Des nouvelles de vos vignes - Printemps 2021 - Château La Roque
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<strong>Des</strong> <strong>nouvelles</strong><br />
<strong>de</strong> <strong>vos</strong> <strong>vignes</strong> !<br />
PRINTEMPS <strong>2021</strong><br />
<strong>Château</strong> <strong>La</strong> <strong>Roque</strong>
01<br />
Le printemps<br />
EDITO<br />
Un printemps<br />
pas comme<br />
les autres<br />
Chers adopteurs,<br />
Chez Cuvée Privée, notre mission est d’être le lien entre vous<br />
et votre producteur. Pour écrire ces rétrospectives <strong>de</strong> saison,<br />
nous nous rendons régulièrement dans les domaines, afin<br />
<strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s <strong>nouvelles</strong> <strong>de</strong>s vignerons... et nous adorons ça !<br />
Mais au début du printemps, nous avions quelques appréhensions.<br />
Vous le savez, les vignerons ont subi <strong>de</strong> plein fouet la vague <strong>de</strong> froid<br />
qui a sévi au mois d’avril. Pendant <strong>de</strong>s nuits entières, ils se sont<br />
battus et ont mis en place <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> lutte afin <strong>de</strong> limiter<br />
les dégâts du gel. Certains ont perdu plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong> leur future<br />
récolte. Alors oui, nous avons craint <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s vignerons<br />
tristes, abattus, en colère.<br />
Ce fut loin d’être le cas ! Ils nous ont tous accueillis avec le sourire,<br />
sans jamais se plaindre. Ils ont fait preuve <strong>de</strong> solidarité,<br />
ont relativisé, n’ont jamais blâmé la nature qu’ils aiment tant<br />
et surtout, ont continué à travailler dur pour sauver la récolte.<br />
Une leçon <strong>de</strong> courage et <strong>de</strong> résilience !<br />
Vous aimeriez en savoir plus sur ce qu’il s’est passé chez votre<br />
vigneron pendant ce printemps ? Nous vous racontons tout,<br />
dans le dossier « <strong>Des</strong> <strong>nouvelles</strong> <strong>de</strong> <strong>vos</strong> <strong>vignes</strong> ».<br />
De un à plusieurs millions d’euros, les prix d’une bouteille <strong>de</strong> vin<br />
varient considérablement. Comment expliquer cela ? Quels sont<br />
les facteurs d’influence ? Existe-t-il un juste prix ? Nous vous<br />
apportons <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> réponse dans la pause culturelle.<br />
Et pour finir, mot <strong>de</strong> la saison, accord mets-vins, nous vous<br />
proposons un joyeux melting pot d’informations utiles<br />
et ludiques à retrouver dans <strong>vos</strong> brèves.<br />
Bienvenue dans la rétrospective <strong>de</strong> printemps !<br />
L’équipe <strong>de</strong> Cuvée Privée<br />
Édition <strong>Printemps</strong> <strong>2021</strong><br />
VENEZ DÉCOUVRIR VOS VIGNES !<br />
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valable pour <strong>de</strong>ux personnes en<br />
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propos, ou en allant directement sur :<br />
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Le printemps<br />
02<br />
L’évolution <strong>de</strong> la vigne<br />
au printemps<br />
EDITO<br />
2. Feuilles étalées<br />
1. Pointe verte<br />
4. Fleurs <strong>de</strong> vigne<br />
3. Inflorescence
03<br />
<strong>Des</strong> <strong>nouvelles</strong> <strong>de</strong> <strong>vos</strong> <strong>vignes</strong><br />
DOSSIER<br />
Un printemps<br />
au coeur<br />
<strong>de</strong> <strong>vos</strong> <strong>vignes</strong><br />
Fumée sur le vignoble pour lutter contre le gel<br />
Saviez-vous qu’au printemps, la vigne se réveille en pleurant ? Ce magnifique<br />
phénomène est une réaction aux plaies causées par la taille <strong>de</strong> l’hiver. Au début<br />
du printemps, lorsque la sève se remet à circuler, une larme vient se former<br />
à l’endroit <strong>de</strong> la plaie. Avec un peu d’imagination, cette larme délicate pourrait<br />
être le symbole <strong>de</strong> la fragilité <strong>de</strong> la vigne tout au long du cycle végétatif.<br />
Heureusement, votre vigneron Cyriaque et son équipe, se sont affairés toute<br />
la saison pour l’ai<strong>de</strong>r à grandir dans les meilleures conditions.<br />
