Emmanuelle Arboin Premiers apprentissages à Mouriscot

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Photo Bernard
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La ville rencontres
22 • Biarritz Magazine
Emmanuelle Arboin
Premiers apprentissages à Mouriscot
Emmanuelle Arboin a fait sa rentrée au centre de loisirs de Mouriscot
en tant que directrice de la section des enfants âgés de 3 à 6
ans. Originaire du Lot-et-Garonne et titulaire du concours d’animateur
territorial, la jeune femme a passé six ans en région parisienne où
elle a fait ses armes dans diverses structures d’accueil. De ces années, elle
a gardé le goût de l’organisation, du travail en collectivité, du management,
et son regard bleu intense en dit long sur sa détermination. À
Mouriscot, la directrice et son équipe reçoivent les enfants le mercredi et
pendant les vacances scolaires. Leur credo, privilégier le bien-être de leurs
petits pensionnaires et le contact avec les familles : “Le centre de loisirs
n’est pas seulement un mode de garde, mais un espace ludique de découverte
et d’apprentissage. Nous organisons des réunions de suivi avec les
parents, nous les convions aussi à des goûters préparés par leurs enfants.”
Emmanuelle Arboin consacre le reste de son emploi du temps à la visite
des écoles dans le cadre d’accueils périscolaires, ainsi qu’à la mise en place
de nouveaux projets pédagogiques, comme les “passerelles” crèche-centre
de loisirs. “L’accueil des tout-petits doit se faire par paliers. Nous
allons les chercher à la crèche pour passer une heure avec nous, puis
nous les gardons une demi-journée et le mercredi suivant, les parents les
laissent pour la journée entière. Cela facilite la transition à laquelle sont
sensibles les plus jeunes.” Emmanuelle Arboin souhaite valoriser sa profession
qui à ses yeux souffre d’un manque de reconnaissance. “Notre
travail évolue et je réfléchis en permanence à de futurs aménagements.
J’aime m’impliquer, ce métier est pour moi un éternel défi !” ❚

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Joël Roux
Des vagues à l’âme
Àla mémoire des surfeurs de la ville, Joël Roux a conçu “Jeu
avec la vague”, une sculpture de bronze qui trônera bientôt
au pied de l’Établissement de Bains de la Côte des basques.
Du golf de Biarritz à l’hôtel du Palais, en passant par le lycée Malraux,
une dizaine des œuvres de l’artiste biarrot jalonne la ville. Portrait
d’un créateur. Sa jeunesse, Joël Roux l’a partagée entre le surf et
les cours à l’école des Beaux-arts de Bayonne où il a acquis de solides
bases artistiques. À la fin des années 1970, sa passion des vagues l’a
même conduit à Hawaii où il a exercé le métier de shaper. “Chez
Barland, j’avais appris le shape, un travail du modelage et de la sculpture,
j’étais dans mon élément.” À son retour du Pacifique, s’il continue
de fabriquer des planches pour gagner sa vie, la peinture et la
sculpture deviennent au fil des années sa principale occupation. Ses
œuvres glissent peu à peu du figuratif à l’abstraction et “Jeu avec la
vague” en est l’illustration. “L’esquisse est née d’une paire de ciseaux,
d’un bout de papier et d’un pliage, un peu à la manière de Matisse”,
explique-t-il. L’artiste modèle une vague, donne de l’énergie à une
planche, qui à son tour dynamise la force de la vague. Son témoignage
de bronze de deux mètres sur trois, il l’imagine intemporel,
œuvre d’hier, d’aujourd’hui et de demain et s’interroge parfois sur le
hasard de cette commande. “C’est une grande fierté pour le gamin
que j’étais, celui qui admirait les tontons surfeurs, qui a passé tant de
nuits dans le surf club de la Côte des basques. Je crois que la boucle
est bouclée...” ❚
Photo Bernard
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Le nouveau quartier Kléber
Le projet du site Kléber, situé entre le boulevard
Augusta et l’avenue Kléber sur une superficie de
près de 4 ha, comprendra la construction de 311
logements locatifs sociaux, en accession libre et en accession
sociale. Les bâtiments, dont le projet architectural
est encore à l’étude, auront des hauteurs de R+2 ou R+1,
sauf deux blocs à R+5 destinés au marché privé. Les constructions
seront réalisées par trois ou quatre architectes,
sur concours, et sur la base d’un cahier des charges architectural
précis mis au point par la Ville.
La réalisation d’équipements publics sur place valorisera
les échanges avec d’autres quartiers. On trouvera en effet
une crèche, des locaux à usage associatif et des équipements
pour la danse, en remplacement de ceux qui
seront détruits. La construction de commerces, d’un barrestaurant
et d’un immeuble de bureaux permettra de
développer une activité économique et de proximité dans
le quartier. L’aménagement de places publiques de qualité
agrémentera ce site adapté à l’accueil des familles.
La réalisation de ce nouveau quartier se fera dans le
cadre d’une procédure administrative de ZAC, zone
d’aménagement concertée, en coopération étroite avec
la Communauté d’agglomération de BAB. Le finance-
Construire du
logement locatif
est une priorité qui
a conduit la Ville
à décider la création
d’un nouveau quartier
d’habitation, à Kléber,
à l’emplacement
de l’actuel centre
technique municipal.
