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Compte-rendu du comité jeunes - La grande traversée des Alpes

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COMPTE RENDU DE LA REUNION DU COMITE « JEUNES ET MONTAGNE »<br />

LE 11 MAI 2011, GRENOBLE<br />

PRESENTS :<br />

‐ Romain ALLARD : Savoie Mont Blanc Tourisme<br />

‐ Anne –Louise AYNES : GTA<br />

‐ Grégoire BEL : GTA<br />

‐ Aurèle BOUVARD : Agence touristique départementale de Savoie<br />

‐ Gilles CHAPPAZ : GTA<br />

‐ Guy CHAUMEREUIL : GTA<br />

‐ Eric DAVID : SNAM<br />

‐ Emmanuelle DURAND : Assises de l’Alpinisme<br />

‐ Roger FOUCAULT : FFCAM<br />

‐ Francis GAILLARD : Pôle ressources national Sports de nature<br />

‐ Nils GINESTOU : Région PACA<br />

‐ Niels MARTIN : CEMEA – Assises de l’Alpinisme<br />

‐ Christiane MAURIN : Région PACA<br />

‐ Olivier MONSEGU : DATAR<br />

‐ Roger PELLETIER : FF RANDONNEE<br />

‐ Henri‐Luc RILLH : FFCAM<br />

‐ Christine TISSOT : Rhône‐<strong>Alpes</strong> Tourisme<br />

‐ François TRUSSON : Mission Montagne ‐ Région Rhône‐<strong>Alpes</strong><br />

‐ Marion VAILLAUT : Travelmania, Oxymania<br />

ORDRE DU JOUR<br />

Avant d’aborder les points de l’ordre <strong>du</strong> jour, la GTA remercie l’ensemble <strong>des</strong> partenaires pour leur<br />

présence massive et indispensable. Son directeur rappelle que le <strong>comité</strong> « <strong>jeunes</strong> et montagne » est<br />

devenu un atelier à part entière <strong>du</strong> <strong>comité</strong> de massif <strong>des</strong> <strong>Alpes</strong> et précise qu’un ou deux<br />

représentants élus <strong>du</strong> Comité doivent y être intégrés pour officialiser cette appartenance.<br />

1 ‐ Point sur l’étude de segmentation <strong>du</strong> public jeune<br />

Rhône‐<strong>Alpes</strong> Tourisme a proposé la réalisation d’une étude permettant de compléter le Livre blanc<br />

en précisant de manière plus scientifique les différents segments <strong>du</strong> public jeune. Le Commissaire de<br />

massif a souhaité que la réflexion soit menée à l’échelle <strong>du</strong> massif alpin et donc éten<strong>du</strong>e à PACA.<br />

Christine Tissot a donc contacté Yannick Lemaga<strong>du</strong>re (CRT PACA) et Manuel Harbreteau (CRT Riviera‐


Côte d’Azur). En réponse, ces deux structures ont indiqué être en cours de définition de leur stratégie<br />

marketing et n’avoir pas encore déterminé leurs publics cible. En conséquence, à ce stade, cette<br />

étude paraît prématurée. Rhône‐<strong>Alpes</strong> Tourisme reste cependant intéressé à con<strong>du</strong>ire cette étude<br />

dans le périmètre le plus large possible, avec un nécessaire calibrage en fonction <strong>des</strong> financements<br />

effectivement mobilisables.<br />

<strong>La</strong> DATAR (Olivier Monségu) propose de se tourner vers la région PACA. Il s’agirait au moins de<br />

constituer un cahier <strong>des</strong> charges commun qui permettrait, si PACA enclenche une telle étude à<br />

l’avenir, que celle‐ci puisse apporter <strong>des</strong> données et compléter l’étude Rhône‐<strong>Alpes</strong>.<br />

