Vivre et Voire n° 106

Juin 2019 - N° 106
Le magazine de Sommevoire et Rozières

Edito
Een ce mois de juin, les fleurs sont de plus
en plus belles dans nos jardins, les
potagers et vergers vont commencer à
nous fournir de bons fruits et légumes.
En ce mois de juin, nos collégiens en classe
de 3 me , nos lycéens en 1 re et terminal et nos
étudiants pensent à leurs examens stressants,
mais tous imaginent déjà les vacances d'été qui
se profilent à l'horizon.
En ce mois de juin, les activités reprennent de
plus belle : expo/bourse de tracteurs, tournoi
de foot ou matinée découvertE du foot féminin,
pose de plaque commémorative, audition
des élèves de l'école de musique ; tout un programme…
En ce mois de juin, nous allons remonter dans
le temps avec deux de nos habitants, le premier
joue au football, le second va à l'école.
Bref, encore un joli mois de juin où vous allez
retrouver votre magazine mensuel.
Bonne lecture et au mois prochain.
Corinne Loccidal
Couverture : La Vénus de Drouot au square
Edouard Drouot (photo Joël Hauer).
Edito .................................................. 2
Mot du maire ...................................... 3
Conseil municipal ............................... 4
Actualités communales ........................ 5
Déclaration préalable ....................... 5
Résultats d’analyses des eaux ........... 5
De nouvelles règles pour les dépôts
de candidature aux élections ............ 5
Droits et obligation du propriétaire
d’un animal de compagnie ................ 6
Arrêtés du maire .............................. 7
La Participation citoyenne ................ 7
Abandon, comblement des mares ..... 8
Coup d'œil dans le rétro ...................... 8
Nicolas Thévenin .......................... 11
Vie communale ................................... 9
TCSR ........................................... 9
UJSR ............................................ 9
Bouton d’or .................................... 9
Alpine champagne 2019 ................. 9
Les Tacots ...................................... 9
Football féminin .............................. 9
Médiathèques Nicolas Jenson ........ 10
Pose d’une plaque commémorative
au square Drouot .......................... 10
Audition de l’école de musique ...... 10
Divertissement .................................. 10
Coup d'œil dans le rétro .................... 11
Souvenirs de jeunesse .................... 11
Les joueurs de l’UJSR .................. 11
Souvenirs d’un Sommevigérien .......... 12
Sommaire
Comité de rédaction
du Vivre et Voire n°106
Noëlle Berteaux, Hubert Descharmes,
Francis Guérin, Nadine Guérin, Danielle
Ingret, Corinne Loccidal, Maryse Narcy.
Distribution : Germain Berteaux, Annette
Cartier, Olivier Colson, Sylviane
Descharmes, Véronique Gérard, Jacky
Guérin, Nadège Robert, Nathalie Robin,
Jocelyne Smekens.
Horaires d’ouverture au
public
Secrétariat de mairie
lundi 13 h 30 - 16 h 30
mardi 9 h 00 - 12 h 00
mercredi 9 h 00 - 12 h 00
jeudi 13 h 30 - 16 h 30
vendredi 9 h 00 - 12 h 00
Médiathèque Nicolas Jenson
mercredi et vendredi de 14 h à 18 h
03.25.55.04.21 (Sommevoire)
03.25.07.64.34 (Montier-en-Der)
biblio-paysduder@wanadoo.fr
Contacts
Corinne Loccidal : 06.43.03.87.03
corinne.loccidal.jhm@orange.fr
Secrétariat de mairie : 03.25.55.41.36
commune.sommevoire@orange.fr
Page Facebook :
Sommevoire Rozières - Mairie - Vivre et Voire
Imprimerie Bayard Guillemin - Wassy
(Cava print)
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Vivre et Voire n° 106
Juin 2019

Mot du maire
Les parents sont tenus de
plusieurs devoirs envers leurs
enfants. Ils doivent protéger l'enfant
dans sa sécurité, sa santé et sa
moralité ; ils doivent aussi en assurer
l'éducation et permettre son
développement dans le respect de la
famille et du "bien vivre ensemble".
Plus que jamais la société hyper médiatisée
formate dans ce monde interactif une jeunesse
qui s’éloigne des valeurs que nous, "les
anciens", portons.
La faute à l’évolution fulgurante des moyens
interactifs, à l’individualisme qui engendre des
situations de tension, au rejet des règles de
base, au refus de l’autorité, à la notion de
loisirs qui supplante celle du travail... mais
aussi à quelques parents peu soucieux de la
surveillance et du devenir de leurs enfants en
dehors du foyer familial.
L’actualité nous rappelle hélas qu’un jeu est
à l’origine d’un incendie qui aurait pu être
dramatique... Hélas, il est de plus en plus
fréquent de voir des enfants livrés à euxmêmes
sans que les parents s’en préoccupent
le moins du monde. Pire encore, faire des
remarques aux parents vous expose.
L’éducation prend alors toute son importance :
le devoir de surveillance doit être intimement
lié au devoir d’éducation. L’éducation ne doit
pas se limiter à l’inscription au groupe
scolaire, mais comprend aussi, l’éducation
morale, civique, le respect de l’autre et des
codes de la société. Ce n’est pas la "rue" qui
éduquera l’enfant, mais c’est la "rue" qui les
écartera du chemin...
A l’heure des portables et de leur contenu, les
parents doivent prendre garde aux réseaux
sociaux, aux allées et venues de leurs enfants
et à leurs relations. C’est à eux de contrôler
les fréquentations de leur progéniture à
l’extérieur du toit familial et à personne
d’autre.
Faut-il le rappeler, les parents sont responsables
des dommages causés par leur enfant dès
lors qu’il réside avec eux et qu’il est soumis à
leur autorité (Art.1384 al.4 du code civil).
Comprenez que la responsabilité du sinistre
occasionné par l’imprudence
d’enfant(s) sera recherchée, c’est le propre des
assureurs.
C’est bien connu, on pardonne facilement les
erreurs lorsqu’elles ne prêtent pas à
conséquence mais beaucoup moins lorsque
l’on a le sentiment d’avoir frôlé la catastrophe.