Un printemps pas comme les autres<br />
Selon un adage <strong>de</strong>s anciens : « à partir du<br />
mois d’avril et jusqu’aux saints <strong>de</strong> glace,<br />
un vigneron ne dort pas tranquille ». Pour les<br />
plus jeunes d’entre nous, ce dicton signifie<br />
que jusqu’au 15 mai, le vigneron craint<br />
le gel. Et au début du printemps <strong>2021</strong>,<br />
il a pris tout son sens. Vous le savez,<br />
les premières semaines du mois d’avril<br />
ont été marquées par <strong>de</strong> violents épiso<strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong> gel et comme tous les professionnels<br />
agricoles, Cyriaque, le vigneron du <strong>Château</strong><br />
<strong>La</strong> <strong>Roque</strong> et toute son équipe, ont très mal<br />
dormi !<br />
Ici, il a suffit d’une seule nuit <strong>de</strong> gel où<br />
les températures sont <strong>de</strong>scendues à<br />
-4 <strong>de</strong>grés pour détruire presque la moitié<br />
<strong>de</strong> la récolte sur 41 hectares <strong>de</strong> <strong>vignes</strong> !<br />
Pourtant Cyriaque a lutté pour minimiser<br />
les dégâts. Avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> six ouvriers, ils ont<br />
disposé 45 tonnes <strong>de</strong> bottes <strong>de</strong> paille tous<br />
les 20 mètres autour <strong>de</strong>s parcelles et se sont<br />
levés en pleine nuit pour les faire brûler et<br />
créer <strong>de</strong>s foyers <strong>de</strong> fumée. « C’était un travail<br />
colossal mais indispensable parce que<br />
la fumée permet <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r la chaleur qui<br />
émane du sol » nous explique Cyriaque.<br />
Ce système a permis <strong>de</strong> sauver une partie<br />
<strong>de</strong>s parcelles mais n’a malheureusement<br />
pas été suffisant. Situées sur la partie haute<br />
du domaine, <strong>vos</strong> <strong>vignes</strong> se mélangent<br />
à la forêt <strong>de</strong> la Garrigue. <strong>La</strong> végétation<br />
<strong>de</strong>nse a permis <strong>de</strong> les protéger du vent<br />
et <strong>de</strong>s rayons du soleil matinaux, fatals<br />
en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> gelées. Elles sont saines et<br />
sauves ! Les parcelles traditionnellement<br />
les plus sensibles au gel ont, elles aussi,<br />
été épargnées grâce à leur taille tardive.<br />
Ne pas tailler une vigne permet <strong>de</strong> ralentir<br />
L’épamprage : l’équipe enlève les contre-bourgeons<br />
Les travaux <strong>de</strong> printemps : le palissage
<strong>Des</strong> <strong>nouvelles</strong> <strong>de</strong> <strong>vos</strong> <strong>vignes</strong><br />
04<br />
DOSSIER<br />
«Grâce au cheval,<br />
le labour <strong>de</strong>s sols<br />
est beaucoup plus<br />
doux, cela permet<br />
<strong>de</strong> mieux aérer<br />
la terre et <strong>de</strong><br />
préserver la vie<br />
présente dans<br />
les sols »<br />
Le labour <strong>de</strong>s sols au cheval<br />
Cyriaque,<br />
vigneron du château<br />
son développement car la sève se diffuse à différents<br />
endroits et n’est pas concentrée sur la pousse <strong>de</strong>s<br />
bourgeons. Connaissant leur sensibilité, Cyriaque<br />
a attendu pour les tailler et les bourgeons n’avaient<br />
pas encore éclos au moment du gel. D’ailleurs,<br />
cela aurait dû être le cas partout ! Habituellement,<br />
au début du mois d’avril, les bourgeons sont encore<br />
dans le coton, c’est-à-dire, pas encore sortis. Cependant,<br />
les températures très douces <strong>de</strong> fin mars ont tout<br />
chamboulé ! Sentant la chaleur, les bourgeons se sont<br />
sentis comme en plein printemps, ce qui a favorisé une<br />
éclosion précoce. Très fragiles pendant leurs premiers<br />
jours d’existence, ils n’ont, pour la plupart, pas résisté<br />
au froid.<br />
Bien qu’il soit conscient que la récolte sera plus maigre<br />
que d’habitu<strong>de</strong>, Cyriaque a gardé son entrain et n’a<br />
surtout pas perdu <strong>de</strong> vue tout le travail à abattre cette<br />
saison !<br />
Les travaux <strong>de</strong> printemps<br />
L’un <strong>de</strong>s grands enjeux du printemps est <strong>de</strong> contrôler<br />
la pousse <strong>de</strong> la vigne afin d’optimiser l’aération.<br />