Les représentants de la Région PACA (Christiane Maurin et Nils Ginestou) indiquent qu’ils souhaitent<br />

obtenir <strong>des</strong> documents sur l’étude envisagée (draft <strong>du</strong> cahier <strong>des</strong> charges) pour étudier la question<br />

de la participation de la région PACA. Sur le principe, il leur semblerait logique que la Région participe<br />

pleinement à cette investigation pour lui donner son échelle « massif ».<br />

François Trusson (Mission Montagne ‐ Région Rhône‐<strong>Alpes</strong>) demande dans quelle mesure le public<br />

« jeune » Rhône‐<strong>Alpes</strong> est‐il différent de celui de PACA. Il souligne que cette étude est nécessaire et<br />

qu’il ne faut pas pénaliser sa réalisation au motif <strong>du</strong> partenariat nécessaire entre les deux régions.<br />

Eric David (SNAM) propose de segmenter en fonction <strong>des</strong> âges et de la répartition géographique<br />

(<strong>jeunes</strong> vivant en montagne, en piémont, dans les agglomérations, et <strong>jeunes</strong> qui viennent de plus<br />

loin) et propose de faire participer les réseaux, fédérations et professionnels par le biais de focus<br />

groupes. Christine Tissot précise que l’étude portera aussi sur un benchmark européen et les univers<br />

de concurrence de ce « marché ».<br />

En conclusion, Rhône‐<strong>Alpes</strong> Tourisme envisage de mener l’étude entre fin 2011 et début 2012 et fera<br />

en sorte d’associer la région PACA à la conception <strong>du</strong> cahier <strong>des</strong> charges de l’étude.<br />

2 ‐ Point sur les Assises de l’Alpinisme<br />

L’objectif consiste à réunir les acteurs de l’alpinisme et de la montagne pour identifier les<br />

problématiques communes et les porter conjointement auprès <strong>des</strong> élus politiques, par le biais d’un<br />

manifeste en cours de rédaction, lors de la journée prévue à Chamonix le 28 mai. Ce document<br />

comporte un volet spécifique sur la question <strong>des</strong> <strong>jeunes</strong>, sous une acception plus large que celle <strong>du</strong><br />

<strong>comité</strong> « <strong>jeunes</strong> et montagne » de la GTA : 14‐25 ans, E<strong>du</strong>cation nationale et é<strong>du</strong>cation populaire,<br />

accès aux pratiques de montagne, d’alpinisme et de haute montagne.<br />

Les propositions en faveur de l’accès <strong>des</strong> <strong>jeunes</strong> à la montagne seront détaillées dans le manifeste<br />

publié pour le 28 mai.<br />

Il est également précisé comment les initiatives engagées dans le cadre <strong>des</strong> « Assises » seront<br />

prolongées par le groupe de portage afin d’en suivre la mise en œuvre effective.<br />

Guy Chaumereuil indique son souci de clarifier – pour les financeurs, notamment – les passerelles et<br />

les synergies entre la démarche « jeune » <strong>des</strong> Assises de l’alpinisme et la démarche portée par la GTA<br />

au nom <strong>du</strong> Comité de massif. Le dispositif « Assises » dépasse le cadre strict <strong>des</strong> <strong>Alpes</strong> puisqu’il a<br />

vocation à intégrer tous les massifs français et la question <strong>des</strong> <strong>jeunes</strong> n’est qu’un élément parmi les<br />

nombreuses problématiques abordées. Les Assises ont également pour vocation de mettre en<br />

exergue <strong>des</strong> initiatives existantes pour l'accès <strong>des</strong> <strong>jeunes</strong> aux pratiques de montagne, afin d'en<br />

dégager les dénominateurs communs et les axes de propositions concrètes d'action.