A l’époque de l’enfant "roi" il y a, et c’est
rassurant, nombre de parents qui transmettent
à l’enfant des valeurs, des repères et montrent
le chemin en prenant le temps nécessaire pour
l’écoute, la compréhension avec toute la
bienveillance nécessaire pour que l’enfant
s’épanouisse.
Que deviendra l’enfant mal éduqué et livré à
lui-même ? Je crains hélas qu’il alimente en
grandissant la rubrique des faits divers.
Hubert Descharmes
Juin 2019 Vivre et Voire n° 106
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Conseil municipal
Extrait du registre des délibéra tions - Séance du 16 mai
L'an 2019 et le 16 mai à 18 h, le conseil
municipal de cette commune, régulièrement
convoqué, s'est réuni au nombre prescrit par la
loi, dans le lieu habituel de ses séances, salle de
la mairie sous la présidence de Hubert Descharmes,
maire.
Présents : Hubert Descharmes, maire, Maryse
Narcy, Anne-Marie Pasquier, David Aubertin,
David Colson, Olivier Colson, Jacky Guérin,
Noël Juilly, Patrick Robin, Yannick Roussel,
Michel Weber.
Excusé ayant donné procuration : Véronique
Gérard à Patrick Robin et Jocelyne Smekens à
Michel Weber.
Absent : Arsène Thièblemont.
Secrétaire de séance : Maryse Narcy.
Nombre de membres :
• Afférents au conseil municipal : 14
• Présents : 11
Date de la convocation : 7 mai 2019
Le maire ouvre la séance et donne lecture
du compte rendu de la séance précédente.
Aucune remarque n'est émise et ce dernier
est approuvé à l'unanimité des présents.
Les deux dossiers ont été votés à l’unanimité
(pour : 13, contre : 0, abstention : 0)
Convention 2019 avec la fourrière municipale
de Saint-Dizier O'Look Toutou
Considérant que l’entreprise O’Look Toutou,
sur appel de la mairie, assurera :
ü dans les 4 h, l’enlèvement des animaux
trouvés errants sur la voie publique,
ü la garde de ces animaux pendant le délai
légal de 8 jours ouvrés et francs.
Considérant que dès leur arrivée, le chien ou le
chat est placé sous la responsabilité de l’entreprise,
qui prend à sa charge :
ü l’hébergement, la nourriture ;
les soins vétérinaires, la vaccination si
ü
nécessaire ;
ü l’identification par puce ;
ü la recherche du propriétaire ;
ü l’euthanasie éventuelle pour les animaux
dangereux par et après avis du vétérinaire
;
ü la tenue du registre officiel des entrées
et sorties des animaux de fourrière.
Considérant que les animaux ne peuvent être restitués
à leur propriétaire qu’après paiement des
frais de fourrière.
Considérant que si à l’issue d’un délai franc de
8 jours, le chien ou chat détenu en fourrière n’est
pas repris par son propriétaire, l’animal, après
avis du vétérinaire de la fourrière, sera identifié
et vacciné puis transféré dans un refuge.
Le conseil municipal, accepte que la commune
de Sommevoire signe une nouvelle convention
pour 2019 avec O’Look Toutou, fourrière municipale
pour la ville de St-Dizier depuis le
1 er janvier 2015, avec en contrepartie des services
rendus le versement d’une indemnité de
1,50 € HT par habitant.
Désignation de personnes susceptibles de
siéger en qualité de juré aux assises de la
Haute-Marne - Année 2020
Vu le nombre de jurés figurant sur la liste annuelle
en Haute-Marne fixé à 300 ;
Vu la nécessité de dresser une liste préparatoire
comprenant un nombre triple de jurés de celui de
la liste annuelle, soit 900 ;
Attendu que la population du département est
inférieure à 260 000 habitants, il est fait application
du quotient réel de 1 juré pour 612 habitants
en Haute-Marne ;
Attendu que la population de Sommevoire-Rozières
étant supérieur à 612 habitants, nous devrons
bien procéder, au tirage au sort de 3 noms
d’électeurs pour notre commune ;
Le résultat du tirage au sort :
ü François Leblanc,
ü Enzo Palazzone,
ü Christophe Chemin.
1/ Réflexions sur l’emplacement du futur terrain
multisport : Etudier la faisabilité d’implantation
sur l’espace en haut du terrain de jeux, en lieu et
place du stade (commission sport + adjoints).
2/ Attribution des deux derniers lots pour le marché
mises aux normes de l’Hôtel de Ville :
ü Lot démolition et gros œuvre : Entre-
prise Simco à Ancerville,
ü Lot ouvertures extérieures : Etablisse-
ment Perrier à Saint-Dizier.
3/ Réunion avec les associations utilisatrices de
la salle des fêtes à l’étage : A prévoir après la réunion
de chantier n°1 de jeudi 23 mai pour l’organisation
des activités pendant la période
d’interdiction d’accès à l’étage (minimum 2
mois).
4/ Réunion CAO vendredi 27 mai : Choix maîtrise
d’œuvre / Dossier 2 ème phase travaux église
Notre-Dame.
5/ Travaux renouvellement canalisation Eau Potable
"Grande rue" et "Place G.Dehault" : Lancement
travaux semaine 23 (début juin)/
Entreprise TPFP de Montier en Der. Mise en
place d’un alternat pour réguler en sécurité la circulation.
QUESTIONS DIVERSES ET INFORMATIONS
6/ Prolongement réseau pluviale rue Neuve :
Lancement travaux semaine 21 / Entreprise
Deprez TP de Longeville.
7/ Pose de la plaque commémorative de l’inauguration
du square Drouot et de sa Vénus,
samedi 15 juin 2019, par Madame Nicole
Drouot, petite fille du sculpteur :
18 h : cérémonie en présence des sousü
cripteurs ;
18 h 15 : Concert de quartier de l’Harü
monie municipale de Sommevoire au
Colombier ;
ü 19 h : Vin d’honneur.
