Vivre et Voire n° 108

Septembre 2019 - N° 108
Le magazine de Sommevoire et Rozières

Edito
Et oui, ça y est, les vacances sont
finies et une fois de plus, elles sont
passées bien trop vite. On aurait
aimé en profiter encore quelques jours
avant de reprendre la routine. En tout
cas, si ce n’est pas le cas pour vous, pour
moi, il n’y a pas de doute.
Reprise oblige, on a retrouvé nos vieilles
habitudes : le chemin du bureau, de
l’usine, de l’école, du collège, etc. C’est
également la période de reprise pour nos
associations, qu’on soit sportif, joueur de
cartes, crucifiliste, amateur de vieux
tracteurs ou encore musicien, les
nombreuses associations de Sommevoire
et Rozières donnent un choix important
à tous.
Lors de l’impression du Vivre et Voire de
juillet, composé de seize pages, seules
douze avaient été distribuées. Du coup,
elles ont été remises dans le magazine de
septembre et donc les nostalgiques vont
se faire plaisir avec les différentes photos
d’école, de foot ou de pompiers d’un
temps passé, les articles parlant d’une
époque révolue.
Bonne lecture et rendez-vous au mois
prochain.
Corinne Loccidal
2
Couverture : Saint-Pierre orné de deux
superbes arcs-en-ciel, un soir d’été (photo
Corinne Loccidal).
Edito .................................................. 2
Mot du maire ...................................... 3
Mort d’un maire dans l’exercice de ses
fonctions ......................................... 3
Conseil municipal ............................... 3
Séance du 11 juillet ......................... 3
Séance du 8 août ............................. 6
Actualités communales ........................ 7
Permis de construire ......................... 7
Déclaration préalable ....................... 7
La rentrée ....................................... 8
Etat civil .......................................... 8
Canicule ou engagement personnel ? .8
Vie communale ................................... 9
Médiathèques du Pays du Der ......... 9
UJSR ............................................ 9
Les Tacots ..................................... 9
Ecole de musique ............................ 9
Proxi .............................................. 9
10 e tremplin zique ........................... 9
Réunion Axa .................................. 9
Le Chas et la cigogne..................... 10
Bouton d’or .................................. 10
La parole est aux citoyens .................. 10
Participation séances municipales ... 10
Pensons à notre planète ..................... 11
La rubrique de Pa "TRI" cia ......... 11
Coup d'œil dans le rétro .................... 12
Les instituteurs de Rozières ........... 12
Dans les années 1960 ................... 12
L’équipe de l’UJSR 1989/1990 .... 13
L’écriture d’autrefois ..................... 13
Les pompiers de Rozières 1945 .... 14
Année scolaire 1976-1977 ............ 15
Souvenirs d’un Sommevigérien .......... 15
Sommaire
Comité de rédaction
du Vivre et Voire n°108
Noëlle Berteaux, Hubert Descharmes,
Francis Guérin, Nadine Guérin, Danielle
Ingret, Corinne Loccidal, Maryse Narcy.
Distribution : Germain Berteaux, Annette
Cartier, Olivier Colson, Sylviane
Descharmes, Véronique Gérard, Jacky
Guérin, Nadège Robert, Nathalie Robin,
Jocelyne Smekens.
Vivre et Voire n° 108
Horaires d’ouverture au
public
Secrétariat de mairie
lundi 13 h 30 - 16 h 30
mardi 9 h 00 - 12 h 00
mercredi 9 h 00 - 12 h 00
jeudi 13 h 30 - 16 h 30
vendredi 9 h 00 - 12 h 00
Médiathèque Nicolas Jenson
mercredi et vendredi de 14 h à 18 h
03.25.55.04.21 (Sommevoire)
03.25.07.64.34 (Montier-en-Der)
biblio-paysduder@wanadoo.fr
Contacts
Corinne Loccidal : 06.43.03.87.03
corinne.loccidal.jhm@orange.fr
Secrétariat de mairie : 03.25.55.41.36
commune.sommevoire@orange.fr
Page Facebook :
Sommevoire Rozières - Mairie - Vivre et Voire
Imprimerie Bayard Guillemin - Wassy
(Cava print)
Septembre 2019

Mot du maire
Mort d’un maire dans l’exercice de ses fonctions : tout sauf une surprise…
Cet événement tragique illustre tristement les
difficultés quotidiennes auxquelles tous les
maires sont confrontés pour faire respecter les
règles de la vie quotidienne et éviter des comportements
égoïstes, voier anarchiques.
La prise de risque est réelle pour un maire qui
fait tout simplement son "boulot". La solution
de facilité qui consisterait à faire semblant de
ne pas entendre, de ne pas voir et de ne rien
dire n’est pas ma vision des choses et elle ne
le sera pas jusqu’au dernier jour de mon mandat.
Les dépôts sauvages, et c’est malheureusement
la cause de la tragédie de Signes dans
le Var, figurent en bonne place parmi les nombreuses
incivilités auxquelles les élus sont
confrontés souvent avec violences verbales
puisque neuf fois sur dix un simple rappel à
l’ordre vous expose à des critiques, voire des
insultes.
Aujourd’hui, et c’est un constat, une (trop)
forte proportion de nos concitoyens rejette
l’autorité qu’elle vienne de l’état, de ses agents
ou des élus et s’autorise à imposer leurs propres
"lois". Cette attitude présage un futur
compliqué où malheureusement la loi du plus
fort s’imposera parce que les honnêtes gens se
soumettront par peur…
Nombreux maires, et j’en suis, disent avoir
vécu, eux aussi, des agressions verbales ou
physiques, des menaces, des situations tendues
avec leurs administrés dès lors qu’ils s’impliquent
à rappeler, ou à faire respecter, les règles
pour le bien vivre ensemble.Cerise sur le gâteau,
ilsdéplorent se voir reprocher leurs interventions,
ou accuser, plutôt que les
contrevenants responsables d’incivilités, de délits
ou de comportements irrespectueux. Oui,
vous avez bien lu, c’est le maire l’empécheur
de tourner en rond !
L’évolution de la société fait que le "nouveau
citoyen" se comporte comme un client. Dès
lors qu’il paye, ou non, des impôts, tout lui
est dû. Aucune remarque, aucun rappel à
l’ordre n’est toléré, c’est très tendance… Les
droits oui, les devoirs non !
Pour expliquer cette régression de société nous
avons deux gros problèmes de fond : d’une
part l’éducation, le respect des règles sociétales
et d’autre part l’inefficacité des sanctions
(quand elles existent…) Souvenez-vous que
depuis 1995, le service militaire obligatoire a
été supprimé. On apprenait aux jeunes gens
la discipline, le civisme, le respect, à vivre en
communauté, les obligations liées à la famille,
puis notre rôle dans la société. De tout cela
plus rien de nos jours et le résultat est là…
Dans ce contexte les maires ne se sentent pas
toujours soutenus ; Nous avons, hélas, le sentiment
d’être seul et laissé en première ligne,
sans moyen, pour faire respecter le droit et la
sécurité.
La faute à qui ? Que font nos gendarmes ?
Que fait la justice ? Il serait injuste de jeter en
pâture les agents de l’état qui subissent eux
aussi l’effet dévastateur de cette lame de fond
et eux aussi avec peu de moyen. Dans un climat
où le sens civique se dégrade extrêmement
rapidement, des élus de l’agglo et les forces
vives de l’état conjuguent leurs efforts pour apporter
des solutions à court terme, dont la
vidéo-surveillance.
Reste un impondérable : la politique, qui par
manque de courage a trop longtemps fermé
les yeux pour des raisons carriéristes…
Comprenez que cette situation questionne les
maires à quelques mois de l’échéance électorale
des municipales.
Hubert Descharmes
Conseil municipal
Extrait du registre des délibéra tions - Séance du 11 juillet 2019
L'an 2019 et le 11 juillet à 18 h, le conseil
municipal de cette commune, régulièrement
convoqué, s'est réuni au nombre prescrit par la
loi, dans le lieu habituel de ses séances, salle de
la mairie sous la présidence de Hubert Descharmes,
maire.
Présents : Hubert Descharmes, maire,
Véronique Gérard, Maryse Narcy, Jocelyne
Smekens, David Aubertin, David Colson, Jacky
Guérin, Noël Juilly, Patrick Robin, Michel
Weber.
Excusé ayant donné procuration : Olivier Colson
à Jacky Guérin.
Absents : Anne-Marie Pasquier, Yannick
Roussel, Arsène Thièblemont.
Secrétaire de séance : Maryse Narcy.
Nombre de membres :
• Afférents au conseil municipal : 14
• Présents : 10
Date de la convocation : 5 juillet 2019.
Le maire ouvre la séance et donne lecture
du compte rendu de la séance précédente.
Aucune remarque n'est émise et ce dernier
est approuvé à l'unanimité des présents.
Tous les dossiers ont été votés à l’unanimité
(pour : 11, contre : 0, abstention : 0)
Vente d’une parcelle communale, nouvelle désignation
cadastrale suite à établissement du
nouveau document d’arpentage
Cette délibération annule et remplace la
délibération prise à ce sujet précédemment
Le maire,
• expose aux membres du conseil municipal
la demande initiale de M. et Mme Houillé,
entreprise de maçonnerie générale, relative à
Septembre 2019 Vivre et Voire n° 108
3

