
aux conséquences judiciaires d’un
mauvais comportement. De son côté,
Igor Schimek, médiateur social, a suggéré
d’inclure le « respect » comme une
seconde nature dans sa conduite de vie.
Enfin, un chauffeur de bus, Dominique
Rey-Mermet de Carpostal, a prouvé aux
enfants que leur mauvais comportement
risquait de produire un accident. Lorsque
l’occasion s est présentée, les organisateurs
ont fait appel à un jeune « repenti ».
Ainsi, nous avons eu l’occasion d’entendre
le témoignage d’un jeune dans la
vingtaine qui disait regretter avoir tagué
les murs à plusieurs reprises.
S’inscrivant dans la droite ligne de cette
journée, un concours était proposé.
Chaque classe pouvait illustrer à sa
manière le thème du respect des gens et
des choses.
C’est ainsi qu’en écrivant « respect » sur
youtube, je suis tombé sur un clip illustrant
la chanson « La violence, hors de
question » de l’auteur-compositeur belge
Théo Mertens. Faire un clip : sans doute
que ce projet intéresserait mes élèves !
Lorsque je leur en ai parlé, ils ont été
enthousiastes dès la première minute.
J’ai alors listé les difficultés à surmonter.
Il fallait d’abord trouver la partition et la
bande son, obtenir de l’auteur le droit de
travailler sur son « œuvre ». Puis, je leur
ai dit franchement que techniquement,
je n’étais pas sûr d’arriver à réaliser ce
clip. M. Mertens ayant eu la gentillesse
de nous offrir le matériel utile, nous nous
sommes lancés dans l’apprentissage du
chant, goûtant au passage l’humour des
paroles : « J’aime les châtaignes mais pas
sur le nez ».
Puis, comme un clip est très dynamique
(changement d’image chaque 6
secondes), nous avons défini une sorte de
story board incluant trois types d’images :
les scènes dansées, les scènes théâtralisées
(avec un équilibre entre les scènes
de violence et celles de non-violence) et
27
les scènes chantées (avec un gros plan
sur le chanteur soliste).
Mon épouse, rompue aux mouvements
corporels, - elle a monté plusieurs comédies
musicales s’est jointe à l’aventure
en apprenant à mes élèves une chorégraphie
adaptée à la chanson. Parallèlement,
nous avons préparé les petites
scènes en veillant à n’oublier personne,
puisque chacun devait apparaître au
moins un instant de façon individuelle.
Les enfants ont choisi les 6 personnes qui
chantaient le mieux pour tenir les solos.
Enfin est arrivée l’heure des enregistrements.
Nous avons commencé par les
images. Il a fallu compter presque un
jour pour les « mettre en boîte ». Dans la
cour de l’école, un haut-parleur puissant
diffusait la musique (heureusement que
mes collègues ont supporté les dégâts
collatéraux de cette prise d’images). Il a
fallu filmer en plongée, en contre-plongée,
de devant, de derrière pour disposer
d’un maximum de plans au montage.
Nous avons tourné des scènes dans le
couloir de l’école, sur le terrain de foot,
en classe.
La semaine suivante, le professeur de
musique de l’école a débarqué avec son
studio mobile. Il a enregistré les voix des
enfants et les solistes.
Ne restait plus alors que la partie technique
: grâce à un logiciel dédié à la vidéo
(Vegas Pro) et à l’aide d’un spécialiste en
informatique, le clip a pu voir le jour.
Aujourd’hui, la vidéo a été déposée sur
youtube. Plus de 1000 personnes l’ont
vue. A ce jour, 16 personnes inscrites ont
dit qu’ils l’aimaient et plusieurs commentaires
ont été déposés. Par exemple,
Tralalalilou dit ceci : « Touchant travail et
quelle belle implication ! Respect ! » De
son côté, Jacques Dussez, responsable
multimédia pour les écoles du canton a
écrit : « J’aime particulièrement le dernier
plan. Beau boulot. Bravo à tous. »
Voici l’adresse de la vidéo en ligne :
http://youtu.be/xFW48vVZjB0
Adresse du site de ma classe :
http://web.ecoles.sierre.ch/ares
Pierre-marie epiney

auX JourneeS mondiaLeS
Les Valaisans et leur bannière
de la jeunesse de Madrid
du 16 au 21 août derniers, près de
2 millions de jeunes catholiques du
monde entier étaient réunis dans
la capitale espagnole, autour de
benoît XVi. Parmi eux, quelque 350
romands.
Pour les Romands ayant choisi la
variante « JMJ-Journées en diocèses »,
tout commença le mercredi 10 août à
5h30. Neuf Anniviards prirent le car
à Sierre, direction Sion, Morges, et
Genève où beaucoup d’autres jeunes
pèlerins romands les rejoignirent.
Le voyage s’est fait dans la bonne
humeur et la joie. En début de soirée,
nous arrivions à Carcassonne pour y
passer la nuit dans un ancien couvent.
Messe et visite de la vieille ville
étaient au programme.
L’accueil fantastique des espagnols
Le lendemain matin, après la prière
et le déjeuner, nous prîmes la direction
de Santander, diocèse dans lequel
la Suisse romande était accueillie.
Après une dizaine d’heures de route,
nous fîmes connaissance avec nos
familles d’accueil, situées dans 4
petites paroisses. Les Espagnols nous
avaient préparé un programme riche
et varié. Les journées étaient compo-
sées de moments de détente (visite,
plage,…), de moments de prière (prière
du matin, du soir et une eucharistie
en français-espagnol) et de moments
de partage. Chaque soir, pour terminer
notre journée, nous mangions tous
ensemble avec nos amis espagnols.
Ainsi nous avons pu déguster diverses
spécialités locales.
Ces journées en diocèse se terminèrent,
le dimanche 14 août, à Santander
par une veillée avec les jeunes
pèlerins de tous les pays logés dans le
diocèse. La gentillesse et la générosité
des paroissiens de Santander resteront
gravées dans notre mémoire.
Tout le monde mit la main à la pâte
pour nous héberger, cuisiner, préparer
les visites,… Un accueil dépassant
toute attente.
L’arrivée à madrid
Lundi fut la journée de transition
entre Santander et Madrid. Tout alla
crescendo : la chaleur (de 35° à 42°),
la foule (de 2000 personnes à 1 million
et demi), et le stress…
En début de soirée, nous arrivâmes à
Madrid et prîmes possession de notre
lieu d’hébergement, une école située
à quelques minutes du centre ville.
Nous avons également rejoint le reste
28
des Romands, ceux n’ayant pas effectué
les Journées en Diocèses. Le lendemain,
ce serait le premier jour des
26èmes JMJ…
Les JMJ débutèrent le mardi. A 17h,
nous avons commencé à chercher
une place pour la messe d’ouverture
de 20h. Déjà, il n’était plus possible
de s’approcher de l’autel, tellement
il y avait du monde. Cette messe fut
riche en émotion avec les 193 pays
représentés et tous ces drapeaux qui
flottaient…
De mercredi à vendredi de multiples
activités nous étaient proposées : le
matin, catéchèse, moment de partage
et eucharistie, l’après-midi toutes
sortes d’activités culturelles et religieuses.
Lors des longs moments d’attente,
tout le monde chantait, dansait ou
échangeait quelques mots avec son
voisin, peu importe d’où il venait. Aux
JMJ, la rivalité entre les pays et les
classes sociales était laissée de côté,
au profit de la joie de vivre cet événement
catholique planétaire. Tout le
monde marchait dans le même but, à
la rencontre de Notre Dieu.
La venue du pape
Le jeudi soir fut un des moments les