Cet équipement
permettra
d’apporter une
réponse à l’attente
d’une grande
partie de la
population biarrote
en matière de
logement social.
La ville vie quotidienne
Maquette du projet Kléber visible
à Villa expo. Le projet architectural
reste encore à définir dans le cadre
d’un concours d’architectes.
ment du projet est assuré par la Ville, la CABAB et des
opérateurs privés. La construction des logements
sociaux s’effectuera de la fin du premier semestre 2008
à la fin 2009.
Transfert du centre technique
Avant de lancer le projet de nouveau quartier à Kléber,
il faut procéder au transfert du centre technique municipal
(CTM) qui occupe actuellement le site. La Ville a
donc acheté des terrains près du lac Marion, afin de
construire les ateliers et d’y transférer le CTM. Le nouveau
CTM sera ainsi construit sur le site de Maysonnabe,
avec un bâtiment à l’architecture simple, fonctionnelle,
parfaitement intégrée dans le paysage
alentour. Il abritera une salle commune des bureaux et
des ateliers de mécanique, serrurerie, carrosserie,
menuiserie, peinture, etc. Les travaux seront lancés fin
2007 pour s’achever fin 2008. Le coût total de l’opération
de transfert du centre technique sera amorti par
la vente des terrains Kléber aux opérateurs de logements
sociaux et aux promoteurs privés. ❚
Information et présentation du projet : Villa expo,
square d’Ixelles, 05 59 22 53 48 [www.biarritz.fr].
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Patrick Tohier/Photomobile
Hiria euskaraz
AUX LECTEURS DE
BIARRITZ MAGAZINE
Dans le cadre de la
convention de promotion
et de développement
de la langue basque,
signée par la Ville et
l’Office public de la langue
basque (Département
des PA, Région Aquitaine,
État, Conseil des élus
du Pays Basque),
Biarritz Magazine
consacre deux pages
à la langue basque.
Afin que ces pages
soient accessibles
aux non-bascophones,
les articles comprennent
une synthèse complète
en français.
26 • Biarritz Magazine
Itsasoa aldatzen ari da
“Arrantzaleak gire... itsasoa da gure ama.” Euskal arrantzaleen kantua noiz arte
entzunen dugu ? Gaur egungo itsasoa ez da atzokoa. Biarritz aldean, Bizkaiko
golkoan, Afrikako barrakuda arrainak legatzaren tokia hartzen du. Airean,
itsas txorien motak aldatzen dira ere bai. Kaioa, antxeta berezi honen inbasioa
nabaritzen da. Iker Castège, Itsas erakustokiaren zientifikalariak harrigarrizko
gertakari horiek ikertzen ditu.
“Bizkaiko golkoan, eta bereziki Biarritz aldetik, ur
hotza eta ur beroen arteko mugan gaude. Hemendik,
ingurumenaren aldaketak neurtzen dira” Iker Castègek
dioenez. Beraz orain dela zortzi urte abiatu da
“Akitaniar itsasoko ingurumen eta baliabideak” iker
programa, Pariseko Historia Naturalaren Museum
Nazionalaren bultzaturik. Honekin batera, hainbat
erakunde zientifikoek parte hartzen dute, hala nola
Pabeko unibertsitateko Angeluko Montaury zientifiko
zentruak, Akitaniako Meteo France-k, Laphy laborategiak,
IMA Ureko Ingurumenaren Institutuak, Itsas
Erakustokiak eta bere Itsas Zentru zientifikoak. Baionako
Frantses Aduanaren itsas unitate eta Itsas Aferetako
itsasuntziek hortant parte hartzen dute ere bai.
Oro har, Estatuaren, Landetako Kontseilu Orokorraren
eta Akitania Erregio Kontseiluaren laguntzarekin.
Dudarik gabe, afera seriosa da, nahiz eta ez ezagutua.
Iker Castège zientzialariak esplikatu duenez : “Itsasoaren
populazioa zaintzen ari gira, txoriak, arrainak,
zetazeoak (izurdeak edo kaxalote adibidez), planktona,
itsas hondoan diren itsaskiak hain zuzen. Haien populazioa
eta migrazioak neurtzen ditut itsasoan bertan,
azken hogei-ta-hamar urte hauetatik erabiltzen den
kondaketa metodo bati esker. Aduanako txalupa
motordunarekin joaten naiz itsaso aldean, txorien taldeen
mota ezberdinak ikusteko, hilabetero. Portuetan
eta bereziki Ziburuko Sokoa aldean, arrantzaleen
ekoizpenak zehazten ditut. Euskal eta Landetako hon-
dartzetako zetazeoen ukarriak ikertzen ditut ere bai.
Hilabetero ere bai, zetazeoen kopurua neurtzen dut
itsas aldean.”
Klimaren ondorioak itsasoan
Emaitza horiekin batera, urteko balantzea egiten du
Biarritzeko itsas iker zentruak. “Horrela, itsasoa
hobeki kudeatzeko tresna bat sortu da, erakunde
publikoek erabakiak har ditzatela” dio Iker Castègek.
