Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux Mambu ma Sobele

Plateforme Panafricaniste D’Informations de l’Est à l’Ouest de l’Atlantique
Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Si chacun pouvait balayer devant chez soi, la rue serait sauvée • Dire aux petits fils de nos petits fils ce que les parents de nos parents ont vécu
Version online du Magazine La Rue Meurt • N.24 Nov. 2022 Publication mensuelle • Directeur Général: Dr Jean-Claude Bongolo
www.laruemeurt.com
Les MATSOUANISTES
des Temps Nouveaux
Mambu ma Sobele
13 Janvier 2023 Inauguration
en mode Nsinsani
du Temple de MPissa/Brazzaville
Tata Tsiakaka Tata Nzoungou Tata Miankanguila
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
éditorial
Les Matsouanistes des Temps Nouveaux
par Masengo ma Mbongolo
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Dites-moi quel Dieu vous adorez, je vous dirais qui
vous êtes.
- la spiritualité, la religion comme la culture, orientent
notre mode de pensez, et d’actions.
- Pourriez-vous m’indiquer une Nation qui s’est développer
en se basant sur une spiritualité étrangère ?
Moi, je en connais pas. C’est pourquoi je vous pose
la question de savoir si le « monde que nous vivons
» c’est celui-là que nous aurions voulu laisser à nos
enfants ?
Si oui, alors continuons à nous complaire de cette vie
de laisser pour compte dans laquelle nous végétons.
Si non alors chacun de nous devrait retrousser ses
manches pour trouver une voie de sortie de cet engrenage
où nous ressemblons à un crapeaud dans une
marmite pleine d’eau fraiche mis au feu.
Quand j’analyse le drame que traverse le peuple Kongo,
je sais qu’il y a l’injonction des facteurs externes
mais aussi internes. Pour le cas d’espèce le Matsouanisme
étant notre spiritualité de développement et
d’émancipation, ne pas se pencher sur les facteurs qui
nuisent à son émancipation serait un crime de lèse
majesté. A mon sens il y a 4 points de blocage :
- Adorer les Dieux des colonisateurs ;
- L’éducation made in Léopold le Roi Belge qui nous
a appris à lire et à écrire mais pas à raisonner (d’où
l’attentisme, la main tendue, croyant que le bonheur
viendra du « ciel » mieux d’ailleurs, incapable de soutenir
à la construction de nos propres temple Matsouaniste)
;
- Conflits internes, luttes intestines entre la famille
et la belle famille de tata Nzoungou, dans le but de
s’approprier du terrain de Mpissa légué par les colons
aux Matsouanistes ;
- Qui est l’ayant droit primaire du site Matsouaniste
de Mpissa ? En ma connaissance le 24 décembre
1951 l’administration coloniale, pour apaiser les climat
de tension qui s’était établit entre le site de prière
de Tata Nzoungou et la paroisse catholique d’en face,
il donna AUX MATSOUANISTES AUX TRAVERS
DE TATA NZOUNGOU 1 hectare de terre qui est
l’actuel Site Matsouaniste de Mpissa… Et à ce jour
les fils, neveux ou beau fils de Tata Nzoungou ne sauraient
brandir un papier les reconnaissant comme
propriétaire dudit espace…
- Et si c’en était le cas, que reviendrait à nous autres
qui au prix de notre sang avons accompagné leur
bienêtre ? N’ont-ils pas le devoir de nous remettre
dans nos droits ?
- Dernièrement en décembre 2018 des milliers de
matsouanistes ont perdu la vie dans ce site, alors
qu’en disent les fameux ayants droits ? Vont-ils dénoncer
les assassins afin que justice se fasse où sont-ils
de mèche avec les assassins?
- En plus de cela la date dudit massacre a été immortalisée
par un monument, où peut-on lire le
20 décembre 1998… Mais s’ils sont vraiment sur de
la date, pourraient-ils nous donner le nombre des
victimes et le lieu où se trouvent les restes mortels
des Matsouanistes ou bien c’est juste le terrain qui
intéresse les ayants droits, oubliant que c’est un lieu
de crime?