Conseil municipal
l’acquisition d’une parcelle, au lieu-dit "La
Haudage", route de Rozières à Sommevoire,
d’une contenance de 5 276 m 2 (dont
4 276 m 2 non habitable) ;
• rappelle le caractère spécifique de la demande
portant sur un besoin urgent de terrain
pour transférer une entreprise de maçonnerie
générale ;
• relate la carence de règlement intérieur et
de prescription visant à constituer une servitude
de passage au profit des deux parcelles
voisines via la parcelle vendue ;
• considère qu’il est nécessaire de constituer
une servitude de passage pour permettre à
tous et à chacun d’accéder aux dites parcelles
de façon totalement indépendante et ainsi éviter
toute situation de contrainte pouvant amener
à terme à une situation conflictuelle ;
• indique qu’une extraction cadastrale sur la
parcelle initiale a été nécessaire pour que la commune
reste propriétaire du chemin d’accès ;
• propose un abattement tarifaire de 2 000
€ du prix HT initial de la parcelle qui prend
en compte à la fois la réduction de l’espace
constructible mais aussi le transfert à la commune
des contraintes d’entretien de cet accès
qui restera dans le domaine privé communal ;
• précise que le projet de conception du bâtiment
se décompose en deux espaces, soit :
ü un espace dédié au stationnement des
véhicules, engins de travaux publics et
matériaux,
ü un espace dédié à l’administration, à la
réception et au personnel de l’entreprise,
obligatoirement édifié sur la zone dite
"habitable".
Le conseil municipal, accepte la proposition
du maire aux conditions suivantes :
ü prix de 12 276 € HT,
ü frais de notaire liés à cette opération à
la charge de l’acquéreur,
ü obligation de déposer le permis de
construire au cours du 2
e
semestre
2019.
Encaissement d’un chèque
Le maire,
• indique qu’il est paru judicieux de proposer
à une entreprise spécifiée dans le domaine,
la récupération du parquet en chêne de l’actuel
rez-de-chaussée de l’Hôtel de ville, avant
que l’on procède à la démolition et aux travaux
de gros œuvre ;
• fait part de la proposition financière de
l’entreprise Jala, 52230 Cirfontaines-en-Ornois,
pour la dite récupération, soit un montant
de 1 400 €.
Le conseil municipal,
• autorise le maire à déposer le chèque de
l’entreprise Jala, d’un montant de 1 400 €, à
la Trésorerie publique de Wassy en vue de son
encaissement au profit de la commune.
Approbation du rapport annuel 2018 de
l'eau potable du délégataire Saur
Vu l'importance de l'eau potable dans le budget ;
Vu l'obligation d'approuver le rapport annuel
du délégataire Saur ;
Le maire décrit la synthèse de l'exercice 2018
Chiffres clefs :
Données techniques :
• Volume de stockage (pour les 4 ouvrages) :
365 m
3
• Linéaire de conduite : 10 778 m
(10 822 m, donnée 2017)
• Nombre d'abonnés : 372 (370, donnée
2017)
• Volume consommé : 39 018 m 3
(41 741 m 3 , donnée 2017)
• Volume produit : 58 696 m 3 (70 834 m 3,
donnée 2017)
• Rendement : 71,17 % (60,12 %, donnée
2017), soit 4,3 m 3 /km/j d'indice
linéaire de perte
• 4 fuites sur réseau + 3 fuites sur branchement
: réparées
• Prix de l'eau : 3.24 € TTC/m 3
(3,35 € TTC/m 3 en 2017)
Indicateurs qualificatifs :
• 92.3 % des analyses bactériologiques
conformes
• 92.3 % des analyses physico-chimique
conformes
Les faits marquants :
• Rendement : (volume facturé sur volume
produit) toujours très inférieur à la norme
malgré l’engagement contractuel de la société
Saur à obtenir ou maintenir un rendement supérieur
à 80 %.
2012 : 75,1 % / 2013 : 70,93 % / 2014 :
67,65 % / 2015 : 67,39 % / 2016 : 62,22 %
2017 : 60,12 % et 71.17 % en 2018
(le rendement de distribution a connu une
amélioration significative du fait du renouvellement
du compteur de production et grâce au
renouvellement des canalisations AEP place
de l’Hôtel de ville et de ses abords).
Pour rappel, en cas de rendement inférieur à
80 %, le délégataire doit tout mettre en œuvre
pour éliminer les fuites sur le réseau et en informer
de façon manuscrite la commune. Les
engagements de la société Saur n’étant pas
tenus, la collectivité est en droit d’attendre du
délégataire le versement d’une pénalité.
• Poursuite programme : suppression des
108 branchements plomb.
• Décision technique concernant la problématique
du nouveau forage : la pompe rabat
rapidement suite à la formation de bactéries
ferrugineuses qui obstruent les crépines du tubage
acier. Il est envisagé de remplacer le tubage
acier par de l’inox, fin 1 er semestre 2019.
• Nouvelle dégradation de la couronne du
dôme du réservoir EP : situation litigieuse
entre la commune et la société Saur qui reconnait
avoir abandonné l’entretien, le nettoyage
et toutes les réparations de fissures sur la coupole
du réservoir.
Nous attendons une proposition de la Direction
de la société Saur pour remédier à cette
situation.
Le commentaire général portant sur la chute
d’un bloc de béton qui remet en avant la problématique
de l’état dégradé du génie civil du
réservoir ne reflète pas les causes et les responsabilités
de cette situation.
Les propositions d'amélioration :
• Accentuer la recherche de fuites, voire de
fraudes (intensifier les campagnes de recherche
de fuite/ pose de compteurs sectoriels
supplémentaires/ recoupement volumes facturés
et comptages ciblés/ pose nouveau compteur
en amont de l'usine GHM en
remplacement des 8 existants sur la partie privée).
• Terminer la procédure de protection du
captage (PPR et PPI) dès validation du nouveau
forage (dans la mesure où l’opération de
rechemisage en inox à la place du tubage acier
est positive).
• Réfection "Génie civil" de la couronne
béton sur la coupole du réservoir AEP.
• Renouvellement de 495 m de canalisation
AEP en 2019, Grande rue et place Gérard
Dehault (fonte ductile "Blutop").
• Poursuivre le programme de suppression
des branchements plomb.
Synthèse bactériologique : une non-conformité
sur le paramètre "entérocoques" a été
constatée en novembre 2018 sur l’eau distribuée.
Les 13 autres analyses bactériologiques
étaient conformes vis-à-vis du seuil de limite
de qualité du code de santé publique.
Synthèse de turbidité :
• L'eau distribuée en 2018 était de bonne
qualité au niveau de la turbidité, c’est-à-dire
de la "couleur" de l'eau.
• Fer : la présence de fer dans l'eau peut
provoquer des "eaux rouges". La valeur maximale
relevée est en 2018 de 73 ug/l pour une
référence de 200 ug/l.
Synthèse des pesticides : absence en 2018 de
deux hydroxy atrazine.
Synthèse de nitrates : valeur moyenne =
6.9 mg/l (limite de qualité de 50 mg/l).
Synthèse de l'ammonium : l'eau distribuée a
une teneur maximale mesurée de 0,13 mg/l
(maxi : 0,50 mg/l).
Synthèse des nitrites : pas de dépassement de
la norme de 0,1 mg/l.
Le conseil municipal,
• approuve le Rapport annuel du délégataire
Saur 2018, tout en mettant en demeure
ce dernier de tout mettre en œuvre pour respecter
les dispositions contractuelles, notamment
en proposant un plan d’actions pour
atteindre l’objectif des 80 % de rendement de
distribution ; en outre la commune demande
à la société Saur d’assumer les conséquences
de sa désaffection en termes d’entretien et de
nettoyage de la coupole du château d’eau.
• exige que les recherches de fuites (et de
fraudes) soit une priorité absolue.
Motion contre le projet de réorganisation du
réseau territorial des services de la DGFIP
La Direction Générale des Finances Publiques
(DGFiP) a engagé une démarche visant
à réorganiser l’ensemble de son réseau
territorial et de ses implantations sous l’autorité
du ministre de l’action et des comptes publics.
Cette démarche s’appuie sur une vision pluriannuelle
des suppressions d’emplois à la
DGFiP parallèlement à la montée en puissance
du numérique. Elle a été baptisée "géographie
revisitée".
Elle se traduit par :
des suppressions de trésoreries de proxiü
mité, qui seraient renommées "services
de gestion comptable",
la mise en place de conseillers comptaü
bles,
4 Vivre et Voire n° 108
Septembre 2019