plus attendu des « JMJistes » avec l’arrivée
du Pape. Plusieurs heures avant
son arrivée, un million et demi de
personnes patientaient assises dans
les rues de Madrid. La joie se faisait
toujours ressentir à travers les chants
ou les « viva el Papa ». Lorsque le pape
arriva sur la scène, l’ambiance était
énorme. Dès qu’il prit la parole, tous
les pèlerins firent silence. A la fin de
son discours, un tonnerre d’applaudissement
et des cris de joie éclatèrent.
Le vendredi fut une journée type avec
catéchèse et eucharistie en matinée,
visite du stade du Real de Madrid,
en fin d’après-midi, chemin de croix
avec le Pape, puis, en soirée, concerts,
adorations, visites… Selon le désir de
chacun.
Le grand départ pour l’aéroport militaire
où la messe avec le Pape allait
être célébrée, se fit en début d’aprèsmidi
du samedi. Les bouches de métro
étaient bondées : il fallut patienter
une heure pour enfin arriver à se faufiler
dans un métro. Sortis des transports
publics, sous les 43°, tous les
pèlerins marchaient dans la même
direction. Une fois arrivé dans l’aéroport,
il fallut installer son camp. Faute
de place dans notre secteur, nous
avons dû nous installer dans une allée
principale. Les centaines de robinets
étaient pris d’assaut, tout comme les
camions de pompiers arrosant la foule
pour rafraîchir les JMJistes.
En début de soirée du samedi, tandis
qu’arrivait Benoît XVI pour la veillée
et le temps d’adoration, une tempête
s’abattît sur Cuatro Vientos, à
laquelle la foule opposa des chants et
des danses. Au pied d’un cyprès factice,
censé lui procurer de l’ombre, le
pape subit l’intempérie sans broncher.
«Merci pour votre joie et votre résistance,
lança-t-il, le Seigneur, avec la
pluie, nous envoie ses bénédictions».
Au moment de l’adoration, un silence
de cathédrale s’installa. Une foule
immense et pas un bruit : un spectacle
impressionnant.
une messe en communion
Au matin, les 2 millions de personnes
présentes se préparèrent pour la
messe. A 9h30 le Pape fit son entrée
au milieu des pèlerins débordant de
joie. La messe avec ces milliers de cardinaux,
d’évêques, de prêtres, de chanteurs
fut d’une rare beauté. L’image de
tous ces pèlerins en communion avec
le Christ restera gravée à jamais dans
nos mémoires.
Pour clore ces JMJ, Benoît XVI adressa
ses salutations: «N’ayez pas peur
d’être catholiques, d’en témoigner
toujours autour de vous avec simplicité
et sincérité» et annonça les JMJ
de Rio de Janeiro, en 2013.
des souvenirs plein le cœur
Le retour en Suisse, tout comme l’aller,
29
se fit dans la bonne humeur et la joie,
seule différence : la fatigue.
Ces JMJ furent une expérience inoubliable
: la rencontre du Pape, les
moments de partage avec les différents
pèlerins venant de l’autre côté
de la terre, nos familles d’accueil,
cette joie entre pèlerins…Tout cela
restera gravé dans nos cœurs.
Un grand Merci à toutes les personnes
qui nous ont aidés pour que ce pèlerinage
devienne possible et « Viva el
Papa ! »
Pour les pèlerins,
Jérôme crettaz, Vissoie
En interview pour la TV espagnole

La tour d’anniVierS en Fête
Le 2 septembre dernier, la toute jeune
association culturelle ACTA inaugurait
le Petit Théâtre et ses salles d’exposition.
Plus de 200 personnes répondirent
à l’invitation du Comité. À cette
occasion, le public a pu admirer les
magnifiques photographies de Jean-
Blaise Pont, exposées dans les 3 premiers
étages d’une Tour, fraîchement
transformée et rénovée. Après la par-
tie officielle, le vernissage et l’apéritif,
plus de 120 personnes assistèrent
(deux soirées à guichet fermé), au
superbe spectacle humoristique «des
choses pareilles» de Jacques Bonvin,
originaire de Chermignon.
Un début d’activité encourageant avec
des artistes locaux de grande qualité
pour un Comité qui espère donner
l’envie de se rendre gourmand de
concourS d’idéeS « cLoS deS FrèS » à grimentZ
Les deux dossiers récompensés furent réalisés par Agatha et Agnès Mc Tighe ainsi que par Blaise Rion, tous les trois
de Grimentz. Les idées proposées le plus régulièrement lors de ce concours sont :
- Plan d’eau, espace détente, place de pique-nique, chemins, végétation, place pour camping car, jardin botanique,
pétanque, terrain de foot, place de parc, terrain d’atterrissage pour hélicos.
Les originalités suivantes furent annoncées :
- Chalets culturels, place de la démocratie, golf d’entraînement, zone accro branches, remonte pente pour skieurs
Sorebois, saut à skis, piste de luge été – hiver, vélodrome joyeux, parc à marmottes, rivière navigable, zone écologique,
piscine bio…
30
culture et d’animation. Il compte sur
votre soutien et votre participation
comme membres ou spectateurs.
mS
Exposition Jean-Blaise Pont
Du 7 au 23 octobre 2011
Ouvert Ve, Sa et Di de 17h00 à 19h00
Ou sur demande au 079 4127069