3 – Présentation de l’initiative « Alp Summer Xperience »<br />

<strong>La</strong> GTA présente très brièvement cette initiative : tenant compte <strong>des</strong> retours <strong>des</strong> Mystères de l’Alpe<br />

2010 mené l’été précédent (énigme un peu trop ar<strong>du</strong>e et pas assez de rencontres avec d’autres<br />

<strong>jeunes</strong>), il s’agira cet été d’un regroupement festif et ludique sur le 1 er week‐end de juillet. Il<br />

reprendra les conclusions <strong>du</strong> Livre blanc (transports en commun, environnement, fête, etc.). Le<br />

recrutement <strong>des</strong> participants interviendra via Facebook.<br />

Eric David souligne que le principe de cette action peut être éten<strong>du</strong> à d’autres territoires et qu’il<br />

serait intéressant de convertir l’expérience en un réel pro<strong>du</strong>it touristique. Il est indiqué que<br />

l’initiative <strong>des</strong> Mystères de l’Alpe, con<strong>du</strong>it <strong>du</strong>rant l’été 2010, a été reprise par l’office de tourisme de<br />

Briançon en vue d’une mise en pro<strong>du</strong>it et sera recon<strong>du</strong>ite sous une forme légèrement différente<br />

pour l’été 2011.<br />

Romain Allard (Savoie Mont Blanc) souhaite savoir comment relayer la communication sur<br />

l’événement. <strong>La</strong> GTA met à disposition <strong>des</strong> vidéos d’appel créées pour l’occasion.<br />

Olivier Monségu (DATAR) demande que le cadre d’évaluation (critères) de l’opération soit explicité<br />

avant son lancement, de manière à mieux anticiper la question de son éventuelle évolution ou les<br />

enseignements que l’opération peut apporter.<br />

Nils Ginestou (région PACA) et François Trusson (Rhône‐<strong>Alpes</strong>) s’interrogent sur la nécessité<br />

d’employer un anglicisme pour nommer cette opération. Pour la GTA – qui convient de l’opportunité<br />

<strong>du</strong> questionnement – il s’agit simplement d’un choix marketing lié au public cible.<br />

4 – Appel à projet de la Convention alpine<br />

Brève présentation de l’appel à projet lancé par la Convention alpine et concernant <strong>des</strong> initiatives en<br />

direction <strong>des</strong> <strong>jeunes</strong> pouvant bénéficier d’un soutien (5 à 10 000 €), <strong>du</strong> moment qu’ils participent à la<br />

promotion ou la mise en œuvre <strong>des</strong> objectifs de développement <strong>du</strong>rable <strong>des</strong> <strong>Alpes</strong> portés par la<br />

Convention (cf. note distribuée en réunion).<br />

5 – Projet d’un livre blanc « Coup de jeune » hivernal<br />

Il s’agit d’une sollicitation de Domaines skiables de France pour que la GTA, mandatée par le Comité<br />

de massif, con<strong>du</strong>ise la rédaction d’un livre blanc sur les <strong>jeunes</strong> spécifique au tourisme hivernal.<br />

En réaction, Eric David (SNAM) souligne dès l’abord les dangers en termes de sécurité à inciter le<br />

public jeune à pratiquer la montagne d’hiver en autonomie.<br />

Romain Allard (Savoie Mont Blanc) propose de poser deux conditions : élargir le travail à la montagne<br />

en général et pas uniquement cibler l’hiver ; y intégrer les données issues de l’étude Rhône‐<strong>Alpes</strong><br />

Tourisme sur la segmentation de la clientèle jeune, tout en précisant le périmètre de l’étude = offre<br />

globale de montagne de la région RA (c'est‐à‐dire offre globale <strong>des</strong> départements de montagne) ou<br />

offre <strong>des</strong> massifs et stations de montagne.<br />

Niels Martin (CEMEA) insiste sur le volet social <strong>des</strong> travaux <strong>du</strong> Comité, en soulignant l’importance<br />

d’étudier à quelles conditions les <strong>jeunes</strong> qui souhaitent aller en montagne l’hiver pourraient<br />

effectivement y aller.