ü la réduction du nombre et le regroupe-
ment de services des impôts des particuliers
(SIP), de services des impôts des
entreprises (SIE), de services de la
publicité foncière, (SPF) et d’autres
services plus spécialisés (les services
locaux de contrôle fiscal par exemple),
ü des transferts de services au sein des dé-
partements et de grandes villes vers
d’autres territoires.
Le Gouvernement promeut les "points de
contacts" qu’il entend mettre en place au travers
des "Maisons France Service" et de
formes d’accueil itinérants. Ceux-ci sont censés
permettre à la population d’être renseignée
"au bon moment", c’est-à-dire ponctuellement
et non de manière pérenne. Le Gouvernement
aurait pu privilégier la mise en place de
"Maisons France Services" là où le service public
avait été supprimé de longue date. Mais
il a choisi de refondre le réseau territorial de
la DGFiP alors que les besoins de la population
et des élus locaux sont importants et le
demeureront à l’avenir.
En effet, la "géographie revisitée" se traduira
par un très fort repli de la DGFiP. En particulier,
pour les communes où des services de
la DGFiP étaient implantés (trésoreries, SIP,
SIE, etc.) et seraient remplacés par une "Maisons
France Service", la perte serait importante.
Cette perte concerne tout à la fois le
service public et l’économie locale.
En effet, la plupart des agents des finances
publiques n’y travailleront plus, ce qui signifie
que pour certaines démarches, nos concitoyens
devront effectuer des trajets plus longs
ou devront se débrouiller par eux-mêmes avec
internet.
Pour notre commune de Sommevoire, cela se
traduirait par la fermeture de la trésorerie de
Wassy. Ainsi, la trésorerie la plus proche serait
à 33 km de notre collectivité (contre 14
km actuellement). Ceci pénalisera d’abord la
population. Les conséquences évidentes de la
fermeture de la trésorerie/SIP/SIE/etc.,
seront des difficultés supplémentaires pour les
usagers dans leurs démarches. Le suivi de
dossiers à distance est difficile, les déplacements
seront plus longs et moins économiques,
l’attente sera d’autant plus importante
que les usagers d’autres communes se rendront
dans les services qui seront maintenus
en nombre restreint.
En outre, il faut rappeler l’importance d’une
trésorerie pour les collectivités dans l’aide et
le soutien apportés au quotidien notamment
lors de l’établissement par le comptable public
des budgets communaux ou encore pour le
paiement des salaires des employés territoriaux.
Le repli du service public est d’autant plus inquiétant
que pour les populations, sa présence
est la garantie d’une accessibilité et d'un traitement
équitable en prenant notamment en
considération les besoins de la population locale.
Le conseil municipal de Sommevoire, après
en avoir délibéré à l'unanimité des présents,
demande au gouvernement et aux autorités de
la DGFiP, le maintien et le renforcement d’un
réel service public de proximité (Trésoreries,
SIP, SIE, etc.) dans le nord du département.
En conséquence, il demande que la présence
de la trésorerie de Wassy soit maintenue et pérennisée
afin d’exercer dans de bonnes conditions
ses missions.
Conseil municipal
Location de deux parcelles communales
Vu la délibération en date du 27 mars 1995 actant
la location de la parcelle communale au
lieudit "Les Ruelles" à Jean-Marc Robin (exploitant
agricole sur la commune) d'une contenance
de 88a60ca, moyennant un loyer annuel
sur la base de 600 l lait / hectare ;
Vu la délibération en date du 27 février 1992
actant la location d'une partie de la parcelle
communale située lieudit "Les Esseilles", à
Jacky Guérin, à savoir 75a (partie boisée)
moyennant un loyer annuel sur la base de
350 l lait / hectare ;
Considérant qu'un fermage ne doit plus s'exprimer
en une quelconque denrée alimentaire,
mais en unité monétaire courante à savoir
l'euro ;
Le maire explique aux membres du conseil la
nécessité de redéfinir les conditions de location
du morceau de parcelle citée précédemment.
Ainsi les membres du conseil municipal décident
de maintenir les deux locations dans les
nouvelles conditions qui suivent, à compter de
l'année 2019 :
• loyer annuel d'un montant de :
ü 175 € pour Jean-Marc Robin,
ürenouvelable 115 € pour Jacky Guérin ;
• par tacite reconduction (sauf
volonté par une des deux parties de mettre fin à
cette location) ;
• révision annuelle du loyer basée sur l'indice
des fermages.
Attributions des subventions 2019 aux associations
:
Un formulaire sera remis à chaque association
courant juillet.
Les demandes seront instruites courant octobre,
sous réserve de dossier complet déposé
en mairie avant le 15 septembre 2019 (attestation
d'assurance, compte rendu d'AG, bilan
financier détaillé, prévision d'activité associative
pour l'année, éventuel récépissé de la
Sous-Préfecture en cas de modification de bureau).
Tout dossier incomplet ou déposé après la
date ne sera pas pris en considération.
Le responsable du suivi associatif aura la
consigne de ne pas réclamer les dossiers ou les
pièces manquantes.
Cette année, l'accent sera mis sur les associations
qui contribuent à l'animation et au
rayonnement de notre commune.
Réfection du Poilu de Rozières :
Le maire délégué est chargé de demander un
devis pour le démontage, le transport à l'atelier
de peinture et le remontage du Poilu aux
entreprises locales. Il se renseignera également
auprès de la direction de la GHM pour le
planning et le coût.
Tag(s) à l'intérieur de l'Abribus rue Saint-
Pierre :
Ce comportement est déplorable mais pas surprenant
; beaucoup trop d'enfants et d'adolescents
sont livrés à eux-mêmes par manque
QUESTIONS DIVERSES ET INFORMATIONS
d'éducation et de surveillance. Les mêmes
causes produisent donc les mêmes effets.
Il est clair que si cette situation ne s'améliore
pas, la commune remettra en cause les aides
financières (facultatives) accordées aux familles,
notamment la prise en charge totale
des coûts du transport scolaire.
Point sur les travaux de renouvellement AEP
Grande Rue et place Gérard Dehault :
La fin des travaux est programmée semaine
30 de cette année (y compris la pose de 2
bornes à ince.ndie neuves).
Point sur le nouveau forage :
Le retubage et le pompage de nettoyage ont
été réalisés sans difficulté particulière par la
société Raffner.
Fin juillet, la société Saur réalisera les essais
de pompage prévus dans le cahier des charges
ainsi que les analyses.
Points sur les travaux de mises aux normes de
l'Hôtel de ville :
ü Désamiantage terminé ;
ü Démontage des parquets achevé ;
ü Démolition et gros œuvre : la partie "sa-
nitaire", côté Ouest, est réalisée à 70 % ;
ü Le plafond et la pose des points lumineux
"LED" dans la salle destinée à l'Harmonie
sont terminés.
Point sur les travaux de sécurisation rue
Durenne :
Une réunion de travail entre le maître d'œuvre,
le Conseil Départemental et la commune
a eu lieu le mercredi 26 juin 2019 dans le but
de définir l'aménagement de ce secteur suite
à la démolition de l'immeuble rue Antoine
Durenne soit : une augmentation du gabarit
de la chaussée, une modification du tracé de
la chaussée, la pose de caniveau, l'ménagement
de places de stationnement et d'espaces
verts...
Demande aide financière au bénéfice du Centre
de loisirs "Les Petits Castors" géré par
l'ADMR :
Cette demande a été refusée par le conseil.
Réhabilitation Grande rue et place Gérard
Dehault :
Dans l'ordre des choses :
Renouvellement des réseaux "Eau Poü
table" (compétence commune - 2019) ;
Reprise totale du réseau d'assainisseü
ment (compétence Communauté d'Agglomération
Saint Dizier, Der et Blaise
- 2020) ;
ü Reprise et prolongement des réseaux
"Eaux pluviales" (compétence
CASDDB - 2020) ;
ü Enfouissement des lignes sèches
(Enedis - Télécom - ECL/compétence
SDED 52 - 2021) ;
Aménagement de surface (chaussée -
ü
trottoirs - espaces verts) : compétence
commune et Conseil Départemental
pour le revêtement de la chaussée.
Septembre 2019 Vivre et Voire n° 108
5