Le monde est en plein mouvement, il est donc temps
que les Matsouanistes s’activent au rythme du mouvement
de la terre… Apprenons à nous auto prendre
en charge. Quand un des nôtres, fait une bonne
chose, essayons de lui prêter main forte au lieu de
s’accrocher aux querelles byzantines.
Bien à vous : Ni wuna wu tua ta…

Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Tata Matsoua André
Grenard
Sa vie, son oeuvre
et la suite...
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ACCAD : fraternité travail développement
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Ici on travail,
les discussions
byzantines c’est hors
de question!!
Contact:
Mfumu Miankanguila Guide Matsouaniste
+242 06 815 6526
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Tata Nzoungou fondateur du Matsouanisme
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Collecte - Nsinsani pour le temple Matsouaniste
Leetchi
https://www.leetchi.com/c/don-temple-matsouaniste
Chers Matsouanistes et amis de l’Afrique, berceau de l’humanité.La Section Kaki Matsouanistes
Chers Kongo,
et africains,
la grandeur d’un
peuple réside
dans le
respect de ses
fondamentaux
et la
construction
du Temple
Matsouaniste en
est un pour le
peuple Kongo.
(Masengo ma Mbongolo)
a l’honneur d’informer les Hommes et les Femmes
épris de justice, de paix et du vivre ensemble que ce 13
janvier 2023 sera inauguré à Mpissa un Temple Matsouaniste.Mais
comme les temps sont difficiles, nous
nous tournons vers vous pour solliciter un soutien afin
de finir les travaux de construction dudit temple. Nous
aimerions maintenir la date d’inauguration prévue
pour le 13 janvier 2023, mais comme nous venons de
le dire l’événement n’aura pas l’éclat souhaité si le toit
n’est pas fini ou s’il manque des fenêtres ou de la peinture.
Nous vous demandons donc de nous prêter main
forte (dans la mesure de vos possibilités) afin d’honorer
le travail commencé par Mfumu Matsoua André
Grenard et poursuivi par tata Nzoungou Fidèle, tata
Tsiakaka et tata Nkounkou.
Le 13 janvier 2023 frappe déjà à nos portes ; faisons de
notre mieux (tua sadileno tsimuntu) honorons nos ancêtres
comme tous les gens qui se respectent.Ce Temple
Matsouaniste sera:un espace dédié à tous les Matsouanistes
et à tous ceux qui veulent retrouver la paix intérieure
au travers de la communion avec nos ancêtres ;un héritage
de notre génération à l’humanité ;un lieu de mémoire
pour nos ancêtres ;Dans l’espoir que c’est un devoir
de chacun d’honorer ses ancêtres, notre main tendue
à votre égard est aussi une invitation à prendre part à
l’Inauguration du Temple Matsouaniste à Mpissa ceun
espace de prière et de méditation ;un site touristique ;un
c e nt re de for mat ion p our nos adeptes; 13 Janv ier 2013.
Contact:
Mbuta Miankanguila +242 06 815 6526
www.malakimakongo.net
Tel: +39 377 94 13392
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Tata Tsiakaka , Matsouaniste - Kaki
(Neveu de tata Nzoungou)
Tata Tsiakaka et les Matsouaniste Kaki faisaient 3 fois l’an des parades
dans le quartier Bacongo, bien habillés en tenue militaire Kaki de l’armée
française), avec képi et brodequins et à leur passage les policiers s’inclinaient
en signe de respect...
Quel était son secret de Tata Tsiakaka? Mieux quel marché avait-il conclu
avec les colons? En tout cas meme sa fille n’a su nous le dire.
Enfin si cela a fait gagner la paix aux Matsouanistes Kaki, tant mieux.
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Les MATSOUANISTES
des Temps Nouveaux
Mambu ma Sobele
Mbuta Nzoumba, Mbuta Nzonza & Le Guide Miankanguila
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
A chaque époque Dieu nous accorde de la grâce.
Merci pour tous ces dirigeants.
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Les travaux du temple des Matsouanistes sont très avancés.

Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Chers responsables passés,
présents et futurs du Site
Matsouaniste de Mpissa,
l’espace est grand, et
n’attend que vos projets...
