rapport d'activité 2010 (pdf - 12.7 M) - musée du quai Branly

apport d’activité
2010

Arts
et civilisations
d’Afrique,
d’Asie,
d’Océanie
et des
Amériques

Avant-propos
Stéphane Martin
Président du musée du quai Branly
© musée du quai Branly,
photo de Greg Semu
4 • AVANT-PROPOS
Le 26 mai 2010, un peu moins de quatre ans
après son ouverture, le musée du quai Branly
a accueilli son six millionième visiteur. Ce
succès public, qui vient confirmer la place
qu’occupe le musée parmi les grandes institutions
culturelles de notre pays, est un motif
de satisfaction pour tous ceux qui ont à cœur
de faire partager au plus grand nombre l’art
des sociétés extra­occidentales. Mais au­delà
du maintien d’une fréquentation soutenue,
l’essentiel, pour un établissement comme le
nôtre, est d’essayer d’améliorer en permanence
l’offre culturelle et les conditions
d’accueil. Dans ces deux domaines, le musée
a connu en 2010 une activité soutenue.
La politique de programmation d’expositions
variées s’est poursuivie. L’Asie a été
mise à l’honneur en galerie jardin, avec deux
expositions majeures : Autres maîtres de
l’Inde et Baba Bling. Ces deux événements
ont été l’occasion de montrer, pour la première
fois en Europe, la création contemporaine
des communautés rurales dits Adivasi
et la naissance de la culture métissée de la
première communauté chinoise immigrée à
Singapour, les Peranakan. L’exposition Lapita ,
ancêtres océaniens, a permis de présenter
le résultat des recherches les plus récentes
sur la civilisation de voyageurs qui sillonna
l’espace maritime océanien voilà 3000 ans. Et
les splendides pièces d’Afrique de l’Ouest présentées
dans le cadre de l’exposition Fleuve
Congo ont été vues par 184 000 personnes,
ce qui constitue un record de fréquentation
pour les manifestations produites en mezzanine
Est, détrônant Tarzan qui avait attiré
près de 170 000 visiteurs en 2009.
Chaque exposition s’est accompagnée, comme
chaque année, d’une programmation de conférences,
de spectacles et de concerts. En 2010,
le cycle Inde, sous une tonalité musique et
danses traditionnelles, a été l’occa sion pour le
public parisien de retrouver un grand artiste de
renommée internationale, le maître de flûte
indienne Hariprasad Chaurasia.
Dans le cadre de l’exposition Baba Bling,
des artistes de Singapour sont venus livrer
des performances étonnantes, revisitant
leurs racines culturelles à travers des formes
contemporaines. Aussi, pour la première
fois, le musée a conçu au sein de l’expo sition
Baba Bling, signes intérieures de richesse
à Singapour, un atelier, le « studio Baba »,
destiné aux familles et aux publics scolaires.
Notons également le succès renouvelé de
l’Université populaire, avec en particulier le
lancement en septembre 2010 du nouveau
cycle Décalages : les Autres et nous et l’organisation
de plus de 110 événements en 2010 au
Salon de Lecture Jacques Kerchache, parmi
lesquels la célébration du cinquantenaire des
indépendances africaines.

En ce qui concerne la muséographie du
plateau des collections, un effort considérable
a été réalisé pour renouveler certaines
vitrines et présenter au public les nouvelles
acquisitions de l’année. Ainsi, dans la partie
consacrée à l’Afrique, le visiteur peut désormais
découvrir la statue du roi Tshokwe
jouant de la sanza, exemple exceptionnel de
la statuaire de cour africaine jusqu’à présent
totalement absente des collections publiques
françaises. Dans les salles d’Amérique, un
espace a été dédié aux rituels de Bolivie
avec l’installation d’un important ensemble
de 9 costumes et 5 masques de la Diablada,
danse rituelle de la ville minière d’Oruro.
L’accessibilité des collections aux personnes
handicapées a été améliorée, avec l’installation
de nouveaux dispositifs pérennes
d’accom pagnement à la visite. Une semaine
entière d’activités dédiées à l’accessibilité a
été programmée début décembre et inaugurée
par Madame Roselyne Bachelot, ministre
des solidarités et de la cohésion sociale.
L’offre disponible via les nouvelles technologies
a été enrichie par la mise en ligne des
applications iPhone et iPad, applications qui
facilitent désormais la préparation de la visite
du musée. En quelques mois, 30 000 téléchargements
pour l’iPad et 100 000 pour
l’iPhone ont été comptabilisés.
L’année 2010 a aussi été marquée par l’anniversaire
des 10 ans d’ouverture du pavillon
des Sessions. La rétrospective qui s’y est déroulée
du 14 avril au 26 juillet 2010 a montré
aux visiteurs l’évolution du regard porté sur
la sculpture mondiale et l’émergence de la
reconnaissance des arts dits « premiers »
dont l’ouverture du pavillon des Sessions fut
l’accomplissement.
Les archives qui ont servi à illustrer cette
rétrospective proviennent du fonds de la
médiathèque. Celle­ci continue à mettre
en valeur son immense fonds de ressources
documentaires, en perpétuel accroissement
grâce au soutien financier du Cercle Claude
Lévi­ Strauss pour l’acquisition en 2010 de la
bibliothèque du célèbre anthropologue.
Fidèle à sa mission de diffusion scientifique,
le Département de la recherche et de l’enseignement
renforce chaque année sa politique
novatrice. De nombreux colloques ont ainsi
été organisés en 2010 et la mise en place de
bourses post­doctorales a confirmé le soin
apporté au domaine de l’enseignement.
Sur le plan international, le musée a en particulier
accueilli, les 9 et 10 septembre 2010,
la Conférence générale de l’ASEMUS qui
rassemble environ 70 musées européens
et asiatiques et s’est engagé dans des nombreux
projets de coopération avec les pays
d’origine des collections.
Garant d’une mission de service public, le
musée du quai Branly doit établir un savant
équilibre entre exposition et conservation
des œuvres, activités de recherche et
d’enseignement et tout cela dans un esprit
d’inno vation permanente. Il doit aussi maintenir
son rôle de pôle de référence scientifique
et culturel au niveau international.
Tel est le cap à suivre.
Stéphane MARTIN
AVANT-PROPOS • 5

Le musée du quai Branly
remercie
6 • le muSée du quAi BRANly RemeRcie
ses grands mécènes pour
leur engagement et
réengagement en 2010
EDF
Fondation Total
Pernod Ricard
ses nouveaux mécènes
pour leur engagement
aux côtés du musée
Air Liquide
Fondation BNP Paribas
Crédit Agricole CIB
F. Marc Ladreit de Lacharrière (Fimalac)
Fondation d’entreprise Hermès
Fondation Orange
Groupe Alain Mikli International
Nexans
Perenco
Ports de Paris
Sony
ses mécènes particuliers
pour leur générosité
Martine et Bruno Roger
les nouveaux mécènes
memBres du cluB
entreprises 2009-2010
incluant au
31 décemBre 2010
Accor
Banque Palatine
Cassidian
Gaggenau
OCP Répartition
Santander
Servair
ses parrains pour leur
soutien essentiel
Fondation Bettencourt Schueller
Mutuelle Intégrance
ses généreux donateurs
individuels pour
l’enrichissement de ses
collections en 2010
Jean Paul Barbier­Mueller
Jean Boxus
Laure Emperaire
Lorédana Harscoët­Maire
Philippe et Hélène Leloup
Jacques Massion
Jean Massion
Mylène Massion
Chef Raoni
Fernande Vène
et la société des amis
du musée du quai Branly
L’ensemble de ses membres, ses Grands
Bienfaiteurs – Nahed Ojjeh, Antoine Zacharias,
le Groupe Bolloré – et le Cercle Claude
Lévi­Strauss pour leur soutien fidèle en 2010.

Vue extérieure du musée
© musée du quai Branly,
photo de Nicolas Borel

Le jardin, conçu par le paysagiste
Gilles Clément, a été réalisé grâce au mécénat
de la Fondation d’entreprise GDF SUEZ
© musée du quai Branly, photo Cyrille Weiner

Sommaire
11 les collections et la recherche
12 la valorisation du patrimoine et des collections
30 la médiathèque ou la valorisation des fonds documentaires
40 un lieu dédié à la recherche et à l’enseignement
55 l’offre culturelle
56 les manifestations culturelles
70 la production éditoriale
83 l’accueil des publics
84 l’accueil et la connaissance des publics
88 les activités de médiation culturelle et pédagogique
92 les actions de développement et de fidélisation des publics
97 le rayonnement du musée
98 la coopération internationale
110 la communication au musée du quai Branly
114 le mécénat et la société des amis
129 la vie administrative
130 le budget de l’établissement public
134 la direction comptable
136 les activités juridiques
140 les ressources humaines
144 le contrôle de gestion
146 la gestion des archives contemporaines
149 la technique et la sécurité au sein du musée
150 la gestion du bâtiment et les travaux
151 les systèmes d’information
152 la sécurité du musée
155 Annexes
156 Textes officiels
168 Organigramme
169 département du patrimoine et des collections
177 département de la recherche et de l’enseignement
181 Annexe 1 : Programmation 2010 du salon de lecture Jacques Kerchache
188 Annexe 2 : Nouvelle grille tarifaire pour le mécénat

Exposition dossier. Vernissage des expositions
"Lapita" et "Dans le blanc des
yeux". Démonstration de dessin sur sable
par l'artiste Edgar Hinge. 8 novembre
2010.
© musée du quai Branly, photo Cyril Zannettacci
Rouleau peint, Yama, Asie
© musée du quai Branly, photo Patrick Gries,
Valérie Torre

Les collections
et la recherche
La valorisation du patrimoine et des collections 12
L’enrichissement des collections
La conservation des collections
La diffusion des œuvres et des savoirs
La médiathèque 30
ou la valorisation des fonds documentaires
Un lieu dédié à la recherche et à l’enseignement 40
Porte de maison. Asie
© musée du quai Branly, photo Patrick Gries
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 11

La valorisation
du patrimoine
et des collections
Plat polychrome
© musée du quai Branly,
photo Patrick Gries, Valérie Torre

La collection du musée du quai Branly
compte plus de 292 000 objets, un fonds
photographique et d’art graphique de
700 000 pièces, un fonds composé de
250 000 documents (ouvrages, pério diques),
67 000 archives et environ 7 000 documents
audiovisuels.
Cette collection, dont la diversité des matériaux
constitue à la fois la richesse et la
fragilité, est au cœur de l’ensemble des actions
du Département du patrimoine et des
collections.
L’histoire de la collection continue de s’écrire
aujourd’hui à travers les quatre missions
confiées aux équipes du patrimoine : l’enrichissement,
la conservation, l’étude et la diffusion
des œuvres. Pour l’accomplissement
de ces missions, le département est constitué
d’unités patrimoniales réparties par
aires géographiques et thématiques transversales,
de pôles de gestion et de conservation
des collections et d’une médiathèque.
En 2010, après une dizaine d’années de chantiers
successifs, la collection du musée du quai
Branly est entièrement déballée et installée
dans le mobilier des réserves, accessible à
nouveau aux équipes du département. Cette
année a donc été celle des prémices d’une
gestion des collections stabilisée. L’objectif
était à la fois de se doter du cadre nécessaire
à une exploitation conforme aux exigences
de conservation, mais aussi de formaliser les
procédures et protocoles dans la perspective
de l’ouverture de la muséothèque, espace
destiné à la consultation, sur demande, des
pièces conservées en réserve. Ainsi, 2010 est
une année charnière entre l’achèvement du
« chantier des réserves » et le lancement d’un
autre chantier, celui de l’aménagement d’un
espace spécifique au sein des réserves pour la
muséothèque, dont l’inauguration est prévue
en 2011.
Le musée se fixe en effet comme priorité de
faciliter l’accès des objets de la collection au
public. Cet objectif inclut également l’amé­
lioration de la diffusion des connaissances
liées à la collection. A ce titre, en 2010 les
différents spécialistes du département, ont
continué de déployer une importante activité
de recherche autour des objets. L’enrichissement
de l’inventaire et de la documentation
des collections a été poursuivi.
Par ailleurs, le département a posé en
2010 des jalons pour développer sa politique
d’analyses scientifiques. Ainsi, le
lancement de restaurations approfondies
sur douze masques kanaks, réalisé grâce à
un important mécénat, a permis au musée
de conclure des partenariats avec des spécialistes
reconnus dans leurs domaines et
d’appréhender de nouveaux outils comme
le traitement d’images numériques en trois
dimensions à partir du scanner des objets.
En participant à des colloques, à des conférences
et à des projets de recherche internationaux,
l’équipe du département a
contribué à l’avancée de la connaissance des
collections sur un plan national et international.
Ceci a notamment permis le retour
au musée du quai Branly du fétiche à clous
Nkondé tsangui (Gabon) qui avait disparu
des collections nationales françaises depuis
une soixantaine d’années.
Enfin, le département du patrimoine et des
collections inscrit son action dans la cohérence
du rôle de Grand Département pour
les musées de France qui a été confié à l’établissement
en matière d’ethnographie extraeuropéenne.
Le musée du quai Branly est
aujourd’hui reconnu pour son expertise en
matière d’étude, de recherche et de conseil
dans le domaine de l’histoire de l’art et de la
conservation des œuvres.
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 13

L’enrichissement
des collections
enrichir
14 • leS cOllecTiONS eT lA RecheRche
L’année 2010 a été marquée par un nombre
important d’acquisitions d’œuvres entrant
désormais dans les collections du musée
(428 œuvres au total sans compter les acquisitions
de la collection de photographie). Sur
ces 428 œuvres, il est à noter que 99 sont
entrées par don ou donation avec condition
sous réserve d’usufruit, soit 25 % environ
des acquisitions.
Une des acquisitions majeures du musée du
quai Branly de cette année a été réalisée en
vente publique. Le musée du quai Branly a
ainsi acheté avec préemption la statuette
Tchokwe d’Angola représentant un chef
jouant de la senza, issue de la collection
Jacques Kerchache.
Au cours de l’année 2010, le musée a acquis
la seconde partie de la collection Rivin­Schuldenfrei
représentant 105 parures de plumes
de l’Amazonie brésilienne venant s’ajouter
aux 207 éléments déjà acquis en 2008. Le
tout constitue un ensemble de 312 pièces
cohérent et dans un bon état de conservation.
Répartition par Unités patrimoniales des
acquisitions réalisées en 2010 total 3.2M¤ (achats et dons)
0,2%
10,4%
8,8%
7,1%
2,4%
71%
Afrique
Amériques
Afrique du nord
Proche Orient - Asie
Océanie - Insulinde
Collections histoires
Collections photographiques
Le musée a également fait l’acquisition
d’un important ensemble de 9 costumes et
5 masques (soit 98 pièces) de la Diablada,
danse rituelle de la ville minière d’Oruro.
À cette occasion, un espace a été dédié
aux rituels de Bolivie sur le Plateau des
collections. Parmi les autres objets marquants,
notons l’achat d’une sculpture cérémonielle
Iatmul (Papouasie) ou encore d’une
toile d’Emily Kane Kugwarreye (Australie)
pour les collections océaniennes.
En ce qui concerne les dons, le musée a
bénéficié de la générosité de nombreux
dona teurs. Avec l’acquisition d’une figure
de gardien reliquaire kota de la collection
Fernande Vène, le musée du quai Branly a
reçu 45 autres objets de la même collection
en donation sous réserve d’usufruit, dont
4 gardiens reliquaires kota, 16 statuettes
bembé et un ensemble d’armes et de parures
diverses.
Retenons également des dons d’objets
uniques tels que le bouclier Iwam (Papouasie)
offert par la société des Amis du musée, une
grande urne funéraire Marajoara (Brésil)
offerte par Monsieur Jean Paul Barbier­
Mueller ou encore le textile Yoruba aso ohe
(Nigeria) donné par Madame Hélène Leloup.
Le total des acquisitions réalisées en 2010 représente
3,2 M¤ dont 2,4 M¤ d’achats (68 %
réalisés lors de ventes publiques et 32 % lors
des commissions d’acquisitions du musée) et
0,8 M¤ de dons.
À ces acquisitions à titre onéreux réalisées
en 2010 (2,4 M¤) s’ajoute 0,4 M¤ d’acquisitions
réalisées en 2009 et mandatées début
2010, ce qui porte le budget 2010 des
acquisitions à 2,8 M¤.

Statue de roi jouant de la sanza
XIX e siècle
Bois, H. 37 cm
Tchokwe, Angola
unité patrimoniale afrique
Publiée par Marie­Louise Bastin dans son ouvrage de référence
La Sculpture tchokwe en 1982, cette statue assise sur un siège pliant
(inspiré du modèle européen introduit par les commerçants à la fin
du XVIII e siècle, devenu trône royal dans la société tchokwe) représente
un chef sur le modèle de l’archétype du souverain, Tshibinda
Ilunga, héros fondateur volontiers évoqué dans sa dimension de
chasseur.
Il se caractérise en particulier par la haute coiffure cérémonielle
mutwe wa kayanda faite en vannerie recouverte de tissu, signe indiscutable
de son rang, et la sanza (cisanji), lamellophone qu’il tient
dans ses mains puissantes qui enserrent la caisse de résonance. Cet
objet n’est pas particulièrement un insigne de prestige mais indique
le goût du souverain pour la musique. Outre le volume des mains et
des pieds, la puissance et le dynamisme qui se dégagent du personnage
à travers sa position légèrement penchée en avant, sont remarquables.
L’attention du sculpteur semble s’être portée plutôt sur
le visage très expressif, le torse et les bras musclés du personnage,
négligeant la partie basse du corps. Les cheveux et la barbe étaient
figurés par de véritables cheveux humains incrustés, ici disparus.
L’objet aurait été rapporté en 1893/94 par D.A Tomaz de Castro,
missionnaire d’origine portugaise qui l’aurait reçu d’un chef tchokwe
à la mission de Quibicolo dans le nord de l’Angola. M.L Bastin
le rattache au style « du pays d’origine » (ucokwe) sans pouvoir
en préciser l’atelier, connu surtout par les arts de cour : dans leur
mouvement migratoire vers le nord au XIX e siècle les Tchokwe ont
emporté ces objets précieux avec eux.
Chef jouant de la sanza
© musée du quai Branly, photo Claude Germain
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 15

Urne funéraire destinée aux inhumations
secondaires. Amériques.
Don de Jean Paul Barbier-Mueller
© musée du quai Branly,
photo Claude Germain
16 • leS cOllecTiONS eT lA RecheRche
Urne funéraire Marajoara
400-1300 ap. J.-C.
Terre cuite. H. 74 cm ; D 80 cm
Brésil, État du Para, île de Marajo
unité patrimoniale amériques
Cette grande urne funéraire appartient à la culture archéologique amazonienne de Marajoara
qui se développa entre 400 et 1300 ap J.­C. dans la grande île de Marajo, à l’embouchure
de l’Amazone, et est la plus représentative de ce que l’on appelle la tradition Polychrome.
Largement répandue en Amazonie, cette tradition Polychrome s’est développée de la
manière la plus spectaculaire sur la rive gauche du bas Amazone où se sont épanouies de
grandes sociétés complexes florissantes en bordure d’océan et du fleuve aux alentours de
l’an 1000.
Ces groupes ont construit dans des savanes inondables de grands tertres artificiels de terre
pour leurs habitats et leurs nécropoles. Au sein de ces dernières ont été conservées des
urnes funéraires d’une grande variété de formes et de tailles, à l’image de cette grande urne
piriforme restaurée, entièrement recouverte d’un engobe blanc, ayant perdu sa polychromie
d’origine (rouge, noir, marron). Le col tronconique est décoré, sur chaque face, d’un visage
anthropomorphe en relief. Deux figures humaines stylisées tiennent lieu d’anses. Une telle
urne était destinée à recevoir les ossements ou cendres des défunts.

Emily Kame Kngwarreye
(1916-1996) - Anmatyerre
Untitled, 1994
Acrylique sur toile. H. 120 cm ; L. 90 cm chaque panneau (diptyque)
unité patrimoniale océanie-insulinde
En 1994, l’Utopia Art Galerie de Sydney organisa une exposition des œuvres récentes
d’Emily Kame. Depuis ses débuts comme peintre dans les années 1988­1989, le travail
d’Emily Kame était considéré par les spécialistes de la peinture aborigène comme l’un des
plus importants de son temps. La réception critique de l’exposition de 1994 – exposition
dans laquelle figurait le diptyque acquis par le musée – fut cependant mitigée. Plusieurs
critiques furent déso rientés par ces toiles qui rompaient avec les œuvres organiques et
impressionnistes plus anciennes et s’éloignaient ainsi radicalement des codes classiques
de la peinture aborigène.
Rapidement cependant, la série de tableaux exposés fut reconnue comme marquant un
tournant majeur de l’histoire de la peinture aborigène. Emily Kame introduisait une nouvelle
figuration par de simples lignes directement issues des peintures corporelles féminines dites
« awelye ». Ces lignes verticales, nées d’un geste définitif et sûr, les subtiles variations de
couleurs, transcrivent l’énergie du monde végétal.
Peinture acrylique
sur toile
© musée du quai Branly,
photo Claude Germain
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 17

Manteau traditionnel
d’homme porté par
les Aïnous des régions
orientales sous
influence japonaise
© musée du quai Branly,
photo Claude Germain
18 • leS cOllecTiONS eT lA RecheRche
Manteau d’homme, attush
Première moitié du XX e siècle
Fibres d’écorce d’orme, coton. H. 132 cm
Population Aïnou de l’île d’Hokkaïdo (Japon)
unité patrimoniale asie
Le musée du quai Branly conserve dans les collections sibériennes de rares manteaux en
peau, en fourrure et en fibres d’écorce datant du XIX e siècle au début du XX e siècle. Ils témoignent
des traditions vestimentaires des différentes populations du grand nord sibérien.
Ce très beau manteau masculin en fibres d’écorce d’orme est caractéristique de la culture
aïnou de la région de Hokkaido. Il est orné à l’encolure et dans la zone des omoplates de fins
motifs en volutes qui sont supposés protéger des esprits néfastes. Le manteau, qui associe
la coupe caractéristique des kimonos japonais aux matériaux et décors traditionnels aïnous,
met en valeur le métissage de la tradition vestimentaire des Aïnous des régions orientales
sous influence japonaise.

Anonyme
Portrait d’un homme noir, France vers 1870
Huile sur toile. H. 95 cm ; L. 63 cm
unité patrimoniale des collections histoire
Ce très beau portrait qui vient enrichir la collection de peintures du musée du quai Branly
représente un homme noir inconnu vêtu d’un drapé rouge. L’artiste est anonyme. Si les modèles
noirs étaient très nombreux à Londres au XIX e siècle, Paris en connaissait encore peu.
C’est grâce à Géricault que nous connaissons le modèle nommé Le Nègre Joseph venu de Saint
Domingue et arrivé à Paris pour jouer au théâtre de Madame Saqui en tant qu’acrobate.
Grâce au Naufrage de la Méduse, Joseph se fait connaître et devient par la suite modèle
professionnel particulièrement apprécié. Ingres et Chassériau utiliseront ce même modèle
ainsi que peut­être Jean­Antoine Gros dont le musée du quai Branly possède un portrait.
Grâce à ce succès du Nègre Joseph, d’autres hommes noirs venus en France pour jouer dans
des spectacles ethniques de plus en plus en vogue à Paris, se feront appeler Nègre Joseph.
L’homme de ce tableau pourrait être rapproché du modèle noir utilisé par Adolphe Brune
(1802 ­ 1870) et appelé également ainsi Joseph, le nègre.
Anonyme
© musée du quai Branly,
photo Claude Germain
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 19

20 • leS cOllecTiONS eT lA RecheRche
l’enrichissement
de la collection
de photographies
En 2010, 1380 photographies ont enrichi la
collection du musée. Elles se repartissent en
11 dossiers différents.
Trois dossiers de photographies historiques
ont fait l’objet d’achat : des images
de l’entourage du Sultan Njoya à la fin du
XIX e siècle, un ensemble de photographies
prises en 1906 par J.W Beattie aux Îles
Salomon et un album de photographies
concernant le royaume du Dahomey à la fin
des années vingt. Ce dernier a été acquis en
vente publique.
Peuhl du Borgou (Haut Dahomey)
© Brot
Le fait significatif de cette année est l’émergence
de propositions de dons conséquents
concernant des ensembles historiques de
qualité. Deux dons importants liés à l’Amérique
du sud, en provenance directe des familles
des auteurs, ont pu être accueillis : les
albums Verniory (fin XIX e siècle), en relation
directe avec un don de pièces Mapuche, et
les négatifs de José Empéraire réalisés en
Terre de Feu entre 1945 et 1950.
En ce qui concerne la photographie contemporaine,
des œuvres réalisées en 2008
et 2009 par le biais de résidences d’artistes
ont été acquises par le musée en 2010. Il
s’agit notamment des œuvres de Lourdes
Grobet, Pablo Bartholomew, Sammy Baloji,
Wayne Liu et Wu Qi.
Enfin, la totalité de la série African Spirit par
Samuel Fosso a pu être acquise en début
d’année.
auteurs nomBre date
Verniory 251 1880­1900
Anonyme (Le sultan
Njoya et sa cour)
20 1880
John Watt Beattie 173 1906
Album anonyme
du Dahomey
123 1925­1929
José Emperaire 723 1945­1950
Samuel Fosso
African spirits
14 2008
Lourdes Grobet 12 2008
Pablo Bartholomew 10 2009
Sammy Baloji 7 2008­2009
Wayne Liu 21 2009
Wu Qi 26 2008
TOTAL comprenant dons
et résidences
1380

Samuel Fosso (Kunmba ,1962)
African Spirits. 2008
Ensemble de quatorze tirages photographiques numérotés signés.
unité patrimoniale collections de photographie
Samuel Fosso utilise depuis plus de trente ans la forme spécifique de l’autoportrait dans une
œuvre en constant renouvellement.
Dans la série African Spirits apparaît clairement la dimension de relais joué par l’artiste.
Glissant du registre personnel à un rôle de porte­parole de plus en plus affirmé, il réinterprète
les icônes internationales de la culture noire de ces 30 dernières années à travers leurs
photographies connues et moins connues.
Les personnages incarnés par l’artiste via des photographies emblématiques de leur notoriété
ne sont pas nommés, mais on peut rapidement reconnaître Martin Luther King, Aimé
Césaire, Léopold Senghor, Malcom X ou Angela Davis. La référence aux codes photographiques
et à l’image photographique comme icône devient ici explicite par l’usage d’images
historiques noir et blanc de provenances diverses (photographie judiciaire, couverture de
magazine, portrait officiel, instantané, photographie artistique). La série complète des quatorze
images forme un ensemble monumental, à la manière d’une galerie de portraits.
Photographies tirées de la série
« African Spirits »
Samuel Fosso © musée du quai Branly
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 21

La conservation
des collections
conserver
22 • leS cOllecTiONS eT lA RecheRche
La poursuite des veilles sanitaires
La collection du musée du quai Branly étant en
majorité composée de matériaux organiques,
elle est très exposée au risque d’infestation.
C’est pourquoi le musée a conçu un système
de veille sanitaire avec un niveau d’exigence
élevé, étendu à l’ensemble des espaces de présentation
et de stockage des objets.
Les veilles sanitaires pour les espaces
d’exposition permanente
Sur le Plateau des collections, les campagnes
de dépoussiérage et d’inspection
des œuvres ont été réalisées en 2010 à un
rythme hebdomadaire. Ainsi, chaque lundi,
jour de fermeture du musée, quatre restaurateurs
et un technicien de conservation
ont procédé aux veilles selon une programmation
définie par le pôle conservation­restauration.
Ils ont inspecté une quarantaine
de vitrines par semaine, soit réalisé environ
918 ouvertures de vitrines sur un an, pour
un Plateau qui en comporte 457, et inspecté
systématiquement les objets hors­vitrine.
Le pavillon des Sessions a fait l’objet d’inspections
trimestrielles réalisées par des restaurateurs
selon les mêmes protocoles.
Les veilles sanitaires dans les espaces
de réserves
Entre mai et décembre 2010, deux binômes
de restaurateurs coordonnés par un restaurateur
du pôle conservation­restauration ont
inspecté les espaces de réserves de manière
systématique afin d’identifier d’éventuelles
infestations ou des débuts de développements
de moisissures.
Par ailleurs, un chantier ponctuel de dépoussiérage
a été mené dans la réserve visible de la
tour des instruments de musique. Le bilan réa­
lisé à la suite de ce chantier a permis d’aboutir
à une cartographie des risques dans ce lieu
particulièrement sensible pour les collections.
Ce système de veille sanitaire est complété
par une politique de traitement systématique
des œuvres par anoxie avant intégration
en réserves. Ainsi, en 2010, 1 854 objets
en matériaux organiques sont passés en
anoxie à titre préventif avant réintégration
en réserves (Enceinte anoxie : 1 521 objets ;
Poche anoxie : 334 objets).
Enfin, les différentes veilles sanitaires réalisées
cette année ont généré un nombre important
de traitements minimaux curatifs ou
préventifs pour les œuvres sur lesquelles il y
avait eu constat ou suspicion d’infestation.
En parallèle, les actions de lutte contre les
infestations menées par le pôle conservation­restauration,
avec l’appui de la Direction
des moyens techniques et de la sécurité
et la société ECOLAB, ont abouti à la mise en
place de dispositifs de piégeage des insectes
et rongeurs qui sont inspectés selon une fréquence
trimestrielle. Ces actions couvrent
non seulement les réserves, mais aussi le
Plateau des collections, le vestiaire public et
les ateliers pédagogiques.
OUVERTURE DE VITRINES DU PLATEAU
DES COLLECTIONS EN 2010
unité patrimoniale nombre de vitrines
Afrique 301
Amérique 231
Asie 219
Océanie 167
TOTAL 918

la conservation des collections est principalement assurée par le pôle conservation-restauration
du département du patrimoine et des collections qui est organisé selon trois axes
principaux : la conservation préventive, la restauration et l’analyse des collections.
Des progrès dans la gestion climatique
des collections
Depuis l’ouverture du musée en juin 2006, le
climat fait partie des principales préoccupations
des équipes en charge des collections.
Des améliorations sensibles ont été réalisées
en 2010 et ont débouché sur la mise
en place de systèmes de suivi performants.
Actuellement, cinq types de surveillance climatique
complémentaires sont disponibles.
En particulier, à la suite d’incidents climatiques
survenus pendant l’hiver 2009, des
capteurs ont été installés dans les boîtes
du Plateau des collections. Ceci a permis
de mettre en évidence l’absence d’isolation
thermique de plusieurs de ces boites et de
réaliser ensuite d’importants travaux pour y
remédier.
Au cours de l’année 2010, un dispositif informatique
a été mis en place par la Direction
des moyens techniques et de la sécurité afin
que le pôle conservation­restauration puisse
analyser les données climatiques issues de la
gestion technique du climat (GTC). Ces outils
permettent de visualiser les courbes de température
et d’hygrométrie du Plateau des
collections et de la totalité des espaces de la
Réserve JB et d’en faire des extractions sur
plusieurs jours. De même, depuis 2010, les
courbes de climat des réserves externalisées
sont accessibles à distance et ainsi analysées
par le pôle conservation­restauration.
Ce pôle assure également depuis cette année
le contrôle climatique des espaces d’expositions
temporaires et transmet des bilans
mensuels à la Direction du développement
culturel, organisatrice d’expositions.
Appel d’offre pour la mise en place
d’un plan de conservation
La conservation préventive est une mission
transversale inscrite au cœur des missions
du Département du patrimoine et des collections
afin d’améliorer la conservation des
collections du musée dans tous les espaces
et au cours de toutes les opérations.
Dans son contrat de performance, le musée
du quai Branly s’est engagé auprès de ses
tutelles à mettre en place un plan de conservation
préventive, outil stratégique permettant
de garantir la meilleure conservation
possible à long terme des œuvres dans le
musée et d’assurer leur préservation en cas
de sinistre. Dans cet objectif, à la fin de l’année
2010, le pôle conservation­restauration
a lancé un marché d’assistance à maîtrise
d’ouvrage pour la réalisation, au cours de
l’année 2011, d’un plan de conservation préventive
et d’un plan d’urgence. Ce nouveau
dispositif complètera le plan de prévention
du risque inondation (PPRI) déjà mis en
place en réserves.
Le plateau des Collections.
Afrique
© musée du quai Branly,
photo Alain Volut
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 23

24 • leS cOllecTiONS eT lA RecheRche
La restauration
La programmation des restaurations est définie
en fonction des trois activités principales
du musée : les changements d’objets en vitrine,
les prêts dans le cadre d’expositions au
musée du quai Branly et les prêts à l’extérieur.
Les restaurations effectuées en interne en
2010 ont concerné 137 objets. En complément,
129 objets ont été traités par des restaurateurs
prestataires. Les traitements en
interne sont en augmentation par rapport à
2009 et le musée souhaite renforcer en 2011
cette politique de traitement en interne des
œuvres majeures de la collection afin de développer
son expertise en matière de restauration
d’œuvres ethnographiques. L’équipe de
restauration a également réalisé un bilan des
340 « cas A » (objets de la collection représentant
une urgence sanitaire) et défini une programmation
d’intervention pluriannuelle.
Les trois restaurateurs du pôle conservation­restauration
apportent leur expertise
dans le cadre des différentes activités du
musée qui concernent les œuvres de la
collec tion : prêts, acquisitions, expositions
ou convoiements.
L’augmentation générale des demandes de
prêt a donné lieu à une augmentation du
nombre d’objets restaurés avant leur mise
à disposition des employeurs. L’activité est
passée de 26 objets restaurés pour des expositions
extérieures en 2009 à 192 objets restaurés
en 2010. 73 constats d’état de prêts
ont été réalisés en interne et 187 constats
commandés à des prestataires.
120
100
80
60
40
20
0
2009 2010
L’équipe de restauration a également participé
de manière systématique aux consultations
en réserves, effectuant plus de
62 consultations en vue de prêts ou de changement
d’objets en vitrine.
La consolidation des analyses de
collections
En septembre 2010, l’identification d’un des
agents du pôle conservation­restauration en
tant que « chargé d’analyses et référent textile
» a permis, en interne, de faciliter la collaboration
entre les unités patrimoniales et
l’équipe de restauration dans ces domaines.
Elle a aussi permis de consolider les relations
du musée du quai Branly avec les différentes
institutions patrimoniales françaises (C2RMF,
Muséum national d’histoire naturelle, LRMH,
CICRP) et étrangères (projet d’analyse des
textiles péruviens préhispaniques avec le
British Museum). Le chargé d’analyses et
réfé rant textile a réalisé un bilan des analyses
scientifiques des collections, a mis en place
un tableau de suivi de ces analyses et a proposé
une programmation.
Des équipements importants sont également
venus compléter le laboratoire de
l’atelier de restauration : microscope électronique
à balayage avec analyseur intégré,
spectrocolorimètre, luxmètres… Ceci permet
à présent de réaliser la majorité des
analyses sur les œuvres nécessaires pour
des identifications, des datations ou des
analyses de matière avant restauration.
Changement d’objet en vitrine
Prêts MQB
Prêts extérieurs

Les chantiers de la collection
Le pôle de régie des collections du Département
du patrimoine et des collections a
engagé :
L’externalisation des objets de grand format
Pour compléter le travail entrepris en 2008
et 2009, le pôle de régie des collections a
achevé de regrouper les objets de grand format
encore conservés en réserves sur le site
du musée du quai Branly afin de les transférer
vers les réserves externalisées et de les y
mettre en conservation.
En 2010, le rangement des objets grand format
de la réserve externalisée a été réorganisé.
Ceci a permis d’optimiser les volumes
et surfaces de stockage des salles de conservation
externalisées en les augmentant
de 37 %. Ainsi, le transfert de 118 objets de
grand format des réserves du musée vers la
réserve externalisée a été réalisé. Les caractéristiques
de format et de poids de ces objets
ont nécessité la mobilisation sur le site
de stockage externalisé d’un régisseur et
d’une équipe de manutentionnaires spécialisés
sur une période de deux mois.
Le P.P.R.I : plan de prévention du risque
d’inondation
En complément du travail de reconditionnement
des objets priorisés en niveau
1 ou 2 d’évacuation, le pôle de régie
des collections a mis au point un modèle de
chariot qui permet l’évacuation en moins
de six heures des objets de la collection
classés en niveau 1 de priorité. La mise en
œuvre de ces chariots et le déploiement
des objets de priorité 1 ont été réalisés en
début d’année 2010. Cette opération a permis
l’installation en chariot d’évacuation de
6 629 objets classés en niveau 1 de priorité.
Pour les objets de priorité 2, les moyens d’évacuation
seront mis en œuvre début 2011.
Aujourd’hui, ce sont plus de 6 000 objets
de niveau 1 et près de 46 000 objets de
niveau 2 qui peuvent être évacués selon le
plan de prévention du risque inondation du
musée, soit en moins de trois jours.
L’atelier de restauration
© musée du quai Branly,
photo Françoise Huguier
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 25

26 • leS cOllecTiONS eT lA RecheRche
l’inventaire
L’activité du pôle inventaire et gestion informatisée
des collections d’objets se divise
entre l’administration de la base de données
TMS­Objets, ce qui constitue la mission permanente
du pôle, et la réalisation d’objectifs
soumis à des délais d’exécution : chantiers
de correction des notices et d’identification
des X, récolement décennal des collections
et édition de l’inventaire initial du musée.
Administration et illustration de la base
de données
Dans le cadre de sa mission d’administration
de la base de données TMS, le pôle a procédé
notamment aux travaux suivants :
• Mise en place, pour la régie des collections,
d’outils de contrôle pour améliorer la traçabilité
des objets.
• Identification et amélioration de certaines
données obsolètes ou redondantes contenues
dans la base.
• Prises de vues des objets proposés à la
commission d’acquisitions, puis retouches
et intégration dans la base de données
(126 clichés).
• Intégration de 3 355 images numériques issues
de la base Ymago.
• Poursuite de la campagne de prise de vues
destinées à illustrer les constats d’état
pour les objets hors­vitrine du Plateau des
collections (4 753 clichés).
• Collaboration avec le portail « Collections »
du Ministère de la Culture et de la Communication
pour la correction des dysfonctionnements
constatés sur l’interrogation
des notices du musée du quai Branly.
• Présentation de l’informatisation des collections
à des institutions françaises ou
étrangères (Ministère français des Affaires
étrangères, muséum national d’histoire naturelle,
Kunsthistorisches Museum Wien).
• Export pour la base RECOL de la commission
de récolement des dépôts d’œuvre
d’art : 904 notices.
Chantiers de correction des notices et
d’identification des X
À la fin de l’année 2010, le chantier de
recherche et d’identification des objets en X
s’est achevé pour les unités patrimoniales
d’Océanie et d’instruments de musique.
Ces recherches ont été effectuées par un
prestataire pour l’ensemble des unités patrimoniales
sauf l’Asie (réalisation par l’unité
patrimoniale elle­même).
Par ailleurs, le chantier de correction des
notices d’œuvres s’est achevé pour les unités
patrimoniales d’Océanie, d’instruments de
musique et d’Afrique. Pour les autres unités
patrimoniales, les chantiers se prolongent
sur l’année 2011.
Récolement décennal
Le musée du quai Branly poursuit son premier
récolement décennal réglementaire,
conformément au plan de récolement de
l’établissement validé en janvier 2008 par
le Service des musées de France. Conduit
dans la perspective du dépôt de l’inventaire
prévu pour 2012, le récolement initial de la
collection doit permettre au musée et à ses
tutelles de connaître avec précision ce qui
lui a été confié. Il vise à la fois à améliorer la
documentation des collections, à fournir des
outils de suivi de la conservation et à préciser
le statut juridique des collections.
En 2010, 5 418 objets ont été récolés.
Ces campagnes de récolement concernent
notamment :
• Le Plateau des collections pour 2 357 objets
(la campagne de récolement qui avait
été initiée à la fin de l’année 2009 s’est prolongée
jusqu’au mois de janvier 2010).
• La réserve externalisée du musée du quai
Branly pour 1 073 objets.
• Les dépôts extérieurs pour 483 objets
déposés dans 11 musées.
Chantier de prises de vues
documentaires pour 26 136 objets
de la collection
Dans le cadre de sa mission d’inventaire, le
musée du quai Branly a lancé en décembre
2010 un chantier de prises de vues portant
sur 26 136 objets de la collection.
Ce travail, qui complète celui effectué lors
du chantier des collections mené de 2001
à 2004, permettra d’achever la couverture
photographique des objets de la collection.
L’objectif final est que chaque objet de la
collection puisse être identifié via une
photographie.

