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LA LETTRE OFFICIELLE D U MAR KETIN G SPORTIF
SPONSO RIN G.FR
N°513 vendredi 2 juin 2023
C’est quoi le « Sport Sponsors
Climate Pledge » ?
Des partenaires de premier plan du sport en France s’engagent dans le projet « Sport Sponsors Climate Pledge » à
l’occasion du sommet ChangeNOW, le plus grand rassemblement de solutions pour la planète. Mais au fait, qu’est-ce que
le « Sport Sponsors Climate Pledge » ?
près une Coupe du
monde au Qatar organisée
dans des
stades climatisés ou bien l’attribution
des Jeux d’hiver
d’Asie à l’Arabie saoudite, le
sport n’a pas montré son
meilleur visage au cours des
derniers mois. Face à des
initiatives à contre-courant
de l’urgence climatique,
ChangeNOW, en partenariat
avec 17Sport, annonce la
création du « Sport Sponsors
Climate Pledge », un engagement
liant, pour la première
fois disent ses promoteurs,
sponsoring sportif et
réduction des émissions.
Accor, EDF, Orange et
Sodexo (avec sa marque
Sodexo Live ! ) deviennent
les premiers signataires de
cette initiative pour décarboner
l’industrie du sport en
corrélant le sponsoring à des
objectifs de réduction carbone
fondés sur des modèles
scientifiques.
Les entreprises participantes
s’engagent à agir conformément
au cadre dressé par
l’Accord de Paris et selon
des méthodologies scientifiques
telles que l’initiative
Science Based Targets
(SBTi) pour fixer des objectifs
de réduction des émissions
de GES et présenter
des résultats concrets et certifiés.
« Le rôle du sport dans
la lutte contre la crise climatique
est essentiel, estime
Kevin Tayebaly, co-
Fondateur de ChangeNOW.
Il a le pouvoir d’ouvrir les
yeux sur notre propre réalité,
mais pour ce faire, il doit
fixer les normes que nous
souhaitons adopter à
l’échelle mondiale. Avec cet
engagement, l’écosystème
sportif montre aujourd’hui la
voie à suivre. En commençant
par nos premiers signataires
: EDF, Orange, Accor
et Sodexo Live !, rejoints par
de grands athlètes internationaux
et des organisations
sportives. Leur appel à agir
est fort. Il nous aidera à gagner
un temps précieux dans
cette course contre le changement
climatique en accélérant
de façon exponentielle
notre capacité collective à
répondre à ces défis globaux.
»
« Le sport, par sa capacité à
fédérer un large public, peut
donner une impulsion décisive
à la lutte contre le réchauffement
climatique »,
renchérit Brune Poirson,
Directrice du développement
durable, Accor.
Concrètement, les sponsors
signent une lettre d’engagement,
à travers laquelle ils
annoncent conditionner, à
partir de 2025, leur décision
de sponsoriser un événement
sportif à la mise en place
d’objectifs de réduction carbone
alignés avec l’accord
de Paris. Ainsi, à partir de
2025, les organisations sportives
privées sponsorisées
dont le chiffre d’affaires est
égal ou supérieur à 40 M€
par an devront présenter un
objectif de réduction des
émissions de GES aligné sur
l’Accord de Paris et validé
par l’initiative Science Based
Targets (SBTi). Toutes les
autres organisations sportives
sponsorisées devront
s’engager à fixer des objectifs
de réduction d’émission
de gaz à effet de serre
conformes à l’Accord de
Paris, vérifiés et validés par
un organisme tiers, sur la
base d’un commun accord.
Dans l’intervalle, les signataires
co-créeront un cadre et
une méthodologie pour accompagner
leurs partenaires
sportifs et l’industrie du sport
à prendre des mesures
concrètes.
En fléchant les capitaux vers
des organisations vertueuses
et respectueuses de l’environnement,
ces entreprises
joueront également un rôle
essentiel, tant pour l’écosystème
sportif que pour la société
dans son ensemble. Le
ministère des Sports et des
Jeux Olympiques et
Paralympiques soutient cette
initiative
SPONSORING.FR
Sommaire
Sponsoring
Philips en immersion auprès du FC Barcelone......................................................................2
Le ski français veut lancer sa propre marque ........................................................................3
Sojasun retire son soutien pour des raisons économiques .........................................................4
VivaTech va faire la part belle au sport et à la tech ...................................................................5
Médias
La série documentaire de Netflix sur la Grande Boucle arrive .............................................7
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La Lettre du Sponsoring
Publication fondée par Bruno Lalande,
David Tomaszek et Emmanuel Frattali
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Rédacteur en chef : Emmanuel Frattali
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Imprimerie Domenica Media / Espagne

Sponsoring
LA LETTRE OFFICIELLE D U MAR KETIN G SPORTIF
N°513 La Lettre du Sponsoring vendredi 2 juin 2023
Football
SPONSO RIN G.FR
Hyundai et Kia
prolongent avec la FIFA
2030
Aux côtés de la FIFA depuis
plus de deux décennies,
Hyundai et Kia ont renouvelé
leur partenariat avec la
fédération internationale de
football jusqu’en 2030. Les
deux marques automobiles
de Hyundai Motor Group
restent partenaire officiel
mobilité des Coupes du
Monde. Grâce à leur réseau
de distribution, les deux
constructeurs automobiles
pourront mettre à disposition
une large gamme de véhicules
pour répondre aux besoins
de transport de la FIFA,
et faciliter les déplacements
des équipes, des officiels et
du personnel.