8/ Aides départementales : Le département modifie
les règles du jeu. Nos conseillers départementaux
présents à la réunion de conseil nous
indiquent ce qu’il faut en retenir :
ü L’enveloppe globale passe de 9 à 13
millions d’euros par an, soit 39 millions
pour la période 2019-2021 ;
ü Autre changement, le département va
contractualiser avec les intercommunalités,
les 3 villes et les 8 bourgs-centres
(13.8 millions sur 3 ans). Chacun aura
une meilleure visibilité dans la durée du
soutien financier apporté par le département
;
ü Création de nouveaux fonds thématiques
(7.1 millions d’euros par an) dédiés aux
communes rurales : Fonds des monuments
historiques, fonds départemental des équipements
sportifs, fonds voirie et fond pour
l’environnement
9/ Projet lotissement "Les Ruelles" : Il n’est pas
fait opposition au permis d’aménager.
Remplacement au
secrétariat de mairie
Notre charmante secrétaire
de mairie attendant
un heureux
évènement, son futur
remplaçant, Mehdi
Agadir, sera présent
à compter du
1 er juin et jusqu’au
31 décembre. Nous lui souhaitons
la bienvenue et nous souhaitons à
Charline un joli bébé en bonne santé.
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Vivre et Voire n° 106
Juin 2019

Actualités communales
Déclaration préalable
Nom - Prénom Adresse de l’intéressé Dossier déposé
Bernard Laurent 13 Lot. Vigne au Loup - Sommevoire Changement portail + peinture muret
Boussel Cédric 4 rue de la Croix - Sommevoire Remplacement couverture garage
Descharmes Hubert 5 chemin des Trois Poiriers - Sommevoire Remplacement menuiseries ext.
Solliec Josette 14 place de l’Hôtel de Ville - Sommevoire Réfection façade + reprise clôture
Aubertin Franck 3 route de Rozières - Sommevoire Fermeture vitrée d'un porche
Permis de construire
Nom - Prénom Adresse de l’intéressé Dossier déposé
Duroy Mickaël 22 rue de la Vallée - Sommevoire Réhabilitation construction
De nouvelles règles pour
les dépôts de candidature
aux élections
La loi adoptée définitivement par le Parlement jeudi
18 janvier 2019, relative "aux modalités de dépôt de
candidature aux élections", a été publiée au Journal
officiel. Il sera désormais obligatoire, lors du dépôt des
candidatures aux élections législatives, municipales, départementales,
régionales, sénatoriales, européennes,
ainsi que pour les élections à la métropole de Lyon et
celles des collectivités d’outre-mer, de fournir une
mention manuscrite de chaque candidat marquant son
engagement.
Ce texte vise à résoudre le problème des candidats
"malgré eux", c’est-à-dire des candidats qui se retrouvent
sur une liste sans l’avoir souhaité. Jusqu’à présent,
pour les élections municipales notamment, il suffisait
de produire lors du dépôt d’une liste un formulaire
signé par chaque candidat et une attestation d’inscription
sur les listes électorales – plus, éventuellement, si
le candidat n’était pas inscrit dans la commune où se
déroule l’élection, un justificatif indiquant qu’il paye
un impôt dans la commune ou y est propriétaire ou
locataire.
Pour éviter ces situations, chaque candidat devra
désormais fournir « une mention manuscrite par laquelle
il s’engage à se porter candidat aux élections
concernées, en citant nommément le responsable de la
liste ». Chaque candidat devra également fournir une
copie de sa pièce d’identité.
La formule officielle manuscrite qui devra figurer après
la signature du candidat sur le formulaire officiel de
candidature est par exemple : « La présente signature
marque mon consentement à me porter candidat à
l'élection municipale sur la liste menée par (indication
du nom et des prénoms du candidat tête de liste). »
Pour les élections municipales, cette formalité devient
obligatoire dans les communes de plus de 1 000 habitants.
Dans les communes de moins de 1 000
habitants, elle est obligatoire uniquement en cas
de candidature groupée sur une liste.
Juin 2019 Vivre et Voire n° 106
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Actualités communales
Droits et obligations du propriétaire d’un animal de compagnie
Vrai ou faux ? Tout ce que vous devez savoir
si vous possédez un animal de compagnie.
(Extrait de la revue "Pleine Vie").
Je dois tenir mon chien en laisse.
Vrai et faux
Chaque maire, sur sa commune, peut exiger
que les chiens soient tenus en laisse, voire
muselés (se référer à l’arrêté municipal
ci-contre). Il suffit en effet qu’il ne soit plus
sous votre surveillance effective, qu’il se trouve
hors de portée de votre voix ou de tout instrument
sonore permettant de le rappeler, ou encore
qu’il soit éloigné de vous d’une
distance de plus de 100 mètres pour être
considéré comme en état de divagation, ce qui
est interdit.
Je pars en voyage avec mon chat, je suis obligé
de le vacciner.
Vrai
Si vous voyagez dans un pays de l’Union
européenne, votre chat doit être identifié et
vacciné contre la rage. Vous devez être également
en possession de son passeport européen
délivré et rempli par un vétérinaire.
En dehors de l’Union européenne, renseignez-vous
à l’avance auprès de l’ambassade
du pays dans lequel vous comptez séjourner.
Elle vous indiquera les formalités d’entrée à
accomplir, ainsi que les vaccinations et les
traitements antiparasitaires exigés.
Je peux laisser mon chien toute la journée
dans ma voiture.
Faux
Votre animal de compagnie est un "être
sensible" que vous devez placer "dans des
conditions compatibles avec les impératifs
biologiques de son espèce" (article L. 214-1
du Code rural). Par conséquent, si vous devez
le laisser dans votre voiture, vous devez faire
le nécessaire pour qu’il ait suffisamment d’air.
Il peut en effet, par temps chaud et ensoleillé,
mourir par suffocation en moins d’une heure.
Si vous oubliez de le faire, des sanctions
peuvent être prises à votre encontre. Un
fonctionnaire de police peut faire ouvrir votre
véhicule de force, décider de vous retirer votre
animal et le confier à une œuvre de protection
animale. Vous encourrez également une
amende pouvant atteindre 750 €. Si, en
outre, votre animal venait à mourir, vous
pourriez être condamné à 2 ans de prison et
30 000 € d’amende pour acte de cruauté.