Ce chantier photographique a dû être
organisé en tenant compte de fortes
contraintes :
• Les importants volumes d’objets concernés
nécessitaient de mettre en place des
procédures et des outils informatiques spécifiques
pour permettre un suivi fin de la
traçabilité et garantir ainsi un niveau de
sûreté élevé des opérations.
• Le calendrier d’occupation des espaces
dans les réserves impliquait que le chantier
soit finalisé au mois d’avril, soit dans un délai
de quatre mois.
La préparation de ce chantier a été réalisée en
étroite collaboration entre différents pôles :
• Le pôle image de la Direction du développement
culturel qui a lancé l’appel
d’offre pour la réalisation des prises de
vues documentaires.
• Le pôle inventaire et gestion informatisée
des collections d’objets qui a réalisé le repérage
des notices des objets concernés et
intègre à une fréquence hebdomadaire les
photographies dans la base de données TMS.
• Le pôle de régie des collections responsable
de toute la logistique du chantier.
• Le pôle de conservation­restauration des
collections qui supervise les conditions de
manipulation des objets.
La prestation de prise de vue et de régie
d’œuvres a été confiée à des prestataires
spécialisés. Le chantier est ainsi réalisé par
une vingtaine de personnes.
Le premier mois de production de ce chantier
a permis de réaliser 7 567 prises de
vues et d’en intégrer 6 255 dans la base de
données TMS.
Les réserves.
Chantier du redéploiement des objets
© musée du quai Branly,
photo Françoise Huguier
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 27

La diffusion des œuvres
et des savoirs
Les réserves. Chantier
du redéploiement des objets
© musée du quai Branly,
photo Françoise Huguier
28 • leS cOllecTiONS eT lA RecheRche
Les consultations d’objets
Le pôle de régie des collections est toujours
attaché à maintenir l’accès le plus large aux
objets de la collection.
En 2010, le nombre de dossiers de consultations
d’objets traités a continué de progresser.
Il passe ainsi de 174 par an en 2009
à 301 par an en 2010, ce qui représente 6 721
objets présentés.
Les consultations correspondent à cinq
principaux types de demande. L’activité est
mesurée en nombre de dossiers et d’objets
présentés.
• Études scientifiques = 55 dossiers pour 836
objets.
• Chantier des X = 151 dossiers pour 4 174
objets.
• Prêts pour expositions et dépôts = 29 dossiers
pour 347 objets.
• Changement muséographique = 36 dossiers
pour 411 objets.
• Expositions temporaires du musée = 20 dossiers
pour 678 objets.
• Autres (prises de vues éditoriales, tournages…)
= 10 dossiers pour 275 objets.
La mise à disposition des œuvres
de la collection
Les mouvements internes des œuvres de la
collection regroupent tous les déplacements
internes réalisés pour répondre aux différentes
demandes liées à la présentation des
œuvres du musée.
Ces mouvements concernent principalement
les sorties d’objets vers les espaces de
préparation, de consultation, d’anoxie, de
cours, de prise de vues éditoriale et de présentation
de la collection.
En 2010, le nombre de ces mouvements a
continué de progresser pour atteindre celui
de 500 dossiers de mouvement, ce qui a
représenté le déplacement de 3 131 objets.
Présenter la collection au public
En coordination avec le pôle de conservation­restauration,
une programmation ambitieuse
de changements d’objets en vitrine a
été mise en place.
Ces changements sont motivés principalement
par : la nécessité de mettre au repos
les objets les plus fragiles de la collection,
les changements de muséographie, la présentation
des objets nouvellement acquis, le
prêt d’œuvres.
En 2010, l’activité a porté sur 144 unités
de présentation (vitrines, podiums, socle)
sur un total de 546 (457 pour le Plateau
des Collections et 89 pour le Pavillon des
Sessions), ce qui signifie que plus d’un
quart des unités de présentation ont été
modifiées en une année. Ceci a occasionné
le retrait de 371 objets et l’installation
de 333 nouveaux objets.

un Bilan positif pour
la politique de prÊts
Quatre ans après son ouverture au public,
le musée a mené une importante réflexion
sur ses procédures de prêts et dépôts. Ceci
a permis de réaliser une première mise à
niveau de celles­ci en 2010. Ce travail sera
poursuivi en 2011.
En 2010, le nombre de dossiers de demande
de prêts est demeuré stable (61 dossiers
ouverts en 2010, contre 58 en 2009). Le
nombre total d’œuvres étudiées pour vérification
de la faisabilité du prêt s’élève à
1 217 objets (objets, photographies, documents
graphiques, ouvrages, documents
d’archive). 10 prêts ont été abandonnés en
cours d’instruction, voire après l’accord de
la commission des prêts et dépôts, pour
des raisons principalement budgétaires des
emprunteurs.
Ces prêts accordés ont généré 80 missions
de convoiements en France et à l’étranger.
Par ailleurs, 18 œuvres ont été déposées à
l’extérieur dont 17 au musée départemental
Victor Schoelcher de Pointe­à­Pitre, en
Guadeloupe et 1 au muséum national d’histoire
naturelle à Paris.
Les réserves.Chantier du
redéploiement des objets.
© musée du quai Branly, photo
Françoise Huguier
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 29

La médiathèque
ou la valorisation des
fonds documentaires
Masque de topeng « théâtre masqué ». Asie
© musée du quai Branly,
photo Sandrine Expilly

Structurée autour de quatre espaces de
consultation (bibliothèque de recherche,
cabinet des fonds précieux, archives et
documentation, salon de lecture Jacques
Kerchache), la médiathèque du musée du
quai Branly a comme mission de conserver,
enrichir et valoriser une collection
polymorphe tournée vers le patrimoine
extra­européen.
La collection gérée par la médiathèque est
constituée de 3 familles de documents :
• Documents d’archives et dossiers de collections
pour les archives.
• Imprimés (livres et revues), films, fichiers
musicaux, archives sonores, ressources
électroniques (bases de données, dictionnaires
et encyclopédies, revues), et cartes
pour la bibliothèque.
• Photographies (de la plaque de verre au
fichier numérique) et arts graphiques pour
l’iconothèque.
De manière générale, l’évolution favorable
du budget de la médiathèque en 2010 (+25%)
a permis de conduire une accélération notable
des volumes d’acquisition et de numérisation.
Pour ce qui concerne l’organisation du travail
de l’équipe de la médiathèque en 2010,
une réforme de l’organisation des plages de
service public a permis un gain du temps de
travail consacré aux collections.
Enfin, il est important de noter un projet
majeur pour la médiathèque : le changement
du système qui permet d’offrir une nouvelle
interface de consultation des collec tions
impri mées aux lecteurs.
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 31

La médiathèque
Bureau au domicile
de Monsieur Claude Lévi-Strauss
© musée du quai Branly,
photo Cyril Zannettacci
enrichir
32 • leS cOllecTiONS eT lA RecheRche
Les collections imprimées et audiovisuelles
Le bilan du pôle acquisitions en fin d’année
2010 révèle une nette augmentation du
nombre de monographies intégrant les collec­
tions du musée du quai Branly. 6 200 ouvrages
ont été acquis cette année (l’acquisition de la
bibliothèque professionnelle de Claude Lévi­
Strauss n’est pas incluse dans ces chiffres).
Focus
Acquisition de la bibliothèque
professionnelle de Claude
Lévi-Strauss
Grâce au soutien financier du Cercle Claude
Lévi­Strauss créé en 2008 par la société
des Amis, la médiathèque a pu acquérir
la bibliothèque professionnelle de Claude
Lévi­Strauss, constituée de 6 500 ouvrages.
Cet ensemble, d’un intérêt inestimable
pour la recherche, se compose d’ouvrages
des XIX e et XX e siècles, souvent annotés
de la main de Claude Lévi­Strauss. Cette
biblio thèque reflète les centres d’intérêt de
l’anthropo logue. Les Amériques, les sciences
sociales, l’Asie et dans une moindre mesure
les écrits sur l’Océanie et l’Afrique y sont
large ment représentés.
Après inventaire, la bibliothèque sera installée
dans les magasins de la médiathèque en
respectant l’ordre de classement souhaité
par Claude Lévi­Strauss. Elle sera accessible
au prêt sur place.
Une campagne photographique a été menée
au domicile de l’anthropologue afin de
garder une trace visuelle de la bibliothèque.
Ces clichés, ainsi qu’un texte de présentation,
seront accessibles sur le site Internet
du musée du quai Branly.

L’iconothèque
L’iconothèque a poursuivi l’étude juridique
de ses collections. Ce travail permet de clarifier
le statut de pans entiers de la collection
et rend ainsi possible leur mise à disposition
auprès du public. En 2010, 27 cessions
de droits et 16 dons de collections ont
été consentis au musée. Grâce à ce travail
systématique, le statut juridique de 85 %
des fonds de la photothèque du musée de
l’homme est désormais renseigné.
Entre autres acquisitions remarquables pour
le fonds de l’iconothèque, on notera cette
année le don de Danièle Gallois­Duquette
d’un ensemble documentaire très riche sur
l’art Bidjogo, ainsi que le don de la famille
Duchange­Bourgain (négatifs et de tirages
pris sur les hauts plateaux entre le Vietnam
et le Laos).
La collection des archives
et de la documentation
Sont entrés dans les collections cette année le
manuscrit d’Arthur Paul Leclerc (Mission scientifique
du Cap Horn, 1882­1883) et les archives
de l’exposition présentant la commande publique
d’art aborigène australien. Ces archives
permettent de documenter la réalisation des
plafonds du bâtiment université.
Chantier de l’iconothèque
© musée du quai Branly,
photo Antonin Borgeaud
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 33

« Indienne en grande toilette »,
tirage sur papier aristotype
© musée du quai Branly
34 • leS cOllecTiONS eT lA RecheRche
Focus
La collection Gustave Verniory :
un regard inédit sur le Chili
L’ingénieur belge Gustave Verniory (1865­
1949) se rend en 1889 dans le centre­sud
du Chili pour participer à la construction
du chemin de fer. Il raconte ses dix années
en Araucanie chilienne (1889­1899) dans un
récit de voyage qui constitue une source historiographique
de première importance pour
l’histoire du Chili après la conquête de cette
région en 1883. Ce récit partiellement inédit
a été acquis sous forme de tapuscrits (texte
tapé à la machine à écrire) en juin 2009.
En mars 2010, les héritiers de G. Verniory ont
fait don au musée du quai Branly de la collection
d’objets, de photographies et d’archives
rassemblée par l’ingénieur pendant son séjour
chilien, et précieusement conservée en
Belgique depuis plus d’un siècle. Au sein de
ce fonds se démarquent les photographies
qui immortalisent l’arrivée du chemin de fer
en Araucanie et le développement urbain qui
l’accompagne, ainsi que les coutumes des
communautés mapuches au lendemain de
leur défaite militaire. La bijouterie en argent,
un masque en bois et un spectaculaire poteau
funéraire anthropomorphe chemamul
viendront très prochainement renouveler la
présentation des salles américaines. Les courriers
nous éclairent sur l’expérience chilienne
de Verniory et complètent son récit.
Cette collection fait actuellement l’objet
d’un projet de recherche mené conjointement
par le service des archives, l’unité patrimoniale
des Amériques et l’iconothèque
du musée du quai Branly.
Pour plus de détail voir Angèle Martin, Paz
Núñez­Regueiro et Carine Peltier, Araucanie-Bruxelles-Paris
: la collection Gustave Verniory
au musée du quai Branly, Gradhiva,
12 | 2010.

Focus
Collections audiovisuelles : l’acquisition de films inédits et institutionnels
L’enrichissement du fonds des documents inédits a permis de doubler le volume de la collection
audiovisuelle avec des références incontournables dans le domaine de l’anthropologie visuelle :
• des grands noms du film documentaire et de l’ethnographie : Robert Gardner, John Bishop,
Timothy Asch et Napoleon Chagnon, Alan Lomax, Yasuhiro Omori, Jacqueline Veuve
(Documentary Educational Ressources – DER­, partenaire de la Smithsonian Institution’s
Human Studies Archives) ; David et Judith MacDougall, André Singer (Royal Anthropological
Institute – RAI) ; Irenäus Eibl­Eibesfeldt, Christian Kaufmann (IWF Knowledge and
Media – Göttingen) ; Jean Rouch, Corneille Jest (CNRS Images) etc.
• de jeunes cinéastes et ethnologues contemporains : Wang Bing, Rina Sherman (DER), Kim
Longinotto, Lina Fruzzetti (RAI), Laetitia Merli, Nadine Wanono (CNRS Images), Momoko
Seto (Collection Paroles d’Asie et du Pacifique ­ Imasie) etc.
• des archives filmiques issus de fonds privés : Paul Sangnier (Wayana de Guyane), Gérard
Nougarol (Wana de Sulawesi – Indonésie).
• des grandes collections issues du catalogue CNC­Images de la culture : Collection Lion, sa
cage et ses ailes par A. Gatti, Collection L’ethnologie en héritage (portraits d’anthropologues
français de renom), ainsi que des chefs d’œuvre du cinéma d’auteur, comme Carnet
de notes pour une Orestie africaine de Pier Paolo Pasolini.
VOLUMéTRIE DES ENTRéES DE DOCUMENTS (ACqUISITIONS ONéREUSES, DONS, éChANgES)
Acquisitions
de monographies (vol.)
Acquisition de documents
audiovisuels (Titres)
Abonnements périodiques
courants (Titres)
Abonnements courants
électroniques
2009 2010
4 500 6 292 �
610 2 144 �
637*
* imprimés ou abonnements électroniques couplés.
733*
(dont 31 nouveaux titres) �
5975 5975 �
Répartition par langue des acquisitions onéreuses
de monographies
10%
9%
3%
9%
27%
42%
LOT 1 Français
LOT 2 Anglais
LOT 3 Espagne/Amérique Latine
LOT 4 Portugal/Brésil
LOT 5 Allemagne - Europe de l’Ouest
LOT 6 Antiquariat
La danse de Woodabe @ Sandrine Loncke
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 35

conserver
36 • leS cOllecTiONS eT lA RecheRche
Au cours de l’année 2010, la médiathèque a
achevé l’identification des collections prioritaires
(environ 10 000 volumes) dans le cadre
du Plan de prévention des risques d’inondation
(PPRI ). Les collections sont identifiées
dans chacun des espaces concernés et les
matériels d’évacuation ont été acquis.
La collection imprimée
Pour les collections d’imprimés, les opérations
de restauration se sont concentrées
sur des monographies et des périodiques
en processus avancé de dégradation du
papier (par photo­oxydation ou hydrolyse)
et devenus incommunicables et non rachetables
sur le marché de l’antiquariat. On
citera par exemple les éditions originales
en cartonnage d’époque des Incidents of
travel in Yucatan, Central America, Chiapas,
de Stephens et Catherwood parues à New
York entre 1841 à 1844, et de nombreux
fascicules de la Revue Indochinoise dont la
médiathèque possède une des plus belles
collections en France.
Les collections de l’iconothèque
Le récolement des collections de l’iconothèque
porte exclusivement sur les ensembles
portés à l’inventaire du Service des
musées de France (SMF). L’opération commencée
en novembre 2008 s’est achevée
en juin 2010 et a permis de recenser 56 737
pièces récolées. Les pièces identifiées cas A,
qu’il s’agisse de pièces photographiques ou
d’arts graphiques, ont été restaurées.
Les campagnes régulières de conditionnement
(dépoussiérage, conditionnement traçabilité)
se poursuivent avec plus de 4 200
pièces vérifiées en 2010. Par ailleurs, une
surveillance plus spécifique a été conduite
sur les supports sensibles.
Enrichissement des bases de signalement
et numérisation des collections
Pour les collections de l’iconothèque et des
archives, l’année 2010 a été marquée par la
reprise des campagnes de numérisation.
En 2010, ont été numérisées 50 000 pages
de documents de la collection des archives
et 330 films hérités du MNAAO. Le nombre
de titres numérisés de la collection audiovisuelle
atteint 1 264 (712 documents sonores
et 552 films). Ces documents ont vocation à
être diffusés en ligne et pour les captations
à être conservées dans le cadre des archives
du musée.
L’enrichissement du système universitaire
de documentation (SUDOC) reste une priorité
pour la médiathèque. À ce titre, plus
de 10 000 nouveaux documents (tout document
confondu) ont été référencés dans
le SUDOC en 2010, ce qui représente une
augmentation de 10% par rapport à 2009.
À titre d’exemple, pour ce qui concerne les
périodiques, 356 titres ont été catalogués,
ce qui porte à 4 360 le nombre de collections
de périodiques référencés dans le SU­
DOC pour la médiathèque du musée du quai
Branly. Au total, il s’agit de plus de 215 000
titres de documents qui sont recensés.
La participation de la médiathèque au catalogue
WorldCat (le plus grand catalogue
de bibliothèques au monde) est effective
depuis le 1 er trimestre 2010. La visibilité des
collections est donc élargie à un public international
(118 établissements de l’enseignement
supérieur et de la recherche ont donné
leur accord en France).
Enfin, la collaboration avec l’EHESS concernant
les thèses se poursuit dans d’excellentes
conditions. La médiathèque a en
charge leur signalement, leur conservation
et leur communication.
VOLUMES D’ObjETS ET DOCUMENTS
NUMéRISéS
Collection Iconothèque :
nombre de pièces
numérisées
2010
12 158
Soit en fichiers 29 842
Collection archive nombre
de pages numérisées
Collection audiovisuelle :
nombre de documents
numérisés
50 029
569

Focus
Numérisation des films hérités Musée National des Arts d’Afrique
et d’Océanie
La médiathèque a réalisé la majeure partie de la numérisation des films issus du musée national
des arts d’Afrique et d’Océanie (inventaire, télécinéma et transfert des fichiers numériques).
Ce fonds composé de 447 bobines 8 et 16 mm (soit environ 58 heures de programme)
comprend des archives de terrain tournées dans les années 1950 à 1970 par Pierre Harter
(Mali, Cameroun, Côte d’Ivoire), Bohumil Holas (Asie, Afrique, Amérique du Sud), Kalman
Muller (Océanie ­ Ambrym, Malekula), Pennec, Philippe Dark (Océanie­Nouvelle Bretagne)
et Labarthe­Plagne (Nouvelle­Calédonie). À la suite de cette première phase technique de
numérisation, commencera en 2011 la phase de traitement documentaire qui permettra la
communication au public des images numérisées. Ces films viendront compléter et enrichir
les collections des objets, photographies et archives muséales issues des mêmes donateurs.
Photographie, négatif monochrome
© musée du quai Branly,
photo Bohumil Hola
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 37

38 • leS cOllecTiONS eT lA RecheRche
diffuser et valoriser
Consultation et communication
des collections
La consultation des collections du fonds
géné ral a légèrement augmenté cette année :
+ 24% par rapport à 2009. Il faut noter un
effort de communication en fin d’année
auprès de la communauté académique afin
de mieux faire connaître les collections (sur
les 21 000 communications annuelles effectuées,
19 000 concernent des universitaires).
Ces efforts seront poursuivis en 2011.
Une enquête sur les publics, conduite en
partenariat avec la Direction des publics, a
montré la satisfaction des lecteurs sur l’offre
documentaire et sur la qualité de l’accueil.
Néanmoins, l’étude a révélé que la notoriété
de la structure doit être développée auprès
du public potentiel cible et que l’aménage­
ment de certains services de confort (wifi)
serait apprécié par les lecteurs.
Le nombre de consultations au cabinet des
fonds précieux est en progression. Le public
du cabinet des fonds précieux venant
consulter les collections de l’iconothèque est
formé principalement par un public dit de
professionnels (34%), d’ayants­droit et d’auteurs
(25%) et enfin d’universitaires (22%).
Pour les professionnels et les chercheurs, la
majorité des consultations est justifiée par
le besoin d’examiner l’œuvre.
Les demandes de consultation des archives
et documentation proviennent pour 66%
d’étudiants et d’universitaires ce qui est en
augmentation par rapport à l’année 2009.
À noter également que 21% des demandes
émanent d’utilisateurs étrangers (et 69% de
parisiens).
NOMbRE D’USAgERS DE LA MéDIAThèqUE :
éVéNEMENTS, INSCRIPTIONS, COMMUNICATIONS, RENDEz-VOUS POUR CONSULTATION
Nombre d’événements au Salon de lecture Jacques Kerchache 109
Nombre de participants aux événements du salon de lecture Jacques Kerchache 7426
Nombre d’inscrits à la médiathèque 3490
Consultation au cabinet des fonds précieux
Dont consultation du fonds imprimés 163
Dont consultation des collections de l’iconothèque 115 (14 700 pièces)
Consultation du fonds d’archives et de documentation (nb. de visiteurs) 323
Nb opérations PEB 842
Estimation moyenne mensuelle du nombre de requêtes sur les bases de données
du portail
2010
278
256 360 *

Diffusion et valorisation numérique
des collections : système informatique
de la médiathèque
Au cours de l’année 2010, le système de gestion
de la bibliothèque a été remplacé tant
pour la partie de gestion interne (Aleph) que
pour la partie diffusion (Primo). Le musée
dispose donc maintenant d’un catalogue
plus ergonomique et aux fonction nalités
élargies. (Cf. voir ci­dessous)
Les catalogues en ligne ont fait l’objet d’une
étude portant sur les conditions de leur diffusion
afin de définir les orientations à venir.
Après un diagnostic de l’existant et un
état de l’art, les auteurs de l’étude ont proposé
des scénarios d’évolution et notamment
des améliorations ergonomiques, des
interfaces, voire de nouveaux maquettages
comparatifs.
Un chantier de numérisation du patrimoine
imprimé, monographies et périodiques de
la médiathèque, constitue le dernier pan de
l’effort du musée du quai Branly pour la numérisation
patrimoniale de ses collections
et leur diffusion.
Les dossiers numériques reçus par l’Unesco
pour l’inscription au titre de la sauvegarde
du patrimoine culturel immatériel ont été
Focus
Cinquantenaire des Indépendances Africaines
mis en ligne et enrichissent désormais la
rubrique « Documentation scientifique ».
Cette opération a été rendue possible par
la signature d’un accord de partenariat
entre l’Unesco et le musée du quai Branly
visant à promouvoir la connaissance du patrimoine
immatériel et la Convention pour
la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel,
adoptée par la Conférence générale
de l’Unesco en 2003.
À l’automne 2010, le salon de lecture Jacques Kerchache a célébré le cinquantenaire anniversaire
des Indépendances africaines. De nombreuses manifestations (conférences, tables
rondes, journée d’étude, séances d’écoute, projections de films, concerts, présentations de
livres, émissions enregistrées) ont exploré cette période et ses prolongements grâce à des
historiens, géopoliticiens, chercheurs, journalistes, musiciens, artistes… et un financier.
816 personnes y ont participé.
Quelques moments forts : la sono des indépendances africaines par Bintou Simporé, journaliste
à radio Nova ; une journée d’étude : Cinquante ans après – Les paradoxes des décolonisations
africaines avec Jean­François Bayart, Hélène d’Almeida Topor, Achille Mbembé,
Amzat Boukari­Yabara, Lionel Manga ; une rencontre avec Lionel Zinsou : Perspectives économiques
et culturelles au Bénin ; une conférence de l’historien Elikia M’Bokolo (qui a donné
trois émissions retransmises sur RFI) ; le cinéma des Indépendances : Carte blanche à la
Cinémathèque Afrique de Cultures France autour des films de l’époque des Indépendances
africaines jusqu’à aujourd’hui.
Capture d’écran du système
de gestion de bibliothèque pour
la partie diffusion (Primo)
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 39

Un lieu dédié
à la recherche et
à l’enseignement
Statuette de gardien de reliquaire. Afrique
© musée du quai Branly,
photo Patrick Gries

Fort de sa double vocation patrimoniale et
de recherche et d’un réseau international
en plein essor, le musée du quai Branly
témoigne de l’engagement de la France en
faveur d’un monde riche de la diversité des
arts et du dialogue entre les cultures.
Son champ de recherche est l’étude anthropologique
et l’histoire des arts. Le Département
de la recherche et de l’enseignement
organise, seul ou en collaboration, diverses
manifestations qui permettent de restituer
l’avancement des recherches et de diffuser
la connaissance auprès d’un public plus ou
moins spécialisé.
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 41

L’enseignement
et la recherche
42 • leS cOllecTiONS eT lA RecheRche
missions du departement
de la recherche et de
l’enseignement
Le Département de la recherche et de l’enseignement
est chargé de concevoir et de
mettre en œuvre une politique novatrice
tant par sa visée scientifique que par les modalités
d’organisation de la recherche. Il a
vocation à faire du musée une institution de
savoir fortement engagée dans la recherche
de pointe et sa diffusion, dotée d’une identité
claire et affirmée quant aux domaines
dont il s’occupe. Le département assure
l’interface entre le musée du quai Branly,
les institutions de recherche et d’enseignement
et la communauté des chercheurs
et des universitaires français et étrangers.
Il est, au sein du musée, le partenaire de
plusieurs sociétés savantes. Lieu d’accueil
pour les étudiants, les chercheurs, les universitaires
et les conservateurs, résolument
tourné vers l’Europe et la scène internationale,
le département se donne les objectifs
suivants : susciter des travaux de recherche
originaux et pertinents sur le plan scientifique,
offrir un enseignement de haut niveau
destiné à des étudiants de master et de doctorat,
promouvoir la diffusion des connaissances
en sciences humaines en utilisant
les techniques de pointe dans le domaine
de la communication, enfin développer des
outils innovants d’aide à la recherche. Pour
atteindre ces objectifs, le musée met au service
de la recherche et de l’enseignement un
ensemble diversifié de ressources.
Manfestations scientifiques.
XIII e conférence européenne Maya :
La vie quotidienne en pays maya
© musée du quai Branly, photo Jacques Rostand

l’orientation scientifique
du departement
Afin de doter le musée du quai Branly d’une
identité propre parmi les institutions de recherche
française, le Département de la recherche
et de l’enseignement a choisi d’investir
un territoire particulier, celui de l’étude
anthropologique et historique des arts et des
techniques de figuration. Le département est
ouvert à des projets de recherche relevant
de nombreuses disciplines : anthropologie,
histoire, histoire de l’art, sociologie des institutions
culturelles, ethnolinguistique, ethnomusicologie,
technologie culturelle, sciences
de la cognition, etc. S’agissant de projets
collectifs, le département privilégie ceux qui
combinent de manière féconde des domaines
de spécialisation différenciés.
Par ailleurs, le département souhaite que les
projets accueillis au musée associent étroitement,
par des mesures de collaboration
et d’échange de pratiques professionnelles,
conservateurs et enseignants­chercheurs.
Enfin, le département accorde une attention
particulière aux projets de recherche
qui ont une dimension comparative incluant
l’Europe ou plus généralement le monde
culturel occidental. Certes, la nature des
collections gérées par le musée oriente
la politique scientifique du département
vers les arts et les techniques des sociétés
d’Afrique, d’Océanie, des Amériques et
d’Asie. L’Europe ne doit pas être exclue pour
autant du champ d’étude. Au contraire, elle
doit nécessairement être présente tant dans
la muséographie que dans les programmes
de recherche conduits par le département,
puisque la raison d’être du musée est d’apporter
un regard analytique sur les rapports
entre cultures.
l’organisation de la
recherche au musée
Le Département de la recherche et de l’enseignement
s’est doté d’une structure de recherche
originale. Plutôt qu’une équipe de
chercheurs affiliés de manière permanente à
une structure de recherche pérenne de type
‘laboratoire’/UMR, le département a choisi
de mettre en place un système centré sur
l’accueil, pour des périodes limitées, de projets
individuels ou collectifs.
Cette organisation repose sur un triple
dispositif :
• En partenariat avec le CNRS, un réseau
international sous la forme d’un «Groupement
De Recherche International» (GDRI),
dont le département assure la coordination.
• Un ensemble de ressources d’accueil et de
financement pour des projets de recherche
individuels orientés vers les thèmes d’étude
privilégiés par le musée.
• Une gamme d’activités éditoriales : production
d’une revue savante, coproduction
d’ouvrages scientifiques, production d’une
série de films de caractère documentaire.
Manfestations scientifiques.
XIII e conférence européenne Maya :
La vie quotidienne en pays maya
© musée du quai Branly, photo Jacques Rostand
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 43

44 • leS cOllecTiONS eT lA RecheRche
le groupement de
recherche internationale
(gdri) : « anthropologie et
histoire des arts »
Le musée du quai Branly s’est associé au
Centre National de la Recherche Scientifique
(CNRS) pour créer un réseau de recherche
scientifique interdisciplinaire consacré au
développement et à la diffusion des études
anthropologique et historique sur les arts. La
vocation scientifique de ce réseau est de promouvoir
la recherche fondamentale sur les
pratiques et les productions soumises à des
jugements qualitatifs à caractère esthétique.
Le GDRI réunit un réseau d’institutions de plusieurs
pays qui s’accordent, par convention,
pour développer des recherches sur une thématique
scientifique déterminée. Financé par
tous ses membres, le GDRI a pour mission de
susciter la formation d’équipes porteuses de
projets de recherche innovants, de favoriser
la mobilité du personnel relevant des institutions
partenaires, d’organiser des séminaires,
ateliers ou colloques. La durée d’un GDRI est
de quatre ans, renouvelable. Actuellement, le
GDRI soutient six programmes de recherche
associant des chercheurs issus des institutions
membres du réseau. Le musée du quai
Branly forme le pivot de ce réseau en étant
l’organisateur des sessions d’évaluation et de
pilotage du GDRI, et le principal lieu d’accueil
de ses manifestations scientifiques et de diffusion
de ses résultats.
La convention de création du GDRI « Anthropologie
et histoire des arts » a été signée
par 15 partenaires le 21 juin 2006, à l’occasion
de l’inauguration du musée du quai
Branly et en présence du ministre délégué à
l’enseignement supérieur et à la recherche.
Le GDRI « anthropologie et histoire des
arts » a été renouvelé pour une période de
quatre ans, à compter de janvier 2010. Ce
groupe de recherche international associe
désormais le musée du quai Branly, le CNRS,
l’EHESS, l’Université Paris X, l’Université
Paris I, l’Université Aix­Marseille III, le Collège
de France, le Ministère de la Culture et
de la communication, le Sainsbury Research
Unit (Université d’East Anglia, Norwich,
Grande­Bretagne), l’Université Fédérale de
Rio de Janeiro (Brésil) et l’Université libre de
Bruxelles.
Les projets de recherche des différentes
équipes du gDRI s’inscrivent dans l’un
des trois axes principaux :
• l’étude des changements de valeur affectant
les objets dans les procès de circulation
liés à la mondialisation et les opérations
de métissage ou d’hybridation qu’ils
connaissent ;
• l’étude du régime ontologique de l’image
dans des contextes culturels différents ;
• l’étude des pratiques de création contemporaine.
Comme les années précédentes, les différentes
équipes du GDRI ont été partie prenante
de bon nombre des manifestations
scientifiques (colloques, journées d’études,
ateliers, séminaires, conférences) organisées
par le Département de la recherche et de
l’enseignement en 2010.
Signature du GDRI, le 21 juin 2006
© musée du quai Branly, photo Antonin Borgeaud

un proJet financé par
l’agence nationale de
la recherche
Carlo Severi (directeur d’études à l’EHESS
et au CNRS) et Julien Bonhomme (directeur
adjoint du Département de la recherche et
de l’enseignement du musée du quai Branly )
ont obtenu un financement de l’Agence
Nationale de la Recherche pendant 5 ans
(2009 ­ 2013) pour un projet de recherche
intitulé Anthropologie de l’art : création,
rituel, mémoire. Le Département de la recherche
et de l’enseignement du musée du
quai Branly, en partenariat avec le Laboratoire
d’anthropologie sociale, assure la coordination
de ce projet.
le comité d’évaluation
scientifique
Le musée a souhaité se doter d’une instance
d’évaluation scientifique composée de scientifiques
de renom. Ce comité d’évaluation
scientifique du musée du quai Branly se prononce
notamment :
• sur les demandes ou propositions d’invitation
de chercheurs ;
• sur les projets de recherche soumis par des
chercheurs souhaitant travailler sur les collections
ou sur un thème lié à la muséologie ;
• sur les demandes de bourses doctorales et
postdoctorales adressées au musée en réponse
à un appel d’offre ;
• sur l’attribution des prix de thèse ;
• sur les résultats des recherches entreprises
par les boursiers et les chercheurs du
musée du quai Branly.
Symposium international
© musée du quai Branly,
photo Jacques Rostand
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 45

46 • leS cOllecTiONS eT lA RecheRche
l’accueil de Boursiers,
prix de thèse, programme
de chercheurs invités
Le musée du quai Branly propose chaque
année des bourses doctorales et postdoctorales
destinées à aider des doctorants ou de
jeunes docteurs à mener à bien des projets
de recherche originaux et innovants. À partir
de l’année 2009 ­ 2010, l’une d’entre elles
est financée par Madame Nahed Ojjeh,
Grand Bienfaiteur de la société des Amis du
musée du quai Branly.
Les disciplines concernées sont l’anthropologie,
l’ethnomusicologie, l’histoire de l’art,
l’histoire, l’archéologie, la sociologie et le
droit du patrimoine. Les domaines de recherche
privilégiés sont : les arts occidentaux
et extra­occidentaux, les patrimoines
matériels et immatériels, les institutions
muséales et leurs collections, la technologie
et la culture matérielle.
Le Département de la recherche et de l’enseignement
a lancé le dernier appel à candidatures
en mars 2010. 135 dossiers de candidatures
ont été reçus (84 dossiers pour les
bourses doctorales et 51 pour les bourses
postdoctorales). Après évaluation des dossiers
par le Comité d’évaluation scientifique
du musée, les lauréats pour l’année universitaire
2010­2011 ont été désignés.
Par ailleurs, le Département de la recherche
et de l’enseignement a mis en place, en association
avec le Département du patrimoine
et des collections, et dans la perspective de
l’ouverture de la muséothèque (espace dédié
à la consultation d’objets en réserve dont
l’ouverture est prévue à l’automne 2011)
un programme de bourses d’étude pour la
documentation spéci fiquement dédié aux
collections du musée. La bourse du Cercle
Lévi­Strauss, financée annuellement par la
société des Amis du musée du quai Branly
à hauteur de 6 000 euros, inaugure cette
programmation. Le lauréat a été désigné en
décembre 2010 par le Comité d’évaluation
scientifique.
bourses doctorales
• Jean­Baptiste Eczet (Anthropologie, EHESS).
Taureau noir et terre de métal : le visuel
dans la conception de l’homme en pays
Mursi, Éthiopie.
• Tommaso Montagnani (Ethnomusicologie,
EHESS). Images sonores : musique, mémoire
et société chez les Kuikuru du haut Xingu.
• Morad Montazami (Histoire de l’art EHESS).
Le tournant ethnographique de l’art contemporain
: expériences et pratiques de terrain.
Université Populaire.
Apostrophes : Comment procréer ?
Luc Boltanski face à Catherine Clément
© musée du quai Branly, photo Cyril Zannettacci

ourses post-doctorales
• Judith Bovensiepen (Anthropologie, London
School of Economics). Sceptres, drapeaux
et tambours : l’histoire coloniale du
Timor Oriental par sa culture matérielle.
• Perig Pitrou (EHESS). Modalités de la figuration
des activités associées aux processus
vitaux en Mésoamérique.
• Julien Bondaz (Anthropologie, Université
Lyon II). Permis de capture. Collectes d’objets
et captures d’animaux en Afrique occidentale
française 1928-1958.
• Teresa Castro (Histoire de l’art, Université
Paris III Sorbonne nouvelle). Les atlas
anthropologiques du monde : contribution
pour une histoire visuelle et culturelle de
la notion d’altérité à travers les collections
photographiques du musée du quai Branly.
• Gildas Salmon (Philosophie, Université
Paris I Panthéon­Sorbonne). Esprit des
peuples et diffusion dans l’ethnologie boasienne
: les racines américaines de l’anthropologie
structurale.
bourse du Cercle Lévi-Strauss
• Aurélie Meric, pour le projet : Étude des offrandes
et objets rituels collectés par Louis
Berthe et Claudine Friedberg, à Tenganan
Pegeringsingan (Bali).
Prix de thèse
Deux prix de thèse sont attribués chaque
année à des thèses de doctorat qui se distinguent
par leur intérêt scientifique et leur
originalité et qui sont soutenues en français
ou en anglais au cours de l’année universitaire
précédente. Ces thèses doivent traiter
d’un sujet lié aux champs de recherches
privilégiés par le musée. Les prix de thèse,
d’un montant total de 8 000 euros à répartir
entre les deux lauréats, doivent servir à la
publication de la thèse sous forme de livre.
Sélectionnées parmi une vingtaine de candidats
par le Comité d’évaluation scientifique
du musée, les deux lauréates pour l’année
universitaire 2010 sont :
• Nichole Bridges, pour une thèse en histoire
intitulée Contact, Commentary, and Kongo
Memory : Souvenir Ivories from Africa’s
Loango Coast, ca. 1840-1910 et soutenue à
l’Université du Wisconsin (États­Unis) sous
la direction de Henry John Drewal.
• Anne Casile, pour une thèse en archéo­
logie intitulée Temples et expansion d’un
centre religieux en Inde centrale. Lectures
du paysage archéologique de Badoh-Pathari
du V e au X e siècle de notre ère et soutenue
à l’Université Paris III sous la direction
de Claudine Bautze­Picron.
Chercheurs invités
Chaque année le département de la recherche
accueille des chercheurs et professeurs
étrangers pour des séjours de deux
à cinq semaines. Durant leur séjour, ces
chercheurs invités collaborent avec les chercheurs
et conservateurs du musée et donnent
une série de conférences à destination
du grand public ou du public spécialisé.
En 2010 ont ainsi été accueillis au musée :
• Suzanne Preston Blier, professeur à l’Université
d’Harvard, spécialiste des arts africains,
invitée par le musée dans le cadre
de l’exposition Artistes d’Abomey, dialogue
sur un royaume africain. Elle a notamment
donné deux conférences : Imaging Amazons:
Dahomey Women Warriors In and Out
of Africa (8 janvier) ; A Scattering of Pearls:
Art, the Gold Road, and the Mali-Spain Diaspora
(13 janvier).
• Dominic Thomas, professeur à l’Université
d’UCLA, spécialiste des cultures et littératures
francophones. Au cours de son séjour,
Dominic Thomas a animé plusieurs
ateliers de recherche : Les études postcoloniales:
transcolonialisme et transnationalisme
(9 mars) ; Les questions postcoloniales
dans l’espace public (16 mars) ; La littérature
africaine 50 ans après les indépendances
(25 mars).
• Marshall Sahlins, professeur d’anthropologie
à l’Université de Chicago, spécialiste des
sociétés polynésiennes et de l’économie primitive.
Il a été invité conjointement par le
musée du quai Branly et l’EHESS. Il a donné
deux conférences : Stranger-Kings and Stranger
Kin: The Alterity of Power and Vice Versa
(14 avril) ; What Kinship Is (16 avril).
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 47

48 • leS cOllecTiONS eT lA RecheRche
les manifestations
scientifiques organisées
par le departement
Le Département de la recherche et de
l’enseignement organise, co­organise ou
soutient l’organisation au musée de nombreuses
manifestations scientifiques (colloques,
journées d’études, tables­rondes,
séminaires, etc.).
Colloques
Le Département de la recherche et de
l’enseignement accueille tous les ans plusieurs
grands colloques internationaux dédiés
soit à des questions purement scientifiques,
soit à des problèmes d’intérêt plus
général dont le traitement appelle à un
dialogue entre scientifiques, politiques et
professionnels des institutions culturelles.
Le département a organisé ou co­organisé
9 colloques internationaux au cours de
l’année 2010. 1274 personnes ont assisté
à ces colloques.
5 - 6 janvier :
Un monde en mouvement. Enjeux politiques et
migrations (Dominique Fournie, CNRS­MAE,
Instituts français de recherche à l’étranger).
29 - 30 janvier :
Littératures Noires (en partenariat avec la BNF).
2 - 3 février :
Exclusion sociale, habitat précaire, politiques
urbaines et environnementales dans les
mégapoles de l´Inde, du Brésil et en Île-de-
France (INALCO, Centre d’Études de l’Inde et
de l’Asie du Sud (CNRS­EHESS)).
2 - 3 mars :
Inaliénabilité des collections, performances
et limites (Jérôme Fromageau, Marie Cornu,
Paris XI, Faculté Jean­Monnet).
9 - 10 avril :
Arrêt sur images
Sylvaine Conord et Baptiste Buob Université
Paris X­Nanterre, Comité du film ethnographique,
fondation du Japon).
15 juin :
La protection de la biodiversité en droit
chinois (Université Paris XI).
29 juin :
L’acte fou (Jean­Michel Carrié (EHESS, Centre
ANHIMA), Catherine Darbo Peschanski
(CNRS, Centre HALMA), Frédérique Ildefonse
(CNRS, Centre ANHIMA), Renée Koch Piette
(EPHE, Centre ANHIMA)).
10 novembre :
L’épopée Lapita: peuplement ancestral du Pacifique
sud-ouest (Christophe Sand, Stuart Bedford,
ARC QEII Fellow, College of Asia­Pacific).
2 - 3 décembre :
La restitution anthropologique - comment et
pour qui ? (Barbara Glowczewski, Michèle Fiéloux,
Laboratoire d’anthropologie sociale).
journées d’études, tables rondes
14 mai :
Le rire postcolonial : table-ronde autour de la
représentation des minorités ethno-raciales
dans l’humour (Table ronde organisée par la
revue Poli – Politique de l’image).
15 juin :
Portrait – robot ; La visagéité et ses implications
anthropologiques (Denis Vidal (EHESS)
et Emmanuel Grimaud).
18 juin :
De l’art d’être autochtone - figure du tribal et
figurations tribales en Inde (Raphael Rousseleau
(CNRS), musée du quai Branly).
24 - 25 juin :
Rencontre autour de l’ethnoscénologie (Bernard
Müller, Sofeth).
Séminaires
Séminaire « La culture matérielle »
La coordination de ce séminaire a été assurée
par Jean­Paul Demoule et Pierre Lemonnier,
en collaboration avec les Universités de Paris I,
Paris X, l’Université de Provence et l’EHESS.
7 janvier :
Nicolas Garnier : Linguistique et culture matérielle
: une étude de cas, les sacs en ficelle et
leur répartition en Papouasie Nouvelle-Guinée.
28 janvier :
Ian Hodder : Intrications : une approche archéologique
des relations entre les humains
et les choses.

4 février :
Frédéric Joulian : Leroi-Gourhan et le Japon.
18 février :
Denis Monnerie : Expressions et significations
verbales et non verbales dans les cérémonies
kanak de Nouvelle-Calédonie. Les objets et
au-delà.
11 mars :
Pierre Lemonnier : À propos d’objets et
d’imaginaires partagés : qu’est-ce qu’une Talbot-Lago
Dinky-Toys ?
25 mars :
Marie­Pierre Julien et Céline Rosselin :
Quand il y a matière à penser.
8 avril : Michael Dietler.
6 mai : Maurice Godelier.
20 mai : Peter Biehl.
Séminaire « Art et performance »
Le Département de la recherche et de l’enseignement
organise chaque année un séminaire
de recherche pluridisciplinaire consacré
aux pratiques artistiques et performatives.
Le séminaire de recherche du musée du quai
Branly, « Art et Performance », est centré sur
la discussion des travaux présentés par les
chercheurs invités, les chercheurs membres
du Groupement de Recherche International
(GDRI) et les boursiers doctorants et postdoctorants
financés par le musée.
17 février : David Berliner.
18 mars : Emmanuel De Vienne.
6 mai : Hélène Njoto.
3 juin : Isabel Yaya.
16 septembre : William Tallotte.
15 avril : Gil Bartholeyns.
1 er juillet : François Berthomé.
23 septembre : Bérénice Gaillemin.
21 octobre : Anne Damon­Guillot.
Séminaire « Les nouvelles figures
de l’artiste universel »
Organisé par Yolaine Escande (directrice de
recherche au CNRS, CRAL, EHESS), Denis Vidal
(directeur de recherche à l’IRD) et Jean­
Marie Schaeffer (directeur de recherche
CNRS, directeur d’études EHESS).
Comment se trouve redéfinie aujourd’hui
la « figure» de l’artiste « universel » dans un
contexte toujours plus marqué par la mondialisation
? C’est à cette question cruciale
pour un musée, dont la vocation est de
s’ouvrir à des formes d’art et de créativité
contemporaine en provenance du monde
entier, que les intervenants ont tenté d’apporter
des réponses.
14 janvier :
Gao Xingjian (commentaires : Noël Dutrait).
4 février :
Henri Michaux / Raymond Bellour (commentaires
: Yolaine Escande).
1 er avril :
Film sur l’artiste africain F. Bruly Bouabré
(commentaires : Cédric Laurent).
6 mai :
Table­ronde autour de l’exposition La
Fabrique des images en présence de Philippe
Descola, commissaire de l’exposition, avec
Timothy Ingold, Claude Imbert, Carlo Severi,
Denis Vidal et Yolaine Escande.
Colloque, Littératures noires.
À l’occasion de l’exposition
Présence Africaine
© musée du quai Branly,
photo Cyril Zannettacci
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 49

Salon de lecture Jacques
Kerchache. Autour de L’Orient
des femmes, rencontre avec
Hana Chidiac, commissaire
de l’exposition
© musée du quai Branly,
photo Pomme Célarié
50 • leS cOllecTiONS eT lA RecheRche
Débats, conférences ponctuelles,
projections et rencontres
30 novembre :
De l’exceptionnel à l’ordinaire dans la peinture
et la photographie congolaises (1900 - 2010).
Bogumil Jewsiewicki, professeur titulaire au
Département d’histoire de l’Université Laval
(Canada) et chercheur au CELAT. Avec la participation
de l’artiste Sammy Baloji.
25 juin :
Projection du film Shaman Tour (63’, 2009)
suivi d’un débat avec la réalisatrice Laetitia
Merli, anthropologue et spécialiste du chamanisme
en Mongolie et en Sibérie.
16 juin :
Projection du film Faux blancs ! réalisé par
Jean Daniel Bécache.
1 er octobre :
Être esclave en Afrique de l’Est au XIX e siècle.
Clélia Coret, doctorante en histoire de l’Afrique
à l’Université Paris I Panthéon­Sorbonne .
Conférences thématiques
Cycle de conférences Culture & Droit organisées
par Jérôme Fromageau. Le musée
du quai Branly et la formation de master 2
Droit du patrimoine culturel de la faculté Jean
Monnet de l’Université Paris­ Sud XI, organisent
chaque mois, avec le soutien du Centre
de Recherche sur le droit du patrimoine
Culturel (Université Paris­Sud – CNRS CE­
COJI), des conférences éclairant la place du
droit dans la réflexion sur les sociétés extraeuropéennes
et leur patrimoine.
Les sociétés savantes
Le musée du quai Branly accueille en son
sein les quatre sociétés savantes autrefois
hébergées au musée de l’Homme : Société
des Américanistes, Société des Océanistes,
Société des Africanistes, Société des Études
Euro­Asiatiques. Depuis le mois de juin 2009,
il accueille également la Société Française
d’Ethnomusicologie (SFE) dont la mission
est d’encourager, soutenir et promouvoir la
réflexion sur les musiques du monde.
Le musée du quai Branly met à la disposition
des sociétés savantes des espaces propres à
accueillir des manifestations destinées tant
au grand public qu’à un public d’étudiants
et de chercheurs spécialisés. Les sociétés
savantes organisent des cycles de conférences
mensuelles ainsi que des projections
de films (cycle du cinéma des africanistes et
des océanistes), ouvertes au public.
l’organisation de
l’enseignement au musée
Le musée du quai Branly accueille chaque
année des enseignements correspondant
aux orientations scientifiques définies par le
Département de la recherche et de l’enseignement
et celui du patrimoine et des collections.
Il n’est pas habilité à délivrer des
diplômes nationaux et ne se substitue pas
aux universités ou aux écoles spécialisées.
Ces enseignements sont encadrés par une
convention signée entre le musée et un établissement
supérieur partenaire. Les enseignements
dispensés au musée prennent la
forme de séminaires spécialisés dans les domaines
de l’ethnologie, de l’histoire de l’art,
de l’archéologie, de l’anthropologie de l’art
et de la muséologie.
En collaboration avec les universités et les
écoles, le musée du quai Branly a donc accueilli
trois enseignements de premier cycle,
vingt­sept enseignements de master et une
dizaine de séminaires de doctorat.
En 2010, les cours et séminaires donnés au
musée du quai Branly ont été suivis par 886
étudiants et auditeurs libres et ont totalisé
environ 785 heures d’enseignement.

