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#
88
Inspiration
La couleur
Le step by step
Le portfolio
Millennials
L’avenir a des talents
La coiffure 2.0
Ils évoluent
Business
Développer son CA
La formation
COIFFURE ET PHOTO,
UN MARIAGE HEUREUX
Biblond.com / Prix 9,50 €
Coiffure et couleur : Elie Valière
Maquillage : Alexandre Gloaguen
Stylisme : Caroline Bonnin
Photo : Pascal Latil
Production : ELP Hair Production
THE CULTURE OF TOTAL BEAUTY*
De belles longueurs.
Des cheveux longs, brillants, protégés et nourris des
racines jusqu’aux pointes grâce à la gamme
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exigences spécifiques. La culture de la beauté totale
La Biosthétique Marcel Contier, Place de l’Etoile, 7 rue de Tilsitt, 75017 Paris
www.labiosthetique.fr
Les experts #88
3
Damien Roux, directeur général de Didact Hair, de la Didact
Académie et ambassadeur Wella Professionals.
Stéphane Amaru, créateur de l’expression
« visio-learning » (nom qu’il a déposé et
qui lui appartient donc), est un « formateur
hybride » comme il aime à s'appeler.
Formation en présentiel, à distance…, sa
passion pour la formation n'a pas de limite.
Savoir s'adapter à la transformation du métier
est l'une de ses grandes qualités. Sincère
et enthousiaste, Stéphane, leader dans la
formation à distance n’a pas attendu les
confinements dus à la pandémie de Covid-19
pour visiter toutes les facettes de l’univers
coiffure. Coiffeur, entrepreneur, directeur
artistique, ambassadeur de marques et
conseiller à la rédaction du magazine Biblond
depuis son lancement, ses compétences sont
nombreuses… Après une expérience chez
Toni&Guy Londres, marque dont il devient
associé, il fonde Toni&Guy France. Il crée
ensuite Didact Hair Building. Dès le début
de l’aventure Biblond, il est conseiller de la
rédaction du magazine. Son expertise est
reconnue et il a porté haut sa passion de
l’univers coiffure, déclenchant de nombreuses
vocations.
YouTube Stéphane Amaru, Facebook
Stéphane Amaru Institution, Facebook
Stéphane Amaru, LinkedIn Stéphane Amaru
Christophe Creux, coiffeur et formateur, animateur de réseau
et directeur d’exploitation. Il a créé la société 2C2C-Consulting®
pour proposer une offre de conseil RH et social, en cohérence
avec les besoins des salons de coiffure indépendants.
Samy Petot, ambassadeur All Star American
Crew, anime de nombreux stages de formation
et est le garant de la méthode Menswork.
Samy est l’un des représentants français de la
marque lors de nombreux événements
Parce que vous êtes les experts,
parce que Biblond est un
magazine de coiffeurs pour les
coiffeurs, voici le comité d’experts
réunis autour de Biblond 88.
Nous les remercions pour leur
soutien et leur aide précieuse !
© Edouard Sicot
Anthony Galifot,
directeur artistique
Cyléa formations by CAC,
directeur artistique Sweo.
tec, master technicien
CAC, ambassadeur
Mizutani/ Alter Ego Italy/
Wahl/ Men Stories pour
la CAC.
Rachid Belaziz, président fondateur de
RBMG, agence conseil en développement des
TPE-PME
© Jade Campelli
Stéphanie Bozonnet, coiffeuse
de formation, formatrice coiffure et
aujourd’hui directrice pédagogique
de Real Campus By L’Oreal.
Pierre-Henri BerthÉzène est un
expert certifié, spécialisé en formation des
adultes depuis plus de trente-cinq ans. En
2016, il crée son entreprise, Efficient Ways®,
pour accompagner dans leurs projets les
professionnels de la formation. Consultant,
formateur, il connaît aussi très bien l’univers
de la coiffure.
Christelle Lucia,
Expert-comptable du
cabinet Compta Com,
spécialiste du secteur de la
coiffure.
Ève Briat a développé une vision novatrice
de son métier et donne des formations sur
le Morphing intuitif dont elle est la créatrice.
www.eveonair-coiffure.com
Magali Allioua, consultante en
communication web coiffure 2.0,
fondatrice de Plix Coiffure 2.0
Agite ta com' sur le web : www.plix.fr
Patrick Canivet, Ingénieur chimiste
formateur sciences pour Real Campus by
L’Oréal, ex-directeur technique L'Oréal
division professionnelle.
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Le sommaire #88
5
3 ⁄ Les experts #88
Produits
6 ⁄ Les actus
12 ⁄ 1 marque, 1 histoire avec Fejic
14 ⁄ Le shopping des coiffeurs avec Loïc Legendre
22
Inspiration
16 ⁄ Les portraits : Luciano Ribeiro Martins & Gianni Coppa
18 ⁄ Event : Live Love Your Blond by Kérastase
20 ⁄ Talents au féminin : Passion formation
22 ⁄ La couleur : Redonner du pep !
24 ⁄ La déco : Choisir un bac de lavage
26 ⁄ Le portrait d'Ève : Sandrine Loison
28 ⁄ Le step by step : Privilège Coiffure pour Biblond
30 ⁄ Portfolio
30
55
64
BIBLOND - SIÈGE SOCIAL : 35, passage du Désir, 75010 Paris - Tél. : 01 82 83 37 30 - www.biblond.com
Business
32 ⁄ ABONNEMENT POUR NE LOUPER AUCUN NUMÉRO
39 ⁄ La tribune de Stéphane Amaru
40 ⁄ Les actus
42 ⁄ Le dossier : Coiffure et photographie
46 ⁄ Développer son CA : 2021, par quoi commencer ?
46 ⁄ Formation : Coiffure et formation professionnelle
50 ⁄ Ma vie en salon avec Jérôme Guézou
52 ⁄ Communication avec Damien Roux
53 ⁄ Communication avec Samy Petot
54 ⁄ Entreprise avec Rachid Belaziz
55 ⁄ Économie : Les chèques vacances
56 ⁄ L’homme avec Anthony Galifot
Millennials
58 ⁄ Real Campus by L'Oréal
59 ⁄ L’avenir a des talents : Marie-Claire Lagorce et Solène Brunner
60 ⁄ Ils évoluent… : Pierre Ginsburg
61 ⁄ La fiche pédagogique
63 ⁄ La coiffure 2.0
64 ⁄ Au creux de la coiffure avec Christophe Creux
66 ⁄ Les annonces de Biblond
Fondatrice : Barbara de Mirbeck / Éditeur : François Brouard - fb@biblond.com / Responsable développement et communication : Christel Guiolet
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Défis Régie - laurence@defis-regie.com - Tél. : 06 11 87 20 61 / Réalisation graphique : Laurent Wachoru / Impression : ROTO Champagne | INTERNET - Rédactrice en chef Web : Lila Schoepf -
lila@biblond.com – Annuairecoiffurepro.com - webmaster2@biblond.com/ Directrice commerciale : Laurence Emery, Défis Régie - laurence@defis-regie.com - Tél. : 06 11 87 20 61
Biblond est une publication (7 fois/an) éditée par Biblond, SARL au capital de 13 000 euros. RCS Paris 499 947 166. Dépôt légal à parution. N° ISSN : 1960-1654. Les noms des marques et des sociétés qui figurent dans les pages rédactionnelles
sont donnés à titre informatif sans aucun but publicitaire et les prix mentionnés peuvent être soumis à de légères variations. Malgré le soin apporté à la réalisation de cet ouvrage, l’éditeur décline toute responsabilité quant aux erreurs éJérémy
Blanc, ventuelles qui s’y seraient glissées. La rédaction n’est pas responsable des textes, illustrations, photos, dessins publiés qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. Les documents reçus ne sont pas rendus et leur envoi implique
l’accord de l’auteur pour leur publication. La reproduction des textes publiés dans ce numéro est interdite sans l’autorisation expresse de l’éditeur. Ils sont la propriété exclusive de Biblond qui se réserve tous droits de reproduction et de
traduction dans le monde entier, par quelque procédé que ce soit.
biblond.com
6
PRODUITS
Approuvé
Les actus
La vie
en couleurs !
La coloration Life Color Plus, de Farma Vita, contient des principes
actifs (oligopeptides issus du fruit Bertholletia Excelsa) pour le
bien-être du cheveu. Enrichie en protéines et lipides, elle permet
de colorer en nourrissant, en hydratant et en structurant le cheveu.
Ses actifs créent un film protecteur sur la peau et les cheveux. Sa
formule équilibrée permet une couverture longue durée. L’apport en
oligopeptides et les pigments de qualité donnent un résultat brillant
et riche en couleur, avec un niveau optimal de couverture 100 %
cheveux blancs. 130 nuances disponibles, dont 12 Mineral Shadows
et 3 boosters pour stimuler votre créativité.
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chevelu, et même la barbe et le corps,
en éliminant 99,9 % des bactéries et
des germes. Sa formule est enrichie
d'ingrédients naturels et garde les
cheveux sains même après l'action
antiseptique. Vous pouvez aussi le
vaporiser sur vos outils, en particulier
les pinceaux et les ciseaux. Vaporisez,
laissez sécher naturellement et ils
seront alors prêts pour la prochaine
utilisation.
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conçu pour prolonger les effets bénéfiques de la routine
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sérum agit toute la nuit pour une action intense, profonde
et durable. Cicanuit profite du pouvoir réparateur du
sommeil pour nourrir intensément une fibre affaiblie par les
changements capillaires et agressions diverses. Pour des
cheveux forts et hydratés.
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FORCE ET VITALITÉ
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et de revitalisants pour des solutions expertes et professionnelles aux besoins
capillaires des hommes. Le Shampooing Détox à double action nettoie en
profondeur et élimine les dépôts de produits coiffants et l'excès de sébum tout
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une mousse plus riche et épaisse afin d'assurer douceur et hydratation. La
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Février 2021
©Photographie par @kenzalebas - Coiffures par @clotildelaisné et @richardbajon
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8
PRODUITS
Les actus
Approuvé
Séance couleurs
Nouvelle tendance coloration L’Oréal Professionnel ! Inspirée
du maquillage Smoky Eye, Smoky Hair est un dégradé de
couleurs froides. Associez jusqu’à trois nuances tendances pour
créer un dégradé fondu et harmonieux.
Sept nuances froides pour créer des looks lumineux aux reflets
naturels. Majirel Cool Inforced : les nuances 4.1 et 10.1 avec
tonalités aux reflets cendrés. Majirel Cool Cover : les nuances
7.82 et 9.82 avec des tonalités moka froid irisé, et nuance violine
irisé intense remplace la nuance 4.20 dans la gamme actuelle
de Majirel. Inoa : les nuances 8.12 ou 10.12, aux reflets cendrés
irisés, idéales pour neutraliser.
Rituel blond
Faites découvrir BlondMe à vos clientes. Une cure de
jeunesse et de beauté pour leurs cheveux proposée par
Schwarzkopf Professional. Rendez-vous dans votre
salon puis à leur domicile : vous proposez à vos clientes un
blond sur mesure, personnalisé, qui préservera la force et
l’élasticité des cheveux lors de l’éclaircissement. Un rituel
composé de shampooings, baumes, masques, léger pour les
cheveux fins à normaux et riche pour les cheveux normaux
à épais. BlondMe est un véritable suivi beauté à domicile.
Approuvé
DOUCEUR
ET NATURE
Le Shampooing purifiant
léger Végétalement
Provence devient le
Shampooing Détox. La
tendance détox capillaire fait
partie des préoccupations des
coiffeurs et de leur clientèle,
une thématique d’actualité !
Shampooing Détox permet d’assainir
le cuir chevelu sans l’agresser
grâce à une synergie d’actifs d’huiles
essentielles d’agrumes et de zinc. Son
effet séborégulateur se fait dans le
respect de la fibre et en douceur. Un
nom à la hauteur de son potentiel !
Atout charme
Découvrez le service Koleston
Perfect LuxeLights, de Wella
Professionals, pour une couleur
plus naturelle et lumineuse, et
des repousses ombrées. Idéales
pour neutraliser les reflets chauds
et pour une couverture 100 %
opaque et froide des cheveux
blancs, ces nouvelles teintes
apportent une touche moderne au
look de votre cliente. Composée
de quatre nouvelles teintes, cette
nouvelle famille de bases répond
aux besoins de couverture des
cheveux blancs et aide à ralentir
l’apparition des reflets chauds sur
le long terme.
Février 2021
COIFFURE
80 %
des maladies
professionnelles sont
liées aux manutentions
manuelles
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10
PRODUITS
Les actus
Cheveux lumineux
toujours à la recherche des couleurs les plus chatoyantes, Shu Uemura Art of Hair
s’est inspiré de l’utilisation des pigments dans l’art du maquillage pour développer
la ligne de soins capillaires Yūbi Blonde. Le Masque violet neutralisant met toute la
force de la nature au service des cheveux. Il nourrit intensément, lisse et neutralise
les reflets pour un blond pur et froid. Pour vos clientes qui ont les cheveux décolorés :
laissez agir cinq minutes, et pour les cheveux méchés/colorés, trois minutes.
Approuvé
Contrôle
La cire Slate de Maria Nila propose un séchage
rapide. Elle est parfaite pour les cheveux courts qui
ont besoin d’une bonne tenue et d’un léger brillant et
facile à appliquer grâce à sa formule crémeuse. Les
huiles végétales adoucissantes constituent une formule
hydratante qui protège les cheveux, tandis que la cire
de carnauba leur confère une tenue ferme. La cire Slate
peut être utilisée aussi bien sur cheveux humides que
secs. Pour obtenir une tenue optimale, utilisez-la sur
cheveux secs.
Approuvé
Jouer sur
la gamme…
La gamme Nutriplenish TM d'Aveda est un
système d'hydratation avancé qui offre une
hydratation haute performance, boostée
par le pouvoir des nutriments, à travers un
complexe Superfood. Cette gamme, sans silicone,
est composée à 94 % d’ingrédients d’origine
naturelle. Elle a été spécifiquement formulée
pour répondre aux besoins d'hydratation
de tous les types et textures de cheveux en
offrant soixante-douze heures d'hydratation
grâce au pouvoir des nutriments.
COCKTAIL SANTÉ
Faites découvrir à vos clientes
Régénérescence Naturelle, de
Leonor Greyl. Ce cocktail d’huiles
essentielles de bourrache, de rose
du chili et de noyau d’abricot, 100 %
naturelles et vegan, fortifient le
bulbe du cheveu. Régénérescence
Naturelle tonifie et assainit tous
les types de cuirs chevelus. Un
premier geste pour réactiver la
microcirculation des follicules
pileux. Pour révéler toute la
beauté du cheveu en salon et
à domicile.
Février 2021
12
PRODUITS
1 marque, 1 histoire
Fejic
Entreprise
familiale fondée en 1985 par
Monique-Hélène et Hiroaki Iwata, Fejic
se fait le porte-parole du savoir-faire
japonais en Europe en important du
matériel de pointe pour les coiffeurs
et les barbiers.
par Julie de los Rios
Monique-Hélène et Hiroaki Iwata,
fondateur de Fejic.
Amoureux de la coupe et barbiers
exigeants connaissent forcément
l’entreprise Fejic. Et pour cause ! Cette
société familiale, fondée en 1985 par
deux experts en import-export et en
culture japonaise, a révolutionné le
monde de la coiffure en découvrant
au début des années 1990 un outil
très prisé, le Feather Styling Razor,
souvent cité par les grands noms du
métier dans la liste de leurs essentiels.
Le couple formé par Monique-
Hélène et Hiroaki Iwata se rencontre
dans l’une des plus grandes sociétés
d’import-export au Japon. Forts de
cette expérience, ils décident de
mettre leur expertise au profit
de leur entreprise, Fejic.
Comme un trait d’union
entre le Japon et l’Europe,
ils dénichent donc un outil
extrêmement tranchant pour
les cheveux… Mais pas pour la
peau ! À l’heure où le rasoir est
boudé dans les salons pour les
risques de blessures et le manque
d’hygiène, leur trouvaille est plus que
bienvenue ! Succès au rendez-vous, le
couple ne s’arrête pas là. Autre petite
révolution pour les professionnels de
la coiffure ? Le duo lance le peigne en
carbone, antistatique et superrésistant
aux chocs, à la chaleur et aux produits
chimiques. Mariant design sobre et
élégant, confort et maniabilité,
l’outil conquiert très vite
les coiffeurs et les
barbiers.
Feather Styling Razor
Février 2021
13
Dates clés
1985
Création de la société Fejic
1992
Lancement en France et en Europe
du Feather Styling Razor
1998
Lancement en France et en Europe
du peigne en carbone Fejic
2009
Introduction des rasoirs à barbe
Feather
3 questions à
FABRICE CORNILLON,
COIFFEUR AMBASSADEUR FEJIC DEPUIS 2013
En quoi consiste votre travail d’ambassadeur ?
Mon rôle est un travail d’échange. En tant que professionnel, je donne mon ressenti sur le produit,
je partage mes attentes. Je définis les points positifs et négatifs afin qu’ils soient améliorés. Je suis
consulté dès le prototype. Mon exigence devient alors intéressante. Lors de stages, j'enseigne aussi
comment utiliser au mieux les outils, les différentes possibilités qu’ils offrent dans la coupe. En
formation ou sur scène, je dévoile toutes les capacités des outils de Fejic. Il n’y pas meilleur moyen
de communiquer finalement !
Parlez-nous justement des outils… Quels sont vos préférés et pourquoi ?