edmond biLLe, Le Peintre et Verrier de chandoLin
P ortrait
Le meilleur moyen pour apprendre
à se connaître, c’est de chercher à
comprendre autrui.
André Gide
Edmond Bille est né le 24 janvier 1878
à Valangin (canton de Neuchâtel).
Il passe une partie de son enfance à
Dombresson, avant de s’inscrire, en
novembre 1894, à l’école des beauxarts
de Genève, où il est l’élève doué
de Menn, Bodmer et Hugues Bovy. Il
perfectionne sa formation à Paris.
C’est à la fin 1899 que son destin va
basculer avec la découverte du village
de Chandolin, dans le Val d’Anniviers.
Désormais, le Valais devient son pays
d’élection : Bille se construit une
somptueuse demeure à Sierre ainsi
qu’un chalet à Chandolin.
Pendant la Première Guerre mondiale,
Bille a une grande activité. Il s’engage
à travers des publications critiques sur
la politique suisse de ce temps. Dans
sa résidence sierroise, il reçoit des personnalités
françaises antibellicistes :
Romain Rolland, Pierre Jean Jouve ou
René Arcos.
Durant l’entre-deux-guerres, Edmond
Bille met son activité de peintre de
chevalet en veilleuse, découvrant la
technique de la gravure et s’adonnant
à la pratique du vitrail. Il réalise
31
plus de cent cinquante compositions,
récemment publiées sous la forme
d’un catalogue raisonné de l’œuvre
monumental.
Son œuvre de peintre est montré dans
les plus importantes expositions de son
temps, aussi bien dans les grands rendez-vous
internationaux (Pittsburgh,
Venise, Munich) que nationaux.
Edmond Bille est décédé à Sierre le 8
mars 1959.
Source:
www.edmond-bille.ch/accueil.html

Le coin deS PLanteS
nature et bien-être
Ce que les hommes veulent en fait,
ce n’est pas la connaissance, c’est
la certitude.
Bertrand Russel
humeurs vagabondes automnales et
phytothérapie…
L’été nous quitte et l’automne s’installe
avec son patchwork flamboyant
de couleurs baignant dans une lumière
qui nous émerveille. Les jours raccourcissent
et provoquent quelquefois de
petits troubles neuropsychologiques
(troubles du sommeil, anxiété, humeur
instable, stress, …)
Certes, les plantes médicinales n’ont
pas la puissance pharmacologique
des médicaments de synthèse, mais
elles n’en possèdent pas les inconvénients
et les effets secondaires. Elles
s’avèrent efficaces pour soulager des
troubles modérés.
Depuis l’Antiquité romaine, la valériane
(Valeriana officinalis) est utilisée pour
ses propriétés sédatives et relaxantes.
Nommée aussi « herbe aux chats » car
elle possède la propriété d’attirer et
d’euphoriser les félins. Plante vivace
atteignant 1 m de haut, cette espèce
pousse dans les forêts et les prairies
humides alors que la valériane à trois
ailes (Valeriana tripteris) est plus fréquente
dans nos montagnes. Sans
danger et sans effet d’accoutumance,
la valériane est un très bon sédatif
qui est préconisé pour soulager les
symptômes de l’anxiété et les troubles
mineurs du sommeil. Ses racines brunâtres,
dont l’odeur est caractéristique,
sont utilisées sous forme d’infusion de
teinture (1 à 2 cuillères à café) ou de
comprimés. Comme tisane sédative,
elle peut être associée à la mélisse et
à la passiflore.
En aromathérapie, l’huile essentielle
de lavande (lavandula officinalis) a des
propriétés sédatives et peut s’utiliser
pour faciliter l’endormissement :
• par voie interne : 2 gouttes mélangées
à 1 cuillère à café de miel
• par inhalation en versant 2 à 3
gouttes dans votre diffuseur ou sur
votre oreiller
• en massant 3 gouttes sur les poignets
ou le plexus solaire
Formule de tisane sédative :
Fleur d’oranger 20g
Feuille de mélisse 20g
Herbe de passiflore 30g
Racine de valériane 20g
Feuille de menthe 10g
Appelée « Herbe de la St-Jean », parce
que sa floraison débute aux alentours
de la St-Jean, le millepertuis perforé
(Hypericum perforatum) a joué un
rôle important dans les superstitions
moyenâgeuses où l’on attribuait à
son odeur le pouvoir de chasser les
démons. Facilement reconnaissable
à ses feuilles ponctuées de glandes
bordées de points noirs et à ses fleurs
jaunes sécrétant une substance rouge
32
pourpre, l’hypericine, le millepertuis
pousse dans les prairies sèches,
les lisières et les clairières. Paracelse,
médecin du XV e siècle, recommandait
déjà cette plante pour le traitement de
la mélancolie. Aujourd’hui, des études
cliniques confirment l’efficacité du
millepertuis dans le traitement de
troubles comme la labilité d’humeur,
le manque d’entrain et l’irritabilité.
Il peut se prendre sous forme de
tisane, de teinture ou de comprimés.
Sous forme de comprimés, il nécessite
d’être pris avec prudence car il interagit
avec certains médicaments et peut
provoquer une photosensibilisation
lors d’exposition au soleil.
En usage externe, sous forme d’huile
de millepertuis, obtenue par macération
des fleurs dans l’huile d’olive, il a
des vertus vulnéraires et antiphlogistiques
pour guérir de légères blessures
et brûlures.
On en parle beaucoup, c’est la plante à
la mode : l’orpin rose (Rhodiola rosea),
qui aime se loger dans les fentes des
rochers, pousse dans certaines régions
du Haut-Valais. Malgré ses fleurs de
couleur jaune, son nom est associé
au rhizome dont le parfum rappelle la
rose. Dans la médecine traditionnelle
russe et chinoise, il est utilisé pour
augmenter l’endurance physique, la
résistance au mal d’altitude et pour
stimuler la capacité intellectuelle. Ce

sont ses racines qui, séchées et pulvérisées,
peuvent être prises sous forme
de comprimés, pour soulager les symptômes
physiques et psychiques en cas
de stress et de surmenage, comme la
fatigue, l’anxiété, l’irritabilité, la tension
et les troubles du sommeil. L’OMS
a reconnu les extraits d’orpin rose
comme étant un agent prophylactique
du stress, qui est un des plus grands
risques pour la santé du XXI e siècle.
Actuellement des recherches sur des
espèces de gentianes, qui auraient
un effet bénéfique sur les troubles de
l’humeur, sont assez prometteuses.
Comme ses fleurs magnifiques sont
protégées, leur culture pourrait déboucher
sur une diversification de l’agri-
33
culture de nos montagnes : A suivre…
Et pour clore le « coin des plantes
médicinales saisonnières des « 4 Saisons
d’Anniviers », je vous souhaite de
belles balades automnales, le meilleur
des remèdes « anti-stress ».
anne-Françoise evéquoz