Les objectifs scientifiques du programme
d’enseignement
Le premier objectif du département est d’accueillir
des enseignements en lien avec ses
collections ou correspondant aux orientations
scientifiques privilégiées par le musée : le choix
de chaque enseignement délivré au musée a
été guidé par un souci de pluridisciplinarité et
de diversité des champs d’étude abordés.
Le second objectif est d’associer de manière
directe les membres du Département du patrimoine
et des collections, puis les chercheurs
invités et les chercheurs accueillis dans le
cadre du GDRI, aux activités d’enseignement.
En effet, la politique du musée est à la fois
d’accueillir des enseignements délivrés par
des établissements partenaires, de mettre
à la disposition de ces établissements les
connaissances et les compétences des
membres du Département du patrimoine et
des collections et enfin de concevoir et d’organiser
des cours mutualisés entre plusieurs
établissements.
Les partenaires du programme
d’enseignement
Pour cette cinquième année de collaboration
avec les établissements d’enseignement
supérieur, les partenaires ont été :
• École des hautes études en sciences
sociales ;
• École du Louvre ;
• Université Paris­I Panthéon­Sorbonne ;
• Université Paris­III Sorbonne Nouvelle ;
• Université Paris­VIII Vincennes­Saint­Denis ;
• Université Paris­Ouest­La Défense ;
• Université Paris­Sud XI ;
• Institut National des Langues et Civilisations
Orientales.
Le partenariat entre le musée du quai
Branly et ces établissements d’enseignement
supérieur porte sur :
• l’élaboration et l’organisation d’enseignements
au musée ;
• l’accueil de stagiaires ;
• la participation et l’animation d’ateliers,
d’interventions culturelles ou scientifiques ;
• la participation à des travaux de recherche
communs.
Les outils pédagogiques
Le musée du quai Branly met à la disposition
des enseignants et des étudiants
des moyens pédagogiques originaux. Tout
d’abord, les enseignements peuvent avoir
lieu devant les œuvres, soit sur le Plateau
des collections permanentes, c’est­à­dire
devant les vitrines, soit, à terme, dans une
salle de la muséothèque. Certaines œuvres
sélectionnées en fonction de leur état de
conservation peuvent être étudiées dans les
salles de cours.
Par ailleurs, le musée du quai Branly dispose
de trois salles de cours comprenant
au total 70 places, ainsi que d’une salle de
projection et d’ateliers pédagogiques. Enfin,
outil indissociable de la vie étudiante
au musée, la médiathèque offre 180 places
de lecture et un large éventail de ressources
documentaires.
Les interventions des étudiants et
des enseignants
Tout comme les chercheurs, les enseignants
et les étudiants sont fréquemment appelés
à intervenir et à collaborer aux activités organisées
par le musée. Ainsi, les enseignants
peuvent diffuser leurs connaissances par le
biais de conférences ouvertes au grand public
et les étudiants sont associés aux activités
de médiation mises en place par la Direction
des publics.
Salon de lecture
Jacques Kerchache. Singapour
débat Hong-Kong.
Statues ibo, dons de Anne et
Jacques Kerchache
© musée du quai Branly,
photo Pomme Célarié
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 51

Revue Gradhiva
52 • leS cOllecTiONS eT lA RecheRche
l’activité éditoriale
au departement
de la recherche et
de l’enseignement
Revue gradhiva
La ligne éditoriale de la revue d’anthropologie
et d’histoire des arts Gradhiva a été
modifiée en 2010. L’accent est mis désormais
sur une iconographie riche qui s’appuie
sur une maquette révisée. La revue
est maintenant imprimée totalement en
quadrichromie.
N° 11, mai 2010
grands hommes vus d’en-bas
Alors que de nombreuses analyses ont
déjà été consacrées à l’iconographie officielle,
le dossier propose de décaler le
regard pour examiner comment la figure
des hommes d’État fait l’objet d’appropriations
qui échappent au registre officiel
tout en prenant appui sur lui. Ce changement
de perspective permet de saisir les
grands hommes non plus « par le haut »,
tels qu’ils se donnent à voir dans leur
grandeur officielle, mais « par le bas », du
point de vue des acteurs subordonnés. Ces
usages populaires des icônes politiques
impliquent un jeu souvent ambigu avec
le monde officiel. Selon les cas, il pourra
s’agir de capter, de cannibaliser, de moquer,
d’accommoder ou d’apprivoiser le
pouvoir à travers ses effigies. Les icônes
politiques constituent en effet une ressource
symbolique dont on peut s’emparer
pour la faire servir aux fins les plus inattendues.
Ces détournements de la figure
des grands hommes constituent des actes
d’inventions qui ne laissent pas indemne
le modèle officiel.
N° 12, novembre 2010
La musique n’a pas d’auteur
Invention occidentale, le modèle du droit
d’auteur musical s’est imposé internationalement.
Né au XIX e siècle, il pose une
distinction fondamentale entre l’auteur,
l’œuvre et sa propriété. Ces trois notions
ont été forgées de manière progressive et
la spécificité de ce processus historique,
qui transforma le droit initial de copie en
un ensemble juridique complexe où les
idées elles­mêmes peuvent acquérir une
valeur marchande, laisse présager les difficultés
soulevées par l’extension des notions
de copyright à d’autres cadres culturels.
Les études de cas rassemblées dans
ce numéro tentent de suivre au plus près
les principes vernaculaires de la propriété
des idées musicales. Elles détaillent pour
cela des situations concrètes de jeu, des
marchés conclus ou des mésententes,
dans leurs spécificités culturelles mais
aussi dans leur confrontation aux principes
et pratiques, désormais mondialisés,
de la propriété intellectuelle. Au final, ces
« ethnographies du copyright » sont tout
autant, celles d’une incompréhension car,
au­delà du concept lui­même, ce sont les
notions sur lesquelles repose la propriété
intellectuelle – notamment l’« œuvre » et
l’« auteur » – qui s’avèrent inopérantes.

Mise en ligne de la revue gradhiva
La revue d’anthropologie et de muséologie
Gradhiva a été mise en ligne sur le portail
de revues en sciences humaines et sociales
Revues.org à l’adresse suivante : http://
gradhiva.revues.org/.
L’intégralité des numéros 1 à 6 de la revue
est en ligne. Pour ce qui concerne les numéros
7 à 12, sont déjà en ligne les sommaires,
les résumés et les chroniques scientifiques.
En revanche, pour ces numéros, le texte
intégral des articles sera disponible 3 ans
après la publication de la version papier.
Une partie de l’iconographie des numéros
papier sera reproduite : les choix des images
sont faits en fonction de l’importance de
celles­ci et de la disponibilité des droits.
Un lien sur le « portail documentaire » du
site web du musée du quai Branly permet
d’accéder au site de Gradhiva sur Revues.
org directement depuis celui du musée. Les
actualités du musée sont également présentes
via le flux RSS sur la page d’accueil
du site de Gradhiva/Revues.org.
Mise en ligne des actes de colloques
du musée du quai branly
Chaque année, le Département de la recherche
et de l’enseignement du musée du
quai Branly propose un à deux colloques internationaux.
Ces colloques se rattachent à
la problématique générale du département,
à savoir l’anthropologie et l’histoire des arts.
Le Département de la recherche et de l’enseignement
a souhaité diffuser ces informations
sur Internet.
En 2010, le musée a, en partenariat avec
Revues.org, instauré depuis son site Internet,
un accès libre et gratuit à un espace dédié
aux actes des colloques du musée du quai
Branly. Les membres de la cellule d’édition
scientifique sont responsables de l’édition
de ces textes. Sont déjà en ligne les actes
du colloque Histoire de l’art et anthropologie
organisé conjointement par le musée du
quai Branly et l’Institut National d’Histoire de
l’Art en 2007. En 2010, les actes du colloque
Performance, art et anthropologie (organisé
en 2009) ont également été mis en ligne.
Adresse du site : http://actesbranly.revues.org/.
Colloque. Jean Baudrillard,
Traverses : séduction, illusion,
échange impossible
© musée du quai Branly,
photo Cyril Zannettacci
leS cOllecTiONS eT lA RecheRche • 53

Le théâtre Claude Lévi-Strauss. Mars 2010
© musée du quai Branly, photo Cyril Zannettacci
Masque zoomorphe. Afrique
© musée du quai Branly, photo Patrick Gries, Bruno
Descoings

L’offre culturelle
Les manifestations culturelles 56
Les expositions
La programmation du théâtre Claude Lévi­Strauss
La production éditoriale 70
Les ouvrages
Les images
Le multimédia et l’audiovisuel
Selle de cheval. Asie
© musée du quai Branly, photo Patrick Gries
l'OffRe culTuRelle • 55

Les manifestations
culturelles
Vièle et son arche. Asie
© musée du quai Branly,
photo Patrick Gries, Bruno Descoings

Le musée du quai Branly a poursuivi en 2010
sa politique ambitieuse avec la présentation
de sept expositions temporaires dans ses trois
espaces d’exposition. Cette année, l’Asie a été
tout particulièrement mise à l’honneur par
deux expositions majeures : Autres maîtres
de l’Inde, Créations contemporaines Adivasi
et Baba Bling, Signes intérieurs de richesse à
Singapour.
Afin d’accompagner les visiteurs, un effort
particulier a été réalisé en 2010 pour resituer
les thématiques des expositions dans
leur contexte historique et géographique :
chronologies, cartographies et documentations
accompagnent dorénavant systématiquement
chaque projet.
Depuis le 9 mars 2010, une installation vidéo,
The River, conçue par Charles Sandison,
artiste écossais de renommée internationale,
invite le visiteur à s’immerger dans un
fleuve de mots qui serpente tout au long de
la rampe d’accès au Plateau des collections.
Enfin, plusieurs projets majeurs relatifs
aux terminaux mobiles ont été développés
en 2010, confirmant le positionnement de
pointe du musée en matière de nouvelles
technologies.
l'OffRe culTuRelle • 57

Les expositions
58 • l'OffRe culTuRelle
les expositions
Deux expositions temporaires
dans la galerie jardin en 2010
La Galerie Jardin, d’une surface de 2000 m²,
accueille des expositions à caractère international
organisées avec d’autres institutions
ou partenaires internationaux.
Autres maîtres de l’Inde
Créations contemporaines des Adivasi
Dates : du 30 mars au 18 juillet 2010.
Commissariat général : Jyotindra Jain,
secrétaire général de l’Indira Gandhi
National Center for the Arts.
Commissaire associé : Jean-Pierre Mohen,
directeur de la rénovation du musée de
l’Homme.
Conseiller scientifique : Vikas Harish.
Scénographie : Fantastic Agence (Stéphane
Maupin, Nicolas Hugon).
Nombre d’œuvres : 466 pièces.
Avec le mécénat de Crédit Agricole CIB
et de la Fondation d’entreprise Hermès.
C’est un autre visage de l’Inde qu’a proposé
cette exposition : celui des communautés de
l’Inde rurale, des populations autochtones
et des communautés « folk », dites « adivasi ».
L’exposition a mis en avant la richesse méconnue
des productions artistiques de ces
populations qui ont longtemps été l’objet
de clichés bien éloignés de la réalité, comme
en attestent certains dessins ou films de
Bollywood.
Exposition temporaire :
Autres maîtres de l’Inde
© musée du quai Branly, photo Antoine Schneck
Réputés pour leurs arts vivants comme la
danse, la musique ou le théâtre, ces peuples
produisent en effet des œuvres plastiques
étonnantes, tant utilitaires que sacrées, bien
différentes des standards de l’art indien tel
qu’on le connaît en Europe et en France.
En provenance des collections du musée du
quai Branly, de musées européens et indiens
ainsi que de collections privées, les objets
présentés dans l’exposition ont témoigné de
la vigueur des traditions artistiques de ces
différentes communautés, de leur évolution
et de leur ouverture au monde extérieur. Le
parcours de l’exposition s’achevait par les
monographies de deux artistes qui se sont
distingués sur la scène artistique contemporaine
: Jivya Soma Mashe, peintre warli, et
Jangargh Singh Shyam (1962­2001), peintre
pardhan gond.

Baba Bling
Signes intérieurs de richesse à Singapour
Dates : du 5 octobre 2010 au 30 janvier 2011.
Commissariat général : Kenson Kwok,
président fondateur du musée des
civilisations asiatiques de Singapour.
Commissaire associé : Huism Tan, directrice
adjointe du musée des civilisations asiatiques
de Singapour.
Scénographie : Agence NC - Nathalie Crinière.
Nombre d’œuvres : 511 pièces.
Exposition placée sous le haut patronage
de Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de
la République Française et de Monsieur Lee
Hsien Loong, Premier ministre de la République
de Singapour.
L’exposition décrit la naissance d’une culture
hybride et métissée, celle de la première communauté
chinoise immigrée à Singapour, les
Peranakan. La culture chinoise d’origine de
ces « Baba » (« homme chinois ») implantés
en Asie du Sud­Est depuis le XIV e siècle, a
évolué en intégrant des éléments de la
culture malaise locale et a été influencée
par la culture européenne au cours de la période
coloniale. Le métissage de traditions a
inspiré un goût très particulier, forgé par les
influences de ces trois cultures.
En partenariat avec l’Asian Civilisations Museum
de Singapour dont le Peranakan museum
fait partie, un ensemble de 511 pièces
(mobilier, textiles brodés de perles, bijoux,
porcelaine et costumes) a été réuni dans une
scénographie recréant l’atmosphère raffinée,
et parfois surprenante, d’une maison
traditionnelle Peranakan.
Pour la première fois, un espace pédagogique
a été spécialement consacré aux
familles et aux publics scolaires dans les
espaces de l’exposition Baba Bling, signes
intérieurs de richesse à Singapour.
Exposition temporaire : baba bling -
Signes intérieurs de richesse à Singapour
© musée du quai Branly, photo Gautier Deblonde
l'OffRe culTuRelle • 59

60 • l'OffRe culTuRelle
Exposition d’anthropologie
sur la mezzanine Ouest
La mezzanine Ouest accueille des expositions
à caractère anthropologique, conçues
par des chercheurs qui permettent également,
à travers de grands thèmes univer saux
de confronter des œuvres venant de diverses
aires géographiques. Après Qu’est-ce qu’un
corps ? et Planète métisse, le musée présente
la Fabrique des images.
La Fabrique des images
Dates : du 16 février 2010 au 17 juillet 2011.
Commissariat général : Philippe Descola,
directeur d’études à l’EHESS et professeur au
Collège de France.
Conseiller scientifique : Anne-Christine
Taylor, directeur du Département de la
recherche et de l’enseignement au musée du
quai Branly.
Scénographie : Pascal Rodriguez.
Nombre d’œuvres : 185.
Avec le mécénat du Club Entreprises 2009-2010.
Conçue par Philippe Descola, anthropologue,
directeur d’études à l’EHESS et professeur
au Collège de France, l’exposition, qui
se prolonge jusqu’à l’été 2011, aborde ce qui
ne se perçoit pas d’emblée dans une image :
les effets recherchés par ceux qui l’ont produite,
effets que ne décrypte pas toujours
notre regard façonné par l’art occidental.
À travers les œuvres présentées, quatre
modes de mise en image sont déclinés :
l’animisme, le naturalisme, le totémisme et
l’analogisme, quatre façons de rendre présents
tel ou tel système de qualités prêtées
aux objets du monde.
Confrontant 185 œuvres de typologies et
de cultures très différentes, des sculptures
inuit aux tableaux flamands du XVII e siècle,
des objets rituels des Aborigènes australiens
aux masques boliviens, l’exposition
est consacrée aux modèles iconographiques
de l’huma nité sur les cinq continents. Cette
exposition a été l’occasion d’un partenariat
avec le musée du Louvre, avec un prêt
d’œuvres exceptionnel.
Exposition La Fabrique des images
Poupée kachina. Amériques
© musée du quai Branly, photo Thierry Ollivier,
Michel Urtado
Expositions « dossier »
sur la mezzanine Est
Quatre expositions « dossier », à caractère
thématique et ethnographique, ont été organisées
en 2010 :
• Sexe, mort et sacrifice dans la religion
Mochica
• Fleuve Congo - Art d’Afrique Centrale
• Lapita - Ancêtres océaniens
• Dans le blanc des yeux- Masques primitifs
du Népal
Sexe, mort et sacrifice
dans la religion Mochica
Dates : du 9 mars au 23 mai 2010.
Commissariat : Steve Bourget, professeur
asso cié du département Art et Histoire de
l’art à l’Université du Texas. Anne-Christine
Taylor, directeur du Département de la
recherche et de l’enseignement au musée du
quai Branly.
Scénographie : Agence 17 Avril – Gaëlle
Seltzer.
Nombre d’œuvres : 126 pièces provenant du
Museo Rafael Larco de Lima.
L’exposition Sexe, mort et sacrifice dans
la religion Mochica a rassemblé, pour la
première fois en Europe, 126 céramiques
mochica montrant le lien que le peuple
établissait entre la religion, le pouvoir, la
sexualité et la mort.

Cette exposition, réalisée en partenariat
avec deux institutions sud américaines (museo
chileno de arte precolombino et museo
Rafael Larco de Lima), démontre la volonté
du musée de développer des collaborations
internationales et donne l’opportunité de
découvrir certaines civilisations souvent méconnues.
Fleuve Congo - Arts d’Afrique centrale
Dates : du 22 juin au 3 octobre 2010.
Commissariat : Père François Neyt, historien
de l’art, professeur émérite de l’Université
Catholique de Louvain, président de
l’Alliance Inter-Monastères et membre de
l’académie royale des Sciences d’Outre-mer
en Belgique. Il a été assisté pour la partie
documentaire de l’exposition d’Angèle
Martin, chargée de documentation des
collections et des archives scientifiques au
musée du quai Branly.
Scénographie : Agence 17 Avril – Gaëlle Seltzer.
Nombre d’œuvres : 172.
Avec le soutien de la Fondation Total.
L’exposition a proposé une découverte des
traditions artistiques d’Afrique centrale.
Une approche thématique originale a été
retenue afin de mettre en exergue les liens
artis tiques existant entre les œuvres produites
par les diverses communautés de ces
régions , porteuses de cultures et de traditions
bien distinctes, mais ayant en commun
la langue bantou.
Les trois thèmes de l’exposition sont les
suivants :
• les masques et statues ayant le « visage
en forme de cœur » qui assurent l’unité et
l’identité des groupes respectifs ;
• l’importance de l’ancêtre fondateur et des
membres éminents de son lignage ;
• la représentation de la femme dans les
royaumes de la savane, équilibrant l’autorité
des hommes et liée au mystère de la
régénération de la terre, de l’agriculture, de
la vie humaine.
L’exposition, qui a été également présentée
à Singapour à l’hiver 2010 dans le cadre
de la collaboration avec l’Asian civilisation
museum, a été l’un des temps forts de la
programmation dans cette galerie. Avec
184 000 visiteurs, elle a rencontré un grand
succès auprès du public.
Lapita - Ancêtres océaniens
Dates : du 9 novembre 2010 au 9 janvier 2011.
Commissariat : Christophe Sand, directeur
de l’Institut d’Archéologie de la Nouvelle-
Calédonie et du Pacifique. Stuart Bedford,
Chercheur au Département d’archéologie et
d’histoire naturelle de l’Australian National
University.
Collaboration scientifique : Marcelin Abong,
Directeur du Centre culturel du Vanuatu.
Jakob Kapere, Responsable du département
audiovisuel du Centre culturel du Vanuatu.
Marianne Tissandier, Responsable des
collections du Musée de Nouvelle-Calédonie.
Scénographie : Agence Pylône - Jean-Paul
Boulanger.
Nombre d’œuvres : 215.
Cette exposition présentée sur 300 m²
conjointement à l’exposition Dans le blanc
des yeux, masques primitifs du Népal, est la
première exposition organisée en collaboration
avec une équipe d’archéologues.
Fruit d’une collaboration avec le Centre
culturel du Vanuatu et de l’Institut d’archéologie
de Nouvelle­Calédonie et du Pacifique,
elle a réuni un ensemble unique de céramiques
Lapita et a reçu le soutien du Fonds
Pacifique du Ministère des Affaires étrangères
et européennes.
L’objectif de l’exposition était double : d’une
part montrer la diversité et la richesse stylistique
des décors géométriques propres à
la culture Lapita en les restituant dans un
contexte historique et archéologique, et
d’autre part, analyser l’influence de cet héritage
dans les traditions décoratives océaniennes
actuelles.
Masque. Afrique © musée du quai Branly,
photo Thierry Ollivier, Michel Urtado
l'OffRe culTuRelle • 61

62 • l'OffRe culTuRelle
Dans le blanc des yeux -
Masques primitifs du Népal
Dates : 9 novembre 2010 au 9 janvier 2011.
Commissariat : Stéphane Breton, ethnologue
et cinéaste, membre du Laboratoire d’anthropologie
sociale du Collège de France.
Marc Petit, écrivain et collectionneur.
Scénographie : Agence Pylône – Jean-Paul
Boulanger.
Nombre d’œuvres : 22 masques provenant
des collections du musée du quai Branly.
Les expositions sont aussi l’occasion de
rendre hommage à certains collectionneurs
qui ont participé à la constitution des collections
du musée par une série de donations.
Ainsi, l’exposition Dans le blanc des yeux,
masques primitifs du Népal a présenté
22 masques népalais issus de la donation
faite au musée du quai Branly par Marc
Petit, écrivain et collectionneur.
Ces masques, qui représentent des figures de
personnages mythiques, démons et bouffons,
sont probablement le reflet du chama nisme
subsistant de nos jours dans des sociétés
tribales vivant dans les collines du Népal.
Chefs-d’œuvre du musée du quai Branly
au Louvre, 10 ans déjà !
Dates : 13 avril – 27 septembre 2010.
Direction éditoriale : Jean-Pierre Elkabbach,
écrivain et journaliste.
Conception éditoriale : Marine Degli,
chargée d’études documentaires au musée
du quai Branly.
Conception multimédia : Marc Henry, chargé
de productions audiovisuelles et multimédia
au musée du quai Branly.
Scénographie : Agence 17 Avril – Gaëlle
Seltzer.
En 2010, l’antenne du musée du quai Branly
au pavillon des Sessions a fêté ses 10 années
d’ouverture, un peu plus de 100 ans après le
souhait de Guillaume Apollinaire de voir le
musée du Louvre recueillir « certains chefsd’œuvre
exotiques dont l’aspect n’est pas
moins émouvant que celui des beaux spécimens
de la statuaire occidentale ».
Il aura fallu l’intuition d’un amateur et spécialiste
de la sculpture mondiale, Jacques
Kerchache, et surtout l’appui et le soutien
sans relâche du Président Jacques Chirac
pour que ce lieu emblématique, le musée du
Louvre, abrite enfin des sculptures d’Afrique,
d’Asie, d’Océanie et des Amériques.
À cette occasion, le musée du quai Branly
a invité le journaliste Jean­Pierre Elkabbach
à retracer l’histoire de l’entrée des arts premiers
au Louvre. Une sélection d’archives
audiovisuelles, de montages de photographies
et de revues de presse a permis de
présenter le projet du pavillon des Sessions
de ses origines à son ouverture.
En raison du succès rencontré par cette
sélection, les programmes audiovisuels produits
pour cette manifestation temporaire
ont ensuite été installés sur le Plateau des
collections du musée, et ont fait l’objet d’un
aménagement spécifique dans le salon de
lecture du Pavillon des sessions.
Exposition dossier. Vernissage des expositions
Lapita et Dans le blanc des yeux .
Démonstration de dessin sur sable par
l’artiste Edgar Hinge.
© musée du quai Branly, photo Cyril Zannettacci

Coproductions et itinérances
d’expositions
En 2010, une mission spécifiquement dédiée
à la diffusion des expositions a été créée
au sein de la Direction du développement
culturel, afin, d’une part, de dynamiser les
réseaux internationaux à travers la diffusion
des expositions produites par le musée du
quai Branly, et d’autre part, de présenter les
collections du musée dans les institutions
culturelles de leur pays d’origine.
Au cours de l’année, un réseau solide, constitué
de partenaires de renom international, a
été établi à travers des projets de coproduction
et d’itinérance.
Trois expositions produites par le musée ont
fait l’objet d’une reprise hors les murs en
2010 :
Au nord de Sumatra, Les Batak
Dates : 13 juin au 3 octobre 2010.
Lieu : Château de Sédières, Domaine de
Sédières.
Repreneur : Le Conseil Général de Corrèze
pour le Château de Sédières.
Nombre d’œuvres prêtées : 87.
Fleuve Congo - Art d’Afrique Centrale
Dates : du 10 décembre 2010 au 10 avril 2011.
Lieu : Asian Civilisations Museum, Singapour
Nombre d’œuvres prêtées : 73.
Tarzan !
Dates : du 15 décembre 2010 au 17 avril 2011.
Lieu : Musée du Carré Plantagenêt, Le Mans.
Repreneur : La ville du Mans.
Préparation des expositions 2011
En 2011, le musée du quai Branly présentera
7 expositions temporaires, dont une installation
en hommage aux Outre­mer, organisée
en mezzanine centrale.
galerie jardin
Dogon
Dates : 5 avril au 24 juillet 2011.
Commissariat : Hélène Leloup, spécialiste
des Dogon.
Scénographie : Agence Projectiles – Réza Azard.
Nombre d’œuvres : 338.
Avec le soutien de la Fondation Total
et F. Marc de Lacharrière.
L’exposition explore l’art dogon du X e siècle à
nos jours en présentant 338 œuvres rassemblées
pour la première fois et issues de collections
du monde entier.
Cette exposition est l’occasion d’une première
collaboration avec la Kunst und Ausstellungshalle
der Bundesrepublik Deutschland,
de Bonn, où elle sera reprise du 2 septembre
2011 au 1 er janvier 2012 et avec le Palazzo
Reale de Milan qui le présentera du 21 février
au 3 juin 2012.
Maori - leurs trésors ont une âme
Dates : 4 octobre 2011 au 22 janvier 2012.
Commissariat : Museum of New Zealand
Te Papa Tongarewa.
Scénographie : Massimo Quendolo.
En présentant Maori – leurs trésors ont une
âme, le musée du quai Branly accueille une
exposition conçue par les Maoris comme le
témoignage d’une culture forte et toujours
vivante, qui est également l’affirmation de
la volonté d’un peuple de contrôler son devenir.
C’est donc cette approche, « le regard des
Maoris sur eux­mêmes » qui constitue l’originalité
de ce projet, développé et présenté au
museum of New Zealand Te Papa Tongarewa.
Exposition
Fleuve Congo. Arts d’Afrique Centrale
© musée du quai Branly, photo Cyril Zannettacci
l'OffRe culTuRelle • 63

DE L’AUBE AU CREPUSCULE
COLLECTIONS NATIONALES DU GUATEMALA
Affiche de l’exposition Maya.
De l’aube au crépuscule,
Collections nationales du guatemala
© musée du quai Branly, photo Cyril Zannettacci
64 • l'OffRe culTuRelle
Mezzanine Ouest
Exhibitions, l’invention du sauvage
Dates : 29 novembre 2011 au 3 juin 2012.
Commissaire général : Lilian Thuram.
Commissaires scientifiques : Pascal
Blanchard, historien, spécialiste du fait
colonial, chercheur associé au CNRS,
co-directeur du groupe de recherche Achac,
membre du comité scientifique de la
Fondation Lilian Thuram – Éducation contre
le racisme.
Nanette Jacomijn Snoep, responsable de
l’unité patrimoniale des collections histoire
au musée du quai Branly.
Scénographie : Massimo Quendolo
La création de « l’Autre » à travers l’articulation
de l’exotique et du spectaculaire
dans l’imaginaire collectif constitue l’objet
d’étude de l’exposition. Depuis l’arrivée des
premiers ambassadeurs « exotiques » en Europe,
au XVII e siècle, jusqu’aux exhibitions
d’étrangers dans les expositions universelles
de la deuxième moitié du XX e siècle, l’exposition
explorera les frontières parfois ténues
entre exotique et monstrueux, science et
voyeurisme, exhibition et spectacle.
Mezzanine Est
L’Orient des femmes
vu par Christian Lacroix
Dates : 8 février au 15 mai 2011.
Commissariat : Hana Chidiac, responsable
de l’unité patrimoniale Afrique du Nord et
Proche Orient au musée du quai Branly.
Direction artistique : Christian Lacroix.
Scénographie : Agence Pylône - Jean-Paul
Boulanger.
Nombre d’œuvres : 193 dont 75 robes.
Avec le mécénat de Air Liquide, du Club
Entreprises 2010-2011 et avec le soutien
de la Fondation Bettencourt Schueller.
Véritable hymne aux femmes orientales,
l’exposition présente un ensemble exceptionnel
de costumes et parures traditionnels
du Proche­Orient, sélectionnés par le couturier
Christian Lacroix, qui a également conçu
les éléments de décor de la scénographie et
Hana Chidiac, responsable des collections
Afrique du Nord et Proche­Orient du musée
du quai Branly.
À l’exception d’une émouvante robe d’enfant
du XIII e siècle, retrouvée dans une grotte au
Liban, les pièces exposées datent pour la plupart
de la fin du XIX e siècle à nos jours. Elles
témoignent de la continuité des traditions
et des savoir­faire dans un contexte social et
politique qui a considérablement évolué au
cours de cette période.
Maya
De l’aube au crépuscule,
Collections nationales du Guatemala
Dates : 21 juin au 2 octobre 2011.
Commissariat: Juan Carlos Meléndez,
Directeur du Museo Nacional de Arqueología
e Etnología de Ciudad Guatemala (Guatemala).
Conseiller scientifique : Richard Hansen,
archéologue et Président de la Foundation
for Anthropological Research and
Environmental Studies (FARES).
Scénographie : Agence Pylône - Jean-Paul
Boulanger.
Nombre d’œuvres : 163 pièces, collections du
Museo Nacional de Arqueología y Etnología
de Ciudad Guatemala, de la Colección
Fernando Paiz y La Ruta Maya et du
Proyecto Cuenca Mirador y Museo Carlos F.
Novella (Guatemala).
Avec le mécénat de Perenco.
Les 163 pièces appartenant au Patrimoine national
du Guatemala – céramiques peintes,
stèles, pierres fines taillées, éléments funéraires,
vestiges architecturaux, ornements,
etc. – retracent, selon un scénario chronologique
(périodes préclassique, classique et postclassique),
le développement de la civilisation
maya, son apogée et son déclin après l’arrivée
des conquistadores espagnols en 1524.
Samouraï, Armure du guerrier
Dates : 8 novembre 2011 au 29 janvier 2012.
Commissariat : Gabriel Barbier-Mueller,
collectionneur.
Scénographie : Alexandra Plat.
Nombre d’œuvres : 136.
Avec le mécénat de Crédit Agricole CIB.
Cette exposition rassemble des armures de
guerriers japonais appartenant à la collection
de Gabriel Barbier­Mueller, dont la majorité
date de l’ère Tokugawa (Période Edo,
1602­1867). L’exposition se propose de faire
découvrir au public l’univers et la place du

guerrier samouraï dans la société japonaise
au fil des siècles, par la présentation de divers
types d’objets : des armures complètes,
des casques et des armures de cheval.
Mezzanine Centrale
Les collections rendent hommage
aux Outre-mer
Dates : 9 mai au 18 décembre 2011.
Le musée a choisi de s’associer à l’année
des Outre­mer, dont le commissariat général
a été confié à l’écrivain et poète guadeloupéen
Daniel Maximin. Une quinzaine
d’œuvres issues des collections du musée
sont sélectionnées pour être présentées sur
la mezzanine centrale du Plateau des collections,
afin de rendre un hommage aux différents
territoires d’Outre­mer.
photoquai et les proJets
de création artistique
Le musée du quai Branly met à l’honneur la
photographie extra­occidentale contemporaine
à travers deux rendez­vous : d’une part
la biennale de photographie Photoquai dont
la 3 e édition est en préparation, et d’autre
part le programme d’aide à la création artistique
qui vise à soutenir chaque année le
travail de deux à trois artistes photographes.
Photoquai, biennale des images du monde
Saluée dès sa première édition pour son originalité
et sa pertinence, Photoquai poursuit
sa mission fondamentale : mettre en valeur
et faire connaître des artistes non occidentaux
dont l’œuvre reste inédite ou peu
connue en Europe et susciter des échanges
et des croisements de regards sur le monde.
Fort du succès public et professionnel des
deux premières éditions, la durée de la troisième
biennale sera étendue à presque trois
mois, du 13 septembre au 4 décembre 2011.
L’année 2010 a permis de dessiner les axes
artistiques et organisationnels de ce prochain
rendez­vous :
• Une direction artistique confiée à la
photo graphe Françoise Huguier, entourée
d’une dizaine de collaborateurs chargés
de prospecter et d’identifier pour elle une
présélection d’artistes. Parmi les commissaires,
citons Olivier Culmann pour l’Inde et
le Pakistan, Christine Eyéné pour l’Afrique,
Mouna Mekouar pour le Maghreb, Anna
Shpakova pour la Russie et la Biélorussie.
• Une sélection resserrée d’une quarantaine
de photographes, avec un large aperçu de
l’œuvre de chaque artiste.
• Un parcours extérieur maintenu sur les
quais de Seine, selon un dispositif scénographique
créé par le designer Patrick
Jouin. Ce parcours se prolongera, pour la
première fois, dans le jardin du musée du
quai Branly.
• Une large programmation de rencontres
professionnelles en écho aux différentes
expositions présentées ; un colloque sur
la photographie sera notamment proposé
dans ce cadre.
• Une diffusion de l’événement dans un réseau
d’institutions partenaires, avec un
renforcement des galeries parisiennes afin
de favoriser la découverte de jeunes artistes
émergents.
Les projets de création artistique,
un programme en plein essor
Le programme de création artistique permet
à plusieurs photographes non occidentaux
de proposer un projet en lien avec la mission
du musée et le dialogue des cultures. Ce
programme bénéficie du soutien de la Fondation
Total. Depuis sa création en 2008, le
programme s’est développé et il jouit désormais
d’une renommée internationale auprès
des artistes du monde entier, mais aussi
auprès des relais professionnels de la photographie
et des services culturels des ambassades.
Pour preuve, après l’appel à candidature,
56 dossiers ont été reçus (40 en 2009),
émanant de 30 pays différents.
Trois artistes ont été sélectionnés pour 2010 :
Roberto Caceres (Pérou) avec un travail sur la
culture et l’immigration chinoises au Pérou,
Cynthia Soto Calvo (Costa Rica) avec un travail
sur le paysage, et Fiona Pardington (Nouvelle­
Zélande) qui photographie des moulages sur
modèles vivants de l’époque coloniale.
Enfin, un espace a été créé dans le jardin du
musée afin de montrer les dernières photographies
contemporaines acquises par le musée
dans le cadre des projets de création artistique.
Affiche de l’exposition
Photoquai 2011
© musée du quai Branly
l'OffRe culTuRelle • 65

La programmation du
théâtre Claude Lévi-Strauss
Singapour Festivarts
Spectacle. Finger Players
© musée du quai Branly, photo Cyril Zannettacci
66 • l'OffRe culTuRelle
arts vivants / spectacles
Le théâtre Claude Lévi­Strauss présente des
séries de spectacles mettant en lumière le
travail d’artistes contemporains qui s’approprient
et revisitent des histoires et des traditions
culturelles millénaires.
Quatre à six unités de programmes sont
ainsi conçues chaque année par Alain Weber,
conseiller artistique auprès du musée.
Le programme de spectacles vivants de l’année
2010 s’est structuré autour de 5 unités :
Cycle Brésil * Le Grand Mix (mars 2010)
Ce cycle de 4 concerts de la jeune scène
musicale brésilienne (Electro Da Paraiba ;
Barbatuques et les percussions corporelles ;
le groupe Zuco 103 ; Marcelinho Da Lua) a
permis à des artistes électro venus de Rio
de Janeiro et Sao Paulo de rencontrer un
public nouveau pour le musée. Des ateliers,
rencontres avec les artistes, projections de
films et parade ont été proposés autour des
concerts, en accès libre.
Cycle en lien avec l’exposition
Autres maîtres de l’Inde (juin 2010)
Ce cycle autour de la musique et des danses
sacrées de l’Inde a proposé différents
concerts, dont deux du grand maître de la
flûte bansuri Pandit Hariprasad Chaurasia
et un spectacle autour de la figure du dieu
Krishna.
Banquet Royal à la cour de Corée
(septembre 2010)
Dans le cadre du Festival d’Île­de­France, la
prestigieuse compagnie du Centre National
des Arts Coréens de Séoul a invité les spectateurs
à revivre la cérémonie offerte en
1795 par le roi Jeaong­Jo en l’honneur de
l’anniversaire de la reine mère.
Singapour Festivarts
(octobre – novembre 2010)
Le festival, organisé autour de l’exposition
Baba Bling par le National Arts Council, a
notamment présenté des manifestations
culturelles dans les domaines de la musique
et de la danse.
Parmi celles­ci, le Singapore Chinese Orchestra
a donné un concert de musique contemporaine
joué sur des instruments de musique
traditionnels. T.H.E Dance Company, une
des plus importantes compagnies de danse
contemporaine de Singapour, a présenté sa
dernière création originale O Sounds. The
Finger Players, théâtre de mains et de marionnettes,
a mêlé la simplicité des polichinelles
d’antan à de surprenants effets techniques.
Mark Chan, entouré de musiciens
chinois et singapouriens, a mis en musique
le célèbre film de 1933, Little Toys.