Pour l’anecdote, il faut savoir que j’avais reçu le fameux Feather comme prix lors d’un concours. C’était
il y a vingt-sept ans et je m’en sers toujours ! En tant que barbier, le rasoir Feather Artist Club ACS
RSW reste mon fétiche. C’est vraiment le top. À ma connaissance, ce rasoir à lame interchangeable est
le seul à proposer 4 lames différentes. J’étais déjà conquis par le Feather Styling Razor qui offre, lui,
3 lames différentes en fonction de ce que l’on veut obtenir. En tant que puriste, j’apprécie la précision
de la coupe, le maintien de la lame, la solidité de l’objet. Enfin, les peignes de coupe en carbone Fejic
sont d’une robustesse et d’une résistance inégalées. Ils ne griffent pas le cuir chevelu, résistent à la
chaleur et ne se déforment jamais. On a une belle entrée dans la matière et une belle finition sur le
cheveu.
À qui conseilleriez-vous ces produits ?
À tous les professionnels pointus, les amoureux de la coupe et de la précision, qui aiment
travailler la qualité. Quand on a le savoir-faire, il faut savoir bien s’équiper. Du matériel de
pointe facilite largement le travail.
Delphine Iwata
Plus rien n’arrête la famille Iwata…
Aujourd’hui, la société à taille humaine
est dirigée par Monique-Hélène
et sa fille, Delphine, qui a rejoint
l'entreprise en 1999 après des études
de management et communication à
Londres. Fejic offre toute une gamme
d’outils de précision pour les barbiers
grâce à la marque spécialiste de la lame
au Japon, Feather (qui fabrique aussi
des scalpels et des lames chirurgicales
de haute précision). Résultats ? En
France et en Europe, les barbiers
peuvent désormais bénéficier d’une
variété de lames et de rasoirs très haut
de gamme. Avec toujours une priorité :
la qualité ! Bénéficiant d’un contrat
d’exclusivité avec ses fournisseurs au
Japon, Fejic fait connaître le savoirfaire
japonais en France et en Europe
grâce à son réseau de distributeurs et
de grossistes. Déjà très présente dans
l’univers de la coiffure, la marque séduit
aujourd’hui de plus en plus les barbiers
les plus exigeants.
Nom et logo :
toute une histoire !
Le nom « Fejic » est l’acronyme
de France export Japon import
corporation. Le logo a été créé par
Hiroaki à partir du blason traditionnel
de sa famille de samouraï. Il l’a
légèrement modifié pour lui
permettre de contenir toutes les
lettres de Fejic.
14
PRODUITS
Le shopping des coiffeurs
Les serviettes turban en
microfibre d’Uraqt qui
permettent d’absorber
l’humidité sans frotter
les cheveux donc sans
les abîmer. Il suffit
ensuite d’appliquer une
crème ou un soin biphase
sur les cheveux essorés.
Le shampooing déjaunissant Silver
de L’Oréal Professionnel que
je vends beaucoup à mes clients
pour l’entretien. Il apporte de la
brillance et me permet aussi de
cendrer une décoloration.
Le sèche-cheveux
TGR 3600 de
Velecta Paramount,
ultraefficace.
Loïc
Legendre
J’aime aussi les tondeuses Wahl.
La Legend pour la coupe et la
Detailer pour les finitions. Comme
le sabot est réglable de 2 à 0, elle
assure précision et netteté, pour
les fondus et les dégradés.
Saint-Malo (35400)
À 32 ans, Loïc Legendre, coiffeur reconnu dans le pays malouin, se lance
dans un nouveau défi : passer son BP grâce à la Validation des acquis de
l’expérience (VAE), dans le but d’avoir, un jour, son nom sur la vitrine d’un, ou
pourquoi pas, de plusieurs salons. Depuis 2016, devenu indépendant grâce au
statut de microentrepreneur, il coiffe ses clientes à domicile et participe à des
projets plus artistiques (défilés, tournages, shootings). Son parcours ? Après
des stages d’observation au collège, il commence en 2003 un CAP Coiffure.
Pendant dix ans, il cumule les expériences pour se perfectionner et découvrir
différentes méthodes de travail, en Bretagne mais aussi dans le sud de la
France. Conscient que le métier exige de suivre les évolutions, il continue de se
former régulièrement et se tient toujours informé grâce aux réseaux sociaux.
par Julie de los Rios
La gamme à base de protéine
de soie, Biosilk, et notamment
le Cure Silk Therapy Serum
que j’utilise avant ou après
un brushing pour « polisher »
les pointes, sans graisser. Mes
clientes adorent son parfum.
La gamme BlondMe
de Schwarzkopf
Professional. Le top pour
les blonds, qui permet de
rééquilibrer et de réparer le
cheveu après une technique
d’éclaircissement.
Ma malle noire transportable Anaelle
Pandamoto. Facile à utiliser, elle permet
d’apporter un élément pro quand on va à
domicile. Le miroir me permet aussi d’entretenir
une conversation dans les yeux avec le client et
de voir ses réactions.
Février 2021
#
88
LA DÉCO
TALENTS AU FÉMININ
EVENT
LE PORTFOLIO
REDONNER
DU PEP
À LA COULEUR
Biblond.com / Prix 9,50 €
Vog Coiffure
Équipe artistique : Geoffrey Tentillier,
Alexandra Dieu, Florent Debruxelles
Maquillage : Izabela Szelagowska
Stylisme : Paula Dudziak
Photo : Pawel Wylag
Production : MK Production
16
inspiration
Les portraits
LUCIANO RIBEIRO MARTINS
LE BARBIER DES VOYEURS
À 32 ans, il fait partie de la nouvelle garde de la coiffure
masculine française. Après des années de freelance aux
quatre coins de la planète, Luciano vient de poser ses
valises au Barbier des Voyeurs.
par Julie de los Rios
« J’ai commencé ce métier totalement par hasard. J’étais
dans une école de peintre en bâtiment, je voulais être
architecte d’intérieur ! », se souvient Luciano. Attiré par la
devanture, il pénètre dans un salon à Paris. Impressionné,
il décide de se diriger vers un CAP, puis un BP coiffure
qu’il effectue auprès de l’Académie Jean-Yves Bouley
puis dans le groupe Provalliance. Diplômé en 2006, il se
rapproche de l’univers de l’homme, auprès de maîtresbarbiers,
dont Victor Moreira, mais aussi de grands
barbershops. En parallèle, il se passionne pour le monde
du spectacle et intègre même une école spécialisée. Sur
scène, en studio ou en backstage de défilé, il s’éclate !
Maîtrisant à la perfection la coiffure dame et devenu
un représentant du chic parisien aux quatre coins du
monde, il mène une vie hors du commun. En parallèle, la
tendance barber explose. « Cette passion était toujours
intacte en moi. » Alors, en 2013, après moult expériences
en salons et franchises, il choisit de se consacrer à
son domaine de prédilection. En studio, il se crée une
clientèle d’athlètes, de joueurs de football, de réalisateurs,
d’animateurs, d’influenceurs… et devient coiffeur privé.
« Je voyageais partout à la demande de mes clients. »
Finalement, le besoin de stabilité se fait ressentir.
« Aujourd’hui, je me pose. Le Barbier des Voyeurs est un
lieu atypique et intimiste avec un concept de privatisation
qui correspond exactement à ma vision du métier. Nous
sommes les garants de l’image de nos clients. Quand ils
ont rendez-vous ici, c’est un artiste qu’ils viennent voir. Je
veux changer la vision que l’on a du coiffeur. »
Ses conseils aux jeunes
« Commencez par le parcours traditionnel pour
comprendre la coiffure, ses fondements. Puis, pour
devenir un bon barbier, comme il y a peu de formateurs,
il ne faut pas hésiter à aller dans les centres, auprès
d’Anthony Galifot, par exemple, qui est le meilleur…
Vous pouvez aussi acquérir de l’expérience dans les
barbershops de quartier. N’allez pas dans les salons
mixtes, ce n’est pas le même métier ! »
Sa vision du métier
« La crise sanitaire aura servi à revaloriser l’artisanat.
Elle a aussi un impact positif sur l’hygiène dans les
salons et a créé un élan de solidarité au sein de
la profession. Entre barbiers, nous nous sommes
Les dates de sa vie
2006 CAP avec l’Académie Jean-Yves Bouley
2008 BP au sein du groupe Provalliance
2013 Se consacre à la coiffure masculine
2020 Se pose au Barbier des Voyeurs
rassemblés pendant le confinement pour réfléchir sur l’avenir.
En France, nous avons beaucoup d’univers et de talents
différents dans la coiffure masculine. Hélas, les marques ou
les franchises ne nous font pas encore confiance. Avec nos
dix ans d’apprentissage intensif, nous avons des choses à
dire et à transmettre. Notre palette artistique est immense.
Notre talent doit être mis au service de la coiffure française. »
L’avenir ?
« Il est très prometteur ! En 2021, nous assisterons à une
montée fulgurante des barbiers urbains français. Il y a toute
une équipe qui se démarque artistiquement. Nous créons des
visuels de qualité pour les réseaux sociaux, un vrai levier de
communication pour nous. Clients et marques nous contactent
par ce biais. Entre barbiers, nous nous unissons pour faire
évoluer la formation car il y a un vrai manque dans le cursus
classique. Il est temps de laisser s’exprimer, notamment dans
l’éducation, de jeunes barbiers expérimentés. »
Février 2021
17
GIANNI COPPA, COIFFEUR-COLORISTE
FONDATEUR DE R’FACTORY
Biologiste de formation, ce chef d’entreprise est un
exemple de reconversion réussie. Aujourd’hui, il déploie
sa vision du métier dans son salon parisien. Entre
artisanat, naturalité et avant-gardisme.
par Julie de los Rios
Quand on le voit officier dans son salon parisien,
R’Factory, dans le XV e arrondissement, on a du mal à
imaginer que la coiffure n’avait rien d’une vocation pour
Gianni Coppa. Pourtant, ce patron de 32 ans se destinait
à la biochimie. « Ce qui me manquait, c’était le contact
humain. M’a alors été soufflée l’idée que je pouvais
allier chimie et relation avec les autres par la coiffure. »
En 2005, il se lance dans le CAP et la coiffure devient
pour lui viscérale en seulement trois mois. Il fait ses
armes chez Provost, boosté par sa supérieure, il évolue
très vite, il est mobile sur plusieurs salons du groupe,
se faisant une clientèle fidèle. « Je faisais quelques
prestations en indépendant. Je me suis rendu compte
que je voulais être mon propre patron. Ouvrir mon
affaire. » Il obtient son brevet de maîtrise en candidat
libre, se forme à tout va, assiste les coiffeurs en studio
puis, à son tour, il se sent prêt. D’abord à domicile en
autoentrepreneur. Le succès étant au rendez-vous,
très vite, il lui faut un lieu pour s’adonner pleinement
à sa passion. En 2011, il trouve le local dans le XV e ,
pour accueillir son salon, R’Factory. Il se différencie
en travaillant avec des marques méconnues et des
produits naturels, mis en valeur dans un décor épuré.
« Féru de décoration d’intérieur, j’en change à peu près
tous les trois ans. » Aujourd’hui, l’espace allie esprit
brut et Art déco. « L’idée est de recentrer la cliente sur
elle-même. Donc pas de photos de mannequins aux
murs. Nous offrons un service sur mesure. » En parallèle,
le patron déploie son activité et son talent en studio
ou sur sa chaîne YouTube où il distille ses conseils.
Formateur et porte-parole pour Matrix (L’Oréal) et
Biolage, il participe aux collections et aux shows et se
découvre un réel intérêt pour l’éducation. « Au salon,
j’ai toujours un junior. L’apprentissage est la plus riche
manière d’apprendre, alors on s’entraîne beaucoup. »
Mais quel est son concept ? « Nous mettons l’accent
sur le côté artisanal du métier. Chaque collaborateur
est différent, donc son coup de ciseaux aussi. » Outre la
prestation haut de gamme, Gianni développe un service
avant-gardiste, la Kitchen Hair Care. Au bac, la clientèle
bénéficie d’un soin, créé sous ses yeux, selon ses
besoins et ses attentes, à base d’ingrédients sourcés.
Résultats ? Des shampooings totalement naturels et
vegan dont la recette est confiée à la cliente pour qu’elle
puisse la reproduire à la maison. Autre point fort ? Le
salon organise des master-class pour apprendre à se
coiffer ou reproduire un style.
Les dates de sa vie
2005 Reconversion dans la coiffure
2011 Ouverture du salon R’Factory
2014 Expert de marque Matrix
2015 Membre de l’équipe artistique de Matrix
et Biolage France
2016 Lancement de la chaîne YouTube
Sa vision du métier
« J’adore ce métier. Nous avons plusieurs cartes à jouer.
Il faut continuer à former nos jeunes et leur donner envie.
J’espère que la crise fera évoluer les formations données à
l’école qui n’ont pas changé depuis trop longtemps. Certes,
beaucoup de salons ne survivront pas à la crise sanitaire.
Mais elle aura aussi permis de remettre l’hygiène au cœur
des priorités, d’accélérer la digitalisation des salons, de créer
une solidarité entre coiffeurs et surtout de revaloriser notre
métier. Les consommateurs se sont rendu compte de notre
valeur ajoutée. Ils ont besoin de nous et de nos conseils. »
Ses conseils aux jeunes
« Certes, l’apprentissage et la formation ne sont pas faciles
mais il ne faut jamais baisser les bras. Fixez-vous des
objectifs et surtout croyez en vous ! Inspirez-vous de la presse
professionnelle, mais fouillez aussi les réseaux sociaux.
Entraînez-vous sans compter. Enfin, osez ! Si vous n’y arrivez
pas aujourd'hui, vous y arriverez la prochaine fois ! »
© DR
18
inspiration
Event
AVANT-PREMIÈRE : LIVE
LOVE YOUR BLOND
par
BY KÉRASTASE
Julie de los Rios
et Lila Schoepf
Le 11 janvier, Kérastase organisait le live
Love Your Blond sur sa page Facebook,
pour présenter sa nouvelle gamme,
Blond Absolu Cicaextreme, la marque a
su réunir un grand nombre de coiffeurs
et de consommatrices, puisque la vidéo
comptabilise aujourd’hui 30 000 vues,
1 600 likes, plus de 800 commentaires et
plus de 180 partages, touchant ainsi près
de 92 000 personnes.
Expérience live et multiplex
Présenté par la directrice de marque
France, Charlotte Gauge, ce live de
quarante-cinq minutes en multiplex
donnait la parole à Hovig Etoyan, coiffeur
ambassadeur Kérastase, qui nous a
présenté le sérum Cicanuit, puis à trois
équipes de coiffeurs. Nino, du salon
David Lucas à Bordeaux ; Antoine, du
salon Antoine Koehler à Strasbourg ; et
Sébastien, du salon Sébastien Gourgeon
à Uzès. Ils avaient reçu les nouveaux
produits en avant-première afin de livrer
leur retour expérience. Ponctué de paroles
d’experts, de vidéos dynamiques et de
retours consommatrices, le live célébrait le
succès de Blond Absolu.
Aujourd’hui, la marque va encore plus loin
pour répondre aux attentes de toutes les
blondes, de l’accro à la décoloration à la
brune devenue blonde en passant par celle
qui a les cheveux frisés.
nouveautés produits
La gamme Cicaextreme est le premier
soin de Kérastase pour les cheveux blonds
sensibilisés, cassants, abîmés. Extension
de la ligne iconique Blond Absolu, elle
répare et protège les cheveux les plus
sensibilisés, permettant à toutes celles qui
se rêvent blondes d’aller plus loin.
Grâce à un duo d’acides hyaluroniques,
qui pénètre au cœur de la fibre, et d’huile
d’edelweiss, qui adoucit, nourrit et ajoute
en brillance, ces soins luttent contre les
méfaits classiques des agents décolorants :
des cheveux fragiles, secs, ternes et
cassants, une perte d’élasticité et des
écailles ouvertes. La bonne nouvelle ?
Vous pourrez désormais guider vos
clientes pour le suivi à domicile comme
les 3 600 coiffeurs déjà formés à cette
nouvelle gamme. Dès la première étape,
celle du shampooing en crème grâce au
Bain Cicaextreme, la cliente retrouve des
cheveux à 65 % plus doux et un blond
à 87 % plus fort. Puis vient le masque
nourrissant intense qui laisse des cheveux
85 % plus hydratés et 94 % plus forts.
Enfin, l’Huile concentrée réparatrice
pour les blondes agit instantanément sur
cheveux mouillés ou secs pour 6 fois
plus de brillance. Cette gamme courte
est complétée d’une prestation exclusive
salon, pour une action immédiate. Le soin
professionnel réparateur et neutralisant
concentré [H.A] Ultra-Violet, associé au
Booster Cicafibre, pour un traitement Fusio
Dose ultraconcentré d’acide hyaluronique
hydratant et d’agents ultraviolets antifaux
reflets, permet d’éliminer un tiers
des dommages de surface mais aussi de
raviver et magnifier le blond.
Février 2021
20
inspiration
Talents au féminin
PASSION FORMATION !
Si elles sont moins visibles, les femmes sont bel et bien présentes dans le domaine de
l’éducation.
par Julie de los Rios - photos © DR
Avec Beata Bourillon, Sandrine Favari
et Sandrine Haxaire
Sandrine Favari s’est lancée dans la
formation à un moment charnière de
sa vie. En 2014, à la suite de drames
personnels, elle lâche son grand salon
pour un studio intimiste où elle officie
seule sur rendez-vous et postule auprès
du CAC. Anthony Galifot lui donne sa
chance… Aujourd’hui, elle gère le pôle
Coupe Femme de Cylea Formation.
Beata Bourillon commence dans les
écoles puis se focalise sur la formation
continue. Autodidacte, généreuse et
passionnée, elle prend son envol en
2012 et se met à son compte. « Être
indépendante m’a donné des ailes ! Tout
était possible. » Propulsée, elle lance son
livre de step by step, conçoit ses stages
de A à Z, crée ou cocrée des collections,
invente les Hair Training VIP, des
séminaires à Cracovie, monte le groupe
artistique Ladys. Membre de l’équipe
artistique d’Eugène Perma depuis 2015,
elle développe un concept de formation
sur mesure et à la carte.