Dans le détail, ce nouvel accord
intègre deux autres filiales
du Groupe : Boston
Dynamics, rachetée près
d'un milliard de dollars en
2021, et Supernal, « deux acteurs
de la mobilité de demain
» (robotique et mobilité
aérienne). Ces deux filiales
constituent des composantes
du processus de transformation
du groupe.
Philips en immersion auprès du FC
Barcelone
Récent champion d’Espagne, le FC Barcelone accueillera un nouveau partenaire la
saison prochaine. La marque Ambilight TV (Philips) s’affichera notamment sur la
manche du maillot catalan à partir de la saison 2023-2024.
cet emplacement, la
marque néerlandaise
succédera à
Beko qui n’apparait plus
sur la manche depuis 2021.
Ambilight TV, société en
charge de la conception, de
la fabrication, de la vente et
du marketing des produits
Philips TV et Audio, devient
Partenaire Majeur du
club espagnol.
Ce partenariat permettra de
promouvoir la gamme de
téléviseurs et de produits
audio de TP Vision, et de
mettre en avant la technologie
Ambilight TV. Les téléviseurs
sont équipés de
LED colorées intégrées,
disposées à l’arrière du téléviseur,
et projettent sur le
mur un halo lumineux dynamique
qui correspond à
l’image diffusée à l’écran.
La technologie donne ainsi
l’illusion d’un téléviseur
plus grand. « Des millions
de consommateurs profitent
déjà de nos téléviseurs
Ambilight à la maison.
Grâce à ce partenariat à
long terme avec le FC
Barcelone, leur expérience
prendra une toute autre dimension
», ajoute Kostas
Vouzas, PDG de TP Vision
(Philips TV & Audio
Europe & Amérique).
Au-delà de l’affichage et de
la communication liée à
cette association, TP Vision
fournira aussi les téléviseurs
et écrans pour l’infrastructure
audiovisuelle du
nouveau Spotify Camp
Nou.
Ni TP Vision, ni le FC
Barcelone n’ont précisé la
durée de ce contrat de
« long terme ». Selon le
quotidien catalan Mundo
Deportivo, le contrat porterait
sur une durée initiale de
trois saisons, plus deux en
option. Sur ces cinq ans de
l’association, la valorisation
du contrat évoluerait à la
hausse à chaque saison :
8 M€, 10 M€, 12 M€,
12 M€ et 14 M€.
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En bref
Pepsico promet une finale de Ligue des champions sans déchets. PepsiCo, avec ses marques Pepsi, Lay’s, Doritos et Gatorade,
dévoile une série de mesures en matière d’alimentation et de boissons pour la finale de la Ligue des champions. L’objectif est de faire de
la finale de C1 un événement sans déchets d’ici 2026. Lors de la finale de la Ligue des champions féminine au stade Philips, à Eindhoven
(Pays-Bas), le 3 juin et de la finale de la Ligue des champions au stade Atatürk d’Istanbul le 10 juin, PepsiCo et l’UEFA mettront en oeuvre
des pratiques d’économie circulaire axées sur les 3R (réduire, réutiliser, recycler), afin de minimiser l’impact sur l’environnement. Les
gobelets entièrement recyclables, sans plastique et en fibre biodégradable de la finale réduiront l’utilisation de plastique à usage unique.
Tous les emballages de boissons et d’aliments PepsiCo fournis seront recyclables à 100 %.