Conseil municipal
Extrait du registre des délibéra tions - Séance du 8 août 2019
L'an 2019 et le 8 août à 18 h, le conseil
municipal de cette commune, régulièrement
convoqué, s'est réuni au nombre prescrit par
la loi, dans le lieu habituel de ses séances,
salle de convivialité Rozières sous la présidence
de Hubert Descharmes, maire.
Présents : Hubert Descharmes, maire,
Véronique Gérard, Maryse Narcy, Anne-
Marie Pasquier, Jocelyne Smekens, David
Aubertin, David Colson, Olivier Colson,
Jacky Guérin, Noël Juilly, Michel Weber.
Excusés ayant donné procuration : Patrick
Robin à Véronique Gérard, Arsène
Thièblemont à Jacky Guérin.
Absent : Yannick Roussel.
Secrétaire de séance : Maryse Narcy.
Nombre de membres :
• Afférents au conseil municipal : 14
• Présents : 11
Date de la convocation : 31 juillet 2019.
Le maire ouvre la séance et donne lecture
du compte rendu de la séance précédente.
Aucune remarque n'est émise et ce dernier
est approuvé à l'unanimité des présents.
Sauf avis contraire, tous les dossiers ont été
votés à l’unanimité
(pour : 13, contre : 0, abstention : 0)
Attribution d'aide à l'acquisition de bien immobilier
de plus de 40 ans
Vu la demande d’Alan Perardot, nouveau
propriétaire de l'immeuble situé 15 rue
Antoine Durenne à Sommevoire ;
Considérant que la demande d'aide à l'acquisition
est recevable et rentre dans les critères
d'attribution ;
Considérant que le calcul de la prime communale
à l'accession est le suivant :
Prime de base pour un couple ou une personne
seule : 2 000 €.
Fonds national de péréquation des ressources
intercommunales et communales - Répartition
dérogatoire libre - Année 2019
Le 8 juillet 2019, le Conseil de la Communauté
d’Agglomération de Saint-Dizier, Der
& Blaise s’est prononcé favorablement par 76
voix pour et 2 voix contre sur le principe d’une
répartition dite "dérogatoire libre" du FPIC
entre l’établissement public de coopération intercommunale
et les communes et/ou entre les
communes.
La répartition dérogatoire proposée a pour
objectif de corriger les effets induits par l’inversion
de la mutualisation des services entre
la Communauté d’Agglomération et la ville
de Saint-Dizier, sur certaines dotations communales.
Les montants versés à ce titre par la
Communauté d’Agglomération représentent
une part très importante des recettes de la plupart
des communes membres.
La délibération ayant été prise à la majorité
qualifiée des deux tiers, il appartient aujourd’hui
à chacun des conseils municipaux
de se prononcer.
Il est proposé au conseil municipal :
• d’opter pour une répartition dite "dérogatoire
libre" permettant de définir librement
une répartition différente entre l’établissement
public de coopération intercommunale et les
communes et/ou entre les communes afin de
traduire les engagements inscrits dans le pacte
financier et fiscal adopté par le conseil communautaire
le 28 mai 2018,
• d’approuver la répartition dite "dérogatoire
libre" du FPIC de l’année 2019 entre la
Communauté d’Agglomération de Saint-Dizier,
Der & Blaise et ses communes membres,
telle que prévue
Ȧ la majorité
(pour : 12, contre : 0, abstention : 1)
Proposition d'acquisition d'un ensemble de
parcelles boisées sur le territoire de Sommevoire
Le maire expose aux membres du conseil municipal
la proposition du cabinet de notaires
associés, Éric Chaton – Pascal Cossard –
Bertrand Hugues Martin – Charlotte Damay
Censier, 30 boulevard Victor Hugo à Troyes,
portant sur l’intention de Catherine Bernard
de vendre un ensemble de neuf parcelles boisées
situées sur le territoire de Sommevoire,
aux lieux-dits "Tête de Furfu", "Bois Merle"
et "Courgain",
La commune a été saisie d’un projet de cession
d’un lot de parcelles boisées, désignées
ci-dessus pour un montant de 4 824,68 €,
hors frais annexes. La commune qui possède
des propriétés contiguës aux deux parcelles situées
au lieu-dit "Courgain", souhaite exercer
son droit de préemption.
Modification du contrat de location du logement
communal situé au dessus de l’ancienne
poste
Le maire,
• informe les membres du conseil sur la nature
des travaux concernant l’appartement
loué par Ronald Thièblemont ;
ü d’une part, dans le cadre des mises aux
normes sécuritaires de l’Hôtel de ville,
l’installation électrique sera totalement
reprise ;
ü d’autre part, pour limiter les dépenses
énergétiques et rendre ce logement autonome
sur le plan chauffage, il sera procédé
à la pose de radiateurs électriques
en lieu et place de l’ancien système de
chauffage ;
• rappelle que pour satisfaire les besoins du
seul locataire, il était nécessaire de mettre en
service l’ensemble du chauffage central, sans
possibilité d’optimisation des différentes zones
du bâtiment ;
• souligne l’importance du coût énergétique
en terme de chauffage ;
Le conseil municipal,
• autorise une diminution du loyer en cours
de 30 € au titre de dédommagement pour
compenser l’augmentation des charges afférentes
au logement communal au-dessus de
l’ex-poste.
• indique que la prise d’effet du nouveau
loyer sera effective à compter du 1er octobre
2019.
Proposition de transfert de charge portant sur
la gestion par l'association TCSR du point
d'alimentation en eau potable au terrain de
tennis
Le maire,
• expose aux membres du conseil la nécessité
de responsabiliser les membres de l’association
TCSR (Tennis club Sommevoire
Rozières) en terme de gestion du point d’eau
potable spécialement aménagé pour satisfaire
les besoins du club ;
• relate l’incident matériel concernant la
borne de distribution en fonte qui, par négligence,
est inutilisable et irréparable ;
• rapporte que les dirigeants souhaitent la
pose d’une nouvelle borne, ou d’une installation
similaire ;
• précise que le club après avoir "shunté" la
borne obsolète, a posé un robinet provisoire
après le compteur dans le regard proche de la
borne ;
• propose que la commune finance (une dernière
fois) la pose d'une nouvelle borne et que
désormais, le club gère le fonctionnement de
cette installation "en bon père de famille", à
savoir la mise hors gel de ce matériel en période
critique et prenne en charge l’abonnement
Saur ;
Le conseil municipal,
• approuve l’idée d’éco-responsabilisation
pour que chacun se sente réellement investi
dans la gestion du matériel, des consommables
et à fortiori ne se repose pas en permanence
sur la collectivité.
• autorise la mutation du contrat d’abonnement
Saur de la commune vers l’association
TCSR.
• donne son accord pour un ultime remplacement
de la borne d’alimentation en eau potable.
Autorisation signature nouveaux contrats de
bail à ferme
Vu les nombreux baux en cours pour lesquels
le fermage est exprimé en denrée alimentaire,
notamment en "litres de lait" ;
Considérant qu'un fermage ne doit plus s'exprimer
en une quelconque denrée alimentaire
mais en unité monétaire courante à savoir
l'euro ;
Le maire explique aux membres du conseil
municipal la nécessité de rédiger de nouveaux
baux concernant les parcelles communales
louées.
Après en avoir délibéré, les membres décident
d'autoriser le maire à signer tous les contrats
de bail à ferme qui seront renouvelés à compter
de 2019.
Examen du rapport de gestion du Conseil
d’administration SPL-XDEMAT
Par délibération du 13 avril 2017, le Conseil municipal
de la commune de Sommevoire, a décidé
de devenir actionnaire de la société SPL-Xdemat
créée en février 2012 par les départements
6 Vivre et Voire n° 108
Septembre 2019

des Ardennes, de l’Aube et de la Marne, afin
de bénéficier des outils de dématérialisation mis
à disposition comme Xmarchés, Xactes, Xelec,
Xparaph, Xconvoc…
A présent, il convient d’examiner le rapport de
gestion du Conseil d’administration de la société.
Par décision du 19 mars 2019, le Conseil d’administration
de la société a approuvé les termes
de son rapport de gestion sur les opérations de
l’exercice clos le 31 décembre 2018 et donc l’activité
de SPL-Xdemat au cours de sa septième
année d’existence, en vue de sa présentation à
Point sur le nouveau forage : les essais de
pompage et les analyses sont reportés en raison
de la faiblesse du niveau des nappes.
Point sur les travaux de mise aux normes de
l'Hôtel de Ville :
Les dalles de l’office (ancien logement au rezde-chaussée),
de la scène (ancienne bibliothèque)
et de la salle de conseil (ancienne
salle de l’harmonie), sont prêtes à être coulées.
Les entreprises seront en congés courant août
et reprendront les travaux le 2 septembre.
Avancement des enquêtes dans le cadre du
"Schéma directeur d'assainissement" :
La société Solest mandatée par la Communauté
d'Agglomération Saint-Dizier, Der et
Blaise, pour réaliser l'enquête dans ce cadre,
rencontre à nouveau des difficultés pour les
prises de rendez-vous avec les habitants. A ce
jour, il reste 13 personnes sur Sommevoire et
9 sur Rozières pour lesquelles les tests sont
manquants.
QUESTIONS DIVERSES ET INFORMATIONS
Registres de concertation à destination des
habitants dans le cadre de l'élaboration du
PLUi :
Le projet "Plan Local d’Urbanisme Intercommunal"
couvre désormais l’intégralité du
territoire communautaire. C’est un document
d’urbanisme qui, à l’échelle intercommunautaire,
établit un projet global d’urbanisme et
d’aménagement et fixe en conséquence les règles
générales d’utilisation du sol sur le territoire
considéré. Ce projet de PLUi a fait
l’objet d’un article dans la rubrique "Actualités
communales" dans le Vivre et Voire n°107
paru en juillet. Vous avez la possibilité d’apporter
vos remarques pour contribuer à l’élaboration
de ce document sur les registres de
concertation à disposition des habitants au secrétariat
de mairie
Réflexions sur l'implantation du terrain multisport
(suite) :
La faisabilité d’implantation de ce projet dans
la cour des écoles est à évaluer en liaison avec
le président du Smivos et de la directrice du
groupe scolaire.
Déclaration préalable
Conseil municipal
Désintérêt grandissant aux festivités du 14
juillet :
Comme chacun le sait, la commune organise
chaque année un goûter à destination des enfants
pour les festivités du 14 juillet.
Suite à l'indifférence totale manifestée par la
population pour ce dernier, la commune décide
de le supprimer. Le conseil municipal
statuera sur le maintien ou non des festivités
de la fête nationale, suivant les motivations
présentées par les associations communales
dans leurs dossiers de demande de subvention.
Incivilités (suite) :
Deux des trois balises marquant le virage près
du parvis de l’Hôtel de ville ont été jetées à
la rivière et la troisième dans un jardin environnant.
Encore un exemple du degré d’intelligence
des auteurs.
Drapeaux en berne vendredi 9 août :
En hommage au maire de Signes (Var), mort
dans l’exercice de sa mission.
Nom - Prénom Adresse de l’intéressé Dossier déposé
Fèvre Dominique 12 rue de l'Eglise - Rozières Pose de fenêtres
Darney Jean-Paul 10 place de l'Hôtel de ville - Sommevoire Ravalement de façade
Guillemin Odile 2 rue de l'Eglise - Rozières Remplacement porte d'entrée + volets à l'étage
Boussel Cédric
Permis de construire
Nom - Prénom Adresse de l’intéressé Dossier déposé
GHM Rue Antoine Durenne Construction bâtiment rue de l'Usine
Robin Philippe
l’Assemblée générale.
Cette dernière, réunie le 25 juin dernier, a été informée
des conclusions de ce rapport et a approuvé
à l’unanimité les comptes annuels de
l’année 2018 et les opérations traduites dans ces
comptes.
Cet examen s’inscrit également dans l’organisation
mise en place par la société SPL-Xdemat
pour permettre aux actionnaires d’exercer sur elle,
collectivement et individuellement, un contrôle similaire
à celui qu’ils exercent sur leurs propres
services, appelé contrôle analogue, constituant
Actualités communales
12 route de Saint-Parres - Rumilly-les-Vaudes Construction habitation futur lotissement Les Ruelles
SCI Marène - Houillée Frédéric 128 ter rue de la Prêle - Ancerville Construction abri matériel
4 rue de la Croix - Sommevoire
Pérardot Alan 2 rue du Village - Ceffonds (Sauvage-Magny)
Remplacement porte de service + reprise toiture
grange
Création d'une terrasse + transformation façade +
pose clôture
Mirouel-Chauchard Jean-Paul 17 rue de la Croix - Sommevoire Construction d'un abri de jardin
Thièblemont Pascal 12 rue de l'Hôtel de ville - Sommevoire Changement de portail + pose de grille
Préham Jeanine 11 rue de l'Eglise - Rozières Changement de fenêtres
l’un des principes fondateurs des SPL.
Le rapport de gestion, présenté ce jour, fait apparaître
un nombre d’actionnaires toujours croissant
(2 169 au 31 décembre 2018), un chiffre
d’affaires de 900 871 €, en augmentation, et un
résultat net à nouveau positif de 58 116 € affecté
en totalité au poste « autres réserves », porté à
131 337 €.
Après examen, le conseil municipal décide d’approuver
le rapport de gestion du Conseil d’administration.
Robin Patrick 9 rue Antoine Durenne - Sommevoire Peinture façace et volet + remplacement fenêtres
Septembre 2019 Vivre et Voire n° 108
7

