La Voix citoyenne - Édition numéro 3 - Octobre 2020
Journal communautaire du Vieux-Gatineau abordant les aspects communautaires, commerciaux, citoyens et environnementaux.
Journal communautaire du Vieux-Gatineau abordant les aspects communautaires, commerciaux, citoyens et environnementaux.
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Édition n° 3 - Octobre 2020
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Les infos du
Vieux-Gatineau
Sabine
Joanicot,
citoyenne
Mathieu Déziel,
directeur
général de La
Soupière
La page
littéraire
La Plume
citoyenne
Pauline
Bouchard,
directrice de
l'AGAP
Les infos de la
RUI-Vieux-
Gatineau
Le jeu de la
RUI-VG
Les infos du Vieux-Gatineau
Nos saisons printemps-été ont été
bouleversées par la COVID-19. C'est avec
force, dynamisme et vigueur que notre
communauté s'est maintenue. Grâce à sa
résilience, elle a su faire jaillir de belles initiatives concrétisées dans
des projets d'animations destinés au Vieux-Gatineau. Je fais
référence, entre autres, à la poursuite de l’aménagement du jardin
urbain, à la tournée des parcs avec son cinéma en plein air, ses
concerts, ses café-jasettes, sa chorale. Il y aussi les marches
citoyennes et le CREDDO, en
collaboration avec la RUI-VG, a
organisé une consultation citoyenne sur
le plan directeur d’aménagement des
lots vacants. Nous avons poursuivi la
publication du journal communautaire La
Voix citoyenne ainsi que les baladodiffusions
du Vieux-Gatineau.
Jardin urbain du Vieux-
Gatineau situé sur la rue Main.
Pour contourner autant que possible les effets du virus, le service
Aide aux commissions/livraisons est apparu. D'abord destiné aux
personnes vulnérables, il s'est ensuite élargi aux petites entreprises.
Nous avons bénéficié du marché public Notre-Dame pour des achats
Photo : Ève Gaboury.
locaux de qualité et les commerces et entreprises se sont battus pour
se maintenir; nous avons même vu l'ouverture du Souk coffee!
Bien entendu, il y a eu d'autres initiatives et il y en aura encore bien
d'autres. Que notre communauté a été
et est active!
Alors que les choses semblaient
s’améliorer, et que nous avons même
eu droit à plusieurs concerts organisés
par Propulsion Scène, la communauté
a de nouveau été contrainte de mettre Jardin urbain du Vieux-Gatineau.
temporairement en veille certaines de ses activités telles qu'une
animation Halloween ou encore Place Noël et Chantons ensemble.
Mais ce n'est que partie remise!
Pour finir, merci à ces citoyennes et citoyens qui se sont impliqués et
sans qui ces projets n'auraient pas vu le jour. Merci aux organismes
et partenaires du Vieux-Gatineau : l'AGAP, les Serres urbaines Notre-
Dame, la RUI-VG, la Maison de quartier Notre-Dame, notre conseiller
municipal Jean-François Leblanc, l'Amicale, le comité de citoyens
Apollo-Desnoyers, le Relais des jeunes gatinois, Propulsion Scène,
Adojeune, le Comité de vie de quartier du Vieux-Gatineau, la ville de
Gatineau et l'Office municipal d'habitation de Gatineau.
Photo : Ève Gaboury.
La Plume citoyenne
Le 23 novembre prochain, nous déménagerons
à Québec après avoir passé une quarantaine
d’années dans ce quartier que nous adorons. De
fait, nous adorons aussi notre rue, la belle rue
East, où nous avons vécu d’abord en appartement
et, par la suite, dans la maison que nous occupons
maintenant. Nous avons finalement décidé de retourner vivre auprès
de nos familles, mais nous demeurons bien conscients de laisser
derrière nous des voisins et des amis qui sont devenus comme des
membres de nos familles au fil du temps.
Notre engagement dans les comités d’école, dans la pastorale de
notre paroisse, dans les différents organismes communautaires du
quartier nous a permis de rencontrer des personnes formidables qui
nous ont aidés à nous sentir vraiment chez nous même si nous
venions d’ailleurs. Grâce, entre autres, à des gens comme M.
Bernard Lacroix et à son livre À l’ombre du moulin, nous avons aussi
appris l’histoire de notre quartier et compris encore mieux toute sa
richesse patrimoniale. Mais il y a aussi toute la richesse de ses
résidents, des gens de cœur dont beaucoup sont tout entiers
dévoués à améliorer notre milieu de vie. [...]