La mémoire oubLiée
a nniV ierS : ceS P ierreS Q ui P arL ent
Pour expliquer un brin de paille,
il faut démonter tout l’univers.
Rémy de Gourmont
Jean-Louis claude est un passionné
du patrimoine anniviard et photographe
aguerri. Pour « Les 4 saisons
d’anniviers », il rédigera une chronique
qui retracera les plus beaux
témoignages historiques sur les
racines des habitants de la vallée.
Quelle est l’origine des Anniviards ?
Depuis quand le Val d’Anniviers a-t-il
été peuplé ? Des questions auxquelles
il est encore aujourd’hui difficile de
répondre. En effet, il n’existe ni parchemins,
ni chroniques, ni inscriptions
antérieures à l’an 1100 de notre
ère qui retraceraient un quelconque
témoignage historique sur les racines
de ses premiers habitants. Les habitants
primitifs n’ont laissé aucune
trace écrite et la transmission orale au
fil des siècles, s’est peu à peu perdue
dans les oubliettes de l’histoire.
C’est à partir du XVIII e siècle que l’on
a commencé à se poser des questions
sur l’origine de l’Anniviard qui avait
une solide réputation d’être rude et
malfamé, habitant une vallée primitive
et inhospitalière. Les indigènes du Val
d’Anniviers disaient eux-mêmes qu’ils
habitaient un « trou » et les Valaisans
de la plaine renchérissaient en disant
que c’était le « trou du chien ».
Marc-Théodore Bourrit, chargé de
mission par Louis XVI, écrit en 1781
un ouvrage intitulé « Description des
Alpes Pénines et Rhétiennes » afin
de faire découvrir au roi de France
le massif alpin. Pour écrire son livre,
Bourrit voyage à travers les Alpes et
visite le Val d’Anniviers où il récoltera
des témoignages de ces rudes montagnards.
Il conclut, entre autre, que les
Anniviards seraient des descendants
d’un groupe de Huns qui, selon lui,
aurait déserté et fui en 452 de notre
ère l’armée du sanguinaire Attila qui,
en Italie, renonça à ses conquêtes
après avoir rencontré sur le champ de
bataille le pape Léon Ier. Un siècle plus
tard, le zurichois Fischer, se basant
certainement sur la théorie de Bourrit,
s’efforça d’étayer la thèse sur l’origine
« Huns » des Anniviards.
34
Certains savants de l’époque avanceront
la théorie d’une origine celtique,
d’autres échauderont l’hypothèse que
des sarrasins auraient élu domicile
dans la vallée après avoir ravagé une
partie de l’Europe et s’être emparés
de nombreux passages des Alpes aux
environs du IX e siècle après J.-C.
Toutes ces suppositions aboutiront
indirectement à faire passer les Anniviards
pour des descendants de « sauvages
» aux mœurs rudes et barbares.
D’autant plus, que les gens de cette
vallée, selon Boccard, furent les derniers
en Valais à embrasser la religion
du Christ. Pendant longtemps,
ils eurent des mœurs patriarcales qui
suivaient les rythmes de l’année pastorale
et agricole, celui des saisons,
vivant dans un univers de croyances
et de pratiques « magiques » venues
d’un passé qui se perd dans la nuit des
temps. Toutes ces pratiques superstitieuses,
qualifiées de païennes, étaient
condamnées par l’Eglise romaine qui
s’efforça tant bien que mal de ramener
© Jean-Louis claude

ces montagnards sur le « droit chemin ».
En dépit de toutes ces hypothèses sur
l’origine des habitants du Val d’Anniviers,
il est possible d’élaborer une
ébauche de théorie sur l’ethnogenèse
de cette vallée, et ceci malgré l’absence
de traces écrites.
Le Val d’Anniviers a hérité d’un trésor
que la nature a su préserver durant
3500 ans et peut-être plus, qui peut,
si on l’interroge, nous raconter une
histoire disparue depuis longtemps. Ce
trésor, se sont la vingtaine de pierres
à cupules ou écuelles que les premiers
habitants de la vallée nous ont léguées
et qui sont un témoignage datant probablement
de la fin de l’ère du Néolithique
et du début de l’Âge de Bronze.
Il est possible de construire une histoire
hypothétique sur l’origine des
Anniviards. Pour cela, il faut ajouter
à ce trésor les légendes se rapportant
aux pierres, le nom des lieux, le nouvel
essor de l’archéologie valaisanne
qui depuis 50 ans a perfectionné ses
méthodes d’investigations sur la préhistoire
de nos vallées alpestres, les
traditions préservées par la mémoire
collective, mais également les rites
qui seront plus tard remplacés lors
de la christianisation par des cultes
dédiés aux saints. Il faut préciser que
ces êtres primitifs n’adoraient pas des
divinités, mais que leurs rites étaient
dédiés aux montagnes, aux sources,
aux arbres, à la Terre-Mère, au soleil
et à la lune qui étaient une « Bible
naturelle », un mode d’enseignement,
d’initiation à la vie de tous les jours
et à la survie face à la mort inévitable.
Ces pierres à cupules sont en quelque
sorte le premier média que nous ont
transmis les premiers habitants du Val
d’Anniviers.
Les pierres à cupules ne sont pas une
spécificité du Val d’Anniviers. On les
trouve dans beaucoup de vallées de
l’arc alpin, en France, en Allemagne, en
Italie du Nord, dans les pays nordiques,
en Afrique du Nord, en Palestine et sur
le continent asiatique.
Lors d’un voyage en octobre 2010, je
me trouvais en Inde du Nord, au pied
de la chaîne himalayenne, dans la val-
lée de Kulu Manali ; je fus stupéfait de
découvrir dans des villages de montagne
des pierres à cupules identiques
à celles que j’avais étudiées en Anniviers.
Constituée d’un petit trou de forme circulaire
ou ovale, creusée dans la roche
d’un diamètre de 3 à 20 cm et de 2 à
5 cm de profondeur, la cupule est l’un
des motifs les plus représentés dans
l’art pariétal. Dans la grande majorité,
ces petites coupelles se trouvent sur
des blocs erratiques qui ont été choisis
pour leur poli naturel ou glaciaire de
leurs surfaces. Les cupules sont souvent
associées à d’autres signes non
explicables qui, dans le Val d’Anniviers,
sont représentés sur plusieurs de ces
pierres mystérieuses.
Il y a les pierres à écuelles isolées,
c’est-à-dire des rochers composés
uniquement de cupules ; comme les
pierres du Pichiou, du Rawuyres, de Pra
Ferwen à Ayer, du Pralic à St Luc, du
Scex de Roua à Grimentz. Il y a celles
qui possèdent des cupules isolées et
des cupules reliées par des rigoles,
comme la « Pierre des Sauvages » à St
Luc, du Boccard à Grimentz, du Dewen
du Sché à Ayer. Il y a aussi des rochers
avec des cupules et des empreintes
pédiformes, comme la remarquable
pierre du Boccard à Grimentz, le pied
unique de la pierre du Gillioux à St
Luc et une autre qui se trouvait près
de la « Pierre des Sauvages » qui possédait
3 pieds et qui a disparu. Des
cupules ovales sont aussi gravées sur
des rochers comme celles des pierres
de Côta de Maya à Zinal et du Scex
de Roua à Grimentz. La dalle du Séjà
à Cuimey est une stèle unique découverte
dans le Val d’Anniviers avec des
cupules et les gravures d’une croix,
d’un orant et d’une hache. Une autre
pierre, découverte non loin de Mission,
et qui devait faire partie d’une
stèle, nous montre un cercle avec une
croix à l’intérieur dont les extrémités
sont différentes. Une dizaine d’autres
pierres à écuelles ont malheureusement
disparu. Nous en avons connaissance
grâce aux recherches débutées
au XIX e siècle par Reber, Kraft, Spahni
35
et les curés Mariétan et Erasme Zufferey
qui les ont répertoriées.
De tous temps la tradition populaire
attribue à ces pierres portant des
cupules ou des gravures des origines
maléfiques où l’on exerçait des sacrifices
humains, répandant le sang de la
victime dans le creux de ces rochers.
L’Eglise n’est pas étrangère à cette
excitation de l’imagination étant
donné l’enracinement des cultes indigènes
dans le sol et l’âme des habitants
des Alpes. Les populations de
nos vallées mirent beaucoup plus de
temps à se christianiser que les populations
citadines. L’Eglise dut employer
les grands moyens en supprimant ou
en diabolisant certains lieux de cultes
afin de convertir ces peuples montagnards
et d’éradiquer les croyances
païennes. Pour nous en convaincre,
il suffit de prendre des extraits du
sermon de saint Eloi contre le paganisme
: « …que nul à la St Jean, aux
autres fêtes de saints, aux solstices,
ne pratique les danses, les sauteries et
les chants diaboliques… Que nul n’allume
des flambeaux, ni ne fasse des
vœux aux pieds temples, auprès des
pierres, des fontaines, des arbres, des
enclos ou dans les carrefours… que nul
n’invoque le soleil et la lune comme
des dieux et ne jure par eux, car ce
sont des créatures de Dieu… Ne rendez
de culte qu’à Dieu et aux saints ;
laissez là les fontaines et coupez les
arbres qu’on appelle sacrés… » L’Eglise
dut pendant des siècles, composer
avec les anciennes croyances, et les
assimiler, faute de pouvoir les détruire
complètement.
Il est important de spécifier qu’une
grande partie des sites mégalithiques
du Val d’Anniviers n’étaient
pas des lieux de cultes où les anciens
se livraient à leurs croyances dites
« païennes ». Pour la majorité de ces
pierres à cupules d’autres fonctions
leur étaient attribuées, fonctions que
nous découvrirons dans les prochains
numéros des « 4 saisons ».
(À suivre : LA GENESE ANNIVIARDE )
Jean-Louis cLaude
Zinal