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Vingt ans de Malaki Mâ Kongo 1991 - 2011
Cet ouvrage qui se décline en deux tomes relate
l’histoire moderne du Malaki Mâ Kongo,
véhiculée par Masengo Ma Mbongolo. Malaki
Mâ Kongo est une tradition culturellequi remonte
depuis la nuit des temps aux origines du
royaume de Kongo dia Ntotela. C’est en 1991 que
Masengo Ma Mbongolo avait pris l’initiative de
célébrer le Malaki Mâ Kongo au Congo-Brazzaville.
Avec les contingences socio-politiques liées
à l’espace originel Kongo, en proie à des multiples
convulsions, Malaki Mâ Kongo a donc suivi le
sillage de l’antique voyage triangulaire à travers
la planète. Visant la paix intégrale entre tous les
hommes quelques soient leurs origines culturelles,
raciales, ethniques ou géographiques, Malaki
Mâ Kongo s’est redéployé en Afrique d’abord, en
Europe et ensuite en Amérique pour contribuer
à une mondialisation équitable dans ce village
planétaire en perpétuelle construction. Le but de
l’association Malaki Mâ Kongo est de sauvegarder
la mémoire collective à travers la promotion
des Racines Culturelles Africaines, afin de soutenir
les actions de développement responsables
dans les pays africains ainsi que dans la Caraïbe.
A chacun sa VIE...
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Mfumu MIANKANGUILA
Mfumu MIANKANGUILA fait ce qu’il veut avec
son argent... Il vit son temps, s’entoure de beautés,
fait du sport et construit des temples pour honorer
ses ancetres...
D’autres font le contraire avec leur argent...
Faites comme lui et vous recevrez nos ovations...
Don pour le Temple Matsouaniste Collecte de
Fonds - Nsinsani pour la finition et l’inauguration
du temple Matsuaniste de Mpissa le 17
Janvier 2023. https://www.leetchi.com/c/
don-temple-matsouaniste

Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Le Matsouanisme
par Pierre MANTOT, Président de l’Amicale
Le Matsouanisme n’est pas une création de MATSOUA mais la
doctrine qui découle de ses enseignements et ses actions dans l’espace
et le temps. Le Matsouanisme est, pour ainsi dire, un concept
globalisant, dans lequel l’homme, MATSOUA, garde toute son
actualité.
La doctrine matsouaniste peut-être définie comme étant l’ensemble
des idées d’un personnage exceptionnel, Grand Humanitaire qui
fonda l’Association AMICALE des originaires de l’Afrique Equatoriale
Française( A.E.F ), Eminent Humaniste qui initia et fit rassembler
le Mouvement MIKALE au Moyen-Congo et Grand Maître qui
inspira les valeurs spirituelles de l’Eglise Ngounza. Il s’agit d’André
Grenard MATSOUA , le panafricain, le non-violent, fervent défenseur des
droits de l’homme et des peuples.
Le Matsouanisme s’exprime par trois idées fondamentales correspondant aux
trois messages légués par André Grenard MATSOUA, à savoir:
- le message social humanitaire,
- le message politique humaniste
- le message spirituel Ngounza.
Pour l’humanitaire, l’Association
AMICALE pratique les
valeurs de secours mutuels, de
prévoyance et de bienfaisance.
La dimension humaniste
se laisse découvrir au travers
du Mouvement MIKALE avec
comme cheval de bataille, les
droits de l’homme, la mise
en place d’un gouvernement
démocratique émanant de la
volonté des dignes fils d’Afrique
et non d’un gouvernement
élaboré par les dictateurs dans
les officines claniques et imposé
aux peuples sous forme
de diktat. L’aspect spirituel
est repris par l’Eglise
Ngounza avec comme
fondement, l’altruisme, la
sagesse et l’élévation spirituelle.
Le Matsouanisme est et
demeure la redoutable
arme de combat de tous
les peuples assujettis,
pillés et spoliés pour la
conquête de leur dignité,
émancipation et indépendance.
Les peuples
meurtris, persécutés et appauvris,
se servent, pour
ainsi dire, de la doctrine
matsouaniste pour recouvrer
leurs droits fondamentaux,
notamment les
droits économiques, sociaux,
politiques, culturels
et spirituels.