Le « Sütaş Crocodile Park » prêt à croquer ses adversaires. Le club truc du Bursaspor, à Bursa, a cédé les droits de naming de son
stade à la société turque spécialisée dans les produits laitiers Sütaş. L’accord, d’un an seulement, est estimé à 20 millions de livres turques
(915.000 € environ) et verra le stade renommé « Sütaş Crocodile Park ». Le stade, construit en 2015, est l’un des plus modernes de Turquie
avec une capacité de 43.361 places. Ce qui en fait le cinquième plus grand stade de Turquie. L’enceinte est particulière. De couleur verte,
elle a aussi et surtout la forme d’un crocodile en hommage au surnom du club ! Avec ce contrat, le club espère pouvoir surmonter la crise
financière qu’il traverse alors qu’il évolue en troisième division.
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Sponsoring
LA LETTRE OFFICIELLE D U MAR KETIN G SPORTIF
N°513 La Lettre du Sponsoring vendredi 2 juin 2023
Ski
SPONSO RIN G.FR
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Le ski français veut lancer sa propre
marque
Pour trouver de nouveaux financements, Fabien Saguez, président de la Fédération
française de ski (FFS), a profité du Congrès des moniteurs de l’ESF à Marseille pour
annoncer la création d’une marque commerciale FFS d’ici deux ans et d’un fonds de
dotation.
ébut mai, à
quelques semaines
de la reprise de la
préparation physique pour
les athlètes, la FFS a repoussé
la traditionnelle annonce
de la composition
des différents groupes dans
plusieurs disciplines (ski alpin,
biathlon, ski de fond,
snowboard, freestyle). Et ce
pour motifs financiers. La
FFS cherchait en effet entre
300 et 500.000 € pour boucler
son budget sportif (autour
de 11 M€). « Je ne veux
pas mettre la FFS en danger,
expliquait alors son
président Fabien Saguez,
on doit trouver des solutions
pour que notre programme
sportif corresponde
à nos moyens actuels.
Certains entraîneurs
ont décidé de partir et ne
seront pas remplacés, il y a
des choses à redimensionner.
On a des partenaires fidèles
et un bon dispositif
marketing qui nous rapporte
autour de 6 M€ par
an, mais on est aussi victime
du contexte inflationniste.
»
Alors que certains coûts ont
En bref
explosé (notamment le
transport aérien dans un calendrier
dense et qui impose
beaucoup de longs voyages
: en alpin, le calendrier
2023-2024 prévoit 45
courses messieurs et dames,
ndlr), la FFS dit ne pas vouloir
« s’engager dans un
système déficitaire ». « On
cherche de solutions, que ce
soit avec l’Agence nationale
du sport, du mécénat
ou la présence à moyen
terme renforcée d’acteurs
socio-économiques de la
montagne », avait évoqué le
président de la FFS, rappelant
que sa fédération était
celle qui apportait « le plus
de médailles à la France ».
C’est dans ce contexte que
Fabien Saguez a profité du
Congrès des moniteurs de
l’ESF à Marseille pour annoncer
la création d’une
marque commerciale FFS
d’ici deux ans.
« Tout a augmenté, a-t-il
rappellé. Il faut réviser et
réinventer notre modèle
économique. Il y a des
points qui fonctionnent
comme les partenariats
avec les institutions ou les
sponsors privés. » Mais il
faut trouver des pistes de financements
complémentaires.
Et d’évoquer le lancement
d’une marque commerciale
FFS que les
skieurs tricolores arboreraient
sur la coiffe dans l’esprit
de Swiss Ski ou de Ski
Austria pour mieux vendre
le ski français. « J’ai présenté
le projet au Syndicat
des moniteurs, à Domaines
skiables de France et au
Conseil départemental de
la Savoie lors de notre comité
directeur à Chambéry.
Cela représente un relais de
croissance. Nous sommes
en train de travailler à un
nom qui ne soit pas déjà déposé
et la réalisation d’un
logo. Cela va agrandir le
périmètre des espaces que
nous vendons sur les combinaisons
des athlètes. »
Autre piste énoncée, la
création d’un fonds de dotation
pour aller chercher des
financements ouvrant des
déductions fiscales et qui
pourra bénéficier aux
jeunes athlètes de la fédération.
HelloAsso devient la solution de paiement en ligne officielle de la FFF. La plateforme
HelloAsso signe un contrat avec la Fédération Française de Tennis (FFT). « Cette nouvelle
collaboration avec la Fédération Française de Tennis est une étape majeure dans notre
accompagnement du mouvement sportif. Nous allons mettre l’expertise que nous avons développée
auprès de dizaines de fédérations et des 55.000 clubs de sport inscrits sur HelloAsso au service
d’un objectif : faciliter la vie quotidienne des bénévoles et de toutes les structures affiliées à la FFT
», explique Thomas Guillochon, directeur du développement de HelloAsso, dans un communiqué.
En conséquence, les ligues, comités départementaux, clubs affiliés et structures habilitées de la FFT
pourront profiter de la solution de paiement en ligne sans frais ni barrière technique à l’entrée.