Le goût pour la transmission
Même élan pour Sandrine Haxaire, dont
le goût pour la transmission s’est révélé
auprès des apprentis qu’elle a formés
dans son salon. À 54 ans, elle cartonne
avec sa formation Coupe merveilleuse
1,618, basée sur la coupe énergétique
et écoresponsable, la consultation, la
lecture du cheveu, l’écoute, la géométrie...
Il faut dire que cette approche est le fruit
d’un long cheminement. « Je ne voulais
pas faire de belles coiffures mais rendre
les gens heureux. Pour moi, un bon
coiffeur doit être un excellent technicien. »
Par chance, sa patronne lui laisse carte
blanche pour se former chez Sassoon,
Toni & Guy ou Claude Juillard, père du
visagisme. Après avoir géré la formation
auprès de l’Unec Vaucluse, elle fait de
l’éducation un sacerdoce. Il y a deux
ans, épaulée par Stéphane Amaru, elle
met en place son propre stage. Sa vision
humaniste séduit en France comme à
l’international.
La place de la femme dans la coiffure ?
Membre de l’équipe artistique de
Men Stories, Sandrine Favari est plutôt
optimiste. « On voit enfin des femmes
s’imposer dans tous les métiers d’art.
C’est encourageant, la promesse d’un bel
avenir. Au départ, j’étais une des seules
femmes à former en barbe. Les hommes
apprécient mon approche plus douce et
les femmes se sentent en confiance. »
Pour Beata, elles sont souvent plus
discrètes que leurs collègues masculins.
« J’en découvre tous les jours. Mais peu
osent se mettre dans la lumière. Entre
un homme et une femme, il n’y a pas
la même quantité d’égo. Ce n’est pas
péjoratif. L’égo, c’est ce qui donne le
courage de s’exposer. »
Besoin de mixité
Sandrine Haxaire se souvient : « Quand il
a été question de créer une commission
pour revoir le CAP et le BP, j’étais la
seule femme… Nous avons besoin de
mixité, nous sommes complémentaires.
Je rencontre chaque jour des femmes
incroyables ! » Bien souvent, les femmes
ont du mal à s’imposer. Et pour cause !
« Elles mettent leur carrière de côté pour
s’occuper de la logistique de la maison et
des enfants. »
Mais pour Beata, avoir une famille ne
doit pas être un fardeau. « Avec de
l’organisation et de l’indulgence, on peut y
arriver », conclut celle qui finalise déjà son
futur projet, un concept formatif artistique.
Quand Sandrine Haxaire entend
poursuivre le développement de son
stage, Sandrine Favari de son côté se sent
prête à gérer, de nouveau, une équipe
dans une structure divisée en plusieurs
bulles pour garder le lien privilégié avec
ses clientes.
Février 2021
22
inspiration
La couleur
© shutterstock
REDONNER DU PEP
À SA COULEUR
Comment obtient-on une bonne coloration ? Avant
tout par un bon diagnostic, une maîtrise parfaite de la
technique et des soins adaptés. Mais avec les espacements
des visites et des colorations, un service intermédiaire
s’impose pour raviver la couleur de votre cliente. Des
coloristes nous donnent leur conseil.
par Alix Hapy
Avec Céline Antunes, Delphine Courteille
et Olivier Lebrun
Février 2021
Aujourd’hui, sept clientes sur
dix réalisent un soin. Car elles
sont nombreuses à apprécier
la coloration et savent que
cela peut sensibiliser leurs
cheveux. D’autant plus qu’avec
l’espacement des colorations
et dernièrement avec les
confinements, la fibre capillaire
a besoin d’être chouchoutée.
« Cependant, le succès du soin tient avant
tout à la façon de proposer des prestations
qui ravivent la couleur et qui soignent »,
souligne Céline Antunes, du salon La Suite
52 à Bordeaux. Alors, au cours du diagnostic,
il vaut mieux bannir les phrases alarmistes,
trop orientées, du type : « Vos cheveux,
une vraie catastrophe ! » ou encore : « Vos
cheveux sont cassants, il faut faire quelque
chose ! » Pour l’inciter à réaliser un service
soin, commencez par lui poser des questions
ouvertes : « Comment trouvez-vous vos
cheveux en ce moment ? » À vous de
rebondir naturellement lorsqu’elle les trouve
cassants, secs… « Au terme du dialogue,
vous devez connaître précisément ses
attentes et pouvoir y répondre parfaitement »,
insiste Céline Antunes.
3Organiser le suivi
à domicile
Enfin, réaliser un soin en salon favorise
la revente. Il faut donc trouver le produit,
ou la combinaison de produits, qui va
parfaitement convenir à la cliente. Hier réservés à une
poignée de coiffeurs spécialistes, les shampooings et
soins pigmentants, créés sur mesure pour certains,
constituent l’une des réponses possibles en matière
de suivi à domicile. « Les stabilisateurs de pigments
incorporés dans ces gammes permettent de prolonger
l’effet de la coloration, souligne la coiffeuse Delphine
Courteille lors d’un live sur Instagram. Avec beaucoup
de conseils et quelques règles parfois oubliées, vous
démontrez à la cliente l’efficacité de tous ces soins et
vous valorisez votre travail. »
1Expliquer pour
convaincre
Elle trouve le soin que vous lui
proposez trop cher ? « La cliente a
parfois l’impression que c’est une façon pour
le coiffeur d’augmenter sa fiche », déplore
Olivier Lebrun, à la tête du beau salon Olab
Paris. Alors pas question de faire du forcing, il
faut surtout expliquer le pourquoi du comment.
« Pour la rassurer, décrivez en détail les effets de cette
crème nourrissante ou de ce shampooing hydratant. Elle
doit se rendre compte de la valeur du soin », poursuit Olivier
Lebrun. C’est un service à part entière qui doit être facturé
au juste prix. Mais si votre cliente estime que c’est superflu,
vous risquez de la perdre à jamais ou de rater des services
par la suite.
2Raviver grâce à des soins et
rituels spécifiques
Un cheveu coloré et soigné se démêle plus
facilement et brille dans le temps. Certains
soins profonds se font d’ailleurs sous forme
de cure. L’action est renforcée si on le répète
plusieurs fois de suite. N’oubliez pas de noter sur la fiche
de votre cliente le soin réalisé et de lui poser des questions
lors de sa visite suivante. Le secret aujourd’hui, c’est aussi et
surtout la personnalisation.
Autre service intermédiaire ? « En cinq à dix minutes, il
est possible de raviver la couleur avec une coulée de
pigments, un mois après la technique, explique Céline
Antunes. On peut le faire en douceur, sans sensibiliser la
fibre capillaire, en réalisant un ton sur ton ou une coloration
semi-permanente. Résultats ? Couverture des cheveux
blancs en transparence, repousses estompées. » Vous
remédiez ainsi à la perte de certains pigments chauds,
vous neutralisez aussi le jaunissement des blonds avec une
patine en transparence, tout en respectant la colorimétrie
pour les reflets. Pour les tonalités cuivrées ? Vous pouvez
avoir recours à un booster de couleur, mélangé à de l’eau
chaude, que vous appliquez lors du passage de la cliente
au bac, juste avant le shampooing, puis rincez. En trois ou
quatre minutes, vous redonnez éclat et lumière à la couleur.
L’idée force de ces prestations est de construire un service
rapide autour des produits de coloration directe ou d’utiliser
un « vrai » ton sur ton, c’est-à-dire sans éclaircissement mais
avec reflets et brillance.
23
côté produits, quoi de neuf ?
1 - La gamme réparatrice et vegan Botanical Repair d’Aveda
2 - La gamme Bouclier Couleur de Christophe Robin
3 - Le shampooing et le masque Flow’air de Patrice Mulato
4 - Color Extend Brownlights de Redken pour atténuer les reflets chauds,
orangés des brunes
5 - La ligne Yùbi Blonde de Shu Uemura adaptée à tous les types de blonds,
décolorés et méchés
6 - Le rituel de soins sur mesure Fibre Clinix Couleur de Schwarzkopf
Professional, dédié à la transformation et à la réparation des cheveux
grâce à ses boosters de couleur aux AHA
1
2
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4
5
6
24
inspiration
La déco
BAC DE LAVAGE
COMMENT LE CHOISIR ?
Pièce maîtresse d’un salon de coiffure, le bac de lavage donne le ton. Son confort, son style et
ses dimensions restent des critères majeurs, gage de sa pérennité. Biblond fait le point sur les
critères incontournables et sélectionne pour vous quatre valeurs sûres
par Alix Hapy - photos © DR
© shutterstock
Aujourd’hui, le bac de lavage, composé d’un fauteuil et
d’une cuvette en céramique, incarne l’élément majeur
aux multiples usages. En jouant avec les technologies, les
matières, les lignes adaptées, le coiffeur peut désormais le
moduler au gré de ses envies.
Des bacs tout confort
Le confort au bac fait rêver. Aussi bien les clients que les
coiffeurs. Alors les fabricants rivalisent d’ingéniosité pour
proposer des technologies adaptées notamment pour
réduire les troubles musculosquelettiques (TMS). Reposejambes
électrique, assise en hair-lying position, pédale de
commande, cuvette extralarge et/ou profonde et qui se
soulève pour s’adapter à la hauteur du coiffeur, massage à
air avec parfois plusieurs programmes shiatsu, accoudoirs
ergonomiques creusés adaptés aux seniors, mitigeur avec
brise-jet, fauteuil confortable, compact à l’extérieur… Des
lignes adaptées et des innovations multiples.
CHOIX DES COLORIS ?
7 coiffeurs sur 10 choisissent du noir pour le fauteuil.
« C’est une question d’entretien, précise Bertrand Yi Kim,
responsable commercial de Gamma & Bross France. Car
les produits de coloration tachent beaucoup. Et puis, le noir
c’est indémodable. » Allié au blanc, il sait tout faire : jouer
les Mondrian ultragraphiques !
Autres tonalités plébiscitées ?
- Les couleurs sable, camel, écru, taupe pour un retour aux
sources, à la nature. Des teintes apaisantes et des fondus
parfaits pour agrandir l’espace.
- Les couleurs qui donnent du caractère à la pièce comme
le bleu foncé : lavande, indigo… star des primaires, cet
antidote au stress bat en brèche le cliché.
- Les nuances douces et féminines comme le rose poudré,
très en vogue. Délicat sans être fade, ce ton nimbe le
salon d’un halo apaisant. C’est chic et doux à la fois.
QUEL EST LE PRIX POUR UN BAC DE QUALITÉ ?
Basique : comptez entre 1 000 et 1 500 € HT (hors
promotion).
© shutterstock
Février 2021
25
Le revêtement
Les fauteuils des bacs de lavage sont
principalement revêtus de Skaï ou de polyester
avec quelques effets de matière.
« Le lisse ou même l’effet peau de bête sont
moins plébiscités. Les coiffeurs préfèrent un
revêtement avec un grain, une irrégularité dans
le relief pour créer un peu de contraste », précise
Bertrand Yi Kim. Le revêtement doit être facile à
nettoyer et antibactérien.
Et pour l’entretien d’une peau de pêche ? On
utilise un dégraissant pour cette matière douce
et sensorielle.
Le matelassé ? Il donne une finition très chic,
haut de gamme au bac. Bien évidemment, on
retrouve cet effet molleton uniquement sur les
accoudoirs.
© shutterstock
Électrique ou massant avec un système de rouleaux :
prévoyez de 1 500 à 2 000 € HT.
Massant à air complet (dos, fesses, mollets) avec système
complétement intégré à l’assise : entre 2 300 et 4 000 € HT.
COMMENT LES ENTRETENIR ?
La cuve en céramique se nettoie avec des produits
anticalcaire. Quant à l’entretien du fauteuil, « Il suffit d’utiliser du
savon noir, de l’eau tiède et un chiffon en microfibres, explique
Bertrand Yi Kim. La recette magique pour enlever toutes
pellicules et dépôts. » N’oubliez pas la désinfection, après
chaque client, pour cause de pandémie.
Bon à savoir
À l’heure où nous bouclons cet article, le dispositif
Carsat pour la prise en charge de mobilier dans
le cadre de la prévention des TMS se termine
le 31 décembre 2020. À ce jour, aucune
information n’est disponible pour une éventuelle
reconduction du dispositif. L’aide financière
s’élevait à 50 % de l’investissement HT, plafonné
à 5 000 €. L’investissement minimum devait être
de 500 €. « L’échéance est arrivée à son terme
mais les coiffeurs peuvent contacter les Carsat
régionaux, conseille Bertrand Yi Kim. Car il se peut
que les budgets n’aient pas tous été alloués. »
La sélection de Biblond
1
2
3
4
1• Le bac de lavage Mambowash, Gamma & Bross : une cuvette en
céramique qui bascule, un système anti-infiltration à eau drop-stop,
un dossier en half-lying, un repose-jambes électrique, un système
de massage à air shiatsu complet (dos, fesses et mollets) intégré
dans l'assise. Autre point positif : son design compact et confortable.
Disponible en individuel et en sofa trois places.
2• Le bac de lavage Wen Lift, Pietranera s’adapte à toutes les tailles
grâce à une commande qui permet d’ajuster la hauteur de la cuve et
d'éviter ainsi le mal de dos. Disponible dans une version fixe, avec
repose-jambes électrique et une fonction « Jet Massage », qui agit sur
tout le corps.
3• Le bac de lavage Noa, Maletti. On aime sa cuvette XXL avec jonction
renforcée, disponible en deux couleurs au choix : noir brillant ou
tricolore. Lève-jambes électrique, fauteuil composé d’une structure en
bois multicouche avec inserts pliables. Revêtement en Skaï.
4• Le bac de lavage Mademoiselle, Cindarella est un vrai bijou : cuvette
basculante équipée du mitigeur MC3 et du kit Aquastop, monobloc
réglable en fonction de la taille du coiffeur, siège en contreplaqué
hêtre + mousse Bultex, choix de 4 finitions pour la sellerie. Possibilité
d’un repose-jambes électrique avec ou sans massage à air, et sans
repose-jambes, mais ce serait dommage !
26
inspiration
Le portrait d'Ève
LES CHEVEUX DANS
LES YEUX
AVEC ÈVE BRIAT
Ève Briat présente Les Cheveux dans les yeux, une émission qu’elle
a imaginée pour sa chaîne YouTube Eve On Air, et qui donne la
parole aux coiffeurs. Ève va plus loin et fait de ces interviews des
parenthèses intimes, où les coiffeurs parlent librement. Elle nous
fait l’amitié de partager avec nous ces moments privilégiés et
nous propose aujourd’hui un portrait de Sandrine Loison…
Petit bout de femme, souriante et ultrapêchue, Sandrine
Loison est une coiffeuse comme on en rencontre rarement.
Nous aurions pu ne jamais nous croiser, mais les
synchronicités de la vie et les réseaux sociaux que Sandrine
fréquente assidûment en ont décidé autrement.
Coiffeuse « humaniste », elle est avant tout dans l’air du temps
et porte haut les couleurs d’une profession trop souvent
exercée dans l’ombre. C’est d’ailleurs une erreur car à l’origine,
ce qui attire Sandrine, c’est la lumière des studios, le côté
artistique, la face lumineuse du métier. Travailler comme
perruquière pour le cinéma lui aurait bien plu, mais c’était sans
compter sur sa destinée, n’est pas humaniste qui veut !
Elle passe son CAP coiffure, puis son Brevet professionnel
et poursuit une formation de posticheur/perruquier, sans
compter ses heures. C’est la suite qui définit sa mission,
son premier poste lui fait découvrir l’univers des prothèses
capillaires médicales, un univers qui lui plaît et qu’elle
ne quittera plus, un univers qu’elle redéfinit loin des
« moumouttes » d’antan.
gestion de l’émotionnel
Pour autant, elle avoue aujourd’hui s’être retrouvée dans des
situations très inconfortables, et elle aurait aimé être mieux
préparée psychologiquement. Comme elle le dit, conseiller,
créer puis poser un complément capillaire plutôt qu’un autre
est une spécificité qui s’apprend. La gestion de l’émotionnel,
elle, s’apprend moins…
La première fois que Sandrine a été appelée en soins palliatifs
en service oncologie, elle a mis tout son cœur à conseiller
sa première cliente, sans savoir vraiment ce que signifiait
le terme « palliatif », sans comprendre que cette coiffure
accompagnerait sa cliente jusque dans sa dernière demeure.
Sandrine avoue y avoir laissé quelques plumes.
Forte de cette expérience, elle crée Hairmaniste, un concept
novateur qui propose des réponses capillaires et des soins
naturels adaptés à chacun de ses « patients » et met un point
d’honneur à accompagner personnellement l’humain, bien audelà
des cheveux. Soucieuse du « bien exercer » des coiffeurs,
elle les forme à sa spécialité, mais dans toute sa globalité, et
n’oublie pas de préciser que c’est un métier auquel il faut être
bien préparé.
des moments légers ou plus compliqués
L’appel de l’argent est pour quelques-uns la raison du choix
de la revente, prise en charge par la Sécurité sociale, de la
prothèse capillaire médicale. Mais pour Sandrine, c’est le cœur
qui prime, aussi préfère-t-elle travailler de façon plus intimiste,
à domicile ou dans son cabinet de Gommecourt, loin des
grands cabinets de coiffure aseptisés et souvent cachés.
Le monde de la perruque est en pleine expansion, ce ne
sont pas les célébrités comme David Pujadas – loupé par
son coiffeur –, ou Agathe Auproux, chroniqueuse sur C8, qui
diront le contraire. Atteinte d’un cancer, cette dernière assume
une perruque bleue à l’antenne et publie dans la foulée un
livre sur le sujet, Tout va bien, aux éditions Albin Michel.