Vercorin: amoureuX et aVenturierS
Comprendre, c’est compliquer.
C’est enrichir en profondeur.
Lucien Febre
Suite à plusieurs expéditions en
contrées entièrement dévolues au
monde sauvage (Ouest canadien,
Nouvelle-Zélande), la soif de découverte
pousse deux passionnés de la vie
de bohème sur les chemins d’altitude
européens à la rencontre du monde
agro-pastoral qui tente de survivre.
L’âge aidant, les rêves de hauteur font
place aux rêves tout en longueur. Un
été de traversée pédestre de Bayonne
sur la côte atlantique française jusqu’à
Vienne la capitale autrichienne pour
appréhender la faune, la flore et les
habitants de l’alpe. Ainsi, Yvan et Frédérique
Schaffner ont parcouru 2500
kilomètres afin d’explorer un terroir
d’une variété inouïe. Une dénivellation
avoisinant treize ascensions de
l’Everest pour lier connaissance avec
le charme des reliefs des Pyrénées, des
Cévennes et de l’arc alpin en entier, en
passant par les Dolomites italiennes.
Une escapade à quatre pattes, un récit
à deux plumes, qui tout comme leur
vie et leur passion, se mêlent pour ne
plus faire qu’une histoire. Les 4 saisons
d’Anniviers ont rencontré ces
aventuriers de notre vallée qui ont fait
de la randonnée un art de vivre et qui
viennent de publier « Les Hauts Chemins
de l’Europe ».
comment tout a-t-il commencé ?
Y.S : je travaillais l’été sur les chantiers
avec Hervé Portmann, un grand
ami aujourd’hui disparu. Un vendredi
soir, il me propose de venir randonner
avec lui. Le lendemain, nous avons pris
un aller simple pour Nice et sommes
revenus à Zinal à pied, par les sommets.
Tout cela m’a donné l’envie de
faire quelque chose qui n’avait jamais
été fait. J’ai rencontré Frédérique.
Nous avons monté un projet en collaboration
avec le Nouvelliste et le Quotidien
Jurassien. La série « Les Hauts
Chemins de l’Europe » nous a permis
de partager notre épopée durant trois
étés : de Bayonne à Vienne en 2000
puis de Vienne à Erevan l’été suivant
et enfin d’Italie au Cap Nord. Notre
livre raconte la première partie de
cette aventure.
des surprises en chemin ?
F.S : Oui, chaque endroit amène son
lot de surprises… Les Grisons nous
ont particulièrement marqués par leur
accueil, leur terroir et leur dénivelé
démentiel.
Que rapportez-vous de votre aventure
?
Y.S/F.S : La conviction que les gens
sont généreux et accueillants partout.
36
Nous avons envie de dire : « Allez voir
ailleurs comment ça fonctionne »!
Nous avons traversé des régions qui
ont misé sur la rando, la raquette et le
ski et qui travaillent huit à neuf mois
par an ! Et nous n’avons rien à leur
envier du point de vue des paysages.
Ici, les saisons touristiques durent six
mois. C’est une question de mentalité.
On a été très touché par des contrées
qui ont su miser sur d’autres priorités,
comme la Vallée de la Clarée à côté
de Briançon. Elle a privilégié la randonnée
en toute saison et vit de ce
tourisme « doux ». Elle a conservé son
authenticité et le sens de l’accueil.
Dans le massif des Ecrins en France,
c’est bourré de monde toute l’année...
Ici, hors saison, l’offre est restreinte.
Durant notre traversée alpine, on
croisait du monde sur les chemins.
En remontant le Valais en plein été,
les promeneurs étaient plutôt rares,
à part le long des bisses. Juste après
Gampel, dans le district de Loèche, les
sentiers étaient à nouveau bien fréquentés.
L’été chez nous est sous-utilisé.
On table trop sur l’hiver…
Pourquoi avoir attendu si longtemps
avant de publier votre livre ?
Y.S : Nous avions envie de prendre
un peu de recul afin d’être vraiment

objectifs vis-à-vis des régions que
nous avions connues sous un mauvais
jour (météo, accueil, forme physique…).
Si nous nous étions précipités
pour rédiger notre ouvrage, nous
aurions certainement lésé certaines
contrées où nous avions vécu des
galères. Cela nous a permis de digérer
le voyage.
« Les hauts chemins de l’europe »
aux éditions amalthée, sont disponibles
sur commande en librairie via
albert le grand à Fribourg, chez les
auteurs ou sur www.amazon.fr.
Propos recueillis par ibg
37
Bivouac devant le Glacier du Rhône

Forages et sciages de bƒ ton dƒ molition
Vital Cina, chef de filiale
079 628 17 40 www.diamcoupe.ch
www.bellatola.ch
38
bienvenue
aux non-résidents!
abonnez-vous!
Compte tenu du succès que rencontre
votre petit journal et à la
demande de nombreux propriétaires
de résidences secondaires en Anniviers,
les membres du Comité ont
décidé de proposer un abonnement
annuel aux « 4 Saisons d’Anniviers ».
Alors offrez-vous cette friandise,
pour vous-mêmes ou pour vos
proches!
Tarif: 50.-/an (4 éditions) en Suisse
et 100.-/an à l’étranger.
adressez votre demande
par e-mail à impv@bluewin.ch
ou par courrier à
imprimerie de la Vallée,
4 Saisons d’anniviers,
3961 Vissoie.