Actualités communales
Derrière nous, les vacances scolaires pour les
uns, les congés pour d’autres, une pause
estivale marquée par une succession de
canicules sans précédent et le désarroi du
monde agricole face à une sécheresse
inquiétante à bien des égards... Derrière
l’insouciance des vacances l’enjeu de l’eau
pour les années à venir ne semble pas
préoccuper beaucoup de monde ! Il est vrai
que le fonds de commerce de nos chaînes
météo s’articule entre l’ensoleillement et la
température, loisir oblige…
Cette parenthèse fermée, place à la reprise
pour la majorité d’entre nous : Qui dit
rentrée, dit poursuite des projets en cours et
bien sûr rentrée scolaire.
Comme chaque citoyen, je ressens l’intensité
particulière de ces journées, où la nostalgie
des grands qui ont quitté l’école, se mêle à la
fébrilité des petits qui pour les uns vont la
découvrir et pour les autres s’apprêtent à la
retrouver.
Voilà, c’est donc une nouvelle année scolaire
La rentrée
qui débute ! Il est temps pour les enfants de
ranger jeux, portable, souvenirs de
vacances et de penser livres d’école, cahier de
devoir, travail !
Je sais les enfants impatients de reprendre le
chemin de l’école pour y retrouver avant tout
les copains et les copines et le temps des
espiègleries... Appréciez ces années d’école
avant d’aborder la dure réalité de la vie
d’adulte ! Elles vous permettront de mieux
connaître le monde et d’acquérir les
connaissances indispensables pour y faire sa
place. Soyez curieux, ayez soif d’apprendre.
Pour ce qui est de la commune nous abordons
la dernière ligne droite avant les
municipales... Pour autant l’investissement de
chacun reste intact et les projets en cours se
poursuivent sans enjeu électoral :
• Mise aux normes de l’Hôtel de ville ;
• Réhabilitation de la Grande rue et de la
place Gérard Dehault en cinq phases :
ü Renouvellement du réseau Eau potable
(terminé),
ü Renouvellement du réseau d’assainisse-
ment (compétence Agglo),
ü Reprise et prolongement du réseau eau
pluviale,
ü Enfouissement des lignes sèches
(Enedis/France Télécom/Eclairage
public),
ü Chaussée/trottoirs/Parkings/Espace vert ;
• Aménagements sécuritaires rue Durenne
et rue de l’Hôtel de ville ;
• Dans le cadre du schéma directeur
d’assainissement mené par l’Agglo, lancement
du programme assainissement des eaux usées
et pluviales notamment à Rozières (choix
technique à définir).
La tâche n’est pas simple, mais notre devoir
est de relever les défis de demain pour que la
qualité de vie dans notre commune s’améliore.
Le conseil municipal et moi-même, vous
souhaitent une bonne reprise.
Naissance :
Décès :
• Vendredi 12 juillet : Hugo, d’Aurélien
Chaudoye et Amandine Toussaint. •
•
Etat civil
Maison de retraite :
Samedi 13 juillet : Pierrette Didelot,
Dimanche 21 juillet : Eliane Demandre,
née Banchet,
• Lundi 5 août : Paulette Demange, née
Martin.
Sommevoire :
• Dimanche 11 août : Robert Bongiorno.
Durant le mois de juillet, la canicule a fait des
ravages aux pelouses et plantes de nos jardins,
et a surtout fait souffrir nos organismes.
Deux solutions pour se protéger :
fermer les volets et vivre dans le noir en
ü
essayant de conserver le plus de
fraicheur possible dans nos maisons ;
rester les pieds au frais dans l’eau de la
ü
Voire qui, quelle que soit la température
extérieure, tourne autour des 12°,
comme l’ont fait nos deux compères,
Francis et Hervé , plusieurs jours
Canicule ou engagement personnel ?
d’affilés.
Blague à part, ce n’est
pas pour se protéger
de la canicule que ces
messieurs ont séjourné
dans la Voire mais
pour éliminer le
cresson. Et oui, cette
année, avec ces
chaleurs importantes,
il s’est développé bien
plus que les années
précédentes, au point
que l’eau avait du mal
à s’écouler et que le
niveau est resté bien
au-dessus de la
moyenne, inondant
les lavoirs des maisons
limitrophes durant
une longue période.
Merci messieurs pour votre dévouement.
Un autre merci également à plusieurs jeunes
filles d’une douzaine d’année dont deux
jumelles bien connues dans le village et
quelques unes de leurs camarades qui se
reconnaitront.
Certains le savent peut-être mais ma maison
est située directement en bord de rue. L’autre
jour, je vois par ma fenêtre certaines de ces
jeunes filles trainant devant chez moi, s’approchant
au plus près du mur, se baissant et se
relevant à plusieurs reprises.
Etonnée et curieuse, j’ouvre la fenêtre pour
comprendre leur petit jeu. J’ai été très agréablement
surprise de constater qu’elles ramassaient
les mégots de cigarettes et autres
détritus se trouvant par terre. C’est de leur
propre initiative qu’elles se sont lancées dans
cette tâche.
On entend souvent parler d’incivisme dans le
Vivre et Voire car certains individus, jeunes
ou moins jeunes se permettent des gestes
complétement idiots qui vont à l’encontre du
bien-être du village. C’est pourquoi j’estisme
qu’il ne faut surtout pas oublier de féliciter ces
demoiselles pour leur initiative et leur civisme.
Il ne faut pas oublier non plus de remercier
également tous ceux qui prennent de leur
temps pour diverses tâches sur la commune :
s’occuper des plantations, de l’arrosage.
Si chacun, (en état physique de s’en occuper)
fait un peu, ne serait-ce que devant sa porte,
au final, ça fait beaucoup. Je sais qu’en dehors
de désherber devant chez moi, et gérer le
cresson et les algues dans la rivière le long de
mon terrain, chez nous, on n’en fait pas plus
mais l’exemple de ces jeunes filles me donne
à réfléchir et dorénavant, on ramassera également
les mégots laissés dans la rue le long de
ma maison. Et il y a de quoi faire.
Corinne Loccidal
8 Vivre et Voire n° 108
Septembre 2019

Vie communale
Médiathèque Nicolas Jenson
Portage de documents à domicile
Mardi 17 septembre
Inscription par téléphone, service gratuit.
03.25.55.04.21 (Sommevoire)
ou
03.25.07.64.34 (Montier-en-Der).
Apéro coups de cœurs
Jeudi 10 octobre, à 19 h
Livres, jeux, découvertes, ateliers
Rejoignez-nous à l’heure de l’apéritif pour
partager un moment convivial.
Médiathèques du Pays du Der
Numérique
L’Atelier
De la prise en main de l'ordinateur à la
découverte d’internet, de multiples ateliers
multimédia, gratuits sur inscription, vous sont
proposés. Le mardi à 14 h.
Médi@’clic
Découvre et apprends à utiliser les outils
numériques.
Un mercredi par mois (18 septembre, à
14 h), sur inscription. De 6 ans à 11 ans.
Médiathèques Judith Magre
Le Numérique à la carte
Bloqué par un problème informatique ? Vous
savez vous servir de votre ordinateur, tablette
ou smartphone mais vous rencontrez une
difficulté ?
Nous vous proposons un rendez-vous
personnalisé les samedis entre 9 h et 11 h.
UJSR
Dans le cadre du Championnat départemental,
l’UJSR (Senior départemental 3 -
Poule B) :
ü reçoit Longeville sur la Laines,
dimanche 8 septembre à 15 h,
ü se déplace à Montier-en-Der,
dimanche 22 septembre à
13 h 15,
ü reçoit Poissons 2, dimanche
6 octobre à 15 h.
Les Tacots
L’association Les Tacots organise son assemblée
générale, samedi 21 septembre, à 21 h,
dans la salle du haut de la médiathèque
Nicolas Jenson.
Proxi
Le Proxi est fermé jusqu’au lundi 9
septembre inclus.
L’Eolienne
Ecole de musique
Rentrée de l’école de musique
Nouvelles inscriptions :
vendredi 13 septembre, au centre de
ü
Montier-en-Der, de 17 h à 20 h,
samedi 14 septembre, au centre de
ü
Sommevoire, de 10 h à 12 h,
samedi 14 septembre, au centre de
ü
Montier-en-Der, de 14 h à 16 h.
Reprise des cours à partir du lundi 16
septembre.
"
Coupon réponse de participation à retourner avant le 15 septembre, auprès de la mairie
Nom : .............................................................................................................................................................................................
Prénom : .......................................................................................................................................................................................
Adresse : ......................................................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................................................
Tél : ............................................................................. Nombre de personnes : .........................................................
Participera à la réunion santé communale du 20 septembre à la médiathèque Nicolas Jenson.
A l’issue de cette réunion, un cocktail dînatoire vous sera offert.
Septembre 2019 Vivre et Voire n° 108
9