Le tabou du complément capillaire s’estompe et se
démocratise, et Sandrine pense que les coiffeurs gagneraient
à être formés pour accompagner les besoins de leurs
clients, que ce soit dans des moments de vie légers ou plus
compliqués.
La finesse que requiert son métier s’acquiert au fil des
années et, comme pour la coiffure plus classique, le partage
des connaissances est un réel atout, aussi les deux derniers
confinements ont-ils permis à Sandrine de digitaliser ses
formations et c’est dorénavant avec plaisir qu’elle forme les
coiffeurs de toute la France et même de plus loin !
Février 2021
Micellar Spray
Shampoing micellaire en spray
EN SPRAY ?
AH BON!
SURPRENANT
REVOLUTIONAIRE
INTRIGUANT
INCROYABLE
Découvrez sans attendre nos 8 gammes professionnelles
28
inspiration
Step by step
LE BOL DESTRUCTURÉ
AVANT
Privilège Coiffure pour Biblond
Modèle : Costa Brouard
Photos : Joris Gonin
Lucie Dartois
By Samy Zerouali
#
01
Vous souhaitez proposer une version du
bol plus sophistiquée ? Apprenez à réaliser
facilement un bol destructuré d’inspiration
anglo-saxonne, aux lignes fluides. Il ravira votre
clientèle par ses multiples atouts : savamment
coupé, il est facile à coiffer ; versatile, il peut
suivre l’humeur du jour, et son arrondi travaillé
assure à votre client un maintien de la forme
pendant la repousse. En veillant quand même à
entretenir régulièrement la nuque ! Découvrez
pas à pas la création de ce bol revisité.
01
Tracer une séparation d’une oreille à l’autre, en passant
par le vertex. Tirer une section partant du milieu
de l’œil vers le dessus du crâne. Répéter la même
chose de l’autre côté.
02
Créer une mèche repère dans l’angle supérieur de
la section. Puis couper les cheveux de la section, de
l’arrière vers l’avant. Répéter de l’autre côté. Garder
les doigts perpendiculaires au-dessus du crâne.
03
Pour l’arrière, prendre une nouvelle mèche repère
du côté gauche déjà coupé. Couper dans le sens
des cheveux. Arrivé à la deuxième oreille, ajuster la
longueur grâce à une mèche repère de l’autre côté.
04
Pour marquer l’effet boule, revenir à l’arrière et vérifier
que toutes les mèches sont droites. Ajuster les
longueurs tout autour du crâne, avec un mouvement
de coupe arrondi pour accompagner la forme.
05
Diviser le dessus en trois sections. Sur celle du milieu,
prendre une mèche au niveau de la première
séparation, et une autre juste derrière, déjà coupée,
pour créer la nouvelle mèche repère. Egaliser cette
section et renouveler l’opération avec les autres en
progressant d’arrière en avant et vers l’extérieur.
06
Peigner une première section à l’avant avec un
tombant naturel, et couper la frange. Peigner la deuxième
section et égaliser. Répéter encore l’opération
sur une dernière section, qui doit se situer au niveau
du vertex comme la toute première séparation.
07
Faire une nouvelle séparation 1,5 cm au-dessus du
vertex. Égaliser la longueur des mèches par rapport
à celles du bas, en partant du milieu de la tête pour
progresser vers l’extérieur. Un arrondi réussi dépend
d’une bonne inclinaison pendant la coupe. Pour cela,
demander au client de baisser légèrement la tête.
08
Sécher et dégrader la nuque et les tempes avec des
mouvements circulaires du bas vers le haut. Suivre
cet ordre : sabot 1,5 ouvert, sabot 2 ouvert sur 1,5 cm
plus haut, et sabot 1 ouvert sur le bas de nuque vers
le blanc. Dégrader ensuite la partie basse avec le
même sabot fermé. Fondre le dégradé avec un sabot
0,5 ouvert puis fermé. Faire les finitions sans sabot.
09
Fondre la nuque et les longueurs en dégradant aux
peigne et ciseaux, du bas vers le haut. Couper avec
la tête du client inclinée pour éviter de mordre sur les
angles et préserver l’arrondi.
10
Créer des tuteurs en racine, qui vont redresser les
mèches du dessus et apporter du volume à la coupe.
11
Reprendre le dessus de la coupe au piquetage afin
d’apporter au mouvement la légèreté recherchée.
12
Marquer la frange au sabot sur cheveux secs et ajuster
les dernières mèches aux ciseaux. Coiffer.
Février 2021
29
30
inspiration
Le portfolio de la rédaction
Coiffure : Corado Natola
Maquillage : Aurélie Deheck
Photo : Gaëtan Caputo
Coiffure : Mikel Luzea
Maquillage : Alicia Najera
Stylisme : Visori FashionArt
Photo : David Muñiz
Février 2021
Sylchrist
Coiffure : SylchrisT Hairstylist Team
Maquillage : Meler Mélisssa
Photo : Gaël Thill
31
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inspiration
Coiffure et maquillage :
Coline Bourdère
Modèle : Danna Espinel
Photographe : Robin Danos
Coiffure et photo : Laurent Micas
Maquillage : Jil Ripault
Modèle: Morgane Bois
Février 2021
Coiffure : Claude Tarantino
Maquillage : Émeline Marret
Stylisme : Etienne Jeanson
Photo : Jules Egger
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inspiration
Maniatis
Direction artistique : André Delahaigue
Assisté par Alexandre Protti et Thibault Brilloux
Couleurs : Pamela Frangopoulos
et Hélène Huynh
Maquillage : Aline Schmitt
Stylisme : Claire Sybille
Photo : Laurent Darmon
Coiffure : Pierre Ginsburg
Assistante coiffure : Eve Burnet
Direction artistique : Joris Gonin/Lucie Dartois
Maquillage : Juliette Routier
Photo : Joris Gonin/Lucie Dartois
Février 2021
Collection Gina Gino « Galactica #1 »
Direction artistique et coiffure : Alexandre Cruzel
et Maggie Pacheco
Coloration : Maggie Pacheco
Assistante coiffure : Jessica Lugand
Maquillage : Mariana Miteva
Stylisme : Véronique Suchet
Photo et retouche : Pascal Latil
Production : Elp Hair Production
35
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inspiration
Jordy Brechkoff
Février 2021
#
88
LA PHOTO EN COIFFURE
LA TRIBUNE
L'HOMME
LA FORMATION
DÉVELOPPER
SON CA
2021,PAR QUOI COMMENCER ?
Biblond.com / Prix 9,50 €
Éric Léturgie
Direction artistique : Franck Ranea pour Éric Léturgie
Maquillage : Charlène Favier
Stylisme : Crystel Pilone
Modèle : Clara Joly
Photo : Audrey Bieber
!
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Adresse
(1) Justificatif étudiant obligatoire (2) Offre réservée exclusivement à la France métropolitaine
Prénom
CP Ville Pays
Email
Année de naissance
Tél.
MON STATUT
Chef d’entreprise
Auto-entrepreneur
Manager
Coiffeur studio
Salarié (coiffeur/barbier) Formateur
Coiffeur à domicile Etudiant
Autres .........................................................................................
MON RÈGLEMENT
Je joins mon règlement par chèque
à l’ordre de Biblond.
TBS Blue/Biblond magazine
6, rue de Ouessant
35760 Saint-Grégoire
En application de l’article 27 de la loi du 06/01/78, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification des données qui vous concernent.
Si vous ne souhaitez pas qu’elles soient utilisées par des tiers, merci de le signaler par écrit au Service Abonnement de Biblond. Les frais de port hors France métropolitaine
sont de 25 € par abonnement et par an. Organisme créancier : Biblond - 35, passage du Désir - 75010 Paris / N° National d’émetteur : 602944 / RCS PARIS / SIREN 499947166
Février 2021
Est-ce que j’exagère ?
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DE COIFFEUR DE SALON
À COIFFEUR PRIVÉ
L’année 2020 a été un choc et nous avons tous réalisé que nos business étaient
extrêmement fragiles. Gros ou petits, nous avons tous été impactés… défavorablement !
Pourtant, dans cette transformation du business model obligatoire, nous
avons compris que notre métier peut se réinventer plus facilement que
beaucoup d'autres et que, grâce à cette crise, il est possible de réinventer
le salon de coiffure !
Les multiconfinements se confirment, et ça risque de durer des années…
J’ai évoqué la VISIO-CONSULTATION PAYANTE dans Biblond 86 : le
service obligatoire pour se digitaliser. Puis la possibilité de devenir un
FORMATEUR dans Biblond 87 : pour ne plus être confiné !
par Stéphane Amaru,
coach, formateur, influenceur,
agitateur, Creativ Business
Developer Aveda…
© Jules Egger
DEVENIR UN COIFFEUR PRIVÉ
Voici la troisième possibilité : devenir un coiffeur privé.
Je pense que tous les chefs d’entreprises doivent intégrer le fait que le
service à domicile va se développer et qu’il est important de pouvoir le
proposer à ses clients. La peur de se déplacer, le télétravail, l’habitude
de se faire livrer, les confinements à répétition, l’incertitude… Autant
d’éléments qui, cette année, vont être de plus en plus présents chez nos
clients… Je suggère aux chefs d’entreprise de conceptualiser ce nouveau
service et de le pratiquer eux-mêmes. Il est temps de commencer à
suggérer ce nouveau service bien sûr, mais pas n’importe comment !
Première erreur à ne pas commettre : pratiquer le même prix. Il faut
obligatoirement augmenter le prix, sinon restez au salon.
MONTER EN GAMME
Il faut faire monter le service en gamme, en décidant ce qui est faisable ou
pas, et surtout ce que vous avez envie de faire en dehors du salon…
Lorsque je suis arrivé en Angleterre, dans les années 1990, pour survivre,
j’ai fait « un domicile »… Le seul ! Car l’expérience a été horrible pour moi.
Quand je suis arrivé chez la cliente, elle m’a reçu en peignoir de bain, et
nous avons bu un café. Quelques minutes plus tard, je me suis retrouvé à
quatre pattes dans sa salle de bain pour lui faire un shampooing ! J’ai eu
l’impression de me prostituer et je n’en ai jamais refait… Mais à y réfléchir,
je n’avais fixé aucune règle, j’avais baissé mon prix, je n’avais rien
préparé. Passer de coiffeur à domicile à coiffeur privé, c’est autre chose.
C’est réfléchi et c’est un service cinq étoiles !
La visio-consultation est le début de la conceptualisation du service. Avoir
une tenue de travail comme dans un palace me paraît évident, jouer le jeu
de l’extrême propreté… J’arrive avec mon sol jetable, ma valise transformable
en station de travail, brosses uniques, peignoir jetable…
Il est fort possible que 20% de vos clients seront prêts à payer 20% de
plus si vous vous déplacer chez eux. Si vous leur proposez, évidemment !
FAITES-VOUS COACHER…
Si je contacte 20% de mes meilleurs clients en leur expliquant que, en
raison de la crise sanitaire, il est mieux de se déplacer pour plusieurs
clients… eh bien, il est possible que j'obtienne ainsi de nouveaux clients.
Dans tous les cas, n’attendez pas qu’un coiffeur à domicile le fasse
avant vous… À Paris, les plus gros salons ont perdu en moyenne 35 % en
2020, car la moitié de la population ne va plus à Paris que deux jours par
semaine, le reste du temps de travail étant passé à domicile.
Alors, convaincu de ne pas devenir un coiffeur à domicile, mais plutôt un
COIFFEUR PRIVÉ ? Faites-vous coacher pour une bonne transformation….
Rendez-vous dans le prochain Biblond. Je vous proposerai une quatrième
possibilité pour réinventer le salon de coiffure.
Chaîne YouTube
Stephane Amaru
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facebook.com/Stephane-Amaru-Institution
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Stéphane Amaru
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stephaneamaru
40
business
Les actus
par Christel Guiolet et Lila Schoepf
IMMERSION AU SIÈGE DE BLEU LIBELLULE
Avec plus de 800 salariés dont 200 présents au siège de Bleu Libellule de Gallargues-le-
Montueux (30), un entrepôt de plus de 8 000 m 2 , des bureaux regroupant plus d’une centaine
de personnes, une place dans le secteur de la coiffure depuis plus de vingt ans, cette entreprise
à l’esprit familial n’a pas fini de grandir avec, entre autres, l’extension de son siège (extensions
de 800 m 2 de bureaux et 12 000 m 2 d’entrepôt).
Des valeurs saluées et ressenties par tous : l’audace, la bienveillance, la passion et l’ambition.
Des équipes jeunes et motivées.
Avec l’automatisation de la chaîne de fin de commandes, Bleu Libellule a réussi à faire des
économies autant pour la planète que pour son entreprise, en limitant la volumétrie logistique
de ses envois. Et les salariés ont été requalifiés à des postes plus valorisants.
Bleu Libellule n’a rien à envier aux géants de la logistique, avec près de 5 000 colis et
70 000 produits qui, chaque jour, partent de son entrepôt.
Bleu Libellule s’exporte !
Malgré la prise de risques actuelle et des déplacements sans cesse reportés à cause de la
Covid-19, Caroline et Jean-Philippe Wincker, PDG, ne baissent pas les bras et voient grand.
À eux l’Italie prochainement avec, en prévision, 50 ouvertures dans les cinq années à venir !
« Très souvent, on fait un plan à cinq ans qui dure trois ans », nous explique Jean-Philippe
Wincker.
Ce premier espace à Lattes, réservé aux professionnels de la coiffure, est un concentrateur de
rencontres, de conseils, de partage. L’objectif était de rassembler les coiffeurs en un lieu unique.
Au printemps, pour sa deuxième ouverture, Bleu Libellule a choisi de s’installer tout près de
l’Opéra Bastille, au centre de Paris.
LE HAIR CONGRESS EN SEPTEMBRE
Initialement repoussé à mars 2021 à la suite de la pandémie
de Covid-19, le Hair Congress se tiendra finalement en
septembre prochain.
Hair Congress Paris 2021, rendez-vous des passionnés de
rencontres et d’échanges autour de l’univers coiffure artistique
et technique, se tiendra donc le dimanche 12 et le lundi 13
septembre 2021.
Ce rendez-vous du Hair Congress est certes repoussé, mais nous
découvrirons au théâtre des Folies Bergère un programme qui,
comme toujours, nous fera rêver et vivre ensemble des moments
privilégiés. « Parions que l’appétit pour l’artistique n’en sera
que plus fort. Pour le satisfaire, nous avons prévu deux jours
d’artistique. »
« Vous retrouverez le programme que nous avions prévu pour
septembre 2020 : un show de la Haute Coiffure Française, avec une équipe renouvelée, composée
des plus grands talents français ; puis le show Community de Patrick Ahmed avec deux heures
trente de Look & Learn ; à 18h, la remise des trophées The Big One, suivie du Tribu-te Show, qui
renouera avec son format et son style qui avaient tant manqué en 2019. »
Mike Vincent, fondateur et organisateur du Tribu-te Show et du Hair Congress ; Patrick Ahmed,
fondateur de Community Hair Show ; Pascal Bizolon président de la Haute Coiffure Française
(HCF) ; et Christophe Gaillet, directeur artistique HCF, sont donc fin prêts pour cette nouvelle
édition du Hair Congress sous le signe de la reprise et d’une passion que rien n’éteint.
Rendez-vous les 12 et 13 septembre prochain au théâtre des Folies Bergère.
Février 2021
41
FINALES DE L'AIPP AWARDS
« Nous sommes fiers d'annoncer que malgré les circonstances difficiles, nous
avons une participation extraordinaire, ayant reçu 482 collections coiffure de
32 des pays du monde ! », se réjouit l’AIPP sur sa page Facebook.
Cinq catégories étaient mises à l’honneur : Commercial, Avant-Garde,
Couleur, Homme et Vidéo… Les finalistes ont été choisis parmi les
compétiteurs de nombreux pays.
Pour la France, nous avons le plaisir d’annoncer qu’Élise Antoine apparaît
dans deux catégories : Commercial et Homme, et Christophe-Nicolas Biot fait
partie des finalistes de la catégorie Vidéo.
« Vivement février 2021 ! L’AIPP représente pour moi un certain
aboutissement grâce à son rayonnement international, et une “petite”
reconnaissance pour mon travail ! J’en suis très honorée. Être aux côtés de
fabuleux coiffeurs du monde entier, c’est déjà une victoire pour moi. Alors
je croise les doigts pour décrocher le Graal, mais mon bonheur est déjà
immense », nous avoue Élise.
Christophe-Nicolas Biot, de son côté, nous confie :
« C’est un honneur d’avoir été sélectionné comme
finaliste parmi 482 dossiers, ainsi que de représenter
la France dans cette catégorie. L’AIPP est une référence
dans notre métier et l’AIPP Awards représente “le”
concours international en termes d’image ! »
Les magazines membres de l’AIIP, dont Biblond, vont
voter pour leurs collections et vidéos préférées, et ils
présenteront les gagnants au début de février prochain.
FÉMINITÉ SANS ABRI
L'association Féminité sans Abri, créée en 2017,
permet aux femmes sans abri ou dans la précarité
de continuer à prendre soin d'elles.
Ces femmes doivent tous les jours relever de
nombreux défis et parce que la beauté et l’accès
aux soins ne sont pas du luxe, mais un élément
clé de la confiance en soi, Féminité sans Abri leur
offre cet accès au bien-être. Aider les femmes qui sont sans abri est leur credo. L’association
collecte des produits, des kits d'hygiène essentiels pour le moral de ces femmes, et les
redistribue aux sans-abris.
2020 a été une année compliquée pour tous mais encore plus pour les Français dans la
précarité.
Biblond a souhaité organiser cette grande collecte pour l'association Féminité sans Abri.
Les besoins de l'association : shampooings, après-shampooings, brosses, peignes, sèchecheveux,
tondeuses, trousses…
Échantillons, petits ou grands formats, modèles d'exposition… Tous les dons sont les
bienvenus. Vous êtes coiffeur, marque, distributeur, fabricant… et vous souhaitez participer à
cette grande collecte…
C'est très simple, contactez-nous pour prendre rendez-vous afin de déposer vos dons à
christel@biblond.com.