Une semaine en Himalaya (Noël 2010)
À l’occasion de l’exposition Dans le blanc des
yeux, masques primitifs du Népal, le musée
du quai Branly a convié le public à une semaine
sur le thème de l’Himalaya. Cette manifestation
a été l’occasion de nombreuses
découvertes : chants et danses du « Toit du
monde », rituels tibétains ou une table ronde
autour de l’exploratrice Alexandra David­
Néel. Le musée a également proposé des activités
pour le jeune public : un parcours sur
les traces du Yéti a été installé dans le jardin.
Cette semaine a été organisée sur une idée originale
de Priscilla Telmon, écrivain et voyageur.
Avec le mécénat de EDF
salons de musique /
concerts de Jazz / master
class
En complément des grands cycles de spectacles,
les moments musicaux en accès
libre rythment les saisons du théâtre et permettent
aux visiteurs du musée de découvrir,
deux samedis par mois, des artistes et
des répertoires dans une ambiance festive
ou intime selon les genres musicaux. Ces
salons de musique et concerts de jazz sont
accompagnés par des master class, ateliers
d’initiation à une pratique instrumentale,
vocale ou chorégraphique.
Salons de musique
En 2010, ces rendez­vous mensuels ont rassemblé
par exemple la chanteuse argentine
Emma Milan et son trio ; Yom, spécialiste de
la musique Klezmer ; des femmes artistes du
lac Sebu des Philippines ; un duo de guitare
du Cap Vert ; ou encore le groupe Ishango,
pour une création de Camel Zekri avec les
pygmées Aka et le collectif Hip Hop Kanou.
bleu indigo - jazz au musée
Cette nouvelle série lancée en 2010 propose
un parcours initiatique retraçant symboliquement
les routes empruntées « à l’origine »
du jazz. Une rencontre avec les artistes est
organisée à l’issue de chaque concert.
Trois concerts gratuits ont été proposés en
2010 :
• Tyshawn Sorey Quartet
• John Hébert’s Byzantine Monkey
• Mike Reed’s People, Place & Things
Master class
Les master class sont des ateliers d’initiation à
une pratique instrumentale, vocale ou chorégraphique,
qui se déroulent sur un week­end.
En lien avec un salon de musique, les artistes
invités proposent 3 séances de travail, en
petit groupe, accessibles aux débutants et
aux non­initiés, pour approcher de près, par
la pratique, un instrument, une danse, des
musiques extra­occidentales. En 2010, les
artistes invités à se produire lors des salons
de musique ont présenté le tango argentin, la
danse kathak, et la danse kathakali.
Bleu indigo - Jazz au musée
Mike Reed’s People, Places & Things
© musée du quai Branly,
photo Pomme Célarié
l'OffRe culTuRelle • 67

Université populaire.
Histoire mondiale de la colonisation.
Les archétypes : Tintin par Pierre Assouline
© musée du quai Branly, photo Cyril Zannettacci
68 • l'OffRe culTuRelle
spectacles Jeune puBlic
Pendant les vacances scolaires, le théâtre
Claude Lévi­Strauss propose aux enfants et
à leurs familles de découvrir des spectacles
inspirés par l’ailleurs. L’année 2010 a été l’occasion
de faire découvrir des traditions du
Brésil et du Laos à travers deux spectacles :
Incorporation(s) (février 2010) : un spectacle
de danse dans l’univers de la capoeira,
en lien avec la programmation Brésil, le
Grand Mix.
Peng Xang ou le chant de l’éléphant (avril
2010) : un spectacle de théâtre d’objets de la
compagnie Smol­Humour à tiroirs qui rend
un hommage poétique à l’éléphant pendant
la semaine des vacances en Inde.
l’université populaire
Les conférences de l’Université populaire
sont l’occasion d’interroger les rapports
entre les cultures et d’approfondir les notions
d’altérité, de mémoire, de regard.
33 conférences ont été proposées en 2010
en accès libre et gratuit, sous la direction
de Catherine Clément, assistée de Frédéric
Keck, anthropologue, et de Guillaume
Dutournier, sinologue.
Elles ont été reparties dans les quatre cycles
suivants :
histoire mondiale de la colonisation
La série consacrée aux matières premières,
dont la découverte et le commerce ont modelé
les relations entre pays colonisateurs et
colonisés, s’est clôturée en mars 2010.
Une nouvelle série consacrée aux archétypes
coloniaux s’est ouverte pour analyser les
formes subtiles d’oppression coloniale véhiculées
par certains clichés exotiques comme
la vahiné, la bayadère, le personnage de Ya
Bon Banania, l’indien Jivaro ou la figure de
Tintin.
Les apostrophes
Ce nouveau cycle, sous­titré Est-ce ainsi que
les hommes vivent ?, commencé en 2009
avec Bernard­Henri Lévy, s’est achevé en
juin 2010, avec 6 confrontations philosophiques
: Comment sanctionner ? par Tobie
Nathan, ethno­psychologue ; Comment
procréer ? par Luc Boltanski, sociologue ;
Qu’est-ce qu’un monstre ? par Nathalie Zajde,
psychologue ; Comment se révolter
par Jacques­Alain Miller, psychanalyste ; et
L’idée de nation est-elle indispensable ? par
Louis Gallois, président d’EADS.
grands témoins
L’année 2010 a par exemple permis de découvrir
les parcours de vie de Julia Kristeva,
psychanalyste d’origine bulgare ; Amos
Gitaï, cinéaste israélien ; Alain Badiou,
philosophe ; Henriette Rasmussen, figure
politique inuit ; Béchir Ben Yahmed, fondateur
et président du groupe de presse
Jeune Afrique ; Mamadou Diouf, historien
sénégalais et directeur du département des
études africaines à l’Université Columbia ;
ou Françoise Héritier, africaniste, professeur
honoraire au Collège de France.
Décalages : les Autres et nous
Ce nouveau cycle, initié en septembre 2010,
propose de confronter les visions occidentales
et extra­occidentales d’un objet ou
d’un sujet. Ainsi, la charité chrétienne, expliquée
par le père Jean­Robert Armogathe, a
été confrontée à la compassion bouddhique,
expliquée par Fabrice Midal, la sexualité en
Inde, analysée par Sudhir Kakar, a été mise
en regard de la sexualité en Occident par
Vincent Cespedes.

programmation
scientifique
Chaque année, entre deux et quatre colloques
sont produits, parfois en partenariat
avec d’autres institutions, pour restituer
l’avancement des recherches anthropologiques
et historiques et diffuser la connaissance
auprès de la communauté scientifique
et du grand public.
Littératures noires
29 et 30 Janvier 2010
En lien avec l’exposition Présence Africaine,
le musée a organisé, en coproduction avec la
Bibliothèque nationale de France, deux journées
de réflexions et d’échanges autour des
littératures noires.
jean baudrillard / Traverses
Vendredi 17 et samedi 18 septembre 2010
En hommage à la pensée et aux travaux de
Jean Baudrillard, deux journées ont réuni
philosophes, architectes, sociologues et anthropologues
pour débattre des concepts de
séduction, d’illusion et d’échange.
Affiche des Rencontres -
Jean Baudrillard
© musée du quai Branly
cinéma
Un autre cinéma… d’autres maîtres
Du 15 au 30 avril 2010
En lien avec les manifestations organisées
par le musée autour de l’Inde et en particulier
l’exposition Autres maîtres de l’Inde, une
quinzaine de séances de cinéma ont réuni
quelques classiques du cinéma indien, depuis
les grands auteurs des années 50 jusqu’aux
nouvelles générations de cinéastes.
4 e festival
Retour d’image - cinéma des différences
Visite des cinémas d’Afrique
Du 7 au 12 décembre 2010
Le musée s’est associé au festival Retour
d’image pour proposer cinq séances de cinéma
sur le thème de la perception de l’altérité.
Une semaine en himalaya
Du 26 au 30 décembre 2010
Dans le cadre de la semaine en Himalaya,
une dizaine de films de fiction sur le monde
himalayen ont été projetés afin d’analyser
les rapports entre modernité occidentale et
traditions bouddhistes.
Les soirées de projection des Ateliers Varan
4 soirées en 2010
Le musée du quai Branly organise chaque
trimestre une soirée de projection des Ateliers
Varan, centre de formation à la réalisation
documentaire. Les soirées de projection
trimestrielle proposent un regard novateur
sur le documentaire avec des films réalisés
à l’étranger par de jeunes cinéastes du
pays, accompagnés sur place par les équipes
des Ateliers Varan. En 2010, une vingtaine
de moyens­métrages ont été projetés avec
des documentaires récents venus du Maroc,
d’Afghanistan, de Nouvelle­Calédonie et du
Vietnam.
l'OffRe culTuRelle • 69

La production
éditoriale
Bouclier. Océanie
© musée du quai Branly,
photo Patrick Gries

Le service éditorial regroupe deux activités
complémentaires :
• La production et commercialisation
d’ouvrages
• La diffusion des images ou des supports
audiovisuels.
l'OffRe culTuRelle • 71

Les ouvrages
dans la religion mochica
Catalogue de l’exposition
Sexe, mort et sacrifice
dans la religion mochica
© musée du quai Branly
72 • l'OffRe culTuRelle
la production
La production éditoriale en 2010 a comporté
11 publications mises en vente à des prix publics
situés entre 14¤ et 60¤ :
• 2 titres publiés par le musée seul : les numéros
11 et 12 de la revue Gradhiva.
• 4 avec Somogy éditions d’art : La Fabrique
des Images, Sexe, mort et sacrifice dans la
religion mochica, Autres maîtres de l’Inde,
Lapita, ancêtres océaniens.
• 1 avec le Fonds Mercator : Fleuve Congo.
• 1 avec l’INHA : Cannibalismes disciplinaires.
• 1 avec Actes Sud : Objectif musée du quai
Branly.
• 1 avec Tara Books : Manasa.
En raison de leur succès, deux titres ont fait
l’objet de réimpressions : La Fabrique des
Images et Fleuve Congo.
Le nombre de titres est stable par rapport à
l’année précédente (10 publications en 2009).
En 2010, a été conçu et réalisé le premier
livre tactile et braille édité par le musée,
l’Imagier sensoriel du musée du quai Branly,
dont la parution est programmée en janvier
2011 (coédition RMN). Il a reçu le soutien de
la Fondation Orange et a été présenté en
avant­première dans le cadre de la Semaine
de l’accessibilité qui a eu lieu entre le 3 et le
12 décembre 2010.
Par ailleurs, le catalogue Fleuve Congo a obtenu
en décembre le deuxième prix international
du livre d’art tribal, organisé par Tribal
Art Magazine en partenariat avec Sotheby’s.
L’Imagier sensoriel
du musée du quai branly
© musée du quai Branly
Consultation pour la coédition
La quatrième consultation pour la coédition
des ouvrages du musée du quai Branly
s’est déroulée au cours du premier trimestre
2010. Elle a permis d’attribuer deux ensembles
d’ouvrages, l’un constitué autour
du catalogue Dogon, l’autre autour du catalogue
Photoquai, couvrant la programmation
édito riale jusqu’à fin 2012 début 2013.
Ces deux ensembles ont été attribués respectivement
aux éditions Somogy éditions
art et aux éditions Actes Sud.
Mise en place du programme 2011
Les principaux projets éditoriaux de l’année
2011 ont été lancés en 2010 et notamment
les catalogues des expositions L’Orient des
femmes, Dogon et Exhibitions.

Catalogue de l’exposition
Fleuve Congo
© musée du quai Branly
Catalogue de l’exposition
L’Orient des femmes,
Lapita,
Autres maîtres de l’Inde
© musée du quai Branly
l'OffRe culTuRelle • 73

74 • l'OffRe culTuRelle
la diffusion
La diffusion du programme éditorial se fait
principalement à travers deux canaux, la
librairie concessionnaire du musée (Réunions
des musées nationaux) et un diffuseur
distributeur (Flammarion).
La boutique-librairie
Depuis la signature d’un contrat de concession
d’une durée de dix ans (mai 2004), la
Réunion des Musées Nationaux est gestionnaire
des points de vente du musée. En 2010,
outre la librairie­boutique, un comptoir de
vente a été intégré en Galerie Jardin pour
chacune des deux expositions internationales,
ainsi qu’un comptoir en sortie sur la
mezzanine Est de l’exposition Fleuve Congo.
La boutique a réalisé un chiffre d’affaires
de 2,7 M¤ hors taxes (avant consolidation)
soit un chiffre en légère baisse par rapport
à 2009. Les livres représentent 57% de ce
chiffre (constant), la carterie 8,5% (légère
baisse), les produits audiovisuel / multimédia
15,4% (baisse) et les produits dérivés
19,2% (hausse). Le panier moyen à 19,50¤
est stable et s’inscrit toujours parmi les
plus élevés des librairies gérées par la RMN.
En 2010, le concessionnaire a vendu environ
29 500 ouvrages édités ou coédités par
le musée du quai Branly.
Les cinq meilleures ventes intègrent deux
catalogues d’exposition :
• Guide du musée (3 langues disponibles)
• Chefs d’œuvre (2 langues disponibles)
• La Fabrique des Images
• Masques (2 langues disponibles)
• Fleuve Congo (deux versions disponibles
brochée et reliée)
Catalogue de l’exposition
La Fabrique des images
© musée du quai Branly
Vente en ligne
En octobre 2009, le musée du quai Branly a
signé un avenant au contrat de concession
de la boutique­librairie en vue de permettre
l’accès à la boutique en ligne de la RMN
(« La boutique des musées ») depuis le site
du musée. Cette démarche a pour but de
favoriser la vente en ligne des publications
éditoriales du musée. Dans ce cadre, la
RMN reverse au musée une redevance tant
sur les ventes directes (ventes des produits
édités par le musée) que sur les ventes indirectes
(ventes d’autres produits à des internautes
en provenance du site du musée).
Diffusion et distribution en librairies
(France, export)
Un contrat de diffusion / distribution, sur le
modèle de ceux pratiqués par les principaux
établissements publics culturels, règle la distribution
des éditions du musée ainsi gérée
par un prestataire unique, la société Flammarion
S.A. – Union distribution.
Parallèlement à Flammarion S.A., d’autres
structures assurent la diffusion et/ou la distribution
des ouvrages coédités par le musée ;
il s’agit d’Actes Sud diffusion/Union distribution
(pour les coéditions avec Actes Sud),
de la Sodis (L’Esprit du lieu, Mes premières
découvertes), d’Hachette (Le musée du quai
Branly/Moniteur, Tout un art), d’Interforum
(Chantier ouvert au public, Le voyage de
Chupicuaro) et de Volumen (Musée du quai
Branly/ La Martinière).

les meilleures ventes
d’ouvrages
En 2010, 4 catalogues d’exposition figurent
parmi les 10 meilleures ventes du musée (tous
réseaux commerciaux confondus), et notamment
en 1 re position (La Fabrique des Images).
Contrats commerciaux de licence
de marque
Depuis 2006, dans le cadre d’un contrat de
redevance de marque, la RMN a été choisie
comme partenaire. Cet accord assure
au musée, outre le paiement du droit des
images utilisées, le versement d’une redevance
commerciale. Un avenant a été établi
afin de prolonger la collaboration du musée
et de la RMN au­delà de la durée initiale de
trois ans. 68 000 produits ont été vendus par
la RMN dans le cadre de ce contrat, se répartissant
sur 240 références différentes (cartes
postales, marque­pages, calepins, magnets,
affiches, agenda, calendrier mural etc.).
Meilleures ventes d’ouvrages
17%
13%
5%
7% 10%
19%
11%
4%
14%
Catalogue Masques
© musée du quai Branly
Autres maîtres de l’Inde
Chefs d’oeuvre
Fleuve Congo
Imagier
Fabrique des Images
Le Guide
Masques
Objectif MQB
Sexe, mort et sacrifice
l'OffRe culTuRelle • 75

Les images
Le bâtiment Musée. Vue nocturne
© musée du quai Branly, photo Cyrille Weiner
76 • l'OffRe culTuRelle
la production
Le chantier iconographique mené depuis
2004 a continué à se développer en 2010
à travers différents reportages photographiques,
selon les deux axes initiaux : le patrimoine
d’une part et la vie du musée et de
ses publics d’autre part. Toutes ces images
intègrent régulièrement la base de données
Ymago et leur diffusion commerciale est
assurée par le délégataire du musée : Scala
Group S.A.
Reportages
Plus de 4 190 photographies « reportages »
ont été réalisées en 2010 et plusieurs photographes
ont participé à ces différentes
campagnes : Cyrille Weiner (reportage sur
le jardin du musée du quai Branly en produisant
une série de photographies la nuit ­
46 photographies), Pomme Célarié (réalisation
de reportages photographiques divers
en lien avec Direction de la communication
– 1644 photographies), Antoine Schneck
(couverture photographique de la scénographie
d’une partie des expositions programmées
en 2010 – 445 photographies), Gautier
Deblonde (couverture photographique
de la scénographie de deux expositions de
l’année 2010 – 75 photographies) et Cyril
Zannettacci (nouveau titulaire du marché
de reportage photographique, qui travaille
en lien avec la Direction de la communication
autour de la vie du musée – 1980 photographies).
Photographies d’objets
546 objets des collections du musée ont été
photographiés en 2010, ce qui représente
2 565 photographies, soit une moyenne de
plus de 4 vues par objet. La vaste campagne
photographique patrimoniale débutée en
2004 se poursuit aujourd’hui avec le photographe
Claude Germain. Cette collaboration
permet de photographier en haute définition
de façon régulière non seulement
les objets des collections du musée mais
également les nouvelles acquisitions.
Parallèlement à ces campagnes photographiques,
un nouveau chantier a été lancé
à la fin de l’année 2010 : la couverture photographique
de 26 136 objets faisant partie
des collections du musée. Contrairement au
chantier photo TMS (2001­2004), les objets

sont photographiés en haute définition et
permettent une exploitation commerciale
immédiate le cas échéant. 2 239 objets ont
d’ores et déjà été photographiés.
En 2010, le musée du quai Branly a organisé
trois campagnes photographiques spécifiques
sous forme de « commande » auprès
de grands photographes : la campagne
Masques d’Himalaya réalisée par Thomas
Duval, la campagne Robes du Moyen Orient
réalisée par Grégoire Alexandre et la campagne
Dogon réalisée par Hughes Dubois.
Photographies patrimoniales
L’atelier juridique, mis en place en 2006,
étudie les dossiers d’auteurs d’images
provenant principalement du musée de
l’Homme afin d’en libérer les droits et de
pouvoir assurer leur diffusion gratuite et/ou
commerciale. En 2010, 27 contrats ont pu
être signés avec les ayants droit et libérer
les fonds photographiques correspondants.
Pour l’année 2010, un minimum de 10 441
photographies ont été rentrées et parfaitement
indexées dans la base de données
Ymago.
Parallèlement, le pôle image gère l’ensemble
des dossiers techniques liés à l’image au sein
du musée :
Prestation de demandes iconographiques :
le marché a été reconduit avec Culturel Heritage
Online en 2010. Le prestataire prend en
charge l’intégralité de la gestion de cession
de droits iconographiques : deman des, négociations
et avance du paiement des droits.
Sur les sept premiers mois de l’année 2010,
le titulaire a fourni 253 docu ments répartis
de la manière suivante : 243 images fixes et
10 documents vidéo.
Travaux photographiques : le marché public,
attribué à la société Pictoral Services,
a été reconduit pour une troisième année
d’exécution en août 2010. Le pôle image
suit la fabrication de l’ensemble de la production
des images photographiques du
musée confiée à ce prestataire : numérisations
en très haute définition, commandes
auprès des photographes, tirages photographiques
(pour les expositions notamment),
production des photographies dans le cadre
des projets de création artistique, etc.
la diffusion
Distributeur des images
La société Scala Group S.A. (Florence, Italie)
est en en charge de la commercialisation
des images du musée du quai Branly. Scala
est, entre autres, le distributeur mondial
du MoMA (New York) et du V&A museum
(Londres). Il est également l’agent du Ministère
de la Culture de la République d’Italie.
En 2010, le chiffre d’affaires réalisé avec le
fonds photographique hérité du musée de
l’homme est équivalent à celui réalisé par
la vente des photographies des objets des
collections du musée. A ce titre, le travail
mené par les ateliers juridiques sur les questions
de cession de droits est essentiel pour
permettre la mise en valeur de ces photographies
et pour en assurer leur commercialisation.
Le principe du compte « droits
réservés », qui était à l’étude en 2009, a été
mis en place en 2010, son objectif étant de
provisionner pendant cinq années la rémunération
due à la commercialisation des
photographies.
l'OffRe culTuRelle • 77

Le multimédia
et l’audiovisuel
La rampe.
« The River » par Charles Sandison
© musée du quai Branly,
photo Antoine Schneck
78 • l'OffRe culTuRelle
multimedias des
expositions et du plateau,
coproductions et
tournages
Installation sur la Rampe
The River, une installation vidéo conçue par
Charles Sandison, artiste écossais de renommée
internationale, a été inaugurée le
9 mars 2010. Réalisée grâce au mécénat de
Pernod Ricard, elle invite le visiteur à s’immerger
dans un fleuve de mots qui serpente
tout au long de la rampe d’accès au Plateau
des collections. L’essentiel du chantier a été
réalisé de nuit, dans des délais très courts,
afin de ne pas perturber l’accès au Plateau
des collections.
Expositions
La production de contenus multimédia
pour les expositions s’est poursuivie sur
l’année 2010.
• La fabrique des images : sept programmes
ont été produits autour des quatre grands
thèmes de l’exposition (animisme, totémisme,
naturalisme, analogisme), dont un
très détaillé sur la peinture Huichol.
• Autres maîtres de l’Inde : deux films courts
ont été diffusés, l’un sur le peintre Jivya
Soma Mashe, et l’autre sur le mode de
représentation par la photographie et le
cinéma des expressions artistiques des
peuples autochtones.
• 10 ans du pavillon des Sessions : quatre
programmes ont été produits. Ils retracent
l’évolution de la place des arts premiers
dans la société et les musées occidentaux.
• Fleuve Congo : quatre programmes ont
été réalisés, mettant en perspective la
culture et l’environnement des régions
limitrophes du parcours du fleuve.
• Lapita : cinq programmes ont été diffusés,
présentant l’ensemble des recherches et
des découvertes archéologiques ayant eu
lieu sur l’aire de peuplement de la civilisation
Lapita en Océanie.
• Dans le blanc des yeux : deux programmes
multimédia ont été produits.
Chacune des expositions temporaires a fait
l’objet d’une bande­annonce diffusée sur le
grand écran du jardin.
Coproductions
Le musée a poursuivi sa politique de coproduction,
avec le tournage du dernier épisode
de la série Arts du Mythe en janvier 2010.
De même, le musée est coproducteur de
l’ensemble des quarante épisodes de la série
Une minute au musée, dont la diffusion
TV est prévue en 2011. Chaque épisode
présente une œuvre tirée des collections
du musée. Le Département du patrimoine
et des collections a été impliqué
dans l’élaboration des scenarii et a veillé
notamment à la cohérence scientifique du
propos et de la représentation des œuvres
dans les épisodes.

Le musée a par ailleurs participé, par un
soutien logistique et scientifique, à la réalisation
de plusieurs documentaires dont le
sujet et le propos sont en cohérence avec sa
mission et ses collections.
Tournages
L’accompagnement de tournages audiovisuels
s’est également poursuivi. Le plus
marquant de l’exercice aura été l’accueil
sur la terrasse du musée, en juillet 2010,
du plateau de l’émission Enquêtes spéciales
(France Télévisions).
le site internet et
les reseaux sociaux
Statistiques générales
En 2010, le site quaibranly.fr a reçu 2,15 millions
de visites (l’objectif du contrat de performance
était de 1,6 million de visites),
soit une progression de 11% par rapport à
l’année 2009.
Accessibilité
Un effort particulier a été mené afin de
prendre en compte le Référentiel général
d’accessibilité pour les administrations
(RGAA). En particulier, les directives
« Images », « Multimédia », « Navigation »,
« Scripts », « Standards », « Structure » du
RGAA ont été intégrées.
Par ailleurs, la mise en ligne d’une section
du site en Langue des signes française (LSF)
a eu lieu en fin d’année. Cette section présente
des rubriques pratiques relatives au
musée et propose une découverte de ses
collections à travers environ cinquante vidéos
tournées en LSF.
Production de contenu et évolutions
Les expositions ont continué à faire l’objet
d’un accompagnement systématique sur le
site Internet, avec la mise en ligne d’une
page dédiée à chaque exposition.
Le nouveau catalogue de la médiathèque a
été mis en ligne et intégré au site en fin
d’année. Par ailleurs, des améliorations
ergo nomiques ont été apportées à plusieurs
rubriques du site, notamment celle
consacrée aux actualités. Une refonte du
moteur de recherche spécifique a permis
une meilleure présentation et un meilleur
accès aux archives sonores des conférences
de l’Université populaire du musée.
Enfin, une carte de vœux électronique
mettant en avant une acquisition majeure
du musée effectuée en 2010 (statue de roi
Tchokwé jouant de la sanza) a été produite
et mise à disposition des internautes courant
décembre.
Le site web
www.quaibranly.fr
l'OffRe culTuRelle • 79

80 • l'OffRe culTuRelle
Fidélisation et développement des publics,
réseaux sociaux
La page facebook du musée a été mise à
jour tout au long de l’année.
En fin d’exercice, une périodicité de deux
« posts » par semaine a été instaurée, afin
d’instituer un rendez­vous périodique avec
les internautes.
Sur l’année 2010, le nombre de fans de la
page du musée est passé de 2 000 à 7 000
et le nombre d’abonnés à la newsletter est
passé de 8 400 à près de 10 000.
applications moBiles
Applications
Plusieurs projets majeurs relatifs aux terminaux
mobiles ont été livrés courant
2010, confirmant le positionnement de
pointe du musée en matière de nouvelles
technologies.
En premier lieu, l’application « quaiBranly »
pour iPhone, livrée au printemps, se veut
tout à la fois un support de présentation
du musée et de ses collections (découverte
du musée en vidéo, promenades dans les
collections), et un outil pratique de préparation
et d’aide à la visite (via un agenda dynamique
reprenant l’offre culturelle du musée,
et la mise à disposition d’informations
pratiques, dont un plan d’accès interactif
connecté notamment aux services d’information
mobiles RATP et Velib’).
L’application a été téléchargée près de
100 000 fois en 2010 et a été sélectionnée
comme appli de la semaine sur l’Apple Store.
Une application « quaiBranly HD » pour iPad
a également été mise en ligne durant l’été
2010. Elle a été téléchargée 30 000 fois en
2010 et a été intégrée à la vidéo de la campagne
de publicité diffusée par le fabricant.
E-albums
Le musée a par ailleurs commencé à valoriser
son patrimoine éditorial sur supports
mobiles, avec la mise en vente fin
décembre de la déclinaison pour iPad des
albums Chefs d’œuvre et Masques en français
et en anglais. Le support permet une
nouvelle expérience de navigation interactive
et intuitive, et propose notamment
une immersion dans les œuvres grâce à un
zoom performant et puissant.
Autres projets mobiles et réseaux sociaux
Le musée a également participé activement
au projet Omusée, portail mobile dédié au
rayonnement de l’ensemble de l’offre culturelle
des musées sous la forme de fiches
pratiques. Le musée a notamment été partenaire
pilote du projet pour la conception
des versions premium de l’application.

Les boîtes scénographiques et le jardin.
Le jardin, conçu par le paysagiste Gilles Clément,
a été réalisé grâce au mécénat
de la Fondation d’entreprise GDF SUEZ
© musée du quai Branly, photo Nicolas Borel

Soirée du mécénat dans le théâtre
de verdure du musée du quai Branly.
14 juillet 2010
© Musée du quai Branly, photo Cyril Zannettacci
Hache-ostensoir. Océanie
© musée du quai Branly, photo Patrick Gries

L’accueil et la connaissance des publics 84
Les activités de médiation culturelle et pédagogique 88
Les actions de développement 92
et de fidélisation des publics
Costume de chamâne. Asie
© musée du quai Branly, photo Patrick Gries,
Benoît Jeanneton
L’accueil
des publics
l'Accueil deS PuBlicS • 83

L’accueil et
la connaissance des publics
Le Hall d’accueil
© musée du quai Branly, photo Nicolas Borel
84 • l'Accueil deS PuBlicS
fréquentation générale
du musée
En 2010, le musée du quai Branly a accueilli
1 326 000 visiteurs, soit en moyenne près
de 110 500 visiteurs par mois, soit plus de
4 107 visiteurs par jour, atteignant et dépassant
ainsi ses objectifs. Parmi ces visiteurs,
les grandes expositions de la Galerie Jardin,
Autres maîtres de l’Inde et Baba Bling, ont
accueilli chacune plus de 103 000 visiteurs.
L’exposition Fleuve Congo a établi un record
de fréquentation pour une exposition de
mezzanine Ouest avec 184 000 visiteurs,
détrônant Tarzan, qui avait attiré près de
170 000 personnes. À la fin de l’année 2010,
La fabrique des images avait attiré près de
200 000 visiteurs.
accueil et information
des puBlics
horaires d’ouverture du musée
Le musée est ouvert les mardis, mercredis
et dimanches de 11h00 à 19h00 et les jeudis,
vendredis et samedis de 11h00 à 21h00.
Une entrée réservée pour les groupes est
prévue dès 9h30 du mardi au samedi. Le
musée est exceptionnellement ouvert
tous les lundis des petites vacances scolaires,
toutes zones confondues, de 11h00
à 19h00.
Accueil téléphonique et réservations
Le standard du musée, ouvert du lundi au
dimanche de 9h30 à 19h00, dispose de
deux postes ; le serveur vocal interactif permet
un bon aiguillage des correspondants
et propose des informations générales pendant
les périodes d’attente. En 2010, près
de 51 400 appels ont été reçus par le standard
téléphonique général, avec un pic de
près de 5 300 observé au mois de janvier ; le
service des réservations a quant à lui reçu
plus de 3 600 appels en moyenne par mois,
volume culminant à près de 12 000 au mois
de janvier, et traité plus de 7 000 dossiers
en 2010.
Accueil général
L’accueil général recouvre l’organisation
des dispositifs d’accueil pour les différentes
manifestations du musée : expositions temporaires,
spectacles et conférences, visites
et ateliers. Il comprend des prestations
d’information, d’accompagnement spécifique
des visiteurs handicapés, de tenue
des vestiaires, ou de contrôle d’accès au
bas de la rampe et à l’entrée de l’exposition
temporaire. En 2010, le musée a été classé
premier au palmarès annuel établi par le

Journal des arts (340 établissements) ; il a
également été classé troisième parmi les
50 musées et monuments franciliens intégrés
à l‘enquête annuelle sur la qualité de
l’accueil, menée par le Comité Régional du
Tourisme d’Île de France (CRT).
Accueil des groupes
En 2010, le musée a accueilli près de
10 000 groupes dont 6 844 groupes scolaires
représentant plus de 135 000 visiteurs.
chiffres de vente
Les principaux tarifs appliqués sont les suivants
: entrée au musée 8,5¤ (tarif réduit :
6¤) pour les collections ; 7¤ (tarif réduit : 5¤)
pour les expositions temporaires ; 10¤ (tarif
réduit : 7¤) pour un billet commun nommé
« billet jumelé » ; 5¤ pour l’audioguide (2¤
pour un audioguide supplémentaire).
La vente des billets du musée se fait par
trois canaux : sur place, aux guichets (entre
2 et 3 caisses sont ouvertes selon le jour et
l’horaire) ou aux distributeurs automatiques
(deux dans le hall d’accueil, six dans le jardin);
à distance, par correspondance ou par
téléphone ; par l’intermédiaire de nos mandataires
de vente (FNAC, Ticketnet).
Quelques mois après la mise en place de
la billetterie par impression à domicile, le
« e­ticket », le musée du quai Branly a déployé
en 2010 le « m­ticket » ou solution
mobile. Il s’agit d’un billet dématérialisé
téléchargeable sur iPhone via l’application
Tick&Live de notre partenaire Fnac.com,
dont le code barre infalsifiable peut être
scanné à l’entrée grâce aux lecteurs de dernière
génération dont s’est doté le musée.
Cette solution permet d’effectuer l’achat de
billets quel que soit l’endroit où se trouve le
visiteur ainsi que d’obtenir les billets rapidement,
sans avoir à se déplacer. Le musée
du quai Branly est ainsi le premier musée
national à donner accès à ses collections
sur un mode entièrement dématérialisé.
Vernissage de l’exposition dossier :
L’Orient des femmes
vu par Christian Lacroix
© musée du quai Branly,
photo Cyril Zannettacci
l'Accueil deS PuBlicS • 85

L’Audio-guide du musée
© musée du quai Branly,
photo Caroline Rose
86 • l'Accueil deS PuBlicS
Le musée du quai Branly a vendu en 2010
près de 720 000 billets payants, 13% des
transactions étant réalisées par des délégataires
de vente.
La gratuité s’applique pour environ 47%
des visiteurs du musée (moins de 25 ans,
bénéficiaires d’un minimum social et demandeurs
d’emploi, personnes handicapées,
etc.) ; le tarif réduit est notamment
proposé aux adhérents et aux enfants pour
les activités culturelles.
Les ventes d’audioguide restent très importantes
et ne cessent d’augmenter, avec un
taux de vente de 14,2% soit 3,2 points de
plus que l’année dernière. Tous les audioguides
sont dorénavant téléchargeables depuis
le site web du musée au prix de 3¤. Le
musée a lancé en 2010 la première version
iPhone de son audioguide à l’occasion de
l’exposition Baba Bling.
connaissance des puBlics
Le musée du quai Branly dispose d’une
connaissance précise de ses publics grâce
à un dispositif d’observation associant,
depuis l’ouverture du musée, le suivi des
caractéristiques sociodémographiques des
visiteurs, de leurs motivations, expériences
de visite et satisfaction, à des études menées
en interne par les équipes du musée,
en externe par la commande à des sociétés
spécialisées, ou encore en partenariat avec
des établissements d’enseignement supérieur
ou d’autres institutions culturelles.
Profil des visiteurs
Le public du musée du quai Branly en 2010
est composé à 81% de Français, dont une
part équivalente de parisiens et de franciliens
hors Paris (respectivement 26% et
24%) ; 31% des visiteurs viennent d’autres
régions. Les étrangers représentent donc

19 % du public (avec un pic de 30% cet été),
et proviennent le plus souvent des pays européens
limitrophes et des États­Unis.
En 2010, l’ensemble formé par les professions
intermédiaires est majoritaire (24%),
devant les catégories socioprofessionnelles
supérieures (23%). Les élèves et étudiants
sont la troisième catégorie la mieux représentée
(17%).
Près de 21% des visiteurs déclarent avoir
des origines dans l’un des pays représentés
au musée.
Caractéristiques de la visite
Habitué des pratiques muséales (91% du
public a visité au moins un autre musée au
cours des douze derniers mois), le public est
pour 60% composé de primo­visiteurs et visite
le musée en moyenne pendant près de
deux heures, en famille pour plus de 49%
du public.
Si les collections sont à l’origine de plus de
47% des visites, les expositions en mezzanines
comme celles en Galerie Jardin ont
pu attirer à certaines périodes jusqu’à 40%
des visiteurs ; le bâtiment quant à lui reste
un des attraits notables du musée du quai
Branly auprès des étrangers (pour plus de
21% d’entre eux).
Plus de 80% des visiteurs ont l’intention
de revenir au musée, dont près de 54% au
cours de l’année suivante.
Satisfaction de visite
Le taux de satisfaction des visiteurs s’élève
à 96%, une bonne note principalement due
à la qualité d’accueil et au confort de la visite.
Les critères liés aux informations d’orientation
et de compréhension incitent le musée
à aller encore plus loin dans le niveau d’exigence
recherché.
Les globe-trotters en terre
d’Arnhem : peindre le rêve
© musée du quai Branly,
photo Pomme Célarié
Les globe-trotters dans l’Atlas
marocain. Tapis berbères
© musée du quai Branly,
photo Pomme Célarié
l'Accueil deS PuBlicS • 87

Les activités de médiation
culturelle et pédagogique
88 • l'Accueil deS PuBlicS
les visites commentées
En 2010, le musée a proposé au public dixneuf
thèmes de visites commentées. Les
visites sont proposées individuellement ou
en cycle de trois ou quatre visites pour les
visiteurs individuels.
Cycles de visites thématiques en 2010
• Questions d’esthétique (Visions du beau ;
La fabrique des images ; Signé Jean Nouvel).
• Les saisons de la vie (Rites d’initiation;
Mariages d’ailleurs; La mort, et après ?).
• Autour du monde (Escale en Afrique, Escale
aux Amériques, Escale en Asie et Escale en
Océanie).
Visites thématiques proposées en 2010
(en dehors du cycle)
• Visite de découverte.
• Visite de la Rivière.
• Jardin d’artiste.
• Métissages.
Visites « Parcours »
• Le secret du masque.
• La piste des animaux.
Visites commentées des expositions
temporaires en galerie jardin
• Teotihuacan - Cité des dieux.
• Autres maîtres de l’Inde.
• Baba Bling - signes intérieurs de richesse à
Singapour.
Entre janvier et décembre 2010 près de
1 900 groupes, soit près de 59 000 personnes
ont eu recours à une visite commentée
pour accompagner leur découverte du
musée.
les animations (ateliers,
visites contées, voyages
d’un Jour)
Les multiples animations proposées par le
musée en 2010 ont été l’occasion de découvrir,
sous un autre angle, les collections du
musée.
Depuis le mois d’octobre 2010, toutes les
activités pour enfants ont été réorganisées
en trois catégories :
• Petits curieux, à destinations des enfants
de 3 à 5 ans.
• Globe-trotters, à destination des 6­9 ans.
• Professionnels, à destination des enfants
de 9 à 12 ans.
Dans ce cadre, un nouvel atelier, Poupées
secrètes, et une nouvelle visite contéechantée,
Autour du monde, ont été proposés
aux enfants de 3 à 5 ans accompagnés
de leurs parents.
Pour la première fois, le musée a conçu au
sein de l’exposition Baba Bling - signes intérieurs
de richesse à Singapour, un atelier, le
« studio Baba », destiné aux familles et aux
publics scolaires. Les différentes activités
de l’atelier (toucher des matières, sentir des
odeurs inconnues, écouter un récit ou de
la musique, manipuler des objets, etc.) ont
permis aux visiteurs de découvrir de façon
ludique la culture Peranakan. Le « studio
Baba » comportait également un studio
photo où les visiteurs pouvaient revêtir
des costumes et se prendre en photo. Cet
atelier a été réalisé en partenariat avec le
musée Peranakan.
En 2010, environ 23 000 personnes ont participé
à toutes ces activités.

les événements et
activités de médiation
gratuits
Sept grandes manifestations gratuites ont
été proposées au public en 2010 :
• Escapade aux Philippines
(le 23 et 24 janvier 2010).
• Vacances de printemps en Inde
(du 20 au 30 avril 2010).
• La nuit des musées
(15 mai 2010).
• Jardin d’été
(du 3 juillet au 29 août 2010).
• Bienvenue chez les Peranakan
(du 23 au 31 octobre 2010).
• Semaine de l’accessibilité
(du 3 au 12 décembre 2010).
• L’Himalaya des aventuriers
(du 26 décembre 2010 au 2 janvier 2011).
• Week-end Corée
(du 23 au 26 septembre 2010).
Au total, plus de 30 000 personnes auront
assisté à ces événements gratuits.
Par ailleurs, le cycle Before, rendez­vous
festif autour du métissage des cultures organisé
le premier samedi de chaque mois, a
attiré plus de 1 850 jeunes.
Enfin, le samedi en nocturne et le dimanche,
entre 25 et 30 médiateurs, étudiants en histoire
de l’art ou ethnologie, ont été sélectionnés
afin de répondre aux questions que
les visiteurs peuvent se poser durant leur
visite du Plateau des collections.
les formations et
activités culturelles et
pédagogiques destinées
aux enseignants et
Á leurs élèves
Parmi les actions menées en 2010 à destination
des enseignants et de leurs élèves,
figure notamment le partenariat d’envergure
avec des élèves d’établissements scolaires
labellisés Réseaux Ambition Réussite
(RAR) de la ville de Grigny. Des élèves du
primaire et du collège ont pu, grâce à la
rencontre d’un responsable de collections,
découvrir le musée.
Dans le cadre d’un accord entre les services
éducatifs du musée d’art et d’histoire du judaïsme,
du musée du Louvre et de l’institut
du monde arabe, le musée du quai Branly
participe à un projet de formation des enseignants
sur le thème : Récits et Images de
la Création.
Par ailleurs, le nouveau partenariat avec le
rectorat de Paris vient s’ajouter aux partenariats
avec les structures de l’éducation
nationale reconduits en 2010 (IUFM Créteil,
DAAC Créteil), permettant de mieux faire
connaître les activités pédagogiques proposées
par le musée du quai Branly aux futurs
enseignants.
Le recrutement d’enseignants volontaires
lancé en 2009 a permis de constituer en
2010 un groupe d’« enseignants ambassadeurs
» du musée du quai Branly autorisé
à suivre des cours de l’enseignement supérieur
dispensés au musée. Ces enseignants
ont été invités à apporter leur expertise lors
d’un groupe de travail sur les outils pédagogiques
produits par le musée.
l'Accueil deS PuBlicS • 89

Fêtes. Before Japon
© musée du quai Branly, Pomme Célarié
90 • l'Accueil deS PuBlicS
les outils de médiation
En 2010, un guide d’exploration des collections
illustré (Mon p’tit guide des collections )
ainsi qu’un livret­jeu (Le pavillon du bout
du monde ), ont été spécifiquement réalisés
pour accompagner les enfants et leurs
familles dans les collections du musée.
Par ailleurs, pour accompagner la visite des
expo sitions temporaires des enfants avec
leurs parents ainsi que les visites scolaires,
deux dispositifs ont été mis en place : le livret
À la découverte des animaux du Bassin du
Congo diffusé à 3 500 exemplaires à l’occasion
de l’exposition Fleuve Congo et le livret
Sur la trace du Yeti diffusé à 6 000 exemplaires
à l’occasion de l’exposition Dans le
blanc des yeux, masques primitifs du Népal.
Enfin, un jeu multimédia a été intégré au
parcours de l’exposition Baba Bling – signes
intérieurs de richesse à Singapour afin que les
enfants profitent pleinement de l’exposition.
les outils d’information
Le lancement en 2010 de la base de données
interne des informations de programmation
(BIP) a permis de centraliser et de
rationnaliser la programmation et la communication
des différentes manifestations
organisées par le musée.
Le site Internet a été enrichi avec de nouvelles
pages et de nouveaux contenus portant
sur la programmation et les activités ;
une refonte des pages Publics a été mise
en place afin de rendre le site plus utile et
attrayant aux internautes­visiteurs.
Enfin, pour améliorer les conditions d’accueil
de l’ensemble de nos visiteurs étrangers,
le plan d’orientation du musée est depuis
cette année disponible également en
russe, japonais, chinois et portugais.

Musée du quai Branly. Le jardin. Vue nocturne
© musée du quai Branly, photo Cyrille Weiner
Les vacances de Noîl en Himalaya. Spectacle
© musée du quai Branly, photo Cyril Zannettacci
l'Accueil deS PuBlicS • 91

Les actions
de développement et
de fidélisation des publics
92 • l'Accueil deS PuBlicS
le développement
des puBlics
Un dispositif de développement
des publics pour chaque exposition
Au lancement de la saison, le musée a
fait parvenir ses documents de programmation
annuelle ou trimestrielle à plus de
15 000 contacts. À ces supports génériques
s’ajoutent les cinq documents événementiels
de prospection produits en 2010
(Autres maîtres de l’Inde, La fabrique des
images, Sexe, mort et sacrifice dans la religion
Mochica, Baba Bling). Pour chaque exposition,
des actions de diversification des
publics sont mises en place, notamment en
direction des communautés culturelles qui
retrouvent leurs origines dans les collections
du musée. Par exemple, pour l’exposition
Autres maîtres de l’Inde, des plans de
diffusion très ciblés ont été mis en place auprès
de la communauté Tamoul aussi bien à
Paris qu’en banlieue.
Une mise en avant de l’offre culturelle
auprès des familles
Les efforts pour promouvoir l’offre du musée
à destination des familles sont poursuivis.
L’offre est relayée auprès de sites partenaires
tels que Citizen Kid, atelier enfant.com, Éveil
et Jeux… et via des campagnes e­mailing.
Afin d’améliorer la visibilité et l’accès de
l’offre famille, le document en faisant la
présentation a été renouvelé. Il est disponible
dans le musée (banque d’information,
banque adhésion) comme à l’extérieur, à
l’occasion d’actions de promotion. Environ
140 000 exemplaires ont été imprimés pour
l’année 2010, 100 000 ayant fait l’objet
d’une action promotionnelle en partenariat
avec Éveil et Jeux.
Un encouragement de la fréquentation
des jeunes de 18 à 25 ans
La promotion des activités programmées
pour les jeunes a nécessité le développement
de partenariats durables. L’offre auprès
des jeunes a été relayée grâce à la mise
en avant de tarifs promotionnels via Imagin’R
, la SMEREP, le Crous de Paris… Deux
campagnes MMS ont également permis
de mettre en avant les expositions Autres
maîtres de l’Inde, Baba Bling et de valoriser
les soirées Before organisées pour les jeunes.
Une visibilité plus importante dans
les réseaux touristiques
Le musée du quai Branly dispose depuis
3 ans d’un dépliant à destination des touristes
étrangers en 4 langues diffusé à
300 000 exemplaires. En 2010, avec la mise
en place d’un réseau de diffusion pérenne
de ce dépliant au sein de 1 200 hôtels à Paris
et dans des lieux stratégiques comme les
aéroports ou les offices de tourisme, le musée
a pu en diffuser 600 000 exemplaires.
Une évolution de l’offre dédiée
aux collectivités
En 2010, un nouveau barème, plus incitatif,
a été mis en place pour la vente de billets en
nombre : 10 % de remise pour 20­59 billets,
15% de remise pour 50­99 billets, 20% de remise
pour 100­500 billets, et 25% de remise
à partir de 500 billets et plus. Parallèlement,
l’offre du musée s’est adaptée aux demandes
spécifiques des collectivités, par
exemple, en rendant la « visite apéro » accessible
aux groupes le jeudi à 19h. Un travail
de consolidation et d’animation du réseau
est mené, ainsi qu’un rapprochement avec
les intermédiaires qui permettent aux comités
d’entreprise de mutualiser leurs actions :
Cezam, Meyclub, Canal CE, etc.