C’est primordial pour éviter les risques <strong>de</strong> maladies<br />
cryptogamiques - doux nom donné à toutes les<br />
catégories <strong>de</strong> champignons qui aiment l’humidité,<br />
tels que le mildiou ou l’oïdium. Pour cela, le printemps<br />
s’organise en plusieurs étapes.<br />
Etape 1 : L’épamprage<br />
En fonction <strong>de</strong>s régions, le vocabulaire n’est pas<br />
toujours le même. Quand certains utilisent le terme<br />
ébourgeonner, ici, on épampre ! Les pampres, ce sont<br />
les rameaux <strong>de</strong> la vigne, certains sont fructifères et<br />
d’autres, nommés gourmands, ne le sont pas. Ceux-là<br />
vont se nourrir <strong>de</strong> sève et puiser la vitalité <strong>de</strong> l’arbre<br />
au détriment <strong>de</strong>s bons rameaux. Pour éviter cette<br />
concurrence, le vigneron enlève les pampres à la<br />
main. Un travail chronophage et laborieux qui a lieu<br />
une première fois mi-mai et une secon<strong>de</strong> début juillet.<br />
Ce travail est complété par l’ébourgeonnage qui<br />
consiste à enlever les contre-bourgeons qui poussent<br />
à la base du bourgeon principal et sont moins<br />
fructifères que leur voisin.<br />
Étape 2 : Le palissage<br />
Le palissage consiste à venir coincer la végétation entre<br />
<strong>de</strong>ux fils <strong>de</strong> fer pour la maintenir et éviter qu’elle ne<br />
casse. Tout au long <strong>de</strong> son développement, lorsque<br />
ses rameaux sont encore verts, la vigne est fragile,<br />
un simple coup <strong>de</strong> vent peut la briser ! Après cela,<br />
vient le relevage qui consiste à relever les fils au<br />
fur et à mesure que la végétation pousse. Il se fait<br />
en <strong>de</strong>ux temps. Une première fois, à mi-hauteur, et<br />
une secon<strong>de</strong> quelques semaines plus tard, un peu plus<br />
haut. À ce moment-là, on met également un crochet<br />
entre chaque pied afin <strong>de</strong> les séparer et éviter qu’ils ne<br />
viennent se concurrencer les uns les autres. <strong>La</strong> vigne<br />
est une liane, elle peut pousser et s’étendre beaucoup,<br />
le palissage permet <strong>de</strong> la maîtriser.<br />
Étape 3 : Le travail <strong>de</strong>s sols<br />
<strong>La</strong>bellisé agriculture biologique et biodynamique<br />
<strong>de</strong>puis 2011, les engagements environnementaux<br />
du <strong>Château</strong> <strong>La</strong> <strong>Roque</strong> sont au cœur <strong>de</strong> la gestion du<br />
vignoble. Dans cette logique, ils ont décidé il y a cinq<br />
ans <strong>de</strong> réintroduire le cheval pour labourer les sols d’une<br />
partie du vignoble. « Cette technique est beaucoup<br />
plus douce que le tracteur, elle évite le tassement<br />
<strong>de</strong>s sols sous le poids <strong>de</strong>s machines et permet <strong>de</strong><br />
laisser un maximum <strong>de</strong> vie et d’aération dans la terre »<br />
précise Cyriaque. Pour travailler les sols, il pratique<br />
le décavaillonnage, une technique qui consiste<br />
à enlever l’herbe au plus près du cep. Grâce à la charrue<br />
tractée par le cheval, il retourne la terre une première<br />
fois à l’automne et une <strong>de</strong>uxième fois au printemps<br />
pour enlever les pousses. En langage agricole, cela<br />
s’appelle buter et rebuter.<br />
Étape 4 : <strong>La</strong> lutte contre les maladies<br />
Pour prévenir et traiter les maladies <strong>de</strong> la vigne,<br />
l’agriculture biodynamique a ses pratiques bien<br />
spécifiques et parfois étonnantes ! Entre mi-mai et<br />
fin juin, Cyriaque va chouchouter les <strong>vignes</strong> à l’ai<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> nombreux soins. Au début du printemps, il démarre<br />
avec la bouse <strong>de</strong> corne, une préparation à base <strong>de</strong><br />
bouse <strong>de</strong> vache enterrée tout l’hiver dans une corne<br />
<strong>de</strong> vache afin <strong>de</strong> développer d’importantes qualités<br />
nutritionnelles pour le sol. Déterrée au printemps,<br />
la préparation est dynamisée, c’est-à-dire brassée<br />
dans <strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong> pluie pendant une heure puis<br />