Plus de 20 000 kits beauté ont été distribués par l'association depuis 2017. Augmentons ce
chiffre ! Nous comptons sur vous. Ensemble, on est plus fort !
42
business
Le dossier
© shutterstock
Coiffure
& photographie
Fermez les yeux et pensez à Jacques Dessange… Les
premières images qui viendront en tête sont ces
mythiques campagnes de publicité autour d’une femme
active arborant l’iconique blond californien qui a fait
la renommée de la maison. Mêmes images fortes pour
des empires comme Vidal Sassoon ou Toni & Guy. Et pour
cause ! La coiffure est un métier d’image et de mode. Donc
intimement liée à la photographie.
par Julie de los Rios
© Christophe Gaillet'
Avec l’explosion des réseaux sociaux et la digitalisation du métier,
la photographie connaît de grandes mutations. « Quand autrefois, seuls les
grands noms de la coiffure lançaient des collections, devenant ainsi les influenceurs de toute
la profession, aujourd’hui, avec Instagram, tous les coiffeurs peuvent partager leur travail et leur
créativité », rappelle Christophe Gaillet, à la tête de MK Production, sa société de production.
De plus en plus de patrons l’ont compris : s’offrir les services d’un professionnel a un coût mais le retour
sur investissement en vaut la chandelle. Shooter une collection présente plusieurs avantages : donner
une image de marque au salon, révéler à la cliente les savoir-faire et les techniques maîtrisés par l’équipe,
recruter de nouveaux clients, communiquer auprès de la presse ou sur les réseaux sociaux avec des images
fortes, fédérer les collaborateurs autour d’un projet commun et même donner envie aux jeunes talents de
postuler dans le salon.
Pour vous aider à y voir plus clair, Biblond a rencontré certains des grands acteurs de la photographie de
coiffure. Du sérail ou non, ils participent, grâce à leur regard affûté, à créer les images qui font rêver les
coiffeurs comme les consommatrices.
Février 2021
© DR
© DR
43
Christophe Gaillet
Directeur artistique de la Haute Coiffure Française, coiffeur
ambassadeur L’Oréal Professionnel, à la tête de MK Productions.
« Il faut distinguer la photo rapide que l’on prend avec son
smartphone pour les réseaux sociaux et la photo éditoriale qui,
par le biais d’une collection, permettra de révéler tous les services
proposés dans le salon et exprimer toute sa palette créative. Les
deux sont complémentaires et essentielles. C’est une équipe de
professionnels qui crée les images d’une collection, éditorialisées
pour le dossier de presse. Cela inclut styliste, maquilleur,
photographe mais aussi un certain éclairage, des filtres et des
retouches par logiciel… Comme cela a un coût, vous pouvez
vous contenter d’une seule collection par an. Avec une dizaine
d’images, vous communiquerez toute l’année, soit en les révélant
petit à petit, soit en les republiant. Soignez tous les détails. Nous
faisons un métier de beauté donc l’image doit faire rêver. Il faut
raconter des histoires, mettre des paillettes dans le quotidien,
le tout accompagné de hashtags bien sentis, hors du domaine
de la coiffure. Les photos de la collection peuvent aussi être
accompagnées de vidéos courtes dans lesquelles vous dévoilerez
les secrets de shooting… Pour la collection, prenez un mannequin
avec un beau visage. Avec des images glamour, vous aurez une
chance d’être publié dans la presse. Cela aura un impact positif
sur votre réputation auprès des clientes comme des maisons de
produits. Je prône aussi la simplicité et le naturel, pour ne
pas égarer l’œil. Si on a la
bonne stratégie de l’image,
une photo peut avoir l’effet d’une bombe ! Le client me livre 4
ou 5 boards autour de l’univers qu’il veut créer. En tant que chef
d’orchestre, je vais en garder le meilleur, un concentré d’idées.
L’essence même du projet. Puis on lance le process. Le jour du
shooting, tout est calé. C’est une réelle aventure humaine. »
Gaël Thill
Photographe retoucheur
Pendant ses études d’écriture multimédia,
Gaël Thill découvre la photographie et la retouche
d’images. Dès lors, il se passionne pour l’aspect artistique du
métier. « Voilà dix ans que j’accompagne coiffeurs ou groupes
dans la réalisation de visuels, pour les concours, les shows, les
shootings… Récemment, j’étais à Lille pour le groupe Couleur
Coiffeur sous la direction de Cathy Batit. La coiffure est un
métier de mode et d’image. Main dans la main, nous œuvrons
pour révéler le travail et le talent des coiffeurs. Ces collections
que l’on crée auront un impact
sur la mode capillaire, elles vont
influencer les tendances et les
désirs des clientes. Les photos font
la promotion d’un savoir-faire, sur
les réseaux sociaux, dans la presse
mais aussi en salon. Elles sont le
fruit d’un travail d’équipe, chaque
intervenant est là pour sublimer
le travail du coiffeur. En général, le
client me contacte via les réseaux
sociaux. Nous parlons du projet
et de sa finalité. On se lance dans
l’organisation du shooting avec
modèle, décor, équipe, style… Si
la ligne éditoriale est clairement
définie, le shooting sera optimal. »
Pascal Latil
Photographe et directeur artistique
ELP Hair Production
Autodidacte, Pascal Latil a eu plusieurs vies, dans le
tourisme entre autres, avant de se lancer à 100 % dans
la photographie en 2011. « La curiosité m’a entraîné
à répondre à une annonce pour le Coiffure Beauté
Méditerranée. Au même moment, j’ai découvert l’aspect
artistique du métier. Très vite, mon agenda s’est rempli.
Pour m’ouvrir de nouvelles portes, je me suis lancé dans le
coaching et la production de collections. À la suite de ma
collaboration avec Éric Maurice, nous avons monté ELP
Hair Production. » Ses nouveaux défis ? « Nous créons des
collections de A à Z. Cela peut même inclure la direction
artistique, les relations presse, l’impression catalogue.
44
business
© DR
Le dossier
Pascal Latil
Avoir une photo publiée dans
la presse à l’étranger aura un
impact sur la cliente finale.
Certaines photos sont des
œuvres d’art que les galeries nous
demandent. Elles permettent aussi
de sortir des clichés qui entourent le
métier et lui redonner toute sa valeur. » Ses conseils ? « Proposez
un style dans son ensemble. Le look, l’attitude, le décor comptent
autant que la coiffure. Ne lésinez pas sur la qualité. L’image va
porter votre nom. Enfin, dans la vie d'un salon, la photo devient un
outil de management qui fédère les équipes autour d’un projet. »
Pierre-Henri Berthézène
© DR
Photographe - Photodreams Pro
S’il photographiait à la base des artistes de la scène musicale,
ce spécialiste de la formation pour adultes est entré dans la
coiffure, il y a vingt ans, un peu par hasard. Sa vision du métier ?
« L’essentiel, c’est le délivrable, c’est-à-dire ce que le photographe
délivre au commanditaire. Il doit donc se mettre à la place du
coiffeur et pour cela, un travail d’échange est primordial. Même si
le photographe est techniquement bon, il doit surtout apprendre
© DR
à comprendre son sujet, ce qu’il
va réaliser. » Mais qu’est-ce qui
différencie une photo studio d’une
photo en live sur un show ? « Ce qui se
passe sur scène ne peut être refait. On est
dans l’instantanéité. Si le photographe rate un grand moment
d’émotion, il a échoué ! Cela inclut un niveau d’exigence très
élevé. Au MCB, par exemple, je suis les répétitions. J’ai besoin
de caler les moments forts de chaque scénographie. Je prends
des notes. Le jour J, j’ai un plan de prises de vue pour être le plus
fidèle possible à ce qu’a voulu faire le scénographe et ce sans
gêner le public ! Mon rôle est de le valoriser le
coiffeur. » Et comment a évolué le métier pendant
ces vingt ans ? « Beaucoup vont à la simplicité en
utilisant un smartphone. Ce n’est pas le même
niveau d’exigence ! Heureusement, les grandes
marques font encore appel à des professionnels.
On ne peut pas vendre des produits avec des
photo médiocres ! » La clé de la réussite ? « Il faut
rester humble. Derrière une coiffure, il y un travail
colossal, de la part du coiffeur et de son équipe.
Et finalement, nous ne faisons qu’appuyer sur un
bouton. »
Bruno Estatoff
Coiffeur, artiste L’Oréal et photographe
« J’avais participé à beaucoup de
shootings et j’ai eu envie de m’exprimer
autrement. Cela m’a permis de véhiculer ma propre image de
la beauté. Quand je travaille pour d’autres, c’est leur image
que je véhicule. Pour cela, il faut avoir une solide connaissance
technique, mais aussi une bonne culture générale. L’image, c’est
l’âme d’une entreprise. Je ne comprends pas que tous les salons
ne créent pas leurs propres visuels, même si cela se démocratise.
Comme cela a un coût assez important, les coiffeurs préfèrent
aller vers ce qui marche sur les réseaux sociaux. Nous perdons
en créativité ! C’est en prenant le risque de faire ce qui nous plaît
que l’on se démarque. Le but est de livrer sa vision personnelle
de la beauté. » Ses conseils ? « Ne vous focalisez pas que sur
la coiffure ! Regardez une photo de mode. Ce n’est pas qu’un
vêtement. Il y a un contexte, un décor, une attitude. La femme
est là pour valoriser l’histoire, donner l’esprit à une photo. La
coiffure n’est qu’un accessoire comme un autre. Je demande un
moodboard. » Tout part de cette feuille blanche sur laquelle il
va coller des images ou des mots qui résonnent en lui. « Petit à
petit, ces choses vont créer un ensemble homogène qui sera le
Février 2021
45
fil conducteur de la collection. » L’impact
sur la cliente finale ? « En voyant ces
images, elle sait, que dans ce salon,
on lui parle de mode et de beauté. Les
photos doivent changer régulièrement,
comme nos envies évoluent. Et dans
cette période de crise, plus que jamais,
nous devons montrer que nous sommes
toujours présents. Et faire notre métier :
valoriser la beauté. »
Jules Egger
Photographe et plasticien, ancien coiffeur
« C’est un milieu que je connais bien, j’ai commencé à 14 ans
puis j’étais en studio dès l’âge de 18 ans. » Sa vision ? « Il existe
trois façons de faire de la photo. La manière “sushi” où l’on voit
le produit que l’on va manger, la manière “déguisement ”où l’on
propose quelque chose d’importable pour la consommatrice,
dont le but est d’impressionner les autres coiffeurs. Enfin, la
plus difficile, celle que je prône, la manière “parfum” qui dit
que je m’adresse à telle cliente et où la coiffure fait partie du
message. Comme un bon coiffeur regarde la femme dans son
ensemble, je crée un univers total. L’image est donc plus proche
de la photo de mode. Dans l’air du temps. Contemporaine. La
consommatrice finale doit se reconnaître. Et être rassurée !
Elle entre dans le salon pour retrouver ce style. J’ai l’avantage
de parler le même langage que les coiffeurs. C’est naturel pour
moi. Faire une belle photo, c’est facile. Faire quinze ans de belles
photos, avec une cohérence, créer une image de marque sur la
durée, c’est un métier : le mien ! » Et comment ce métier a-t-il
évolué ? « Avec l’arrivée du numérique, les gens ont pensé que
c’était plus facile. Or, il est encore plus difficile de traiter une image
numérique. Il y des règles à connaître… Une image peut être belle
sur votre ordinateur et pour autant inexploitable. Il faut travailler sur
un écran calibré, respecter une chaîne graphique. » Ses conseils ?
« Définissez clairement la finalité d’un shooting. Vos visuels doivent
faire rêver. Une cohérence fédérera les clientes mais aussi vos
collaborateurs et même de jeunes talents qui voudront faire partie
de votre équipe. »
David Katchadourian
Fondateur et directeur artistique de DKhairdesigner
© DR
« Depuis quatre ans, je mets l’accent sur le coaching et
développe la partie shooting. J’accompagne les marques, les
groupes ou les coiffeurs dans la création d’une identité visuelle.
En travaillant main dans la main, nous arrivons à retranscrire
ce qu’ils ont envie de
communiquer. Je sers
donc de catalyseur, de
détonateur. Je peux les
coacher sur toutes les étapes,
du moodboard à la refonte du
site Internet ou à la création d’un
dossier de presse. Pour un salon, c’est
vital. Avec l’explosion des smartphones et des réseaux sociaux,
tout le monde communique. Réaliser ses propres visuels
permet d’affirmer un style, une vision, des idées. Créer une
identité visuelle est un vrai métier. Une image se construit. » Ses
conseils ? « Ne soyez pas trop axés sur la coiffure. Les clientes
sont séduites par une image, une ambiance, une énergie. Il faut
raconter une histoire. » Une fourchette de prix ? « Cela peut
osciller de 5 000 euros pour un petit salon à 50 000 euros pour
un grand groupe. Évidemment, l’équipe – le photographe, le
mannequin, le styliste ou le maquilleur – n’aura pas le même
niveau selon le tarif. » Et quelles seront les répercussions ? « Audelà
de crédibiliser le salon auprès de la cliente, les photos sont
un extraordinaire outil pour créer une dynamique de groupe et
gratifier les collaborateurs qui seront heureux de revendiquer un
savoir-faire. »
46 business
Développer son CA
46
2021,
PAR QUOI COMMENCER ?
Après avoir surfé entre les vagues de la crise sanitaire, les managers et les entreprises doivent aujourd’hui
bouger les lignes dans les salons. Le but ? Réussir à se projeter dans cette nouvelle année pour faciliter le
travail de reconstruction. Trois dirigeants nous confient leurs stratégies et axes de développement.
par Alix Hapy
COMMENT
APPRIVOISER
L’INCERTITUDE ?
Contre toute attente, ça bouge en ce moment dans les
salons de coiffure. En effet, n’ayant jamais anticipé une
crise de l’ampleur de la Covid-19, les plans de continuité
de l’activité se sont globalement révélés insuffisants.
Il est en effet impossible de manager, contrôler ou
éviter une telle incertitude du marché. Mais on peut
faire émerger des possibilités inhabituelles. Dans cette
perspective, plusieurs outils sont à l’œuvre à l’échelle
des individus.
- La diversité des talents est notamment une
source de richesse et une phase de rebond. C’est
pourquoi certains salons s’en sont mieux sortis que
d’autres. Leur atout ? Une équipe capable d’intégrer
l’impertinence et l’agilité de chacun ou de favoriser
la circulation et le partage des idées. La culture et
l’expérience de chacun sont des clés essentielles en
période de crise. Il faut toutefois qu’émerge de cette
diversité une seule voix, donc un leader qui sait où il va
mettre le cap.
- La résilience. L’aptitude d’un individu à se construire
en dépit de circonstances traumatiques. En bref,
être capable d’adopter un nouveau regard pour
appréhender les événements plutôt que de se
morfondre sur les difficultés aléatoires à venir.
Prioriser les actions, savoir improviser en s’appuyant
sur les savoir-faire de chacun… autant de pistes pour
faire monter en résilience une équipe.
© shutterstock
Février 2021
47
SARAH GUIMOND
ASSOCIÉE À CYRIL BAZIN ET RESPONSABLE DE LA COMMUNICATION
ET DU MARKETING DE NEUF SALONS SUR NANTES ET SA RÉGION
« En cette période si particulière, nous gardons toujours la même
passion et l’énergie qui nous anime. C’est pourquoi nous comptons, pour
cette nouvelle année 2021, remercier nos clients de leur fidélité et leur
donner envie de revenir plus vite. Nous avons ainsi distribué à nos clients,
en décembre dernier, un “chéquier Cyril Bazin coiffeur créateur” avec des
belles promotions valables toute l’année. La communication digitale est
aussi essentielle pour nos salons. Le nouveau site regroupe les neuf salons
et il permet de suivre nos recrutements (et ainsi postuler d’une façon plus
spontanée), nos événements artistiques et nos formations : quatre sont
d’ailleurs prévues ce mois-ci et deux en avril pour les collaborateurs. Sur le
site toujours, les clients achètent en ligne et suivent nos conseils grâce aux
articles du blog. Enfin, parce que nos managers et collaborateurs comptent
vraiment pour nous, nous avons préparé deux beaux défis liés à la vente, en
partenariat avec Schwarzkopf Professional. Et puis, dès que les restaurants
rouvriront, nous comptons, avec Cyril, inviter chaque salon, afin les remercier
pour leur investissement et leur courage pendant toute l’année 2020. »
MALIKA HIND
À LA TÊTE DE QUATRE SALONS AKHIRA, À PAU,
LOURDES, LONS ET TARBES
« Après trois ans d’écriture, j’ai enfin sorti mon livre Coiffeur
– Coiffeur ! Le grand écart, au deuxième semestre de l’année
dernière. Un guide pratique qui distingue le coiffeur assoupi, celui qui
a oublié d’évoluer, du coiffeur éveillé, bienveillant avec les clients et
collaborateurs. Cette synthèse, puis la pandémie, m’ont fait réfléchir.
J’intensifie ma mission de formatrice dans le développement et le
business auprès des coiffeurs. Il y aura plus de visioconférences
évidemment. Ces outils facilitent l’interaction avec les chefs d’entreprise.
Pour mes salons, j’ai programmé un plan de formation afin que les
collaborateurs soient au top. Dernier grand projet, et non des moindres,
pour 2021 : le développement en franchise des salons Akhira, fondés sur
des valeurs humaines et la compréhension de chacun. »
ALEXANDRE LE HEN
COFONDATEUR DES SALONS LA BARBE DE PAPA
ET CRÉATEURS DE BELLES GUEULES
« L’année 2021 va nous permettre de stabiliser le réseau
et d’ouvrir 15 salons en succursale et 6 en franchise pour
atteindre 100 adresses cette année. Et dès fin février, nos
collaborateurs et managers accéderont, via une plate-forme
de e-learning, à de la formation ciblée à notre concept. Le
savoir-faire est important mais le “savoir être” primordial !