Par ailleurs, un manuel des ventes à destination
des groupes a été créé et adressé
à plus de 10 000 contacts ; une newsletter
pro a quant à elle été conçue et envoyée à
plus de 2 000 contacts. Le musée du quai
Branly a en outre participé au Forum des
loisirs culturels, organisé des visites de découverte
spécifiques pour des prescripteurs
et procédé à la refonte de la page du site
Internet du musée dédiée aux collectivités.
Environ 70 comités d’entreprises ont fréquenté
en groupe le musée du quai Branly
en 2010, drainant plus de 1 400 salariés
et 450 associations rassemblant plus de
8 500 adhérents.
L’accueil des publics éloignés
de la culture
Participation à la mission Vivre Ensemble
Le musée du quai Branly participe au
dispositif « Vivre Ensemble » lancé par
le Ministère de la Culture et de la communication
et au sous groupe de travail
« Élargissement des publics ». Pour aller
à la rencontre des publics éloignés de la
culture, le groupe a choisi de s’adresser
à des personnes qui pouvaient jouer un
rôle de relais (des intervenants du champ
social : associations de lutte contre l’exclusion,
services pénitentiaires d’insertion et
de probation, personnels de la protection
judiciaire de la jeunesse , etc.).
Before. Electro-chamanisme
© musée du quai Branly,
photo Cyril Zannettacci
l'Accueil deS PuBlicS • 93

Projet Cinquième jour, en partenariat
avec les PEP 75 © musée du quai Branly,
photo Pomme Célarié
94 • l'Accueil deS PuBlicS
Les rencontres avec les relais
Les actions mises en place auprès des publics
éloignés de la culture se sont intensifiées
ces deux dernières années. Pour
aider les relais à assurer la réussite d’un
projet adapté à leur public, des visites de
sensibilisation sont proposées mensuellement
depuis le mois de janvier 2009.
Un total de 21 séances de sensibilisation,
appelées visite « Découverte », ou visite
« Continent » a permis de former 358 relais
culturels en 2010. Les visites « Découverte »
sont conçues à destination des relais qui
souhaitent se familiariser avec le musée
et ses collections et préparer une future
visite avec leur groupe. Les visites « Continent
» permettent aux relais d’approfondir
leur première formation en parcourant les
œuvres d’un continent spécifique. Grâce
aux séances de sensibilisation plus de
320 groupes sont venus au musée en 2010.
Au cours de certaines manifestations (spectacles,
ateliers, etc.) des places sont également
réservées pour les publics du champ
social. La politique d’ouverture s’est également
consolidée avec la création d’une
rubrique sur le site Internet du musée spécialement
conçue pour les relais culturels.
Des partenariats tissés dans la durée
Depuis plusieurs années, le musée du quai
Branly tisse des liens privilégiés avec les
réseaux des associations, du travail social
et de l’insertion. Le musée est notamment
partenaire de « Cultures du Cœur », de la
Fédération des Centres Sociaux de la ville
de Paris ou encore du Secours populaire
français. Cet été, en s’engageant en faveur
de « Soleils d’Europe », le musée du quai
Branly a poursuivi sa démarche d’égal accès
de tous à la culture en facilitant la visite de
publics qui ne seraient pas venus spontanément
sans un accueil et une médiation
particulière. Réalisé avec le soutien de la
Fondation Total, cet évènement a permis
d’accueillir en matinée plus de 700 enfants
oubliés des vacances, de leur offrir la possibilité
de visiter les collections gratuitement
et de participer à de multiples activités.
Des projets en direction des personnes placées
sous main de justice sont régulièrement
mis en place au musée. En octobre 2010, le
Service pénitentiaire d’insertion et de probation
et la Mairie de Paris ont organisé, dans
le cadre de l’exécution de peines de travail
d’intérêt général, des stages de citoyenneté
pour des jeunes de 18 à 25 ans, stages appelés
« Dialogue Citoyen, vivre ensemble ». Une
visite du musée avec conférencier a été organisée
au cours de chaque stage.
Des projets hors les murs
Au cours de l’année 2010, plusieurs projets
ont été initiés :
• un partenariat avec l’hôpital Necker a
proposé, sur l’ensemble d’une saison, une
adaptation des visites contées aux enfants
hospitalisés ;
• un accord de partenariat a été signé avec le
groupe Medica et la Résidence MAPI Saint­
Simon (Paris 20 e ). Il s’agit de permettre à
des personnes âgées dépendantes, d’avoir
accès aux objets et à la connaissance qui
s’y rattache via les prêts successifs, sur
une année, de trois fac­similés d’œuvres ;
• un partenariat a été conclu en 2010 avec
la Maison d’arrêt de la Santé permettant
d’organiser des activités sur les cultures
non­occidentales. Vingt­six séances d’animations
contées seront ainsi organisées
dans cet établissement pénitentiaire au
cours de l’année 2011.

la fidélisation
des puBlics
Dans le cadre de la politique de développement
des publics, la fidélisation des visiteurs
individuels constitue un levier de stabilisation
de la fréquentation à moyen et longterme.
L’incitation à la revisite du musée
repose à la fois sur des actions de communication
(hors­site) destinées aux prospects
et sur des offres commerciales destinées
aux visiteurs (sur site) et relayées lors de leur
passage en caisse.
Au cours de l’année 2010, le musée a
réalisé 5 campagnes mailing auprès de
16 000 contacts. Afin d’encourager nos visiteurs
à revenir, une offre incitant à une seconde
visite a été mise en place : entre juillet
et octobre 2010, un porte­billet remis en
caisse proposait aux visiteurs du jour de bénéficier
d’une réduction sur l’exposition de
la rentrée (Baba Bling). Elle a permis de soutenir
la fréquentation de cette exposition.
Des actions de recrutement de nouveaux
adhérents ont été mises en place tout
au long de l’année 2010 : une campagne
de communication a ainsi été réalisée au
mois d’octobre, utilisant à la fois les media
internet (bannières sur les sites lemonde.fr,
nouvelobs.com), presse (L’Express, les Inrockuptibles,
Télérama), et affichage (couloirs
du métro parisien). À ces actions s’ajoutent
deux campagnes de marketing direct
réalisées en juin et en décembre 2010 auprès
de personnes ayant déjà visité le musée ou
ayant déjà participé à une activité culturelle.
Depuis le mois d’avril 2010, des offres tarifaires
et des informations ciblées sont diffusées
sur le site du musée auprès des visiteurs
du jour dans un objectif d’incitation
à l’adhésion et de génération de trafic à la
banque adhésion, point de vente et d’information
privilégié situé dans le hall du
musée : dès leur passage en billetterie, les
visiteurs se voient remettre un porte­billet
comportant une réduction sur l’achat d’un
pass quai Branly, valable uniquement le jour
de la visite.
Par ailleurs, le musée a adapté son offre
d’adhésion en faisant évoluer le pass Duo
(2 cartes nominatives pour 2 personnes
habitant à la même adresse) en pass Duo+
(1 carte valable pour l’adhérent et l’invité de
son choix). L’assouplissement de cette formule,
associé à des offres tarifaires attractives
(tarif de ré­adhésion et partenariats),
a convaincu plus de 800 personnes dont
40% de ré­adhérents et 60% de nouveaux
adhérents.
En fin d’année 2010, le volume d’adhérents
s’élevait à 4 900 personnes contre 4 200 en
2009. Les ventes de pass ont également augmenté,
passant de 3 900 en 2009 à 4 200
en 2010. Parmi les actions visant à retenir
les adhérents en fin de programme, des relances
systématiques ont été mises en place,
envo yées tous les mois par email (depuis janvier
2010) et par courrier (depuis août 2010).
En moyenne, 17% des personnes relancées
ré­adhèrent dans le mois qui suit l’envoi de
la relance.
Enfin, les soirées privilège organisées deux
fois par an, les avantages proposés chez les
partenaires culturels du musée ainsi que les
événements réservés aux adhérents contribuent
à l’animation de la relation avec le visiteur
et à l’augmentation de leur satisfaction.
pass quai Branly
et pass quai Branly Jeune
© musée du quai Branly
l'Accueil deS PuBlicS • 95

Masque d’esprit. Océanie
© musée du quai Branly,
photo Patrick Gries, Bruno Descoings
Exposition temporaire
baba bling - Signes intérieurs
de richesse, Singapour
© musée du quai Branly, photo Gautier Deblonde

Le rayonnement
du musée
La coopération internationale 98
La communication au musée du quai branly 110
Le mécénat et la société des amis 114
Figurine d'homme-félin. Amériques
© musée du quai Branly, photo Patrick Gries
le RAyONNemeNT du muSée • 97

La coopération
internationale
98 • le RAyONNemeNT du muSée
la coopération
internationale du musée :
des actions ciBlées et
renforcées
Depuis son inauguration en juin 2006, le
musée du quai Branly développe des actions
de coopération favorisant les échanges et
la valorisation des cultures et civilisations
extra­européennes. Un maillage dense de
relations s’est ainsi progressivement constitué
avec les musées et institutions culturelles
du monde entier.
Ces projets de coopération se trouvent
renforcés par le concours de partenaires
institutionnels tels que le Ministère des
Affaires étrangères et européennes, le réseau
diplomatique français à l’étranger, le
Ministère de la Culture et de la communication,
l’Unesco ou l’Agence Française de
Développement, qui jouent un rôle central
dans l’institutionnalisation de ces relations.
Chaque direction de l’établissement contribue
à la reconnaissance et à la valorisation
des arts et des cultures extra­européennes
visées par le projet du musée du quai Branly.
L’ensemble de la coopération internationale
est coordonnée par la cellule des relations
internationales rattachée à la Présidence
du musée.
Les projets de coopération de l’année 2010
se sont articulés autour de quatre grands
axes :
• Approfondissement des liens entre musées
asiatiques et européens, notamment
grâce à la Conférence générale du réseau
des musées asiatiques et européens
– l’ASEMUS, organisée au musée du quai
Branly et à l’échange d’expositions entre
l’Asian Civilisation Museum de Singapour
et le musée du quai Branly.
• élargissement des partenariats avec le
Pacifique : avec le Vanuatu et la Nouvelle­Calédonie,
dans le cadre de l’exposition
Lapita, Ancêtres océaniens et l’édition
d’un ouvrage scientifique bilingue sur la
culture céramique Lapita ; avec Tahiti, où
une mission d’expertise de deux mois a
été menée au musée de Tahiti et ses îles
par un régisseur du musée.
• Renforcement des actions de coopération
avec l’Amérique : avec le Guatemala
dans le cadre de la préparation de l’exposition
Maya, de l’aube au crépuscule,
Collec tions nationales du Guatemala ; avec
le Québec dans le cadre de la signature
d’un accord cadre avec le musée de la
civili sation de Québec.
• Enrichissement des échanges avec
l’Afrique : avec la signature d’un accord
cadre tripartite avec le Maroc en vue de
la réalisation du musée de l’Afrique à
Tanger ; avec le Cameroun dans le cadre
de la mise en place d’un partenariat avec
le musée des civilisations de Dschang ;
avec le Bénin dans le cadre d’expertise
apportée à Abomey et à l’École du Patrimoine
Africain.
appui À la création de
musées ou d’aménagement
muséographique
Abou Dabi – partenariat avec l’Agence
France-Muséums
Le musée du quai Branly est membre associé
de l’Agence France­Muséums, char­

gée de mener à bien le projet de musée
du Louvre Abou Dabi pour le compte des
autorités des Émirats Arabes Unis. En 2010,
la prestation de conseil commandée par
l’Agence France­Muséums au musée du
quai Branly a consisté, dans un premier
temps, en la rédaction d’un rapport d’expertise
relatif à la mise en place d’un observatoire
des publics au musée du Louvre
Abou Dabi, puis à un atelier de travail sur ce
thème à Abou Dabi. Le musée a participé
également à plusieurs travaux qui ont pour
objectif de mettre en place des schémas directeurs
en matière de politique éditoriale,
audiovisuelle et commerciale.
Le musée du quai Branly est représenté à
plusieurs niveaux au sein de l’Agence France­
Museums . Stéphane Martin, président du
musée, siège au conseil d’administration de
l’Agence, Karim Mouttalib, directeur général
délégué, est membre au Comité d’audit et
Yves Le Fur, directeur du Département du
patrimoine et des collections, est membre du
Conseil d’orientation scientifique de l’Agence.
Congo – appui à la création d’un centre
d’archives et de documentation de
la culture Téké à Mbé
Dans le cadre d’un partenariat avec l’association
« Bibliothèques Sans Frontières », le
musée du quai Branly a réalisé un moulage
d’une pièce de ses collections, le collier du
roi Makoko de Mbé, roi des Téké. Ce moulage
a été remis le 14 mai 2010 à l’association
« Bibliothèques Sans Frontières » lors
d’une cérémonie officielle. Les modalités
de mise à disposition d’archives liées à la
région de Mbé sont à l’étude. Le fac­similé
ainsi que les copies des archives seront présentés
au sein du Centre d’archives et de
documentation de Mbé.
bénin – expertise muséographique
au musée historique d’Abomey
En décembre 2010, le musée du quai Branly
a signé un accord cadre, en partenariat
avec la Fondation Zinsou, en vue d’apporter
un appui scientifique au musée historique
d’Abomey en matière d’inventaire,
de conservation d’objets et de conception
muséographique. Gaëlle Beaujan Balzer,
conservateur de l’unité patrimoniale
Afrique du musée, apportera son appui à ce
projet au premier semestre 2011. Elle effectuera
également un inventaire d’œuvres
béninoises majeures en vue d’une exposition
intitulée Trésors du Bénin à la Fondation
Zinsou.
Remise du moulage du collier
du roi Makoko de Mbé roi des Téké
à l’association Bibliothèque
Sans Frontières.
© musée du quai Branly
le RAyONNemeNT du muSée • 99

Exposition Un regard sur l’Asie du Sud-Est
© musée du quai Branly
100 • le RAyONNemeNT du muSée
Maroc – expertise muséographie en vue
de la réalisation du Musée de l’Afrique
de Tanger
Le musée du quai Branly a signé au mois
de novembre 2010 un accord cadre tripartite
avec les Ministères de la culture et du
tourisme et de l’artisanat du Royaume du
Maroc. Cet accord a pour objet de poser
les principes d’une coopération portant sur
l’élaboration et la définition du projet de
musée à Tanger. Le Ministère du tourisme
du Royaume du Maroc envisage, à l’horizon
2020, de créer à Tanger un musée d’art et
de civilisation, dont l’ambition serait de
faire découvrir le continent africain en présentant
des collections d’art traditionnel et
contemporain.
Cameroun – appui à la documentation
du musée des civilisations de Dschang
Le musée des civilisations de Dschang,
inauguré en novembre 2010, et le musée
du quai Branly ont entamé une coopération
portant sur la documentation des collections
du Cameroun (photographies, photographies
d’objets, archives, vidéos, etc.). Ce
partenariat portera dans un premier temps
sur la remise de reproductions de photographies
liées aux collections et à l’histoire du
Cameroun.
Vanuatu – partenariat avec le Centre
culturel du Vanuatu
Un accord de coopération entre le musée
du quai Branly et le Centre culturel du Vanuatu
a été signé en lien avec la présentation
à Paris de l’exposition Lapita, Ancêtres
océaniens. Cette collaboration s’est concrétisée
par la remise d’éléments de cette exposition
en vue de leur présentation permanente
au Centre culturel du Vanuatu ainsi
que par la réalisation d’une brochure trilingue
sur la culture céramique Lapita.
Vietnam – FSP « revalorisation du
patrimoine muséographique vietnamien »
Dans le cadre du Fonds de Solidarité Prioritaire
: « revalorisation du patrimoine muséographique
vietnamien », le musée du
quai Branly apporte son expertise dans la
définition du contenu scientifique, la programmation
et l’aménagement scénographique
des espaces d’expositions du musée
de l’Asie du Sud­Est à Hanoi et du musée de
la province du Dak Lak à Buon Ma Thuot.
En 2010, plusieurs actions ont été menées,
notamment le tournage de films consacrés
à la musique de gongs (classée patrimoine
mondial par l’Unesco). Ces films sont présentés
au sein de l’espace scénographique
du musée du Dak Lak.

L’exposition de préfiguration du musée de
l’Asie du Sud­Est, Un regard sur l’Asie du Sud-
Est, dont le co­commissariat est assuré par
Christine Hemmet, responsable de l’unité
patrimoniale Asie du musée, a été inaugurée
le 4 octobre 2010. L’exposition sera ouverte
au public jusqu’en novembre 2012, date de
l’inauguration du musée de l’Asie du Sud­
Est. Le musée du Dak Lak devrait quant à
lui ouvrir ses portes à la fin de l’année 2011.
Le musée d’Ethnographie du Vietnam de
Hanoi et le Musée des Témoignages de
Guerre de Ho Chi Minh­Ville bénéficient
par ailleurs d’un soutien en formation et
expertise pour leur projet d’informatisation
des collections. En 2010, Françoise Dalex,
responsable du portail documentaire du
musée, a continué de les accompagner pour
la finalisation des bases de données professionnelles.
Les deux musées ont désormais
une autonomie complète d’administration
de leurs bases de données. Ils envisagent
pour 2011 le volet grand public du projet,
par la mise en ligne des collections.
Vietnam – appui à la rénovation du musée
des Femmes du Vietnam
Créé en 1985, le musée des Femmes du
Vietnam a programmé une totale rénovation
de son bâtiment et de son contenu en
demandant l’expertise de la responsable
de l’unité patrimoniale des collections Asie
du musée du quai Branly sur un budget interne
au musée des Femmes (Association
des femmes vietnamiennes / Ministère de
la Culture du Vietnam). Cette collaboration
comporte en outre un programme de
formation lié aux différentes phases de la
réalisation : parcours scientifique, muséographie,
rédaction des textes et cartels,
graphisme …
Le musée des Femmes du Vietnam a été
inauguré lors d’une cérémonie officielle le
18 octobre 2010.
Vietnam – aide à la création du musée
de la citadelle de Thang Long
Dans le cadre des cérémonies du millénaire
de Hanoi, le musée de la citadelle de Thang
Long a été inauguré le 2 octobre 2010.
Ce musée permettra au public de mieux
connaître les œuvres découvertes sur le site
de Ba Dinh. La muséographie et la scéno­
graphie ont été confiées à la responsable
de l’unité patrimoniale des collections Asie
du musée du quai Branly et à un architecte­muséographe.
L’exposition retrace la
succession des quatre grandes périodes de
l’histoire ancienne du Vietnam avec la présentation
d’une centaine d’œuvres du IX e
au XIX e siècle.
Inauguration du musée des Femmes
avec l’Ambassadeur de France au
Vietnam S. Exc. Jean-François Girault.
© musée du quai Branly
Musée de la citadelle de Thang Long
© musée du quai Branly
le RAyONNemeNT du muSée • 101

Master class de chants tibétains
© musée du quai Branly, photo Pomme Célarié
102 • le RAyONNemeNT du muSée
valorisation et
sauvegarde du
patrimoine culturel
immateriel
Accord de partenariat pour la sauvegarde
du patrimoine culturel immatériel
Un accord entre l’Unesco et le musée du
quai Branly a été signé le 7 avril 2010. Il
vise à promouvoir la Convention pour la
sauvegarde du patrimoine culturel immatériel,
adoptée par la Conférence générale de
l’Unesco en 2003, ainsi que la connaissance
du patrimoine immatériel.
Dans le cadre de ce partenariat, le musée
du quai Branly met à la disposition du public
et de la communauté scientifique une
sélection de dossiers reçus des États parties
en vue de leur inscription sur une des trois
listes (liste de sauvegarde urgente, liste
repré sentative, liste des dossiers) retenues
par le comité intergouvernemental de sauvegarde
du patrimoine culturel immatériel.
Ces dossiers rassemblent par exemple pour
l’Afrique : le patrimoine oral Gèlèdé, le
système de divination Ifa ; pour les Amériques
: les expressions orales et graphiques
des Wajapi, la langue, la danse et la musique
des Garifuna ; pour l’Asie : le Hudhud,
récits chantés des Ifugao, le Tuuli mongol :
épopée mongole et pour l’Océanie : les dessins
sur le sable de Vanuatu.
Un comité de pilotage annuel définira de
nouvelles opérations de valorisation de la
sauvegarde du patrimoine immatériel, sous
formes numériques et événementielles.
stages de professionnels
étrangers
Le musée du quai Branly a accueilli, durant
l’année 2010, plusieurs stagiaires étrangers
tels que Varinia Oros, responsable de
collec tions au musée National d’Ethnographie
et du Folklore de Bolivie et Meneses
Lonzano, chargé de conservation et des
collec tions au musée des textiles d’Oaxaca
au Mexique. Ces professionnels ont travaillé
avec des personnels du Département
du patrimoine et des collections du musée
dans le cadre du programme Profession
culture, piloté par le Ministère de la Culture
et de la communication.
ateliers de formation et
missions a l’étranger
Plusieurs personnels du musée sont régulièrement
invités à l’étranger pour des missions
d’expertise ou pour des ateliers de formation.
Ainsi, Christophe Moulherat , chargé
de conservation préventive, s’est rendu au Musée
National de Niamey pour une formation
dans le domaine de la conservation textile.
André Delpuech, responsable de l’unité patrimoniale
Amériques , a effectué une mission en
Haïti, à la demande du Ministère de la Culture
et de la Communication, afin d’évaluer les besoins
en matière de conservation préventive.
Pierre­Alexis Kimmel, régisseur de collections
a réalisé une mission de deux mois dans les
domai nes de l’inventaire et du récolement du
fonds beaux­arts du musée de Tahiti.
Madeleine Leclair, responsable de l’unité patrimoniale
des collections d’instrument de musique,
a participé au festival Asrlar sadosi (Écho
des âges) organisé à Khiva, les 8 et 9 mai 2010
par la Fondation Forum pour la Culture et les
Arts d’Ouzbékistan. Grâce à l’appui de l’Ambassade
de France en Ouzbékistan, cette mission
a permis de nouer de premiers échanges avec
les principales institutions culturelles du pays.
Une convention de coopération a été signée
en novembre 2010 avec l’Ambassade de
France à Manille afin que le musée du quai
Branly puisse apporter son expertise en vue de
la création du musée vivant de Yap ainsi que
d’un musée à Pohnpei.

prÊts de musées
étrangers
Le musée du quai Branly bénéficiait depuis
l’année 2006 du prêt de la stèle guatémaltèque
Machaquila n°3. La convention de prêt
étant arrivée à son échéance, le convoiement
du retour de la stèle a été orga nisé en
octobre 2010.
Le Musée National du Costa Rica a généreusement
consenti au renouvellement du prêt
de la sphère Diquis pour une durée de 5 ans.
Cette pièce est présentée, depuis l’ouverture
du musée, dans le hall d’entrée principal.
Sphère Diquis en pierre
© musée du quai Branly
le RAyONNemeNT du muSée • 103

Discours d’ouverture de l’Ancien
Président Jacques Chirac lors de la
Conférence générale de l’ASEMUS
© musée du quai Branly, photo Cyril Zannettacci
104 • le RAyONNemeNT du muSée
réseaux de partenaires
Le musée du quai Branly participe depuis plusieurs
années à des réseaux de partenaires
permettant ainsi de développer des contacts
avec des musées européens et internationaux.
Réseau des musées Asie-Europe :
Asia-Europe Museum Network (ASEMUS)
Il s’agit d’un réseau créé par les États
membres de l’ASEM (Asia­Europe Meeting),
qui rassemble environ 70 musées européens
et asiatiques ainsi que 7 institutions
associées. Stéphane Martin a été élu à la
présidence du comité exécutif de ce réseau
pour une durée de trois ans, en octobre
2008, lors de la 12 e réunion du comité exécutif
à Manille.
Les 9 et 10 septembre 2010, en collaboration
avec l’Asia­Europe Foundation, le musée
du quai Branly a accueilli la Conférence
générale de l’ASEMUS, marquant le dixième
anniversaire du réseau. Une centaine de
directeurs et de conservateurs de musées
européens et asiatiques ont échangé durant
deux journées sur les thèmes de la
cartographie des collections et de l’avenir
du réseau. La réflexion a également porté
sur la coopération muséographique au Vietnam
et le lancement d’un nouveau projet
consacré à la route de la soie, piloté par le
Virtual Collections of Masterpieces.
À l’occasion de la conférence organisée à
Paris, neuf musées supplémentaires ont
inté gré le réseau : le musée Guimet, le musée
de Peshawar au Pakistan, le musée National
d’Art Oriental de Moscou, le musée Manggha
de l’Art et de la Technique japonaise de
Cracovie, le musée National d’ethno graphie
de Varsovie, le musée National de Seoul, le
musée de l’Orient de Lisbonne, le musée
des Femmes du Vietnam, le musée Ho Chi
Minh et le Palais des Beaux­arts BOZAR de
Bruxelles.
À l’issue de cette conférence, une visite de
l’exposition A Passage to Asia au Bozar de
Bruxelles a été proposée.
Réseau international de musées
d’ethnographie (RIME)
Coordonné par le musée royal de l’Afrique
centrale (MRAC) de Tervuren, Belgique, ce
programme pluriannuel (novembre 2008 ­
novembre 2013) associe dix musées d’ethnographie
européens (Tervuren, Leiden ,
Rome, Stockholm, Oxford, Stuttgart,
Vienne, Madrid, Prague, Paris). Le principal
objectif de ce projet est la constitution et
la pérennisation d’un réseau international
de musées d’ethnographie (RIME). L’un des
objectifs du projet européen RIME est de
favoriser les échanges et réflexions relatifs
à la modernité, aux premières rencontres,
aux pratiques muséales et aux diasporas.

Le projet RIME est financé par le programme
« Culture » de la Commission européenne et
propose plusieurs activités dont une exposition
itinérante, des rencontres scientifiques,
des colloques internationaux et une
création théâtrale. Six musées mettent en
place une exposition commune itinérante.
Dans le cadre de la présentation de cette
exposition, le musée du quai Branly mettra
à disposition du projet deux films de spectacles
présentés au sein du théâtre Claude
Lévi­Strauss, intitulés Hip-Hop et Cithares
traditionnelles et Parures des steppes.
Le musée a proposé les 19 et 20 février
2010 deux journées d’étude sur le thème
des pratiques muséales à destination des
adolescents. Ces journées ont été l’occasion
d’inviter et d’échanger avec des représentants
de musées non membres du
réseau, tels que le musée de la civilisation
de Québec, la Fondation Zinsou, le Smithsonian
Anacostia Community Museum et le
musée National de Singapour.
Réseau européen des associations
de diasporas et musées d’ethnographie
(READ-ME II)
Dans le cadre du programme Culture de la
Commission européenne, le musée du quai
Branly s’est engagé dans le projet de Réseau
européen des Associations de Diasporas &
Musées ethnographiques (READ­ME). Lancé
en juin 2007, ce projet associait le musée
royal de l’Afrique centrale (MRAC), le musée
Luigi Pigorini de Rome, le musée d’ethnographie
de Stockholm et le musée du quai
Branly et avait pour objet de définir des
orientations, propres à chaque établissement,
vis­à­vis des « diasporas ».
Face au succès du premier volet, le musée
du quai Branly a poursuivi la réflexion sur le
thème de la participation des « diasporas »
à la vie du musée. Une nouvelle réunion a
été organisée le 17 novembre 2010 à Rome.
Diverses activités seront proposées au sein
des musées partenaires en 2011 et 2012. Ces
manifestions, organisées en lien avec les associations
de diasporas et les professionnels
de musées, s’articuleront autour du thème
de l’objet migrant. Deux journées d’échange
sur une sélection d’objets présentés dans
le cadre de l’exposition Dogon et sur les
moyens d’associer davantage les diasporas à
la vie du musée, se dérouleront au musée du
quai Branly en avril 2011.
Ensemble des participants à la
Conférence générale de l’ASEMUS
© musée du quai Branly,
photo Cyril Zannettacci
le RAyONNemeNT du muSée • 105

106 • le RAyONNemeNT du muSée
Partenariat avec l’école du Patrimoine
Africain (EPA) et le Ministère des
Affaires étrangères et européennes
Dans le cadre du Fonds de Solidarité Prioritaire
du Ministère des Affaires étrangères
et européennes, le musée du quai Branly et
l’École du Patrimoine Africain ont développé
plusieurs activités en commun.
Conformément à la volonté de rendre
acces sibles les collections du musée au plus
grand nombre, l’établissement a transmis
en juin 2010, un ensemble de 22 ouvrages
édités par le musée en lien avec l’Afrique,
dont 11 catalogues d’exposition, 4 revues et
7 ouvrages spécialisés.
La transmission de plusieurs ouvrages ainsi
que la mise à disposition de clés USB rassemblant
l’ensemble des collections Afrique
du musée enrichissent les ressources documentaires
de l’École du Patrimoine Africain
et permettent aux personnels en formation
de mieux connaître les collections du musée
du quai Branly.
Escapade en Corée. Banquet
Royal à la cour de Corée
© musée du quai Branly,
photo Cyril Zannettacci
nouveaux proJets
d’expositions
Le projet d’échange d’expositions initié en
2007 se poursuit avec le musée national de
Chine. Un accord cadre contractualisant la
coopération entre le musée du quai Branly
et le musée national de Chine a été signé à
l’automne 2010.
Le musée du quai Branly, en étroite collaboration
avec le musée national des Philippines,
travaille à la présentation d’une
grande rétrospective consacrée aux arts
des Philippines.
Plusieurs musées américains ont été
contactés en 2010 pour étudier la possibilité
d’organiser une exposition sur les indiens
des plaines.
Un accord a été signé en novembre 2010
entre le musée du quai Branly et le musée
de la Civilisation de Québec. Cet accord fait
suite au partenariat engagé dans le cadre
du 400 e anniversaire de la ville de Québec
en 2008, lors duquel l’exposition intitulée
Musée du quai Branly : regards sur la diversité
avait été présentée.

La collaboration entre le musée du quai
Branly et le musée de la civilisation de
Québec a pour objectif de mutualiser les
moyens de ces deux institutions autour de
projets d’expositions et de les présenter
successivement dans chacun des musées.
Un ensemble de photographies de la Géorgie
prises par le Baron de Baye au début
du XX e siècle a fait l’objet d’une étude en
novembre 2009 par Ana Cheishvili, conservatrice
au sein du département d’archéologie
du musée national de Géorgie. À la
suite du travail poursuivi au long de l’année
2010, une sélection desdites photographies
pourrait être présentée en Géorgie puis en
France en 2011.
pays À l’honneur
Inde : le musée du quai Branly a organisé,
le 14 avril 2010, la soirée de lancement de
la saison culturelle indienne en France, intitulée
Namasté France. Cet événement a été
proposé en partenariat avec l’Ambassade
de la République d’Inde en France.
Corée : à l’ occasion de la fête traditionnelle
Chuseok, le musée a organisé une semaine
autour de la culture coréenne. Du 23 septembre
au 3 octobre 2010, des ateliers,
deux conférences et deux spectacles dont
un banquet royal à la cour de Corée, programmé
en partenariat avec le Festival Ile
de France, ainsi que deux représentations
de la cérémonie chamanique Ch’olmuri Kut,
ont été proposés au public en partenariat
avec le Centre Culturel Coréen.
Singapour : l’exposition Baba Bling, s’est
accompagnée d’un festival de spectacles et
d’événements venus de Singapour, intitulé
Festivarts.
Le musée du quai Branly a organisé plusieurs
activités à caractère culturel et
scientifique dans le cadre du Cinquantenaire
des Indépendances Africaines. Il
s’agit notamment de l’exposition Fleuve
Congo, Arts d’Afrique Centrale, mais aussi
de spectacles musicaux, de conférences
ainsi que de débats et rencontres avec des
personnalités africaines.
Spectacles en accès libre et gratuit
www.quaibranly.fr
La création contemporaine
aujourd’hui à Singapour
T.H.E. DANCE COMPANY 18/11 et 19/11
FINGER PLAYERS 20/11 et 21/11
MARK CHAN ORCHESTRA, LITTLE TOYS 25/11 et 26/11
RAMESH MEYYAPPAN 27/11 et 28/11
Et toujours j rs
Exposition Exposition
Signes Signes intérieurs intérieurs de de
richesse à Singapour Singapour
Jusqu’au 30/01/11
Théâtre Claude Lévi-Strauss
18/11/10 – 28/11/10
Affiche Singapour Festivarts
© musée du quai Branly
La chamane Kim Keum Hwa
© musée du quai Branly,
photo Cyril Zannettacci
le RAyONNemeNT du muSée • 107

108 • le RAyONNemeNT du muSée
visites de personnalites
étrangères en 2010
Dont Chefs d’état et/ou
de gouvernement :
M. Jan Fischer, Premier Ministre tchèque,
11 mai.
M. Sellapan Ramanathan, Président de la
République de Singapour, 31 octobre.
Autres personnalités étrangères :
M. Lulu Xingwana, ministre de la Culture
de la République d’Afrique du Sud,
28 janvier.
M. John Haworth, directeur du National
Museum of the American Indian de
New York, 2 avril.
Le Roi Béhanzin, souverain du Dahomey –
république du Bénin, 7 avril.
M. John Hogg, président du Sénat
australien, 23 avril.
M me Rosa Chiquichano, député argentine,
3 mai.
Chef Raoni, chef indien ; 6 mai.
M. Ron Huldai, maire de la ville de
Tel­Aviv, 20 mai.
M. Zulma Yugar, ministre de la Culture
de Bolivie, 26 juin.
M me Letizia Moratti, maire de la ville
de Milan, 1 er juillet.
M. Harold H. Koh, directeur juridique,
Organisation des États américains,
1 er juillet.
M. Daniel Bethlehem, directeur juridique,
Organisation du Royaume­Uni et du
Commonwealth, 1 er juillet.
M. Duan Jielong, directeur général
du département juridique, Ministère
des Affaires étrangères de la République
de Chine, 1 er juillet.
M. Kirill Gevorgian, directeur du
département juridique, Ministère
des affaires étrangères de la Fédération
de Russie, 1 er juillet.
M. Thongsa Sayavongkhamdy, directeur
général du patrimoine, Ministère de
l’Information et de la Culture du Laos,
5 juillet.
M me Meira Kumar, présidente du Parlement
indien, 15 juillet.
M. Isaac Figir, président du Congrès des
États de Micronésie, 16 juillet.
M. Abdoulaye Sehou, Altesse royale des
Palais des Rois Bamoun du Cameroun,
16 juillet.
Professeur Tommy Koh, président du
National Heritage Board, Asian Civilisation
Museum, 3 octobre.
M. Lee Suet­Fern, présidente de l’Asian
Civilisation Museum de Singapour,
3 octobre.
M. Soule Alagbé, maire de la ville de
Parakou, 24 novembre.
M. Kassegne Adjonou, ministre délégué
auprès du ministre d’État, ministre de
l’agriculture de la République togolaise,
24 novembre.
M me Marie Thérèse Mbailemdana, maire
de la ville de N’Djaména, 24 novembre.
M. Boubakar Bah, maire de la commune
5 du District, République du Mali,
24 novembre.
M. Paul Armand Dibouilou, maire de la
ville de Dolisie, 24 novembre.
M. André Jules N’Djambé, maire de la ville
de Port­Gentil, 24 novembre.
M. Badara Maya Sène, maire de la ville de
Thiadiaye, 24 novembre.
M. Lee Hsien Yang, fils de l’ancien Premier
ministre de la République de Singapour,
26 décembre.
les relations
institutionnelles
Le service des relations institutionnelles
du musée a pour mission d’assurer le suivi
des relations publiques de l’établissement
auprès des institutions. Parmi celles­ci
figu rent naturellement les 2 Ministères de
tutelle, mais aussi le Parlement, le Conseil
régional d’Île­de­France et la Ville de Paris.
En 2010, 27 visites ou réceptions institutionnelles
ont été programmées au musée
du quai Branly.

Le Chef Raoni lors de sa visite
au musée du quai Branly
© musée du quai Branly
le RAyONNemeNT du muSée • 109

La communication
au musée du quai Branly
110 • le RAyONNemeNT du muSée
expositions, spectacles,
conférences
Pour chaque événement lié à la programmation
de l’année 2010, la direction de la
communication a conçu et réalisé un ensemble
d’outils de communication (affiches,
flyers, annonces presse, invitations,
dossiers et communiqués de presse, cartes
postales, déclinaison sur la palissade…), défini
et établi un plan media, mis en place
des partenariats, mis en œuvre les relations
presse, organisé les vernissages et les opérations
spéciales, créé des suppléments
média gratuits pour le public visiteur des
expositions dossier et coordonné l’application
de l’identité graphique sur les outils
d’information pour le public.
Bilan presse nationale
et internationale
de l’année 2010
Presse nationale
4458 articles parus, dont :
• Dépêches AFP : 121
• Presse écrite nationale : 2 484 (dont
414 articles dans les quotidiens nationaux)
• Presse écrite régionale : 1 016
• Presse Internet/blogs : 837
Alertes radios : 685
Alertes TV : 454
Presse internationale : 924 articles parus
Affiche Saison 2011
© musée du quai Branly
Les pays ayant le plus évoqué le musée sont
les USA (276 retombées), la Belgique (229),
l’Allemagne (115), le Japon (84), le Royaume­
Uni (75), le Canada (53), l’Italie (28), l’Espagne
(26) et le Mexique (12).
Enfin, il faut souligner la parution d’articles
dans la presse indienne, singapourienne, péruvienne,
brésilienne, chinoise et de certains
pays d’Afrique.
les actions maJeures
de communication
• Poursuite de la campagne concernant
l’abonnement pour fidéliser le public francilien
en mettant en avant les différentes
formules proposées (pass général, pass
duo, pass jeunes) avec l’accroche : « le
monde accoste quai Branly ».

la direction de la communication poursuit sa mission de promotion et de conseil stratégique
avec pour objectif constant de consolider la notoriété du musée auprès du public
national et international.
le musée du quai Branly accorde une importance majeure à la problématique de l’accessibilité.
en 2010, la direction de la communication a accentué de façon particulière l’accompagnement
de cette problématique, en développant, pour certains, et en renforçant, pour
d’autres, la lisibilité des outils de communication destinés à présenter les possibilités de
visite des personnes en situation de handicap psychique, moteur, visuel ou auditif.
• Poursuite de la campagne de lancement
de saison, présentant l’ensemble de la programmation
2010/2011.
• Refonte de la brochure institutionnelle du
musée.
• Refonte du rapport de développement durable
du musée.
• Revue Gradhiva : refonte de l’identité visuelle
de la revue scientifique publiée par
le Département de la Recherche et de l’Enseignement
du musée.
les opérations spéciales,
les evenements et les
partenariats
La Direction de la Communication a piloté
l’organisation d’une soixantaine d’événements
liés à des opérations spéciales ou à
des partenariats dont :
Conférence autour du livre de Lilian
Thuram, Mes étoiles noires
14 février
Lilian Thuram a choisi le théâtre Claude
Lévi ­Strauss pour présenter et dédicacer son
livre Mes étoiles noires. Au cours de cette
présentation, il a débattu avec Yves Coppens,
membre de l’Académie des Sciences,
sur le thème de son ouvrage.
Mise en place du cycle des Débats
Parlons-en ! en partenariat avec le CNRS
3 juin et 28 octobre
En partenariat avec le CNRS, le musée du
quai Branly a accueilli les débats suivants
dans le salon de lecture Jacques Kerchache :
Déclin de la biodiversité : est-ce grave ?
Avec Robert Barbault, écologue, Pierre­Henri
Gouyon, généticien, Élisabeth Jaskulke,
ingénieur agronome, Hubert Reeves, astrophysicien;
Biologie synthétique : a-t-on le droit de fabriquer
le vivant ?
Avec Bernadette Bensaude­Vincent, professeur
à l’université Paris I, membre de l’Institut
universitaire de France et du Comité
d’éthique du CNRS ; Frédéric Dardel, professeur
de biologie moléculaire, directeur de
laboratoire de cristallographie à l’université
Paris Descartes et ancien directeur du département
« Sciences du vivant » du CNRS,
Philippe Marlière, généticien et cofondateur
de la start­up Global Bioénergies, et Didier
Sicard, professeur en médecine à l’université
Paris Descartes et Président d’honneur du
Comité consultatif national d’éthique pour
les sciences de la vie et de la santé.
Débat Parlons-en !
Statues ibo, dons de Anne et Jacques
Kerchache
© musée du quai Branly
le RAyONNemeNT du muSée • 111

Le Louvre. Pavillon des Sessions.
Les 10 ans du pavillon des Sessions
© musée du quai Branly,
photo Pomme Célarié
112 • le RAyONNemeNT du muSée
Les 10 ans du pavillon des Sessions
Du 14 avril au 30 août 2010
Le journaliste Jean­Pierre Elkabbach a été
invité à retracer l’histoire, sous forme d’exposition,
de l’entrée des arts premiers au
Louvre. À cette occasion, un hors série du
magazine Connaissance des Arts a été publié.
Le 13 avril, une soirée de vernissage a
été organisée au pavillon des Sessions, en
présence notamment de l’ancien Président
de la République Jacques Chirac et du ministre
de la Culture et de la Communication,
Frédéric Mitterrand.
Remise du fétiche à clous Nkondé tsangui
12 juillet
Le fétiche à clous Nkondé tsangui (Gabon) a
réintégré les collections publiques après avoir
disparu des réserves du musée de l’Homme,
vraisemblablement entre 1944 et 1955.
Repéré lors de la vente de la collection
d’Armand Charles, ce fétiche à clous a été
restitué au musée du quai Branly par Annie
Salles, fille du collectionneur, lors d’une
céré monie officielle au cours de laquelle le
ministre de la Culture et de la communication,
Frédéric Mitterrand, l’a décorée de
l’insi gne de chevalier dans l’ordre national
des Arts et des Lettres.

Conférence générale de ASEMUS
9 et 10 septembre
L’Asian European Museum Network (ASEMUS )
Soirée hommage à jacques Friedmann
Le 15 décembre 2009, Jacques Friedmann,
président d’honneur du musée du quai
Branly , disparaissait. Le 15 octobre 2010,
jour de sa date anniversaire, le musée a
choisi de lui rendre hommage en organisant
une soirée spéciale en présence de sa famille
et de ses amis, dont l’ancien Président de
la République Jacques Chirac. Au cours de
cet évènement, un film, réalisé grâce au
concours essentiel d’Air France et centré sur
son parcours professionnel, a été projeté.
Semaine de l’accessibilité
3-12 décembre 2010
La semaine de l’accessibilité a donné lieu à
une campagne de presse destinée à mettre
en lumière les possibilités qu’offre le musée
aux personnes en situation de handicap. De
nombreux partenariats médias ont été mis
en place, avec notamment la réalisation
d’une surcouverture en braille du quotidien
gratuit Direct Matin.
communication interne
Éditée en coordination avec la Direction
des ressources humaines, la « Muse lettre »,
lettre d’informations interne à l’intention
des agents du musée, a été diffusée par mail
avec une fréquence trimestrielle en 2010.
Soirée hommage
à Jacques Friedmann
© musée du quai Branly, photo Cyril
Zannettacci
Colloque. ASEMUS
© musée du quai Branly,
photo Caroline Rose
le RAyONNemeNT du muSée • 113

Le mécénat
et la société des amis
Soirée du mécènat du musée du quai
Branly. 14 juillet 2010
© musée du quai Branly, photo Cyril Zannettacci
114 • le RAyONNemeNT du muSée
Chiffres clés du mécénat
L’ensemble des ressources collectées par le
Service du Mécénat au titre de l’année 2010
s’élève à 1 672 191 ¤, en augmentation de
près de 20% par rapport à 2009, année fortement
impactée par la crise économique.
Ce chiffre prend en compte les nouvelles
contributions financières ou en nature des
entreprises mécènes qui se sont engagées
ou réengagées en 2010 en tant que mécène,
membre du Club Entreprises ou parrain du
musée, ainsi que les versements de mécénats
émanant d’engagements antérieurs.
Ce chiffre comprend également les recettes
liées à la soirée du 14 juillet 2010, celles de la
société des Amis reservées au musée et les
locations d’espaces du musée à l’attention
des mécènes et parrains.
Hormis les membres de la société des Amis,
23 mécènes ou parrains ont soutenu le
musée en 2010 (22 entreprises et 1 mécène
particulier) : 8 sont des mécènes ayant déjà
soutenu le musée dans le passé et 15 sont de
nouveaux mécènes ou parrains.
La vie du mécénat en 2010
Parmi les mécènes ou parrains qui ont soutenu
un projet bien identifié (engagement
sur mesure), 5 ont affecté leur contribution,
aux expositions temporaires (ce qui représente
environ 70% des montants de contribution),
2 à l’art contemporain (environ 12%
des contributions), 3 à des projets d’accessibilité
aux personnes handicapées (9% des
contributions), 1 à la restauration d’œuvres (7%
des contributions) et 4 à d’autres projets (2%).
Si la tendance montre que les entreprises
s’orientent de plus en plus vers des projets
à la croisée de la culture et de la solidarité
(champ social, accessibilité) ou de l’environnement,
nous constatons que les expositions
représentent toujours la part la plus
importante des recettes de mécénat ou de
parrainage.
D’un point de vue événementiel, il semble
que les résultats de cette année annoncent
l’amorce d’une sortie de crise. En effet, par
rapport à 2009, il y a eu : + 42% en nombre
d’événements ; + 46% de recettes de location
d’espaces ; + 40% de contreparties écoulées
pour l’événementiel ; + 26% de recettes
d’adhésion au Club Entreprises.
Cette année, le Service du Mécénat a mis en
place plusieurs dispositifs nouveaux :
• une grille tarifaire de privatisation des espaces
(cf. annexe) revue à la baisse pour
certains espaces, le principe inédit de n’ouvrir
les espaces qu’aux seuls mécènes et
parrains demeurant la politique originale
du musée.