VercoFLY 2011
Choisir ! c’est l’éclair de l’intelligence.
Hésitez-vous ?... tout est dit, vous vous
trompez.
Honoré de Balzac
Toujours plus haut…
Du 9 au 12 septembre dernier, 34
pilotes de parapente ont participé à la
3ème édition de la désormais incontournable
Vercofly, une aventure à
pied et en parapente à travers le val
d’Anniviers et le Val d’Hérens.
Ce qui fait la particularité de cette
compétition exigeante, destinée à des
pilotes expérimentés, c’est peut-être
sa convivialité, rendue possible par
l’obligation qu’ont les pilotes de dormir
dans l’une des huit cabanes qu’ils
doivent rallier en quatre jours. Après
une journée d’efforts, plus de 2’500
mètres de dénivelé positif et plusieurs
heures de vol, rien de tel qu’un
moment de partage avec les autres
compétiteurs. Sans souci logistique,
les cabanes fournissant les repas, le
couchage et parfois même l’animation
comme ce fut le cas le samedi à
la cabane Arpitettaz avec le concert
de la chanteuse et guitariste Skintrail
!
Un des objectifs que s’était fixée l’école
de parapente Twist’Air en organisant
cet événement était de faire découvrir
à des pilotes étrangers une région où
l’on peut voler entre des « 4000 » et
marcher sur des sentiers de montagne
sans avoir ou presque à emprunter de
routes. Cet objectif est atteint cette
année avec la participation de Belges,
de Français, d’Allemands, d’Anglais et
même de deux Néo-Calédoniens !
Mais pour se retrouver sur le podium,
il ne suffisait pas de rallier les huit
cabanes (Becs de Bosson-Prafleuri-
Aiguilles Rouges-Tsa-Moiry-Grand
Mountet-Arpitettaz-Tracuit), de se
« baigner » dans les 4 lacs (lac d’Arbeylac
Bleu-lac d’Arpitettaz-lac Noir), de
manger une tarte aux myrtilles à l’hôtel
Weisshorn et d’obtenir un bisou de
la gardienne des Becs de Bosson, il fallait
surtout voler plus loin et plus haut
que les autres ! On retrouve donc à la
première place Julien Voeffray (Torgon,
CH); 2e Chrigel Maurer+Lukas
Von Kanel en biplace (Leissigen, CH)
- champion du monde de parapente
et vainqueur de la Red Bull Xalps; 3e
Guillaume Bellet (France).
Organisée par l’école de parapente
Twist’Air, installée à Vercorin depuis
1998, Twist’Air est une école reconnue
par la FSVL (Fédération Suisse de Vol
39
Libre) qui offre de la formation, des
stages, des vols biplaces tout au long
de l’année.
Site internet : www.twistair.ch
Tous les détails sous www.vercofly.ch

Boutique
Les Rochers
Barmaz Josiane
3961 Zinal
027 475 14 13
Vissoie - 027 475 18 77
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Kathy Berset Solioz | Les Alisiers | CH-3961 St-Luc | T. +41 (0)27 475 45 00 | info@afim.ch
40

anniVierS touriSme
1 an, des réalisations et des projets
Si chaque lieu de notre vallée possède
nombre d’attraits, le réel potentiel touristique
d’Anniviers se révèle lorsque
l’on prend le territoire de la nouvelle
commune dans son ensemble, confirmant
la justesse de la nouvelle orientation
prise depuis près d’une année
par notre tourisme.
Nous arrivons au terme de la mise en
place de notre nouvelle structure de
travail, première étape qui aura nécessité
l’expérience de deux saisons et
un grand engagement de la part du
team d’Anniviers Tourisme (AT). Si le
système opérationnel est globalement
finalisé, il nécessitera des adaptations
régulières au fil des expériences et de
l’évolution rapide de la branche du
tourisme.
Certains résultats sont visibles, à
l’image des prospectus communs où
il est possible d’avoir une vue d’ensemble
sur toutes les manifestations
et événements ou des plans de randonnées
raquettes qui mettent en
valeur l’étendue de l’offre de notre
vallée. De l’information à l’accueil, en
passant par les animations, tous les
processus ont été repensés avec une
vision « Anniviers » et orientés vers une
amélioration de la qualité.
La création d’AT a permis de mettre en
place des collaborations qui rendent
possible l’élaboration de projets auparavant
difficilement réalisables.
Le développement du produit « Free
Access », qui sera opérationnel pour
l’été 2012, est le plus important, tant
par l’étendue des prestations que par
l’attrait qu’il présente pour nos hôtes.
La nécessité d’agir pour notre tourisme
estival en perte de vitesse nous
a orientés vers le développement de
l’offre suivante :
Dès deux nuits consécutives passées
en Anniviers entre le 1er juin et le 31
octobre, nos hôtes reçoivent gratuitement
une carte qui donne libre accès
aux remontées mécaniques et aux
transports publics sur tout le territoire
de la commune, de même qu’aux piscines,
tennis et minigolfs, aux visites
de la mine de cuivre de Zinal, de l’Observatoire
FXB de St-Luc, du barrage
de Moiry, de l’usine hydroélectrique de
Mottec et des moulins de St-Luc.
Les Anniviards pourront également
bénéficier de cette offre pour tout l’été
moyennant un prix modique.
L’attractivité touristique d’un tel produit
est prouvée par l’expérience des
stations qui l’ont adopté, avec à la clé
une augmentation de la fréquentation
et des recettes. Le développement de
ce type d’offre reste néanmoins marginal
en raison de la complexité de sa
mise en place et de son financement,
mais il est rendu possible en Anniviers
grâce au regroupement des forces
touristiques et à la qualité de nos relations
avec nos partenaires.
En parallèle, d’autres offres touristiques
sont en cours de développement,
à l’image de la création de circuits
historiques dans tous les villages,
d’un tour des chapelles ou du Grand
Raid Découverte. Ces nouveaux produits
sont le fruit de collaborations
entre des personnes motivées par le
développement touristique de notre
vallée, divers partenaires et AT.
Le développement de nouveautés est
un aspect qui n’occulte cependant
pas la nécessité de chercher des solutions
aux problèmes existants et des
pistes pour relever les défis futurs. Par
41
exemple, la problématique de l’avenir
de l’hébergement touristique en Anniviers
fait l’objet d’une étude qui doit
non seulement mettre en lumière les
problèmes existants et leurs causes,
mais surtout donner des pistes de travail
et définir des objectifs concrets.
D’autres aspects sont moins visibles,
tels les travaux réalisés pour la gestion,
l’administration ou les finances,
dont le bon fonctionnement est absolument
nécessaire. La préparation de
l’info-guide « Anniviers », l’élaboration
de nouvelles cartes de randonnées
pédestres ou le développement
de nombreux projets sont autant de
tâches que nos collaborateurs gèrent
en parallèle de l’accueil et de l’animation.
La mission de la mise en place d’AT
dans la première année est accomplie
et nous possédons un outil de travail
qui nous permet déjà de créer des produits
attractifs. Il deviendra de plus en
plus performant au fil des expériences
et des collaborations avec nos partenaires,
à nous de le développer et d’en
faire le meilleur usage pour le tourisme
anniviard.
Simon Wiget