Je dois systématiquement faire tatouer mon
chien.
Vrai
Tous les chiens et chats doivent être tatoués
avant d’être vendus ou donnés. Il en va de
même, en dehors de toute cession, pour les
chiots âgés de plus de 4 mois et nés après le
1 er janvier 1999. Un numéro d’identification
est alors inscrit à l’encre sur la face interne de
l’oreille ou de la cuisse de votre animal, et
mentionné sur un fichier national (Société
centrale canine pour les chiens et Fichier
national félin pour les chats) avec vos
coordonnées. Autre solution, vous pouvez
opter pour une puce électronique glissée sous
la peau du cou de votre animal.
Je suis responsable des blessures causées par
mon chien qui, en s’amusant, a renversé un
piéton sur la chaussée.
Vrai
En tant que propriétaire de l’animal, vous êtes
responsable des blessures (morsures,
griffures…) qu’il peut causer à autrui ainsi
que des dommages matériels occasionnés
(vêtements déchirés, dégâts dans le jardin...),
même si vous n’avez commis aucune faute
(article 1385 du Code civil). Toutefois, vous
pouvez être exonéré en partie de votre responsabilité
si vous prouvez que la victime a
commis une faute (par exemple en pénétrant
chez vous en dépit de l’écriteau "Chien
méchant") ou si le dommage est lié à un cas
de force majeure (par exemple, une explosion
a fait paniquer votre chien qui s’est échappé).
Vous êtes néanmoins garanti contre ce risque
par l’assurance de responsabilité civile qui est
incluse dans votre contrat multirisque habitation.
Relisez votre contrat car, pour certaines
races (berger allemand, doberman…), votre
assureur peut exiger que vous souscriviez une
extension de garantie.
Mon propriétaire peut m’interdire de posséder
un animal.
Faux
Si vous êtes locataire ou copropriétaire,
aucune clause d’un bail ou d’un règlement de
copropriété ne peut vous empêcher de posséder
un animal chez vous, à l’exception d’un
chien "dangereux". Il doit néanmoins s’agir
d’un animal familier et il ne doit ni déranger
les voisins (par des bruits intempestifs, des
odeurs nauséabondes…) ni causer de dégât
à l’immeuble, que ce soit aux parties
communes ou à l’intérieur du logement.
Un hôtel peut refuser de me louer une
chambre parce que je compte venir avec un
animal.
Vrai
Un hôtelier est libre d’accepter ou non un
animal dans son établissement. Pour le savoir,
renseignez-vous auprès de l’office de tourisme.
Vous pouvez aussi consulter certains guides
touristiques qui précisent les hôtels acceptant
ou non les animaux.
Dans la rue, je dois systématiquement ramasser
les déjections de mon chien.
Vrai et faux
Tout dépend de la réglementation qui
s’applique dans la commune (se référer à l’arrêté
municipal ci-contre). Les personnes titulaires
d’une carte d’invalidité sont dispensées
d’une telle obligation de ramassage. Si le propriétaire
de l’animal de compagnie en question
n’enlève pas les déjections sur les lieux
non autorisés, alors il commet une infraction
sanctionnée par une amende de
68 euros (contravention de 2 me classe).
Je ne peux pas entrer chez un charcutier avec
mon chien.
Vrai
Pour des raisons d’hygiène, l’accès des
animaux dans les magasins d’alimentation est
interdit, à l’exception des chiens guides
d’aveugles. Cette interdiction doit alors
être affichée à l’entrée de la boutique.
Je ne dois pas gêner mes voisins avec les
aboiements de mon chien.
Vrai
De jour comme de nuit, le comportement de
votre animal ne doit pas troubler la tranquillité
de votre entourage. Un voisin mécontent peut,
si vous ne parvenez pas à un accord, saisir la
justice. Le juge se prononcera alors sur le
caractère excessif ou non des aboiements.
Vous encourrez une amende pour tapage
diurne ou nocturne qui peut atteindre 450 €.
Je possède un chien dit “dangereux”, je dois
lui mettre une muselière dès que je sors dans
la rue.
Vrai
Si vous détenez un chien d’attaque, de garde
ou de défense, il doit, sur la voie publique et
dans les parties communes des immeubles,
être muselé et tenu en laisse par un adulte. Si
vous ne respectez pas ces dispositions, vous
risquez une amende de 15 000 € et jusqu’à
un an de prison pour mise en danger d’autrui.
Je ne suis plus en mesure de garder mon
animal de compagnie, je peux l’abandonner
légalement.
Vrai
Si vous ne pouvez pas garder votre chien ou
votre chat et que vous ne connaissez personne
à qui le donner, vous pouvez le conduire au
refuge le plus proche de chez vous, et ce sans
avoir à vous justifier. Dès la signature du
certificat d’abandon, l’animal devient la propriété
de l’association gérant le refuge. Votre
animal pourra alors être adopté par un
nouveau propriétaire.
Mon chien vient de mourir. Je peux l’enterrer
au fond de mon jardin.
Vrai et faux
Si votre animal pèse moins de 40 kg, vous
pouvez en principe l’enterrer dans votre jardin
à condition de le faire à une distance d’au
moins 35 mètres des premières habitations,
puits, sources et ouvrages de captages et
adduction des eaux d’alimentation. Si, en
revanche, votre animal pèse plus de 40 kg,
vous devez avertir dans les plus brefs délais
un équarrisseur qui viendra retirer le cadavre
dans les 48 heures. Autre solution : déposez
le corps de votre animal chez un vétérinaire
qui se chargera de toutes les formalités et vous
devrez payer le prix de l’incinération ou de
l’équarrissage.
6 Vivre et Voire n° 106
Juin 2019

Actualités communales
La Participation citoyenne :
soyons vigilants
La lutte contre la délinquance et notamment contre
les vols constitue une priorité. Ce dispositif a été mis
en place afin de faire participer la population d’une
commune, d’un quartier ou d’une zone pavillonnaire
à la sécurité de son environnement, en partenariat
avec la gendarmerie.