• un niveau de Club Entreprises supplémentaire
à 7 000 euros, soit 2 800 euros après
réduction d’impôt sur les sociétés, destiné
à l’organisation de petits événements
(moins de 50 personnes).
• une offre permettant aux mécènes d’offrir
à leurs salariés des pass leur donnant un
accès libre, avec la personne de leur choix,
aux collections et expositions du musée du
quai Branly, pendant douze mois.
• des supports de communication pour une
meilleure information des interlocuteurs
(entreprises, agences événementielles,
etc.) : brochure « S’engager » (disponible
en français et anglais) présentant les
Brochure « S’engager »
© musée du quai Branly
raisons de devenir mécène ou parrain
du musée, les formules d’engagement et
les projets à soutenir ; brochure « Privatiser
» (disponible en français et prochainement
en anglais) présentant les différents
espaces privatisables du musée (photos,
plan, jauge, superficie). Ces deux documents
peuvent être accompagnés d’une
fiche qui liste les contreparties offertes et
les tarifs de privatisation des espaces appliqués
aux mécènes. Tous ces documents
sont téléchargeables sur le site Internet du
musée, dans la partie « Soutenir le musée /
Privatiser ».
Brochure « Privatiser »
© musée du quai Branly
le RAyONNemeNT du muSée • 115

116 • le RAyONNemeNT du muSée
Ils se sont engagés cette année…
les grands mécènes
EDF
À l’occasion de l’exposition Dans le blanc des
yeux, masques primitifs du Népal, et dans le
cadre d’une programmation spéciale sur
le thème de l’Himalaya, le musée a invité
le public à un parcours sur les traces du
Yéti, homme des neiges faisant partie des
légendes népalaises. Réalisées par l’artiste
Bonnefrite, grâce au mécénat d’EDF, des
installations ont jalonné ce parcours (au
cœur du jardin).
Fondation Total
Avec le soutien de
La valorisation des arts et traditions des pays
dans lesquels il développe ses activités étant
particulièrement importante pour Total, le
groupe s’est naturellement rapproché du
musée du quai Branly à travers sa Fondation
d’entreprise. La Fondation Total, comme le
musée du quai Branly, souhaite favoriser
le dialogue des cultures. Encourageant les
artistes confrontés aux problématiques du
monde actuel, la Fondation Total cherche à
ouvrir l’accès de tous à la culture.
Soutien à Fleuve Congo, Arts d’Afrique centrale
et à l’itinérance de l’exposition Présence
africaine
En 2009 et 2010, la Fondation Total s’est engagée
aux côtés du musée du quai Branly sur
la valorisation des cultures africaines.
Premier distributeur­raffineur de produits
pétroliers en Afrique, Total y est également
le pionnier dans les activités d’exploration
et de production. Présent en Afrique depuis
1928, le Groupe est aujourd’hui implanté
dans une cinquantaine de pays du continent.
La Fondation Total a par conséquent décidé
de renforcer son engagement aux côtés
du musée du quai Branly en soutenant les
expositions Présence africaine et Artistes
Affiche de l’exposition Fleuve Congo
© musée du quai Branly
d’Abomey en novembre 2009 et l’exposition
Fleuve Congo en 2010. La Fondation Total
entre ainsi dans le Cercle des Grands Mécènes
du musée du quai Branly.
Cet engagement se concrétise également
par le soutien à l’itinérance de l’exposition
Présence africaine à Dakar, laquelle devrait
se tenir dans l’Atrium de la Bibliothèque de
l’Université et dont l’inauguration devrait
avoir lieu le 11 mars 2011 avec une clôture
prévue fin mai 2011.
Projets de création artistique
La Fondation Total est partenaire des projets
de création artistique au musée du quai
Branly depuis 2008. Ce programme, renouvelé
chaque année, permet à des artistes
contemporains non­occidentaux de proposer
des projets de création portant sur leur
propre perception. Les artistes sélectionnés
sont ensuite invités à présenter leur œuvre
au musée du quai Branly. En 2010, les trois
lauréats sélectionnés sont :
• Roberto Caceres (Pérou)
• Fiona Pardington (Nouvelle­Zélande)
• Cinthya Soto Calvo (Costa Rica)
Par ce partenariat avec le musée du quai
Branly, la Fondation Total entend renforcer
son action dans le domaine culturel en faveur
des cultures d’Asie, d’Afrique, d’Océanie
et des Amériques.

journée des oubliés des vacances
Lors de l’été 2010, 3 000 enfants d’Europe
« oubliés des vacances » ont été accueillis en
France pour un séjour de découverte du patrimoine
culturel français et pour partager
et s’enrichir des relations nouées avec des
enfants de France. Le 19 août 2010, ils se
sont retrouvés à Paris, sur le Champ de Mars
au pied de la Tour Eiffel, avec environ 40 000
autres enfants de toutes les régions françaises.
Cette journée, intitulée Soleils d’Europe
et organisée par le Secours populaire, a
permis aux enfants qui ne sont pas partis en
vacances de profiter, entre autres, de visites
de sites historiques et de musées. Le musée
du quai Branly a décidé de s’associer à cet
évènement en accueillant plus de 700 enfants
et accompagnateurs. Un dispositif
spécial d’accueil et de médiation culturelle
a été mis en place. Les participants ont eu
l’opportunité de visiter les collections et de
participer à de multiples activités. La Fondation
Total, Grand Mécène du musée du quai
Branly, a décidé de soutenir cette matinée.
Pernod Ricard
Après avoir contribué à la réalisation des
bassins de la Terrasse du musée, Pernod
Ricard a choisi d’apporter son soutien à
l’œuvre vidéo de l’artiste Charles Sandison
qui s’approprie entièrement la rampe d’accès
principale du musée. Ce dispositif, qui
permet au groupe de confirmer son engagement
aux côtés du musée du quai Branly,
invite le visiteur à s’immerger dans un fleuve
de mots (16 597 noms de tous les peuples
et lieux géographiques présents dans les collections
du musée) en mouvement projetés
à des rythmes et condensations variables.
Cette installation d’art contemporain mêlant
la diversité des langues et des cultures
incarne résolument des valeurs qui s’inscrivent
au cœur de l’univers Pernod Ricard : le
respect des racines, l’échange et la convivialité,
la création contemporaine.
Journée Soleils d’Europe organisée
par le Secours Populaire Français
© musée du quai Branly, photo Pomme Célarié
Affiche de l’installation the River
de Charles Sandison
© musée du quai Branly
le RAyONNemeNT du muSée • 117

Masque Kanak © musée du quai Branly,
photo Patrick Gries, Bruno Descoings
Tapisserie perlée
Collection du Peranakan Museum
118 • le RAyONNemeNT du muSée
les mécènes
Fondation bNP Paribas
Dans le cadre de son programme BNP Paribas
pour l’Art, la Fondation BNP Paribas
s’associe au musée du quai Branly en apportant
son soutien à la restauration de douze
masques Kanak de Nouvelle­Calédonie.
Constituant un ensemble très important,
cette collection renommée est l’une des
plus importantes en Europe. De grandes dimensions
(de 80 cm à 200 cm), ces masques
rares et impressionnants ont été l’objet de
nombreuses études par les ethnologues
français. En soutenant cette campagne de
restauration, la Fondation BNP Paribas permet
la préservation d’un patrimoine unique
dont le musée du quai Branly est le dépositaire.
La restauration de ces masques est
un préalable nécessaire à leur présentation
sur le Plateau des collections du musée où
un espace est consacré à la culture Kanak.
Quant à leur présentation complète, elle
sera rendue possible en 2013­2014 à l’occasion
de l’exposition en préparation avec
la Nouvelle­Calédonie, dont ces masques
constitueront des pièces majeures.
Par ailleurs, l’exposition Baba Bling, signes
intérieurs de richesse à Singapour a mis à
l’honneur une tapisserie perlée, appartenant
aux collections du musée Peranakan et qui a
été restaurée avec le soutien de la Fondation
BNP Paribas et de BNP Paribas Singapour.
Affiche de l’exposition Autres maîtres de l’Inde,
créations contemporaines des Adivasi
© musée du quai Branly
Crédit Agricole CIb
En 2009, Calyon a choisi de devenir mécène
du musée du quai Branly, en soutenant la
biennale de photographie Photoquai (septembre­novembre
2009). Dans le cadre de
son changement de nom et du renforcement
de son lien avec le Crédit Agricole,
Calyon est devenu Crédit Agricole CIB et
s’est inscrit en 2010 dans la continuité de
ce partenariat en soutenant l’exposition
Autres maîtres de l’Inde, créations contemporaines
des Adivasi.
Ce partenariat trouve naturellement sa
source dans l’histoire de Crédit Agricole
CIB. Née Banque de l’Indochine en 1875,
l’ancêtre de Crédit Agricole CIB s’est implantée
dans de nombreux pays d’Asie­
Pacifique. Nourrie par la richesse de ces
cultures, la banque s’est ensuite développée
sur d’autres continents, prenant un
nouvel essor en 1996 avec son entrée dans
le Groupe Crédit Agricole.
Le Groupe Crédit Agricole possède une histoire
encore différente. Fortement ancré en
France, il a su construire au fil des ans un
Groupe international dans plus de 70 pays.

Fondation d’entreprise hermès
La Fondation d’entreprise Hermès, en écho
aux valeurs et aux métiers de sa maison fondatrice,
a inscrit parmi ses missions la valorisation
des savoir­faire artisanaux. Ceux­ci
constituent en effet une partie essentielle
du patrimoine humain, traversant les générations
tout en s’adaptant aux nouveaux
usages. Restauration, production ou soutien
à des expositions d’objets artisanaux
d’exception, sensibilisation du grand public
aux métiers de la main, telles sont les missions
que s’est assignée la Fondation d’entreprise
Hermès. C’est donc tout naturellement
qu’elle devient mécène de l’exposition
Autres maîtres de l’Inde, créations contemporaines
des Adivasi.
Fondation Orange
L’Imagier sensoriel du musée du quai
Branly, en version tactile et braille, est un
« double en relief » extrait de L’Imagier des
collections, publié par le musée du quai
Branly et réalisé grâce au mécénat de la
Fondation Orange. Il a pour vocation de
faire découvrir la richesse formelle des
objets des collections ethnographiques.
L’Imagier sensoriel du musée du quai
Branly s’adresse aux personnes en situation
de handicap visuel, mais également à
tous ceux qui les accompagnent : parents,
proches, professeurs ou éducateurs. Il réunit
une sélection de 16 œuvres retraitées
en planches gaufrées en relief.
Pour chaque continent représenté dans
les collections du musée, 4 œuvres ont été
choisies à partir de L’imagier des collections
paru à l’ouverture du musée, en 2006.
L’idée directrice a été de trouver des objets
aux matériaux les plus divers (écorce, métal,
coquillages, vannerie...) et aux dimensions
variées en taille et en volume, afin de
montrer l’amplitude des créations non­occidentales.
L’Imagier sensoriel a été mené avec l’aide d’une
société spécialisée dans la réalisation de dispositifs
tactiles, ainsi qu’en concertation avec la
Fédération des Aveugles de France.
groupe Alain Mikli International
Le musée du quai Branly poursuit ses efforts
en matière de restitution en relief d’œuvres
d’art majeures issues de ses collections,
pour les personnes malvoyantes ou nonvoyantes.
Une sélection d’œuvres représentatives
de tous les continents et de toutes
les techniques a fait l’objet d’une interprétation
visant à faire ressortir leurs aspects les
plus marquants, restitués dans des degrés
de relief différents.
Inauguré lors de la semaine de l’accessibilité,
du 3 au 12 décembre 2010, le dispositif
tactile, qui prend place dans la Rivière,
sur le Plateau des collections, est constitué
de 14 objets du musée reproduits en basrelief
ou en volume et qui sont exposés par
roulement sur cinq lutrins. Ces dispositifs
sont accompagnés de textes descriptifs
en braille et gros caractères ainsi que d’un
commentaire sonore. Pour chaque panneau,
deux casques apportent un contenu
audio et musical qui permet de lire l’objet
et de le situer dans son contexte.
Installation conçue grâce
à la technologie et au mécénat
d’Alain Mikli International
© musée du quai Branly, photo Cyril Zannettacci
le RAyONNemeNT du muSée • 119

120 • le RAyONNemeNT du muSée
Ports de Paris
L’établissement public Ports de Paris a pour
mission la promotion du transport fluvial
de marchandises et de passagers en Île­de­
France afin de proposer une solution alternative
à la route. Pour ce faire, il aménage et
exploite 70 ports en Île­de­France. Au­delà
du développement de ce mode de transport
écologique, Ports de Paris se positionne
comme un éco­acteur conscient que l’aspect
du fleuve et de ses berges est un enjeu environnemental
sensible dans la mesure où les
bords de fleuves et de rivières constituent
un lieu de promenade, d’activités culturelles
et de loisirs.
Ports de Paris a tissé avec le musée du quai
Branly des relations fortes. La proximité du
musée avec la Seine l’a conduit naturellement
à utiliser la voie fluviale pour transporter
une partie des matériaux et gravats
pendant sa construction. Cette stratégie
originale a permis de minimiser l’impact environnemental
des travaux. Ce partenariat
s’est traduit en 2010 par l’organisation de
la cérémonie des 40 ans de l’Établissement
public Ports de Paris dans le cadre du musée
et a vocation à se poursuivre dans l’avenir.
Sony
Sony a offert au musée du quai Branly un
écran d’interprétation à distance, inauguré
lors de la semaine de l’accessibilité. Placé
dans le hall d’accueil du musée, ce système
composé d’un écran et d’une webcam
permet aux personnes sourdes communiquant
en Langue des Signes Française (LSF)
de dialoguer instantanément avec les agents
d’accueil via un centre d’interprétation LSF
à distance.
Sony a également offert au musée un écran
plat situé dans le salon d’interprétation du
pavillon des Sessions.
Affiche de l’exposition
Les Mayas de l’aube au crépuscule
© musée du quai Branly
Les Mécènes déjà engagés pour
des projets en 2011
Air Liquide
Le groupe Air Liquide, leader mondial des
gaz pour l’industrie, la santé et l’environnement,
a souhaité s’engager aux côtés du
musée du quai Branly et soutenir plus spécifiquement
l’exposition L’Orient des femmes
vu par Christian Lacroix, présentée sur la
mezzanine Est, du 8 février au 15 mai 2011.
F. Marc Ladreit de Lacharrière (Fimalac)
Fimalac s’engage en 2010 à soutenir l’exposition
Dogon, présentée dans la Galerie Jardin,
du 5 avril au 24 juillet 2011.
Perenco
Perenco s’engage en 2010 à soutenir l’exposition
Les Mayas de l’aube au crépuscule,
collections nationales du Guatemala, présentée
sur la Mezzanine Est, du 21 juin au
2 octobre 2011.
DE L’AUBE AU CREPUSCULE
COLLECTIONS NATIONALES DU GUATEMALA
www.quaibranly.fr
Avec le mécénat de
MUSEO NACIONAL DE ARQUEOLOGÍA Y ETNOLOGÍA
DE GUATEMALA
Exposition
21/06/11 - 02/10/11
Fnac 0 892 684 694 (0,34 ¤/minute) www.fnac.com - Ticketnet 0 892 390 100 (0,34 ¤/minute) www.ticketnet.fr
Mosaïque de coquillage, Topoxte, Petén, période classique tardive, Museo Nacional de Arqueología y Etnología de Guatemala © Ministerio de Cultura y Deportes de Guatemala

le cluB entreprises
Le Club Entreprises a été lancé le 19 juin
2007, date du premier anniversaire de l’ouverture
du musée. Chaque année, le Club
Entreprises soutient un projet. Jusqu’en
juin 2010, il comptait 3 niveaux d’adhésion :
Club 1 : 15 000 euros ; Club 2 : 35 000 euros ;
Club 3 : 50 000 euros.
Pour la Saison 2009­2010 (de juin 2009 à
juin 2010), le Club Entreprises s’est associé
à l’exposition La Fabrique des images, présentée
sur la mezzanine Ouest du musée, du
16 février 2010 au 17 juillet 2011.
Pour rappel, plusieurs entreprises se sont
engagées aux côtés de cette exposition :
Club 3 : Eurogroup Consulting ; Club 2 : OCP
Répartition ; Club 1 : Air Liquide, Institut
cardiovasculaire Paris Sud et une entreprise
souhaitant rester anonyme.
Depuis juillet 2010, le Club compte désormais
4 niveaux d’adhésion : Club 1* : 7 000 euros ;
Club 2* : 15 000 euros ; Club 3* : 35 000 euros ;
Club 4* : 50 000 euros. Pour la Saison 2010­
2011 (de juin 2010 à juin 2011), le Club Entreprises
s’est associé à l’exposition L’Orient des
femmes vu par Christian Lacroix.
Au 31 décembre 2010, 7 entreprises ont
adhéré à la Saison 2010­2011 :
Club 4*
Club 3*
Club 2*
Club 1*
www.quaibranly.fr
Exposition
16/02/10 - 17/07/11
Fnac : 0 892 684 694 (0,34 ¤ / minute) www.fnac.com / Ticketnet : 0 892 390 100 (0,34 ¤ / minute) www.ticketnet.fr
Poupée kachina © musée du quai Branly, photo Thierry Ollivier, Michel Urtado
www.quaibranly.fr
Avec le mécénat de
Fnac 0 892 684 694 (0,34 €/minute) www.fnac.com - Ticketnet 0 892 390 100 (0,34 €/minute) www.ticketnet.fr
© musée du quai Branly, affi che réalisée par Monsieur Christian Lacroix
Exposition
08/02/11 – 15/05/11
Affiche de l’exposition
La fabrique des images
© musée du quai Branly
Affiche de l’exposition
L’Orient des femmes vu par
Christian Lacroix
© musée du quai Branly
le RAyONNemeNT du muSée • 121

Table d’orientation après
restauration, réalisée grâce au
soutien de la Mutuelle Intégrance
© musée du quai Branly
122 • le RAyONNemeNT du muSée
les parrains
Mutuelle Intégrance
Acteur incontournable du secteur du handicap,
la Mutuelle Intégrance a choisi d’affirmer
son engagement auprès des personnes
handicapées, en apportant son soutien au
musée du quai Branly pour l’amélioration
de la « table d’orientation tactile Debilly » et
la réalisation de documentations en braille
pour l’aide à la visite.
Depuis 30 ans, la Mutuelle Intégrance a
acquis une excellente connaissance des
besoins en santé, prévoyance, épargne et
assistance de ses adhérents, seuls ou en
famille, handicapés ou non… Cette expertise
des problématiques de santé lui permet
d’innover dans ses propositions de garanties
et services pour être au plus proche
des besoins de ses adhérents. La Mutuelle
Intégrance va plus loin dans son engagement
en favorisant une meilleure intégration
des personnes handicapées au sein de
la Cité. Dans cet esprit, l’accès à la culture
s’inscrit parmi ses missions essentielles.
Par ses actions, la Mutuelle Intégrance entend
contribuer à garantir l’égalité des droits et des
chances et la participation citoyenne des personnes
handicapées. C’est donc tout naturellement,
que la Mutuelle Intégrance s’est engagée
aux côtés du musée du quai Branly.
Parrain déjà engagé pour un projet en 2011
Fondation bettencourt Schueller
« Donner des ailes au talent, l’accompagner,
pour que les idées prennent vie, se concrétisent,
existent et servent ». C’est ainsi que
Liliane Bettencourt définit l’esprit qui guide
la Fondation qu’elle a créée, avec sa famille,
dans le souvenir de son père Eugène Schueller,
fondateur de L’Oréal.
L’engagement culturel de la Fondation Bettencourt
Schueller se manifeste en priorité
par la mise en valeur des métiers d’art français
et de l’excellence des savoir­faire à travers,
entre autres, le Prix Liliane Bettencourt
pour l’Intelligence de la Main créé il y a plus
de dix ans.
C’est dans le prolongement de cette action
que la Fondation a souhaité apporter son
soutien à l’exposition L’Orient des femmes vu
par Christian Lacroix, qui met en lumière un
art vestimentaire méconnu. Des femmes qui
ont, depuis des générations, avec « l’intelligence
de leur main », composé des œuvres
d’art avec des étoffes et des fils de soie.
les mécènes particuliers
Martine et bruno Roger
Mécènes du musée depuis 2005, Martine et
Bruno Roger renouvellent leur engagement
en soutenant une bourse de recherche. Le
Département de la recherche et de l’enseignement
attribue, chaque année, huit

ourses doctorales et postdoctorales, ainsi
qu’un prix de thèse pour aider à la publication
d’un travail remarquable. Les projets de
recherche sont orientés vers les domaines
de recherches privilégiés par le musée que
sont l’anthropologie, l’ethnomusicologie,
l’histoire des arts, l’histoire, l’archéologie, la
sociologie, le droit du patrimoine et les arts
du spectacle.
les donateurs
En 2010, des donateurs ont enrichi les collections
du musée :
• Un ensemble d’objets, albums photographiques
et archives de Gustave Verniory
(Mapuche, Chili), 2 e moitié du XIX e siècle :
don de MM. Jean Massion, Jacques Massion ,
Jean Boxus et M me Mylène Massion (descendants
de G. Verniory).
• Un ensemble de 105 croquis et aquarelles
d’André Maire (Vietnam, Cambodge,
Laos, Madagascar), 1948­1959 : don de
M me Lorédana Harscoët­Maire.
• Un ensemble de photographies et négatifs
de José Emperaire (Argentine, Chili), 1945­
1953 : don de M me Laure Emperaire.
• Un ensemble de 45 objets : gardiens de reliquaire
Kota, statuettes, couteaux, pipes,
bijoux, etc. (Afrique), fin XIX e siècle­début
XX e siècle : don sous réserve d’usufruit de
M me Fernande Vène.
• Une urne funéraire Marajoara (État du
Para, île de Marajo, Brésil), 400­1300 après.
JC : don de M. Jean Paul Barbier­Mueller.
• Une massue Kayapo (Mato Grosso, Brésil):
don du Chef Raoni.
• Un pagne féminin (Yoruba, Nigeria), années
1950 : don de Philippe et Hélène Leloup.
mécénat événementiel
événements privés
Cette année encore et malgré la crise, les
entreprises mécènes ont organisé 37 événements
qui ont donné à 7 268 invités l’occasion
de participer à un événement privilégié
dans les espaces du musée.
période
nomBre
d’événements
nomBre total
d’invités
Janvier 6 925
Février 4 1 640
Mars 2 95
Avril ✘ ✘
Mai 5 545
Juin 6 1 720
Juillet 3 680
Août ✘ ✘
Septembre ✘ ✘
Octobre 3 972
Novembre 2 166
Décembre 6 525
TOTAL 37 7 268
Visites non privatives
Par ailleurs, les entreprises mécènes ont
orga nisé 30 visites non privatives qui ont
donné à 2 017 invités l’occasion de découvrir
les collections permanentes et les expositions
temporaires.
Soirée Thales du 19 juin 2007 et mise
en lumière du jardin, L’Ô, réalisée par
Yann Kersalé grâce au mécénat de la
Fondation EDF Diversiterre.
© musée du quai Branly, photo Nicolas Borel
le RAyONNemeNT du muSée • 123

124 • le RAyONNemeNT du muSée
période
nomBre de
visites
nomBre de
participants
Janvier 6 754
Février 2 32
Mars 1 22
Avril 1 60
Mai 1 9
Juin 11 590
Juillet 1 100
Août ✘ ✘
Septembre 5 426
Octobre ✘ ✘
Novembre 1 14
Décembre 1 10
TOTAL 30 2 017
événements du service
du mécénat
Le Service du Mécénat a également organisé
plusieurs événements, temps forts de
la reconnaissance et essentiels à la prospection
de nouveaux mécènes et parrains.
Ces événements ont réuni 1 047 personnes :
trois visites privées des expositions temporaires
pour les mécènes et parrains, un
petit­déjeuner réunissant les entreprises
mécènes du musée pour une présentation
en avant­première de la programmation
et des événements phare de la saison à
venir, ainsi qu’une matinée de découverte
des espaces privatisables. La soirée du 14
juillet reste également un événement de
reconnaissance et de convivialité pour les
mécènes et parrains qui bénéficient de la
découverte des collections et expositions
du musée et profitent autour d’un cocktail
dînatoire d’une vue imprenable sur le feu
d’artifice. En 2010, cet événement a permis
de récolter près de quinze mille euros de
bénéfices, destinés à la mise en valeur des
collections du musée. Cette opération a
bénéficié du partenariat du traiteur Kaspia
Réceptions.
dates événements
mardi 19 janvier
mercredi 7 avril
vendredi 11 juin
mercredi 14 juillet
mercredi 1 décembre
vendredi 17 décembre
Soirée du mécènat sur la terrasse du
musée du quai Branly. 14 juillet 2010
© musée du quai Branly,
photo Cyril Zannettacci
Visite des Grands mécènes,
mécènes et parrains
Visite des Grands mécènes,
mécènes et parrains
Petit­déjeuner des interlocuteurs
mécénat
14 juillet des mécènes et
parrains
Visite des Grands mécènes,
mécènes et parrains
Matinée de découverte des
espaces privatisables

la société des amis
Présidée par M. Louis Schweitzer, la société
des Amis a pour vocation de soutenir et accompagner
le développement et le rayonnement
du musée du quai Branly en France et
à l’étranger et en particulier à :
• Enrichir et valoriser les collections.
• Soutenir et promouvoir des expositions,
des spectacles.
• Susciter des libéralités ou des prêts de mécènes
français ou étrangers.
• Favoriser la recherche et l’enseignement du
musée.
• Organiser des conférences, des expositions,
des manifestations.
• Créer des prix et des bourses.
Dans ce cadre, les Amis participent de façon
privilégiée à la vie du musée.
Assemblées générales et
Conseils d’administration en 2010
En 2010, la société des Amis du musée a
tenu deux Conseils d’administration et une
Assemblée générale.
Conseil d’administration du 20 mai 2010
Le conseil d’administration a approuvé les
comptes 2009, ainsi que le rapport d’activité
2009. Le Conseil a approuvé le soutien au
musée au titre de l’exercice 2009 pour un
montant de 40 000¤ et son affectation à
l’acquisition d’un objet magique bolidenfa.
Le conseil d’administration a approuvé la
nomination d’un nouvel administrateur :
Christian Deydier.
Assemblée générale du 23 juin 2010
L’Assemblée générale, présidée par Louis
Schweitzer, s’est tenue le 23 juin 2010 au
musée du quai Branly : 34 membres étaient
présents et 104 membres représentés.
L’Assemblée générale a approuvé à l’unanimité
:
• la nomination de Christian Deydier au
conseil d’Administration ;
• les rapports moral et financier de l’année
2009 ;
• le soutien au musée au titre de l’exercice
2009 pour un montant de 40 000¤ ;
• l’affectation à l’acquisition d’un objet magique
bolidenfa.
Conseil d’administration du 24 novembre
2010
Le conseil d’administration a approuvé la
nomination de nouveaux administrateurs :
Claire Chazal, Aïssa Maïga, Daniel Marchesseau,
Erik Orsenna, Lionel Zinsou. Philippe
Pontet a été nommé Secrétaire général, en
remplacement d’Isabelle Bouillot.
Campagne d’adhésion 2010
La campagne d’adhésion 2010 a consisté
dans un premier temps à l’enrichissement
d’un fichier de prospects contactés courant
novembre 2009. Dans un deuxième temps,
les Amis 2009 et les Amis 2008 n’ayant pas
renouvelé leur adhésion, ont été sollicités.
Après le 1 er février 2010, des relances ont été
effectuées par courrier, puis par email, enfin
par téléphone. Tous les Amis 2009 non
renouvelés ont été contactés. Le taux de fidélité
est de 75%.
En ce qui concerne la visibilité de la société
des Amis, la communication a été ciblée autour
de :
• dépôts réguliers de bulletins dans différents
points du musée, dont le hall d’entrée ;
• l’insertion du bulletin d’adhésion 2010 dans
le numéro d’hiver du magazine Tribal Art ;
• dépôts de bulletins d’adhésion sur des salons
en France ou à l’Étranger ;
• la diffusion trois fois par an à l’ensemble
des Amis et aux prospects de Jokkoo, la
Lettre aux Amis.
Les grands bienfaiteurs
Depuis 2008, la société des Amis compte
une nouvelle catégorie de membre : les
grands Bienfaiteurs qui s’engagent auprès
de la société des Amis pour un montant égal
ou supérieur à 30 000¤. Leurs dons seront
affectés à un projet spécifique, sur proposition
du musée.
Madame Nahed Ojjeh a ainsi choisi de financer
des bourses de recherche post­doctorale.
Le second lauréat est Gildas Salmon dont le
sujet de recherche est : Esprit des peuples
et diffusion dans l’ethnologie boasienne :
les racines américaines de l’anthropologie
structurale. Le Groupe Bolloré a choisi de
financer l’acquisition d’une sculpture iatmul.
Antoine Zacharias a aussi renouvelé son soutien
qui sera prochainement affecté à une
acquisition.
le RAyONNemeNT du muSée • 125

126 • le RAyONNemeNT du muSée
Le Cercle Claude Lévi-Strauss
En 2008, pour accroître son soutien à l’enrichissement
des collections du musée du quai
Branly, la société des Amis a créé le Cercle
Claude Lévi­Strauss. Chaque année, les donateurs
du Cercle – amateurs, passionnés,
collectionneurs – financent l’acquisition
d’une ou plusieurs œuvre(s) sélectionnée(s)
en étroite association avec le Président et
les conservateurs du musée du quai Branly.
Les membres du Cercle suivent les enjeux et
les étapes qui président à l’acquisition d’une
œuvre : travaux de recherche, de documentation,
de sélection.
En 2010, le Cercle qui compte 17 membres,
a offert au musée un bouclier Sepik et la bibliothèque
de travail de Claude Lévi­Strauss.
Le Cercle a par ailleurs financé une bourse de
recherche. La lauréate 2010 de cette bourse,
Aurélie Méric, consacre ses recherches à
l’étude des offrandes et objets rituels collectés
par Louis Berthe et Claudine Friedberg à
Tenganan Pegeringsingan (Bali).
Le bilan des adhésions *
(hors grands bienfaiteurs et Cercle Claude Lévi-Strauss)
Le système d’adhésion évolue
La carte d’Ami du musée est désormais valable
durant un an à compter de la date d’enregistrement
de l’adhésion à la société des Amis.
L’adhérent a désormais la possibilité d’opter
pour la formule « liberté ». L’abonnement
« Ami liberté » correspond à une carte nominative
avec photographie qui donne un accès
libre et prioritaire aux collections et aux
expositions du musée pour deux personnes :
l’adhérent et l’invité de son choix. L’invité
de l’adhérent bénéficie des mêmes réductions
pour les spectacles, le restaurant les
Ombres, la librairie…
Dans le cadre du partenariat mis en place
avec le magazine Tribal Art, chaque nouvel
adhé rent ainsi que tous ceux qui parraineront
ou qui offriront une adhésion se
verront offrir un an d’abonnement au magazine
Tribal. De plus, tous les Amis du musée
auront désormais accès à la médiathèque du
musée sur présentation de leur carte Ami.
ADhéSIONS 2009 ADhéSIONS MEMbRES RECETTES
Personnes physiques 312 450 92 835
Amis 130 ¤ 98
Amis 180 ¤ 94 247 188 371 16 740
98
12 335
Amis 150 ¤ 25 25 3 750
Amis 220 ¤ 15 30 3 300
Amis étranger 140 ¤ 15 30 2 110
Donateurs 500 ¤ 16
16
8 000
30
44
Donateurs 600 ¤ 14 28 8 400
Donateurs étranger 400 ¤ 1 1 400
Bienfaiteurs 1 000 ¤ 32 32 36 400
Bienfaiteurs étranger 700 ¤ 2 2 1 400
Personnes morales 31 33 46 500
Soutiens 1 000 ¤ 13 13 15 000
Professionnels du monde de l’art 1 500 ¤ 13 13 19 500
Professionnels du monde de l’art étranger 1 000 ¤ 3 3 3 000
Associés 5 000 ¤ 2 2 9 000
Membres d’Honneur 0 2 0
Totaux 343 483 139 335
* Certains adhérents complètent leur contribution par un don supplémentaire. C’est pourquoi les recettes par catégorie peuvent être
plus élevées que le montant du produit « contribution » x « nombre d’adhérents ».

Faire découvrir le musée, ses collections,
ses expositions
2010 - 26 éVéNEMENTS PROPOSéS AUX AMIS
4 visites des collections
permanentes
7 visites des expositions
temporaires
8 visites extérieures
3 événements
4 voyages
Sur le thème Nourritures physiques, psychiques
et symboliques
• La fabrique des images
• Sexe, mort et sacrifice dans la Religion Mochica
• Autres maîtres de l’Inde
• Fleuve Congo - Art d’Afrique Centrale
• Baba Bling, signes intérieurs de richesse à Singapour
• Lapita - Ancêtres océaniens
• Dans le blanc des yeux, masques primitifs du Népal
• La splendeur des Camondo – De Constantinople à Paris au musée d’art
et d’histoire du Judaïsme
• L’art d’être un Homme au musée Dapper
• Visite de la Grande mosquée de Paris
• 3 visites du pavillon des Sessions
• Journée découverte du Parcours des Mondes
• Voyage dans ma tête, la collection de coiffes ethniques d’Antoine de Galbert
• Tous les bateaux du monde
• L’or des Incas, origines et mystères
Les projets 2011
Les visites des collections permanentes ou
des expositions temporaires, présentées soit
par des conservateurs, soit par des conférenciers,
se poursuivront durant toute l’année.
Une présentation des récentes acquisitions
du musée sera organisée au début de l’année.
La société des Amis proposera à ses
membres cinq voyages à destination de Lille
et de Cateau­Cambresis, Metz, Angoulême,
Londres, New­York et la Syrie.
• 1 conférence au Salon Kerchache présentée par
Gil Bartholeyns, lauréat 2010 de la bourse Nahed Ojjeh – Société des Amis.
• 1 présentation d’oeuvres au Salon Kerchache
• 1 journée d’étude Regards sur les arts autochtones
d’Amérique du Nord 1950-2010
• La Rochelle et Rochefort
• Bruxelles
• Londres
• Sarran
• Le Mali. Ce voyage, organisé de longue date pour le mois de novembre 2010,
a du être annulé quelques jours avant le départ pour des raisons de sécurité.
Contact des Amis
Le site de la société des Amis www.amisquaibranly.fr
permet de télécharger le bulletin
d’adhésion et de s’informer sur l’actualité des
Amis. Une rubrique réservée aux membres
de la société des Amis leur permet de télécharger
les programmes d’activités, les bilans
annuels, les dossiers portant sur les oeuvres
dont l’acquisition ou la restauration a été
soutenue par la société des Amis.
le RAyONNemeNT du muSée • 127

Le bâtiment Université. Les bureaux
administratifs avant l’ouverture. Mai 2007
© Gulumbu Yunupingu / musée du quai Branly.
« Garak, the Universe », 2005
© musée du quai Branly, photo Caroline Rose
Effigie de flûte rituelle. Océanie
© musée du quai Branly, photo Patrick Gries, Bruno
Descoings

La vie administrative
Le budget de l’établissement public 130
La Direction comptable 134
Les activités juridiques 136
Les ressources humaines 140
Le contrôle de gestion 144
La gestion des archives contemporaines 146
Support à offrandes. Océanie
© musée du quai Branly, photo Patrick Gries,
Bruno Descoings
lA Vie AdmiNiSTRATiVe • 129

Le budget de
l’établissement public
Les recettes en 2010
Libellé recette 2010
Subventions d’État 47 081 487 ¤
Autres subventions d’exploitation 170 996 ¤
Billetterie, publication, mise à disposition espaces, activités annexes 5 843 686 ¤
Mécénat, partenariat, participations financières diverses 2 451 583 ¤
Refacturation, remboursement divers, gestion courante, variation
de stocks
130 • lA Vie AdmiNiSTRATiVe
1 543 794 ¤
Produits financiers 270 686 ¤
Produits exceptionnels, cession d’actifs 250 528 ¤
Total en ¤ 57 612 760 ¤
81,7%
Subventions d’État
Autres subventions d’exploitation
Billeterire publication, mise à disposition espaces, acitivités annexes
Mécénat, partenariat, participations financières diverses
Refacturation, remboursement, divers, gestion courante, variation de stocks
Produit financiers
0,3%
Produits exceptionnels, cession d’actifs
10,1%
4,3%
2,7%
0,5%
0,4%
1 Hors quote-part des subventions d’investissement rapportées au compte de résultat
le Budget de
fonctionnement
Les recettes
Les recettes de fonctionnement du musée
en 2010 se sont élevées à 57,6 M¤ 1 .
Les subventions de fonctionnement versées
par les deux Ministères de tutelle, le Ministère
et la Culture et de la Communication
et le Ministère de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche, y compris la compensation
de la mesure de gratuité, représentent
81,7% de ces recettes, soit 47 M¤. Il est important
de rappeler que l’établissement ne
reçoit pas de subvention d’investissement.
En conséquence, il finance les travaux du
renouvellement de son bâtiment par la
capacité d’autofinancement dégagée de
ses activités ainsi que par prélèvement sur
fonds de roulement.
Les recettes propres représentent 10,5 M¤.
Elles incluent notamment les recettes de
billetterie, les produits des ventes des éditions,
les recettes de mécénat et de location
d’espace ainsi que les produits financiers.
À périmètre restreint hors recettes
exceptionnelles, ce chiffre est en très légère
diminution par rapport à 2009 (­ 320k¤).
Plusieurs facteurs peuvent être signalés :
une diminution des recettes de billetterie,
qui s’explique par une fréquentation exceptionnelle
en 2009 ; une contraction des recettes
tirées des produits financiers ; une
hausse des recettes de mécénat et de locations
d’espace.

dans un contexte de maîtrise de la dépense publique, l’établissement s’est attaché d’une
part à maintenir ses ressources propres au niveau prévu et d’autre part, à optimiser ses
dépenses de fonctionnement.
Les dépenses
Les dépenses de fonctionnement s’élèvent
à 51,7M¤, dont 14,1M¤ de crédits de personnel.
Le tableau ci­contre détaille la ventilation
des dépenses par nature 1 . L’importance
de la ligne « autres services extérieurs »
(compte 62) est liée au rattachement sur
ce compte de l’essentiel des dépenses
relatives au contrat multiservices et à la
majeure partie des dépenses culturelles
(production d’expositions, dépenses liées à
la politique des publics, dépenses de communication
notamment).
Comme chaque année, les dépenses liées au
contrat multiservices représentent la part
la plus importante (35,6%) de la consommation
des crédits. La Direction du développement
culturel, organisatrice de la
programmation du musée, vient ensuite,
avec 19% des crédits consommés. Le poids
relativement important de la Direction des
moyens techniques et de la sécurité s’explique
notamment par l’imputation, sur les
crédits de cette direction, des dépenses de
fluides, de téléphonie, d’assurance, et des
frais de maintenance du bâtiment non pris
en charge par le contrat multiservices.
1 Hors dotation aux amortissements.
2 Hors frais de personnel, dotation aux amortissements.
Les dépenses en 2010
Libellé Dépenses 2010
Achat, fluides, fournitures 2 776 164 ¤
Locations, assurances, entretien, études 5 091 068 ¤
Autres services extérieurs 27 825 162 ¤
Impôts et taxes 73 412 ¤
Charges de gestion courante 1 361 089 ¤
Charges financières 22 988 ¤
Charges exceptionnelles 6 101 ¤
Dotation aux provisions 473 717 ¤
Total Fonctionnement 37 629 701 ¤
Total Personnel 14 112 696 ¤
Total Général en ¤ 51 742 397 ¤
le graphique ci-dessous présente les dépenses
de fonctionnement 2 de l’établissement réparties par direction :
2,8%
5%
18,7%
8,8%
0,5%
9,4%
9,2%
DARH, Présidence, Direction Générale, Contrôle de Gestion
Contrat multiservices
Direction de la communication
Direction du développement culturel
Direction des moyens techniques et sécurité
Direction des publics
Département du patrimoine et collection
Direction de la recherche et enseignement
35,6%
lA Vie AdmiNiSTRATiVe • 131

132 • lA Vie AdmiNiSTRATiVe
Les investissements
Les dépenses d’investissement se sont élevées
à 8,6 M¤, en hausse de 1,7M¤. Cette
augmentation s’explique par le mécanisme
de report de dépenses 2009 sur 2010 s’agissant
des acquisitions (pour 856k¤) et par
des transferts d’imputation comptables
Les acquisitions
En 2010, l’établissement a acquis plusieurs
œuvres d’art pour une valeur de
2,8M¤. Ce montant est en hausse de
0,96M¤ par rapport à 2009, ce qui s’explique
par le report en 2010 de crédits
La consommation des crédits
La consommation des crédits inscrits au
budget, hors dotation aux amortissements,
atteint un taux d’engagement de 99,4%
toutes dépenses confondues (taux de 96,4%
en 2009) et un taux de mandatement de
92,7% (taux de 93,1% en 2009). Le taux de
du fonctionnement vers l’investissement.
Dans le cadre de la fiabilisation de l’actif,
une répartition plus précise entre aménagement
divers, finalisés, et immobilisations
en cours (travaux d’une durée de plus d’un
mois) a été réalisée.
LIbELLé DéPENSES 2010
Logiciels 70 895 ¤
Installations techniques, matériel et outillage 1 514 882 ¤
Acquisitions 2 797 006 ¤
Aménagements divers 262 029 ¤
Immobilisations en cours 3 969 834 ¤
Total en euros 8 614 647 ¤
évolution des crédits d’acquisition d’œuvres d’art
non utilisés en 2009. Les acquisitions sont
financées principalement par une subvention
spécifique, d’un montant de 1,14M¤,
versée par les Ministères de tutelle, ainsi
que par les contributions des mécènes qui
s’élèvent à 129 000¤.
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
1 509 000 1 821 000 903 000 1 466 000 1 671 000 3 681 000 1 835 077 2 797 006
bUDgET DM 2
CRéDITS
ENgAgéS
mandatement en investissement s’explique
notamment par le décalage sur 2011 d’une
opération conséquente de travaux liés à
la réalisation d’un espace de consultation
dans les réserves du musée (projet de muséothèque).
%
CRéDITS
MANDATéS
Fonctionnement 38 495 102 ¤ 38 435 272 ¤ 99,8 % 37 629 701 ¤ 97,8 %
Personnel 15 402 320 ¤ 15 393 234 ¤ 99,9 % 14 112 697 ¤ 91,6 %
Investissement 11 238 488 ¤ 10 900 577 ¤ 97,0 % 8 614 647 ¤ 76,7 %
TOTAL 65 135 910 ¤ 64 729 083 ¤ 99,4 % 60 357 045 ¤ 92,7 %
3 Dont 2 214 000 ¤ de reports 2007
4 Dont 855 751 ¤ de reports 2009
%

Volet de grenier
© musée du quai Branly,
photo Thierry Ollivier, Michel Urtado
lA Vie AdmiNiSTRATiVe • 133

La Direction comptable
DGP inférieur ou égal à 30 jours
DGP supérieur à 30 jours
et inférieur à 45 jour
DGP supérieur à 45 jours
134 • lA Vie AdmiNiSTRATiVe
La Direction comptable est une entité récente
instituée le 1er mars 2009 par l’adjonction
à l’agence comptable d’un service
facturier centralisateur des dépenses (SFCD).
Ce service assure la chaine complète de la
dépense, de la commande jusqu’au mandatement
de la facture. Il assure également
les contrôles de payeur relevant de la responsabilité
de l’agent comptable. Le service
comptable assure les autres attributions règlementaires
du comptable public : prises
en charges et recouvrement des recettes,
contrôles de caissiers et paiement des dépenses,
maniement des fonds, tenue de la
comptabilité et production des comptes en
fin d’exercice. L’année 2010 constitue la première
année complète de fonctionnement
de la Direction comptable.
59,68
12,69
27,63
64,92
22,52
12,57
80,74
2008 2009 2010
11,18
8,08
100
80
60
40
20
0
l’activité de la direction
comptaBle
Les dépenses
L’exécution budgétaire 2010 a généré le traitement
par la Direction comptable d’environ
6 700 dossiers de mandatement (contrôle
des bons d’achat, constitution des dossiers
de mandatement et paiement des dépenses
décaissables) pour un montant global brut de
plus de 88 M¤ (fonctionnement et investissement)
portant sur environ 7 700 factures.
Dans le cadre de la simplification des procédures
en matière d’exécution des dépenses,
un dispositif d’échange informatisé de données
a été mis en place avec les fournisseurs
titulaires d’un marché formalisé. Il permet un
suivi simplifié des marchés, l’élaboration dématérialisée
des situations d’acomptes et la
production d’un état exhaustif des prestations
exécutées au jour du décompte. À ce jour, 85
% des marchés sont gérés selon ce mode.
Par ailleurs, le délai global de paiement
(délai entre la réception de la facture et le
décaissement final) a connu cette année encore
une amélioration substantielle.
En effet, ce délai est passé de 35,13 jours
en 2008 à 28,72 jours en 2009 (année de
la création de la Direction comptable) pour
s’établir à 22,14 jours en 2010.
Cette nette amélioration porte sur le volume
des dépenses payées dans le délai
règlementaire de 30 jours, qui a évolué de
60% en 2008 à plus de 80% en 2010. Par
ailleurs, les paiements intervenants audelà
de 30 jours ont été fortement réduits
(Cf. graphique ci­dessous).
La tendance amorcée en 2009 lors de la
création de la Direction comptable s’est
donc confirmée en 2010. L’intégration des
contrôles de payeur du comptable public
lors des phases de mandatement a permis

l’augmentation du volume de dépenses
payées de 16 points en 2010 après une
amélioration de 5 points en 2009.
Les recettes
La Direction comptable a assuré la prise
en charge dans la comptabilité de l’établissement
et le suivi du recouvrement de
751 titres de recettes pour un montant total
de près de 87 M¤.
Ces recettes portent sur les subventions,
redevances des concessions, coéditions,
contrats de mécénat, ainsi que sur les droits
d’entrée au musée assurés par la régie de recettes
puis intégrés dans la comptabilité de
l’établissement. Les recettes de billetterie se
sont élevées à plus de 4,1 M¤.
La Direction comptable a également participé
aux différentes réflexions menées par
l’établissement en matière d’encaissement
de recettes (mise en place de nouveaux
moyens de paiement, billets dématérialisés,
distributeurs automatiques de billets, etc.).
Les salaires
En lien étroit avec le service des ressources
humaines, la Direction comptable assure le
paiement des rémunérations du personnel
par l’intermédiaire de la Recette Générale
des Finances.
À ce titre, tout nouveau recrutement ou tout
élément de nature réglementaire, juridique ou
personnelle modifiant la situation de chaque
agent rétribué par l’établissement est pris en
charge par la Direction comptable, puis intégré
mensuellement via la Recette Générale des Finances
dans la liquidation des traitements.
La trésorerie
La gestion de trésorerie est assurée par
l’agent comptable qui procède au placement
régulier de la trésorerie disponible en valeurs
du Trésor à court terme, conformément
aux dispositions de l’article 175 du décret
62­1587 du 29 décembre 1962.
Le rendement de ces placements a été fortement
affecté par les effets de la crise financière.
L’intégralité de la trésorerie disponible a été
placée conformément aux préconisations de
la Direction générale des finances publiques.
la mise en œuvre
du protocole de
modernisation financière
et comptaBle
Le protocole de modernisation de la gestion
administrative, financière et comptable du
musée du quai Branly conclu le 26 mai 2009
entre l’établissement, l’agent comptable et
le direction générale des finances publiques,
couvre huit actions s’articulant autour de
trois axes essentiels : la qualité comptable,
la mesure de la performance et la modernisation
des procédures de gestion.
La mise en œuvre de ce protocole s’est poursuivie
en 2010, notamment en matière de
fiabilisation de l’actif de l’établissement et
de simplification des procédures en matière
d’exécution des dépenses.
Le bâtiment Musée
© musée du quai Branly,
photo Cyrille Weiner
lA Vie AdmiNiSTRATiVe • 135

Les activités juridiques
Le jardin. Le bâtiment Musée.
Jardin réalisé par le paysagiste
Gilles Clément grâce au mécénat
de la Fondation d’entreprise
GDF SUEZ
© musée du quai Branly,
photo Cyrille Weiner
136 • lA Vie AdmiNiSTRATiVe
Rattaché à la Direction de l’administration
et des ressources humaines, le service juridique
du musée du quai Branly a pour
objectif d’assurer la sécurité juridique de
l’établissement et de protéger ses intérêts.
À ce titre, trois missions principales lui sont
confiées :
• Conseiller les directions et services pour
toute question de nature juridique. Entre
également dans ce champ d’activités le
suivi et l’analyse des évolutions jurisprudentielles
ou des textes législatifs et réglementaires.
Le service juridique a en outre
pour mission de s’assurer que les activités
et décisions de l’établissement sont
conformes aux règles applicables, afin de
prévenir tout contentieux.
• Rédiger et contrôler tous les contrats, conventions,
marchés conclus par l’établissement.
À ce titre, les principaux domaines d’intervention
portent sur le droit des marchés
publics, le droit de la propriété intellectuelle
et le droit du patrimoine.
• Assurer le suivi des dossiers contentieux.
le pôle puBlic
Le pôle public s’occupe de la commande publique.
En 2010, l’activité a été marquée par
une augmentation très nette du nombre de
marchés conclus. Cette évolution est principalement
due au retour à 4 000¤ HT du
seuil des marchés devant être passés après
publicité et mise en concurrence. Ainsi, le
nombre total de marchés lancés en 2010
s’est établi à 214 contre 148 en 2009, soit
une augmentation de + 45%.