agenda de La VaLLée
decembre
Niouc 6 St-Nicolas à Niouc
Grimentz 6 St-Nicolas à St-Jean
Vissoie 6 St-Nicolas à Vissoie
Mottec, Ayer, Mission, Cuimey, La Combaz,
Les Morands 6 St-Nicolas à Ayer et à Mission
Grimentz 16 Souper des bénévoles
Grimentz 17-18 Féeries
Grimentz 17-18 Freeday
St-Luc 17 Ouverture du domaine skiable
Chandolin 17 Ouverture du domaine skiable
Zinal 17 Ouverture du domaine skiable Zinal-Sorebois tous les jours.
Zinal 24 Crèche vivante de Noël, cortège aux flambeaux à travers le village
et distribution de friandises, vin chaud. Messe à la chapelle de Zinal à 19h00.
Chandolin 24 Arrivée du Père Noël
Grimentz 24 16h-17h Visite du Père Noël sur la place de la Cure
St-Luc 24 16h Arrivée du Père Noël et ses friandises devant Sport 4000
St-Luc 24 22h Vin chaud après Messe de Minuit
St-Luc 26 Gala des Vins en collaboration avec les Coteaux de Sierre
Zinal 27 Gala des Vins en collaboration avec les Coteaux de Sierre
Zinal 27 20h30 Récital de flûte par Jean-Jacques Vuilloud à la chapelle de Zinal
St-Luc 27 5h Lever de soleil à la Bella-Tola avec petit-déjeuner à la cabane Bella-Tola
St-Luc 28 18h Conférence de Catherine Baer «Le Valais vu par les peintres»,
historienne de l’art / Salle polyvalente
Chandolin 28 Gala des Vins en collaboration avec les Coteaux de Sierre
St-Luc 28 Récital de flûte de M. J-J. Vuilloud à l’Eglise
Zinal 28 Spectacle de marionette de Noël
Grimentz 29 Gala des Vins en collaboration avec les Coteaux de Sierre
St-Luc 29 20h Loto du ski-club Bella-Tola
Zinal 29 Loto des enfants à la salle polyvalente du Forum
Zinal 30 Disco glace à la patinoire de 16h00 à 19h00 animé par le Ski-Club.
St-Luc 30 Contest snowboard et ski au snowpark de Tignousa
Vissoie 31 Apéritif de la St-Sylvestre
St-Luc 31 Soirée St-Sylvestre à la salle polyvalente
Zinal 31 Cap sur la nouvelle année, descente aux flambeaux, vin chaud, démonstration
de vols de nuit. Fête dansante à la salle polyvalente organisée par le Ski-Club.
42
Brisolée Royale et remise
des prix du concours photo
le samedi 22 octobre à l’ancienne
scierie de Grimentz.

Mission 31 18h Vin chaud de la nouvelle année avec les Fifres et tambours de Mission,
au couvert de Mission
Grimentz 31 Veillée de la St-Sylvestre
Ayer 31 18h Vin chaud de la nouvelle année avec les Fifres et tambours d’Ayer
JanVier
St-Luc 1 17h Vin chaud de l’An animé par les Fifres et Tambours de St-Luc
Zinal 3 Concert « HAPPY NEW YEAR » par Stéphane Stas à la chapelle
de Zinal à 20h30, entrée libre, collecte.
St-Luc 3 5h Lever de soleil à la Bella-Tola avec petit-déjeuner à la cabane Bella-Tola
Chandolin 8 FETE DES ROIS
St-Luc 8 Raquette à la pleine lune jusqu’à l’hôtel Weisshorn avec fondue
Grimentz 14-15 Freeday
Grimentz 17 Boconett : distribution de pain et fromage
Grimentz 18 Giant X Tour
Grimentz 21 Giant X Open
Grimentz 21 & 22 Tournoi de Curling
Zinal 21 & 22 Mauler Cup, 25 e concentration internationale de parapentes
et Championnat suisse de Speed Flying.
St-Luc 21 & 22 Championnat valaisan OJ de ski de vitesse
St-Luc 22 Journée culinaire à la Tsigère la Coha (date de rechange le 29 janvier)
St-Luc 24 05h Lever de soleil à la Bella-Tola avec petit-déjeuner à la cabane Bella-Tola
Zinal 28 au 30 Rencontre internationale d’Extrême Carving. Test et démonstrations de boards.
Chandolin 28 Championnat suisse de luge
Chandolin 29 Trophée de Luge du Valais (date de rechange 5 février 2012)
43

année ScoLaire 2011-2012
44
L’homme absurde est celui
qui ne change jamais.
Georges Clemenceau
L’année scolaire 2011-2012 a débuté le 22 août sous un soleil et des températures plus qu’estivales. Pour les plus grands,
c’est le retour à une vie plus réglée, le coeur empli des découvertes de l’été. Pour les élèves de première enfantine, c’est
le début d’une nouvelle vie, faite d’apprentissages inédits et d’adaptation aux contraintes inhérentes à la vie en communauté.
263 élèves ont repris le chemin de l’école (38 en enfantine, 152 à l’école primaire et 73 au Cycle d’Orientation), soit
18 de moins que l’année scolaire précédente. Cette tendance à la baisse est au coeur des préoccupations des autorités
scolaires et fait l’objet d’une attention toute particulière.
nouveau cycle d’orientation
Les élèves de 1 re année du Cycle d’Orientation sont les premiers à entrer dans un système entièrement rénové, sous
l’égide de la nouvelle loi sur le Cycle d’Orientation votée par le Grand Conseil en septembre 2009.
idées forces du nouveau cycle d’orientation :
o Une structure identique pour toutes les communes valaisannes.
o Un renforcement conséquent de l’orientation progressive des jeunes.
o Un renforcement et une diversification des aides apportées à tous les élèves.
o Un renforcement de l’enseignement des mathématiques, du français, des sciences, des
langues étrangères et des sciences humaines et sociales (histoire-géographie).
La nouvelle structure générale du co est la suivante :