Pentsa daitekeenez, arrantzaren kudeaketa hobetzen
dela zientifikoen lanari esker. Baina ez hori bakarrik.
Orain dela gutxi iragan zen “Prestige” itsasuntzi urperatzearen
ondorioak ikertzen dira neurriak eta hartzeko
ingurumena hobeki zaintzeko. “Baita ere, orokorki
hartuz, gizonak sortzen duen kutsadura eta
klimatologia aldaketaren ondorioak azter daitezke,
arrain edo txori populazioaren aldaketa ikertu ondotik”
Iker Castègek zehazten duenez. Itsaslasterren
aldaketak neurtzen dira arrain espezien mugimenduaren
arabera.
“Konkretuki, datu-baseak eraikitzen ditugu eta elementu
horiek zeharkatzen ditugu” Iker Castègek dioenez.
Jarraitzen du : “Azken hogei urte hauetan arrainen
populazioak aldatzen ari dira, klimatologia
aldaketarengatik. Lehen egoten ziren espezieak, hala
nola legatza edo izkira grisa desagertzen ari direla Bizkaiko
Golkotik, Iparralderuntz ihes egiteko. Aldiz, ur
beroagoetan kokatzen diren espezieen kopuruak han-

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HIZTEGIA - LEXIQUE
• izkira grisa :
la crevette grise
• kaioa edo maloina :
le goéland
• izurdeak :
les dauphins
• zetazeoa :
le cétacé
• berdelak :
les maquereaux
• itsaslasterrak :
les courants marins
• berotegia eraginezko
gasak :
les gaz à effet de serre
• ukarria :
l’échouage
• ozeanita ekaitza :
l’océanite tempête
(oiseau marin)
LE CHERCHEUR DE L’OCÉAN
Synthèse de l’article en basque
Le Centre de la mer, structure scientifique de
recherche du musée de la Mer et de l’université
de Montaury à Anglet, développe un travail de
recherche sur les populations marines de poissons,
de cétacés et d’oiseaux. Depuis plusieurs
années, Iker Castège, responsable de recherches,
effectue des recensements en mer, relève
les données de pêche locale, compte les
échouages de cétacés et observe l’évolution
des planctons et des oiseaux marins.
“J’étudie l’évolution des différentes espèces
maritimes afin de connaître l’impact de l’activité
de l’homme sur le golfe de Gascogne, les problèmes
découlant de la pollution, notamment le
ditzen ari dira, izurdeak edo berdelak besteak beste.
Bertzalde, edozein uretan egoten diren espezieak ikertuz,
hala nola antxoa eta sardina, erraten ahal da kutsadura
kimikoa eta arrantza indartua ez direla espezieen
aldaketen kausa nagusiak. Elikadura kadenaz ikerketak
jarraitzen ditugu. Alde batetik klimatologia eta bertzaldetik
gizonaren aktibitateen ondorioak banandu eta
sailkatu nahi ditugu. Ondorioz, erakunde publikoek
elementu guziak ukanen dituzte eskutan, erabakiak
hartzeko, bai kutsadura mailan, bai arrantza sailan,
baita ere berotegia eraginezko gasari dagokionez.
Kaioaren inbasioa
Berdin, zetazeoak eta bereziki izurdeak hilak gero eta
gehiago aurkitzen dira hondartzetan, gero eta
gehiago. Iker Castègek azpimarratzen duenez :
“Ukarri horiek neguan gertatzen dira, arrantzaleek ez
dutelarik sareak erabiltzen. Konklusioa argi dago.
Prestige, les conséquences des changements
climatiques”, explique Iker Castège. Des recherches
menées en relation avec le Museum national
d’Histoire naturelle, avec l’appui de Météo
France, des laboratoires Laphy et IMA, des
Douanes et des Affaires maritimes.
“Sur le littoral basque, depuis ces trois dernières
années, on constate une augmentation de la
population de goélands remontant d’Espagne.
Ils créent des nuisances et impacts de plusieurs
ordres : forte prédation des colonies
d’Océanites tempêtes, oiseau marin protégé ;
aspect sanitaire des eaux de baignade souillées ;
nuisances en ville sur les bâtiments.
Zetazeoen kopurua handitzera doa, ur tenperaturaren
aldaketagatik esker. Hain zuzen ura berotzen ari da !”
Hirugarren egiaztapenak Biarritz hiria eta Ipar Atlantikako
kostaldea hunkitzen du, Frantzian bereziki : maloinen
inbasioa. “Biarritzeko kostaldean eta arroketan
ainitz dira. Hegoaldetik etortzen dira eta hemengo
txorien tokia hartzen dute, bereziki Europar mailan
zaindua den “ozeanita ekaitza” (Hydrobates pelagicus)
txoriaren ordez. Maloinak txori ttikia jaten du.
Egun batez, ainitz izanez Biarritzeko arroketan, hiriraino
etorriko dira eta teilatuetan pausatuko dira,
higiene eta garbitasun arazo berriak sortuz.