Vie communale
Le Chas et la cigogne
L'été est encore présent pour notre plus grand
bonheur, mais il est temps de penser tout
doucement à la rentrée...
L'association le Chas et la cigogne ne
déroge pas à la règle.
Nous avons ressorti nos cartables,
préparé nos broderies, nos aiguilles, nos
tricots, nos photos, pour reprendre le chemin
de la médiathèque vendredi 13 septembre
à partir de 20 h 30.
N'hésitez pas à
pousser la porte
et à nous
rejoindre...
Et si vous ne
trouvez pas votre
bonheur dans les activités
que nous proposons ou
que vous avez envie de nouveauté,
il est aussi possible de venir avec vos
idées.
La parole est aux citoyens
Bouton d’or
Les membres du club Bouton d’or vont
reprendre leur place autour des tables de jeux,
à la salle de convivialité de Rozières et se
retrouveront le 2 e et 4 e mardi de chaque mois
soit le 10 et 24 septembre ainsi que le 8
octobre, à partir de 14 h.
Pour rejoindre l’association, il suffit de se
présenter lors des séances du mardi.
Le Bouton d’or part pour une journée dans
les Vosges, à Fontenoy où est prévu une petite
croisière sur le canal des Vosges, mercredi 25
septembre.
Il n’y a plus de place de disponible mais pour
les personnes inscrites, le départ se fera à 7 h,
à la maison de retraite Les Gloriottes, à Wassy.
Participation aux séances municipales - explications (suite et fin)
Les quatre dernières pages du Vivre et Voire n° 107 n’ayant pas été imprimées, nous vous mettons ici la fin du texte de Francis Guérin.
Intéressons-nous au sens de la demande : pourquoi
cette demande, avec quel niveau de réalisa-
a été amené à l’exprimer à plusieurs reprises, du-
Ce qui m’a frappé le plus est la solitude, telle qu’il
tion, dans quels délais ? Cela vous évitera par rant son mandat. Quelques dossiers sont pris en
exemple de fabriquer une horloge à l’élu, alors charges par tel ou tel conseiller, mais il me semble
qu’il ne demande que l’heure. L’élu n’a pas que toutefois que la plupart d'entre eux restent à sa
sa fonction, il a sa vie de famille souvent sacrifiée. charge. Des décisions ultérieures et qui datent
Proposez-lui des idées, des solutions créatives. déjà n’ont pas été suivies d’effet. Que le maire
Cela vous évitera d’être sec, face à lui qui compose
une question dans votre domaine de respon-
n’ayant aucune réponse à sa sollicitation. L’infor-
prenne en charge bien des petits dossiers, à régler,
sabilité.
matique l’oblige à donner des réponses immédiates
que ces prédécesseurs auraient sans doute
En général, il est très mal à l’aise avec les conflits.
Ils sont d’autant plus réticents d’avoir à trancher apprécié, mais que de paperasse néanmoins !
ceux qui sont provoqués.
La charge, la responsabilité, le souci permanent
Cette présence m’a permis aussi de me rendre d’une telle fonction sont évidents, et méritent
compte du degré d’implication des membres du d’être reconnus par la plupart des administrés. Il
conseil municipal, adjoints et simples conseillers. n’en demeure pas moins que l’administré lambda
peut intervenir dans le débat à sa manière, apporter
des suggestions, émettre des critiques le cas
J’ai eu le sentiment, parfois, que le maire est relativement
seul et c’est souvent ce que j’ai pu entendre
ici et là des maires des communes voisines.
échéant dans le cadre normal des institutions,
sans s’attirer les foudres de celui-ci, les attaques
de celui-là et d’autres mises à l’écart, voire dénigrements
insidieux.
Le point positif venu de l’intérieur comme de l’extérieur
et que les citoyens, dans sa majorité, apprécient
la diligence et la conscience
professionnelle avec laquelle, dans un temps record,
tous ces travaux ont été menés Vous avez
fait preuve, en plus de vos compétences, d‘une
excellente capacité à ce qui était demandé et bien
au-delà des objectifs attendus.
L’environnement réalisé ce jour dans les villages,
semble avoir effacé d’un lointain souvenir ce qui
était présent jadis pour l’ensemble de la population,
comme par enchantement, c‘est tant mieux.
L’espace rural possède toujours une véritable
force d’attraction pour les résidents des villes. La
population urbaine déclare pouvoir aujourd’hui
avoir l’intention d’aller habiter à la campagne. Ils
évoquent "le calme, le silence, la tranquillité". A
ce titre c’est un enjeu pour l’avenir. Mais il faut
poursuivre et achever ces travaux qui donneront
l’envie de venir résider et freiner la désertification.
L’Amour pour principe, l’Ordre pour base, et le
Progrès pour but.
Si en 2020, il n’y a aucune candidature, la commune
passera sous administration de la préfecture,
avant qu’un nouveau scrutin ne soit
organisé. J’ose espérer que ce ne sera pas le cas
pour notre commune qui sort enfin du "Moyen-
Âge"’ et sera sans doute un atout pour l’avenir
des futurs résidents.
Cette difficulté à trouver des candidats ne sera,
hélas, pas un cas isolé et exprime bien la difficulté
de mener à bien les tâches de maire.
Être maire, c’est une volonté et pas une obligation.
Cela nécessite un réel investissement personnel
mai une crise des candidatures, semble se
dessiner pour certaines communes rurales.
Francis Guérin
10 Vivre et Voire n° 108
Septembre 2019

Pensons à notre planète
Un soir en rentrant de la médiathèque, les
poubelles avaient déjà été sorties sur les trottoirs
avec les sacs poubelles jaunes... J'ai
constaté en passant devant les différentes poubelles
que beaucoup de déchets n'avaient rien
à y faire.
Il est vrai que l'on trouve du plastique partout
et qu'on ne sait pas toujours s'il se recycle ou
non !!
Alors vous l'aurez compris... notre thème aujourd'hui
est le
Plastique
Je vais vous aider à y voir un peu plus clair !
Plastique = sac poubelle jaune
à récupérer à la mairie ou au magasin Proxy.
Le geste de tri n'est pas évident quand il s’agit
d’emballages en plastique : il faut déjà savoir
que tous les formats ne se recyclent pas.
IL Y A DEUX TYPES DE PLASTIQUE
ü Les bouteilles en plastique transparent
comme les bouteilles d'eau. Elles sont en
PET (Polyéthylène Téréphtalate). Le
PET est transparent, résistant aux
chocs, de faible poids, imperméable à
l'eau, aux gaz et aux arômes ;
ü Les flacons et bouteilles en plastique
opaque comme les bidons de lessive,
bouteilles de lait. Ils sont en PEHD
(Polyéthylène Haute Densité). Le
PEHD est opaque ou translucide,
rigide, résistant aux chocs, aux corps
gras et produits chimiques.
COMMENT SONT RECYCLEES
LES BOUTEILLES EN PLASTIQUE
TRANSPARENT ?
La rubrique de Pa "TRI" cia
Les paillettes sont lavées pour enlever la colle.
Placées dans l'eau, elles vont se séparer en
deux types de plastique : le PEHD va flotter
(paillettes de bouchon) et le PET va couler
(paillettes de bouteilles). Ces paillettes sont
ensuite pressées et séchées.
Recyclage
Les paillettes seront ensuite transformées par
des sociétés spécialisées :
ü en nouvelles bouteilles.
ü en fibres polyester pour la fabrication de
tissus, moquettes, polaires...
ü en ouate pour rembourrer des anoraks,
couettes, oreillers...
ü en arrosoirs, bacs à fleurs, chaises de jar-
din...
ü en gaines, tubes, canalisations...
ü en sièges auto...
LE SAVIEZ-VOUS ?
ü Avec 12 bouteilles de soda recyclées, on
fait un oreiller !
ü Avec 27 bouteilles d'eau en plastique re-
cyclées, on fait un pull polaire !
DECHETS PLASTIQUES AUTORISES
DANS LE SAC JAUNE
Toutes les bouteilles en plastique transü
parentes ou opaques : les bouteilles
d'eau, d'huile, de lait ;
Tous les flacons de shampoing, de gel
ü
douche, ou autres flacons de votre salle
de bain ;
ü Tous les flacons alimentaires gras : les
flacons de mayonnaise ou de ketchup ;
ü Tous les flacons domestiques comme les
flacons de produits vaisselle, produits de
ménage.
Pas besoin de laver les emballages, il suffit
tout simplement de bien les vider.
Vous pouvez laisser les bouchons sur les
flacons.
Si vous voulez aller plus loin dans votre tri,
vous pouvez retirer les bouchons et les mettre
dans les différents points de collecte publique
qu'il y a au village : au pied de l'escalier de la
boulangerie, dans la ruelle de l'école, au cabinet
du docteur Paolucci, et sur la commune
de Rozières à côté du bac à verre.
Vous pouvez y mettre tous les bouchons en
plastique, y compris les bouchons de vos produits
d'entretien (lessive, adoucissant, etc…)
Ces bouchons sont recyclés par l'association
Handi’chiens qui éduque et remet gratuitement
des chiens d'assistance à des personnes
en situation de handicap.
Les bouteilles transparentes en PET passent
d'abord dans un tamis. Les bouteilles sont secouées
afin d'enlever les petits déchets et de
la vapeur est injectée pour décoller les étiquettes.
Les bouteilles et les bouchons sont
ensuite broyés en paillettes.
COMMENT SONT RECYCLEES LES
FLACONS ET BOUTEILLES EN
PLASTIQUE OPAQUE ?
Les flacons et bouteilles opaques en PEHD
passent également dans un tamis pour enlever
les petits déchets, puis sont broyés en paillettes.
Les paillettes sont lavées pour enlever
la colle. Elles sont ensuite fondues, forment
des joncs qui sont coupés en granulés gris de
polyéthylène.
Les granulés seront ensuite transformés par
des sociétés spécialisées :
ü en nouveaux flacons et bouteilles.
Septembre 2019 Vivre et Voire n° 108
11