Gilles Chappaz (GTA) souligne qu’il lui semble plus intéressant de mettre en valeur les passerelles<br />

existantes et à créer entre le tourisme d’été et d’hiver, plutôt que d’opposer systématiquement ces<br />

deux formes de tourisme qui concernent le même territoire.<br />

Christiane Maurin (région PACA) souligne que cette nouvelle mouture <strong>du</strong> Livre blanc constitue une<br />

opportunité pour enrichir la réflexion.<br />

6 – Enquête sur les pratiques d’itinérance<br />

Francis Gaillard (ministère <strong>des</strong> Sports) présente les perspectives de prolongement de l’étude pilotée<br />

en 2009 par la GTA, en partenariat avec le SNAM, la FFRando et la FFCAM, et menée par Versant Sud<br />

et Altimax. Il s’agirait de l’étendre à d’autres interlocuteurs sur l’ensemble <strong>des</strong> pratiques itinérantes<br />

non motorisées. Le ministère <strong>des</strong> Sports travaille beaucoup sur l’offre, mais il a besoin d’approfondir<br />

ses connaissances sur les pratiques et les pratiquants en s’intéressant à la demande, ce qui<br />

constituerait le corps de cette étude – dont l’objectif secondaire est aussi d’amorcer la mise en place<br />

d’un observatoire <strong>des</strong> pratiques et <strong>des</strong> pratiquants, toutes activités de nature confon<strong>du</strong>es.<br />

7 – Présentation Oxymania<br />

Marion Vaillaut présente la structure et le projet :<br />

• Structure : Travelmania est une SARL <strong>du</strong> groupe Altiplano, créée par un regroupement de<br />

caristes, dont le cœur de compétence réside dans l’activité « tour opérateur » et agence de<br />

voyage sur <strong>du</strong> court séjour à thème via <strong>des</strong> transports en bus. Sa marque phare est Skimania.<br />

• Projet : l’activité principale est générée par Skimania. Son principe et son volume : 50 000<br />

personnes/an partent en court séjour ou à la journée de Lyon et ses environs en bus pour aller<br />

en station de ski : au même prix que le forfait en station, ils bénéficient <strong>du</strong> transport, de<br />

l’encadrement éventuel (accueil et logistique) et <strong>du</strong> forfait. Il s’agit d’abord de répondre à la<br />

demande <strong>des</strong> <strong>comité</strong>s d’entreprise et de compléter les bus avec <strong>des</strong> indivi<strong>du</strong>els. Les partenaires<br />

historiques sont les autocaristes.<br />

• L’idée d’Oxymania est d’étendre ce principe à l’été. Or sur l’été, les <strong>comité</strong>s d’entreprise<br />

n’arrivent pas à regrouper 50 personnes pour remplir un bus. Il s’agit donc de compléter ce<br />

volume avec <strong>des</strong> indivi<strong>du</strong>els. Au lancement d’Oxymania en 2010, il s’agissait seulement de<br />

proposer les activités sur place sans les transports (uniquement rendre visible <strong>des</strong> offres journée<br />

et week‐end en Rhône‐<strong>Alpes</strong> via le site internet). Ce dispositif n’a pas fonctionné, notamment <strong>du</strong><br />

fait de l’absence de la valeur ajoutée apportée par le transport. <strong>La</strong> déclinaison envisagée pour<br />

2011 consiste en un forfait « bus + petit‐déjeuner + activités sur place + encadrement ». Les<br />

activités proposées sont surtout celles offertes par les offices de tourisme <strong>des</strong> stations (VTT,<br />

déval’kart, parapente, quad, luge d’été, etc.).<br />

• <strong>La</strong> communication :<br />

o Un site internet dédié avec un accès spécial CE, une agence Oxymania en centre ville de<br />

Lyon, <strong>des</strong> newsletters envoyées régulièrement aux CE + indivi<strong>du</strong>els, fabrication d’affiches<br />

et de flyers pour opérations de tractage, opérations de tractage sous <strong>des</strong> formes<br />

originales, présence dans les réseaux sociaux (Facebook, Twitter). Le tout pour un budget<br />

alloué de 2000 €.


