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LA GAZETTE DE NICOLE 016

Seizième numéro de la gazette de Nicole !! avec ALAIN BALLEREAU, FLORENCE JOLY, FRANÇOIS BURLAND, WABÉ, FRANÇOIS JAUVION, GHISLAINE ET SYLVAIN STAËLENS, TERRY TURELL, MARCIN OWCZAREK, MICHIHIRO MATSUOKA, MATHIEU DESJARDINS, JAROSLAW JASNIKOWSKI, STANISLAS SZUKALSKI

Seizième numéro de la gazette de Nicole !! avec ALAIN BALLEREAU, FLORENCE JOLY, FRANÇOIS BURLAND, WABÉ, FRANÇOIS JAUVION, GHISLAINE ET SYLVAIN STAËLENS, TERRY TURELL, MARCIN OWCZAREK, MICHIHIRO MATSUOKA, MATHIEU DESJARDINS, JAROSLAW JASNIKOWSKI, STANISLAS SZUKALSKI

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OF<br />

Nicole<br />

A<strong>LA</strong>IN BALLEREAU FLORENCE JOLY FFRANÇOIS BUR<strong>LA</strong>ND WABÉ<br />

FRANÇOIS JAUVION GHIS<strong>LA</strong>INE ET SYLVAIN STAËLENS TERRY TURELL<br />

MARCIN OWCZAREK MICHIHIRO MATSUOKA MATHIEU <strong>DE</strong>SJARDINS<br />

JAROS<strong>LA</strong>W JASNIKOWSKI S STANIS<strong>LA</strong>S SZUKALSKI


Il faut sauver la<br />

biodiversité artistique<br />

POUR NE RATER AUCUN NUMÉRO <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> <strong>GAZETTE</strong> <strong>DE</strong> <strong>NICOLE</strong><br />

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https://www.yumpu.com/fr/la_gazette_d