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Chers Matsouanistes, l’Afrique et le monde
vous regardent, en etes-vous conscients
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Le Temple Matsouaniste
les travaux avancent
L’union fait la force
Ni wuna kua
wu tua ta...
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
André Grenard Matsoua, un Lari né dans
un village proche de Brazzaville
Publié par fara - Catégories : #Biographies des africains célèbres
Par Sylvestre Kavungu
André Grenard Matsoua, un Lari né dans un village
proche de Brazzaville en 1899, faisait partie de l’élite
autochtone formée par le colonisateur français, qui
avait fondé Brazzaville en 1880, devenue capitale de
l’Afrique équatoriale française (AEF) à partir de 1910.
Catéchiste puis douanier, Matsoua était connu à Brazzaville
pour l’organisation de réunions d’instruction
civique et de causeries sur le royaume du Kongo à
l’attention des lettrés. Le Congo était alors soumis à
une économie de traite (caoutchouc) par les colons,
mais l’administration française avait formé une petite
élite de lettrés choisis parmi les Lari, originaires de la
région du Pool autour de Brazzaville.
Ces cadres congolais, comme leurs ancêtres du
royaume kongo, étaient fascinés par les réalisations
techniques des Occidentaux et voulaient en
faire bénéficier leur pays. En 1921 Matsoua partit
en Europe pour mieux connaître la civilisation européenne.
Après un long périple en Belgique et en
France il s’engagea dans un bataillon de tirailleurs «
sénégalais » et participa à la guerre du Maroc (1924-
25). Il devint sous-officier, puis s’installa à Paris, où
il exerça la profession de comptable dans un établissement
hospitalier, et suivit des cours destinés aux
personnes originaires des colonies. Dans les milieux
d’intellectuels originaires des colonies régnait à cette
époque une certaine effervescence pour la reconnaissance
de droits et libertés publiques équivalents
à ceux des citoyens français. Nombre d’entre eux avaient
participé héroïquement aux combats de la guerre
de 1914-18 et avaient été formés dans les universités
françaises. Ils n’admettaient plus d’être traités en
citoyens de second rang. Ayant acquis la nationalité
française, Matsoua fonda en 1926 l’Association amicale
des originaires de l’AEF, populairement appelée
l’Amicale, dont les objectifs étaient le secours mutuel,
la prévoyance et la bienfaisance. Imbu de culture
française et refusant toute violence verbale Matsoua
estimait que : « Les problèmes coloniaux se résoudront
d’eux-mêmes dès que s’établira un dialogue d’égal
à égal entre colonisés et colonisateurs ».
L’Amicale connut un succès considérable parmi
les travailleurs africains de France. En 1929 deux
délégués de l’Amicale effectuèrent une tournée au Congo,
avec le soutien des autorités coloniales. Mais l’accueil
enthousiaste des foules congolaises transforma la tonalité
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Mbuta Miankanguila dans ses oeuvres

“Dans le temple des Matsouanistes
Il n’y aura pas de chambre
pour mes enfants.
Le “MOI” est haïssable, je sais.
mais sans “Ce Moi” rien n’est
faisable...
Venez et ensemble honorons nos
ancêtres”
Le Guide Miankanguila
Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
des discours, car le peuple réclamait l’indépendance, la justice pour
les Congolais spoliés de leurs terres, et la fin du travail forcé pour
les compagnies concessionnaires. Les deux délégués recueillirent
une somme très importante de la part des Bakongo, qui souhaitaient
adhérer au système d’assurances sociales de l’Amicale. Matsoua
avait refusé de faire adhérer l’Amicale aux structures communistes
en France, mais son mouvement avait fini par rejoindre la Ligue internationale
contre l’impérialisme et l’oppression coloniale. En 1929
le président de cette Ligue, Senghor Lamine, intellectuel sénégalais
mutilé de guerre, fut arrêté par la police française et mourut en prison.