Parmi les marchés passés en 2010, peuvent
être signalés :
• Les marchés récurrents liés à la programmation
des expositions temporaires. Une
exposition donne lieu en effet à un marché
de scénographie, plusieurs marchés
de travaux (de 5 à 8 lots) et un marché de
transport d’œuvres.
• La relance des marchés de visites contées
sur le plateau des collections, dans le cadre
d’un nouveau marché d’une durée de un
an reconductible trois fois. Dans ce nouveau
marché, l’établissement s’est laissé
la possibilité d’enregistrer et de valoriser
les interventions en studio des conteurs.
• La fourniture des périodiques français et
étrangers pour la médiathèque.
L’obtention d’économies a été constamment
recherchée par la systématisation
d’une fiche bilan réalisée à chaque renouvellement
de marché. En outre, chaque fois
que la procédure le permettait, des négociations
ont été menées. Ainsi, des économies
significatives ont continué à être réalisées,
notamment dans le cadre du renouvellement
du marché d’assurance portant sur la
garantie dommages aux biens et sur la responsabilité
civile. À titre d’exemple, pour la
garantie dommages aux biens, l’économie
de cotisation générée par le lancement
du marché à périmètre constant a été de
41 469¤ TTC par an. Cette économie a été
générée grâce à une meilleure structuration
du marché : la dissociation de différents niveaux
de garanties a permis d’obtenir de
meilleurs tarifs.
L’établissement a par ailleurs poursuivi son
engagement en matière de développement
durable : la quasi totalité des consultations
lancées en 2010 ont pris en compte des
critères de développement durable dans le
jugement des offres et dans les modalités
d’exécution des prestations. Le musée s’est
également doté d’un plan d’action achat
destiné à formaliser sa réflexion sur une optimisation
du processus achat. La première
étape de réalisation de ce plan sera la réactualisation
au cours de l’année 2011 de la
cartographie des achats du musée.
Par ailleurs, vingt­deux offres dématérialisées
ont été reçues en 2010, dont treize
sur des marchés de services informatiques
d’un montant supérieur à 90 000¤ pour lesquels
le code des marchés publics impose la
réception des offres par voie électronique.
Pour rappel, deux offres dématérialisées
avaient été reçues en 2009.
nomBre de marchés lancés en 2010
Nombre de marchés lancés en 2009 148
Nombre de marchés lancés en 2010 214
148
214
Marchés lancés en 2009
Marchés lancés en 2010
250
200
150
100
50
0
lA Vie AdmiNiSTRATiVe • 137

138 • lA Vie AdmiNiSTRATiVe
Nombre de consultations lancées en 2010
16%
Le nombre de marchés passés selon une
procédure formalisée (appel d’offres et
procédure négociée) représente 17% du
nombre total des marchés conclus par l’établissement,
chiffre quasiment identique à
celui de 2009.
Le pourcentage des marchés conclus selon
la procédure adaptée de l’article 28 du
Comme en 2009, la Direction du développement
culturel est la direction qui lance
le plus de marchés (41%), ce qui s’explique
par le nombre d’expositions temporaires
réalisées. En outre, cette direction gère le
théâtre Claude Lévi­Strauss et conclut de
Procédure adaptée - Art 28 [82]
Procédure adaptée - Art 30
(hors contrat cession-représentation) [60]
Procédure adaptée - Art 30
(contrat cession-représentation) [34]
AOO [35]
Marché négocié [3]
CMP, 39%, est en légère hausse par rapport
à 2009 (35,80%), soit un peu plus du tiers
de marchés. Cette importance relative du
recours à la procédure adaptée de l’article
28 s’explique par le seuil très élevé des marchés
de travaux (4 845 000¤ HT), seuil qui
n’a jamais été atteint en 2010.
Nombre de procédures lancées en 2010 par directions
17%
DRE (0)
3%
6%
16%
1%
28%
SMEC (0)
11%
2%
20%
39%
41%
DDC
DMTS
DCOM
DRE
DP
DGD
DPC
SMEC
DARH
ce fait de nombreux marchés de cession de
droits de représentation.
Viennent ensuite la DMTS (20%), la Direction
des publics (17%) et le Département du
patrimoine et des collections (11%).

Marché en cours d’exécution en 2010
Au 31 décembre 2010, 342 marchés étaient
en cours d’exécution ainsi que 12 accordscadres
et 6 délégations de service public.
le pôle privé
Le pôle privé s’occupe de tout ce qui ne
relève pas du champ de la commande publique.
En 2010, le nombre de contrats
dont la négociation a été engagée s’établit
à 592, contre 536 en 2009. Dans le domaine
du contentieux, aucune requête n’a été
enregistrée.
Les recherches du groupe de travail relatif
à la valorisation et à la régularisation des
droits du fonds photographiques ont abouti
à la conclusion de 27 contrats représentant
un minimum de 10 441 photographies, dont
16 contrats de don et de cession de droits.
Des négociations ont été engagées en 2010
avec 72 auteurs ou leurs ayant droits. Par
ailleurs, les œuvres de 12 auteurs représentant
au total 1 234 photographies appartiennent
désormais au domaine public.
Chantier de l’iconothèque.
Reconditionnement et de restauration
du fonds photographique de
l’iconothèque du musée
© musée du quai Branly,
photo Antonin Borgeaud
Concernant le groupe inventaire, composé
par le Service juridique et par le pôle de l’inventaire
du Département du patrimoine et
des collections, l’étude du statut des objets
a conduit le Service juridique à proposer au
Ministère de la Culture et de la communication
de modifier l’affectation d’un globe
terrestre lié historiquement au château de
Versailles, mais appartenant aux collections
du musée du quai Branly. Cet objet,
qui avait été créé en 1777 pour la bibliothèque
du roi Louis XVI, a été déposé en
1976 au château de Versailles par le musée
de la France d’Outre­mer, dont le fonds des
archives fait aujourd’hui partie du musée
du quai Branly.
La surveillance des marques déposées par
le musée a été confiée en 2010 à un cabinet
en propriété industrielle qui dispose des outils
adaptés pour exercer une surveillance
efficace au nouveau mondial.
lA Vie AdmiNiSTRATiVe • 139

Les ressources humaines
140 • lA Vie AdmiNiSTRATiVe
les effectifs
En 2010, les effectifs du musée du quai
Branly se sont élevés à 253 ETPT. Ils sont
stables par rapport à l’an passé.
L’établissement a été confronté à une vacance
d’emploi non négligeable, à la suite d’un
important cycle de départs d’agents, quatre
ventilation des effectifs
PAR NATURE DE CONTRATS
CDI et
fonctionnaires
détachés
CDD emplois
permanents à temps
complet (art.4)
CDD emplois
permanents à temps
incomplet (art. 6.1)
années après l’ouverture du musée, avec des
processus de recrutement parfois longs.
Les tableaux ci­dessous détaillent la ventilation
des effectifs par types de contrats,
directions ou catégories de personnels.
Besoins
occasionnels
(art. 6.2)
Mises à disposition
176,2 50,4 12,9 13 0,5
69,6 % 20 % 5,1 % 5,1 % 0,2 %
PAR CATégORIE DE PERSONNEL
Dirigeants I et II
Responsables
de service
Responsables
sectoriels
Personnel
qualifié I
Personnel
qualifié II
Techniciens
agents
12,5 25,3 65,6 86 33,9 29,7
5 % 10 % 26 % 34 % 13 % 12 %
PAR DIRECTION
Présidence (dont mécénat) 14,3
Direction générale (dont contrôle de gestion) 9,9
Direction de la communication 10,5
Département du patrimoine et des collections 80,4
Département de la recherche et de l’enseignement 8,2
Direction comptable 16,7
Direction de l’administration et des ressources humaines 23,2
Direction du développement culturel 31,3
Direction des publics 39,6
Direction des moyens techniques et de la sécurité 18,9
En 2010, les dépenses de personnel se sont élevées à 14,11M¤.

ventilation des dépenses
RéMUNéRATIONS
IMPÔTS, TAXES
ET ChARgES
la formation permanente
En 2010, 179 agents, soit près de 68% du
personnel, ont bénéficié d’une ou plusieurs
formations. 91 actions de formation ont
été réalisées.
Le budget consacré à la formation permanente
en 2010 a été de 179 914 euros, les
dépenses moyennes par agent se sont donc
établies à 1 005 euros.
FORMATION
PERMANENTE
ACTION SOCIALE
65,1 % 31,3 % 1,3 % 2,3 %
Au total 5 270 heures de formation ont été
dispensées aux agents du musée, ce qui représente
en moyenne 30 heures par agent
formé.
La répartition des heures de formation réalisées
en 2010 est la suivante :
DOMAINES DE FORMATION hEURES DE FORMATION
Achats Publics 6 %
Bureautique 18 %
Communication et information 2 %
Formations générales (yc langues) 14 %
Gestion ­ Droit 2 %
Gestion et suivi des politiques publiques 2 %
Gestion RH 1 %
Hygiène et Sécurité 9 %
Informatique 4 %
Métiers de la culture 32 %
Techniques administratives 3 %
Management 1 %
Préparation aux concours 6 %
TOTAL 100 %
lA Vie AdmiNiSTRATiVe • 141

142 • lA Vie AdmiNiSTRATiVe
l’action sociale
L’action sociale est mise en œuvre par le service
des ressources humaines, ainsi que par
l’association du personnel, Quai Branly Loisirs
et Culture (QBLC), soutenue par une subvention
annuelle d’un montant de 40 000¤.
Les crédits d’œuvres sociales de l’établissement
ont principalement été affectés au
financement du restaurant administratif
pour 207 200¤ (39 057 repas servis), à l’attribution
de chéquiers de bons cadeaux d’une
valeur de 144 euros pour 252 bénéficiaires,
enfin, à la remise de chèques emplois
services universels (24 bénéficiaires).
D’autre part, sur six demandes de logement
présentées en 2010 au Ministère de
la Culture et de la communication, quatre
ont été accordées.
L’association du personnel QBLC a assuré
l’animation des fêtes de fin d’année (136 enfants
d’agents du musée ont bénéficié de
jouets), elle a programmé des activités socioculturelles,
organisé des voyages et proposé
des chèques vacances.
les relations sociales
Le Comité d’Hygiène et de Sécurité (CHS)
a été convoqué deux fois dans l’année. Il
a notamment approuvé la mise à jour du
Document Unique ainsi que le programme
annuel de prévention des risques professionnels
de l’année 2010.
Le Comité Technique Paritaire s’est réuni
trois fois, il a notamment approuvé le bilan
de formation de l’année 2009, le plan de formation
de l’année 2010, le bilan social de l’année
2009 et les projets de réorganisation de
directions (Direction des moyens techniques
et de la sécurité, Direction des publics).
La Commission consultative Paritaire (CCP)
a émis un avis favorable aux avancements
et promotions des personnels contractuels
de l’établissement.
Comme chaque année, les représentants
du personnel des différentes instances ont
échangé de façon informelle sur la vie de
l’établissement avec la Direction générale,
lors de réunions de la commission de veille
sociale.

Masque zoomorphe
© musée du quai Branly,
photo Thierry Ollivier, Michel Urtado

Le contrôle de gestion
144 • lA Vie AdmiNiSTRATiVe
étude de coûts / Comptabilité analytique
Avec la conception du moteur de calcul analytique
en 2008 et son développement en 2009,
l’établissement dispose aujourd’hui d’un outil
lui permettant de procéder à des calculs en
coût complet selon différents scénarios de
ventilation analytique des charges indirectes.
Ce modèle de comptabilité analytique a été
étendu aux recettes en 2010. En réalisant ce
projet, le musée répond à une recommandation
de la Cour des comptes et fait dorénavant
partie des quelques établissements publics
culturels dotés d’une comptabilité analytique.
Pilotage de l’activité / Exploitation et
analyse des tableaux de bord
L’activité du musée est mesurée au travers
de l’analyse de tableaux de bord, avec une
mise en perspective des résultats notamment
au regard des données exogènes provenant
des benchmarks , indicateurs chiffrés
de performance. Ces outils portent tant sur
les aspects financiers que sur les aspects
« métiers » et permettent une mise sous
tension de l’ensemble des indicateurs de
pilotage du musée du quai Branly. En 2010,
le service du contrôle de gestion a lancé un
chantier de refonte et de redéfinition de
l’ensemble des tableaux de bord de pilotage
du musée afin d’apporter au travers de son
analyse un double niveau d’information :
• Une vision stratégique et globale de l’établissement
avec un noyau dur d’indicateurs.
Les tableaux de bord sont alors un
outil synthétique permettant de vérifier le
suivi de la bonne réalisation de la stratégie.
• Une vision opérationnelle pour chaque domaine
d’activité du musée du quai Branly
avec un éventail plus large d’indicateurs.
Les tableaux de bord permettent alors de
suivre chaque domaine d’activité et les
objectifs associés.
La restructuration des tableaux de bord de
pilotage sera achevée en 2011.
Les différents tableaux de bord concernent
les sujets suivants : la fréquentation du
public, le budget et les finances (dépenses
et recettes), les éditions, les expositions,
les adhésions, les projets stratégiques du
musée, les activités supports, ou encore le
mécénat.
Suivi de la mise en œuvre de la stratégie
de l’établissement / Suivi du contrat de
performance 2008-2010
La stratégie de l’établissement est formalisée
au sein de son contrat de performance.
Ce contrat triennal s’est décliné pour la période
2008­2010 en cinq axes stratégiques
majeurs qui sont les suivants :
• Axe 1 : Maintenir pour chaque activité du
musée une fréquentation de haut niveau.
• Axe 2 : Maintenir le niveau d’excellence
en matière de conservation des collections
et développer le rayonnement du savoir
culturel.
• Axe 3 : Mener une politique d’étude des
collections, de recherche scientifique et
d’enseignement de haut niveau et accroître
la diffusion du savoir.
• Axe 4 : Développer la coopération régionale
et internationale.
• Axe 5 : Maintenir une gestion vertueuse et
développer le pilotage de la performance.
Le musée du quai Branly a rempli la quasitotalité
des objectifs 2010 inscrits au contrat
de performance. La mise sous tension de
l’ensemble des indicateurs de performance
et de suivi a permis d’identifier et anticiper
les écarts et de mettre en œuvre les actions
correctrices suffisamment en amont pour
maintenir les trajectoires définies.

l’année 2010 a été marquée par le lancement d’un chantier de restructuration des tableaux
de bord de pilotage pour l’ensemble des activités du musée et par la finalisation de chantiers
majeurs tels que la mise en place d’outils de suivi permettant de piloter le nouveau contrat
multiservices ou encore l’extension du modèle de comptabilité analytique aux recettes.
en parallèle, le service du contrôle de gestion a poursuivi la gestion et l’animation des
projets qu’il avait mis en place au cours des précédents exercices et qui constituent maintenant
son activité courante : la réalisation d’études de coûts ou d’opportunité ; le suivi de
la fréquentation, des recettes de billetterie et des indicateurs clés de l’activité du musée,
notamment dans le cadre du contrat de performance ; la gestion de projets et la coordination
générale des activités du musée ; la réalisation de tableaux de bord ; etc.
Au cours des derniers mois de l’année 2010,
le service du contrôle de gestion a réalisé
un bilan des trois années du contrat 2008 ­
2010 afin de mettre en perspective les axes
et les objectifs stratégiques pour la rédaction
du prochain contrat de performance
2011 ­ 2013.
Réalisation d’études de benchmark
Des études de benchmark sont régulièrement
réalisées afin d’analyser et d’étudier
les pratiques des autres établissements
culturels.
Liste des travaux réalisés en 2010:
• Benchmark fréquentation inter­établissements
:
­ Bilan année 2009.
­ Bilan 1 er semestre 2010.
­ Bilan Eté 2010.
• Benchmark ressources propres et mécénat
de 2006 à 2010.
• Benchmark tendances de fréquentation des
autres établissements au 30 juillet 2010.
Coordination générale des activités et
des projets
Les actions et projets sont les moteurs de
la stratégie d’amélioration continue des performances
du musée. Ils s’insèrent naturellement
dans le cadre fixé par le contrat de
performance. À ce titre, une coordination
générale des activités du musée est assurée
par le service du contrôle de gestion. Cette
coordination a pour but de suivre, de coordonner
et de prioriser l’ensemble des projets
afin de proposer à la direction générale les
éléments d’arbitrage utiles.
Mise en place et pilotage du contrat
multiservices
Le premier contrat multiservices de l’établissement
s’est achevé le 30 novembre 2009.
Le musée du quai Branly a relancé un marché
pour le contrat multiservices en maintenant
les mêmes objectifs que pour le précédent
contrat : un partenariat réussi alliant
maîtrise des coûts et qualité de service.
Le retour d’expérience du premier contrat a
amené le musée du quai Branly à introduire
la notion de variabilité ainsi que la mutualisation
des effectifs sur certaines activités.
La variabilité est planifiée par le service du
contrôle de gestion et communiquée au
prestataire lors de réunions de planification
hebdomadaires.
Pour mesurer le niveau de performance sur
chaque domaine du contrat, le service du
contrôle de gestion a pris part à la définition
et à la mise en place d’un système de pilotage
du contrat multiservices et notamment
des mécanismes et outils de contrôle et de
pénalités. Ainsi, un double dispositif de mesure
a été mis en place : autocontrôles d’une
part et audits réalisés par Véritas, d’autre
part. Ce double angle de vue permet par le
biais de réunions tripartites d’enclencher
des actions d’amélioration chaque mois.
lA Vie AdmiNiSTRATiVe • 145

La gestion des archives
contemporaines
146 • lA Vie AdmiNiSTRATiVe
Comparaison des versements, destruction
des communications d’archives contemporaines
508
257
Versements
des services
388
235
Destruction
réglementaire
Collecte et versement des archives
« papier »
Comme en 2009, une baisse du volume d’archives
versées est constatée : 86 mètres
linéaires d’archives « papier » ont été collectés
et versés au pôle en 2010 contre 170
mètres en 2009. Ce mouvement reflète l’implication
des services dans le tri préliminaire
des dossiers (purge des copies notamment)
et témoigne de l’archivage quasi exhaustif
des documents de la période de chantier de
67
45
Communication
aux services
800
700
600
500
400
300
200
100
0
2009
2010
l’établissement qui pouvaient être encore
utiles aux services jusqu’en 2009.
Il est à noter que les archives de Jacques
Friedmann ont été collectées et inventoriées.
Toutes les directions de l’établissement ont
versé des documents arrivés à terme de leur
utilisation courante.

installé au cœur de la médiathèque, le Service archives et documentation des collections
travaille avec l’ensemble des directions du musée. la chargée des archives administratives
y gère les archives publiques, documents produits ou reçus par l’établissement ainsi que les
relations avec les Archives Nationales.
Communication interne des archives
administratives
• 50 demandes de consultation de la part des
services (– 25%) : 18 cartons, 29 dossiers et
352 documents numériques ont été transmis
aux services pour communication.
• On constate une hausse de 60% des demandes
en interne dans le cadre de recherches
historiques pour répondre à des
besoins de valorisation (multimédia, publication,
production audiovisuelle).
• Même si le nombre de demandes a baissé
en 2010, le volume des documents communiqués
est croissant : on constate une
hausse très importante du nombre de fichiers
et supports numériques communiqués
(x3 en volume).
Le travail d’inventaire et d’identification des
fonds numériques versés depuis 2008 permet
de répondre rapidement aux diverses
demandes des services.
gestion des versements aux Archives
Nationales
La préparation d’un versement aux Archives
Nationales s’est poursuivie en 2010 avec
notamment le traitement des affiches des
campagnes de communication 2000­2010
(presque 500 éléments triés, inventoriés et
conditionnés).
gestion des éliminations
En novembre et décembre 2010, les archives
arrivées à terme de durée d’utilité administrative
ont fait l’objet d’une identification et
d’une vérification de contenu. Ces archives
seront proposées à l’élimination au premier
semestre 2011 selon la procédure réglementaire
en vigueur (visa des Archives Nationales
et destruction sur site sécurisée).
Distribution de l’état du versement (2010)
5%
2%
10%
9%
7%
4%
6%
57%
Cette année, des opérations de reconditionnement
ont été effectuées pour permettre
un gain d’espace dans la réserve : le reconditionnement
des archives de la Direction
comptable ont permis un gain de 4 mètres
linéaires.
Les archives électroniques et la
dématérialisation
L’inventaire des archives numériques versées
par la direction de la communication
en 2009 s’est poursuivi en 2010. Un versement
correspondant à l’année en cours a été
effec tué cette année : 96 supports (DVD,
CD, béta­Num) ont été inventoriés par la
DCOM et repris pour être conditionnés et
indexés aux archives.
Actuellement le service ne dispose ni des
ressources techniques, ni des ressources humaines
suffisantes pour assurer l’archivage
pérenne des documents numériques natifs.
DARH
DCOM
DDC
DMTS
DPC
DP
DRE
PRE
lA Vie AdmiNiSTRATiVe • 147

MH. Reportage photographique du chantier de
dépose des moulages du Musée de l'Homme.
Avril 2009
© musée du quai Branly, photo Cyril Zannettacci
Maternité
© musée du quai Branly, photo Patrick Gries, Valérie Torre

La technique
et la sécurité au sein
du musée
La gestion du bâtiment et les travaux 150
Les systèmes d’information 151
La sécurité du musée 152
Gantelet cérémoniel
© musée du quai Branly, photo Patrick Gries,
Valérie Torre
lA TechNique eT lA SécuRiTé Au SeiN du muSée • 149

La gestion du bâtiment
et les travaux
L’année 2010 a été marquée par une réorganisation
interne de la Direction des Moyens
Techniques et de la Sécurité (DMTS) actée
lors du Comité Technique Paritaire (CTP) du
mois d’octobre 2010. Cette réorganisation
facilite le passage d’une phase de construction
à une phase d’exploitation du bâtiment.
L’évolution des métiers ainsi que l’expertise
technique, réglementaire et financière nécessaires
à l’exercice d’une maîtrise d’ouvrage
forte ont conduit à un schéma d’organisation
fondé sur une logique d’activité et
sur un fonctionnement en mode « projet ».
En 2010, le musée a notamment réalisé de
travaux pour :
Le renforcement de la sûreté et de la
sécurité du musée :
• Mise en place d’un système de détection
rapprochée des œuvres dans les espaces
d’expositions temporaires.
• Encloisonnement de l’escalier de secours
extérieur situé au passage de l’Alma afin
de limiter les intrusions.
• Renforcement de la vidéosurveillance
dans les espaces des réserves, du jardin
et des expositions temporaires par la mise
en place de nouvelles caméras.
L’amélioration de l’offre culturelle et de
l’accessibilité des publics handicapés :
• Démarrage du chantier d’amélioration de
la signalétique muséographique sur le Plateau
des collections permanentes, dont
une seconde phase démarrera en 2011.
• Amélioration des éclairages muséographiques
sur le Plateau des collections permanentes
et les mezzanines ainsi que l’acquisition
de nouveaux projecteurs pour la
galerie jardin.
150 • lA TechNique eT lA SécuRiTé Au SeiN du muSée
• En termes d’accessibilité, mise en conformité
d’une partie des mains courantes
dans les espaces administratifs qui sera
poursuivie en 2011 sur l’ensemble des circulations
verticales des espaces publics.
Enfin des travaux de réfection et d’entretien
:
• Le changement du film d’occultation
solaire de la verrière du restaurant les
Ombres en septembre 2010.
• La reprise des joncs dans le jardin pendant
l’hiver 2010.
• Le changement du sol de la galerie jardin
pendant la période du mois d’aout 2010.
L’année 2011 devrait voir se concrétiser
notamment :
• La création de l’abri de pique­nique pour
les enfants dont les études sont en cours
d’achèvement.
• L’ouverture de la « muséothèque », espace
de consultation des œuvres en réserve.
Travaux 2010 par domaine
d’activités
33%
8%
11%
48%
Amélioration de la présentation de l’offre
culturelle et de l’accueil des publics
Travaux d’entretien du bâtiment
Amélioration de la sécurité des œuvres
Amélioration de la sécurité
des personnes (personnels et publics)

Les systèmes
d’information
L’infrastructure informatique
Plusieurs améliorations ont été apportées à
l’infrastructure informatique en 2010.
La sécurité du réseau, des serveurs et des
postes de travail présente aujourd’hui des
meilleures performances grâce à l’évolution
des installations. La mise en place de dispositifs
de traitement des spams et la présence
d’une sonde de sécurité ont notamment
contribué à cette amélioration.
Par ailleurs, afin de garantir une optimisation
et une anticipation technique de
gestion des anomalies, l’infrastructure
technique et applicative est désormais supervisée
en temps réel.
La mise en place du projet de « virtualisation
» des serveurs a permis de réduire les
coûts de logiciels et de matériels ainsi que
l’énergie consommée.
L’expertise technique au service du
public et des agents du musée
Le Service de systèmes d’information est
intervenu en 2010 en tant que soutien technique
sur différents projets.
Parmi ces projets, une amélioration sensible
a été apportée aux services destinés
au public par l’optimisation et la sécurisation
de la billetterie.
Pour faciliter le travail des agents du musée
et s’inscrire dans une démarche de
développement durable, le service système
d’information a notamment réalisé
le déploiement du parapheur électronique
au sein des directions opérationnelles. Il a
par ailleurs contribué à la mise en œuvre
d’outils stratégiques pour le musée comme
l’outil de gestion de réservations des espaces
et l’outil de gestion de la signalétique
s t a t i q u e .
Enfin, le service de systèmes d’information
a réalisé trois audits sur des sujets transversaux
: l’audit des installations informatiques
de la sécurité et de la sûreté, l’analyse de
l’étude sur les conditions de diffusion des
bases de données patrimoniales et l’état
des lieux du système d’information patrimoniale.
Projets pour l’année 2011
Certains projets, dont la réalisation sera
effective en 2011, ont fait l’objet de préétudes
en 2010. Parmi ces projets, nous
pouvons citer : l’amélioration de la couverture
de la téléphonie GSM au sein des
bâtiments administratifs, l’amélioration de
nos liaisons Internet, la rationalisation des
bases de données patrimoniales et la refonte
technique des réseaux de la téléphonie
et de la sécurité/sûreté.
La médiathèque
d’étude et de recherche
© musée du quai Branly, Antonin Borgeaud
lA TechNique eT lA SécuRiTé Au SeiN du muSée • 151

La sécurité du musée
L’activité du service sécurité sûreté pour
l’année 2010 a principalement
été consacrée :
• Au renforcement du contrôle des accès,
par la refonte des badges d’identifications
de l’ensemble des personnes travaillant au
musée.
• Au renforcement du contrôle d’accès dans
des zones sensibles et présentant des
risques de pénétration entre les espaces
publics et privés du musée.
• À la refonte des consignes et des procédures
de sûreté avec les personnels des
équipes du CMS, leur intégration dans les
mains courantes électroniques du PC Sûreté.
• Au renforcement de la protection des
œuvres prêtées pour les expositions par
l’installation, dans les trois galeries d’expositions
temporaires, d’un dispositif de
détection rapprochée des œuvres.
• À la création et à l’organisation de la télésurveillance
de l’unité des réserves externalisées,
depuis le PC de surveillance du
musée du quai Branly.
152 • lA TechNique eT lA SécuRiTé Au SeiN du muSée
Le service sécurité a par ailleurs apporté
ses conseils et son assistance technique :
• Pour l’accueil de groupes ou de visiteurs
privilégiés dans de nombreux espaces privatifs
du musée, et notamment pour l’organisation
et le suivi des visites officielles
et l’organisation des spectacles et des animations
pour les visiteurs.
• Lors de la conception des expositions temporaires,
ainsi que pendant la réalisation
des travaux d’aménagement et le suivi des
mouvements d’œuvres.
Nature des interventions du service sûreté / sécurité
28%
4,3%
6%
5,1%
10%
0,1%
0,1%
3,9%
42,6%
Reconnaissance et recherche
Secours à victime
Assistance aux personnes
Exercice
Incendie
Intervention concernant les fluides
Intervention pour animaux
Object suspect
Protection des biens

Le jardin, conçu par le paysagiste
Gilles Clément, a été réalisé grâce au mécénat
de la Fondation d’entreprise GDF SUEZ
© musée du quai Branly, photo Cyrille Weiner
lA TechNique eT lA SécuRiTé Au SeiN du muSée • 153

Les réserves. Chantier du redéploiement
des objets. Mars 2009.
© musée du quai Branly
Costume de chamâne
© musée du quai Branly, photo Patrick Gries,
Benoît Jeanneton

Textes officiels 156
Organigramme 168
Département du patrimoine et des collections 169
Département de la recherche et de l’enseignement 177
Annexe 1 : Programmation 2010 du salon 181
de lecture jacques Kerchache
Annexe 2 : Nouvelle grille tarifaire pour le mécénat 188
Bouteille à opium
© musée du quai Branly, photo Patrick Gries,
Valérie Torre
Annexes
ANNexeS • 155

Textes officiels
156 • ANNexeS
décrets, arrétés, circulaires
textes généraux
ministère de la culture
et de la communication
Version consolidée au 04 septembre 2010
Décret n°2004-1350 du 9 décembre 2004
relatif au statut de l'Établissement public
du musée du quai Branly.
• Le Président de la République,
Sur le rapport du Premier ministre, du ministre de l'éducation
nationale, de l'enseignement supérieur et de la
recherche et du ministre de la culture et de la communication,
Vu le code civil, notamment son article 2045 ;
Vu le code du domaine de l'État ;
Vu l'ordonnance n° 2004­178 du 20 février 2004 relative
à la partie législative du code du patrimoine ;
Vu le décret du 25 octobre 1935 modifié instituant le
contrôle financier des offices et établissements autonomes
de l'État ;
Vu le décret n° 45­2075 du 31 août 1945 modifié portant
application de l'ordonnance relative à l'organisation
provisoire des musées des beaux­arts ;
Vu le décret n° 53­1227 du 10 décembre 1953 modifié
relatif à la réglementation comptable applicable aux établissements
publics nationaux à caractère administratif ;
Vu le décret n° 62­1587 du 29 décembre 1962 modifié
portant règlement général sur la comptabilité publique ;
Vu le décret n° 79­153 du 26 février 1979 relatif à la
durée des fonctions des présidents et de certains dirigeants
des établissements publics d'État, des entreprises
nationalisées et sociétés nationales et de certains organismes
publics ;
Vu le décret n° 81­240 du 3 mars 1981 modifié relatif
aux prêts et aux dépôts d'oeuvres des musées nationaux ;
Vu le décret n° 86­416 du 12 mars 1986 modifié fixant
les conditions et modalités de prise en charge par l'État
des frais de voyage et de changement de résidence
à l'étranger des agents civils de l'État et des établissements
publics de l'État à caractère administratif ;
Vu le décret n° 86­1370 du 30 décembre 1986 modifié
fixant les dispositions statutaires applicables à certains
emplois de la direction des musées de France ;
Vu le décret n° 99­575 du 8 juillet 1999 relatif aux modalités
d'approbation de certaines décisions financières
des établissements publics de l'État ;
Vu le décret n° 2002­628 du 25 avril 2002 pris pour l'application
de la loi n° 2002­5 du 4 janvier 2002 relative
aux musées de France ;
Vu l'avis du comité technique paritaire de l'Établissement
public du musée du quai Branly en date du 15 juin 2004 ;
Vu l'avis du comité technique paritaire de la direction
des musées de France en date du 28 juin 2004 ;
Vu l'avis du comité technique paritaire ministériel de
l'enseignement supérieur et de la recherche en date du
20 octobre 2004 ;
Vu l'avis du comité technique paritaire du ministère
de la culture et de la communication en date du 26
novembre 2004 ;
Le Conseil d'État (section de l'intérieur) entendu ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Titre Ier Dispositions générales
Article 1 L'Établissement public du musée du quai
Branly est un établissement public national à caractère
administratif, placé sous la tutelle conjointe des ministres
chargés de l'enseignement supérieur, de la recherche et
de la culture.
Son siège est à Paris.
Article 2 L'Établissement public du musée du quai
Branly est chargé de donner leur juste place, dans les institutions
muséographiques et scientifiques françaises,
aux collections nationales d'oeuvres représentatives des
arts et des civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et
des Amériques et aux connaissances scientifiques qui
s'y rapportent.
Dans ce but, il conçoit, réalise et gère un ensemble
culturel original à caractère muséologique et scientifique,
chargé de conserver et de présenter au public
des biens culturels représentatifs des arts et des civili

le musée du quai Branly, conçu par l’architecte Jean Nouvel, titulaire du « Pritzker Architecture
prize » en 2008, procède d’un projet architectural inspiré des normes « haute qualité
environnementale » (hqe). elles déterminent des objectifs en matière de construction et de
gestion susceptibles de répondre aux critères de développement durable.
sations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques,
de développer la recherche fondamentale et appliquée,
d'expertiser, de rassembler, d'enseigner, de valoriser et
de diffuser des connaissances relatives à ces arts, aux
sociétés et civilisations qui les ont produits ou qui en
sont les héritières, et de participer à l'effort national et
international de préservation du patrimoine matériel et
immatériel de ces sociétés.
Dans le cadre de son projet scientifique et culturel, l'établissement
public : Réalise ou coordonne les études,
consultations ou concours à caractère national ou
international, nécessaires à l'installation de l'ensemble
précité sur le terrain sis 29 à 55, quai Branly, dans le
7e arrondissement de Paris, et assure la maîtrise d'ouvrage
des travaux qu'il décide d'entreprendre • Réalise
ou coordonne le programme de l'ensemble des travaux
nécessaires à cette fin • Conserve, protège, restaure pour
le compte de l'État et présente au public les oeuvres
et les biens culturels inscrits sur les inventaires du
musée du quai Branly et dont il a la garde en tout lieu,
y compris dans les salles mises à sa disposition dans le
pavillon des sessions du musée du Louvre • Contribue à
l'enrichissement des collections nationales par l'acquisition
d'oeuvres et de biens culturels pour le compte de
l'État, à titre onéreux ou gratuit • Assure, dans le musée
dont il a la charge et dans les salles mises à sa disposition
dans le pavillon des sessions du musée du Louvre,
et par tout moyen approprié, l'accueil du public le plus
large, en développe la fréquentation, favorise la connaissance
de ses collections, conçoit et met en oeuvre des
actions d'éducation et de diffusion visant à assurer l'égal
accès de tous à la culture • Assure l'étude scientifique
des collections dont il a la garde • Concourt à l'éducation,
à la formation et à la recherche scientifique fondamentale
et appliquée dans les domaines de l'histoire,
de l'histoire de l'art, de l'archéologie, de l'ethnologie et
de la muséographie, notamment en organisant, avec les
établissements publics d'enseignement supérieur et de
recherche, une formation dispensée auprès ou autour
de ses collections • Gère un auditorium et une salle de
cinéma et en élabore la programmation • Constitue pour
le compte de l'État, enrichit, conserve, protège, restaure
et propose à la consultation du public et des chercheurs
des collections de bibliothèque, de médiathèque et d'archives,
un fonds documentaire et des bases de données
sur les arts et les civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie
et des Amériques • Réunit, édite, publie et diffuse,
sur tout support, des informations se rapportant aux
arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des
Amériques, à destination du public et des chercheurs.
Pour l'accomplissement de ses missions, il coopère avec
les collectivités publiques et les organismes de droit
public ou de droit privé, français ou étrangers, poursuivant
des objectifs répondant à sa vocation.
Article 3 Le musée du quai Branly comprend deux départements
• Le département du patrimoine et des collections,
qui remplit les missions de grand département
prévues à l’article 2 du décret du 31 août 1945 susvisé ;
ce grand département est dénommé « département des
arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des
Amériques (musée du quai Branly) » • Le département
de la recherche et de l’enseignement.
Article 4 La politique scientifique et culturelle de l'établissement
public, ses activités et ses investissements
font l'objet d'un contrat pluriannuel conclu avec l'État.
Ce contrat fixe des objectifs à l'établissement et prévoit
les moyens qui doivent lui être affectés.
Titre II
Organisation et fonctionnement
Article 5 Le président de l'Établissement public du
musée du quai Branly est nommé par décret en conseil
des ministres, sur proposition des ministres chargés de
l'enseignement supérieur, de la recherche et de la culture,
pour une durée de cinq ans renouvelable. Il préside le
conseil d'administration.
Article 6 L’établissement public est administré par un
conseil d’administration qui comprend, outre son président
• Deux membres du Parlement • Un député
• Un sénateur • Deux représentants de collectivités
territoriales • Un représentant de la ville de Paris • Un
représentant de la région Île­de­France • Sept membres
de droit • le directeur de l'enseignement supérieur au
ministère chargé de l'enseignement supérieur ou son
ANNexeS • 157

