Veille Economique - Tunisie industrie
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Secteur:<br />
Matériaux de<br />
Construction<br />
La BioBric<br />
Brique du futur<br />
Aussi connue sous<br />
le nom de monomur<br />
terre cuite, la construction<br />
Biobric est parfaitement<br />
résistante (une<br />
brique peut supporter<br />
jusqu’à 80 tonnes de<br />
pression !), isolante, thermo et hygro-régulatrice.<br />
Grâce à sa structure complexe faite de multiples alvéoles<br />
de petites dimensions, la Biobric comprime le<br />
trajet de l’air dans les murs. C’est un parfait isolant.<br />
La Biobric en terre cuite retient la chaleur accumulée<br />
le jour pour la restituer la nuit contribuant ainsi à<br />
diminuer de près de 10% la consommation d’énergie<br />
C’est un régulateur thermique efficace. Rempart parfait<br />
contre l’humidité, la Biobric empêche ainsi la prolifération<br />
de bactéries et champignons. La répartition<br />
de chaleur au sein de sa structure est une protection<br />
contre les effets de condensation.<br />
C’est la garantie d’une construction saine.<br />
Des bétons plus résistants<br />
Le béton est l’un des matériaux les plus utilisés en<br />
construction. De nombreuses études sur ce matériau<br />
sont en cours à l’Institut de Recherche en Construction<br />
du Conseil National de Recherches Canada<br />
(IRC-CNRC) d’Ottawa. En collaboration avec des<br />
chercheurs de l’Université d’Ottawa, le centre travaille<br />
sur la réalisation d’un béton résistant aux chocs.<br />
Des matériaux composites, constitués de polymères<br />
renforcés par des fibres, sont combinés au béton afin<br />
de le rendre plus robuste. Les matériaux subiront<br />
plusieurs tests, dont des simulations d’explosion et<br />
de collision violente, afin de contrôler leur fiabilité<br />
et seront ensuite intégrer dans les parties des infrastructures<br />
subissant le plus de contraintes, permettant<br />
ainsi une meilleure protection. Les hivers canadiens<br />
rigoureux et le sel utilisé pour déneiger ne sont pas<br />
favorables aux infrastructures, surtout les ponts. Le<br />
béton étant poreux, il absorbe le sel dissous. Ce qui<br />
risque de corroder les armatures en acier. Le Dr.<br />
Daniel Cusson, en partenariat avec le Ministère des<br />
Transports du Québec et plusieurs entreprises, a étudié<br />
sur une période de 10 ans plusieurs systèmes de<br />
lutte contre la corrosion. Chaque système étudié a<br />
été intégré sur un parapet d’un pont afin de les exposer<br />
à des conditions réelles. L’étude a montré que<br />
11<br />
l’utilisation de béton faiblement perméable permettait<br />
de protéger de la corrosion. De plus, l’utilisation<br />
d’adjuvants inorganiques à base de nitrate de calcium<br />
renforce la lutte contre la corrosion.<br />
<strong>Veille</strong><br />
<strong>Economique</strong><br />
Lafarge consolide ses fondations en<br />
Chine<br />
Présent en Chine depuis 1995, Lafarge compte monter<br />
en puissance dans le pays en investissant afin de<br />
profiter du dynamisme du secteur de la construction.<br />
En 2010, Lafarge va multiplier les ouvertures de cimenteries<br />
et de carrières. La Chine a de l’appétit.<br />
Lafarge aussi. Alors que l’ex-Empire du Milieu représente<br />
depuis peu la moitié de la consommation mondiale<br />
de ciment, soit 1,4 milliard de tonnes de ciment<br />
en 2009 à lui seul, le groupe français ambitionne de<br />
devenir dans quelques années un poids lourd dans<br />
un secteur très fragmenté qui compte 4000 acteurs.<br />
«Nos capacités de production en Chine sont de 24<br />
millions de tonnes», explique Bruno Lafont, PDG de<br />
Lafarge. «Ce chiffre devrait atteindre 35 millions de<br />
tonne fin 2011.» Poussée par un taux de croissance<br />
du PIB national qui pourrait s’élever à 9,5% en 2010,<br />
par un plan d’investissement gouvernemental dans la<br />
construction de 585 milliards de dollars, et enfin par<br />
un taux d’urbanisation estimé à 59%, la consommation<br />
de ciment de la Chine n’est pas prête de s’arrêter.<br />
Et Lafarge compte bien se partager le gâteau<br />
chinois qui représente plus de 500 millions d’euros<br />
de chiffre d’affaires, alors que le marché européen<br />
se réduit comme peau de chagrin... Pour preuve ? La<br />
mise en service pour cette seule année 2010 de deux<br />
nouvelles cimenteries (à Guizhou et Chongqing),<br />
d’une nouvelle ligne de production de plaques de<br />
plâtre (à Chongqing), ainsi que l’ouverture d’une<br />
5 nouvelle carrière de granulats dans le delta du<br />
Yangze et celle d’une centrale à béton à Chongqing.<br />
Le groupe ne souhaite pas délivrer le montant global<br />
de ses investissements. Mais le groupe a déjà investi<br />
plusieurs centaines de millions d’euros sur le<br />
sol chinois depuis son arrivée en 1995 (mais moins<br />
d’un milliard d’euros). Go west ! Point commun des<br />
différents projets du groupe : ils se situent presque<br />
tous dans 4 provinces situées à l’intérieur du pays :<br />
Sichuan, Chongqing, Yunnan et Guizhou. La politique<br />
gouvernementale du «Go West» vise à favoriser le<br />
développement des régions intérieures alors que<br />
celles situées sur la côte ont davantage profités du<br />
boom économique grâce aux exportations. Les pro-