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LA GAZETTE DE NICOLE 031

LA GAZETTE DE SEPTEMBRE 2020, AVEC KRISTINA PIRKOVIĆ, AFARIN SAJEDI, AGNÈS BOURELY, ALAIN KIEFFER, AMADOU SANOGO, ARMAND AVRIL, FELIPE JESUS CONSALVOS, JEAN CLAUDE PARDOU, SHAHRAM ALYZ ALIZADEH, TETSUYA ISHIDA, ID SOUSIA, OLIVER NEUMANN

LA GAZETTE DE SEPTEMBRE 2020, AVEC KRISTINA PIRKOVIĆ, AFARIN SAJEDI, AGNÈS BOURELY, ALAIN KIEFFER, AMADOU SANOGO, ARMAND AVRIL, FELIPE JESUS CONSALVOS, JEAN CLAUDE PARDOU, SHAHRAM ALYZ ALIZADEH, TETSUYA ISHIDA, ID SOUSIA, OLIVER NEUMANN

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KRISTINA PIRKOVIĆ AFARIN SAJEDI AGNÈS BOURELY ALAIN KIEFFER

AMADOU SANOGO ARMAND AVRIL FELIPE JESUS CONSALVOS

JEAN CLAUDE PARDOU SHAHRAM ALYZ ALIZADEH TETSUYA ISHIDA

ID SOUSIA OLIVER NEUMANN


Vive l’art

rétinien !

POUR NE RATER

AUCUN NUMÉRO

DE LA GAZETTE DE NICOLE

SUIVEZ-NOUS EN VOUS ABONNANT LÀ

https://www.yumpu.com/fr/la_gazette_d


«

L’art est « una cosa mentale » répètent en chœur les

bidochons ducampolàtres, qui n’ont pourtant pas beaucoup

de cervelle pour mentaliser. L’art antirétinien, conceptualobidulaire

dit « contemporain » s’est donc développé comme

espèce invasive pour obstruer et disqualifier le regard sensible

et empêcher de voir la richesse et la diversité de la création

visuelle actuelle…

Reconnaître cette richesse va en effet à l’encontre de la

spéculation tant intellectuelle que financière.

Les cuisiniers conceptualo-moléculaires ont moins bien

marché que les plasticiens conceptualo-bidulaires, à cause des

nombreux dégâts gastro-intestinaux qu’ils ont provoqués.

Cette gazette entend contribuer à la réhabilitation de l’art

rétinien…

« C'est toujours la peinture au sens rétinien qui intéresse André Breton...

C'est absolument ridicule. Il faudrait que ça change, que ça ne soit pas toujours

comme ça ! » Marcel Duchamp - Entretiens avec Pierre Cabanne -1966

e_nicole_esterolle

Nicole

Estérolle

Et puis je vous suggère d’aller faire un tour sur mon site

www.schtroumpf-emergent.com



L’expressionnisme balkanique

est toujours vigoureux

À travers cette belle artiste de 30 ans,

qui s’inscrit donc dans la lignée de Dado

et Velickovic, nous constatons que cet

expressionnisme des pays de l’Est, détesté

par les ayatollahs du conceptalo-moléculaire

français, est toujours bien vivant.

Une mise en forme plastique extrêmement

inventive et ludique née d’une vérité et

d’une nécessité bien enracinées dans

un pays, et ayant pour cela caractère

d’universalité et de durabilité…

KRISTINA PIRKOVIC















Savoir où l’on va…

Amadou Sanogo est né en en 1977 à Ségou au Mali.

Ses ancêtres sont Sénoufo, nobles et paysans. Ils ont fondé

la localité de Zangorola dans la région de Sikasso au sud du

Mali qui appartenait au Royaume de Kénédougou (Pays de la

lumière). Leurs rois Tiéba et Babemba Traoré sont reconnus

et respectés pour avoir été les derniers opposant à l’armée

coloniale lors de la campagne menée par les Français au Mali.

Amadou Sanogo évoque volontiers ses origines : « pour savoir

où l’on va il faut savoir d’où l’on vient ». Il est l’héritier de cette

terre d’Histoire, symbole de résistance et dotée d’un riche

patrimoine artistique.

Et c’est de ce parfait enracinement dans une terre, une culture,

un pays, qu’est issue cette peinture de pureté de cœur, de

vérité simple, de fraîcheur, de générosité,

de vraie contemporanéité et de formidable

inventivité formelle.

Regardez cette video :

https://www.youtube.com/watch?v=Gn5BK7Ce4CQ

AMADOU SANOGO














TETSUYA


Kafkaïen

«J'essaie de faire de moi-même – de mon

moi faible, pitoyable et anxieux – quelque

chose de plus joyeux et qui pourrait faire

rire», dit l'artiste

Les peintures de Tetsuya Ishida expriment

en effet le malaise psychologique de grandir

dans la «décennie perdue» par les troubles

économiques au Japon. Elles sont une

façon aussi de se libérer de l’absurdité des

pressions sociales, culturelles et familiales

envers la jeunesse. Ses parents qui voulaient

en faire un chimiste, lui ont coupé les vivres

en découvrant ses peintures.