“Hemen, gizonaren zaboren eta zikinkerien garapena
da eredua, maloinak asko maite baitu zabortegietan
ibiltzea.” Ikerketa horiek erakundeen artean banatuak
dira baita ere jendeen artean, bereziki eskoletan.
Ahantzi gabe Internet web gunea [www.ermma.fr]. ❚
Inexistant sur la Roche Ronde en 2001, le nombre
de couples de goélands est passé à vingtcinq
l’an dernier”, explique Iker Castège. Cette
explosion démographique des goélands sur les
côtes basque et landaise “est à mettre en relation
avec les activités humaines, notamment au
niveau de l’augmentation continuelle des
déchets domestiques, source alimentaire
inépuisable pour ces oiseaux”.
Ces recherches, véritables veilles environnementales,
ont pour but de faciliter les prises de
décisions des autorités.
Pour en savoir plus : [www.ermma.fr].
Pascal Le Doaré
Biarritz Magazine • 27

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Archives municipales
La ville mémoire
La rue Gambetta jadis
Ferdinand Vivié est une des mémoires vivantes de la ville. Né rue Gambetta il y a quatre-vingt-quinze
ans, il parle avec passion de “la rue la plus fantastique de Biarritz”. Voici son témoignage sur l’histoire
de cette rue où il aimait jouer, où il a travaillé à l’Épicerie Centrale de son père, où il se promène
toujours avec autant de plaisir.
C’est la rue principale de la ville, à tous points
de vue, et dont on n’aurait jamais dû changer
le nom de Silhouettte qui lui convenait beaucoup
mieux.” Ferdinand Vivié est né en 1912, au-dessus
de l’épicerie familiale. Le grand-père, un Bayonnais
fils d’un tailleur de la rue Bourgneuf et issu d’une
famille de négociants, décida de s’établir à Biarritz avec
son épouse. Il avait le don du commerce et reprit la
Grande Épicerie Centrale de la rue, en 1878. Elle avait
été fondée en 1860 par M me Roux. Ce beau magasin
comprenait une boutique et une spacieuse arrière-boutique
permettant de stocker des spécialités locales, des
aliments rares pour certains, des produits exotiques
issus des colonies. “Au fil du temps et surtout durant
l’entre-deux-guerres, l’épicerie devint le principal fournisseur
des grands restaurants de palaces biarrots. C’est
dire la réputation de notre maison à l’époque”, souligne
Ferdinand Vivié. Âgé de 12 ans à peine, le voilà
qui travaille à l’épicerie, effectuant les livraisons à vélo,
transportant des paquets, aidant son père Lucien. “Je
découvrais alors les belles maisons de Biarritz et les cuisines
des grands hôtels. C’était une époque.” Les
Années folles de l’après Première Guerre mondiale
furent en effet celles de la prospérité, avec l’installation
de riches rentiers et autres capitaines d’industrie. Ferdinand
Vivié se souvient d’avoir un jour rencontré Sacha
Guitry, en villégiature à Biarritz. Il passait ses commandes
à l’épicerie “mais restait plus intéressé par la
28 • Biarritz Magazine
À l’angle de
l’avenue Carnot
se dresse une
des plus
anciennes, sinon
la plus ancienne
maison de
Biarritz, le Bar
du Haou.
qualité des produits que nous lui fournissions que par
leurs magnifiques emballages, preuve s’il en est de la
sincérité de cet homme qui n’avait rien de superficiel et
restait simple.”
D’autres clients étaient moins simples, comme ce
comte de Montbrisson, résidant d’une maison du plateau
de l’Atalaye. “Un jour, il vint à l’épicerie, furieux,
se plaignant de la qualité du verre de la bouteille de
Porto qu’il avait achetée chez nous. Le Porto suintait à
travers le verre ! Il repartit avec une nouvelle bouteille
et l’assurance que mon père écrirait au fournisseur, ce
qui resta lettre morte bien sûr”, raconte Ferdinand
Vivié avec un large sourire.
Le commerce se développait et prospérait à la rue
Gambetta. La rue des gourmands puisqu’on y trouve
des alimentations, des restaurants, un boucher, un
charcutier, un pâtissier et même six boulangers, sans
parler des halles. La voie était rendue étroite par la
grande fréquentation de calèches, fiacres, charrettes de
livraison et autres tombereaux. “Avec les automobiles,
la rue alors à double sens était le théâtre de grands
encombrements qui animaient tout le quartier, raconte
Ferdinand Vivié, surtout lorsqu’il fallait faire reculer
les charrettes tirées par des chevaux.”
À cette époque, il n’était pas rare de voir des chevaux
emballés dévaler vers le bas de la rue Gambetta. Ils
étaient alors arrêtés par un commerçant à l’allure imposante,
le boucher Courtellemont. Ce dernier savait par-

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Collection famille Vivié
ler aux chevaux. “Avec un autre boucher de la rue, Santenac
de la boucherie Laulhané, il constitua une société
de trot à Biarritz”, raconte l’ancien épicier. Le spectacle
disparut lorsque la rue passa à sens unique, dans les
années 1950. “Un changement de circulation qui suscita
des réactions très vives chez les commerçants qui
pensaient perdre des clients”, souligne Ferdinand Vivié.