C’est pourquoi nous avons lancé une revue interne pour parler
de notre réseau, créer des liens entre les équipes, mettre
un nom sur les visages, récompenser, recruter et fidéliser
des collaborateurs… Nous avons beaucoup d’actualités à
présenter et de choses à dire. En 2020, nous avons ouvert
37 salons La Barbe de Papa et 4 Créateurs de Belles Gueules,
notre nouveau concept de beauté globale pour hommes,
implanté dans les centres commerciaux. »
48
business
Formation
#4 COIFFURE
&
FORMATION
PROFESSIONNELLE
propos recueillis par Lila Schoepf
Parlons aujourd'hui de la formation du
côté des employeurs et des salariés de
salons. Vous aviez évoqué l’entretien
professionnel. Quel lien avec la
formation ?
Le lien existe dans l’entretien professionnel
lui-même qui est consacré aux
perspectives d’évolution professionnelle,
notamment en termes de qualifications et
d’emploi.
D’où vient cette demande d’entretien
professionnel ?
Elle émane d’une loi du 5 mars 2014, suivie
d’une autre du 5 septembre 2018, qui rend
obligatoire pour toutes les entreprises,
quelle que soit leur taille, de réaliser un
entretien professionnel tous les deux ans
avec chacun de leurs salariés. Un état
des lieux récapitulatif est fait tous les
six ans, cela aurait dû se faire en 2020.
Ces durées s’apprécient notamment par
référence à l’ancienneté du salarié au sein
de l’entreprise. Avec la pandémie, une
ordonnance permet de reporter à nouveau
les entretiens professionnels, cette fois
jusqu’au 30 juin 2021.
Qui est concerné ?
Cela concerne tous les salariés, sans
exception, quels que soient la durée et le
type de contrat, qu’il s’agisse d’un contrat
à durée déterminée ou indéterminée,
d’un contrat d’apprentissage ou de
professionnalisation. Cet entretien donne
lieu à la rédaction d’un document dont une
copie est remise au salarié.
Pierre-Henri
Berthézène
consultant et formateur, président
d’Efficient WAYS. www.efficientways.bzh
L’exigence est donc tous les deux ans
depuis 2014 ?
En effet, tous les deux ans, et il y a aussi
d’autres dispositions (retour de congé
maternité, parental...). Cela signifie aussi,
outre l’entretien, que le salarié devra avoir
bénéficié d’au moins deux de ces trois
mesures : suivre au moins une action
de formation, avoir acquis des éléments
de certification par la formation ou la
validation des acquis d’expérience (VAE),
avoir bénéficié d’une progression salariale
ou professionnelle.
Si cela n’a pas été fait, quelles sont les
conséquences ?
Pour les conséquences, et sous réserve
de l’appréciation des juges, l’absence
d’entretien professionnel pourrait être
constitutive d’une faute pour l’employeur
dans le cadre de l’exécution d’un contrat
de travail. Des sanctions financières ont
été prévues pour les entreprises de plus
de 50 salariés qui n’auraient pas respecté
ces dispositions. Pour celles de moins de
50 salariés, ce qui est le cas de la majorité
des salons de coiffure, des dommages
et intérêts pourraient être obtenus
devant le juge. La loi ne précise aucune
sanction à l'encontre de l'employeur de
moins de 50 salariés en cas d'absence
d'entretien professionnel. Il existe
l’obligation légale de mise en œuvre d’un
entretien professionnel obligatoire pour
tous les salariés qui ont plus de deux ans
d’ancienneté, obligation effective depuis
mars 2016. Il appartiendra aux tribunaux
de se prononcer sur les éventuels droits du
salarié en cas de litige.
Que faire pour satisfaire à cette
obligation et quel lien avec la
formation ?
Cette obligation est inscrite dans le Code
du travail (article L. 6315-1). Elle incombe
à l’employeur. L’entretien professionnel
dans une très petite entreprise (TPE) sera
le plus souvent réalisé par l’employeur
lui-même. On peut tout d’abord recenser
tous les salariés qui ont plus de deux ans
d’ancienneté et prévoir ces entretiens. On
peut ensuite en faire une synthèse globale
en termes d’informations recueillies sur
les attentes, les projets, les idées émises,
par ces salariés. Une vision globale
permettra à l’entreprise d’envisager un
plan de développement des compétences,
Février 2021
49
de mieux penser le lien entre sa stratégie
économique et les aspirations et les
potentiels de ses salariés. Pour financer ce
plan, on pourrait articuler les actions de
développement des compétences avec la
mise en œuvre individuelle des comptes
personnels de formation (CPF) combinée
avec d’autres financements publics ou
mutualisés (Opérateur de compétence –
Opco, Fonds d’assurance formation – FAF)
et aussi, des financements par l’entreprise.
Un vrai plan de formation annuel, pour
toute l’équipe, qui permettrait d’anticiper
sur le calendrier, de choisir des stages,
de comparer les offres de formation,
d’organiser la vie au salon en gérant
sereinement les absences pour formation,
d’une année sur l’autre. Lier la création
de nouvelles prestations suggérées par
les salariés et destinées à la clientèle avec
la découverte de nouvelles technologies,
nouveaux produits, nouvelles méthodes,
serait passionnant et motivant pour tous.
Quelle est la ressource possible pour
un salon qui ne saurait pas mettre cela
en place pour ses salariés ?
Il peut contacter l’Opco dont dépend son
entreprise, et lui soumettre ses questions.
Certains d’entre eux ont réalisé des guides,
des plaquettes ou disposent sur leur site
Internet d’un espace dédié, décrivant les
modalités d’organisation et les enjeux de
l’entretien professionnel.
Les chambres de métiers, de commerce,
syndicales… représentent des entreprises
qui toutes ont à réaliser des entretiens
professionnels, il faut les solliciter.
Il est possible de recourir à des services
gratuits de conseil en évolution
professionnelle (CEP), dispensés par des
opérateurs qui pourront, afin de préparer
l’entretien, aider les salariés à faire le point
sur leur situation et leurs compétences ou
encore les accompagner dans leurs projets
professionnels.
Il y a les fournisseurs aussi, qui
connaissent bien l’univers de la coiffure
et ont souvent des centres de formation,
des conseillers expérimentés, voire des
formateurs, sur ces domaines.
Utiliser l’entretien professionnel pour
développer les compétences et le
chiffre d’affaires ?
Vous traduisez bien ma pensée. Pendant
les premier et deuxième confinements,
le nombre de formations suivies par les
coiffeurs a été impressionnant ! Ils ont
choisi l’offre qui leur était présentée et
souvent, qui leur était financée à 100 %. Ils
ont eu raison d’agir ainsi.
Imaginez qu’à la suite des entretiens
professionnels ils aient eu un plan de
formation déjà prévu pour l’équipe et
qu’ils aient pu le mettre en œuvre aussitôt.
Imaginez que les nouvelles compétences
acquises aient pu se traduire en services
Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
Après avoir été dessinateur-projeteur, je suis devenu professeur de coiffure. Il y a
vingt ans, j’ai commencé par former les candidats au CAP et BP coiffure, puis je suis
rapidement devenu responsable de la formation professionnelle. Créer des méthodes de
coupe exclusive était alors la suite logique de mon passé de dessinateur. J'enseigne ces
méthodes en France, mais j’exerce aussi mon savoir-faire sur la scène à l'international.
Concepteur de stages pour l’éducation de compagnies de cosmétiques, j'ai perfectionné
ma vision artistique comme coiffeur studio pour la presse féminine et pour la publicité.
Aujourd'hui, je partage cette forte expérience au sein d’un organisme de formation
indépendant certifié. Je me déplace dans les salons pour y former les équipes, mais aussi
chez les grossistes organisateurs de stages. Je travaille également comme ambassadeur
et formateur « guest » pour des marques professionnelles. Depuis quelques mois, je
donne des cours de théâtre aux professionnels de la coiffure pour acquérir une aisance
scénique et avoir une attitude solide et forte en salon. Avec la décoratrice Célie Poulard,
–@hireeldesign –, nous aidons à la recherche d’un local, pensons et mettons en scène
par la décoration un salon en collaboration avec le chef d’entreprise.
Dans quels domaines votre activité de formateur est-elle spécialisée ?
La coupe au féminin longue durée, les astuces géométriques et la surdimension, le
diagnostic et la force de proposition, la coupe au masculin, la coupe et les effilages au
féminin réalisés à la tondeuse, la coupe et taille de barbe, le chignon sous toutes ses
formes, blondeur, painting et patine. Je mets en place des formations dans toute la
France, sur différents thèmes. Les coiffeurs pourront se retrouver dans un lieu adapté
afin d’apprendre et d’exercer sur de vrais modèles. L’échange humain sera de rigueur car
nous en avons bien besoin…
Votre structure formation est certifiée par le Conseil national de l'emploi, de la
formation et de l'orientation professionnelles (Cnefop) et bientôt Qualiopi…
Je suis certifié Cnefop et donc Datadocké, ce qui me permet de prendre en charge
tous les documents qui permettent aux coiffeurs d’être remboursés car ils paient
une contribution à la formation. Dès à présent, je travaille sur la nouvelle certification
Qualiopi. La certification apporte une garantie de qualité des processus de formation
proposés. Avec cette certification, le formateur est dans une dynamique de remise en
question et d’amélioration pour continuer de proposer des formations au top !
Quels conseils pourriez-vous donner à un formateur souhaitant se faire
certifier ?
La coiffure et la réglementation de la formation sont deux choses différentes et pourtant
complémentaires. Mon conseil est de bien appréhender le métier de formateur à
travers ses différentes facettes : conception, pédagogie, organisation, évaluation… La
certification permet d’être autonome et de se responsabiliser pour créer soi-même toute
une organisation sans dépendre d’une structure administrative en sous-traitance. Et
surtout, d’être un centre de formation qui reste éveillé sur le monde professionnel.
dès la réouverture ? Imaginez… Mais,
c’est sûr, certains le faisaient déjà et
c’est tellement moteur pour le futur !
D’autres vont le faire à leur tour. Et
d’une apparente contrainte, l’entretien
professionnel deviendra une ressource et
l’accompagnement d’un développement et
d’une pérennité réussis.
www.formationcoiffurepro.com
Philippe
Grandin
@philippegrandin
50
business
Ma vie en salon
avec Jérôme Guézou,
Angel Studio Paris
Jérôme Guézou
UN COIFFEUR AU GRAND CŒUR
Coiffeur dans l’âme, Jérôme Guézou s’est attaqué aux chevelures de sa mère, de ses sœurs et de leurs
poupées avant de passer ses diplômes. Il fait ses premières armes chez Lucie Saint-Clair avant d’ouvrir
en 1999 son propre salon, Angel Studio, dans le XVII e arrondissement de paris. Ambassadeur L’Oréal
Professionnel depuis une vingtaine d’années, Jérôme accueille dans son salon une clientèle très
hétéroclite avec laquelle il vit des moments forts qu’il a accepté de partager avec Biblond.
par Liliane Foucher
LA COLO D’APPRENTI
À 15 ans, des rêves de coiffure plein la tête, Jérôme
Guézou est apprenti dans un salon en Normandie
quand on lui confie la réalisation d’une coloration noirbleu
sur une cliente. « C’était une femme très pâle de
peau, fatiguée et d’un âge avancé. Elle racontait qu’elle
avait des problèmes de santé et ne pourrait donc pas
partir en vacances », se souvient-il. Avant d’ajouter :
« La coloration s’appelait “Crescendo” de L’Oréal
Professionnel. Elle se présentait sous forme d’un gel
assez liquide. À la fin de ma prestation, j’en avais mis
partout. La cliente était toute tachée ! Heureusement,
elle l’a pris avec humour et m’a dit : “Maintenant je suis
bronzée, je n’ai plus besoin de partir en vacances.” Je
salue encore son indulgence vis-à-vis d’un apprenti ! »
UNE FIDÉLITÉ À TOUTE
ÉPREUVE
La doyenne des clientes du salon Angel
Studio était âgée de 98 ans quand, un jour,
elle prévient Jérôme qu’elle ne peut plus venir
chaque semaine car elle habite trop loin. Ému, Jérôme
qui la coiffe depuis trente ans, lui propose de passer
la prendre tous les samedis matin. « La première fois,
c’était au printemps et j’avais décapoté ma voiture.
Je me suis garé devant le salon et Sébastien Bafcop,
mon associé, est venu lui ouvrir la porte. Elle est entrée
dans le salon alors que nous lui donnions tous les deux
le bras en disant : “Regardez Mesdames, mes boys
sont venus me chercher en décapotable !” » Cette
doyenne dynamique, qui se trémoussait sous son
casque au rythme de la musique d’Ibiza que Jérôme
diffuse dans son salon, a fini par aller dans un Ehpad
au Kremlin-Bicêtre. Jérôme a continué d’aller la coiffer.
« Nous avons fêté ses 100 ans, mais elle est décédée
de la Covid-19 en mars dernier. C’était une personne
formidable, nous étions devenus amis », raconte-t-il
avec émotion.
LA CLIENTE ENTREMETTEUSE
Dans sa clientèle hétéroclite, Jérôme comptait une personne
transgenre en pleine transformation. « Elle était assise à côté
d’une cliente âgée qui ne voyait plus très bien et elles se sont
mises à s’échanger des recettes de cuisine tandis qu’un client
plutôt “style banquier d’affaires” les écoutait distraitement.
Enchantée par sa rencontre, la cliente âgée s’est soudain
mise dans la tête de présenter le transgenre au banquier. La
situation était hilarante car la personne transgenre affichait
un look de Barbie blonde, mais on voyait bien qu’il s’agissait
(encore) d’un homme. Tout le monde avait le fou rire, mais la
vieille dame ne voulait pas lâcher l’affaire », révèle Jérôme.
Avant d’ajouter : « C’est une de mes grandes fiertés d’avoir
réussi à réunir une clientèle aussi variée où des personnes
âgées côtoient des jeunes au look extravagant et des clientes
plus classiques. Preuve que la coiffure se prête à tous les
styles. »
Février 2021
le soin au service de votre technique
Le protocole de soin GEN7 de 7ème Elément
répare et renforce la structure de la fibre
capillaire lors des services de coloration,
décoloration, permanente ou défrisage.
Bien plus qu’un simple additif, il protège et
nourrit en profondeur pour des cheveux
visiblement plus beaux et plus forts quel
que soit le niveau de complexité de votre
prestation.
Les cheveux sont donc renforcés, plus brillants
et plus soyeux pour un résultat durable.
POURQUOI ADOPTER GEN7 AU QUOTIDIEN
DANS VOTRE SALON ?
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pouvoir éclaircissant
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supplémentaire
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technique sereinement et en douceur
Seconde étape du protocole
de soin, la crème fortifiante
BOND FORTIFIER 02 stabilise et
renforce la fibre capillaire après
une prestation technique.
Première étape du protocole de
soin, le fluide reconstructeur
BOND BUILDER 01 protège
et reconstruit les ponts de la
fibre capillaire fragilisés lors des
traitements chimiques, mécaniques
et thermiques.
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52
business
Communication
Expérience client 3.0
MODE D’EMPLOI
avec Damien Roux, directeur général de Didact
Hair, formateur Didact Hair et Wella Professionals
Conséquence directe des confinements à répétition, le bouche-à-oreille perd en importance et les salons ont du
mal à recruter. L’expérience client 3.0 ou immersion client permet de développer chez vos clientes leur sentiment
d’appartenance à la communauté du salon en les accompagnant en amont de leur visite, pendant la prestation et
après leur visite. Un moyen efficace de fidéliser et de recruter de nouvelles clientes. Damien Roux, directeur général
de Didact Hair, nous livre le mode d’emploi d’une immersion client réussie.
par Liliane Foucher
#01 – DÉVELOPPEZ LA
NOTORIÉTÉ DU SALON
Chaque année, les salons perdent
en moyenne 20 % de leur clientèle.
Développer la notoriété de votre salon est
donc impératif. Pour y parvenir, utilisez
les réseaux sociaux. « Choisissez votre
meilleure publication, soit celle qui a reçu
le plus de likes, et investissez 10 euros
sur Instagram pour la booster localement
dans un rayon de 5 à 10 km autour du
salon », explique Damien Roux. Utilisez
ensuite cette publication sur votre site de
réservation en ligne.
#02 – PRATIQUEZ LA
TÉLÉCONSULTATION
Rassurez les nouvelles clientes alléchées
par votre publication en leur proposant
une téléconsultation. « Elle ne doit pas
durer plus de dix minutes, conseille
Damien. Elle vous permet de savoir à
l’avance quelle prestation vous allez
faire, mais aussi de vendre des services
additionnels. Surtout, la téléconsultation
crée du lien avec la cliente qui a
l’impression de connaître le salon quand
elle franchit la porte pour la première
fois. »
# 03 – IMPLIQUEZ VOS
COLLABORATEURS EN SALON
Tous vos collaborateurs doivent prendre
l’habitude de faire des photos avant/
après de leurs clientes qui seront
postées sur l’Instagram du salon et
partagées sur Facebook. « Ils doivent
aussi pousser les clientes à s'abonner à
l’Instagram du salon et leur demander de
poster des avis », rappelle Damien. Vos
collaborateurs peuvent également réaliser
des stories en cours de réalisation, mais
sans jamais dévoiler le résultat. « Cela
incite à aller voir sur Instagram », assure
Damien. Vous devrez par la suite réaliser
des campagnes de SMS marketing qui
vous permettront de rester en lien avec vos
clientes. « N’oubliez pas de les remercier,
de leur dire que vous êtes toujours heureux
de les voir et surtout qu’elles peuvent
toujours vous appeler. Vous conservez ainsi
un lien fort avec elles entre deux visites. »
# 04 – ACCOMPAGNEZ LA CLIENTE
CHEZ ELLE
Fidélisez votre cliente deux ou trois mois
après sa visite en lui envoyant un SMS avec
une offre promotionnelle. « Privilégiez les
SMS aux e-mails. Car même s’ils ont un
coût (environ 10 centimes par SMS), ils
sont lus, contrairement aux e-mails »,
rappelle Damien.