ISHIDA.....










AFARIN


L’art du portrait

Afarin Sajedi est une formidable « portraitiste »

(c’est le mot), née en 1979 à Shiraz, en Iran.

Il est probable que ces œuvres ne plaisent

pas au Guide suprême de son pays, de la

même façon qu’ils sont inregardables (voire

blasphématoires) pour nos ayatollahs français

de l’art conceptualo-bidulaire.

Mais qu’à cela ne tienne, car cette peinture est

magnifiquement libre, inventive et jubilatoire.

SAJEDI















Énigmatiques

Les statuettes d’Alain Kieffer font penser à

celles que l’on peut trouver lors de fouilles

archéologiques mettant au jour des sépultures

datant de civilisations depuis longtemps disparues.

À cette différence près qu’elles sont en parfait

état de conservation, qu’elles sont indatables et

qu’elles semblent se situer à la confluence de

toutes les civilisations ayant pu exister. Elles sont

porteuses d’une insondable énigme autant pour les

archéologues que pour les historiens d’art qui y

sont confrontés. Ils y voient tous de mystérieuses

parentés avec l’art soit pré-colombien, soit

celtique, soit sumérien, soit égyptien, voire inuit.

divinités

Elles pourraient figurer au Musée du Quai Branly,

car il y a dans cette statuaire, les traces de toute

l’histoire des cultures et des spiritualités du

monde. Il y a de l’animisme et du panthéisme dans

ce qu’elle semble vouloir invoquer, évoquer ou

représenter. Il en émane une sorte de ferveur

religieuse familière, profane, syncrétique, joyeuse,

ouverte et partageable… Comme si ces troublantes

figurines au charme d’antiques divinités étaient

l’expression d’une foi en l’humanité tout entière,

passée, présente et à venir.

Pierre Souchaud

ALAIN KIEFFER













L’assemblage de menus objets,

comme les mots d’un poème.

Armand Avril naît en 1926 à Lyon. Son père, Marcel

Avril, est peintre et collectionneur d’art africain. À 16 ans

Armand devient apprenti berger en Provence. C’est muni

d’un carnet de croquis et d’un livre sur l’histoire de l’art

qu’il garde les moutons. Son père meurt en déportation.

Ce n’est qu’à 30 ans, en 1956, qu’Armand se lance en

autodidacte dans la peinture, influencé par Raoul Dufy,

Pierre Bonnard, Henri Matisse et l’École Lyonnaise de

peinture. Il expose pour la première fois en 1957.

En 1960, il part pour un voyage d’une année en Afrique

noire. Il y rencontre le peintre Jean Arène qui lui

fait découvrir le village de Cotignac dans le Var et lui

présente Louis Pons, son frère assembleur animiste, lui

aussi d’extraction très rurale et modeste.

La grande exposition que lui a consacré en 2008

le Musée des Beaux-arts de Lyon est une juste

reconnaissance, pour l’intelligence sensible et la pure

poésie visuelle de cette œuvre imprégnée d’Afrique, de

primitivité et de vérité populaire, mais qui est aussi à

l’honneur de cet établissement public qui a ainsi marqué

son indépendance vis à vis de l’esthétique ministérielle.

ARMAND AVRIL














AGNÈS


Un délice synesthésique

« Comme dans la composition

musicale, il y a dans ma peinture un

thème avec des variations »

L’abstrait s’y fait donc narratif,

dans un croisement de multiples

sensations et récits intérieurs.

C’est comme une symphonie

visuelle pour une sorte de

cartographie animée des émotions

vécues et des profondeurs de l’âme.

BOURELY












SHAHRAM ALY


Salut les gens!

«Je m'appelle Shahram Aliz Alizadeh,

né en 1978.

Je vis à Vienne, en Autriche, et le

dessin est ma passion.

Si vous souhaitez acheter une de mes

peintures, envoyez-moi un message.

Ce serait formidable de vous entendre

ou de vous lire. Je vous embrasse ! »

Z ALIZADEH












FELIPE-JESUS


Une œuvre divine sauvée

miraculeusement de la

destruction

Felipe-Jesus Consalvos était un « artiste- guérisseur

autoproclamé ». Il travailla pendant une grande partie

de sa vie comme rouleur de cigares, et il a extrapolé

la tradition vernaculaire du collage de bandes de

cigares à une pratique sophistiquée digne des collages

surréalistes de Kurt Schwitters et Max Ernst, qu’il ne

connaissait pourtant pas. Il est né à La Havane en 1896, a

émigré à Miami pour finalement s'installer à New-York

puis à Philadelphie. Il est décédé en 1920. Son œuvre

obsessionnelle - plus de 750 collages sur papier, photos

trouvées, instruments de musique, meubles et autres

surfaces inattendues - a été découverte en 1983 lors

d'une vente de garage de l'ouest de Philadelphie.