La FDJ veut lever le coût
du sport comme frein à la
pratique des femmes
1.000
Selon la 3e édition du baromètre
Kantar « Sport au féminin
» FDJ/Paris 2024, initié
en 2016 par La Française des
Jeux, les femmes se heurtent à
de nombreuses barrières lorsqu’il
s’agit de s’engager dans
une pratique sportive régulière,
parmi lesquelles le
rythme de vie (situation familiale,
créneaux horaires des
infrastructures sportives inadaptés…)
ou le manque de
motivation. Pour 35 % des
femmes interrogées, le coût
d’une activité sportive représente
également un frein important
à la pratique sportive.
Aussi, pour la rentrée 2023, le
groupe FDJ prendra en charge
une partie des coûts (licence
ou frais d’inscription) liés à la
pratique sportive de 1.000
femmes. Concrètement, les
femmes volontaires et sélectionnées
pourront s’inscrire
dans les fédérations françaises
de handball, basketball
et cyclisme, partenaires
de FDJ ; ou bénéficier d’un
« pass » de trois mois dans le
réseau Urban Sport Club et du
programme d’accomplissement
personnel par le sport
« Les Puncheuses », créé par
Sarah Ourahmoune, vicechampionne
olympique 2016
et championne du monde de
boxe. FDJ prendra en charge
de deux-tiers jusqu’à la totalité
des frais d’inscription selon
les différents sports. En
2024, année des Jeux
Olympiques
et
Paralympiques de Paris 2024
dont FDJ est partenaire officiel,
le dispositif fera l’objet
d’un suivi et d’une évaluation
de son impact afin d’envisager
sa pérennisation.
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Sponsoring
LA LETTRE OFFICIELLE D U MAR KETIN G SPORTIF
N°513 La Lettre du Sponsoring vendredi 2 juin 2023
Cyclisme
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Krys s’engage auprès du
Tour de France femmes
Partenaire majeur du Tour de
France depuis dix ans, l’opticien
français Krys prolonge
son contrat de trois années
supplémentaires, jusqu’en
2026, et s’engage auprès du
Tour de France Femmes.
Sojasun retire son soutien pour des
raisons économiques
L’entreprise Olga, propriétaire de la marque Sojasun, stoppera le sponsoring de
l’équipe cycliste Sojasun espoir-Association cycliste de Noyal-Châtillon, qui évolue en
DN1, à l’issue de la saison 2023.
Krys renouvelle ainsi son partenariat
en tant que parrain du
maillot blanc de la Grande
Boucle. En plus, l’opticien, à
partir de cette année et pour
quatre ans, devient Partenaire
officiel du Tour de France
Femmes avec Zwift et parrain
du classement par équipes.
Krys renouvelle également
ses engagements auprès de la
jeunesse avec « l’Étape en
Blanc », une action de soutien
scolaire qui se tiendra mardi 4
juillet, à l’occasion de la 4e
étape du Tour de France, entre
Dax et Nogaro. Depuis son
lancement, en 2021, plus de
62.000 heures de soutien scolaire
ont été dispensées grâce
à l’opération.
©ASO
’est la fin d’une
aventure de près de
20 ans avec l’AC
Noyal-Châtillon, devenue
Super Sport 35-ACNC en
2004, puis Sojasun espoir-
Association cycliste de
Noyal-Châtillon en 2009,
année où Stéphane Heulot
a lancé l’équipe professionnelle
Sojasun. Durant ses
quatre années dans le peloton
professionnel avec le
statut d’équipe continentale,
Sojasun a participé par
trois fois au Tour de France
(de 2011 à 2013) avant de
se retirer en 2013 pour raisons
économiques. C’est
pour les mêmes raisons que
le groupe agro-alimentaire,
basée à Noyal-sur-Vilaine à
l’est de Rennes, met fin à
son engagement dans le cyclisme.
« On traverse une période
difficile dans le secteur
En 2013, l’équipe Sojasun participe pour la dernière fois au Tour de France.
agro-alimentaire, explique
Olivier Clanchin, président
d’Olga. Le Covid et la crise
ukrainienne ont changé la
donne. L’entreprise a la nécessité
de se recentrer sur
ses priorités. Le vélo faisait
partie d’une histoire
longue et belle et on s’est
dit que c’était peut-être le
moment de tourner la page
de cette aventure avec
l’équipe de la famille
Heulot. La logique est de
faire le dos rond dans la
crise que l’on traverse.