« Vos collaborateurs
doivent aussi pousser
les clientes à s'abonner
à l’Instagram du salon
et leur demander de
poster des avis »
DAMIEN ROUX VOUS AIDE…
Des difficultés de management ? Des questions qui restent sans réponse ? Progressez dans
votre métier en envoyant vos questions sur le compte Instagram de Damien Roux : damiendidact.
Février 2021
Communication 53
avec Samy Petot, formateur et ambassadeur
American Crew
SACHEZ RECONNAÎTRE
des collaborateurs toxiques
Râleur, culpabilisateur, critique, manipulateur, menteur, parano… Et si
vous aviez dans votre équipe, une personnalité difficile, voire toxique ?
Comment la gérer en salon ? Réponse avec Samy Petot.
par Alix Hapy
© Edouard Sicot
Vouloir entretenir de bonnes relations avec vos collaborateurs
n’implique pas de se laisser marcher sur les pieds, surtout si
vous avez en face de vous une personne manipulatrice.
« Il n’est pas rare de voir un de ses collaborateurs manœuvrer
de manière plus ou moins dissimulée pour se positionner en
tête au salon ou se faire bien voir de la clientèle, avertit Samy
Petot. Pourtant, un chef d’entreprise, s’il est vraiment vigilant
lors de l’entretien d’embauche ou de la journée d’essai, décèle
vite le caractère “toxique” de la personne. Autre cas que l’on ne
peut pas prévoir malheureusement : un employé modèle qui
se laisse influencer par une personne mal intentionnée de son
entourage. » Si vous n’êtes pas un brin attentif, le collaborateur
nocif risque de vous pourrir la vie et vous faire voir la vie en
rouge ou en noir.
LES SIGNES QUI NE TROMPENT PAS
À quoi reconnaît-on un collaborateur retors ? « C’est très
simple. Il ne peut pas s’empêcher de se plaindre, de vous
casser les pieds, de vous empêcher d’avancer, de vous critiquer
auprès des autres collaborateurs ou pire, auprès de la clientèle,
de comploter contre vous ou encore de vous calomnier,
énumère Samy. En général, il est aussi beau parleur. » Cette
personne complexe, souvent menteuse, narcissique, est
dangereuse pour l’entourage et néfaste pour le salon. « Entre
refus de croire à ce qui pourtant saute aux yeux et peur d’aller
au conflit, le dirigeant a vite fait de se laisser doubler. Car
l’objectif d’un collaborateur toxique est de chercher à obtenir
le pouvoir. J’ai déjà vu des salons mettre la clé sous la porte à
cause d’une telle personne qui a tué l’affaire. »
TROUVEZ LES MOTS
Un collaborateur toxique n’hésite pas à vous faire souffrir
ou à faire souffrir un autre collaborateur du salon. Face à la
duplicité, ne vous épuisez pas à vous justifier, ce serait sans
fin. L’humour permet d’éviter habilement l’affrontement avec
le collaborateur tout en lui signalant que vous n’êtes pas dupe
de ses manœuvres. Il ne voit pas de quoi vous voulez parler ?
Répliquez : « Si je lisais entre les lignes, ton attitude pourrait
laisser penser
que… » Rien ne vous
empêche, bien sûr,
de dire franchement
ce que vous ressentez
au premier coup de
travers. Mais si l’autre
botte en touche, rajoutez-en
une couche : « Cela ne me fait pas
plaisir de te dire ça, mais… », ou « et toi, tu te sens bien avec
ça ?… » Vous le culpabiliserez, même s’il se défend. Et, si le
second degré ne fonctionne pas, vous pouvez toujours aligner
des faits indiscutables. Bétonnez vos argumentations, vos
dossiers en amont et informez-vous, au fur et à mesure, auprès
de votre équipe, de ses agissements, de ses intentions ou de
ses paroles déplacées. Imparable pour clouer le bec au perfide.
« Convoquez aussi l’équipe pour faire le point. Enfin, le nonrespect
des règles du savoir-être au salon doit vous conduire à
évaluer précisément l’intérêt de le maintenir ou non dans votre
entreprise. »
Le coût d’un collaborateur
irrévérencieux
Grâce à une étude réalisée auprès de 800 managers et
collaborateurs dans 17 secteurs, on voit à quel point les réactions
peuvent varier. Ainsi, parmi les salariés victimes de critiques
permanentes :
- 48 % ont délibérément diminué leurs efforts au travail
- 78 % déclarent que leur engagement dans l’entreprise a diminué
- 66 % que leurs performances ont diminué
- 63 % perdent du temps à éviter leur bourreau et 80 % à se
soucier de l’incident
- 25 % avouent avoir reporté leur mécontentement sur les clients.
Baisse de la créativité, diminution des performances et de l’esprit
d’équipe, gestion des incidents coûteuse… L’addition est salée. Et
les dommages, collatéraux !
54
business
Entreprise
avec Rachid Belaziz, président fondateur de RBMG,
agence conseil en développement des TPE-PME
Comment bien choisir
SON CONSEILLER JURIDIQUE
Les litiges ou les conflits font partie de la vie d’un entrepreneur. Mieux vaut donc
dans ces cas adopter la bonne posture. Confronté à une jurisprudence qui change en
permanence, le chef d’entreprise doit savoir s’entourer pour mieux se protéger. Rachid
Belaziz, serial entrepreneur et président-fondateur de la société RBMG1, nous explique le
rôle du conseiller juridique et comment savoir le recruter.
par Liliane Foucher
# 01 – À QUOI SERT UN
CONSEILLER JURIDIQUE
Dès l’ouverture d’un salon, le chef
d’entreprise fait appel à un expertcomptable.
Plus rares sont ceux qui
pensent à s’entourer d’un conseiller
juridique. Et pourtant : « Il permet au
chef d’entreprise d’être moins pollué par
diverses problématiques qui sont ainsi
externalisées. Il protège les intérêts de
l’entrepreneur et lui permet de ne pas
engager sa responsabilité d’entrepreneur.
Il anticipe les problèmes et les règle »,
affirme Rachid Belaziz.
# 02 – QUE PEUT-ON LUI
DEMANDER
Au moment de la création de l’entreprise,
le conseiller juridique vous aidera à bien
choisir vos statuts. Si vous optez pour
une association, il vous orientera sur le
modèle le plus adapté à votre projet. Vous
pourrez ensuite l’interroger sur toutes vos
problématiques managériales (contrat,
management des salariés…) « Il sera
également une aide précieuse en cas de
contrôle fiscal car c’est lui qui gérera toute
la dimension juridique », souligne Rachid.
Enfin, quand vous souhaiterez vendre ou
transmettre votre entreprise, c’est encore
le conseiller juridique qui vous conseillera.
« Dans tous les cas, il ne faut pas attendre
d’avoir un problème pour le consulter. »
# 03 – COMMENT LE CHOISIR
Pour être sûr de vous adresser à la
bonne personne, faites confiance à vos
relations en misant sur le bouche-à-oreille.
« Essayez de connaître ses performances,
de savoir s’il a bien défendu et gagné les
procès des personnes avec qui il a travaillé.
N’hésitez pas à appeler ses clients et
posez-leur des questions pour mieux
connaître la personne, ses valeurs. Vous
devez choisir un véritable partenaire qui
© Shutterstock
sera là pour vous aider et pas seulement
pour vous facturer des honoraires »,
rappelle Rachid. Bienveillance, honnêteté,
bon sens et réactivité sont essentiels
dans la relation que vous aurez avec
votre conseiller juridique. « Informezvous
aussi sur ses conditions et tarifs en
privilégiant plutôt un fonctionnement au
forfait avec engagement de résultat et/
ou de moyens », conseille Rachid. Dans
tous les cas, sollicitez un premier rendezvous
pour discuter avec le conseiller
juridique et n’hésitez pas à lui poser des
questions pour mieux le connaître. « Si
vous choisissez un avocat, il plaidera vos
affaires. Mais ce n’est pas indispensable.
Mieux vaut parfois un diplômé dans le
juridique qui vous assistera au quotidien
et fera vraiment partie de votre team », dit
Rachid.
À savoir : certaines assurances offrent
une protection juridique, donc vérifiez
vos contrats. Enfin, certaines sociétés
telles que RBMG proposent une webline
avec possibilité d’assistance juridique et
réponse en vingt-quatre heures !
LES ERREURS À ÉVITER
1. Ne vous engagez pas si vous ne connaissez pas le prix, les
conditions de fonctionnement du conseiller juridique
2. Laissez tomber si vous n’arrivez pas à joindre la personne.
Vous avez besoin de quelqu’un de réactif.
3. Le conseiller vous semble distant. Mauvaise pioche.
Privilégiez une personne bienveillante avec de l’empathie.
La société RBMG (rbmg.fr) met à disposition des entrepreneurs et des dirigeants de PME des consultants chefs d’entreprise qui accompagnent les TPE-PME
dans leur projet de développement et de création.
Février 2021
Économie
par Christelle Lucia, expert-comptable
ComptaCom
55
© adobe stock
LE CHÈQUE
VACANCES
Les chèques vacances, qui proposent jusqu’à
466 euros de pouvoir d’achat pour les salariés, en
exonération de cotisations sociales, permettent
d’améliorer le pouvoir d’achat des salariés. Ce
dispositif est exonéré de cotisations sociales sous
réserve de respecter certaines conditions.
QUI PEUT BÉNÉFICIER DES CHÈQUES-VACANCES ?
Tous les salariés, quels que soient la nature de leur contrat
(CDD, CDI, apprentis…), leur ancienneté ou leur revenu fiscal de
référence, peuvent bénéficier de ces chèques.
Le dirigeant peut également en bénéficier, qu’il soit salarié ou
non.
QUELLE DÉMARCHE POUR METTRE LES CHÈQUES
VACANCES EN PLACE ?
Dans les entreprises de moins de 50 salariés, les modalités sont
souples. L’attribution de chèques vacances résulte de la seule
volonté de l’employeur.
Leur mise en place intervient à la suite d’un accord collectif
ou d'un engagement unilatéral de l’employeur. Ce dernier n’a
aucune obligation en termes de durée ou de montant.
Les chèques vacances sont payés en partie par l’employeur et
en partie par l’employé.
Enfin, les employés sont libres d’y souscrire.
COMMENT SONT-ILS FINANCÉS ?
Le cofinancement des chèques vacances doit respecter
certaines conditions.
La participation de l’employeur de moins de 50 salariés ne peut
excéder :
. 80% du montant du titre pour les salariés dont la
rémunération mensuelle brute est inférieure au plafond
mensuel de la sécurité sociale (3 428 euros en 2021)
. 50% pour ceux dont la rémunération est supérieure.
Avec toutefois, une majoration de 5% par enfant à charge
et de 10% par enfant handicapé, dans la limite de 15%.
ATTENTION À NE PAS DÉPASSER LES PLAFONDS
Le financement des chèques-vacances est exonéré de
cotisations sociales (hors CSG, CRDS et contribution au
versement transport) à condition de ne pas dépasser les seuils
suivants :
Plafond par bénéficiaire : le montant de la contribution ne
doit pas excéder 30 % du Smic brut mensuel, par an et par
salarié (soit 466 € en 2021).
Plafond par dotation : La dotation annuelle globale de
l'employeur ne peut être supérieure à la moitié du Smic
mensuel multiplié par le nombre de salariés de l'entreprise
(qu'ils soient ou non bénéficiaires de chèques vacances).
Par exemple : dans une entreprise de 10 salariés, l’enveloppe
globale sera au maximum de 10 x 1 554,58 (SMIC 2021) / 2
= 7 772 euros
Outre l’exonération de charges sociales dans la limite de
466 euros par an et par bénéficiaire, le financement des
chèques vacances par l’employeur est déductible du bénéfice
imposable.
56
business
L'homme
avec Anthony Galifot
Épisode 1
PRENEZ SOIN DE VOUS…
L
Le paradoxe de Bertrand Russel
Le conseil municipal d'un village vote un arrêté
municipal qui enjoint à son barbier (masculin) de
raser tous les habitants masculins du village qui ne
se rasent pas eux-mêmes et seulement ceux-là :
référence au paradoxe de Bertrand Russel.
Qui rase le barbier ?
Pour l’épisode 1 de cette rubrique, nous allons
commencer par la première chose que le client
voit quand il rentre dans un shop. Le barbier et la
question : mais qui rase le barbier ? Car j’aimerais
bien avoir sa barbe, mais, si c’est quelqu’un d’autre
qui l’a rasé, peut-être lui-même ne sait-il pas le
faire…
© Anthony Galifot
Prendre soin de ses mains
Pour ma part, je regarde les mains qui vont me raser
et le soin que le barbier ou la barbière en prend.
Pour un barbier, prendre soin de ses mains est
une marque de respect pour la clientèle qu’il va
« manipuler », un signe distinctif.
Obligations sanitaires
Ce qui nous amène à l’activité actuelle et à nos
obligations « covidiennes » et sanitaires. On se lavait
déjà les mains plusieurs milliers de fois par jour !
Ajoutons maintenant les gels hydroalcooliques et
autres produits désinfectants.
Principal outil de travail
Je vois passer beaucoup de coiffeurs en formation,
et aujourd’hui, les mains s’abîment plus, s’assèchent
plus encore ! Alors si nous avons fait évoluer notre
protocole, nous devons faire évoluer le soin que
nous portons à notre principal outil de travail…
nos mains !
Je me rase
Repenser les soins des mains
Ces mains si précieuses pour nous, coiffeurs
et barbiers, et pourtant si délaissées, si mal
entretenues et si torturées, entre les coupures,
les brûlures de nos fers, le froid et le chaud, la
sécheresse et autres crevasses, qui, quand l’alcool
des gels les touche, brûlent tant. En ces temps de
pandémie, il va falloir repenser leurs soins si nous
voulons pouvoir les utiliser correctement. Aller voir
des professionnels et leur demander de s’en occuper
sera la plus grande marque de respect dont nous
pourrons faire preuve envers nos clients.
Anthony Galifot
Directeur artistique Cyléa, formations by CAC
Directeur artistique Sweo.tec
Master technicien CAC
Ambassadeur Mizutani/ Alter Ego Italy/ Wahl/
Men Stories pour la CAC
Février 2021
#
88
REAL CAMPUS BY L'ORÉAL ®
L’AVENIR A DES TALENTS
LA COIFFURE 2.0
OBJECTIF
COIFFEUR
Fiches de révision
pour être prêt le jour J
Christine Alves
Production : MK Production et Christophe Gaillet
Biblond.com / Prix 9,50 €
58
MILLENNIALS
Formation
Mon Bachelor
au Real Campus by L’Oréal ®
#
Dans
Février 2021
S02E01
cet épisode :
Réseaux sociaux
Entrepreneuriat
Formation
Nathan Vallenet
25 ans. Diplômé du CAP et du BP
« Dès la réouverture, j’ai retrouvé le salon Didact. Très
présents sur les réseaux sociaux, nous avions même recruté
de nouvelles clientes ! J’essaie d’avancer le plus vite possible
et de proposer le meilleur service. On me donne de plus en
plus de responsabilités et depuis peu, je peux m’occuper de
clientes. Ici, il faut à peu près un an pour obtenir le grade
de consultant. Je me perfectionne aussi en participant aux
entraînements hebdomadaires. Je vais prochainement
attaquer les workshops coloration pour être polyvalent,
même si la coupe reste ma préférence. Du 18 janvier
au 9 avril, nous retournons au Real Campus. Je suis de près
les nouveaux arrivants via les réseaux sociaux. Comme nous
sommes la promotion-pilote, l’équipe pédagogique a fait
évoluer la formation et a recruté de nouveaux intervenants.
Et je peux vous le dire : c’est encore mieux ! Lors d’une
visio, nous avons fait le point sur notre parcours en salon
avec Stéphanie Bozonnet et l’équipe pédagogique. Je pense
qu’ils ont les armes pour nous faire avancer, en axant
sur la théorie, le management et l’entrepreneuriat. Je suis
impatient, même si je veux garder un pied dans le salon, en
participant aux workshops. »
Sylvia Descurninges
28 ans. En reconversion
« Je suis toujours à l’Atelier Blanc de Frédéric Mennetrier.
D’ailleurs, pendant le confinement, je n’ai pas vraiment
arrêté ! J’ai continué à assister les coloristes studio sur
différents projets en cours. Puis, il y a eu la reprise avec la
clientèle… Sur les chapeaux de roues ! En parallèle, je suis
en contact avec le Real Campus qui prépare activement
la rentrée, en tenant compte des restrictions sanitaires
auxquelles nous sommes confrontés. J’espère que pour
cette deuxième année, nous pourrons étudier en présentiel,
même si cela doit passer par des ajustements liés au
protocole sanitaire. J’ai eu un aperçu du programme,
il me plaît et j’ai hâte d’en apprendre davantage et de
pousser mon projet avec des matières plus approfondies,
notamment autour de l’entrepreneuriat. »
Février 2021
L’avenir a des talents
59
par Julie de los Rios
Marie-Claire
Lagorce
Originaire de Lyon, tout juste majeure,
Meilleure Apprentie de France en 2020, Marie-
Claire coiffait déjà ses amies dans la cour de
récréation. Sensibles à sa fibre artistique, ses
parents l’encouragent dès la classe de 3 e à
s’orienter sur un CAP. Aujourd’hui, elle poursuit
sa deuxième année de BP en alternance avec
le salon mixte Kristel-C à Lyon. Ses desiderata
artistiques, sa patronne y croit dur comme fer
et n’hésite pas à la booster dans ses projets. En
attendant de briller en studio, la jeune pousse
se lance des défis en participant à différents
concours. « J’aime me surpasser, montrer
aux autres ce que le métier offre comme
possibilités. Je m’entraîne dans un Club
Masters de Lyon qui me permet de faire
évoluer mes idées. »
Son style ? Elle aime revisiter les classiques, avec
une inspiration puisée dans les fleurs, la nature
mais aussi la musique ou l’architecture.