L’homme horloge
Notre conteur remonte maintenant la rue, décrivant
de mémoire tous les commerces d’alors, depuis la place
de l’ancienne mairie : “À gauche, dans une rue latérale,
la boulangerie Cassiau. À l’angle, le magasin de chaussures
Rongau, puis celui de Blanche Lapeyre avec ses
cannes et ses ombrelles. Ensuite, les tissus de luxe de
Bacqué. Au-dessus de ces magasins, la terrasse de l’hôtel
des Ambassadeurs qui devint par la suite l’annexe de
la mairie. En face, la maison du docteur Adema qui
fut maire, puis la maison Oduna et sa terrasse occupée
par le magasin Henri Haget, adossé au Caveau dont
l’immeuble abritait un des premiers restaurants de la
ville. En face, la boucherie Laulhané et à côté, le marchand
de chaussures Bellet, suivi de la célèbre pâtisserie
Dodin, avant les horticulteurs et fleuristes Gelos.”
La promenade continue avec le petit atelier de couture
Dufils qui jouxtait l’horlogerie Archange Giannini,
“l’homme horloge qui remontait les pendules et horloges
de Biarritz”. Puis c’est la maison des vins fins
Bignon qui devint une boutique de chapeaux, l’hôtel
La Capelle devenue hôtel de Bayonne, “où les clients
mangeaient sous les platanes, bercés par les flonflons de deux
violons et d’une harpe”. Nous voici arrivés à la Grande Épicerie
Centrale des Vivié, au numéro 14.
Plus haut, on trouvait le célèbre Bar du Sport, “rendez-vous
des sportifs où, tous les jours à 13 h 30 précises,
le droguiste Guicheney, après avoir bu son café,
lançait un retentissant éternuement.” De l’autre côté,
l’hôtel des Princes, puis les chocolats Biraben, l’hôtel
St-James avant de rejoindre la place des Halles.
Fondée en 1860, la grande
Épicerie Centrale avait des clients
de marque comme Sacha Guitry.
La rue était celle
des gourmands
puisqu’on y
trouvait des
alimentations,
des restaurants,
un pâtissier et
même six
boulangers.
En face, la villa Dumont logeait un bureau de police,
puis l’administration des téléphones et télégraphes.
C’est maintenant l’hôtel d’Anjou. Puis viennent les
villas du docteur Amdédo, médecin de la colonie étrangère,
puis de Dulout, médecin des sportifs, avant la
bonneterie Legay dont “les deux fils furent des champions
du BO” puis le magasin de chaussures Felton.
L’ancienne maison
“Et là, le joyau de la rue, l’ancienne maison de Truhelle,
devenue maison Saubot, puis château Silhouette. Elle
appartenait à Jean de Silhouette, officier de marine et
représentant au biltzar ou assemblée du Labourd au
milieu du XVIII e siècle. Étienne, son frère, contrôleur
général des Finances pour le roi Louis XV, venait souvent
au château. À côté du château, on trouvait les magasins
de confection Chaveron, d’articles de sport Lavigne, le
marchand de vins Berrhouet, puis la villa St-Laurent où
résidait le marquis Delmuni, ambassadeur d’Espagne, la
pharmacie Puech le marchand de vins Lataillade. En face,
d’autres magasins comme le Grand Bazar Central, le
charcutier Monguillot, les chocolats Etchepare, la boulangerie
Guilhou, la cordonnerie Dassance, les bois et
charbons Etcheverry et Lefort, puis la boulangerie
Latuile dans une rue adjacente, avant la Dépêche où l’on
vendait journaux et tabacs, une autre boulangerie, Darget,
puis celle de Montestruc.
Tout ce parcours pour arriver à l’angle de l’avenue Carnot
où se dresse “une des plus anciennes, sinon la plus
ancienne maison de Biarritz, le Bar du Haou. S’il y était
passé, Louis XIV aurait pu s’y désaltérer, bien que le
mot Haou soit la traduction en gascon de “forge” et
non de bar, souligne Ferdinand Vivié. C’est dans les
cuisines de cette taverne que l’on préparait des banquets.
“Tout ce monde de la rue Gambetta se connaissait,
s’entraidait, travaillait à la prospérité de la ville,
conclut Ferdinand Vivié. Il y régnait une belle ardeur au
travail, en hiver de 6 h du matin à 20 h du soir et en été
de 5 h 30 à 22 h. Personne n’en est mort et les quelques
survivants en gardent une nostalgie indéfinissable.” ❚
Collection famille Hontas
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D.R.