pulvérisée le plus vite possible sur les <strong>vignes</strong>. Cette<br />
technique favorise le développement <strong>de</strong> la vie dans<br />
le sols. Ensuite, c’est au tour <strong>de</strong> la silice <strong>de</strong> corne d’être<br />
pulvérisée, une préparation fabriquée à base <strong>de</strong> cristal<br />
<strong>de</strong> Quartz finement broyée qui réverbère la lumière et<br />
favorise la photosynthèse. Toute la saison, Cyriaque va<br />
également soigner, au cas par cas, les <strong>vignes</strong> avec <strong>de</strong>s<br />
tisanes d’orties qui apportent les nutriments et oligoéléments<br />
dont la plante a besoin. Pour lutter contre<br />
le mildiou et l’oïdium, Cyriaque applique les règles du<br />
cahier <strong>de</strong>s charges biologique et utilise le cuivre et<br />
le soufre. Ce sont <strong>de</strong>ux traitements préventifs organiques<br />
qui agissent comme fongici<strong>de</strong> contre les champignons<br />
et empêchent la contamination. Ils sont autorisés<br />
en Agriculture Biologique car ils ne sont pas absorbés<br />
par la vigne ; c’est ce que l’on appelle <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong><br />
contact qui s’estompent à chaque fois qu’il pleut.<br />
<strong>La</strong> floraison<br />
Aux alentours <strong>de</strong> mi-mai, <strong>vos</strong> <strong>vignes</strong> sont fin prêtes<br />
à entamer leur floraison, une étape clé dans la réussite<br />
du prochain millésime. En juin, une multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
petites fleurs blanches apparaissent sur la future<br />
grappe. Cette étape va durer environ une semaine,<br />
un délai très court durant lequel les <strong>vignes</strong> vont <strong>de</strong>voir<br />
se polliniser elles-mêmes. À cette pério<strong>de</strong>, Cyriaque<br />
et son équipe redoutent les fortes pluies et les vents<br />
violents qui pourraient faire tomber la fleur, or, seules<br />
les fleurs fécondées donneront <strong>de</strong>s baies. Pour votre<br />
vigneron, la floraison lance le compte à rebours <strong>de</strong>s<br />
vendanges, qui débutent en moyenne cent jours<br />
après ! Véritable branle-bas <strong>de</strong> combat, ils vont pouvoir<br />
organiser le planning <strong>de</strong> la saison prochaine. Espérons<br />
que tout se déroule pour le mieux ! Vous saurez tout,<br />
dans votre prochaine rétrospective !
05<br />
<strong>La</strong> pause culturelle<br />
CULTURE<br />
Le juste prix<br />
du vin<br />
482 000, savez-vous à quoi correspond ce chiffre ? C’est le prix en euros<br />
du vin le plus cher du mon<strong>de</strong> ! Si, comme nous, vous aimez les bonnes<br />
bouteilles mais n’êtes pas prêts à y mettre ce prix, rassurez-vous, il existe<br />
<strong>de</strong> très bons produits un tantinet moins chers.<br />
Selon le CNIV (Comité National <strong>de</strong>s Interprofessions <strong>de</strong>s Vins), le panier<br />
moyen d’une bouteille <strong>de</strong> vin en France se situe entre 5 et 22 euros.<br />
Comment détermine-t-on le prix d’une bouteille ? Existe-t-il un juste prix ?<br />
Cuvée Privée a tenté <strong>de</strong> répondre à ces questions.<br />
De très nombreux facteurs d’influence<br />
Le prix d’une bouteille <strong>de</strong> vin est déterminé par un grand nombre <strong>de</strong> facteurs.<br />
Nous en avons relevé neuf. Vous êtes prêts ? C’est parti !<br />
N°1 : L’appellation. Plus la région est cotée, plus l’hectare <strong>de</strong> vigne est cher.<br />
Un hectare vaut en moyenne 160 000 euros à Sancerre (et même plusieurs<br />
millions sur les Grands Crus bourguignons), contre 12 000 euros dans<br />
le <strong>La</strong>nguedoc-Roussillon.<br />
N°2 : Le cahier <strong>de</strong>s charges. Il varie en fonction <strong>de</strong> l’appellation et <strong>de</strong> la<br />
classification (vins <strong>de</strong> France, IGP, AOP). Le point le plus important est le<br />
ren<strong>de</strong>ment autorisé qui correspond au nombre d’hectolitres <strong>de</strong> vin produits sur<br />
un hectare <strong>de</strong> vigne. Plus il est faible, plus le prix sera élevé.<br />
N°3 : <strong>La</strong> notoriété du domaine. Certains viticulteurs sont <strong>de</strong> vrais rock stars<br />