• Les difficultés rencontrées :<br />

o beaucoup d’activités proposées la semaine et pas le week‐end (contradictoire avec leur<br />

proposition de départ : court séjour/journée les week‐ends)<br />

o peu de stations relativement proches de Lyon (<strong>du</strong>rée <strong>du</strong> transport)<br />

o manque d’offres globales multi‐activités sur une station. Chaque prestataire a sa façon<br />

de fonctionner et Oxymania peine à dialoguer avec cette multitude d’interlocuteurs<br />

o problème <strong>des</strong> différentes activités réparties sur un périmètre important (plusieurs<br />

stations‐villages)<br />

o conditions de réservation : la majorité <strong>des</strong> prestataires demandent 15 j à l’avance<br />

combien y aura‐t‐il d’inscrits et un paiement à 80 % d’acompte 15 j avant<br />

o prix : autant sur l’hiver, il est possible de négocier de manière significative le prix <strong>du</strong><br />

forfait, autant les activités d’été sont chères (VTT, parapente, quad). Roger Foucault<br />

(FFACM) demande le coût moyen d’une sortie ? Réponse : 60‐70 €/j pour l’été contre<br />

43 €/j pour l’hiver.<br />

Pour l’été 2011, le site vient d’être mis en ligne. On s’attend à ce que cela fonctionne avec les<br />

<strong>comité</strong>s d’entreprise ; pour les indivi<strong>du</strong>els et les mini‐groupes, la saison permettra de savoir si ce<br />

type d’offre peut sé<strong>du</strong>ire.<br />

Les participants au <strong>comité</strong> réagissent aux propositions d’activité : beaucoup souhaitent proposer<br />

<strong>des</strong> activités plus directement en phase avec le milieu et plus à même de diffuser une culture<br />

« montagne ».<br />

Christiane Maurin (région PACA) demande pourquoi le travail de conception de l’offre n’est mené<br />

qu’avec les stations ? M. Vaillaut indique que deux étu<strong>des</strong> ont été menées pour savoir quelles<br />

activités intéressaient le plus. <strong>La</strong> randonnée ressort très peu de ces travaux. Seules les stations<br />

proposent de manière concentrée dans l’espace une profusion d’activités ludiques réalisables sur un<br />

créneau court (environ 2 h).<br />

Roger Foucault (FFCAM) indique que <strong>des</strong> clubs de sa fédération affrètent <strong>des</strong> bus pour les<br />

randonnées de ses adhérents. Une synergie pourrait être envisagée pour emmener <strong>des</strong> personnes en<br />

refuges. Roger Pelletier (FFRando) précise le fonctionnement <strong>des</strong> sorties organisées par les CDRP<br />

avec déplacements en bus. Oxymania pourrait aider la FFRando à « rajeunir » son public.<br />

Eric David (SNAM) avance la possibilité de proposer <strong>des</strong> nuits en refuge (comporte une part de rêve,<br />

de mythe). Mais Marion Vaillaut explique que peu de refuges ont <strong>des</strong> offres d’activités et de service<br />

adaptés à <strong>des</strong> groupes de 50 personnes. E. David propose également de monter <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its<br />

« bivouac‐<strong>jeunes</strong> » en passant par les membres <strong>du</strong> Comité pour proposer la prestation. Il semble<br />

possible que les professionnels de la montagne proposent <strong>des</strong> packages.<br />

Gilles Chappaz (GTA) demande de préciser le public sur lequel a été basé la conception <strong>des</strong> offres car<br />

il pense qu’elles ne répondent pas à la réalité de la fréquentation de la montagne estivale,<br />

essentiellement hors stations même pour les <strong>jeunes</strong>. M. Vaillaut répond qu’il s’agit d’abord <strong>du</strong> public<br />

de Skimania mais qu’il est question de l’élargir.<br />

Romain Allard (Savoie Mont Blanc) demande de combien d’activités par jour Oxymania a besoin et<br />

sur quelle <strong>du</strong>rée ? Réponse : 3 ou 4, sachant que le groupe peut être divisé sur plusieurs activités<br />

différentes (tout le monde n’est pas obligé de pratiquer les mêmes activités). R. Allard indique<br />

pouvoir fournir <strong>des</strong> noms d’agences susceptibles de proposer une offre multi‐activités.