Nous allons nous ennuyer de nos voisins d’en face, toujours prêts à
nous rendre service. Nous allons nous ennuyer de M. Gilles, un
jardinier hors pair et un autre détenteur d’anecdotes sur le quartier.
Nous allons nous ennuyer de M. Jacques et de son chien, tous deux
psychologues à leurs heures à cause de leur écoute bienveillante.
Nous allons nous ennuyer de Georgette et de ses sages propos, de
Jean, notre gardien de chats mais surtout ami précieux. Nous allons
nous ennuyer de Louise et de son énergie inépuisable. Et que dire de
toute la solidarité apprise grâce à la Soupière de l’Amitié, à Itinérance
Zéro, à la Maison de quartier Notre-Dame, de la résilience acquise
par le bénévolat au CHSLD Ernest-Brisson, et du plaisir partagé dans
des activités de Campus 3. Simplement, merci du fond du cœur!!
Par Nicole Quintal et Claude Beaumier.
Sabine Joanicot, citoyenne
Photo : Marie Séguin et Stéphane Guitard.
Nous avons rencontré
Sabine chez elle, à son
domicile, où elle accueille des
personnes vulnérabilisées par
l’âge ou la maladie : Ma famille,
dit-elle toute souriante, faisant
allusion à sa culture africaine.
Tout au Iong de l’entrevue,
Sabine nous parlera d’entraide,
de respect, d’amour d’autrui.
Madame se présente d’abord
comme une femme noire,
Madame Sabine Joanicot.
africaine, puis elle se ravise,
Je suis une citoyenne du monde, dit-elle, fièrement.
Elle a fait ses études universitaires en France, qu’elle a habité
plusieurs années, avant de s’installer au Canada, en Ontario
d’abord, puis au Québec, à Montréal, et finalement, dans le secteur
du Vieux-Gatineau.
Depuis sa tendre enfance, suivant I'exempIe de sa mère, médecin de
village, instinctivement elle prendra bien soin des plus vulnérables,
souvent bénévolement.
Elle raconte, avec cette fougue qu’on lui connaît, quelques
anecdotes touchantes de personnes qu’elle a accompagnées et
soignées jusqu’en fin de vie. Elle les a aimées tendrement et tous et
toutes l’ont traitée comme leur propre fille. Aujourd’hui, certains de
ses résidents vivent chez-elle depuis plus d’une dizaine d’années.
Comme dans son Afrique natale, rarement on ne prononce les
prénoms, plutôt, mamie, maman, ma fille, papa. Chez Sabine, on rit,
on pleure, on s’obstine, on s’engueule, dit-elle, comme on le fait dans
toutes les familles. Et vlan! Soudainement elle tape fort sur la table
se rappelant qu’une intervenante lui avait dit de ne pas trop
s’attacher à ses résidents.
Sabine a parlé fort pour lui dire qu’elle avait deux chats auxquels elle
était très attachée comme bien d’autres familles le sont aussi pour
Ieurs animaux domestiques : Non Madame! Me détacher de mes
résidents, c’est impossible!
A-t-elle déjà été victime de racisme? Voici sa réponse : Non, je ne
crois pas. Ah, peut-être une fois, oui. J’avais rendez-vous pour un prêt
hypothécaire. Aussitôt arrivée, encore debout dans l’entrée, on me dit
qu’on ne m’accordera pas ce prêt. C’était pour cette maison-ci, pour
réaliser mon rêve de prendre soin des gens à plein temps. J’ai donc
raconté mon histoire dans une autre banque. On m’a écoutée et
accordé le prêt.
Je suis, avec mon mari, propriétaire de cette résidence de soins
depuis seize ans et je travaille en collaboration avec le CISSSO
(Centre intégré de santé et de services sociaux de I'Outaouais).
Pour terminer, elle souhaite des rues avec dos d’âne pour assurer la
sécurité des gens qui participent aux diverses activités des nombreux
organismes communautaires du secteur Vieux-Gatineau.
Par Marie Séguin et Stéphane Guitard.
Pauline Bouchard, directrice de l'AGAP
Pauline Bouchard, directrice
générale de l'AGAP.
L
’été dernier, le journal La Voix
citoyenne rencontrait Pauline
Bouchard, la directrice générale de
l’Association des gens d’affaires et
professionnels (AGAP) du Vieux-
Gatineau. Avec son expérience d’une
douzaine d’années, Pauline en connaît
long sur les enjeux de la revitalisation de
notre quartier. Un quartier dont elle se
sent proche en raison de ses gens. Et aussi de ses grands besoins.