Quarante ans des actions conjuguées du<br />

dirigisme artistique de l’Etat et du grand<br />

marché spéculatif ont causé de graves<br />

dommages à l’écosystème naturel de<br />

l’art, en privilégiant les seuls produits<br />

monstrueux et vides d’art d’un système<br />

bureaucratico-mafieux, au détriment de la<br />

floraison artistique naturelle dans toute sa<br />

richesse et sa diversité.<br />

Il est temps que tous ceux qui se<br />

préoccupent de préservation des espèces<br />

vivantes et d’environnement, prennent<br />

conscience de ce qui se passe dans le<br />

domaine de l’art, et comprennent que l’art<br />

dit contemporain est en liaison structurelle<br />

avec les puissances polluantes de la planète.<br />

Cette gazette est la preuve visuelle de cette<br />

biodiversité de l’art à préserver…<br />

Le nicolemuseum.fr l’est aussi.<br />

e_nicole_esterolle<br />

Nicole<br />

Estérolle<br />

Et puis je vous suggère d’aller faire un tour sur mon site<br />

www.schtroumpf-emergent.com


Alain Ballereau


Une illustration improbable<br />

de l’indicible<br />

Alain Ballereau pousse à l’extrême le thème de<br />

l’indécidable, comme s’il entendait se vouer à l’illustration<br />

improbable de l’indicible. Sa peinture est donc tout à la fois<br />

la plus subtilement figurative, et la plus abstraite qui soit.<br />

De tonalité mélancolique, car on est d’abord sensible aux<br />

gris, aux bruns, à la rouille des formes qui se délitent sur<br />

des plaines de blancs incertains, ses tableaux échappent<br />

à l’inertie de la mélancolie. Dans l’insistance avec laquelle<br />

Ballereau détourne l’abstraction et fauche la figuration,<br />

on décèle une obstination qui, de prudente, devient<br />

rapidement insolente. Insolence tour à tour espiègle et<br />

timide et révélatrice.<br />

Il résulte une poésie sèche, d’une évidence<br />

inséparablement hautaine et humaine. La mélancolie<br />

subsiste, comme la façade poétique d’une ironie<br />

essentielle, à moins que ce ne soit l’ironie qui domine,<br />

pour ôter tout brillant au bonheur d’être triste.<br />

Jacques Norigeon


Une vision subaquatique du monde<br />

« Je n’avais pas les mots pour dire tout<br />

ce qui me traversait. Mon esprit était<br />

« nébuleuse », mon cerveau un « poulpe<br />

géant » dont les tentacules saisissaient tout<br />

sans rien pouvoir retenir. Dans ma bulle,<br />

hypersensible, j’ai trouvé dans le dessin un<br />

espace où me rassembler. Longtemps j’ai<br />

perçu le monde qui m’entourait comme<br />

si j’étais derrière une vitre, un hublot (ce<br />

que récemment j’ai traduit artistiquement<br />

par l’histoire de « Scaphandre »). Je<br />

pouvais être physiquement là, rieuse,<br />

souriante, sautillante et en même temps<br />

absente, ailleurs, comme étrangère à ce<br />

qui m’entourait. Parfois, tout me faisait<br />

violence et je souffrais. Seul le dessin<br />

m’offrait un sas de récupération, un lieu<br />

où recueillir mes rêves, créer à mon<br />

rythme mon propre univers. »<br />

Florence Joly


François<br />

Burland


Une générosité créative,<br />

polymorphe et multiprise<br />

François Burland voyage dans toutes les dimensions, celles<br />

de l’espace, du temps, des profondeurs mentales. Après<br />

avoir fabriqué des centaines de jouets–navires, fusées,<br />

bombes, tanks, il entreprend, en 2011, la construction<br />

d’Atomik submarine, un sous-marin de 18 mètres de long<br />

pesant une tonne de bois et de fer blanc, démontable et<br />

remontable. Il voyage à de fréquentes reprises chez les<br />

Touaregs du Sahara, pour partager leur vie nomade.<br />

Son lien avec les peuples d’Afrique restera infaillible durant<br />

plus de vingt ans.<br />

En 1980, sa rencontre avec Michel Thevoz, alors<br />

conservateur du Musée de l’Art Brut à Lausanne, est<br />

décisive. Il mène depuis 2011 des projets artistiques avec des<br />

jeunes migrants mineurs non-accompagnés (MNA) afin de les<br />

aider à s’insérer dans le monde du travail…<br />

Sympa François !