Le concept est fondé sur la solidarité du voisinage et
vise à développer un comportement de nature à mettre
en échec la délinquance. Le protocole est encadré par
la gendarmerie qui veille à ce que l’engagement des
citoyens ne conduise pas à l’acquisition de prérogatives
qui relèvent des seules forces de l’ordre.
La délinquance est assurément un point noir milieu
rural. Des bandes venues de l’Europe centrale agissent
selon des modes opératoires bien rodés. Ils ciblent
chaque jour un village ou un quartier, dans
lequel ils sont capables, en quelques minutes de visiter
un appartement pour y dérober bijoux et espèces,
avant de prendre la poudre d’escampette.
Cette délinquance organisée, entraîne un préjudice
matériel, cause un véritable sentiment d’insécurité
dans la population, qui ainsi est touchée dans son intimité.
Les principaux objectifs de la démarche sont :
D’établir un lien régulier entre les habitants, les
ü
élus et les représentants de la force publique ;
Accroître la réactivité des forces de sécurité
ü
contre la délinquance d’appropriation ;
Renforcer la tranquillité au cœur des foyers et
ü
générer des solidarités de voisinage.
La Participation Citoyenne a pour but d’assurer une
vigilance passive, dans le respect de la vie privée des
concitoyens, sur des déplacements ou comportements
suspects. Tous aux aguets pour détecter toutes personnes
(rodeur, vagabond), ou véhicules un peu
louches. Ces individus tombants ainsi, dans cette toile
d’araignée invisible matérialisée par un maillage de
référents en liaison directe avec la gendarmerie.
Juin 2019 Vivre et Voire n° 106
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Actualités communales
Le Programme Régional d’Actions en faveur des mares (PRAM)
est né en 2016 en Lorraine. Sur le territoire champardennais, un
collectif d’associations naturalistes travaille sur le programme qui est
coordonné par le CPIE du Pays de Soulaines. L’objectif est de
valoriser et préserver le milieu mare. La création et/ou la restauration
de mares fait partie des actions menées depuis 2016. Ce programme
est soutenu financièrement par l’Agence de l’Eau Seine Normandie,
l’Etat (DREAL Grand Est) et la région Grand Est.
De quelques mètres carrés (20 à 100 m² en moyenne) en bordure
d’un pré ou d’un bois, une mare ne prend pas beaucoup de place.
Le rayon d’influence d’une petite mare pour la survie de certaines
espèces dépasse les 2 kilomètres soit un territoire de plus de 1 250
hectares.
Le PRAM prend en charge le terrassement ou le curage de la mare,
la condition étant de créer ou de restaurer au moins trois points d’eau
sur un même territoire pour constituer ou renforcer un réseau.
Le propriétaire s’engage, par convention, à respecter l’intégrité de la
mare, à ne pas la reboucher totalement ou partiellement, à ne pas
introduire de poissons (prédateurs et au développement
incontrôlable dans ce type de point
d’eau), à ne pas procéder à des plantations
et à ne pas l’entretenir avec des produits
chimiques.
L’entretien des pourtours de la mare, à la
charge du propriétaire ou de l’exploitant,
pourra se faire manuellement ou mécaniquement
en dehors de la période de reproduction des
espèces, c'est-à-dire d’octobre à mars.
Avant toute création ou restauration, une visite
préalable sur le terrain sera réalisée. Après sa
création la mare sera visitée chaque année, en
accord avec le propriétaire et/ou l’exploitant, afin
d’en suivre l’évolution.
Cette action fera l’objet d’une communication
dans la presse locale et auprès des soutiens
financiers.
Coup d’œil dans le rétro
Deux superbes photos d’un ancien maire de
Sommevoire dont une en tenue officielle qui
sont en principe installées sur la cheminée de
la salle du conseil municipal.
Il faudra demander à Hubert Descharmes si
lui aussi a une tenue officielle pour qu’on
puisse prendre une photo de lui qui pourra
servir dans un coup d’œil dans le rétro dans
quelques décennies...
On y voit Nicolas Thévenin, maire de 1861
à 1870, décédé le 30 mars 1870 à l’âge de
78 ans.
Ces photos sont un don d’Arsène Duchêne,
maire en 1933. Vous connaissez déja son fils,
Armand Duchêne, également maire après lui
et dont on avait publié une partie de son
journal à Verdun en 1916.
8 Vivre et Voire n° 106
Juin 2019

Vie communale
TCSR
Tournois
Le tournoi double aura lieu vendredi 26, samedi 27
et dimanche 28 juillet. Le tournoi simple se déroulera
du jeudi 15 au dimanche 18 août. Plus d'informations
seront données dans le prochain Vivre et Voire.
Licences
Les personnes désirant acheter leur licence peuvent le
faire auprès :
ü du nouveau président, Anthony Fèvre, 6 rue du
Docteur ü Bochot, tél. 06.10.31.68.42 ;
ü du trésorier, Vincent Berteaux, 3 rue
du Docteur Bochot, tél.
06.42.39.61.62 ;
ü du secrétaire, François
Sylvestre, 7 rue du stade, tél.
06.28.33.67.35.
Le tarif des licences reste inchangé :
ü 10 € pour les moins de 16 ans,
ü 15 € pour les 16 ans et plus.
UJSR
Assemblée générale
Assemblée générale de l’UJSR, vendredi 21 juin, à
19 h, au stade Anne de Galard.
Les joueurs, dirigeants et personnes
intéressées sont invités à assister à la
réunion.
Tournoi de football
L’UJSR organise son tournoi où sont conviés plusieurs
équipes locales.
L’évènement aura lieu samedi 22 juin, à partir de
10 h, au stade Anne de Galard.
Le public est invité à venir assister aux
différents matchs.
Buvette et restauration sur place.
Bouton d’or
Réunion du club
ü mardi 11 juin.
Pique-nique de fin d’année
ü mardi 25 juin.