CONSALVOS












JEAN-CLAUDE


Une figuration néo-narrative

« Peintre chroniqueur, a l’œil juste et acéré. Il voit la

perspective dans laquelle nous nous inscrivons et qu’il

nous offre de découvrir au-delà de l’objet, de la chose,

de l’événement qu’il rapporte sur la toile. Pardou n’est

pas un peintre illustratif nourrit d’anecdotes, c’est un

analyste qui a pour sujet l’humain. Mais il est aussi

et surtout peintre et ses œuvres, si elles répondent

à la fonctionnalité du décor, comme le dos d’un livre

dans une bibliothèque, appellent le regard, la lecture,

la méditation, ce qui permettra d’y voir la savante

composition au service d’une profonde réflexion.

Une œuvre de Jean-Claude

Pardou n’est jamais identique aux

regards, elle se nourrit de leur

succession et nous le rend bien. »

Pierre Gentes

PARDOU










R I G O L E , P I C O L E , B R

ASSEZ D'EXCÈS !

NON, ce n'est pas le nom d'un des meilleurs groupes de rock du monde,

et australien qui plus est, NON!

Si je pousse ce cri du fond du Chœur de l'église de Tarninghem,

c'est pour m'insurger contre une injustice monstrueuse, et d'une

inhumanité telle qu'elle ferait passer les chambres à gaz pour des

colonies de vacances! Quelques tristes sires et vilains corniauds bien

pensants assimilent ma rubrique à un organe extrémiste, à tendance

rétrograde et même proto naphtalinique. IL SUFFIT !!!

Ces exégètes de la religion sans nuance de l'imbécile mélangent

patrimoine historique et art qu'ils qualifient de bon goût, art

contemporain et pseudo avant garde anempathique, street art

et décoration bio-dégradable, arts graphiques et science du

marketing, et même, oh sacrilège! bande dessinées et merdes

ministérielles culturo sociales. REMETTONS LES PENDULES

AU PLACARD DU SAUCISSONAGE TEMPOREL!

L'intelligence c'est héréditaire et il n'y a pas de bon ou de

mauvais «art» qui, de toute façon, je vous le répète, n'est qu'une

construction culturelle ethnocentrique que vous n'êtes pas obligé

de partager! On en reste là et on évitera les règlements de compte

inutiles qui n'enrichissent que le lobby militaro-industriel et

l'industrie pharmaceutique! J'AI DIT ! (non mais...)

Jean-Jacques Tachdjian

VIVE LA RÉVOLUTION

PERMACULTURISTURITURELLE

GLOBALE !


I C O L E E T N I C O L E ! ! !

S

O

Y

O

N

S

C

LAIRS

« VIDE PULSIONS »

Amaury Deltombe-Vignon (installation virtuelle 3D 2019)

Collection du Fond Local d'art Contemporain (FLAC) de Tarninghem (59)

« Cette œuvre, résolument contemporaine, est un questionnement sur les intensités individuelles des pratiques sexuelles à tendances frénétiques et

désabusées, s'inscrivant dans le champ de l'art contemporain qui se projette dans une interrogation plus large de la pratique sodomite en prospective

pour la fin du XXIe siècle. L'installation consiste en une projection holiographique en chambre hermétiquement close et d'un paquet de kleenex pour,

au choix, essuyer ses larmes ou sa semence. » Amaury Deltombe-Vignon



DÉLICATE NOIRCEUR

Dédale psychique et poésie du non-sens.

voilà ce qui résumerait au plus simple une

intention à demi cachée, d'ouvrir un esprit

de rêverie délicieuse et dérangeante à la

fois.

Fasciné par la nature et l'homme, ID_

sousia s'amuse à en dévoiler la beauté et ses

perversions aussi ténues soit-elle.

Traitant de sujets divers, camouflage,

le microcosme biologique et

l’anthropomorphisme.

L'objectif n'est pas d'avoir une vue

d'ensemble, mais de plonger et de se laisser

submerger par ce balai virevoltant de

trame, qui peuvent s’avérer aiguisées si

l'ont ni prend pas garde.

Bienvenu dans sa douce et inquiétante

demeure... c'est un plaisir.

Pour questions ou informations :

id_sousia@hotmail.com

ID_SOUSIA





















DUCKFUCK

« J'ai grandi dans ce qui était à l'époque Berlin Ouest, mais

j'ai émigré juste à temps pour la première intifada en Israël.

Je passe du temps dans un kibboutz, à étudier à Yeshiva sans

être religieux, à étudier l'art à Tel Aviv avant de déménager

en 2000, juste à temps pour la deuxième intifada à Jérusalem

où je vis depuis.

J'ai fait des illustrations occasionnelles pour des journaux

comme Haaretz, j'ai publié avec le groupe local A4, un

collectif qui se réunit de temps en temps. et j'ai publié une

bande dessinée appelée "Duckfuck" , sur un canard qui se...

eh bien... baise.»

www.oliverneumann.net

OLIVER NEUMANN
















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