L’engagement de l’entreprise
existe encore dans
l’athlétisme et un certain
nombre de disciplines, le
sport porte de belles valeurs
qui correspondent à
ce que l’entreprise a envie
d’accompagner. »
©Sirotti / Icon Sport
SPONSORING.FR
En bref
Decathlon vend des raquettes utilisées par Gaël Monfils. L’enseigne Decathlon profite de son partenariat avec le joueur de tennis
Gaël Monfils pour promouvoir son service « seconde vie ». Ambassadeur de la marque Artengo depuis 2022, le Français va mettre en vente
quelques-uns de ses équipements utilisés (6 raquettes et 40 pièces textiles), le 6 juin prochain. L’initiative permet à l’enseigne de mettre en
avant sa plateforme de produits d’occasion. Pour obtenir un article du joueur français, il n’y aura pas d’enchère ou de tirage au sort, ce sera
sur la base du premier arrivé, premier servi sur le site Decathlon.fr. La raquette de Gaël Monfils sera vendue au prix de 77 € par exemple.
« L’intégralité des bénéfices de l’opération sera reversée à l’association Attrap’ la Balle dont la mission est de développer la pratique du
tennis, et plus largement la pratique sportive, comme outil d’éducation et d’insertion ».
Corentin Moutet, Alexander Bublik et Danielle Collins rejoignent Tecnifibre. A l’occasion de ce Roland-Garros, Tecnifibre (groupe
Lacoste) officialise la signature de trois nouveaux contrats pour les raquettes avec le Français Corentin Moutet (61e joueur mondial et
numéro 5 français), le Kazakh Alexander Bublik (48e joueur mondial) et l’Américaine Danielle Collins (45e joueuse mondiale).
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Sponsoring
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N°513 La Lettre du Sponsoring vendredi 2 juin 2023
Omnisports
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VivaTech va faire la part belle au sport et à la tech
La 7e édition du salon mondial de l’innovation VivaTech (du 14 au 17 juin), à Paris Expo Porte de Versailles, va insister
sur le domaine du sport. Alors que l’intelligence artificielle sera au cœur des débats, le sport aura une place de choix,
avec une superficie dédiée de plus de 2.000 mètres carrés dans le cadre de la Global Sports Week.
quelques semaines
de la Coupe du
monde de rugby en
France et à moins d’un an
des Jeux Olympiques de
Paris 2024, VivaTech fait la
part belle au « Future of
Sports » en investissant le
Hall 2, avec Global Sports
Week, pour accueillir startup,
partenaires et experts
sportifs. L’industrie Sport
Tech représente 1,8 milliard
d’euros en Europe, ce qui
offre d’énormes opportunités
aux start-up qui améliorent
les performances des
athlètes, s’engagent dans le
bien-être des consommateurs
et capturent les émotions
des fans.
D’après la dernière étude
Harris Interactive Toluna
pour VivaTech 2023, 91%
des Européens estiment que
les innovations technologiques
dans le domaine du
sport (performances sportives,
accessibilité…) sont
utiles et prometteuses, notamment
pour l’inclusion
avec le handisport ou le développement
des performances,
par exemple. Une
scène sera dédiée aux avancées
technologiques liées au
sport sur laquelle VivaTech
accueillera des athlètes ou
acteurs de cette industrie
Portées par 2.400 start-up et
des dizaines de grands
groupes, plusieurs innovations
pourront être découvertes.
C’est notamment le
cas du Touch2See, une tablette
tactile permettant aux
personnes malvoyantes ou
non-voyantes de suivre en
temps réel un match de football
en connaissant la position
du ballon et des joueurs.
A découvrir également le
Manta5, un vélo aquatique à
assistance électrique qui
surfe sur l’eau grâce à sa
technologie hydrofoil. Il
pourra être testé à la base
nautique de l’île de
Monsieur, à Sèvres (Hautsde-Seine).
Orange fera la démonstration
de son accompagnement
paralympique :
les athlètes en fauteuil roulant
ingèrent une capsule
connectée pour obtenir les
mesures physiques de leur
métabolisme et transmettre
ces données à une montre
connectée à un smartphone
pour que les données soient
traitées en temps réel. A découvrir
encore le casque de
ski en réalité augmentée de
Sirius, start-up suisse, qui
utilise l’intelligence artificielle
pour détecter des emplacements
dangereux et
analyser en temps réel les
performances et l’environnement
de son utilisateur.
Rare salon de technologies
ouvert à tous, VivaTech invitera
le grand public le samedi
17 juin à se frotter aux
joueuses professionnelles
d’e-sport ou à parier sur des
courses de mini-voitures autonomes,
construites par des
élèves d’écoles d’ingénieurs.
