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Chiffres N°1597 La Lettre de l’économie du sport vendredi 8 mars 2024 La pratique du sport ne progresse pas À la fin du mois de janvier (voir La Lettre de l’économie du sport n°1593), un premier « baromètres des 30 minutes », réalisé par OpinionWay pour le CIC avait montré que les recommandations de l’OMS, à savoir 30 minutes d’activité physique quotidiennes, étaient loin d’être suivies. in 2023, à l’annonce de la Grande Cause Nationale 2024 autour de l’activité physique et sportive en France, le gouvernement affiche de grandes ambitions. Il veut notamment profiter de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques à Paris « pour inciter les Français à adopter des modes de vie moins sédentaires ». Fin janvier 2024, le premier « baromètres des 30 minutes », réalisé par OpinionWay pour le CIC montre que les recommandations de l’OMS, à savoir 30 minutes d’activité physique quotidiennes, sont loin d’être suivies : 50 % des Français assuraient d’ailleurs pratiquer moins de 30 minutes d’activité physique par jour, tandis que seulement 12 % de la population avait une activité sportive quotidienne. Des chiffres inquiétants. 45 % des Français bougent moins de 30 minutes par jour Le deuxième « baromètre des 30 minutes » a été diffusé, et il n’est guère rassurant. Selon ce sondage, seuls 56 % des Français pratiquent une activité sportive au moins une fois par semaine, un chiffre en baisse de trois points. On remarque également une hausse du temps passé dans les transports plutôt qu’à marcher (46 % contre 43 % en janvier). Enfin, la Grande Cause Nationale peine toujours à se faire connaître. Seule 19 % de la population sait que cela concerne le domaine du sport, contre 22 % il y a un mois. Dans le même ordre d’idée, 52% des sondés disent ne pas connaître le temps d’activité physique recommandé pour un adulte pour être en bonne santé. Ils sont 22% à citer spontanément la durée de 30 minutes. A contrario, certaines données poussent à l’optimisme. L’intensité de l’activité sportive a notamment augmenté. 45 % des Français estiment faire du sport de manière intense, un nombre en progression de quatre points. L’activité physique progresse également. Alors qu’en janvier 50 % de la population bougeait moins de 30 minutes par jour, cette donnée est passée à 45 %. Les Français reconnaissent également davantage que leur activité physique est trop restreinte. 46 % seulement estiment qu’elle est suffisante (48 % en janvier). Méthodologie : Les interviews ont été réalisées du 21 au 22 février 2024. Echantillon de 1.029 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d'âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d'agglomération et de région de résidence. L’échantillon a été interrogé par questionnaire autoadministré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). LA LETTRE DE L’ECONOMIE DU SPORT 4
Territoires N°1597 La Lettre de l’économie du sport vendredi 8 mars 2024 Haute-Savoie Nordic fête ses 50 ans Haute-Savoie Nordic, association qui gère le ski nordique en Haute-Savoie, et par, la même la promotion de la discipline, fête ses cinquante ans. Pour cela, elle a prévu quinze jours d’animation jusqu’au 16 mars sur les sites du département avec différentes thématiques. ur ces quinze jours, des ateliers sont organisés sur les sites hautsavoyards. La grande journée d’ouverture a eu lieu aux Contamines Montjoie avec des parcours « découverte », du biathlon, du saut à ski. La Chapelle d’Abondance, Brison Solaison, la Clusaz, et bien d’autres encore, tous seront concernés par le « Haute-Savoie Nordic Tour ». La découverte sera l’une des fortes thématiques comme une rando gourmande sur le plateau de Beauregard, une initiation à la rando nordique au Semnoz, une course d’orientation à Plaine Joux, ou une sensibilisation au métier de pisteur à Agy. Le 13 mars, les Glières organiseront la finale des Foyers qui concerne les jeunes de 8 à 11 ans. Durant ces 15 jours un totem se déplacera de site en site en mobilité douce (vélo, trail, ski alpin, parapente, ski roue et course à pied). Il impliquera les différents clubs