Des planches<br />

pour dire qu’il aime<br />

À côté de la production de ses<br />

reliquaires, pendules et autres<br />

œuvres pleines de poésie et de<br />

tendresse envers son prochain,<br />

François fait des planches dessinées<br />

et coloriées en hommage aux<br />

artistes qu’il aime…<br />

C’est un cas assez rare d’artiste<br />

respectueux et admiratif du travail de<br />

ses collègues…<br />

Alors rendons-lui hommage pour<br />

cela !<br />

François<br />

Jauvion


Une anthropologie<br />

Il est certes permis de ressentir dans<br />

cette expression primitive, organique<br />

et barbare, dans cette sorte de<br />

résurgence ou exsudation de l’humain à<br />

partir des éléments naturels végétaux<br />

et minéraux, mélangés à des débris de<br />

notre civilisation, comme un célébration<br />

d’ordre chamanique et « exorcistique ».<br />

Mais, avant tout, il faut, je pense, le<br />

voir comme un exercice de liberté et<br />

de reconquête d’une vérité première<br />

à la fois céleste et bien ancrée dans le<br />

sol, hors de toute catégorisation d’ordre<br />

religieux, magico-religieux ou même<br />

esthétique. Cette ascèse tant physique<br />

que spirituelle peut s’offrir comme<br />

antidote à l’inhumanité de la culture<br />

industrielle et au conceptualisme glacé<br />

envahissant le champ de la création<br />

artistique en France.<br />

imaginaire<br />

Ghislaine et Sylvain<br />

Staëlens


Peut-on parler d’art post «réalisme<br />

soviétique» avec les délirantes images<br />

peintes de cet artiste polonais ?<br />

C’est en effet l’expression d’un oniricofantastico-surréalisme<br />

débridé,<br />

qui semble se libérer des 70 ans<br />

d’enfermement de l’imaginaire<br />

caractérisant l’ère soviétique.<br />

Je pense que ces images sont<br />

salutaires aussi pour nous guérir<br />

un peu des méfaits du non moins<br />

totalitaire et délirant art conceptualobidulaire<br />

d’État, que nous subissons<br />

aujourd’hui en France.<br />

Fantasmagories<br />

libératrices<br />

Jaroslaw<br />

Jasnikowski


Marcin<br />

Owczarek


« Nous sommes entourés de belles<br />

images dans des publicités. Modèles<br />

photoshopped, voitures neuves, dents<br />

brillantes. Mais pour moi, ce n’est qu’un<br />

masque grotesque. Sous ce masque, la<br />

forme du monde se révèle beaucoup plus<br />

problèmatique. Je montre seulement le<br />

monde sous le masque.<br />

En dehors de cela, une de mes influences<br />

principales est la catharsis de la<br />

«poétique» d’Aristote. La catharsis est une<br />

«purification» des mauvaises émotions et<br />

de leur poison. La catharsis est terrible<br />

car elle vous donne une vision de la vie<br />

nue, sans masques, une vraie vie que<br />

nous avons peur de voir et d’accepter.<br />

La destruction du monde actuel est<br />

un aspect très négatif de la condition<br />

humaine. Je suis au courant de ce<br />

processus et pour moi, c’est une grande<br />

tragédie. Je pense que cette connaissance<br />

m’a conduit à un style que l’on pourrait<br />

appeler « dystopique ».<br />

Dystopique<br />

(Une dystopie est une utopie qui vire au<br />

cauchemar et conduit donc à une contreutopie.)


Et voilà du vrai travail !<br />

Dans l’art japonais, il n’y a pas que de<br />

la calligraphie très subtile et un peu<br />

coincée…<br />

Il y a aussi du « gros-œuvre » bien<br />

expressionniste et low-brow assumé.<br />

Un vrai travail très physique et<br />

manuel. Un bel exercice de liberté<br />

esthétique et idéologique. Alors, s’il<br />

vous plait, gardez votre répugnance<br />

de classe pour vous !<br />

Michihiro<br />

Matsuoka


Le bonheur simple<br />

de peindre<br />

« Pour moi, le processus de peinture<br />

commence par prendre une surface plane,<br />

de préférence du bois ou du métal, et en<br />

frottant la peinture au hasard jusqu’à ce qu’elle<br />

soit recouverte. Je le fais plusieurs fois, en<br />

me servant uniquement de mes mains, pour<br />

créer des couches de peinture semi-séchée.<br />

À mesure que la peinture se transforme en<br />

formes abstraites, je commence à chercher<br />

des images. Une fois les formes approximatives<br />

établies, je les définis et je travaille avec l’image<br />

qui émerge. Je travaille toujours sur plusieurs<br />

pièces simultanément pour que les images<br />

restent fluides. »…<br />

Et voilà, ce n’est pas plus compliqué que ça !<br />

Terry Turell


On crée, on invente,<br />

on ne fait de mal à personne<br />

«J‘aime bien l’idée de mutation. Nous<br />

sommes tous un peu en mutation. Et,<br />

comme j’ai le pouvoir de faire ce que<br />

je veux, je prends un réel plaisir à<br />

créer des êtres mutants. Effectuer des<br />

transferts, de l’un vers l’autre, parce<br />

que nous sommes toujours mi-bêtes,<br />

mi-hommes. C’est toujours quelque<br />

chose d’extrêmement mêlé.<br />

Et puis, c’est certainement le plaisir<br />

de découvrir toutes les combinaisons<br />

possibles. Dans les formes, c’est un<br />

plaisir de jouer avec des possibles, dont<br />

on est « le Dieu ». Le Dieu de son monde.<br />

On crée, on invente. On ne fait de mal<br />

à personne. On se sent finalement tout<br />

puissant.»<br />

(extrait d’un entretien avec Jeanine Rivais)<br />

Wabé


R I G O L E , P I C O L E , B R<br />

La tentation de l’art contemporain,<br />

chez les jeunes artistes en devenir sortis de l’œuf des écoles d’arts comme<br />