Avec l’objectif de dépasser
les 91.000 visiteurs
de l’an dernier. L’installation
d’un terrain de football
éphémère équipé de capteurs,
permettant aux amateurs
d’accéder à toutes leurs
données, à l’instar des professionnels
est également
prévue.
Enfin, plusieurs personnalités
du sport apporteront leur
expertise et leur opinion sur
l’apport des technologies
dans le sport. Blaise
Matuidi, Jo-Wilfried
Tsonga, Tony Estanguet,
entre autres, sont attendus.
Nicolas Julia, co-fondateur
et CEO de Sorare, présentera
la manière dont le Web
3 révolutionnera le divertissement
sportif, et les enjeux
relatifs à la création d’un
cadre réglementaire adapté à
cette nouvelle technologie.
Benoit Pagotto, Senior
Director Brand &
Partnerships de Nike, expliquera
l’utilisation des NFT
dans la mode ; Marc Van
Peteghem, concepteur du
bateau de la Nouvelle-
Zélande pour la Coupe de
l’America, parlera des avancées
en nautisme qui feront
progresser la marine marchande
; Guy-Laurent
Epstein, marketing director
de UEFA Events SA, évoquera
les dynamiques de développement
de l’UEFA
comme le football féminin ;
Ibrahima Wade, coordonnateur
du comité d’organisation
des Jeux Olympiques de
la jeunesse 2026 à Dakar
viendra partager les objectifs
et les défis de l’organisation
de la première compétition
olympique sur le territoire
africain, et les opportunités
générées pour le développement
économique et social
du pays.
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En bref
Waze guide les automobilistes avec Roger Federer. Waze profite de l’actualité tennis et de Roland-Garros pour annoncer l’arrivée de
la voix de Roger Federer dans l’application de navigation. « En choisissant l’expérience de conduite Roger Federer, vous ne vous contentez
pas de conduire avec la légende, vous faites partie de son équipe », précise Waze. « À la manière de votre partenaire de double, je vous
accompagne sur vos trajets avec Waze pour que vous arriviez à destination en remportant le match ! », ajoute l’ancien joueur. Outre la
voix de Federer, les utilisateurs de l’application peuvent personnaliser leur véhicule avec des éléments propres à cette collaboration. A
savoir deux voitures inspirées du garage de Federer, des Mercedes bien évidemment.
PlayStation devient la console officielle de la WNBA. La Women’s National Basketball Association (WNBA) et Sony Interactive
Entertainment signent un partenariat de plusieurs années. PlayStation devient donc la console officielle et partenaire marketing de la
WNBA.
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Médias
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En bref
beIN Sports et W9 se partagent l’Euro Espoirs. Si la Coupe du monde de football féminin n’a pas encore de diffuseur en France,
l’Euro Espoirs en a trouvé deux. La compétition, qui se déroulera dans deux pays (Géorgie et Roumanie), du 21 juin au 8 juillet, sera
diffusée en intégralité par beIN Sports. Les rencontres de l’équipe de France seront diffusées en clair. Les Bleuets, opposés à l’Italie le jeudi
22 juin (20 h 45), la Norvège le dimanche 25 juin (20 h 45) et la Suisse le mercredi 28 juin (20 h 45), seront diffusés sur W9. La chaîne
du groupe M6 retransmettra également un quart de finale, une demi-finale et la finale.
Impasse pour le football féminin. En même temps que la FIFA à la recherche d’un diffuseur acceptant de payer le prix demandé pour
diffuser la prochaine Coupe du monde féminine du 20 juillet au 20 aout prochain, la FFF n’a toujours pas trouvé de diffuseurs en France,
de son côté, pour le championnat de France de football féminin (D1 Arkema) et l’équipe de France féminine. Le 13 avril dernier, la FFF
lançait un premier appel pour l’acquisition des droits TV du football féminin comprenant les matchs des Bleues, la D1 et le Trophée des
championnes jusqu’en 2027. Les premiers retours étaient attendus pour le 4 mai, mais les diffuseurs ont demandé un délai jusqu’au 12 mai
pour remettre leurs offres. Ces derniers retours n’ont pas été à la hauteur des espérances, ce qui n’a pas permis à la FFF d’attribuer le
moindre lot. Pour l’heure, la Fédération cherche à aboutir à un accord avec des négociations de gré à gré. Aujourd’hui, Canal+ est diffuseur
de la D1 contre un chèque annuel de 1,2 M€, tandis que le groupe M6 retransmet les Bleues pour un montant autour de 4 M€ par an.