Au Congo l’Eglise catholique accusa les délégués de l’Amicale
de faire « une mystérieuse propagande des principes communistes
». Ceux-ci furent arrêtés et leur collecte fut confisquée par les autorités
coloniales. Un mandat d’arrêt fut délivré contre Matsoua pour
escroquerie. Celui-ci fut arrêté à son domicile parisien en décembre
1929, puis transféré pour être jugé à Brazzaville par un tribunal indigène
en avril 1930. Matsoua fut victime d’une procédure illégale
puisqu’il avait la nationalité française. Des perquisitions violentes
furent menées chez les chefs traditionnels, et des fonctionnaires lari
furent mutés d’office.
Matsoua et ses complices furent condamnés à la déportation
au Tchad et à trois années d’emprisonnement. Désobéissance
civile et répression coloniale chez les Lari
Si les mamans sont d’accord avec toi,
celui qui serait contre manga kua yi lendi ba nandi
Lors du procès de Matsoua, Brazzaville fut le
théâtre de la première rébellion congolaise
contre les autorités coloniales. Les paysans
cessèrent de ravitailler la ville, la foule envahit
la mairie, s’affronta aux policiers et miliciens
autochtones, et déferla en manifestations
ininterrompues pendant une semaine.
Les quartiers européens furent interdits d’accès
aux Noirs, refoulés vers leurs quartiers
de résidence, Bacongo et Poto-Poto. Les domestiques
noirs entrèrent en grève générale.
Cette situation se reproduisit à Pointe Noire,
où les travailleurs en grève furent maltraités
par des miliciens non kongo, qui avaient
trouvé l’occasion de se venger de la prédominance
lari dans l’administration coloniale.
Sur le fondement d’informations données
par des délateurs, surnommés les « flatteurs
noirs » par la population, des fonctionnaires
ont été mutés au Tchad et de nombreux Congolais
déportés. Pendant toutes les années
1930 les Lari, jadis favoris de l’administration
coloniale, se sont repliés sur eux-mêmes devant
l’impossibilité d’établir le dialogue entre
colons et colonisés, que Matsoua recherchait.
Les Lari et leurs chefs traditionnels rejetaient
les cadeaux des fonctionnaires et des
missionnaires catholiques. Ils n’assistaient
plus aux cérémonies officielles ni aux offices
catholiques. Ils n’approvisionnaient plus les
marchés de la capitale, qui restaient vides. Ils
n’utilisaient plus la monnaie française. Ils ont
alors pris l’habitude d’agir dans la clandestinité
à l’initiative de catéchistes qui faisaient
vivre l’Amicale.
En 1933 cette situation empira et donna lieu
à des affrontements violents en raison de la
tentative de l’administration coloniale de
déporter tous les Lari de la région du Pool,
dont l’attitude paralysait et menaçait la capitale
de l’AEF, située au cœur de cette région
enclavée. Les arrestations de Lari étaient
massives, car ceux-ci étaient envoyés de force
sur le chantier de la ligne ferroviaire Congo-Océan,
entre Brazzaville et Pointe Noire.
Les villageois lari s’enfuirent en masse dans
les forêts.

Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
pôt pour financer la Société indigène de prévoyance,
qui devait effectuer les missions d’action sociale de
l’Amicale. Celle-ci fut dissoute à nouveau en 1939.