des laperaux de deux semaines, est claire et simple à comprendre, hélas.<br />

Les doubles circonvolutions les plus titillantes des lobes pariétaux reptiliens sont stimulées<br />

par la sensation grisante d’être à la pointe de la modernité et par celle, terriblement plus<br />

insidieuse, d’être rebelle dans une société qui les étouffe-touffe-touffe. Encouragés par des<br />

institutions gangrenées par des bourgeois snobs et suffisants qui voient dans l’irrévérence<br />

la forme suprème de ce qu’il considèrent comme l’ART (avec un grand A et les autres<br />

lettres aussi), les laperaux (nommés par Nicole «schtroumpfs émergents») se<br />

montrent serviles et prêts à manifester trés stupidement leur non-respect de<br />

ce qu’ils considèrent comme des conventions artistiques d’un autre âge.<br />

Hélas! Ils insultent là Duchamp lui-même, qui était un bourgeois mariole,<br />

en prise avec son époque et qui se moquait allègrement de la bétise de ses<br />

contemporains. Aurait-il deviné que, moins d’un siècle plus tard, se réclamant<br />

de ses facéties, quelques tristes imbéciles pas drôles allaient pourrir la<br />

création artistique en la proclamant novatrice. Quelle pitié!<br />

IL EST TEMPS <strong>DE</strong> REPRENDRE CE QUI APPARTIENT À <strong>LA</strong> VIE MÊME ET À <strong>LA</strong><br />

CRÉATION, ET <strong>DE</strong> L’ARRACHER <strong>DE</strong>S GRIFFES <strong>DE</strong> POMPEUX CORNICHONS D’ÉTAT !!<br />

VIVE <strong>LA</strong> RÉVOLUTION PERMACULTURISTE GLOBALE !<br />

MORT À L’ART SPECTACU<strong>LA</strong>IRE MARCHAND ET INSTITUTIONNEL !<br />

En gros, qu’ils crèvent et que la peau de leur cul leur pèle!<br />

75% de<br />

copinage,<br />

100%<br />

d’informations<br />

PEACE !<br />

Jean-Jacques Tachdjian<br />

Point


I C O L E E T N I C O L E ! ! !<br />

S<br />

O<br />

Y<br />

O<br />

N<br />

S<br />

C<br />

<strong>LA</strong>IRS<br />

Prise de la Smala d’Abd El Nicole par les troupes du Duc Gros Mâle<br />

(d’après un tatouage de Jean-Pierre Blanche, 1865)