du vin alors, au même titre qu’un gilet jamais lavé <strong>de</strong> Kurt Cobain s’est vendu 334<br />
000 dollars, un grand cru <strong>de</strong> la Romanée-Conti peut dépasser les 100 000 euros.<br />
N°4 : Les choix <strong>de</strong> production et les efforts environnementaux. Chaque décision<br />
<strong>de</strong> production a un coût : la durée d’élevage, les barriques utilisées, privilégier<br />
les vendanges manuelles, pratiquer le labour <strong>de</strong>s sols, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r la labellisation<br />
“Agriculture Biologique”, “HVE”…<br />
N°5 : <strong>La</strong> mo<strong>de</strong>. Les vins sont une affaire <strong>de</strong> tendances. Très appréciés<br />
il y a quelques années, les vins sucrés sont aujourd’hui complètement boudés.<br />
N°6 : Le millésime. Les conditions météorologiques et les aléas climatiques<br />
ont un impact direct sur la qualité et la quantité du vin.<br />
N°7 : Le potentiel <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> du vin. Plus le travail d’élevage est qualitatif, plus<br />
le potentiel <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> est élevé et plus le vin pourra se bonifier avec le temps.<br />
N°8 : L’accueil <strong>de</strong>s professionnels. Le mon<strong>de</strong> du vin est régi par <strong>de</strong> célèbres<br />
critiques professionnels. Par exemple, une bonne appréciation <strong>de</strong> Robert Parker,<br />
LA référence dans le milieu, fera grimper les prix.<br />
N°9 : Le nombre d’intermédiaires entre vous et le vigneron. Moins il y a<br />
d’intermédiaires, moins il y aura <strong>de</strong> frais supplémentaires, mais les reven<strong>de</strong>urs<br />
sont nécessaires pour commercialiser les produits. Tout est une question<br />
d’équilibre !<br />
<strong>La</strong> quête du juste prix<br />
Avec tous ces facteurs, comment expliquer que le panier moyen <strong>de</strong>s<br />
bouteilles achetées en gran<strong>de</strong> surface soit autour <strong>de</strong> 3€ seulement ?<br />
Rappelons qu’il existe différentes catégories <strong>de</strong> vin : vin <strong>de</strong> France,<br />
Indication Géographique Protégée (IGP), Appellation d’Origine Protégée<br />
(AOP) qui n’ont pas les mêmes règles <strong>de</strong> production. Chez Cuvée Privée,<br />
nous proposons uniquement <strong>de</strong>s vins AOP parmi les appellations les plus<br />
plébiscitées <strong>de</strong> France telles que le Pic Saint-Loup qui exige au moins 50%<br />
<strong>de</strong> Syrah, ou le Champagne qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> 15 mois d’élevage en cave minimum.<br />
L’appellation oblige à produire dans les règles <strong>de</strong> l’art : faible <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> pieds<br />
<strong>de</strong> vigne à l’hectare, ren<strong>de</strong>ments limités, élevage long, etc.<br />
Pour les vins moins chers, il y a <strong>de</strong> fortes chances que les métho<strong>de</strong>s soient<br />
moins exigeantes : engrais chimiques, vendanges mécaniques, élevage rapi<strong>de</strong>.<br />
Notons également que pour une bouteille vendue 3€, 50% du prix correspond<br />
à la production du vin et 25% à son emballage. Il reste moins d’un euro<br />
au vigneron pour payer les salaires, les taxes, le transport et se dégager<br />
une marge commerciale. C’est peu !<br />
Si un vin à moins <strong>de</strong> 5€ semble difficilement juste, est-ce qu’un vin à plus <strong>de</strong><br />
100€ l’est davantage ? Les prix exorbitants peuvent être dus à <strong>de</strong>s marges<br />
trop importantes mais pas seulement. Certains passionnés vont appréhen<strong>de</strong>r<br />
l’achat d‘une bouteille comme une œuvre d’art, inestimable, propice<br />
à la spéculation.<br />
Chez Cuvée Privée, nous avons une astuce pour consommer au juste prix,<br />
vous voulez la connaître ? Selon nous, la meilleure solution est la vente au<br />
domaine. Quoi <strong>de</strong> plus juste que le prix fixé directement par le producteur ?<br />
C’est d’ailleurs pour cela que nous proposons à nos adopteurs <strong>de</strong>s tarifs<br />
i<strong>de</strong>ntiques à ceux <strong>de</strong>s domaines sur notre boutique Cuvée Privée. Un moyen<br />
simple <strong>de</strong> bien consommer, <strong>de</strong> manière équitable.