Pensons à notre planète
DECHETS PLASTIQUES NON
AUTORISES DANS LE SAC JAUNE
ü les sacs plastiques,
ü les plastiques qui emballent des pacs
d'eau ou d'autres produits,
ü les papiers plastiques autour de vos
courriers,
ü les barquettes plastiques : fruits,
légumes,
ü les emballages de charcuterie, de plats
cuisinés, de sandwich, boite d'œufs,
ü les yaourts, pots de crème fraiche, pot
de fromage blanc,
ü les barquettes de beurre, de margarine,
ü les emballages plastiques dans les
paquets de gâteaux,
ü
ü
les assiettes et gobelets plastiques,
etc.
Patricia Paolucci
Coup d'œil dans le rétro
Ils ont exercé la fonction d’instituteur...
à l’école primaire de Rozières
19 e siècle
ü 1819 à 1831 Pierre Maitrot (25 à 37 ans)
ü 1832 à 1836 Savinien Louis Gatinois
(21 à 25 ans)
ü 1837 à 1838 Claude Charles Simonnot
(27 à 28 ans)
ü 1839 à 1852 (peut-être jusqu’en 1855)
Louis Charles Ambonville (27 à 40 ans)
ü 1856 à 1864 Joseph Vincenot (39 à 46 ans)
ü 1865 à 1872 (peut-être jusqu’en 1881)
Charles Bouillevaux (28 à 44 ans)
ü 1882 à 1907 Pierre Eugène Horiot (30 à 55
ans)
20 e siècle
ü 1908 à 1909 Marcel Raillite (21 à 23
ans)
ü 1910 à1919 Gaston Richardot (28 à 37
ans)
ü 1920 à 1924 Abel Charles Arsène
Guérin (23 à 27 ans)
ü 1925 à 1926 Mlle Salignac
ü 1927 à 1931 Marcel Bouillevaux
ü 1932 à 1960 Andrée Courilly (née vers
1909 - 23 à 50 ans)
ü 1960 : construction du groupe scolaire
ü 1959 à 1965 : deux classes
ü 1959 à 1960 Mlle Bernard
ü 1960 à 1961 Mlles Rocher et Couderc
ü 1962 à 1965 Mr et Mme Guénin
ü 1966 à 1967 Mr Benoit
ü 1966 à 1978 Louis Vergenet
ü 1978 : regroupement à, et avec
Sommevoire.
Sources
Les renseignements sur l’identité des personnes
ayant exercé la fonction d’instituteur
primaire dans la commune de Rozières au 19 e
siècle ont été recueillis en consultant les registres
de l’état civil de la dite commune, plus
particulièrement les actes de naissances, dans
lesquels les instituteurs sont souvent cités
comme témoins. Ils exercent généralement la
fonction de secrétaire de mairie. Ceci explique
probablement cela ! Pour le 20 e siècle, ces
personnages ont été retrouvés par Raymond
Navarre.
Dans les années 1960
A l’occasion de la fête patronale, cinq jeunes
dans le vent...
De gauche à droite :
Jacques Faivre, Francis Aubertin, Francis
Guérin, Michel Faivre et Daniel Berteaux.
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Coup d'œil dans le rétro
L‘équipe de l’UJSR - saison 1989/1990
De gauche à droite :
Rangée du haut :
ü Eric Bongiorno, David Parison, Frédéric Descharmes, Bruno Parison, Didier Demathon, Christophe Guérin, Jacky Robin, Jean-Michel
Demathon ;
Rangée du bas :
ü Patrick Dormont, Patrick Robin, Didier Parison, Jean-François Scmitt, Eric Millot, François Sylvestre (le recordman).
Merci à Francis Guérin et François Sylvestre pour avoir retrouvé tous les noms des joueurs.
Ah, cette fameuse plume Sergent major
Du cours préparatoire à la classe de troisième,
la Sergent major plantée dans le porte-plume
était la star régnante des trousses et des
plumiers dans les écoles et les collèges.
Elle était même imposée par certains
enseignants intégristes de la belle écriture, car
c’est la seule qui permette de dessiner les
lettres avec les pleins et déliés exigés.
Au cours élémentaire, comme on disait alors,
on fait encore de la calligraphie et je me
souviens très bien des pages de minuscules,
majuscules et écritures script à raison d’une
demi-heure tous les jours. Il est vrai que dans
les matières, il fallait présenter des cahiers
parfaitement tenus, notamment le cahier du
jour, mais également le cahier de composition.
Cela passait d’abord par l’écriture, puis la disposition
des textes, les soulignements des titres
et la propreté. Opprobre suprême, si cela
advenait malencontreusement, la présence de
"pâtés" que nous essayions d’éviter avec des
buvards en sous-main, mais qui défiguraient
L’écriture d’autrefois
définitivement un texte s’il en était maculé.
Quand des taches d’encre salissaient une
page, nous recevions une calotte pour travail
de cochon, la feuille était déchirée et devait
être réécrite séance tenante. Sans parler de
malencontreuses auréoles de margarine
provenant d’un casse-croûte qui nous valaient
immanquablement la même réflexion :
« Tu as roulé le couscous avec ton cahier, ou
quoi ? Il est plein de margarine ! Tu vas me
récrire cette feuille immédiatement. ».
Par roulement hebdomadaire, un élève était
proposé à la fabrication de l’encre violette en
bouteille d’un litre avec des pastilles dissoutes
dans l’eau. Cette encre était ensuite versée
dans les deux godets en porcelaine équipant
les pupitres. Si elle était accidentellement ou
volontairement répandue dans les rangs, je ne
vous dis pas l’engueulade et la punition
encourue. Un souvenir surgit soudain de
l’encrier. Le voici raconté…
Un instituteur dont je tairai ici le nom, par
charité chrétienne, était prodigieusement
agacé par les élèves suçant le bout de leur
porte-plume pendant ses leçons et avait pris
la décision d’éradiquer ce tic baveux,
antihygiénique et hors norme scolaire, en utilisant
une méthode radialement efficace : il
passait le bout du porte-plume en bois verni
au taille-crayon, de façon à découvrir le bois
nu qu’il trempait ensuite dans l’encre violette
pour bien l’imbiber… Vous imaginez sans
peine la suite. Le malheureux dont la succion
était devenue un réflexe au travail, et un
moyen de se déstresser et de se concentre,
mettait "la totoche" en bouche en se barbouillant
la figure, à son insu, pour être ensuite
montré du doigt et moqué par son maître sous
les quolibets de toute la classe.
Il existait d’autres marques de plumes dont
l’utilisation était fort déconseillée, voir
formellement interdite, ainsi que celle du
stylo-plume à cartouches qui ne se
généralisera, avec celle du stylo à bille BIC,
qu’au début des années 60. Bref. Sergent
major veilla sur ses petits soldats bien alignés
qui suçaient leur porte-plume quand ils étaient
Septembre 2019 Vivre et Voire n° 108
13

Coup d'œil dans le rétro
en mal d’inspiration. Je me souviens que ces
maîtresses plumes étaient assez bruyantes, et
leur crissement agaçant, quand elles couraient
sur le papier. Pour obtenir le silence un de nos
maîtres avait cette jolie expression : « Je veux
entendre chanter toutes les plumes ».
A leur décharge, je peux témoigner, ayant vu
des cahiers de cette époque, que la grande
majorité d’entre eux pour les trente élèves
d’une classe, étaient impeccablement tenus.
Vingt-cinq ans plus tard, j’ai été effaré par les
"torchons illisibles" qui m’ont été présentés
dans toutes les classes visitées.
Mai 68, était passé par là, prônant la suppression
de toutes ces contraintes ridicules et
traumatisantes qui avaient asservi des générations
d’élèves depuis ce bon vieux Jules Ferry.
Il n’empêche que j’ai gardé une certaine
tendresse envers ma Sergent-major, un peu
Les pompiers de Rozières en 1945-1946
guindée certes, mais qui m’a fait apprécier la
belle calligraphie et la netteté de la présentation.
A partir de 1958-1959, un concurrent
sérieux la côtoya dans les trousses : le stylo à
bille BIC, quelque peu baveux au début, mais
qui devint le baron des plumiers, Sergent
major restant encore un moment la
souveraine. La pointe BIC fut tout de suite
adoptée par les enfants… difficilement par les
maîtres et maîtresses qui la toléraient, au
brouillon, mais la prohibaient absolument
pour la rédaction finale sur la copie rendue.
Au bout du compte Sergent-major tenait
encore le haut de la page.
La fin des années 60 verra sa quasi disparition.
Toute une époque s’achevait ! Le stylo
à bille prenait le pouvoir dans les classes !
Francis Guérin
Cette superbe photo montre les valeureux
pompiers de Rozières en 1945-1946. Elle
nous a été donnée par Nadine Guérin qui
avait déjà la plupart des noms des personnes
présentes. Merci à elle.
De gauche à droite nous pouvons y voir :
Debout :
Accroupis :
ü ? Preham
ü André Navarre
ü Raymond Navarre (maire)
ü ? Preham
ü Emile Demange
ü Sylvain Malosto
ü Lucien Perrard
ü Daniel Descaves
ü Pierrot Hautelin
ü Denis Demange
ü Aimé Thiéblemont
14 Vivre et Voire n° 108
Septembre 2019