Christine Tissot (Rhône‐<strong>Alpes</strong> Tourisme) demande comment se passe la cohabitation entre les<br />

différents publics l’été ? Une réflexion spécifique « <strong>jeunes</strong> » est‐elle menée ? Réponse : pas de<br />

réflexion spécifique. Ce sont les propositions d’activité qui ciblent, de fait, les publics.<br />

Niels Martin (CEMEA) souligne que, si le ski se suffit à lui‐même en hiver, il faudrait proposer, de<br />

même, une activité spécifique par week‐end de manière à permettre une progression dans l’activité<br />

(escalade, eaux vives, etc.). Pour lui, il faut éviter le « piège » de la multi‐activité qui n’encourage pas<br />

les personnes à revenir. Réponse : en phase de lancement, Oxymania développe d’abord <strong>des</strong><br />

pro<strong>du</strong>its à la journée répondant aux attentes <strong>du</strong> plus grand nombre. Il y a ensuite <strong>des</strong> possibilités<br />

d’évolution.<br />

Nils Ginestou (région PACA) indique son intérêt à connaître les résultats de l’été pour mieux<br />

comprendre les attentes de cette clientèle.<br />

Francis Gaillard (ministère <strong>des</strong> Sports, CREPS) demande la répartition de la clientèle par tranches<br />

d’âges entre hiver et été. Réponse : sur l’hiver, principalement <strong>des</strong> 18‐25 ans (étudiants, promotion<br />

par les BDE, indivi<strong>du</strong>el), <strong>des</strong> familles. Comment fonctionner l’été alors que ce public n’est pas à la<br />

faculté ?<br />

Eric David et Gilles Chappaz insistent sur la possibilité, via les membres <strong>du</strong> <strong>comité</strong> « <strong>jeunes</strong> et<br />

montagne », de traiter avec <strong>des</strong> territoires (qui ont <strong>des</strong> réseaux de prestataires qui pourraient<br />

s’organiser pour réunir les conditions et accueillir ces groupes) plutôt que de se restreindre aux<br />

stations.<br />

En conclusion, Guy Chaumereuil prend date pour discuter de la manière dont l’été se sera déroulé<br />

pour Oxymania et pour tester <strong>des</strong> propositions <strong>des</strong> membres <strong>du</strong> <strong>comité</strong> <strong>jeunes</strong> et montagne.<br />

8 – Présentation <strong>des</strong> écoles de Sport et d’Aventure de la FFCAM<br />

Roger Foucault et Henri‐Luc Rillh (FFCAM) présentent le dispositif : la Fédération a débuté la<br />

démarche en créant une commission nationale « <strong>jeunes</strong> » afin de mieux communiquer en direction<br />

de ce public, proposer et coordonner <strong>des</strong> activités adaptées.<br />

En 2011, le dispositif a bénéficié à quelque 5500 <strong>jeunes</strong> pour un budget global de 1,5 million €.<br />

Objectif : il s’agit, lorsqu’un jeune pousse la porte <strong>du</strong> CAF pour pratiquer une activité, de lui offrir un<br />

sas qui lui permette de découvrir la montagne comme milieu et pas seulement à travers l’activité qui<br />

l’intéresse de prime abord.<br />

Fonctionnement : les écoles de Sport et d’Aventure sont un label (l’appellation Ecole Française<br />

d’Aventure a été déposée à l’INPI) donné aux clubs qui s’engagent dans la démarche. Pour les écoles<br />

d’aventure, les clubs proposent un programme d’activités varié, dans 8 milieux différents, tout en<br />

tenant compte <strong>des</strong> attentes <strong>des</strong> <strong>jeunes</strong> inscrits. Les activités peuvent être complétées par un stage<br />

en immersion (camp d’une semaine environ avec <strong>des</strong> <strong>jeunes</strong> <strong>du</strong> même âge).<br />

L’encadrement provient, en fonction <strong>du</strong> niveau de technicité, de cadres fédéraux ou de<br />

professionnels.<br />

Le dispositif propose une continuité avec « l’activité sport en famille » qui s’arrête vers les 12 ans <strong>des</strong><br />

<strong>jeunes</strong>.<br />

‐ Les écoles de Sport concernent les milieux « aseptisés » (notamment les écoles de ski alpin et de<br />

fond, les écoles d’escalade). On compte 103 écoles d’escalade et 10 écoles de ski. Les écoles de Sport<br />

sont ouvertes aux enfants de 6 à 18 ans.