▼
Sorties d’Energy’s
Pays Basque
Les responsables d’Energy’s et son président Philippe
Lafargue donnent rendez-vous pour les activités : Sorties
ski et découverte, tout au long de la saison hivernale,
journées aux sports d’hiver à Gourette et à La Pierre-
Saint-Martin. Ces sorties sont ouvertes à tous pour toutes
les activités de montagne. Gourette : dimanches 16
décembre, 27 janvier, 24 février et 16 mars. La Pierre-
Saint-Martin : dimanches 13 janvier, 17 février, 9 mars et
30 mars. Départ : 6 h parking lycée hôtelier. Retour : 17
h au départ de la station. Prix du transport : 12,5 €
membres et enfants de moins de 12 ans, 13 € étudiants,
15 € non-membres. Par ailleurs, pour les amateurs de foot
et des Girondins, Energy’s organise le déplacement en bus
à l’occasion du match Girondins/OM, le 15 décembre au
stade Chaban-Delmas de Bordeaux, avec départ du parc
Grammont. Prix du transport : 16 € non-membres, 13 €
membres, 14 € étudiants, possibilité billet stade.
Infos : 05 59 23 50 14 ou 06 82 02 51 98. ❚
La peine du chœur Olaeta
Le chœur Olaeta tient à rendre hommage à la mémoire
de Bittor Olaeta, décédé à Gernika le 21 octobre. Les
membres du chœur Olaeta adressent un “ikus arte”, un
au revoir à leur ami.
“Olaeta Biarritzeko abesbatzaren dolumina. Urriaren
21ean, igande goizean, goizik erori zauku berri ikaragarria
: Bittor Olaeta gau hontan bet betan lurretaratua
izan zela, Gernika bere sorterrian. 1937 urte beltz beltz
hartan, Bizkaian denak utzirik, Olaeta familia ihesi joan
zen eta Biarritzen finkatu. Han lortu Euskal edertarien
alde lan miresgarria hemen zabaldu zuten, aita, ama,
anai-arrebek. Lapurdiko dantza, kantu, txistu talde
guziek arras ongi badakite zer eta zonbat zor duten
Olaeta’tarrei. Bittor maitea, gure gogo bihotzetan zaude.
Gure esker beroenak zuk erakutsiagatik, bihotz bihotzez.
Ikus arte !”❚
Photo Bernard
▼
L’Académie basque
de sport inaugurée
Située dans les locaux de l’Euskal Jai, l’Académie
basque de sport (ABS) a été inaugurée le 17 novembre
en prélude à la rencontre BOPB-Saracens. Présidée par
Jean-François Astruc, elle a vu le jour en 2006, sous
l’impulsion du président du BOPB Marcel Martin, en
association avec le président de la Société des Golfs de
Biarritz Claude Charbonnier et en partenariat avec la
Ville. Elle a déjà accueilli 120 sportifs des clubs fondateurs
et les pratiquants d’autres disciplines sportives
comme la pelote et le surf. L’ABS a pour vocation de
doter les clubs d’un dispositif de référence en matière
de formation sportive et professionnelle. Elle propose
aussi un soutien aux sportifs de haut niveau soucieux
de leur avenir au terme de leur carrière sportive. ❚
Formation pour les associations
Dans le cadre de son action en faveur des associations, la
Ville met en place des modules de formation destinés aux
acteurs du monde associatif. Le prochain rendez-vous se
tiendra à la Maison des associations le 13 décembre toute
la journée, sur le thème de la communication. Une autre
formation est en préparation pour fin janvier, sur les NTIC
et Internet. Infos : 05 59 41 39 91 [www.biarritz.fr]. ❚
Lions Alzheimer
La maladie d’Alzheimer, drame du siècle, frapperait en
France 900 000 personnes. Lions Alzheimer est une
association pionnière en matière d’aide à la création de
centres d’accueil de jour pour malades. Le Lions Clubs
Biarritz Ilbarritz Côte basque, avec six autres clubs de
la Côte basque et du Sud des Landes, a participé à
l’opération de vente de pommes, le 27 octobre. Cette
action favorisera la création de centres d’accueil de
jour. Après l’ouverture de St-Martin-de-Seignanx, il y a
en prévision et en cours d’agrément deux centres sur le
BAB. Infos : 06 65 78 25 66. ❚
La ville associations
▼
▼
Photo Bernard
Jean Crouzet
honoré
À l’occasion des cérémonies
du 11 novembre, Jean
Crouzet, président des Évadés
de France et ancien officier
parachutiste durant la
Seconde guerre mondiale, a
reçu, des mains du sénateur
maire Didier Borotra, la
médaille de la Ville de Biarritz.
Le sénateur maire a
tenu ainsi à honorer un
homme qui s’est engagé à
vingt ans dans la lutte contre
le nazisme, pour la liberté.
Cet humaniste poursuit ses
combats en œuvrant toujours
pour plus de justice
sociale et de fraternité. ❚
Journée
du bénévolat
À l’occasion de la la Journée
mondiale du bénévolat,
mercredi 5 décembre,
France Bénévolat Pays
Basque organise une journée
“portes ouvertes” à sa
permanence de la villa Sion
(79 bis, rue d’Espagne) de
10 h à 18 h. Tous ceux qui
sont intéressés par le bénévolat
seront les bienvenus
et pourront être informés
des demandes de bénévoles
des associations adhérentes
à France Bénévolat, 05 59
23 99 46 [francebenevolat64@hotmail.fr].
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Pub

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Mariages
Mai
19 Emmanuelle-Marie CHATAIGNER, hôtesse
de l’air et Laurent HÉRICHER, directeur des ventes.