Année scolaire 1976-1977, classe de Monsieur Schmit
Coup d'œil dans le rétro
Voici une photo de la classe de Monsieur Schmit en 1976-1977 fournie par Jean-Georges Barbier.
De gauche à droite :
Rang du bas :
Rang du milieu :
Rang du haut :
ü Christian Bernard,
ü Laurence Fezandelle,
ü Isabelle Robert,
ü François Leblanc,
ü Florence Bonin,
ü Marie-France Demange,
ü Jean-François Schmit,
ü Nadine Berteaux,
ü Agnés Legendre,
ü Eric Millot,
ü Marie-Chistine Alips,
ü Maryse Gérard,
ü Josepht Palazonne,
ü Didier Parison,
ü Carmen Parison,
ü Guy Milot.
ü Pascal Jeanson
ü Francine Mazka,
ü Jean-Michel Barbier.
ü Patrick Robin,
ü Georgette Jardin,
ü Laurent Laheu,
ü Jean-Georges Barbier,
ü Pascal Korona.
Souvenirs d’un Sommevigérien
Le chemin de l’école (suite)
Ce mur n’avait rien d’un rempart
défensif, hérissé d’interdits. Il
ordonnait plutôt le lieu, une noble
construction jardinière. Le lavoir
rangeait ses caisses de lavandières,
agenouilloirs non pour une prière
(hormis, celle libératrice, peut-être,
d’espérer une machine à laver)
mais pour le labeur fastidieux et
presque quotidien des lessives. En
franchissant ce petit portail, le petit
écusson de pierre qui était sur le
linteau, inscrivait le lieu dans une
autre dimension. Il imprimait
d’une certaine manière un sceau dans
l’Histoire. On était Indifférents aux signes
héraldiques gribouillés de ce blason, c’était une
trace qui attestait de son ancienneté et ça lui
donnait une simplicité toute vénérable. Cela
nous investissait, mais très fugacement d’un je
ne sais quoi de noblesse naïve (à la sauce
Thierry la Fronde). Entrouvert la plupart du
temps, ce petit portail avait l’air de vous lancer
un clin d’œil complice. A la manière d’un
faiseur de magie, comme si après avoir poussé
les volets on ouvrait une grande fenêtre et on
découvrait… un jardin ! Cela faisait le même
effet qu’aux représentations de notre théâtre. Il
Septembre 2019 Vivre et Voire n° 108
15

Souvenirs d’un Sommevigérien
y avait une porte double, élément quasiment immuable du décor qui
laissait désirer les frondaisons du fond de scène. Celui-ci se révélait
parfois merveilleusement, dès le premier acte. Il représentait une prairie
bucolique encadrée par des masses de bosquets qui faisaient penser aux
peintures de campagne anglaise du XVIII e et qui envahissait tout le
mur. La ligne de fuite était peinte pour accentuer la profondeur de la
scène que cela vous aspirait. C’était presqu’un vertige, happé par cette
campagne qui vous faisait ignorer l’écran des lourds rideaux rouges en
vous suggérant presque la fraîcheur et l’odeur de cet océan de verdure.
L’illusion semblait immerger les personnages et fondre la salle plongée
dans l’obscurité. Ce fond de scène était en lui-même un personnage. Il
pouvait se prêter à tous les genres de pièces, qu’elles aient été du genre
citadin, exotique, burlesque ou pathétique. Il pouvait se déployer complètement.
Mais souvent, on le devinait, tapi, à travers la double porte
à petits bois qu’on retrouvait immanquablement presque chaque année.
On devinait presque bouger cette verdure, on la palpait presque, tout
en apportant une respiration, une bouffée de fraîcheur qui participait à
la réussite de la représentation.
Eh ! bien ce jardin, il avait un peu du jardin, bien sûr, avec ses rayons
de potager. Les silhouettes courbées de quelques fragiles vieilles femmes
au chignon et en blouse à carreaux, un grand-père en veste bleue de
gros tissu et la casquette s’activaient avec l’énergie assurée et des gestes
précis qui témoignaient d’années et d’années de pratique jardinière.
Réminiscences d’une vie qui s’éteint doucement dans les murs de
l’hospice. Planches de légumes, lignes d’oignons et de poireaux
méticuleusement alignées comme une leçon de géométrie digne des
jardins à la française qui font souvent, des jardiniers, des artistes qui
s’ignorent. Et cela vous infusait d’une envie subreptice d’ordre mais
bien vite oubliée. Mais, ce jardin tenait aussi du parc, cercle autour
duquel s’ordonnait la maison de retraite avec ses tourelles en chapeau
chinois prolongée par une aile en retour qui fermait la perspective. Celleci
rejoignait le long bâtiment de l’école qui semblait tendre la main à
l’Orangerie en enjambant la rivière naissante. Et de tout cela émanait
d’une puissance paisible et profonde…
Un grillage figurait une limite presque transparente, (cela ménageait le
maximum de lumière) et permettait de partager ce coup d’œil.
Cependant, il nous plaquait le long du mur pour le contourner et nous
amenait devant l’Orangerie. L’Orangerie ! : ce mot curieux semblait,
pour nous tout naturel, tout en étant un brin exotique. Tous ces lieux
aux noms de baptême bizarres pour un "étranger" (Pissevache,
Brandonval, Vigne au loup, Bois-monsieur...) constituaient une langue
locale singulière dont les termes précis illustraient parfaitement ce qui
ne pouvait s’adapter que de manière unique au paysage environnant.
C’est un vocabulaire parfaitement propre, dont la simple évocation
traduisait pêle-mêle un bouquet de sensations, d’images et de sons
comme les pigeons qui sortent du chapeau du prestidigitateur (odeurs
d’herbes de fleurs, la forêt multicolore en automne, la fumée des herbes
qu’on brûle, du chant des alouettes au-dessus des moissons ou le
caquetage des hirondelles, d’évasions du jeudi en troupes...). Ils
contenaient des codes remplis des secrets intimes, de souvenirs, de lieux
humbles et pourtant uniques. Tenez, par exemple, Sainte-Colombe : la
chapelle émerge tout de suite à notre esprit, en condensant. De loin,
elle flotte dans les herbes hautes. On dirait un refuge à l’allure modeste
et fragile. Mais ses contreforts si robustes rassurent. Ses lignes et ses
proportions en composent une réduction des édifices ruraux remarquables
qui figuraient sur nos livres d’histoire. On la rejoignait à pied par
le chemin du poirier de Sainte Barbe. Le chemin creux glisse toujours
sous la Voivre, mais sa ligne se perd aujourd’hui dans les champs
remembrés. Le parfum des haies d’aubépine, certaines années, vous
enveloppait. A
travers elles, on
devinait les bâtiments
de la ferme
comme un gros
chat tigré tapi dans
la verdure des
moissons qui
commençaient à
épier. Camille y
aurait préparé la
cour comme un
gamin endimanché,
pour la
kermesse de l’après-midi. La grange rangée et presqu’époussetée pour
le concert et le bal. La troupe se mettait en marche disparate, pourvu
qu’on soit à l’heure pour la messe. La chapelle était trop petite pour
contenir l’assemblée à la messe du lundi de la Pentecôte. Elle verrait
refluer le trop-plein des fidèles. Là, sur les bancs, sous les pommiers en
fleur, on percevait par intermittence la liturgie comme si elle semblait
provenir des profondeurs. C’était un peu comme dans les églises
orthodoxes où le mur d’icônes met à distance l’assistance pour participer
au "mystère" de la célébration. L’esprit divaguait sur l’horizon parfois
rincé par la pluie du matin. Sainte-Colombe était plus qu’un but. Ce
jour-là, sous le vernis de la messe se condensait le rite chrétien, la
légende, elle-même sûrement issue de pratiques des premiers âges de
la présence de l’homme en ces lieux. La source est-elle à l’origine de ce
culte ? Quelle force suffisante pour aimanter ? Il faut y descendre par
le talus un peu abrupt en se raccrochant aux arbustes pour ne pas glisser.
Un escalier vous amène encore au petit bassin où l’eau stagnait sous la
voûte de rocher de cette petite grotte. De la même manière, en baissant
la tête sous le seuil, il faut descendre quelques marches pour entrer dans
la chapelle, une invitation à l’humilité, mais qui, en même temps, paraît
vous ancrer dans le sol. Sobre, exigüe, les minuscules baies y diffusent
une lumière fragile presque confidentielle qui vous noie dans une
impression de dépouillement qui, un instant semble vous alléger. On
ressort de la
chapelle, ébloui
par la lumière
comme on ressortirait
d’une exploration
souterraine.
La touche de vert
tendre du noyer,
posé en surplomb
de la source, ponctue
le paysage. Sa
silhouette campe
comme une sentinelle
bienveillante. Enracinée sur ce lieu où l’on ressent intimement liés
cette intuition primitive du sacré et son expression façonnée par les
hommes au cours des âges et qui ne peut prendre son sens qu’en ce lieu
précis.
L’Orangerie, elle, avait quelque chose d’inachevé. Sa façade un peu
austère surmontée d’une balustrade de pierre toisait le reste des
bâtiments. C’était une architecture qui tranchait avec le voisinage. Une
dépendance aussi ornée pour un jardin, c’était ces idées nouvelles qui
venaient d’Italie au XVI e siècle, reléguaient au placard des bâtiments
de défense obsolètes au regard des avancées de l’artillerie. Mais vu du
presbytère, cette façade semblait anachronique. Des toitures se raccordaient
derrière de manière un peu confuse. Elles renvoyaient à la prétention
non aboutie des châtelains de l’époque qui confinera le village
dans l’ordinaire de
l’histoire. En bas, les
très grandes baies un
peu défraichies éclairaient
des pièces un
peu encombrées.
Renée en dehors
d’être gouvernante de
Monsieur le Curé,
s’activait aux cuisines
de l’hospice, et y gardait
volontiers les enfants
en écossant les
haricots. Les fenêtres
de l’étage avec leurs
grilles de fonte jetaient
un regard mélancolique
de jeunes
filles perpétuellement
tenues au secret
contemplant le reflet
du ciel sur la source dont il fallait maintenant enjamber le flot canalisé...
Bruno Driat
16 Vivre et Voire n° 108
Septembre 2019