Alpine champagne 2019
Une ballade touristique intitulée "Alpine champagne
2019", composée d’environ 70 véhicules, principalement
de marque Alpine, sera de passage sur notre
commune, samedi 29 juin entre 15
h 15 et 16 h (venant de
Billory et se dirigeant vers
Nully).
Chapelle Sainte Colombe
La traditionnelle messe du lundi de Pentecôte sera
célébrée dans la petite chapelle Sainte-Colombe, lundi
10 juin à 10 h 30
Après la messe, tous sont invités par l’association de
Sainte-Colombe à partager l’apéritif. Ceux qui le désirent
pourront partager le repas tiré du sac dans la
cour de la ferme.
Des barbecues seront mis à disposition des convives.
ENTRAINEMENT A
LA DECOUVERTE DU
FOOTBALL FEMININ
Les Samedis 8 juin à
Sommevoire et 29 juin à
Doulevant-le-Château
de 9 h 30 à 11 h 30
Tu as 8 ans ou plus, tu es débutante ou tu as envie
L’USIB Vaux Sur Blaise t’invite à découvrir le FOOTBALL
Viens nous rejoindre pour un entrainement 100 % féminin
Un cadeau de bienvenue te sera offert
VENEZ REJOINDRE NOS LICENCIEES !
Contact :
Emmanuel CALOT
12 Rue des Rosiers
52130 Vaux Sur Blaise
06.40.18.71.74
Juin 2019 Vivre et Voire n° 106
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Vie communale
Médiathèque Nicolas Jenson
Portage de documents à domicile
Mardi 18 juin
Inscription par téléphone, service gratuit.
03.25.55.04.21 (Sommevoire)
ou
03.25.07.64.34 (Montier-en-Der).
Apéro coups de cœurs
Jeudi 4 juillet, à 19 h
Livres, jeux, découvertes, ateliers
Rejoignez-nous à l’heure de l’apéritif pour
partager un moment convivial.
CEUX d’la MOUFF
Vendredi 14 juin, à 20 h 30
CEUX d’la MOUFF est une formation
latino-rock mais pas que ! Un trait d'union
entre Titi de Paris et Rumba de Barcelona.
CEUX d'la MOUFF interprète ses
chansons festives mais poétiques, avec une
énergie débordante !!!
Remarqué par Gambeat (dernier bassiste de
la Mano Negra, et bassiste actuel de Manu
Chao La Ventura), cela aura évidemment une
influence sur la couleur de leur univers...
Pose d’une plaque commémorative au square Drouot
Hubert Descharmes, maire de Sommevoire
Joël Hauer, président des Compagnons de Saint-Pierre,
ont le plaisir de vous inviter
Samedi 15 juin 2019, au square Edouard Drouot à Sommevoire.
18 h : pose d’une plaque commémorative
de l’inauguration du monument le 9 septembre 2018
par madame Nicole Drouot, petite fille du sculpteur.
18 h 15 : concert de l’harmonie municipale de Sommevoire au Paradis.
19 h : vin d’honneur.
Nous serions très honorés de votre présence.
Audition de l’école de musique de la Voire
Audition de l’école de musique de la Voire
Les élèves de l’école de musique de la Voire présenteront leur audition de fin d’année,
samedi 15 juin, à 17 h 30, au Paradis, juste avant la pose de la plaque
commémorative.
Divertissement
Résultats des jeux proposés dans le Vivre et Voire n° 105 du mois de mai.
Bayeux l
Besançon l
Béziers l
Blois l
Bobigny l
Bourg-en-Bresse l
Bourges l
Fontainebleau l
Saint-Dizier l
Biélorussie l
Bosnie-Herzégovine l
Chypre l
Croatie l
Estonie l
Hongrie l
Liechtenstein l
Lituanie l
Roumanie l
l Bajocasse
l Bisontin
l Bitterois
l Blésois
l Balbynien
l Burgien
l Berruyer
l Bellifontains
l Bragard
l Minsk
l Sarajevo
l Nicosie
l Zagreb
l Tallinn
l Budapest
l Vaduz
l Vilnius
l Bucarest
10 Vivre et Voire n° 106
Juin 2019

Coup d'œil dans le rétro
Chaque année, des milliers de gamins s’inscrivent
dans le club de football de leur village
ou de leur quartier avec l’espoir de briller autant
que leurs idoles, de faire plaisir à leurs
parents ou plus modestement de passer de
bons moments avec leurs copains. Tous retiendront
quelque chose de leur parcours : des
anecdotes malheureuses ou euphoriques, allant
de pair avec des victoires ou des défaites
mémorables sur des terrains souvent douteux.
Le terrain l’hiver, ressemblait, souvent à une
gadouille de boue.
Ne venant pas d’une famille intéressée par le
ballon rond. Je n’ai intégré le club de mon patelin
qu’à l’âge de mes 15 / 16 ans jusqu’à 20
ans, bien que nos occupations quotidiennes,
après l’école, ou le jeudi étaient de se réunir
tous dans le pré de monsieur Henri Driat,
situé "en haut des ruelles" pour jouer au football.
Revenons à la compétition. Lors d’un match
à domicile, quelques joueurs étaient désignés
à préparer le terrain au stade, le dimanche
matin. Dans un premier temps, les bouses de
vaches étaient retirées. Les bêtes de l’agriculteur,
monsieur Georges Barbier avaient
brouté l’herbe toute la semaine. Nous installions
les filets et les poteaux de coin, puis, on
traçait le terrain à la main avec de la chaux.
L’ambiance y était excellente. On était une
bande de potes. On s’éclatait et aucun esprit
de compétition ne venait entraver cela.
Le jour de la compétition, nos dirigeants nous
donnaient des consignes de respect, inspectaient
si nos chaussures étaient bien cirées et
nos équipements, short, maillot et chaussettes
prêtés, étaient propres. Gare à celui qui avait
omis de les nettoyer. "La remontée de bretelles
s‘avérait". Le match pouvait commencer.
Nous arrivions, les deux équipes sur le terrain,
à la queue leu leu en courant, derrière
l’arbitre, puis nous saluons les spectateurs
venus nous encourager.