Née dans le village côtier de Pointe-Lebel, Pauline a été initiée très
tôt aux rouages du commerce de détail. Dès l’âge de 13 ans, elle
devenait actionnaire du magasin général de la place! Une astuce que
son père avait imaginée afin d’intéresser
ses trois filles à l’administration de la petite
entreprise familiale. Pauline y travaillait sept
jours sur sept, en dehors des heures de
classe évidemment. On y vendait de tout,
sauf de l’alcool le dimanche, raconte-t-elle.
C’est aussi là qu’elle allait développer son
savoir-faire en relations publiques.
Après un parcours atypique, Pauline a
décidé de s’embarquer pour les Îles
Comores, un archipel de l’océan Indien. En
compagnie de son conjoint, elle y travaillera
pendant quatre ans à faire de la
sensibilisation et de l’accompagnement sur des questions de santé
auprès des populations locales. Expérience qui, semble-t-il, allait lui
donner la piqûre du développement territorial. Et local.
Développer un quartier exige du temps, des habiletés et des
La Voix citoyenne - Octobre 2020 - Page 2
Photo : AGAP.
Photo : site internet de l'AGAP.
L'AGAP est un partenaire majeur pour Merveilles de Sable.
ressources, surtout si la
pauvreté économique y est
installée depuis des
générations. Il est donc
important de valoriser notre
richesse humaine et de
partager nos moyens afin
d’augmenter les chances de
transformation. Pour Pauline, L'AGAP au Bazar de l'emploi 2016.
il va de soi que l’AGAP doit développer et maintenir des liens fertiles
entre les commerces, les entreprises privées, les organismes
communautaires et les résidents et travailleurs du quartier. D’ailleurs,
avec la démarche de revitalisation urbaine intégrée (RUI), l’AGAP se
veut un partenaire reconnu au niveau de la Ville, rappelle Pauline.
Une chose est sûre, si vous participez à Valorifête ou aux Merveilles
de sable, si vous assistez aux activités de
réseautage de l’AGAP ou si vous
fréquentez le Marché Notre-Dame et
Propulsion scène, vous y croiserez
Pauline. Et vous conviendrez que la
réussite de toutes ces activités dépend en
bonne partie des solides échanges qu’elle
sait développer entre les partenaires et
d’une vision du développement local.
Deux aspects que le parcours
professionnel de Pauline semble mettre
en lumière.
Souhaitons que l’AGAP poursuive sur
cette lancée malgré les circonstances contraignantes de la pandémie.
Par Ève Gaboury.
Photo : site internet du CVQ-VG
Mathieu Déziel, directeur de La Soupière
De gauche à droite, en bas, Manon Ledoux (coordonnatrice, repas et
bénévoles) et Nicolas Godin (aide-cuisinier). Debout, Mathieu Déziel
(directeur général), Alexandre Deschênes (cuisinier) et Fito Faro (intervenant).
La Soupière de l’Amitié de Gatineau inc., qui est située au 149,
boulevard Maloney Ouest, a débuté dans le sous-sol de l’église
Saint-Jean-Marie-Vianney pour nourrir les gens
dans le besoin, avant même sa fondation en 1986.
Au fil des ans, cet organisme à but non lucratif a
assuré ses services, surtout comme soupe
populaire, et était connu, entre autres, pour son
autofinancement avec les tourtières, les bingos, etc.
En 2014-2015, le nouveau conseil d’administration
et la communauté se sont mobilisés pour sauver La
Soupière. Les objectifs étaient alors de mener la
refonte de l’organisme afin qu’il puisse relancer ses
activités, nous raconte le directeur général Mathieu
Déziel, qui œuvre à La Soupière depuis 2017.
Ainsi, dès sa prise de fonction à la direction en 2018, Mathieu a axé
ses efforts sur la formation d’une équipe, puis sur la recherche d’un
espace pour recommencer à cuisiner sur place et servant de lieu où
les gens pourraient se réunir et créer des liens autour d’un repas. En
Photo : Mathieu Déziel
Facade du nouveau batiment de La Soupière
de l’Amitié de Gatineau inc.
décembre 2019, La Soupière a emménagé dans ses nouveaux
locaux. Ceux-ci répondent à ses besoins et lui permettent de remplir
sa mission : lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Une
mission qui se réalise en offrant des repas et un lieu de
rassemblement, d’ouverture, de respect, d’écoute et d’entraide. Outre
les repas, La Soupière offre un accueil et une écoute. Diverses
interventions socio-communautaires, des références ou des
accompagnements peuvent s’ensuivre. L’accompagnement se fait en
fonction de la progression de la personne et de ce qu’elle désire faire
pour améliorer sa qualité de vie et celle du quartier. De plus, les
plateaux de travail offerts permettent l’insertion socio-professionnelle.