NBC ambitieux pour Paris 2024. Trois ans après une édition 2021 à Tokyo où ses audiences ont accusé une baisse moyenne de 42 %
par rapport aux Jeux de Rio 2016, le groupe audiovisuel américain NBCUniversal, détenteur exclusif des droits des Jeux olympiques aux
États-Unis, attend beaucoup des Jeux de Paris 2024. Pour preuve sa décision de diffuser en direct, pour la première fois lors d’une édition
olympique en Europe, les finales de natation. Jusque-là, NBC réservait les épreuves les plus attendues de la journée pour sa programmation
aux heures de grande écoute, quitte à les proposer en différé. Mais l’an prochain, les finales de natation, gymnastique et athlétisme seront
retransmises en direct, le matin ou en fin d’après-midi aux Etats-Unis, le décalage horaire étant de six heures entre Paris et New York. Le
groupe américain proposera neuf heures de retransmission en journée en semaine, et onze heures le week-end. Sa plateforme de streaming,
Peacock, retransmettra l’intégralité du programme des Jeux, du premier au dernier jour.
Reconduction du partenariat avec Twitter. Le groupe audiovisuel américain annonce également avoir conclu avec Twitter un accord
« élargi » dans la perspective des prochains Jeux d’été. Il reprend le principe du partenariat établi pour les Jeux de Tokyo. Mais il débutera
nettement plus tôt en amont de l’événement. Dès février 2024, et jusqu’à la cérémonie d’ouverture des JO, vendredi 26 juillet, Twitter se
mettra en mode olympique, avec notamment une couverture des sélections américaines dans plusieurs sports. A J – 25, un compte-rebours
sera lancé, accompagné de vidéos quotidiennes des athlètes et des derniers événements pré-olympiques. Pendant les JO 2024, le compte
Twitter de NBC Olympics prendra le relais, avec une diffusion des moments forts des compétitions.
Paramount+ sur les circuits de la Formule 1. Paramount+, le service de streaming de Paramount, et la Formule 1 ont annoncé un
partenariat pour la saison 2023-2024, même si les droits de diffusion des Grands Prix aux États-Unis sont détenus jusqu’à fin 2025 par
ESPN, propriété de Disney, tandis que Netflix capture les images de la sixième saison de sa série Drive To Survive. Outre la présence de
la marque Paramount+ sur la piste et en bord de piste, il inclura également du sponsoring sur les médias digitaux. Ce partenariat permettra
à Paramount+ de valoriser son offre de contenus lors des événements de Formule 1. Paramount+ est très impliqué dans la diffusion
d’événements sportifs majeurs aux États-Unis, notamment avec la Ligue des Champions de football et les tournois de golf Masters et PGA,
ce qui laisse présager une future implication dans la F1 une fois que les droits d’ESPN arriveront à échéance.
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Google dévoile son tarif pour la NFL
349
Le géant de la technologie a lancé ce qu’il appelle le forfait « Sunday Ticket », qu’il proposera via YouTube TV (disponible
qu’aux Etats-Unis, ndlr). Il s’agira d’un abonnement unique, au prix de 349 $ par an. Google a acquis il y a des
mois un contrat de sept ans pour 2,5 milliards de dollars par an en échange du lot de matchs de NFL « hors marché » du
dimanche. Une première pour le géant technologique. Pour avoir accès aux rencontres par ce biais, les abonnés au bouquet de chaînes
YouTube TV devront donc s’acquitter d’une somme supplémentaire au prix de leur abonnement qui se monte déjà à 65 $ par mois. Ils ne
pourront pas voir les matchs joués dans leur zone géographique immédiate, c’est-à-dire de leur équipe locale, qui font l’objet d’un contrat
distinct. Ce forfait inclura des options d’achat direct pour le merchandising des franchises et des outils pour interagir avec les téléspectateurs
selon Google.
Le contrat, qui n’assure pas d’exclusivité car les deux chaînes nationales Fox et CBS détiennent déjà conjointement les droits de ces rencontres
et continueront de les diffuser aux États-Unis, entrera en vigueur avec le début de la saison 2023-2024.
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Médias
LA LETTRE OFFICIELLE D U MAR KETIN G SPORTIF
N°513 La Lettre du Sponsoring vendredi 2 juin 2023
SPONSO RIN G.FR
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La série documentaire de Netflix sur
la Grande Boucle arrive
Après la Formule 1, le tennis et le golf, le cyclisme arrive sur Netflix. « Tour de
France, au cœur du peloton », une série de huit épisodes, a suivi huit équipes lors de
l’édition 2022 de la Grande Boucle : AG2R Citroën Team, Alpecin-Fenix, BORAhansgrohe,
EF Education-EasyPost, Groupama-FDJ, Ineos Grenadiers, Team
Quick-Step Alpha Vinyl, et Team Jumbo-Visma, la formation du vainqueur, le
Danois Jonas Vingegaard. Elle sera diffusée dès le 8 juin sur la plateforme.