ÉCRAN TOTAL SUR <strong>LA</strong> BRONZETTE<br />

Sérigraphe super-roots de compétition, Mathieu<br />

Desjardins concocte depuis le Bordelais ses images<br />

brutes, où la couleur elle-même est un personnage.<br />

En self-made-mad prolifique et inspiré, il dépote<br />

des scènes de vie où se narrent des histoires<br />

complexes en quelques à-plats de couleurs<br />

vives à demi cernées. Enfant contre nature du<br />

psychedelisme et de l’art brut, son travail fait<br />

penser à une sorte de Charles Burns brutal, sans<br />

la prétention mais avec une efficacité bien plus<br />

redoutable que le pédant new-yorkais sus-cité.<br />

Éditeur, il a fondé en 2010 les éditions MéconiuM.<br />

Les livres et affiches sérigraphiés qu’il produit sont<br />

entièrement imprimés et façonnés à la main, et<br />

démoulée à la louche!<br />

Livres :<br />

Fucking details / Lichette Occulte / Morass (Bongout),<br />

Acculs (Cagibi), Deep State (L’appat),<br />

Baisse les Yeux avec Vincent Wagnair<br />

(E² / MeconiuM)<br />

Noyaux (Dernier cri)<br />

Mathieu Desjardins


Stanislas


L’esprit du XX e siècle<br />

Artiste polonais né à Warta, en Pologne, en 1893,<br />

Stanislas Szukalski a traversé le XX e siècle en y<br />

laissant une marque profonde et indélébile. Son travail<br />

merveilleux mérite qu’on s’y attarde grandement, c’est<br />

une comète dans le ciel de la création de cette époque.<br />

À six ans, il est repéré comme doué et est amené à<br />

recevoir un enseignement en dessin et sculpture, à 17<br />

ans il fait sa première expo de scuptures, des pièces<br />

magnifiques pour un si jeune homme. Il part aux États-<br />

Unis, à Chicago, découvre l’art précolombien et voit<br />

publier les premier livres sur ses travaux (1923 et<br />

1929). Auréolé-holé d’une gloire que seule l’Amérique<br />

d’alors peut donner, il revient en Pologne et devient un<br />

artiste trés en vue, crée un mouvement artistique (le<br />

cœur cornu) et réalise des travaux sur commandes de<br />

l’état Polonais d’alors, il est alors nationaliste et revendique<br />

sa «polonité» dans une revue qu’il crée.<br />

Le siège et les bombardements de Varsovie en 1939 par<br />

les Nazis vont détruire l’intégralité de son atelier et il<br />

s’échappe de justesse pour retourner aux États-Unis. Il vit<br />

alors de petits travaux et se fixe à Los Angeles dans une<br />

petite maison avec sa femme Joan, une américaine qu’il<br />

avait rencontrée lors de son premier séjour aux US.<br />

Dans les années 1960 et 70, c’est l’explosion du<br />

psychédélique sur la côte Ouest et les joyeux artistes du<br />

staff de zap comics Crumb, Rick Griffin, Robert Williams<br />

et d’autres redécouvrent son travail, grâce au papa de<br />

Léonardo Di Caprio, grand collectionneur .<br />

Szukalski


C’est en 1971 que Glenn Bray, mécène sympathique<br />

et allumé, le soutient et lui achète de nombreuses<br />

pièces. Szukalski, qui prend de l’âge, a été<br />

terriblement affecté par la destruction de son travail<br />

à Varsovie et ses années de galère, il se lance dans<br />

un travail titanesque, le «Protong», sorte de langage<br />

meta universel qu’il met au point pour raconter<br />

l’histoire de l’humanité qui, selon lui, viendrait de<br />

l’île de Pâques après le déluge de Noé. Il en sort un<br />

bouquin, préfacé par Robert Williams, qui est une<br />

merveille d’imagination en roue libre sur un point<br />

d’axe au bord de la chute de son Niagara mental.<br />

Récemment, Leonardo Di Caprio (fils), a produit un<br />

reportage merveilleux, que l’on trouve sur Netflix,<br />

intitulé « Struggle», plein de bandes d’archives et de<br />

documents inédits, une mine de jouissance visuelle.<br />

Szukalski était un homme d’exception, jusqu’à<br />

son dernier souffle il fut habité par la création,<br />

poussant les limites bien plus loin que beaucoup<br />

d’artistes de sa génération. Il s’est éteint en<br />

1987, il a traversé ce que le XX e siècle a eu<br />

de plus puissant en imaginaire, de la sculpture<br />

monumentale au dessin réaliste-expressioniste,<br />

de la conception d’univers allumés à l’architecture<br />

tumulaire, de la statuaire aux nerfs à vif aux pages<br />

de « Weirdo », le magazine de Robert Crumb des<br />

années 1980 et tant d’autres choses encore.<br />

Foncez regarder le documentaire «Struggle» produit par Di Caprio, lisez les<br />

livres sur son travail, ne ratez pas la réédition de son œuvre finale «Protong»<br />

chez Last-Gasp à San Francisco, et régalez vous avec le site<br />

https://www.szukalski.com

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