Suite à l’ouverture de nos nouveaux locaux, il y avait des gens qui
arrivaient tôt le matin, ils venaient prendre un café, on servait des muffins,
des croissants… puis ensuite, ils jasaient, ils dînaient, ils pouvaient rester
jusqu’à la fermeture à 16 heures, nous mentionne Mathieu.
Photo : LA Soupière de l’Amitié.
Avec la pandémie, La Soupière a donné la
priorité au repas du midi, mais l’organisation a dû
sacrifier les rencontres au profit du bien-être
collectif. Depuis, une équipe veille à offrir des
repas à emporter du lundi au vendredi aux
visages familiers et aux nouvelles personnes, tout
en respectant les consignes sanitaires.
La Soupière est ouverte à toute personne désirant
prendre un repas chaud à emporter entre 11h30 et
12h45, du lundi au vendredi. Des intervenants sont
aussi disponibles pour vous rencontrer. Pour les
joindre, téléphonez au 819-663-6777 ou envoyez un courriel à
accueil@lasoupieredelamitie.com. Vous pouvez aussi consulter la page
Facebook ou le site internet à l’adresse : www.lasoupieredelamitie.com
Par Lynne LeBel et Gilles Beaulne.
Les infos de la RUI-Vieux-Gatineau
Rencontres citoyennes avec la RUI
La revitalisation urbaine intégrée du
Vieux-Gatineau porte la consultation
et les rencontres citoyennes à un autre niveau dans le Vieux-
Gatineau! Plusieurs rencontres auront lieu prochainement sur
différents sujets. Ces espaces de partage et de discussion se
dérouleront par zoom et permettront d'avancer les dossiers de la RUI
d'une façon tout aussi mobilisée et engagée.
Si vous avez des questions en lien avec les prochaines rencontres
citoyennes, n’hésitez pas à communiquer avec Mélanie Sarazin
(ruivieuxgatineau@gmail.com).
Le complexe aquaponique des Serres urbaines Notre-Dame
Au mois de septembre dernier, c’est avec Madame Lyne Bouchard,
présidente des Serres urbaines Notre-Dame (SUN), que nous avons
réalisé notre baladodiffusion du Vieux-Gatineau. Le sujet portait sur
les obligations communautaires qui sont un moyen de financement
favorisant la participation de la communauté dans un projet de
développement économique et sociocommunautaire.
Avec Lyne Bouchard, nous avons abordé ce projet, celui du complexe
aquaponique du Vieux-Gatineau, qui est une innovation car il est le
premier de son genre au Canada. Les trois stratégies en sont
l'innovation sociale, la sécurité alimentaire et le développement
durable. Ce complexe aquaponique permettra donc la production
alimentaire (fruits et légumes) et l'aquaculture (truites arc-en-ciel) qui
agiront en synergie, puisqu’il y aura pratiquement une autoalimentation
entre ces deux types de production. Avec ces
productions, suivra la transformation alimentaire qui permettra la
vente de ces aliments.
Mais l’impact ne
s’arrête pas là. Ce
complexe, qui est
une source de revitalisation
urbaine
pour le Vieux-Gatineau,
aura de
multiples impacts
Photo : Pierre J. Tabet,
architecte et BBL Construction.
bénéfiques puisqu’il permettra, entre autres, la création d'une
trentaine d'emplois et aura des effets favorables sur l’environnement
(production locale, alimentation naturelle, etc.).
Alors, si vous êtes intéressé.es, vous pouvez soutenir ce projet en
investissant dans les obligations communautaires (période de vente
du 18 septembre au 30 novembre 2020). Pour plus d’informations,
vous pouvez contacter les SUN par téléphone au 819-643-2884 poste
30, par courriel : cecigasa@serresurbaines.ca ou en cliquant sur ce
lien : http://www.serresurbaines.ca/obligations_communautaires/
Baladodiffusions du Vieux-Gatineau :
Maquette du complexe aquaponique du Vieux-Gatineau.
Nos deux prochaines baladodiffusions, celles du mois d’octobre et de
novembre 2020, porteront sur l’agriculture urbaine au sein du Vieux-
Gatineau. Et c’est avec plaisir que nous aurons comme invitée Lyne
Bouchard.
Alors, suivez-nous sur la chaine YouTube de la baladodiffusion du
Vieux-Gatineau.