Septembre
8 Isabelle ROCA, chef de produits telecom et
Guillaume CONCHON, ingénieur études et développement.
8 Chloée RUELLE, secrétaire et Michel
GOYENETCHE, ajusteur.
14 Sylvie MUNIAIN, responsable marketing et
Xavier BUSCA, militaire.
15 Christine DUPLEIX, comptable et Jean-
Louis HERNANDEZ, artisan carrossier.
21 Teresa-Daniela POIRIER QUIROGA, banquière
et Charles DUGDALE, développeur de propriété.
22 Laura ESTRADE, étudiante et Aurélien
DOST, chef d’entreprise.
22 Lucy PALMER, assistante de direction et
André FALCHI, directeur adjoint.
29 Dominique LECONTE et Éric DOUMEN-
GINE.
Octobre
6 Magali VERGEZ, médecin et Mathieu
LE BOUHELLEC, contrôleur aérien.
6 Clémence VASSEUR, journaliste et Romain
THEVENOT, architecte.
Décès
Août
26 Janine NOGARO-CRAMPETTE, née le 28/09/1930
Septembre
15 Maria RODRIGUEZ-ARNEDO, née le 26/05/1944
17 Louise MÉGNOU-ROUYER, née le 10/08/1911
20 Lucienne LE LEVRIER-BOUREZ, née le 5/10/1919
25 Irène POISSON-NEGUELOUART, née le 26/11/1939
25 Odette CHAMBONNEAU-BOUZIGUES, née le 27/04/1920
30 Renée BRUNETIER-PICARD, née le 13/05/1906
Octobre
1 e Christiane MORTICELLI, née le 24/04/1939
2 Philomène DOS SANTOS-GOÑI, né le 30/12/1916
4 Jean LACAZE, né le 5/01/1927
5 Brigitte LEGRAND-MALOU, née le 24/06/1926
6 Germaine BAUMANN, née le 11/01/1919
9 Pierre CAMBOULIVES, né le 27/03/1919
10 Raymonde ROUSSET-ROCHETTE, née le 11/05/1915
12 Marie Thérèse CAMY-MOLIA, née le 6/07/1908
14 Francisca SANZ-GARDET, née le 4/06/1917
15 Marie Louise SEGUIN, née le 9/09/1931
16 Marie LACROIX-MUÑOZ RACERO, née le 11/02/1939
23 Maurice BERNEAU, né le 15/10/1916
25 Geneviève COUPEAUD-TRAVERSE, née le 20/01/1911
27 Raymonde GRANET-LE PLADEC, née le 25/07/1924
27 Jeannine DESPLANQUE-CHEVALIER, née le 1/06/1930
27 Juliette SOULÉ-HAURET, née le 14/07/1913
28 Simone CACARET-SOURISSEAU, née le 25/05/1922
29 Jeannine DIETTE-ESPERON, née le 9/05/1926
29 Anne-Marie DESMOND-DIGEOT, née le 15/02/1913
29 Bernard OSTIZ, né le 3/09/1918
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Photo Bernard
Atomic Photo
La ville carnet
1 - Isabelle Roca et Guillaume Conchon
se sont mariés le 8 septembre 2007.
Biarritz Magazine leur adresse ses félicitations.
2 - Mattin Guillet est né le 21 septembre 2007.
Biarritz Magazine adresse ses vœux de bonheur
à toute sa famille.
Zorionak sortu berriari.
3 - Mila Razin est née le 6 septembre 2007.
Biarritz Magazine adresse ses vœux de bonheur
à toute sa famille.
4 - Le 21 octobre M. et M me Lanot ont fêté leurs
Noces de Diamant.
Biarritz Magazine leur adresse ses chaleureuses félicitations.
Naissances
Septembre
2 Jehylane Lou-Ann POLAT
3 Théo LAVIE
6 Mila RAZIN
7 Orio LANDRIEU
7 Elliot DOSIERE
14 Amaury RIESE
15 Gabi MICHAUD
16 Théo GILLOTIN-HAYET
16 Manon GILLOTIN-HAYET
17 Émilien Antoine ILLE
20 Elliot Aymeric HOFFSTETTER
21 Mattin GUILLET
29 Rachel Juliette BORG-PISANI
29 Paul Alex OTHAX
Octobre
2 Johanna JIMENEZ
9 Ines NOUR
9 Antton DENIS-SENECHAUD
11 Charles HARRIAGUE
13 Aloïs TRAIN
14 Matthieu LABRUCHERIE
14 Yohana DASSÉ-HALIMI
14 Harold RITZ
16 Axelle BOULOC
18 Charles PURVIS
22 Océane DESMAISON
23 Inès DRAVASA
23 Emma VANDEWEGHE
25 Guerlain BORNUAT
27 Ethan COPPÉE
29 Amaël BRUNE
30 Marley BESSET-ALTIMANI
5 - Le 30 octobre 2007, Marie-Hélène et Ferdinand Vivié ont célébré leurs 70 ans de mariage.