Les projets ? Après un BTS, elle aimerait se
faire une place dans l’événementiel avec des
expériences à l’étranger ou entrer dans une
maison réputée comme Toni & Guy ou encore
Alexandre de Paris.
Ses conseils à ceux qui hésitent ? « Faites ce
qui vous plaît ! Beaucoup de parents ne
veulent pas que leurs enfants se lancent
dans la coiffure. Je trouve ça dommage.
C’est un métier merveilleux ! »
Solène
Brunner
Si elle aimait déjà coiffer ses poupées lorsqu’elle
était enfant, cette Lyonnaise s’est découvert une
réelle passion pour le métier dans le cadre d’un
stage en classe de 3 e . Poussée par ses parents
à aller jusqu’au bac, elle choisit l’option Design
et arts appliqués, qui ne fait que confirmer son
attrait pour la facette artistique de la coiffure.
Diplôme en poche, elle se lance enfin dans
un CAP puis un BP à Lyon, en alternance
avec le salon Sixième Art Coiffure. Pendant
son apprentissage, elle se lance d’autres défis,
celui des Meilleurs Apprentis de France qu’elle
remporte haut la main en 2018 mais aussi des
concours qui renforcent son goût pour la créativité
et la mode. À 21 ans, plus déterminée que jamais,
elle fait ses armes chez Toni & Guy à Paris avec
la volonté de se perfectionner et de découvrir au
plus près l’avant-garde.
Si elle n’aspire pas à ouvrir un salon, elle espère
prendre son envol en studio ou sur scène.
Fascinée par le travail de Sylvestre Finold et Efi
Davies, tous deux chez Toni & Guy, elle rêve de
traverser la Manche. « J’ai envie de m’essayer
sur une clientèle moins classique, qui
ose tout. Les Anglais sont bien plus
extravagants. » Mais aussi parler anglais.
Voilà comment lier l’utile à l’agréable…
l Meilleure Apprentie de France en 2020
l Nature, musique et architecture l Meilleure Apprentie de France en 2018
l Design et arts appliqués
60
MILLENNIALS
Ils évoluent…
Pierre Ginsburg
« Je serai coiffeur à Boston » avait prédit fermement Pierre Ginsburg à l’âge
de 10 ans. Dès lors, cette idée ne le quitte plus. Certes, il n’a pas traversé l’océan…
Mais à seulement 26 ans, le Toulousain affiche un parcours admirable. Sa mère
voulait être fleuriste, sa sœur styliste… Voilà comment il explique cette attirance
irrésistible pour l’artistique. Il s’oriente tout naturellement vers un CAP puis un
BP. Pour se perfectionner en coupe et technique, il prend son envol en intégrant
les salons bordelais d’Olivier Dufresne, le gérant de Saco France, et profite de
l’académie anglo-saxonne. En parallèle, il excelle dans les concours.
Défis et palmarès
En 2016, alors qu’il est élu Young Talent au Revlon Professional Style Masters,
il rencontre Anne Veck, qui l’embauche dans son salon d’Oxford en Angleterre.
Pendant cette expérience d’un an, durant laquelle il enrichit son palmarès (Big
One et New Face), il est rattrapé par son rêve parisien. Depuis 2018, il relève
plusieurs défis, en tant que partenaire artistique de Revlon, formateur et coiffeur
freelance en studio et dans le salon branché Olab Paris. Toujours en quête
d’adrénaline, il garde un pied dans la compétition.
Stylisme et mode
Passionné et insatiable, il ajoute à son arc le rôle d’assistant de pointures du
métier comme Orlando Pita, Gary Gill, Peter Gray ou Guildo Palau. Son nouveau
défi ? Il aimerait développer sa palette créative et se lancer dans le stylisme et
la mode. « J’aime créer des images. Ces visuels que l’on crée en studio
restent des supports pour se souvenir de ce que l’on a fait. » Toutefois,
il entend garder un pied dans le salon. Et d’ailleurs, pourquoi n’ouvrirait-il pas
sa propre adresse ? « Je ne l’envisage pas pour le moment. J’aime ma
liberté et la possibilité de porter plusieurs casquettes, en mixant
formation, artistique et salon. »
« J’aime ma liberté et
la possibilité de porter
plusieurs casquettes,
en mixant formation,
artistique et salon. »
Février 2021
Fiche pédagogique
#
44
61
LE CUIR CHEVELU : CETTE PEAU QUE NOUS
NE CONNAISSONS PAS
1 re partie : Que faire ?
© Jade Campelli
Rappel des messages fondamentaux du numéro précédent :
Le cuir chevelu est structuré comme la peau de l’ensemble du corps
humain, mais c’est une peau moins bien organisée, moins résistante
et plus facilement irritable.
Dans notre vie quotidienne, il y a de multiples occasions de
sensibiliser le cuir chevelu même sans évoquer d'éventuels
traitements chimiques agressifs.
Un cuir chevelu sensible se rencontre très fréquemment et
c’est la responsabilité du coiffeur d’en prendre soin et de conseiller
sa cliente.
avec Stéphanie Bozonnet,
directrice pédagogique
Comment gérer un cuir chevelu « normal »
dont la cliente ne se plaint pas
Il faut garder à l’esprit que le cuir chevelu reste une
peau sensible. Il est donc important pour un service
de qualité de n’utiliser et de ne conseiller que des
shampooings dont la base lavante, c’est-à-dire
l’association de tensioactifs, est respectueuse.
Le « célèbre » laurylsulfate de sodium ou son compère
le lauryl ether sulfate de sodium n’est pas à rejeter
systématiquement s’il est accompagné d’un tensioactif
amphotère de type bétaïne qui permet de créer
Un cuir chevelu sensible.
© L’Oréal Recherche
une association dont la douceur pour la peau a été
démontrée il y a déjà bien longtemps.
On trouvera aussi des tensioactifs particulièrement
doux pour la peau de la famille des sulfosuccinates ou
des iséthionates. Ne vous fiez pas au nom ! Il paraît
barbare, mais ce sont de grands tendres pour la peau
et donc pour le cuir chevelu qui en a encore plus
besoin.
Et dans le cas de cuir chevelu sensible ou très sensible…
Dans ce cas, le respect par l’intermédiaire d’une base
lavante douce ne suffit pas, il faut traiter le problème.
Tout shampooing pour cuir chevelu sensible contient
un ou plusieurs actifs qui rempliront cette mission très
efficacement.
Huile de Calophyllum :
qui a une vraie action
adoucissante. Elle est, de
manière générale, très utilisée
pour calmer les irritations de
la peau.
Fleur d'Alexandrian Laurel
(Calophyllum inophyllum)
Un actif hyperefficace se rencontre dans de très
bonnes formules, le Polysorbate 21, dérivé d’un sucre,
le sorbitol. Il a des effets dermoprotecteurs tout à fait
démontrés.
On pourra trouver aussi des antifongiques comme
la piroctone olamine qui, à petite dose, contrôle le
À titre d’exemple, et il ne s’agit pas d’une liste
exhaustive, les actifs suivants se rencontreront
fréquemment :
Alpha-bisabolol :
anti-inflammatoire bien
connu, largement utilisé
en cosmétique de la peau
et présent naturellement
dans la camomille.
Camomille sauvage
(Matricaria chamomilla)
développement des micro-organismes présents à la
surface du cuir chevelu qui en cas d’excès peuvent
devenir irritants.
Enfin, on pourra trouver un humectant comme le
glycérol toujours efficace sur des cuirs chevelus à
tendance secs.
62
MILLENNIALS
Fiche pédagogique
LE CUIR CHEVELU : CETTE PEAU QUE NOUS NE CONNAISSONS PAS
Maintenant, je m’entraîne !
1. Si ma cliente n’a pas le cuir chevelu particulièrement sensible pour le shampooing, je concentre uniquement
mon attention sur les actifs de soin du cheveu.
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2. Un cuir chevelu à pellicules doit-il être considéré comme un cuir chevelu sensible ?
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3. Faut-il être particulièrement vigilant au moment des vacances d’été à la mer ?
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Réponses
1. Faux : Un cuir chevelu est toujours plus sensible que la peau en général. Il faut toujours prêter attention à la qualité
de la base lavante, par définition constituée de tensioactifs. La qualité d’un shampooing est en grande partie dans la
qualité de sa base lavante.
2. Oui ! Les cuirs chevelus à pellicules sont des cuirs chevelus sensibles. La présence de rougeurs disséminées à leur
surface l’atteste.
3. Bien sûr, même si les cheveux constituent une protection solaire efficace, encore faut-il qu’il y en ait assez et qu’ils ne
soient pas blancs, il faut garder à l’esprit que le cuir chevelu prend le soleil à la verticale. Dans ces conditions, un cuir
chevelu sain peut vite devenir sensible et aura besoin de shampooings adaptés à son état.
Réalisation
Stéphanie Bozonnet, directrice pédagogique de Real Campus by L’Oréal,
@stephaniebozonnet
Patrick Canivet, formateur sciences pour Real Campus by L’Oréal, ex-directeur technique L'Oréal division professionnelle.
Février 2021
Coiffure 2.0
63
Classer son salon dans
le top local Google ?
Imagine Mme Duchmol qui cherche le meilleur salon de coiffure par chez-toi.
Comme 80 % des internautes, c'est sur Google que la p'tite lady va effectuer
sa recherche en ligne. Du moins après avoir survolé les points rouges indiqués
comme the place to be du veuch sur Google maps. Et faire son choix en moins de
deux clics. Oui, la tête chercheuse adore le produit qui se jette direct sous ses
doigts ! Mais alors, comment s'extirper d'une liste de salons longue comme le
rayon shampooings de chez Carrefour pour trôner en tête de gondole ?
par Magali Allioua, consultante en communication web coiffure 2.0,
fondatrice de Plix Coiffure 2.0, Agite ta com’ sur le web : www.plix.fr
# Check-list ta fiche
Pour répondre à la demande de dame
Duchmol, le plus plébiscité des moteurs
de recherche farfouille d'abord dans les
infos de la page Google my Business de ton
salon. Plus elle est complète et cohérente,
plus l'algorithme favorise son affichage. Et
là, inutile d'être futile, tout compte pour
marquer des points. Mais le plus important
est de rafraîchir ta page avec de nouvelles
photos et/ou vidéos et en créant des posts
sur ton actu. Et n'oublie pas d'ajouter ton
logo, indispensable pour être vite connu et
reconnu ! Si tu es un magnat du business
veuch, renvoie vers une page dédiée à
chacun de tes salons et non vers une page
d'accueil générique. Si tu n'as pas (encore)
de site, crées-en un gratuit sur Google my
Business, certes assez basique, mais ça fait
le job (pour l’instant) !
# Les bons avis font les bons comptes
et vice versa !
Ah, les avis, la joyeuseté du Web dont tous raffolent, même
la Duchmol ! Qui n'en souhaite pas, hein ? Et tant qu'à faire
des bons, avec plein de paillettes dedans ! Et ça, Google s'en
galvanise : soit il te donne du power et t’envoie direct dans le
pack local, autrement dit, dans le top 3 des recherches, soit
c'est morne plaine ad vitam æternam. C'est la règle du jeu, c'est
comme ça. Alors autant affronter la bête avec un coup d'avance
en sollicitant l'avis de tes clients (heureux) dès le salon pour
augmenter ta réputation. Ça donne plus de niaque pour répondre
ensuite à tous les commentaires. Oui, tous, sans exception. Mais
il n'y a pas que la qualité des avis qui compte, il faut aussi la
quantité pour renverser le colosse. À 39 avis : il a un genou à
terre. À 47 : tu gagnes la partie, à toi de jouer !
# La quête de la requête
Malins ceux qui ont déjà compris que Google
n'est plus un moteur de recherche depuis
belle lurette, mais un moteur de réponse.
« Pourquoi j'ai les cheveux qui poussent ?
Comment faire de la mousse avec un
shampooing ? Quand couper ses cheveux ? »
Aujourd'hui, dame Duchmol veut de vraies
solutions pour ses problèmes de veuch, et
qu'importent le prix et l'endroit ! Pour monter
dans les tours à la sauce Google, tu dois
anticiper le besoin du client par du contenu
optimisé sur ton site et plus seulement te
satisfaire d'un chouette descriptif de ton
salon. Un blog ou un FAQ est le meilleur
moyen pour répondre précisément aux
déboires des chevelures contrariées. Car
bien au-delà de la confiance de ta marque
et de sa notoriété, c'est le poids de son
autorité que Google récompense. D'autres
questions ?
# L'expérience utilisateur
dans le moteur
Comme 80 % des smartphones, le précieux de dame Duchmol est
connecté H24. Une info bien captée par l'intelligentsia Google qui
priorise l'ergonomie mobile pour sa mise à jour du siècle attendue
en mai 21. Un tournant majeur dans le référencement local de ton
salon, puisque le « mobinaute » va officiellement être au cœur de la
recherche Web. Une conséquence avec un impact décisif quand tu
sais que le pack local Google influe déjà 1/3 des utilisateurs sur leur
recherche initiale. Fini de bricoler, ça urge ! Redéfinis le parcours web
de lady Duchmol avec une expérience utilisateur améliorée, facilitée et
optimisée au cheveu près. Évite de perdre ta dame, évite-lui les détours.
En 2021, mets le bon carburant dans le moteur Google !
64
MILLENNIALS
Au Creux de la coiffure
Apprentissage 2021
Une présentation des nouveaux barèmes de rémunération
des apprentis, en vigueur en ce début d’année 2021, s’impose.
Critères déterminant une majoration du salaire de l’apprenti,
revalorisation de la rémunération minimale pour les apprentis
âgés de 16 à 20 ans, apparition d’une nouvelle catégorie de
rémunération minimale… vous comprendrez tout en un clin d’œil
dans cet article !
par Christophe Creux,
2C2C-Consulting
Février 2021
65
SALAIRE APPRENTISSAGE
Trois points majeurs sont à retenir par
rapport à l’ancien barème :
la rémunération minimale des
apprentis âgés de 16 à 20 ans,
calculée en pourcentage du Smic, est
revalorisée de 2 points
le salaire des apprentis âgés de 21 à
25 ans reste inchangé
une nouvelle catégorie de
rémunération minimale apparaît pour
les apprentis âgés de 26 ans et plus ;
cela suite à la loi Avenir professionnel
qui étend l’âge maximum d’entrée
en apprentissage à 29 ans révolus à
compter du 1 er janvier 2020.
Voici donc les montants à prendre en compte en 2021
pour la rémunération minimale des apprentis, calculés
sur la base de 151,67 heures par mois (temps complet à
35 heures hebdomadaires) :
Âge / année
apprentissage
16 à 17 ans
18 à 20 ans
21 à 25 ans
26 ans et plus
1 re année 2 e année 3 e année
419,74 e
(27 % du Smic)
668,47 e
(43 % du Smic)
823,93 e
(53 % du Smic*)
606,29 e
(39 % du Smic)
792,84 e
(51 % du Smic)
948,29 e
(61 % du Smic*)
855,02 e
(55 % du Smic)
1 041,57 e
(67 % du Smic)
1 211,57 e
(78 % du Smic*)
1 554,58 e (100% du Smic*,
quelle que soit l’année d’apprentissage)
*ou le même pourcentage du salaire minimum conventionnel correspondant à
l’emploi occupé pendant le contrat d’apprentissage, le plus élevé des deux
MAJORATION DU SALAIRE
APPRENTI
Si le contrat d’apprentissage est prolongé, majoration de 15 %
Si l’apprenti est déjà titulaire d’un diplôme de l’enseignement
supérieur ou technologique, majoration de 15 %
Si la convention collective prévoit une rémunération de l’apprenti
supérieure au minimum légal
Si le contrat d’apprentissage contient une clause prévoyant une
rémunération plus élevée
Si plusieurs contrats se succèdent :
. avec le même employeur : la rémunération de l’apprenti doit être
au moins égale à la rémunération qu’il touchait en dernière année
du précédent contrat (si le salaire en fonction de l’âge est plus
avantageux)
. avec un employeur différent : la rémunération de l’apprenti doit
être au moins égale à la rémunération minimale à laquelle il pouvait
prétendre durant la dernière année de son précédent contrat (si le
salaire en fonction de l’âge est plus avantageux)
Autres particularités :
. En cas de redoublement, le salaire apprenti sera le même.
. Lorsqu’un apprenti est mineur chez ses parents, l’entreprise se doit
de verser un quart de la rémunération apprenti (minimum) sur un
compte bancaire.
. Pour les apprentis handicapés, il est possible de prévoir une année
de plus qu’un contrat classique. Le salaire de l’apprenti sera alors
majoré de 15 % l’année suivante.
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18/10/2020 N° 25464
Type(s) de contrat(s) recherché(s) : CDI
Poste(s) recherché(s) : Coiffeur
Diplôme(s) recherché(s) : BP
Ville : Paris
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10/11/2020 N° 25520
Type(s) de contrat(s) recherché(s) : CDI
Poste(s) recherché(s) : Coiffeur
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17/11/2020 N° 25532
Type(s) de contrat(s) recherché(s) : CDI
Poste(s) recherché(s) : Formateur
Diplôme(s) recherché(s) : BP
Ville : Lyon et Grand Sud Est
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14/01/2021 N° 25692
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