‐ Les écoles d’Aventure concernent le terrain d’aventure et les milieux non « aseptisés ». On en<br />

compte 59. Elles sont généralement ouvertes aux <strong>jeunes</strong> de 12 à 18 ans.<br />

Des livrets sont proposée aux <strong>jeunes</strong> : livret escalade ou livret aventure pour accompagner les<br />

<strong>jeunes</strong>, de leur initiation jusqu’au haut niveau. Il permet d’inscrire toutes les acquisitions de<br />

compétences opérées tout au long <strong>des</strong> activités. Il permet éventuellement une VAE (validation <strong>des</strong><br />

acquis de l’expérience) pour l’obtention d’un BE (brevet d’Etat).<br />

Le coût pour les <strong>jeunes</strong> : coût de l’adhésion plus coût <strong>des</strong> sorties et camps (environ 50% pris en<br />

charge par le club).<br />

Les écoles de Sport et d’Aventure concernent à 65% <strong>des</strong> enfants de parents non cafistes.<br />

Christine Tissot demande quelles sont les pratiques de montagne <strong>des</strong> <strong>jeunes</strong> hors SAE (structure<br />

artificielle d’escalade) ? Réponse : l’objectif est d’amener les <strong>jeunes</strong> à la « vraie » montagne. Une<br />

sortie en refuge peut être prévue en fin de cycle.<br />

L’objectif de rajeunir la Fédération fonctionne puisque ces écoles connaissent une progression de<br />

leur membres de 3% / an tandis que les effectifs globaux diminuent. De ce fait l’âge moyen <strong>des</strong><br />

participants est de plus en plus jeune.<br />

Si l’idée, au niveau de la région alpine, concerne l’enjeu <strong>du</strong> passage de la logique « escalade », pour<br />

les écoles d’escalade, à la logique « montagne », au niveau national, il s’agit plutôt d’apprendre à se<br />

gérer dans un milieu « sauvage ».<br />

<strong>La</strong> question de la relation avec les services sociaux est posée par plusieurs participants. Il est répon<strong>du</strong><br />

que plusieurs clubs ont noué <strong>des</strong> partenariats de ce type (Bourg‐en‐Bresse, Chambéry). L’idée suivie<br />

par la Fédération consiste à aller chercher <strong>des</strong> adhérents plutôt que d’attendre qu’ils viennent par<br />

eux‐mêmes.<br />

En parallèle, la Fédération s’investit sur d’autres axes : tarif préférentiel dans les refuges pour les<br />

sorties scolaires, partenariat avec le Conseil général de Savoie pour l’opération « Ton collège à la<br />

montagne » …<br />

Ce qui freine :<br />

‐ De nombreux clubs ne sont pas encore engagés dans la démarche. L’état d’esprit change lentement<br />

dans certains clubs. Les clubs qui ont embauché un permanent semblent plus performants.<br />

‐ Les réglementations restrictives en matière d’APN, d’accueil de mineurs, de bivouac.<br />

Les incitations : l’obtention <strong>du</strong> label permet de prétendre à <strong>des</strong> financements fédéraux.<br />

Avant de lever la séance, les participants conviennent <strong>du</strong> bon format de ces réunions (une bonne<br />

demi‐journée). Nous travaillons déjà au programme de la prochaine réunion de septembre dont la<br />

date vous sera indiquée ultérieurement.<br />

GTA, Grenoble, le 18 mai 2011.

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