TD 151 janvier 2019

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La vie des bénévoles est un long fleuve pas tranquille... RURO SPORTS à BRAY-SUR-SEINE organisé par la FDFR77, Septembre 2018 FORUM DES ASSOCIATIONS DE MALESHERBES (Loiret) septembre 2018 A l’invitation de la mairie de Malesherbes, nous sommes présents avec la Base de Loisirs et les Ateliers du Soleil, de Buthiers, en proposant des activités complémentaires à ce qui existe à Malesherbes. Nous avons donc beaucoup d’adhérents du Malesherbois de ce fait et c’est très encourageant. Journée « la citoyenneté, mais laquelle ? » Organisé par la DDCS 77 et la FDFR à la Chapellle-Rablais, octobre 2018 JOURNÉE DES BÉNÉVOLES Organisée par les Centres Sociaux, les Familles Rurales et les Foyers Ruraux 77, le 18 octobre… au Centre Culturel de Chelles. Le Foyer Rural de Tousson a fait un tabac avec une vidéo d’ouverture sur le bénévolat. Conférences, ateliers et repas convivial. Ici les salariés et le bureau de la FDFR77 FESTIVAL DES PASSIONNES AMPONVILLE Sur la photo, c’était l’année dernière… il a plu cette année et Christian, Christine, Gérard, Jacques, Arthur et Julien étaient trempés jusqu’aux os ! Cela s’est terminé à 14h ! Paroles de bénévoles #2 Quand on s’installe dans le Gâtinais… Quand on s’installe, on ne connait personne, on connait juste les coins qu’on a visité pour décider où se poser… et avant même de s’installer, quand on aime écrire, on cherche s’il y a des ateliers d’écriture et on tombe sur le Foyer Rural et la Tête des Trains, on aime le nom et on s’inscrit à la newsletter parce qu’ils y parlent musique, bouffe, et atelier d’écriture ! Quand on s’est installé, quelques jours après; c’est le dernier jeudi du mois, alors on téléphone et le type qui répond dit qu’on peut venir, qu’il faut une autorisation écrite des parents, un certificat médical mais établi par un psychologue et qu’on doit amener son pique-nique et que ce n’est pas grave si le village limitrophe est dans le département voisin ! Ouf ils ont pas l’air racistes et même plutôt sympas… Quand on arrive, on est bien accueilli, il y a un grand mec qui anime et d’ailleurs on croit que c’est l’animateur et il fait ça bien, et tous les ingrédients de l’atelier sont là, rires, jeux de mots-laids, émotions, fantaisie, imagination… et la magie des belles histoires tendres, loufoques, farfelues, drôlissimes opère… Et la fois d’après on prépare à l’avance un bon truc à manger ensemble, on est pile à l’heure, on comprend que l’animateur de la dernière fois n’est qu’un participant comme les autres, car oui, en plus, il est auto-géré cet atelier ! On c’est moi, vous l’aurez compris, et quel bonheur de rencontrer ce super groupe quand on vient de s’installer dans le Gâtinais ! Véronique Gérard
Atelier d’écriture Laissez-vous guider par votre stylo, car c'est lui qui écrit... Vous allez aimer les jeux de plume et d'encre, vous vous laisserez guider par des consignes inspirantes, poétiques, amusantes. Vos suggestions, vos idées, vos envies seront les bienvenues ! Puis nous partagerons les petits plats, salades, desserts que nous aurons apportés. Que du bonheur, tous les derniers jeudis du mois à 19h30 ! Qu'on se le dise ! Exercice dit : «Le Scriptoclip » Chacun commence son texte par une phrase imposée. Dans le cas présent : « J’ai tant de fois hélas changé de ciel » (¨Pierre Soulages) Durant l’écriture et à intervalle d’environ 30 à 45 secondes, chaque participant, à l’appel de son nom, annonce un mot (qu’il est en général en train d’écrire dans son histoire) Tous doivent alors inclure ce mot dans leur texte. Les mots cette fois là étaient : Succès - Océan – Souvenir – Gras – Tranquille – Plaisir – Mordre – Musique – Chambre – Diable. Voici deux textes en illustration « J’ai tant de fois hélas changé de ciel. » Souvent le peintre de rue me disait cela quand je passais le dimanche sur la place du village. Ses tableaux avaient du succès auprès des touristes, ébahis devant le choix grandissant d’heure en heure. Bleu océan était le nom de la dernière œuvre Délian. Il venait d’un pays bordé par une mer bleue infiniment attirante, émouvante par son ressac. Son souvenir, présent à chaque instant, transpirait dans ses toiles. Il peaufinait les détails qu’il accentuait au trait gras. Il n’avait pas besoin d’eau pour diluer ses couleurs, tellement il pleurait sa famille, ses amis, tous perdus dans les vagues. Pourtant tranquille à peindre tous les jours, il ne pouvait s’empêcher d’être en colère de n’avoir sauvé ses compagnons de traversée. Il espérait qu’avec l’argent récolté de ses ventes de tableaux, il pourrait avoir le plaisir d’y retourner. Que de tristesses, de peines accumulées. A chaque caresse du pinceau sur la toile, son cœur se fendillait comme la peinture sous la chaleur du soleil. Il aurait aimé mordre la vie à pleines dents, comme en ses jeunes années. Maintenant rongé par tant de regrets, de remords, il ne savait plus combattre. Lui-même abattu par ses habitudes lentes. La musique du manège perpétuel de la place l’aidait tout de même à garder cet infime espoir, ce minuscule filament de volonté. Les journées passaient. Il était là le jour, la nuit dans cette chambre au septième étage sans ascenseur. Il l’aimait, car la vue au-dessus des toits, l’horizon n’étaient pas loin. Il tirait le diable par la queue. Pourtant sa vie n’était plus un enfer. « J’ai tant de fois, hélas, changé de ciel » et tant de fois recommencé ce tableau. Tout y semblait parfait, les personnages, la nature, la rivière, tout était rendu avec succès mais quand venait le moment de peindre le ciel c’était la catastrophe et un océan d’emmerdements semblait me tomber dessus. D’abord c’était la lumière qui ne cessait de changer du fait du passage de ces fichus nuages qui bougeaient sans arrêt et changeaient parfois de forme. J’ai souvenir d’un nuage aux allures de lapin qui en quelques secondes se transforma en papillon ! Il m’arriva même une autre fois qu’un gros nuage gris et gras se déversa soudain de toute son eau sur une aquarelle presque achevée. Ou encore survint une pluie de grêle et le Canson qui se tenait tranquille sur le chevalet s’en trouva tout haché. Pour remédier à cela, j’essayais d’aller peindre dans des lieux à météo stable mais en ces jours de bouleversement climatique, je ne vous dis pas le plaisir que ce fut ! Il y a je vous jure parfois de quoi se les prendre et se les mordre. Aussi, au bout de ma patience, étais-je sur le point de tout envoyer promener et de me mettre à la musique. Mais alors que je continuais de broyer du noir, une idée lumineuse me vint. Je cherchais, dans une zone minière, une profonde cavité, vide de toute chose et dont on pouvait fermer bien hermétiquement l’ouverture. J’y apportais mes tubes, pinceaux, toiles et chevalets, mon tabouret et même un petit lit pour installer dans un coin ma chambre. Aucun éclairage, ni bougie ni la moindre veilleuse. Enfermé de la sorte dans le noir, même le diable ne m’aurait pas trouvé. Depuis je peignais des toiles noires, toute noires sans la moindre couleur. Moi qui ai tant de fois changé de ciel, j’avais trouvé mon bonheur
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