u travers des huit
épisodes de 45 minutes,
tournés lors
de l’édition 2022 du Tour
de France en association
avec France Télévisions (le
diffuseur de la Grande
Boucle) et produite par
ASO (l’organisateur), la série
lève le voile sur la plus
grande course cycliste du
monde : de la préparation
de la course jusqu’à la ligne
d’arrivée à Paris, elle suit
l’ensemble des acteurs du
Tour, des coureurs aux directeurs
d’équipe, et expose
les multiples enjeux
de la course diffusée dans
190 pays. Comme pour la
Formule 1, Netflix s’insère
dans les coulisses de la
course. Le documentaire
propose des images au sein
de la caravane du Tour,
dans les voitures des directeurs
de course, ainsi que
sur les vélos des coureurs
équipés de caméras embarquées.
« Le Tour de France, c’est
très simple : ça brûle, on
est essoufflé, la vitesse est
incroyable. Soyez prêts à
tout », prévient la plateforme
de streaming dont
les docu-séries sur le sport
sont devenues une spécialité.
Le premier épisode sur
la Grande Boucle est
consacré aux premières
étapes du Tour 2022 qui ont
sillonné le Danemark.
Deux équipes sont mises
en avant, EF Education-
EasyPost et Quick-Step
Alpha Vinyl, équipe du
Français Julian
Alaphilippe, mais absent
cette année-là, qui se sont
affrontées notamment lors
du contre-la-montre inaugural
de Copenhague.
Dans l’épisode numéro 2,
c’est la Team Jumbo-
Visma du futur vainqueur
de l’épreuve, Jonas
Vingegaard, qui est à l’honneur
avec l’arrivée du peloton
en France, dans les
Hauts-de-France. Et ainsi
de suite avec une équipe en
particulier à chaque épisode
jusqu’à l’arrivée sur
les Champs-Élysées. Un
format que les connaisseurs
de la plateforme de streaming
connaissent bien.
Depuis plusieurs années,
« Drive To Survive :
Pilotes de leur destin », la
série sur la Formule 1 fonctionne
sur ce schéma,
comme le tennis (« Break
Point ») et le golf (« Full
Swing »). Pour les protagonistes,
les enjeux sont différents.
Netflix continue de
jouer la déprogrammation
en proposant du sport, mais
en s’affranchissant du coût
d’acquisition des droits,
alors qu’ASO espère rajeunir
et élargir l’audience de
son événement phare. Ce
qui est toujours bon à
prendre pour attirer de nouveaux
partenaires.
La plateforme américaine
va continuer de creuser le
filon. Elle peaufine des
docu-séries sur le Tournoi
des Six Nations en rugby et
la Liga espagnole de football.
A noter qu’un documentaire
de 52 minutes, issu de
la série Netflix, sera diffusé
sur France Télévisions
juste avant le Grand Départ
du Tour de France depuis
Bilbao, en Espagne, le samedi
1er juillet.
©Belga / Icon Sport
Le (trop) plein de
diffuseurs pour la finale
de la Ligue des champions
4
La situation est absurde. En
plus d’être diffusée sur
Canal+, beIn Sports et RMC
Sport, la finale de la Ligue des
champions (samedi 10 juin)
entre Manchester City et
l’Inter Milan sera retransmise
en clair sur TF1.
Pour plusieurs sports, l’accès
à une chaîne de télévision, en
clair ou en payant, relèvent du
parcours du combattant. Pour
le football, c’est le trop plein.
Samedi 10 juin, quatre
chaînes (trois sur abonnement
et une en clair) diffuseront la
finale de la Ligue des champions
! Le dernier acte
Manchester City-Inter Milan
sera retransmis en direct par
les trois chaînes payantes, détentrices
des droits de la compétition
: Canal+, RMC Sport
et beIn Sport. En prime, le
groupe TF1 officialise l’acquisition
des droits de la rencontre
(l’un des 21 événements
sportifs « d’importance
majeure » protégés par une
diffusion en clair, ndlr). Elle
sera donc également diffusée
en clair.
Entreprises citées
Accor ........................................1
beIN Sports................................6
Decathlon ..................................4
EDF ..........................................1
FDJ ............................................3
Google ......................................6
HelloAsso ..................................3
Hyundai/Kia ..............................2
Krys ..........................................4
NBC ..........................................6
Netflix........................................7
Orange ......................................1
Paramount..................................6
Philips........................................2
Sodexo Live ! ............................1
Sojasun ......................................4
Tecnifibre ..................................4
TF1 ............................................7
W9 ............................................6
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