Un coucou<br />
du <strong>Château</strong><br />
<strong>La</strong> <strong>Roque</strong><br />
Comme un air <strong>de</strong> Grèce au château<br />
Depuis toujours, Cyriaque, le chef <strong>de</strong> culture du <strong>Château</strong><br />
<strong>La</strong> <strong>Roque</strong>, est passionné par la vigne. Un amour qui lui vient<br />
<strong>de</strong> son grand-père, ancien vigneron. Pourtant, avant d’exercer<br />
ce métier, il a eu une autre vie en tant que professeur<br />
d’histoire ! Si ces <strong>de</strong>ux métiers semblent aux antipo<strong>de</strong>s,<br />
Cyriaque, avec beaucoup d’intelligence, a réussi à les relier.<br />
En tant que professeur, il se passionne pour la Grèce et c’est<br />
là bas qu’il va entendre parler <strong>de</strong> nouveaux cépages aux noms<br />
exotiques tels que l’assyrtiko ou le malvoisie.<br />
Quelques années et une reconversion plus tard, Cyriaque<br />
découvre les faiblesses <strong>de</strong>s cépages français face au<br />
dérèglement climatique et réfléchit à intégrer au <strong>Château</strong><br />
<strong>La</strong> <strong>Roque</strong> <strong>de</strong>s cépages plus résistants aux fortes chaleurs.<br />
L’idée est trouvée : il sera le premier vigneron à introduire en<br />
France l’assyrtiko, un cépage endémique <strong>de</strong> l’île volcanique <strong>de</strong><br />
Santorin, très résistant à la sécheresse. Mais il ne s’arrête pas là<br />
et intègre également du malvoisie, un cépage Grec, habitué<br />
<strong>de</strong>s grosses chaleurs, que l’on trouve aussi beaucoup en Italie.<br />
En 2019, les vignobles sont touchés par <strong>de</strong>s hausses <strong>de</strong><br />
températures violentes qui vont brûler les <strong>vignes</strong>. Le constat<br />
<strong>de</strong> Cyriaque est sans appel : « le patrimoine génétique <strong>de</strong> ces<br />
cépages est incroyable ! Ils sont beaucoup plus résistants,<br />
c’est très encourageant pour continuer les tests et introduire<br />
encore <strong>de</strong> <strong>nouvelles</strong> espèces ».<br />
Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s qualités biologiques <strong>de</strong> ces cépages, leurs qualités<br />
aromatiques sont elles aussi remarquables. L’assyrtiko apporte<br />
<strong>de</strong>s notes iodées et citronnées et le malvoisie, <strong>de</strong>s notes<br />
d’ananas et <strong>de</strong> fruits exotiques que l’on peut retrouver dans<br />
la collection <strong>La</strong> <strong>Roque</strong> Assyrtiko et <strong>La</strong> <strong>Roque</strong> Malvoisie d’Istrie<br />
blanc chez votre vigneron !<br />
Le <strong>Château</strong> <strong>La</strong> <strong>Roque</strong><br />
06<br />
LEUR HISTOIRE<br />
Portrait <strong>de</strong> la saison<br />
Bernard<br />
Neveu,<br />
Chef sommelier<br />
À 39 ans, Bernard Neveu est, n’ayons pas peur<br />
<strong>de</strong>s mots, une figure emblématique du mon<strong>de</strong> du vin.<br />
Sa profession ? Passeur d’émotions ! C’est du moins<br />
comme cela qu’il décrit son métier <strong>de</strong> chef sommelier<br />
qu’il exerce <strong>de</strong>puis bientôt 20 ans. Une formule qui en dit<br />
long sur la passion qui l’anime et l’importance qu’il donne<br />
à sa mission.<br />
« Il faut être<br />
capable<br />
<strong>de</strong> raconter<br />
une histoire,<br />
d’humaniser<br />
le vin, <strong>de</strong> faire<br />
voyager le client. »<br />
Bernard Neveu,<br />
Chef sommelier du Bristol<br />
et partenaire <strong>de</strong> Cuvée Privée<br />
Chef sommelier du Bristol, célèbre hôtel 5 étoiles parisien,<br />
il accompagne les clients dans le choix du vin qui saura<br />
s’harmoniser avec leur repas. Si l’accord mets et vins<br />
est primordial dans l’art <strong>de</strong> conseiller, la performance<br />
du chef va bien au-<strong>de</strong>là : « Il faut être capable <strong>de</strong> raconter<br />
une histoire, d’humaniser le vin, <strong>de</strong> faire voyager<br />
le client au coeur du domaine », nous explique-t-il.<br />
Avec rigueur et passion, Bernard Neveu connaît<br />
sur le bout <strong>de</strong>s doigts les quelque 2500 vins à la carte<br />
<strong>de</strong>s restaurants du Bristol. Pour arriver à ce niveau<br />