Une répression impitoyable fut menée contre les villages
lari, où les miliciens et tirailleurs non kongo se
livrèrent à des exactions terribles. 22 notables lari,
dont Pierre Kizonzi, futur dirigeant de l’Eglise matsouaniste,
furent condamnés à cinq ans d’emprisonnement
et déportés. Des militants amicalistes furent
exécutés en public. Les Lari se dispersèrent à nouveau
dans les forêts. En mai 1940 Matsoua, redevenu
militaire, fut blessé au front. Alors que l’Amicale avait
fourni 3 000 tirailleurs pour combattre l’Allemagne,
il fut arrêté à Paris sous l’accusation d’espionnage et
emprisonné à Brazzaville. La procédure légale ne fut,
à nouveau, pas respectée, car Matsoua aurait dû être
jugé par un tribunal militaire. Le 18 juin 1940 les
Lari répondirent favorablement à l’appel du général
de Gaulle, en voulant lui confier l’argent de la collecte
confisqué en 1930. Pourtant, Félix Eboué, gouverneur
de la France libre au Congo, ne mit pas fin au
travail forcé pour les fabricants de caoutchouc et fit
exécuter des amicalistes. En 1941 Matsoua fut condamné
aux travaux forcés et tué en détention par ses
geôliers l’année suivante. Matsoua ayant été inhumé
secrètement, les Lari ont refusé de croire à sa mort,
et la rumeur a circulé qu’il était en France aux côtés
du général de Gaulle. En 1944 une milice lari matsouaniste
occupa les quartiers Bacongo et Poto-Poto
de Brazzaville. Camille Diata, chef de cette milice, a
été condamné à mort, peine commuée en 20 ans de
travaux forcés (avec 13 complices à des peines de 5
à 15 ans). Les Lari exigeaient le retour de Matsoua,
pourtant décédé, auquel ils vouaient un culte.
Entre octobre 1934 et mars 1935 les Lari connurent
une amélioration de leur situation grâce au nouveau
gouverneur de l’AEF, Edouard Renard, hostile à
l’inégalité entre les Blancs et les Noirs dans la colonie.
Renard légalisa l’Amicale, devenue aussi une
association pour la formation des cadres africains.
Il engagea une politique sociale active en faveur
des Lari par la construction de maisons, d’écoles,
de centres de puériculture, etc. En se rendant au
Tchad pour y rencontrer Matsoua, assigné à résidence,
il fut tué dans un accident d’avion au Congo
belge. Les Lari soupçonnèrent les administrations
coloniales françaises et belges, ainsi que l’Eglise catholique,
d’être responsables de cet accident, à cause
du rétablissement de l’ancienne politique d’intimidation
à leur encontre. En septembre 1935 Matsoua
s’enfuit du Tchad, atteignit le Nigeria, puis rentra au
Congo, où il fut arrêté et maltraité par des miliciens.
Il s’évada, et après un périple entre Bangui et le Congo
belge il arriva sous un faux nom à Paris, où les
Africains l’accueillirent triomphalement. Ce voyage
fut raconté dans toutes les maisons lari et Matsoua
devint un être doté de pouvoirs extraordinaires dans
l’imaginaire collectif. La mort de Renard et l’évasion
de Matsoua favorisèrent l’attitude messianique des
Lari au XXe siècle et leur revendication pour un «
autogouvernement lari ».
L’Etat colonial, puis l’Etat indépendant, dit des « flatteurs
noirs », mais aussi l’Eglise catholique eurent
des difficultés à regagner leur confiance. Le nouveau
gouverneur de l’AEF, François-Joseph Reste, libéra
les amicalistes, mais s’attira l’hostilité générale en
voulant regrouper les Lari, traditionnellement installés
en habitat dispersé, et leur imposant un imhttp://fara.nza.over-blog.com/article-andre-grenard-matsoua-un-lari-ne-dans-un-village-proche-de-brazzaville-107211567.html
Précision: André Matsoua
n’est pas mort à Mayama.
En 1956 le Roi Hassan II dit avoir voyagé dans le meme bateau
avec son père et Matsoua de Magagascar vers la France via
le Maroc.
Et en avril 1983 la radio Sud Africaine avait annoncé sa mort.
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Massacre des Matsouanistes
à Mpissa le ? décembre 1998
Quelle est la
date exacte ?
Combien de
victimes ?
Qui sont les
assassins ?
Où sont les restes
mortels ?
Qui en sont les
temoins ?
Wu ba wuna ?
We na meso!!!
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Mbuta Anicet Massengo
Mfumu na mfumu
Nganga na nganga
Nganga na nganga
Mfumu na mfumu
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
“Dire aux petits fils de nos petits fils ce
que les parents de nos parents ont vécu...”
Zunga M’Voala dia Mbongolo le 8 fevrier 1949 (c’était son dernier,
malade, agonisant, ses boureaux de miliciens l’avaient
déposé à la maison après 8 ans passés dans la prison de Mayama
où il était emprisonné avec Matsoua.