À l’occasion de ces noces de Platine, exceptionnelles, le sénateur maire Didier Borotra
et l’adjointe au maire Juliette Séguéla ont rendu visite au couple entouré de la famille,
trois enfants, six petits-enfants et bientôt cinq arrière petits-enfants. Bien connu rue Gambetta
où il est né, passionné par sa ville, Ferdinand Vivié raconte en pages “Mémoires” l’histoire de sa rue.
Biarritz Magazine adresse toutes ses félicitations aux heureux époux.
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Atomic Photo
C’est vous qui le dites!
Le dévouement de François Tapie
François Tapie, le directeur de la maison de retraite Notre Maison, a fait
ses adieux le 26 octobre. Lui aussi pour une retraite bien méritée, après un parcours
professionnel dans le secteur de l’enfance handicapée durant quinze ans, puis quinze
autres années à la direction de la maison de retraite biarrote. Lors de la cérémonie
d’adieux à ses pensionnaires, François Tapie a révélé l’origine de sa vocation au service
des autres : à Calcutta, au mouroir de mère Thérésa. Cathy Larive est la nouvelle
directrice de Notre Maison. Nous ferons sa connaissance dans un prochain numéro.
Authentique et sauvage
Dans les années 1980, élève du collège Fal et habitante du quartier
Saint-Martin, j’avais l’habitude de faire du vélo sur la route menant au
lac Mouriscot. Ayant quitté la région, mais fidèle lectrice de Biarritz
Magazine depuis des années, j’ai enfin découvert à la Toussaint, l’aménagement
de ce lac dont vous parliez dans certains de vos articles, ce
lac resté dans ma mémoire comme un lieu interdit. Quel bonheur de
retrouver à quelques pas de quartiers qui ont tant changé, cet environnement
authentique et sauvage ! J’habite désormais dans le Limousin
et nous aussi, nous tentons de préserver, à l’aide d’un contrat Natura,
2000, un éco-système si fragile. Félicitations pour avoir su, bien avant
le Grenelle de l’Environnement, protéger et mettre en valeur un
endroit insolite face à la démesure immobilière. Bien à vous.
Christine Labadens-Cannes
Ballendent (87)
34 • Biarritz Magazine
La dernière vague de Peter Viertel
Nom .............................................................................................. Prénom .....................................................................Adresse ..........................................................................................................................
Code postal .................................... Ville ......................................................................................................................................................................................................................................................................
souscrit un abonnement d’un an pour la somme de 17 €.
Ci-joint : ■ chèque bancaire (à l’ordre du Trésor Public) ■ réabonnement
Adhésion et participation
Bonjour à toute l’équipe de Biarritz Magazine et félicitations pour la
qualité et la diversité de vos reportages et articles. Ils sont une source
précieuse et utile nécessaire à l’adhésion et à la participation des
Biarrots à la vie de leur ville. Parmi certaines chroniques, il en est une à
laquelle la vie donne aujourd’hui l’occasion de participer. En effet,
nous sommes les parents du petit Mattin (voir page précédente).
Sandra Szlachter et Sylvain Guillet - Biarritz
On lui doit tellement !
Chers Amis de la côte et à tous ceux qui aiment la côte, à quand une
avenue qui porte le nom de Peter Viertel ? Biarritz et tant d’autres lui
doivent tellement.
Michel Ducoloner - Biarritz
Généreux Biarrots
Nous tenons à remercier les Biarrots pour leur fidélité à nos braderies. Nous
leur proposons de venir à celle que nous tenons dans nos locaux du 28 rue
Bellevue, vendredi 7 décembre de 13 h à 18 h et samedi 8 décembre de 10 h
à 17 h. On pourra y trouver une belle sélection de vêtements, linge de maison
de qualité, chaussures, livres, ainsi qu’une brocante variée. La recette est
destinée à nos actions locales, notamment à l’achat de denrées alimentaires.
Brigitte Pradier, présidente de la Croix-Rouge - Biarritz
POUR S’ABONNER
Le magazine municipal est distribué gratuitement à travers Biarritz.
Il est aussi en vente en kiosque.
Les personnes qui le désirent peuvent souscrire
un abonnement à l’aide de ce coupon.
BIARRITZ MAGAZINE – SERVICE INFORMATION – HÔTEL DE VILLE – BP 58 – 64202 BIARRITZ CEDEX
Le scénariste Peter Viertel,
pionnier du surf à Biarritz,
s’est éteint à l’âge de 87
ans, quelques jours après
le décès de son épouse,
l’actrice Deborah Kerr
(Biarritz Magazine n°168).
On le savait fatigué. Il fut
emporté par une dernière
vague, la plus belle, celle
de l’amour certainement.
Né en 1920 à Dresden en
Allemagne, il est mort
le 4 novembre dernier
à Marbella en Espagne.
Peter Viertel est l’homme
par qui le surf est arrivé
à Biarritz. Lors du tournage
de son film “Le soleil se lève
aussi”, tourné en partie sur
la Côte des Basques, il avait
constaté qu’il pouvait y
pratiquer son sport favori.
Il fit venir des États-Unis sa
planche de surf et l’aventure
continue toujours, depuis
cinquante ans déjà.