Vous pouvez accéder aux balados en cliquant sur ce lien :
https://www.youtube.com/channel/UCwVfxiEQe1KFPvEt5gqDIOQ?
La Voix citoyenne - Octobre 2020 - Page 3
La page littéraire avec Marie Séguin
Chronique de Marie Séguin, tél. 819 893-2205
seguinmarie@videotron.ca
Texte de style slam
écrit par Marie Séguin,
auteure et chroniqueure à
La voix citoyenne :
Pi y a des noirs, bin noirs bin noirs, pi y des blancs bin blancs,
Pi des pas si blancs, pi des pas si noirs pourtant… Pi on est tous
pareil en d’dans…là où c’est important, pi que ça compte
vraiment...Et moi ?
Moi, je suis tout ! Je suis rien! Je suis Marie Séguin.
…Les mesdames font comme ci… Les messieurs font comme
ça……. Pi les autres ?...
Avez-vous remarqué ? Y en a d’autres !!! Pi c’est bin correct de
même !
Avez-vous remarqué ?
Y a des fous pis y a des fins, pi y a des sots pis des malins…
Y a des sombres, des renfermés, des brillants, des lumineux, des
éteints ! Pi y a même des é-tin-ce-lants…
Pi y a des p’tits, touts p’tits tout p’tits, pi y a des grands, même des
géants…
Pi y a des P’TITS plus p’tits encore, pi y a des géants encore plus
grands, pi ya des colosses, des Co-los-sa-les…
Source : http://apsm-asso.org/
Pi y a des smats, pi y a des poches…pi y a des doux pis y a des
toffes…
Pi y a des calmes, des bien posés, tous bin organisés... Pi y a des
excités, des fous comme d’la marde, des fulls flyés…Pi y a des mollo,
des Wo ! Wo ! WO!
Pi y a des speedés, des Go ! Go ! Go !...
Le jeu de la RUI-VG Ridons!...euh .. Ris donc!
Dès cette édition, nous allons cesser cette rubrique sur les jeux d’humour pour nous
consacrer à notre histoire. Nous avons choisi de vous laisser découvrir ou redécouvrir
un petit historique du nom de quelques rues du Vieux-Gatineau :
Une démarche de la revitalisation
urbaine intégrée du Vieux-
Gatineau
89, rue Jean-René-Monette
Gatineau (Québec)
J8P 5B8
819 893-4300
mobilisationruivg@gmail.com
RUI-Vieux-Gatineau
Membres du comité journal
Boulevard Maloney Ouest et Est : ce boulevard porte le nom d'une famille venue d'Irlande et
qui s'installa dans le canton de Templeton-Ouest au 19e siècle. Elle y exploita des terres agricoles.
Rue Main : la Canadian International Paper Company (CIP) décida de fermer une partie du Chemin du
Roi (qui est aujourd'hui la rue Saint-André) car elle traversait sa propriété. C'est à la suite de cette
fermeture que la CIP nomma l'une des premières rues du lieu, rue Main.
Rue Sanscartier : Cette rue porte le nom d'une famille pionnière de Templeton/Templeton-Est. Elle fut
d'ailleurs l'une des premières familles à s'installer dans cette rue. Elle rappelle aussi qu'Adolphe
Sanscartier (né en 1918) fut le conseiller municipal de Templeton-Est (1937-1939) et de la municipalité
de Templeton (1942-1948).
Rue Canipco : acronyme de la Canadian International Paper Company (CIP). Can étant pour Canadian, i
pour International, p pour Paper et co pour Company. C'est en 1926 que la CIP s'installe à Templeton-
Ouest. Une communauté va alors s'organiser avec ses maisons, ses commerces et sa salle communale
auprès de l'usine. C'est ainsi qu'en 1933 naît la municipalité de Gatineau.
Rue Plouffe : Arthur et Elzéar Plouffe furent les deux premiers policiers de Gatineau Mills. Au décès de
son frère Arthur, Elzéar prit la relève en 1942. Ensemble, ils tenaient une boucherie sur l'actuelle rue
Plouffe et possédaient un abattoir à l’arrière. À la fin de leur journée de travail, et les fins de semaine,
Arthur, puis plus tard, Elzéar, remplissaient leur rôle de policier. Finalement, Elzéar devint policier à
temps plein.
Éric Bordier
Eve Gaboury
Gilles Beaulne
Lynne LeBel
Marie Séguin
Nohra Ibarguen
Stéphane Guitard
La Voix citoyenne - Octobre 2020 - Page 4