Masengo ma Mbongolo et son père P. Mbongolo
Papa me dit de “Dire aux petits fils de nos petits fils
ce que les parents de nos parents ont vécu...”
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Fragments
de conscience haïtienne
Ce cri de coeur d’Antoine Lovely, parole d’une femme qui s’interroge
sur la condition humaine en terre haïtienne, énonce clairement que
c’est dur d’être Haïtien. Les calamités naturelles (Tremblement de terre)
viennent s’ajouter à cette pauvreté endémique séculaire, et posent
désormais les questions existentielles au sein de l’île. Questions ne
pouvant du reste être évoquées sans convoquer l’Histoire haïtienne.
Bookman, Louverture, Macaya, Dessalines, etc., et tous ceux qui
Antoine Lovely
avaient combattu l’hydre esclavagiste
et coloniale, sont ici remis à l’ordre du
jour. L’unité affichée par les esclaves
à partir du conclave de Bois-Caïman
dans la nuit du 17 août 1791 avait été
le point de départ de l’indépendance
de la première république nègre au
monde. Face aux enjeux contemporains,
les Haïtiens doivent être de
nouveau unis, actifs, entreprenants
et travailler davantage comme par
le passé, pour que l’île recouvre son
autonomie d’antan. Haïti terre africaine
! S’impose alors ce pont sur
l’Atlantique pour une mondialisation
choisie, contrairement à celle subie
depuis le xvème siècle. C’est dans la
compréhension de son passé, et à
travers l’éducation de son peuple que
Haïti redeviendra la perle des Caraïbes,
la nation où toutes les couleurs de
l’arc-en-ciel humain – Noir, Blanc,
Indien, Mulâtre, Quarteron, Métis,
Mamelouque, Quateronné, Sangmêlé,
etc. –, devraient vivre en paix et
en harmonie pour un monde nouveau
et meilleur.
https://www.amazon.fr/Fragments-conscience-ha%C3%AFtienne-Lovely-Antoine/
dp/2842200551
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
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Mfumu BAKELA KONGO
Corbeau - Matsouaniste
Mambu ma sobele!!!

Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Mbuta Nzonza & Mbuta Miankanguila
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Mbuta Nkodia mpe buidi mu ngambu...
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Mbuta Vicky & Mbuta Miankanguila
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Ngoudi Nganga Anicet Masengo
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Mfumu Malanda ma ndebeka et le Guide
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
30
Il était une fois Premier Congrès des
Originaires du Royaume Kongo
Cet ouvrage met en lumière la problématique
Kongo de l’Est et de l’Ouest de l’Atlantique. Ils
ont été mis en face de leur propre histoire, leur
quotidien et leur futur, au travers d’un Congrès,
le premier d’après 1665. Il a duré 3 jours du 17
au 19 novembre 2013 à Paris sous l’orientation
de Masengo ma Mbongolo de Malaki ma
Kongo et Rocha Nefwani du Royaume do
Kongo. C’était pour la première fois dans
l’histoire moderne des Kongo qu’ils se sont
retrouvés. Les Kongo de Guadeloupe, d’Haïti,
de Chili, de Cuba, de Santo Domingo, d’Afrique,
de l’Europe et d’Asie et des USA, se
sont regardés dans les yeux et se sont posés la
question de savoir pourquoi:

Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Kongo et toujours Kongo ? Avant
de conclure avec les mêmes mots
d’il y a 350 ans, lors de la bataille
de Mbuila, le roi Kongo Ne M’vita
Kanga avant d’être décapité, avait dit :
“Kongo tadi, ka di basué, ba nsinga”
(Kongo est une pierre qui ne doit se
morceler, mais doit être des fibres
qui se tendent et se détendent sans
jamais rompre) l’Union fait la force
!!! Évidemment si la seconde édition
est programmée 7 ans plu tard, c’est
qu’à coté du fleuve de larmes de joie,
il y a eu aussi beaucoup d’eau qui a
coulé sous le pont. Prévu pour octobre
2020, nous sommes obligés de
reporter la date à cause du Covid-19.