Il m’est arrivé, comme à tous, à "cirer le banc"
de nombreuses minutes, avant d’intégrer pour
le remplacement d’un joueur, mais sans que
Souvenirs de jeunesse
cela ne me fende le cœur.
Ce n’est pas forcément gage de réussite pour
une bourgade, mais parfois, nous pouvions
compter 30 ou 40 spectateurs autour de la
main courante lorsque deux clochers voisins
s’affrontaient. A l’entame du match ou au
cours, parfois des « aux chiottes l’arbitre ! »
ou « allez mes petits » jaillissaient des spectateurs
chauvins pour la victoire de notre
équipe. Mais tout restait bon enfant à la fin
de la rencontre. On était une bonne vingtaine
de joueurs et on restait toujours ensemble
après le match. Après une victoire, c’était l’euphorique.
Dans un premier temps, on allait
se laver au ruisseau qui longeait le stade et rejoignait
la Voire. Ensuite, on chantait dans les
vestiaires et on se retrouvait tous, dans un bistrot
(Brengle, Foisy, Lagney) qui devait nous
accueillir avec nos adversaires du jour, pour le
pot de l’amitié (bière et limonade). Les petits
vieux étaient contents. D’anciens joueurs te
rappelaient leurs propres exploits. Des poivrots
qui n’y connaissaient rien, mais t’appréciaient
quand même donnaient leurs avis sur
la prestation de la rencontre. Une victoire
peut quand même te procurer un sentiment de
satisfaction incroyable. C’est le charme de la
campagne et du foot amateur.
Tous les dimanches après-midi, quand tu
passes une saison à te dépenser et que les résultats
suivent, tu te prends au jeu.
Les règles ont quelque peu changé et la légèreté
du ballon aussi. La modernité passant
par les vestiaires chauffés, les sanitaires et
l’évolution du stade, baptisé "Anne de Gallard"
étant passées par là. Mais l’état d’esprit
demeure. Non L’UJSR de Sommevoire-
Rozières n’est pas morte et porte bien nos
couleurs verte et blanche. Actuellement, elle
évolue en série sénior, départemental 3, poule
B et semble rester dans un classement honorable
pour accéder éventuellement à la division
au-dessus.
Je me dois d’évoquer cette belle période de
mon enfance et faire honneur à cette équipe
des années 1950/1965 (il me semble), fleuron
de notre village et des figures bien
connues. Durant toute cette période, nombreux
sont venus écrire l’histoire de ce club,
en jouant en 1 re division ligue Haute-Marne.
L’UJSR avait de très bons joueurs et déjà une
image positive de cette équipe, très soudée et
difficile à battre, que beaucoup craignaient.
A l’époque, il n’y avait guère que le foot. Tous
les fidèles supporters du "pays" et spectateurs
venaient de partout. Les rendez-vous pour
jouer à l’extérieur se faisaient place de l’Hôtel
de ville et de bonne heure, car les déplacements
étaient parfois éloignés. Tous montaient
dans ce mini bus. Nous étions heureux de
pouvoir les accompagner lorsqu’une place
était libre. Les week-ends étaient synonymes
de fête autour du terrain. Si un joueur était
blessé, on lui donnait un peu de "dolpic" et il
repartait mouiller le maillot pour la victoire
éventuelle. Pas de "bla-bla-bla", le lendemain
tous au travail. Pendant toutes ces nombreuses
années l’UJSR s’explique par la formidable
passion de nombreux et nombreuses bénévoles
qui ont œuvrés pour leur club, notamment
Chaffaut, Berteaux, Georges, Thieblemont,
Parison, Voisot, Bongiorino, Rossetti,
Maczka, etc.
Oui, nos ainés ont marqué nos esprits et porté
haut nos couleurs pour notre village. Mais
voilà, dans la vie de tout club, il y a des moments
difficiles et cela entraînera à des rétrogradions,
puis avec le temps des fusions avec
des équipes des villages des alentours, pour
de nouveau, retrouver son lustre d’antan et
évoluer en promotion de ligue Haute-Marne.
Non l’UJSR n’est pas mort car il vit encore.
Mes excuses pour les oublier. Qu’ils en soient
tous remerciés.
« La joie ne peut éclater que parmi des gens
qui se sentent égaux. » (Honoré de Balzac).
Francis GUERIN
L‘équipe de l’UJSR
dans les environs
des années 49/50
De gauche à droite :
Rangée du haut :
ü Manuel Defer (dirigeant), Robert Chaffaut,
Daniel Cresely, Daniel Bertin, Henri Morlet,
Pierre Jeanson, Claude Cresely, Germain
Berteaux, Jean-Pierre Defer, Jacques Cartier.
Rangée du bas :
ü Daniel Prudent, Michel Parison, André
Millot, Michel Malbranche, André Berteau,
Marcel Guérin, Guy Jenson.
Photographie prêtée par Bernadette Mertrud.
Merci à elle.
Merci aussi à Francis Guérin et François Sylvestre
pour avoir retrouvé tous les noms des joueurs.
Juin 2019 Vivre et Voire n° 106
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Souvenirs d’un Sommevigérien
Le chemin de l’école
On pouvait aussi descendre la rue de la fontaine en intégral. On
égrenait les « bonjour Blanche ! bonjour Gabi ! » ou plus familièrement
« bonjour Bibi ! » un peu espiègles. La rivière débusque toujours
en bas, derrière le haut mur qui entourait le jardin de la maison
Bongiorno. Celle-ci avait une allure de presqu’île avec la rigole que
crache le lavoir et qui gloussait, limpide, sur un fond pavé. Elle
achevait de l’encercler ainsi sur trois côtés. Les deux petits pontons
qui l’enjambent pour y accéder, lui donnent toujours un petit air de
lagune, on dirait un bateau amarré à quai, qui attendrait la marée
haute. L’illusion de fendre les flots était vite trahie. La rivière qui coule
vers l’aval, venait barrer le passage en déposant un sable gris, presque
doux, quand dans les jours chauds, on ne résistait pas à l’envie de s’y
mouiller pieds nus jusqu’aux mollets à chercher l’épinoche. Et apercevoir
un "bavou" ! Enigmatique petit poisson sombre à l’allure de
mythique créature préhistorique qui semblait émerger du fond des
âges. Pendant ce temps, notre vaisseau semblait à l’échouage.