locaux, partenaire de l’association. La clôture se fera à Chamonix. Haute-Savoie Nordic participera aux festivités prévues dans le cadre du centenaire des Jeux olympiques de Chamonix 1924. Informations à retrouver sur le site www.haute-savoienordic.com. LA LETTRE DE L’ECONOMIE DU SPORT En bref Le MON contre-attaque. Le Mulhouse Olympic Natation, en litige avec l’agglomération de la ville de Mulhouse (Alsace), réclame près de deux millions d’euros de subventions, non versées depuis 2021 à la collectivité. Accusé par l’agglomération d’occuper « sans droit ni titre » une piscine publique, le MON se défend, jugeant « économiquement invivable » la convention de partenariat proposée par la collectivité, et appelant au paiement de 1,8 M€ de subventions « dues ». « Si aujourd’hui il n’y a pas de nouvelle convention (autorisant le club à occuper le site, NDLR), c’est parce que M2A (Mulhouse Alsace Agglomération) ne nous en a pas proposé une nouvelle qui soit viable pour le club », a déclaré en conférence de presse le président du MON, Franck Horter. Le club formateur de la première championne du monde de la natation française et ancienne ministre des Sports, Roxana Maracineanu, avait conclu en 2011 et pour 16 ans une convention avec l’agglomération, qui mettait à sa disposition exclusive, contre paiement d’une redevance locative, le centre d’entraînement et son bassin extérieur de 50 mètres, tandis que le club bénéficiait de subventions annuelles, allant jusqu’à 482.000 €. Mais l’agglomération a revu la convention et diminué ses subventions à partir de 2021, alors que le club et ses dirigeants faisaient l’objet d’enquêtes judiciaires, portant notamment sur la gestion des comptes. En 2022, la subvention de fonctionnement s’élevait à 95.000 €, en plus de 24.000 € pour l’accompagnement de quatre nageurs inscrits sur les listes des sportifs de haut-niveau. Selon le club, ces subventions n’ont pas été reconduites en 2023. Dans le même temps, la redevance locative, demandée au club pour l’accès au site, s’élevait à environ 120.000 €. « Évidemment nous étions vent debout contre ça. Mais une des réponses (de M2A) a été « soit vous signez, soit vous ne rentrez plus » sur le site », s’est indigné Franck Horter. « Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la gale. J’en ai marre de cette situation », a poursuivi Franck Horter. « Si l’agglomération veut la fin du MON, il faut le dire, et il faut l’assumer », estime-t-il. Cent ans plus tard, Paavo Nurmi fait son retour à Paris. Les médailles d’or du « Finlandais volant » seront exposées à La Monnaie de Paris du 27 mars au 22 septembre. L’athlète finlandais avait été la grande attraction des Jeux olympiques de 1924 dans la capitale, en remportant cinq médailles d’or : cross individuel et par équipes, 1.500 m, 5.000 m et 3.000 m par équipe. Un exploit qu’aucun athlète n’a depuis reproduit en athlétisme dans l’histoire olympique. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’exposition « D’or, d’argent, de bronze. Une histoire de la médaille olympique » pour célébrer les Jeux olympiques 1924 à Paris. Décédé en 1973, Paavo Nurmi a établi 22 records du monde dans les différentes disciplines auxquelles il a pris part. Mais un obstacle majeur a mis un frein à sa carrière. En 1932, il a été suspendu à vie par la Fédération internationale d’athlétisme car il avait enfreint les règles de l’amateurisme. À cette époque, les Jeux olympiques et de nombreuses Fédérations internationales interdisaient aux sportifs de gagner de l’argent en pratiquant leur sport. Rennes chasse les idées reçues sur le sport féminin. Jusqu’au 6 Avril, l’association « Les Sports s’emm’Elles » met en avant la pratique du sport féminin à Rennes. Le projet, porté initialement par trois clubs (Stade Rennais Rugby, REC Volley et Avenir de Rennes Basket), ambitionne « de valoriser les femmes sportives, d’initier à la pratique sportive et de susciter des vocations chez les jeunes filles et femmes », explique l’association. Tout le programme est à découvrir sur la page Facebook de l’association : www.facebook.com/lse.rennes 5
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