d’excellence, le chef n’a pas compté ses heures<br />
d’apprentissage. Originaire <strong>de</strong> la Rochelle, il grandit<br />
dans une région non viticole, au sein d’une famille<br />
sans lien particulier avec le mon<strong>de</strong> du vin. Très tôt,<br />
Bernard est sûr d’une chose, il aime l’effervescence <strong>de</strong><br />
la restauration, un goût qui lui vient <strong>de</strong> son père, chef<br />
cuisinier. À 16 ans, il s’oriente vers un Brevet Professionnel<br />
dans l’hôtellerie, c’est là que la passion va naître.<br />
Il rencontre <strong>de</strong>ux professeurs, qui, grâce à la précision<br />
<strong>de</strong> leurs mots, vont faire voyager le jeune homme<br />
au cœur <strong>de</strong>s vignobles, tout cela avant même <strong>de</strong> mettre<br />
un pied dans un domaine viticole ! Petit à petit, Bernard<br />
va apprendre les particularités <strong>de</strong> chaque appellation,<br />
chaque cépage, chaque millésime, rencontrer<br />
<strong>de</strong>s vignerons et surtout : déguster ! « Au tout début,<br />
on se félicite <strong>de</strong> reconnaître <strong>de</strong>s arômes <strong>de</strong> fraise, puis<br />
on découvre qu’il existe <strong>de</strong>s dizaines d’arômes différents,<br />
la fraise <strong>de</strong>s bois, la fraise compotée, avec plus ou moins<br />
<strong>de</strong> sucrosité. <strong>La</strong> magie du vin, c’est <strong>de</strong> n’avoir jamais<br />
fait le tour ! ». Aujourd’hui encore, ce professionnel<br />
aguerri se rend régulièrement dans les domaines,<br />
son carnet <strong>de</strong> dégustation sur lui, toujours à l’affût<br />
d’une belle découverte.<br />
Animé par la transmission, il a accepté <strong>de</strong> s’associer avec<br />
Cuvée Privée en <strong>de</strong>venant conseiller officiel. Toute l’année,<br />
<strong>de</strong>s dégustations sont organisées, où il apporte son avis<br />
d’expert et vali<strong>de</strong> ou non les <strong>nouvelles</strong> cuvées. « C’est<br />
très important que l’adopteur ait un vin qui correspon<strong>de</strong><br />
à la promesse. Pour cela, nous sélectionnons uniquement<br />
<strong>de</strong>s domaines avec une démarche responsable, <strong>de</strong>s vins<br />
réguliers et représentatifs <strong>de</strong> leur appellation ».
07<br />
EN BREF<br />
Brèves.<br />
Le mot <strong>de</strong> la saison<br />
Les tanins<br />
Vous avez déjà entendu ce mot, vous<br />
l’avez peut-être même déjà employé<br />
mais savez-vous vraiment ce que sont<br />
les tanins ? Voici une explication pour<br />
enfin comprendre <strong>de</strong> quoi il s’agit !<br />
Si, lors d’une dégustation <strong>de</strong> vin<br />
Accord mets<br />
et vins<br />
Nous avons tous entendu parler<br />
d’accord mets et vins, mais saviezvous<br />
qu’il existe différentes façons<br />
d’associer un plat à un vin ?<br />
Voici trois types d’accords pour<br />
impressionner <strong>vos</strong> convives.<br />
<strong>La</strong> photo<br />
<strong>de</strong> la<br />
saison<br />
Bravo à Anaïs @anaismooncat<br />
pour cette très jolie photo<br />
<strong>de</strong> sa cuvée d’adoption !<br />
rouge, vous ressentez une sensation<br />
<strong>de</strong> sécheresse sur la langue, cela<br />
est dû aux tanins. Présents dans<br />
la peau, les pépins et la charpente<br />
<strong>de</strong> la grappe, ce sont <strong>de</strong>s composés<br />
chimiques riches en molécules<br />
antioxydantes appelées polyphénols.<br />
1. Les accords <strong>de</strong> combinaison.<br />
On marie au choix les textures,<br />
les saveurs et les arômes tels<br />
que le gras, le sucré ou l’acidité.<br />
Par exemple, le terroir iodé <strong>de</strong><br />
Chablis fait <strong>de</strong> ce vin l’allié idéal <strong>de</strong>s<br />
huîtres.<br />
Vous aussi, partagez une<br />
photo <strong>de</strong> votre cuvée avec<br />
le hashtag #cuveeprivee<br />
et en nous i<strong>de</strong>ntifiant <strong>de</strong>ssus<br />
(mention @cuveeprivee)<br />
afin <strong>de</strong> tenter <strong>de</strong> remporter<br />
une bouteille <strong>de</strong> Champagne<br />
Premier Cru personnalisée<br />
Bien maîtrisés, les tanins ont<br />
le pouvoir <strong>de</strong> contrebalancer le fruit<br />