Haut comme trois pommes, il fallait longer le mur du lavoir plus haut
que nous, ce qui attisait la curiosité. Il faisait écran et renvoyait en
écho le bruit de cascade qui gonflait, que dis-je, une cataracte. Ça
vous enveloppait d’une odeur de pierres verdies, de petites fougères
capillaires qui se cramponnaient par endroit, et d’eau savonneuse, le
linge lourd et humide et les mains rougies. On pouvait faire le tour
du bassin sans que personne n’y voie un quelconque danger vital, libres.
A l’opposé du vannage, l’eau tourbillonnait presque nerveuse.
Sans cesse renouvelée, elle exerçait une magie trop fascinante pour
avoir envie d’en percer le mystère. Les pierres polies étaient aussi brillantes
que si on les avait cirées, usées d’être frottées, frottées. La frappe
des battoirs étouffée sur le linge gonflé, le chuintement des brosses,
ou des éclats de voix, c’étaient les indices qui nous interdisaient instinctivement,
à ces moments-là, de s’introduire dans ce lieu exclusivement
féminin. Avec l’impression de profaner un lieu où les gestes
semblaient issus d’une longue initiation.
Mais il ne fallait pas traîner. Le lavoir était accolé à un haut mur un
peu gris qui tirait une ligne jusqu’à la petite tourelle de l’hospice. Il
était percé par un portail qui nous offrait ses deux battants comme
une invitation. On le poussait, familiers. Avec l’impression de jouer
les passe-murailles, on était tout à coup transporté dans un autre univers.
Ce mur n’avait rien d’un rempart défensif, hérissé d’interdits. Il ordonnait
plutôt le lieu, une noble construction jardinière. Le lavoir rangeait
ses caisses de lavandières, agenouilloirs non pour une prière
(hormis, celle libératrice, peut-être, d’espérer une machine à laver)
mais pour le labeur fastidieux et presque quotidien des lessives. En
franchissant ce petit portail, le petit écusson de pierre qui était sur le
linteau, inscrivait le lieu dans une autre dimension. Il imprimait d’une
certaine manière un sceau dans l’Histoire. On était indifférent aux
signes héraldiques gribouillés de ce blason*, c’était une trace qui attestait
de son ancienneté et ça lui donnait une simplicité toute vénérable.
Cela nous investissait, mais très fugacement d’un je ne sais quoi
de noblesse naïve (à la sauce Thierry la Fronde). Entrouvert la plupart
du temps, ce petit portail avait l’air de vous lancer un clin d’œil
complice. A la manière d’un faiseur de magie, comme si après avoir
poussé les volets on ouvrait une grande fenêtre et on découvrait …un
jardin ! Cela faisait le même effet qu’aux représentations de notre
théâtre. Il y avait une porte double, élément quasiment immuable du
décor qui laissait désirer les frondaisons du fond de scène. Celui-ci se
révélait parfois merveilleusement, dès le premier acte. Il représentait
une prairie bucolique encadrée par des masses de bosquets qui faisaient
penser aux peintures de campagne anglaise du XVIII e et qui
envahissait tout le mur. La ligne de fuite était peinte pour accentuer
la profondeur de la scène que cela vous aspirait. C’était presqu’un
vertige, happé par cette campagne qui vous faisait ignorer l’écran des
lourds rideaux rouges en vous suggérant presque la fraîcheur et l’odeur
de cet océan de verdure. L’illusion semblait immerger les personnages
et fondre la salle plongée dans l’obscurité. Ce fond de scène était en
lui-même un personnage. Il pouvait se prêter à tous les genres de
pièces, qu’elles aient été du genre citadin, exotique, burlesque ou pathétique.
Il pouvait se déployer complètement. Mais souvent, on le
devinait, tapi, à travers la double porte à petits bois qu’on retrouvait
immanquablement presque chaque année. On devinait presque bouger
cette verdure, on la palpait presque, tout en apportant une respiration,
une bouffée de fraîcheur qui participait à la réussite de la
représentation.
Eh ! bien ce jardin, il avait un peu du jardin, bien sûr, avec ses rayons
de potager. Les silhouettes courbées de quelques fragiles vieilles
femmes au chignon et en blouse à carreaux, un grand-père en veste
bleue de gros tissu et la casquette s’activaient avec l’énergie assurée et
des gestes précis qui témoignaient d’années et d’années de pratique
jardinière. Réminiscences d’une vie qui s’éteint doucement dans les
murs de l’hospice. Planches de légumes, lignes d’oignons et de poireaux
méticuleusement alignées comme une leçon de géométrie digne
des jardins à la française qui font souvent, des jardiniers, des artistes
qui s’ignorent. Et cela vous infusait d’une envie subreptice d’ordre
mais bien vite oubliée. Mais, ce jardin tenait aussi du parc, cercle autour
duquel s’ordonnaient la maison de retraite avec ses tourelles en
chapeau chinois prolongée par une aile en retour qui fermait la perspective.
Celle-ci rejoignait le long bâtiment de l’école qui semblait tendre
la main à l’Orangerie en enjambant la rivière naissante. Et de
tout cela émanait d’une puissance paisible et profonde...
Bruno Driat
Christian Chaput devant le tableau noir (photo fournie par Michel Gaïda).
* Le blason mentionné est celui du Cardinal Charles de Lorraine, oncle du Duc de Guise et abbé de Montier-en-Der dont relevait Sommevoire de 1539 à 1574 .
Cet écusson reflète les prétentions de cette famille qui avait fait de Joinville leur villégiature. Y figurent les armoiries d’Anjou, de Provence, du Dauphiné, du royaume
de Naples, du duché de Gueldre en Flandre, et de Lorraine rien que cela. Cet écusson a été replacé sur la grosse tour de la maison de retraite.
12 Vivre et Voire n° 106
Février 2019