45
En fonction de leurs résultats scolaires dans
les branches à niveaux, les élèves peuvent
être transférés dans un niveau supérieur ou
inférieur.
Les cours de langues (Allemand en 1CO et
Anglais en 1CO-2CO-3CO) sont dispensés en
petits groupes hétérogènes.
L’accès au collège depuis la 2co est
toujours possible, mais plus restrictif
qu’auparavant.
Grâce à l’ensemble de ces mesures, les élèves du CO seront mieux formés, mieux accompagnés et mieux orientés !
harmoS et Per (Plan d’etudes romand)
L’introduction du nouveau CO pour
les élèves de première année, coïncide
avec celle du nouveau Plan d’études romand
pour ce degré.
Cette réforme, suite logique de la volonté
d’harmonisation du concordat Harmos,
facilitera la mobilité des familles puisque tous
les élèves des cantons romands seront
soumis aux mêmes objectifs d’apprentissage.
Le PER se décline par cycle d’apprentissage et sera introduit progressivement dans les degrés de la scolarité obligatoire
(enfantines, 3P-4P en 2012 et 5P-6P et 3CO) en 2013. Vous trouverez plus d’indications à l’adresse suivante :
www.plandetudes.ch
Avec harmoS, l’école enfantine deviendra obligatoire dès 4 ans. Le canton du Valais dispose de 6 ans depuis le 1er
août 2009 pour mettre en oeuvre les réformes nécessaires. La date d’entrée en vigueur des modifications d’âge d’entrée
à l’école enfantine n’étant pas encore fixée par les autorités cantonales, c’est donc la législation actuelle qui prévaut.
C’est donc sous le signe de l’innovation et d’une réelle modernisation de l’école que s’ouvre cette année 2011-2012. Les
autorités scolaires souhaitent aux élèves et à leurs familles une année pleine de découvertes, colorée chaque jour par
la joie d’apprendre !
geneviève constantin-Zufferey, directrice
Griment 027 475 18 55
fam. Zuffrey 3961 St-jean 12 sortes de fondues salle de banquets
027/475.13.03 lagougra.ch
menu anniviard sur réservation

8 ans qu’elles enchantent fidèlement
chaque hiver le village de Grimentz, 8
ans et pas une ride pour LA manifestation
phare du calendrier des manifestations
de l’hiver grimentzard : Les
Féeries de Noël. Cette année, c’est
le weekend des 17 et 18 décembre
2011 qu’elles se tiendront avec, une
fois encore, un programme varié pour
satisfaire les plus exigeants.
On agende la date, on tient le
décompte des jours et on les devine
déjà, avec leurs animations farfelues,
leurs stands qui ne demandent qu’à
être dévalisés, leurs odeurs de vin
chaud et de chocolat chaud, leurs pays
invités qui font rêver et leurs moments
pleins de joie, de couleurs et d’émotions.
au programme cette année…
… des stands remplis de bijoux, poteries,
idées cadeaux en tout genre, mais
également des liqueurs artisanales,
du thé aux épices, des crêpes pour les
plus gourmands, du vin chaud et du
chocolat chaud à profusion, …
… des animations et des spécialités
culinaires proposées par des délégations
de pays invités, dont la Colom-
46
bie, la Belgique, l’Angleterre, le Brésil,
la Finlande, l’Alsace,…
… des concerts de qualité à l’Eglise de
Grimentz
… la visite du Père Noël en personne,
qui a prévu d’arriver d’une manière
tout à fait insolite
… de quoi se restaurer abondamment
durant tout le weekend
… à ne surtout pas manquer : le concert
de Gaëtan, le chanteur-vedette des
tout-petits, samedi 17 décembre à
15h.
Le programme complet est à
découvrir sur le site www.feeries.ch
www.becsdebosson.ch 078 671 11 51 - Vissoie-Anniviers Famille Simon Epiney
Grimentz - 027 475 12 42

Impressum «Les 4 Saisons d’Anniviers»
comité de rédaction:
Marc Genoud (Conseiller communal)
Benoît Epiney (Présient HC Annviers)
Jérôme Bonvin (Président Ski-Team Anniviers)
Christian Caloz (Président FC Anniviers)
Pascal Zufferey (Montagne-Club Anniviers)
Paolo Marandola (Imprimerie de la Vallée)
rédactrice en chef: Isabelle A. Bourgeois
correctrice: Ursula Surber
Photos: Anne-Lise Bourgeois, Jean-Louis Claude et les Clubs de Sport Anniviers
mise en page et impression: Imprimerie de la Vallée, Vissoie-Anniviers
remerciements: Commune d’Anniviers et tous les annonceurs
mode de parution: trimestrielle
Des journaux sont à disposition dans les différents offices du tourisme d’Anniviers
et de Vercorin, dans les bureaux communaux d’Anniviers ainsi que dans la caissette située
sur le bâtiment de la poste à Vissoie, à côté de l’entrée d’Anniviers Tourisme.
47
Les petites annonces
gratuites
• Cherche à louer, dans le Val d’Anniviers,
pour la saison d’hiver 2011
– 2012, un chalet ou appartement,
5 à 6 pièces, pour le tournage d’un
film documentaire. Cottet Armand,
079 323 05 65
• A vendre, insert pour cheminée
Barbas de 80 cm. Prix de vente =
800.- Bruttin – Ayer 079 385 10 01
• A louer à Vissoie pour la saison
d’hiver 2011 – 2012, chalet pour 5 à
6 personnes. Theytaz 077 425 84 67
• Cherche à Grimentz, appartement
4 lits pour la saison d’hiver
2011 – 2012. Rey 079 682 59 30
• A vendre poussette Casualplay
avec un sac de couchage et deux
coussins, adaptable pour voiture.
Valeur à neuf = 1000.- vendu à
400.- 078 718 63 88
• A vendre BMW Z3 Roadster 1.9,
vert métallisé, 195000 km, expertisé
le 03.2011 Prix = 7000.-
• A vendre potager Wamsler avec
four et bouilloire, utilisé six mois.
Valeur à neuf = 4200.- vendu à
1000.- 079 409 06 32
• Cherche à louer, dans le Val
d’Anniviers, pour la saison d’hiver
2011 – 2012, un studio ou 2 pièces.
076 341 41 88
Envoyez vos annonces,
votre courrier et vos idées
d’articles à:
4-saisons@bluewin.ch
Prochaine parution: janvier