et l’alcool et <strong>de</strong> créer un équilibre,<br />
une structure. On les qualifie<br />
<strong>de</strong> souples ou élégants lorsqu’ils<br />
fon<strong>de</strong>nt dans la bouche mais peuvent<br />
aussi s’avérer âpres si le raisin est<br />
récolté trop tôt.<br />
Certains cépages sont plus<br />
2. Les accords <strong>de</strong> contraste.<br />
On oppose les textures ou<br />
les parfums du plat et du vin.<br />
Par exemple, un roquefort (acidulé<br />
et très salé) s’accompagne<br />
parfaitement avec un moelleux type<br />
Sauternes (rond, sucré et ample).<br />
Un plat riche et crémeux sera<br />
sublimé par un vin avec une belle<br />
à votre nom.<br />
Nous tirons au sort un<br />
gagnant à chaque saison !<br />
4 8 2<br />
domaine Romanée-Conti datant<br />
<strong>de</strong> 1945 vendue lors d’une vente<br />
aux enchères à New York en 2018.<br />
Il en existe seulement 600 bouteilles<br />
taniques que d’autres, comme<br />
acidité tel qu’un Musca<strong>de</strong>t.<br />
dans le mon<strong>de</strong>. Cultivée dans un<br />
le Tannat ou le Cabernet Sauvignon,<br />
contrairement au Gamay ou au Pinot<br />
noir. Après la théorie, la pratique :<br />
place à la dégustation !<br />
3. Les accords géographiques.<br />
Notre palais a un petit côté chauvin<br />
et aime associer <strong>de</strong>ux produits<br />
du même terroir ! Testez un crottin<br />
<strong>de</strong> Chavignol avec un Sancerre<br />
ou une choucroute avec un Riesling,<br />
mille<br />
C’est le prix en euros <strong>de</strong> la bouteille<br />
<strong>de</strong> vin la plus chère du mon<strong>de</strong> !<br />
terroir <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux hectares<br />
en Bourgogne, la Romanée-Conti<br />
est considérée comme le meilleur<br />
vin du mon<strong>de</strong>. Et vous, combien<br />
seriez-vous prêt à mettre pour une<br />
bouteille <strong>de</strong> vin ? Ren<strong>de</strong>z-vous<br />
en page 5 pour en savoir plus<br />
vous ne serez pas déçu !<br />
Il s’agit d’une bouteille du mythique<br />
sur le juste prix du vin.<br />
Le concept Cuvée Privée<br />
À la fin <strong>de</strong> chaque saison, vous recevez votre propre cuvée à votre nom et une bouteille surprise du domaine !<br />
Cela correspond à 4 coffrets par an, avec le rythme suivant :<br />
<strong>La</strong> <strong>de</strong>vinette <strong>de</strong> la saison<br />
Savez-vous comment s’appelle<br />
le sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> développement <strong>de</strong><br />
ce bourgeon ? Dans le coton, pointe<br />
COFFRET PRINTEMPS<br />
Réception au mois <strong>de</strong> juillet<br />
COFFRET ÉTÉ<br />
Réception au mois d’octobre<br />
COFFRET AUTOMNE<br />
Réception au mois <strong>de</strong> janvier<br />
COFFRET HIVER<br />
Réception au mois d’avril<br />
verte ou <strong>de</strong>ux feuilles étalées ?<br />
trois feuilles étalées, bien sûr !<br />
juste après le sta<strong>de</strong> pointe verte et avant le sta<strong>de</strong><br />
Réponse : Le sta<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux feuilles étalées, qui vient<br />
Racontez votre expérience avec<br />
Cuvée Privée en envoyant votre<br />
histoire à<br />
bonjour@cuvee-privee.com<br />
– Grâce aux rétrospectives <strong>de</strong> saison, vous suivez l’évolution <strong>de</strong> <strong>vos</strong> <strong>vignes</strong>.<br />
– Vous êtes invité.e à visiter le domaine chaque année avec la personne<br />
<strong>de</strong> votre choix (réservez vite votre créneau, si ce n’est pas déjà fait !).<br />
– Dans votre kit <strong>de</strong> bienvenue, vous avez reçu un médaillon en bois que vous<br />
pourrez personnaliser à votre nom et accrocher sur <strong>vos</strong> <strong>vignes</strong> lors <strong>de</strong> votre<br />
visite au domaine.<br />
– Vous adhérez au Club <strong>de</strong>s Adopteurs et profitez <strong>de</strong> nombreux avantages<br />
(tarifs préférentiels sur nos vins et huile d’olive, invitations à nos événements).<br />
Et avec ceci ?<br />
N’oubliez pas, vous pouvez aussi<br />
adopter un olivier pour recevoir<br />
votre propre huile d’olive<br />
d’exception toute l’année !<br />
Ren<strong>de</strong>z-vous sur<br />
huiledolive.cuvee-privee.com