L’Appel aux filles et fils originaires du
Royaume Kongo, venait de Mpemba,
le monde des morts. Depuis la
débâcle du jeudi 29 octobre 1665 à
Mbuila à 17h00mn, chacun avait pris
une direction différente de l’autre.
Certains, capturés se sont retrouvés
dans des terres inconnues, mais dans
notre subconscient, nous savions que
nous nous retrouverons un jour pour
réapprendre à cheminer ensemble
sous le fond sonore de Ndjele, ndjele
mu nzila Kongo, la chanson qui a
accompagné les Kongo dans leur migration
de l’Égypte Antique jusqu’à
nos actuelles terres)… Le son du
Les Kongo venus des quatre coins de la terre sont réunis en Congrès à Paris
(visionnage de la vidéo en créole de Neite Decimus de Massachusetts-USA)
mukondzi (Le tambour à fente) pour ”l’Unité et le développement
des Originaires du Royaume Kongo” que Son
Excellence Ne Vunda fait résonner depuis 1608 à Rome,
est entrain de retentir encore plus fort.
Thèmes du Congrès :
1- L’union des bakongo du monde
2- Les relations inter culturelles des kongo avec le monde
3- L’entraide économique, sociale, intellectuelle et éducative
4- synchroniser le peuple kongo au monde pour remonter
la pente.
Le but de cette rencontre était l’Unité des Kongo afin de
fédérer leurs multiples capacités individuelles, à la cause
du développement du peuple originaire du Royaume Kongo
en ce siècle de la mondialisation. Aujourd’hui à 84 mois
soit 7 ans de cette rencontre quel bilan peut-il être fait? Les
Kongo qui ont pris part à cette grande messe des Kongo,
tata Sylvestre Kavungu et mama Marie France Massembo une Kongo de Guadeloupe d’un coté
et de l’autre mama Berlus de Massachusetts-USA à coté d’un frère angolais)
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Image de fin du Congrès des Kongo
ont-ils mis en application les recommandations dudit
Congrès?
Dans les deux cas le rôle de Masengo ma Mbongolo est
de continuer à faire résonner la sonnette d’alarme et
quitte aux Kongo de savoir comment s’y prendre dans
les temps futurs. Enfin pour Malaki ma Kongo, nous
tirerons des leçons de ce qui a été fait et déciderons en
conséquence.
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L’auteur de ce texte Masengo ma Mbongolo est né en
juillet 1960 au Congo, à Kinkala la capitale du Pool, il
est un des rares spécialistes de Relations Internationales
Culturelles Nord Sud pour le Développement, qui
tente de transformer ses rêves en réalité. Comédien,
metteur en scène, dramaturge, chercheur, réalisateur
de films documentaires, Directeur artistique du Festival
Tri continental MALAKI MA KONGO pour la
promotion des Racines Culturelles Africaines et le développement
responsable. Il vient de créer la Banque
Éthique Africaine pour promouvoir l’entrepreneuriat
en milieux Africains.
Tatandy Aldo Durades, Jean Claude Mata

Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Vévé Harvey Smith
Au Congrès des Kongo, les BDK-Bundu Dia Kongo étaient là.
Hyacinthe Massamba, Boris Nganga
Malaki
Ma
Kongo
Le Prince de N’Sundi Masengo ma Mbongolo, lors de son
discours inaugural du 1 er Congrès des Originaires du
Royaume Kongo
Le Prince de N’Sundi Masengo ma Mbongolo, et tatandi
Musundi Aldo Durades
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Mbuta Sessa & Mbuta Miankanguila

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Ntumua Batsimba,Guide Miankanguila, Mfumu Ndombo
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Mbuta Toma & Mbuta Miankanguila

Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
Mbuta Afi & Mbuta Miankanguila
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Fourier Ngama Ikounga - ACCAD : fraternité travail développement
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Les MATSOUANISTES des Temps Nouveaux, Mambu ma Sobele
L’Ethique est le
maître maux qui
sauvera l’Afrique
de tous ces maux
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Quand l’Afrique finance l’Afrique

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Contact: MARCHE TOTAL
Entrée ancienne Faculté des sciences, dans l’enceinte de
FORUM-CAPPEDle, Tel: +242 06 518 5365
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