158 • ANNexeS
représentant • le directeur de la recherche au ministère
chargé de la recherche ou son représentant • le directeur
général des patrimoines au ministère chargé de la culture
ou son représentant • le secrétaire général au ministère
chargé de la culture ou son représentant • le directeur
du budget au ministère chargé du budget ou son représentant
• le directeur général de la coopération internationale
et du développement au ministère des affaires
étrangères ou son représentant • le directeur général
de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation,
la science et la culture ou son représentant • quatre
personnalités qualifiées nommées par arrêté conjoint
des ministres chargés de l’enseignement supérieur, de
la recherche et de la culture • Trois représentants du
personnel, élus pour une durée de trois ans, selon des
modalités fixées par arrêté conjoint des ministres chargés
de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la
culture, ou leurs suppléants.
Les membres du conseil d’administration mentionnés
aux 1°, 2° et 4° sont nommés pour trois ans. Leur
mandat est renouvelable. En cas de vacance d'un siège
pour quelque cause que ce soit, un autre membre est
nommé dans les mêmes conditions pour la durée du
mandat restant à courir.
Les membres du conseil d'administration ne peuvent
prendre ou conserver aucun intérêt ni occuper aucune
fonction dans les entreprises traitant avec l'établissement
pour des marchés de travaux, de fournitures et
de prestations de services, ni assurer des prestations
pour ces entreprises.A l'exception du président et des
représentants du personnel, ils ne peuvent prêter leur
concours à titre onéreux à l'établissement.
Les représentants élus du personnel au conseil d'administration
bénéficient chacun d'un crédit de quinze heures
par mois pour l'exercice de leurs missions. Les autres
membres du conseil d'administration, à l'exception du
président de l'établissement, exercent leurs fonctions à
titre gratuit. Toutefois, leurs frais de déplacement et de
séjour peuvent être remboursés dans les conditions prévues
par la réglementation applicable aux fonctionnaires
de l'État. Sur décision motivée du président, l'indemnisation
des personnalités qualifiées peut s'effectuer
pour la prise en charge du transport sur la base d'une
classe affaires ou d'une première classe, quelle que soit
la durée du voyage, et pour les indemnités journalières,
sur la base d'une majoration ne pouvant excéder les cinq
tiers des taux applicables aux agents de groupe I tel que
défini par le décret du 12 mars 1986 susvisé.
Article 7
Modifié par Décret n°2005­436 du 9 mai 2005 ­ art. 19
(V) JORF 10 mai 2005
Le conseil d'administration se réunit au moins trois fois
par an sur convocation de son président qui fixe l'ordre
du jour. Il est, en outre, convoqué si l'un des ministres
chargés de l'enseignement supérieur, de la recherche
ou de la culture ou la moitié des membres le demande.
Les questions dont l'examen est demandé par l'un des
ministres chargés de l'enseignement supérieur, de la
recherche ou de la culture ou par la moitié au moins des
membres du conseil sont inscrites à l'ordre du jour.
Le directeur général délégué, le directeur du département
du patrimoine et des collections, le directeur du
département de la recherche et de l'enseignement, le
membre du corps du contrôle général économique et
financier et l'agent comptable assistent aux séances du
conseil d'administration avec voix consultative.
Le président peut appeler à participer aux séances du
conseil d'administration avec voix consultative toute
personne dont il juge la présence utile.
Le conseil d'administration ne délibère valablement que
si la moitié au moins des membres ou de leurs représentants
ou suppléants sont présents. Si le quorum n'est pas
atteint, le conseil est à nouveau convoqué avec le même
ordre du jour dans un délai de quinze jours. Il délibère
alors sans condition de quorum.
Un membre du conseil d'administration autre que l'un
de ceux visés aux 3° et 5° de l'article 6 peut donner, par
écrit, mandat à un autre membre de le représenter à une
séance. Chaque membre ne peut recevoir que deux mandats
pour une même réunion.
Les délibérations sont adoptées à la majorité des
membres présents ou représentés. En cas de partage
égal des voix, celle du président est prépondérante.
En cas d'absence, d'empêchement ou de démission du
président, le conseil d'administration est convoqué par
le directeur général délégué. Un président de séance est
élu parmi les personnalités qualifiées.
Article 8 Le conseil d'administration règle par ses délibérations
les affaires de l'établissement. Il délibère notamment
sur :
• La politique scientifique et culturelle de l'établissement,
qui comprend notamment le projet scientifique
et culturel, la politique d'acquisition des biens culturels
destinés à faire partie des collections du musée ainsi
que le programme des expositions temporaires et les
orientations de la programmation des autres activités
culturelles • Le contrat pluriannuel mentionné à l'article
4, dont il entend chaque année un compte rendu
d'exécution • La participation de l'établissement public à
des unités de recherche ou leur création au sein de l'établissement
• Le budget et ses modifications • Le compte
financier de l'exercice clos et l'affectation des résultats •
L'acceptation ou le refus des dons et legs autres que ceux
consistant en oeuvres destinées à prendre place dans les
collections du musée • Les projets de vente, de location,
d'achat et de prise à bail d'immeubles • Les conditions
générales de passation des contrats, conventions et marchés
conclus par l'établissement • L'exercice des actions

en justice et les transactions • Les conditions générales
d'emploi et de rémunération du personnel • Le rapport
annuel d'activité • Les délégations de service public • La
politique tarifaire de l'établissement, y compris les tarifs
des redevances dues à raison des autorisations d'occupation
temporaire des immeubles remis en dotation à
l'établissement public • Les emprunts, prises, extensions
et cessions de participations, les créations de filiales et
la participation à des groupements d'intérêt public ou à
des associations • Son règlement intérieur.
Exception faite des matières énumérées aux 1° à 5°
inclus, 8° et 13° à 15° inclus, il peut déléguer ses pouvoirs
au président dans les limites qu'il détermine.
Le président rend compte, lors de la séance la plus
proche du conseil d'administration, des décisions prises
dans le cadre des délégations que celui­ci lui consent.
En cas d'urgence, les délibérations mentionnées aux 6°,
7° et 9° peuvent être prises après consultation écrite des
membres du conseil d'administration, selon des modalités
définies par le règlement intérieur de ce conseil.
Article 9 Les délibérations du conseil d'administration
sont exécutoires de plein droit quinze jours après leur
réception par les ministres chargés du budget, de l'enseignement
supérieur, de la recherche et de la culture,
si aucun de ceux­ci n'y a fait opposition dans ce délai.
Les décisions prises par le président par délégation
du conseil d'administration sont exécutoires dans les
mêmes conditions.
Article 10
Modifié par Décret n°2005-436 du 9 mai 2005 - art. 19
(V) jORF 10 mai 2005
Le président dirige l'établissement public. À ce titre : Il
prépare les délibérations du conseil d'administration
et en assure l'exécution • Il arrête, après avis du conseil
d'orientation scientifique, la programmation annuelle et
pluriannuelle des manifestations culturelles et scientifiques
de l'établissement • Il organise les directions et les
services. Il établit, après avis du conseil d'administration,
le règlement intérieur et le règlement de visite • Il gère
le personnel ; il recrute les personnels contractuels • Il
a autorité sur l'ensemble des personnels de l'établissement
et les affecte dans les différents services ; il nomme
à tous les emplois à l'exception de celui de directeur du
département du patrimoine et des collections et de celui
de directeur du département de la recherche et de l'enseignement
• Il représente l'établissement en justice et
dans tous les actes de la vie civile • Il est l'ordonnateur
des recettes et des dépenses • Il peut prendre en accord
avec le membre du corps du contrôle général économique
et financier, dans l'intervalle de séances du conseil
d'administration, des décisions modificatives du budget
qui ne comportent ni augmentation du montant total
des dépenses, ni accroissement des effectifs, ni diminution
du montant total des recettes, ni virements de cré­
dits entre la section de fonctionnement et la section des
opérations en capital ou entre les chapitres des dépenses
de matériel et les chapitres des dépenses de personnel.
Ces décisions sont exécutoires après notification aux
ministres chargés de la tutelle et doivent être ratifiées
par le conseil d'administration lors de la première séance
qui suit leur adoption • Il peut créer des régies d'avances
et de recettes sur avis conforme de l'agent comptable •
Il arrête les modalités de prise en charge par l'établissement
des frais de voyage et de séjour des personnalités
qualifiées du conseil d'administration, du conseil
d'orientation scientifique, de la commission des acquisitions,
ainsi que des personnalités invitées par l'établissement
dans le cadre de l'exercice de ses missions • Il
signe les contrats et conventions engageant l'établissement
; il est la personne responsable des marchés • Il
conclut les transactions et passe les actes d'acquisition,
d'échange et de vente concernant les immeubles, autorisés
dans les conditions prévues à l'article 8 • Il accepte,
au nom et pour le compte de l'État, les dons et legs qui
consistent en des oeuvres ou objets destinés à prendre
place dans les collections dont l'établissement a la garde.
Il en informe le conseil d'administration ; il décide des
acquisitions dans les conditions prévues à l'article 18 • Il
préside le comité technique paritaire et le comité d'hygiène
et de sécurité.
Il peut, dans les conditions qu'il détermine, déléguer ses
attributions au directeur général délégué.
Les décisions prises par le président ou par délégation de
ce dernier sont immédiatement exécutoires.
Sauf pour les décisions mentionnées aux 8°, 9° et 10°,
le président peut déléguer sa signature au directeur
général délégué. Pour les actes autres que ceux effectués
en tant que personne responsable des marchés, il peut
également déléguer sa signature aux responsables des
services de l'établissement.
En cas d'empêchement du président pour quelque cause
que ce soit, les fonctions d'ordonnateur sont provisoirement
exercées par le directeur général délégué pour
l'exécution courante des recettes et des dépenses de
l'établissement.
Article 11 Le directeur général délégué de l'Établissement
public du musée du quai Branly est chargé,
sous l'autorité du président, de l'administration et
de la gestion de l'établissement public. Il prépare et
met en oeuvre les décisions du président et du conseil
d'administration.
Article 12 Outre les missions prévues à l'article 2 du
décret du 31 août 1945 susvisé, le département du patrimoine
et des collections est chargé de la constitution,
de l'enrichissement et de la mise à la disposition du
public et des chercheurs du fonds documentaire de la
médiathèque de l'établissement sur les arts et les civilisations
d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques.
ANNexeS • 159

160 • ANNexeS
Le département de la recherche et de l'enseignement
est chargé, d'une part, de contribuer au développement
de la recherche scientifique fondamentale et appliquée
se rapportant aux collections dont l'établissement a la
garde, ainsi qu'aux sociétés dont elles procèdent, d'autre
part, d'organiser, en relation avec les établissements
publics d'enseignement supérieur et de recherche, une
formation dispensée auprès ou autour des collections,
afin de concevoir et de mettre en oeuvre des actions
d'éducation et de diffusion visant à assurer l'égal accès
de tous à la culture. Le directeur du département du
patrimoine et des collections et le directeur du département
de la recherche et de l'enseignement sont, sous
l'autorité du président, responsables de la politique
artistique, culturelle, d'enseignement et de recherche de
leur département. Le directeur du département du patrimoine
et des collections et le directeur du département
de la recherche et de l'enseignement sont nommés par
arrêté conjoint des ministres chargés de l'enseignement
supérieur, de la recherche et de la culture sur proposition
du président de l'établissement. Le directeur du
département du patrimoine et des collections exerce la
responsabilité scientifique et culturelle du département
des arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et
des Amériques et occupe un emploi relevant des dispositions
du décret du 30 décembre 1986 susvisé.
Article 13 Le président de l'établissement préside un
conseil d'orientation scientifique qui est consulté sur la
politique culturelle et scientifique de l'établissement. Il
comprend, outre le président : Des membres de droit :
le directeur général du Centre national de la recherche
scientifique • le président du Muséum national d'histoire
naturelle • le président de l'Ecole des hautes études en
sciences sociales • le chef de l'inspection générale des
musées de France • trois présidents d'université désignés
par arrêté conjoint des ministres chargés de l'enseignement
supérieur, de la recherche et de la culture • le directeur
du département du patrimoine et des collections •
le directeur du département de la recherche et de l'enseignement
• le conservateur chargé, sous l'autorité du
directeur du département du patrimoine et des collections,
de la responsabilité des collections permanentes
• le responsable de la médiathèque • le ou les directeurs
des unités de recherche rattachées à l'établissement •
Cinq personnalités qualifiées françaises ou étrangères
nommées pour une durée de trois ans renouvelable, par
arrêté conjoint des ministres chargés de l'enseignement
supérieur, de la recherche et de la culture.
En cas de vacance d'un siège de personnalité qualifiée,
pour quelque cause que ce soit, un autre membre est
nommé dans les mêmes conditions pour la durée du
mandat restant à courir, sauf si la vacance intervient
moins de six mois avant l'échéance du mandat.
Article 14 Le conseil d'orientation scientifique donne
son avis et émet des propositions sur la politique culturelle
et scientifique de l'établissement, ainsi que sur la
programmation des manifestations. Notamment : Il
propose au conseil d'administration un programme de
recherche pluriannuel • Il propose au président les projets
scientifiques et culturels qui lui paraissent justifier
le soutien de l'établissement • Il contribue au développement
des relations de l'établissement avec les milieux
scientifiques français et étrangers • Il donne un avis sur
les projets de convention de recherche avec d'autres
organismes • Il fait procéder à l'évaluation des activités
scientifiques de l'établissement, en ayant recours
aux instances d'évaluation du ministère chargé de la
recherche et du Centre national de la recherche scientifique
• Il donne un avis sur les projets de recherche
pluriannuels et les comptes rendus annuels d'activité
de l'établissement et des unités de recherche qui lui
sont rattachés • Il donne un avis sur les nominations aux
emplois de direction scientifique de l'établissement et
des unités de recherche qui lui sont rattachées.
Le conseil d'orientation scientifique peut créer un ou
des comités de suivi des recherches, composé de scientifiques
qu'il choisit.
Article 15 Le directeur général délégué assiste aux
séances du conseil d'orientation scientifique avec voix
consultative.
Article 16 Le conseil d'orientation scientifique se réunit
au moins trois fois par an sur convocation de son président,
qui en fixe l'ordre du jour. Il est convoqué, en outre,
si l'un des ministres chargés de la tutelle ou la moitié
des membres le demande. Les questions dont l'examen
est demandé par l'un des ministres chargés de la tutelle
ou par la moitié au moins des membres du conseil sont
inscrites à l'ordre du jour. Assiste aux réunions du conseil
d'orientation scientifique, avec voix consultative, toute
personne dont le président juge la présence utile à la
clarté des débats. En cas d'absence, d'empêchement ou
de démission du président, le conseil d'orientation scientifique
est convoqué par le directeur général délégué. Un
président de séance est élu parmi les personnalités qualifiées.
En cas d'absence ou d'empêchement, les membres
du conseil d'orientation scientifique peuvent désigner
un représentant par voie de mandat écrit au profit
d'un autre membre de la même assemblée. Chaque
représentant ne peut disposer que de deux mandats.
Les membres du conseil d'orientation scientifique ne
peuvent prendre ou conserver aucun intérêt ni occuper
aucune fonction dans les entreprises traitant avec l'établissement
pour des marchés de travaux, de fournitures
et de prestations de service, ni assurer des prestations
pour ces entreprises. A l'exception du président, ils ne
peuvent prêter leur concours à titre onéreux à l'établissement.
Les membres du conseil d'orientation scientifique,

à l'exception du président de l'établissement, exercent
leurs fonctions à titre gratuit. Toutefois, leurs frais de
déplacement et de séjour peuvent être remboursés dans
les conditions prévues par la réglementation applicable
aux fonctionnaires de l'État. Sur décision motivée du président,
l'indemnisation des personnalités qualifiées peut
s'effectuer pour la prise en charge du transport sur la
base d'une classe affaire ou d'une première classe, quelle
que soit la durée du voyage, et pour les indemnités journalières
sur la base d'une majoration ne pouvant excéder
les cinq tiers des taux applicables aux agents de groupe I
tel que défini par le décret du 12 mars 1986 susvisé.
Article 17 Le conseil d'orientation scientifique ne délibère
valablement que si la moitié au moins des membres
ou de leurs représentants sont présents. Si le quorum
n'est pas atteint, le conseil est à nouveau convoqué avec
le même ordre du jour dans un délai de quinze jours. Il
délibère alors sans condition de quorum. Les délibérations
sont adoptées à la majorité des membres présents
ou représentés. La voix du président est prépondérante
en cas de partage égal des voix.
Article 18 L'établissement effectue, sur ses ressources et
pour le compte de l'État, les acquisitions à titre onéreux
ou gratuit de biens culturels destinés à enrichir les collections
nationales dont il a la garde.
Pour les biens dont la valeur est inférieure aux seuils
définis par un arrêté du ministre chargé de la culture,
l'acquisition est décidée par le président après avis de la
commission des acquisitions de l'établissement. En cas
d'avis défavorable de la commission d'établissement, le
président, s'il maintient sa volonté d'acquérir, saisit pour
avis le conseil artistique des Musées nationaux. Pour les
biens dont la valeur est égale auxdits seuils ou leur est
supérieure, l'acquisition est décidée après avis de la commission
d'acquisition puis avis du conseil artistique des
Musées nationaux. En cas d'avis défavorable du conseil
artistique des Musées nationaux et lorsque le président
maintient sa volonté d'acquérir, le ministre chargé de
la culture se prononce. L'établissement consacre à ces
acquisitions un pourcentage du produit annuel du droit
d'entrée dans ses collections permanentes, fixé par
arrêté conjoint des ministres chargés de la culture, de
l'enseignement supérieur, de la recherche et du budget.
Il peut y affecter en outre d'autres ressources.
Article 19 Les biens culturels et les collections mentionnés
aux articles 2 et 18 font partie du domaine public
de l'État et sont, à ce titre, inaliénables. Le ministre
chargé de la culture peut procéder à des changements
d'affectation entre les musées nationaux mentionnés à
l'article 1er du décret du 31 août 1945 susvisé, de tout
ou partie des biens culturels et des collections dont l'établissement
public a la garde, y compris ceux acquis en
application des dispositions de l'article 18 du présent
décret, après avis du conseil d'administration de l'éta­
blissement, du conseil d'orientation scientifique mentionné
à l'article 13 et du conseil artistique des musées
nationaux. Les biens culturels et les collections affectés
au Muséum national d'histoire naturelle qui, à la date du
1er janvier 2005, sont mis en dépôt auprès de l'Établissement
public du musée du quai Branly, sont affectés à ce
dernier et inscrits sur son inventaire à compter de cette
même date.
Article 20 Outre l'avis qu'elle donne, dans les conditions
prévues à l'article 18, sur les acquisitions à titre onéreux
ou gratuit de biens culturels, la commission des acquisitions
de l'établissement est également consultée sur :
La répartition des crédits alloués par l'établissement au
financement des opérations réalisées par des missions
ethnologiques ou archéologiques • Les projets de restauration
des collections présentés par le directeur du
département du patrimoine et des collections.
Article 21 La composition et les modalités de fonctionnement
de la commission des acquisitions sont définies
par arrêté conjoint des ministres chargés de l'enseignement
supérieur, de la recherche et de la culture. Elle est
présidée par le président de l'établissement.
Article 22 L'Établissement public du musée du quai
Branly peut consentir des prêts et des dépôts d'oeuvres
ou d'objets faisant partie de ses collections aux organismes
et pour les buts mentionnés par le décret du 3
mars 1981 susvisé. Par dérogation aux dispositions des
articles 3 et 8 du même décret, la décision de prêt ou
de dépôt est prise par le président après avis de la commission
des prêts de l'établissement. La composition et
les modalités du fonctionnement de cette commission
sont définies par arrêté conjoint des ministres chargés de
l'enseignement supérieur, de la recherche et de la culture.
Titre III
Régime financier
Article 23 L'établissement est soumis au régime financier
et comptable défini par les décrets du 10 décembre
1953 et du 29 décembre 1962 susvisés. L'établissement
est soumis au contrôle économique et financier institué
par le décret du 25 octobre 1935 susvisé. Les modalités
d'exercice de ce contrôle sont fixées par arrêté conjoint
des ministres chargés du budget, de l'enseignement
supérieur, de la recherche et de la culture.
Article 24 L'agent comptable est nommé par arrêté
conjoint des ministres chargés du budget, de l'enseignement
supérieur, de la recherche et de la culture.
Article 25 Les recettes de l'établissement public comprennent
: Les subventions, avances, fonds de concours
et autres contributions de l'État, des collectivités territoriales
ou de tout organisme public ou privé, et les
recettes de mécénat • Le produit des droits d'entrée et
de visites­conférences perçus à l'occasion d'expositions
permanentes ou temporaires et de manifestations
ANNexeS • 161

162 • ANNexeS
éducatives, scientifiques, artistiques ou culturelles • Le
produit des concessions et de l'occupation du domaine
qu'il est chargé de gérer, les redevances dues à raison des
autorisations d'occupation temporaire des immeubles
qui lui sont remis en dotation • Le produit des droits de
prise de vue et de tournage • Le produit des opérations
commerciales • Le produit des participations et cessions
• Le produit des aliénations • Les dons et legs • Les produits
financiers résultant du placement de ses fonds et le
produit des emprunts • La rémunération des services rendus
• Le revenu des biens meubles et immeubles et des
placements financiers en résultant • Toute autre recette
provenant de l'exercice de ses activités.
Article 26
Les charges de l'établissement comprennent : Les frais
de personnel à la charge de l'établissement • Les frais
d'études, de fonctionnement, d'entretien et d'équipement
• Les dépenses de présentation des collections
• Les dépenses de restauration des collections • Les
acquisitions de biens culturels pour le compte de l'État
• Les dépenses liées à la production culturelle et scientifique
• Les dépenses liées à l'organisation de missions
ethnologiques ou archéologiques lorsqu'elles ont
notamment pour objet les initiatives intéressant les
collections du musée • Les dépenses liées à la constatation
de l'amortissement des biens inscrits à son bilan
• La contribution au budget des unités de recherche
attachées à l'établissement et, de façon générale,
toutes les dépenses nécessaires à l'accomplissement
de ses missions.
Article 27 L'établissement est autorisé à placer ses
fonds disponibles dans les conditions fixées par le
ministre chargé du budget.
Article 28 Les unités de recherche, auxquelles participe
l'Établissement public du musée du quai Branly,
en collaboration avec des établissements publics d'enseignement
supérieur et de recherche, gèrent les dotations
globales de fonctionnement et d'équipement qui
leur sont allouées par l'établissement.
Article 29 Par dérogation aux dispositions du 1° du
I de l'article R. 88­1 du code du domaine de l'État,
l'attribution à l'établissement, à titre de dotation, des
terrains appartenant à l'État, sis 29 à 55, quai Branly,
à Paris, est faite à titre gratuit. Cette affectation est
constatée par arrêté conjoint du ministre chargé de
l'économie et des finances et du ministre chargé de la
culture. Le musée du quai Branly supporte les droits et
obligations afférents à la gestion des biens mobiliers et
immobiliers qui lui sont transférés par l'État.
Titre IV
Dispositions diverses et transitoires
Article 30 es dispositions du présent décret peuvent
être modifiées par décret en Conseil d'État, à l'excep­
tion de celles prévues à l'article 5 et relatives aux
conditions de nomination du président de l'établissement
public.
Article 31 Jusqu'à la nomination du président de
l'Établissement public du musée du quai Branly, à
laquelle il sera procédé en application de l'article 5 du
présent décret, le président de l'établissement public
en fonction à la date de publication du même décret
en exerce les attributions.
Article 32 La première élection des représentants du
personnel au conseil d'administration à laquelle il est
procédé en application du 5° de l'article 6 du présent
décret intervient à l'expiration du mandat en cours
des représentants du personnel siégeant à ce conseil
à la date d'entrée en vigueur du même décret.
Article 33 Jusqu'à la nomination du directeur général
délégué de l'Établissement public du musée du quai
Branly, le secrétaire général de l'établissement public
en fonction à la date de publication du présent décret
exerce les attributions de celui­ci.
Article 34 Le présent décret entrera en vigueur le 1er janvier
2005.
Article 35 Le décret n° 98­1191 du 23 décembre 1998
portant création de l'Établissement public du musée du
quai Branly est abrogé à compter de la date d'entrée en
vigueur du présent décret.
Article 36 Le Premier ministre, le ministre de l'éducation
nationale, de l'enseignement supérieur et de la
recherche et le ministre de la culture et de la communication
sont responsables, chacun en ce qui le concerne,
de l'application du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Par le Président de la République jacques Chirac
Le Premier ministre jean-Pierre Raffarin
Le ministre de la culture et de la communication
Renaud Donnedieu de Vabres
Le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement
supérieur et de la recherche François Fillon
j.O. n°0299 du 26 décembre 2009
jORF n°0299 du 26 décembre 2009 page
22373 texte n°130
Décret du 24 décembre 2009 portant nomination
du président de l’Établissement public du musée
du quai Branly NOR : MCCB0929301D
Le Président de la République
Sur le rapport du Premier ministre, de la mini stre de
l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et du
ministre de la Culture et de la Communication.
Vu l’article 13 de la Constitution, notamment son alinéa 2.
Vu le décret n° 2004 ­ 1350 du 9 décembre 2004 modifié
relatif au statut de l’Établissement public du musée
du quai Branly, notamment son article 5.

Sur propo sition de la ministre de l’Enseignement Supé­
rieur et de la Recherche et du ministre de la Culture et
de la Communication.
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Article 1 M. Stéphane Martin est nommé président
de l’Établissement public du musée du quai Branly
à compter du 4 janvier 2010.
Article 2 Le Premier ministre, la Ministre de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche et le ministre de
la Culture et de la Communication sont responsables,
chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent
décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait à Paris, le 24 décembre 2009.
Par le Président de la République Nicolas Sarkozy.
Le Premier ministre François Fillon.
Le ministre de la Culture et de la Communication
Frédéric Mitterrand.
La ministre de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche, Valérie Pécresse.
j.O. n°36 du 12 février 2005 page 2435 texte
n°116
Arrêté du 7 février 2005 portant nomination de
la directrice du département de la recherche et
de l’enseignement de l’Établissement public du
musée du quai Branly NOR : MCCB0500023A
Par arrêté du ministre de l’Éducation Nationale, de
l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, du
ministre de la Culture et de la Communication et du
ministre délégué à la recherche en date du 7 février
2005, Mme Taylor (Anne-Christine), ethnologue, est
nommée directrice du département de la recherche et
de l’enseignement de l’Établi ssement public du musée
du quai Branly.
jORF n°0188 du 13 août 2008 page 12838
texte n°50
Arrêté du 5 août 2008 portant nomination du
directeur du département du patrimoine et des
collections de l’Établissement public du musée du
quai Branly NOR : MCCF0817214A
Par arrêté de la ministre de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche et de la ministre de la Culture et de
la Communication en date du 5 août 2008, M. Le Fur
(Yves), conservateur en chef du patrimoine, est
nommé directeur du département du patrimoine et
des collections de l’Établissement public du musée du
quai Branly.
jORF n°0296 du 22 décembre 2010 page
22515 texte n°89
Arrêté du 16 décembre 2010 portant nomina-
tion au conseil d’administration de l’Établissement
public du musée du quai Branly NOR :
MCCB1030803A
Par arrêté de la ministre de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche et du ministre de la Culture et de
la Communication en date du 16 décembre 2010,
sont nommés membres du conseil d’administration
de l’Établissement public du musée du quai Branly, au
titre des personnalités qualifiées :
Mme Mariani-Ducray (Francine), Conseiller d’État, présidente
du conseil d’administration de l’Académie de
France à Rome.
Mme Douaoui (Anne), Donatrice du musée du quai Branly.
M. Schweitzer (Louis), Président de la Société des
amis du musée du quai Branly.
M. Coppens (Yves), Universitaire, membre de l’Institut.
LISTE DES MEMbRES DU CONSEIL
D’ADMINISTRATION DE L’éTAbLISSEMENT
DU MUSéE DU qUAI bRANLY
Président du Conseil d’Administration
Stéphane MARTIN, Président.
Représentants du Parlement
Martine AURILLAC, Député de Paris.
jacques LEgENDRE, Président de la Commission
Culture, de l’éducation et de la communication, Sénateur
du Nord.
Représentants de collectivités locales
Représentant de la ville de Paris
Patrick bLOChE, Député de Paris.
Représentant de la Région Île­de­France
Cécile DUFLOT, Conseillère régionale.
Sept membres de droit
Patrick hETzEL ou son représentant
Directeur général de l’enseignement supérieur et de
l’insertion professionnelle, Ministère de l’Éducation
Nationale.
Ronan STEPhAN ou son représentant
Directeur général de la recherche et de l’innovation, Ministère
de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Philippe bELAVAL ou son représentant
Directeur général des patrimoines, Ministère de la
Culture et de la Communication.
guillaume bOUDY ou son représentant
Secrétaire général, Ministère de la Culture et de la
Communication.
Philippe jOSSE ou son représentant
Directeur du budget, Ministère du Budget, des Comptes
publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’État.
Christian MASSET ou son représentant
Directeur général de la mondialisation, du développement
et des partenariats.
Irina bOKOVA ou son représentant
Directeur Général, UNESCO.
ANNexeS • 163

164 • ANNexeS
quatre personnalités qualifiées nommées par arrêté
conjoint des ministres de tutelle
(Arrêté du 16 décembre 2010)
Francine MARIANI-DUCRAY.
Anna DOUAOUI.
Louis SChWEITzER.
Yves COPPENS.
Trois représentants du personnel, élus pour 3 ans
(décision n°09/70 - 12/02/09)
gaelle bALTzER-bEAUjEAN (titulaire) Christine
MAINE (suppléante).
Christophe EVEN.
Carine PELTIER.
Assistent aux séances du Conseil d’administration
avec voix consultative
Karim MOUTTALIb, Directeur général délégué.
Yves LE FUR, Directeur du Département du patrimoine
et des collections.
Anne-Christine TAYLOR, Directrice du Département
de la recherche et de l’enseignement.
André CLAIR, Agent comptable.
Florence SEVIN-DAVIES, Contrôleur général économique
et financier.
jORF n°0098 du 25 avril 2008 page 6949
texte n°88
Arrêté du 17 avril 2008 portant nomination au
conseil d’orientation scientifique de l’Établissement
public du musée du quai Branly
NOR : MCCF0804954A
Par arrêté de la ministre de l’Enseignement Supérieur et
de la Recherche et de la ministre de la Culture et de la
Communication en date du 17 avril 2008, sont nommés
membres du conseil d’orientation scientifique de l’Établissement
public du musée du quai Branly, au titre des
personnalités qualifiées françaises ou étrangères :
M. Fabre (Daniel), directeur d’études à l’École des
hautes études en sciences sociales, chaire d’anthropologie
de l’Europe.
M. jarrige (jean-François), conservateur général du
patrimoine.
M. Lemonnier (Pierre), ethnologue.
M. Müller (Claudius), vice­directeur du musée d’ethnologie
de Berlin­Dahlem.
M. zempléni (Andras), directeur de recherche au
Centre national de recherche scientifique, laboratoire
d’ethnologie et de sociologie comparative, université
Paris­X ­ Nanterre.
LISTE DES MEMbRES DU CONSEIL
D’ORIENTATION SCIENTIFIqUE
DE L’éTAbLISSEMENT DU MUSéE
DU qUAI bRANLY
Président du Conseil d’orientation scientifique
Stéphane MARTIN, Président.
Membres de droit
Alain FUChS, Président du Centre national de la
recherche scientifique.
gilles bŒUF, Président du muséum national d’histoire
naturelle.
François WEIL, Président de l’École des hautes études
en sciences sociales.
Pierre PROVOYEUR, Sous­directeur de la politique
des musées de France.
Trois présidents d’université désignés par arrêté
conjoint des ministres chargés de l’enseignement
supérieur, de la recherche et de la culture
bernadette MADEUF, Présidente de l’Université Paris X.
jean-Claude COLLIARD, Président de l’Université Paris I.
jean-Paul CAVERNI, Président de l’Université Aix­
Marseille I.
Anne-Christine TAYLOR, Directeur du département
de la recherche et de l’enseignement.
Yves LE FUR, Directeur du département du patrimoine
et des collections.
Catherine DURUEL, directeur adjoint du département
du patrimoine et des collections, responsable de la gestion
et de la conservation des collections.
Anne FAURE, directeur adjoint du département du patrimoine
et des collections, responsable de la médiathèque.
Cinq personnalités qualifiées françaises ou étrangères
nommées pour une durée de trois ans renouvelable,
par arrêté conjoint des ministres chargés de
l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de la
Culture
Daniel FAbRE, Directeur d’études à l’École des hautes
études en sciences sociales, chaire d’anthropologie de
l’Europe.
jean-François jARRIgE, Conservateur général du
patrimoine.
Pierre LEMONNIER, Ethnologue.
Dr. Claudius MULLER, Vice­directeur du musée d’ethnologie
de Berlin­Dahlem.
Andras zEMPLENI, Directeur de recherche au Centre
national de recherche scientifique. Laboratoire d’ethnologie
et de sociologie comparative, université Paris X
­ Nanterre.
Article 15 Le Directeur général délégué assiste
aux séances du conseil avec voix consultative :
Karim MOUTTALIb.
Article 16 Assiste aux réunions du Conseil, avec
voix consultative, toute personne dont le président
juge la présence utile à la clarté des débats :
Serge gRUzINSKI.
Arrêté du 9 juin 2008 portant nomination à la
commission des acquisitions de l’Établissement
public du musée du quai Branly

Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la
Re cherche et la ministre de la Culture et de la Communication.
Vu le décret n°2004­1350 du 9 décembre 2004 relatif
au statut de l’établissement public du musée du quai
Branly, notamment ses articles 18, 20 et 21 ;
Vu l’arrêté du 8 juillet 2005 portant composition et
fonctionnement de la commission des acquisitions de
l’Établissement public du musée du quai Branly,
Arrêtent :
Article 1 Sont nommés membres de la commission
des acquisitions de l’établissement public du musée
du quai Branly, au titre du 10° de l’article 1er de
l’arrêté du 8 juillet 2005, pour une durée de trois ans, à
compter du 8 juillet 2008.
M. Antoine de galbert.
M. Christian Kaufmann.
Mme Danièle Lavallée.
Mme hélène Leloup.
M. jean-Louis Paudrat.
M. bruno Roger.
M. Samuel Sidibé.
M. Laurent le bon (nommé par arrêté du 13/09/2010).
LISTE DES MEMbRES DE LA COMMISSION
DES ACqUISITIONS DE L’éTAbLISSEMENT
DU MUSEE DU qUAI bRANLY
Président
Stéphane MARTIN, président de l’établissement
public du musée du quai Branly.
Membres
Marie-Christine LAbOURDETTE, directrice des musées
de France ou son représentant (Mme Claire Bessède).
Ronan STéPhAN, directeur général pour la recherche
et de l’innovation ou son représentant (Mme Marie­
Luce Demonet).
Louis SChWEITzER, président de la Société des amis
du musée du quai Branly ou son représentant.
Yves LE FUR, directeur du département du patrimoine
et des collections.
Anne-Christine TAYLOR, directeur du département de
la Recherche et de l’Enseignement.
Catherine DURUEL, directeur adjoint du département
du patrimoine et des collections, responsable de la gestion
et de la conservation des collections.
Anne FAURE, directeur adjoint du département du patrimoine
et des collections, responsable de la médiathèque.
Deux membres élus pour deux ans parmi les responsables
de collections en fonction au sein de l’établissement
Philippe PELTIER, responsable de l’unité patrimoniale
Océanie­Insulinde.
Madeleine LECLAIR, responsable de l’unité patrimoniale
des collections d’Instruments de musique.
huit membres nommés par arrêté conjoint des
ministres chargés de l’enseignement supérieur, de
la recherche et de la culture pour une durée de trois
ans renouvelable
Antoine de gALbERT.
Christian KAUFMANN.
jean-Louis PAUDRAT.
Samuel SIDIbE.
bruno ROgER.
hélène LELOUP.
Laurent LE bON (Nommé par arrêté du 13/09/2010).
Danièle LAVALLEE.
jORF n°247 du 22 octobre 2005 page 16781
texte n°47
Arrêté du 11 octobre 2005 portant composition
et fonctionnement de la commission des prêts de
l’Établissement public du musée du quai Branly
NOR : MCCB0500727A
Le ministre de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche, le ministre de la
Culture et de la Communication et le ministre délégué
à l’Enseignement Supérieur et à la Recherche,
Vu le décret n° 45 ­ 2075 du 31 août 1945 modifié
portant application de l’ordonnance relative à l’organisation
provisoire des musées des beaux­arts ;
Vu le décret n° 81­240 du 3 mars 1981 modifié relatif
aux prêts et aux dépôts d’oeuvres des musées nationaux ;
Vu le décret n° 2002 ­ 628 du 25 avril 2002 pris pour
l’application de la loi n° 2002­5 du 4 janvier 2002 relative
aux musées de France ;
Vu le décret n° 2004 ­ 1350 du 9 décembre 2004 relatif
au statut de l’Établissement public du musée du quai
Branly, notamment son article 22,
Arrêtent :
Article 1 La commission des prêts de l’Établissement
public du musée du quai Branly, créée par l’article
22 du décret du 9 décembre 2004 susvisé, examine
les demandes et propositions de prêts et de dépôts
d’œuvres ou d’objets faisant partie de ses collections
aux organismes et pour les buts mentionnés par le
décret du 3 mars 1981 susvisé. Après examen de ces
demandes ou propositions de prêts et de dépôts, elle
émet un avis sur leur opportunité et sur les conditions
dans lesquelles ils peuvent être consentis.
La commission vérifie l’état de conservation des
œuvres ainsi que les garanties de sécurité prévues
pour le transport et le lieu d’exposition.
Les décisions de prêts et de dépôts sont prises par le
président de l’Établissement public du musée du quai
Branly après avis de la commission des prêts.
Article 2 La commission des prêts de l’Établissement
public du musée du quai Branly est présidée par le président
de l’établissement.
ANNexeS • 165

166 • ANNexeS
Elle comprend, outre son président, dix membres :
1° Le directeur des musées de France au Ministère
chargé de la culture ou son représentant ;
2° Le directeur de la recherche au Ministère chargé de
la recherche ou son représentant ;
3° Le directeur du département du patrimoine et des
collections de l’établissement ;
4° Le directeur du département de la recherche et de
l’enseignement de l’établissement ;
5° Le responsable de la médiathèque de l’établissement ;
6° Le conservateur chargé de la responsabilité des collections
permanentes de l’établissement ;
7° Quatre membres désignés par le président de la
commission, sur proposition du directeur du département
du patrimoine et des collections, parmi les
responsables de collections en fonction au sein de
l’Établissement public du musée du quai Branly.
La commission peut entendre, à la demande de son
président, toute personne dont l’audition lui paraît utile.
Article 3 Toute vacance, pour quelque cause que ce
soit, ou perte de la qualité au titre de laquelle les
membres de la commission ont été nommés, donne
lieu à remplacement.
Article 4 La commission des prêts se réunit au moins
trois fois par an sur convocation de son président, qui en
fixe l’ordre du jour. En cas de vacance ou d’empêchement
du président, la commission est présidée par le directeur
du département du patrimoine et des collections.
La commission ne délibère valablement que si la moitié
au moins des membres sont présents ou représentés.
Si le quorum n’est pas atteint, la commission est à
nouveau convoquée avec le même ordre du jour dans
un délai de quinze jours. Elle délibère alors sans condition
de quorum. Un membre de la commission autre
que l’un de ceux mentionnés aux 1° et 2° de l’article 2
peut donner, par écrit, mandat à un autre membre de
le représenter à une séance. Chaque membre ne peut
recevoir qu’un seul mandat pour une même réunion.
Les votes se font à main levée. Les délibérations sont
adoptées à la majorité des deux tiers des voix des
membres présents ou représentés. En cas de partage
égal des voix, celle du président est prépondérante.
Article 5 En cas d’urgence, les demandes ou propositions
de prêts et de dépôts sont examinées par une
délégation permanente composée :
1° Du président de la commission des prêts ;
2° Du directeur des musées de France au Ministère
chargé de la culture ou de son représentant ;
3° Du directeur du département du patrimoine et des
collections de l’établissement ;
4° Du directeur du département de la recherche et de
l’enseignement de l’établissement ;
5° Du conservateur chargé de la responsabilité des collections
permanentes de l’établissement.
Cette délégation est consultée ou réunie par tous
moyens utiles par le président de la commission
des prêts.
Le président de la commission rend compte des avis
de la délégation permanente aux membres de la commission
des prêts lors de la séance plénière suivante.
Article 6 La directrice des musées de France est chargée
de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 11 octobre 2005.
Le ministre de la Culture et de la Communication,
Renaud Donnedieu de Vabres.
Le ministre de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche, gilles de Robien.
Le ministre délégué à l’enseignement supérieur et à la
recherche, François goulard.
LISTE DES MEMbRES DE LA
COMMISSION DES PRÊTS ET DéPÔTS DE
L’éTAbLISSEMENT PUbLIC DU MUSéE DU
qUAI bRANLY
Président
Stéphane MARTIN, président de l’établissement
public du musée du quai Branly.
Membres
Marie-Christine LAbOURDETTE, directrice des
musées de France au Ministère chargé de la culture ou
son représentant.
Ronan STéPhAN, directeur général de la recherche et
de l’innovation au Ministère chargé de la recherche ou
son représentant (Mme Francine FONTANEL).
Yves LE FUR, directeur du département du patrimoine
et des collections de l’établissement.
Anne-Christine TAYLOR, directeur du département de
la recherche et de l’enseignement de l’établissement.
Anne FAURE, directeur adjoint du département
du patrimoine et des collections, responsable de la
médiathèque.
Catherine DURUEL, directeur adjoint du département
du patrimoine et des collections, responsable de la gestion
et de la conservation des collections.
quatre membres désignés par le Président de la
commission, sur proposition du directeur du département
du patrimoine et des collections parmi les
responsables de collections en fonction au sein de
l’établissement public du musée du quai branly
André DELPUECh, responsable de l’unité patrimoniale
Amériques.
hélène jOUbERT, responsable de l’unité patrimoniale
Afrique.
Philippe PELTIER, responsable de l’unité patrimoniale
Océanie­Insulinde.
Christine hEMMET, responsable de l’unité patrimoniale
Asie.

AUTRES COMMISSIONS
Le comité technique paritaire (CTP)
Le CTP réunit autant de membres de l’administration
que de représentants du personnel, la durée du mandat
est de trois ans. Le CTP est obligatoirement consulté
sur les questions relatives à l’organisation et au fonctionnement
des services, à l’organisation collective du
temps de travail, au règlement intérieur de l’établissement
et aux grilles de déroulement de carrière. Cette
instance se réunit au moins deux fois par an.
La commission des marchés
Le musée du quai Branly est un établissement public
à caractère administratif soumis au code des marchés
publics pour tous ses achats portant sur des fournitures,
des services ou des travaux.
Dans ce cadre, une commission de marchés, présidée
par le Président de l’établissement, a été constituée.
Elle est composée notamment de l’agent comptable
de l’établissement et du contrôleur financier, ainsi
que d’un représentant de la direction générale de la
concurrence, de la consommation et de la répression
des fraudes. Elle remplit les fonctions de la commission
d’appel d’offres définies dans le code des marchés
publics et, à ce titre, émet un avis sur l’attribution de
certains marchés de l’établissement.
Le comité d’hygiène et de sécurité (ChS)
Le CHS est composé de représentants du personnel
et de représentants de l’administration. Le médecin
de prévention, l’inspecteur hygiène et sécurité et les
ACMO (Agents Chargés de la Mise en Œuvre) sont
membres actifs de cette instance qui traite des questions
de santé et de sécurité au travail. Il veille à l’application
des règles relatives à la protection et la sécurité
des agents et analyse les conditions de travail et les
risques qui y sont liés. Le CHS formule des propositions
d’amélioration. Il peut être amené à faire appel à un
expert en cas de risque grave afin d’obtenir une appréciation
précise. Cette instance examine également les
observations des agents consignées sur les cahiers
hygiène et sécurité mis à la disposition. Cette instance
se réunit au moins deux fois par an.
La commission consultative paritaire (CCP)
La commission consultative paritaire émet un avis sur
toutes les questions d’ordre individuel relatives à la
situation professionnelle des agents : application du
dispositif d'avancement, matière disciplinaire.
Elle est constituée pour moitié de représentants de
l’administration et pour l’autre moitié de représentants
du personnel élus pour trois ans.
La commission de veille sociale (CVS)
La Commission de veille sociale a pour objectif d’établir
un dialogue permanent et constructif avec le personnel
du musée. Elle ne se substitue pas aux instances
paritaires existantes mais constitue, en revanche, une
structure souple qui peut se réunir rapidement pour
examiner tout thème d’intérêt commun afin de prévenir
tout litige et toute difficulté de fonctionnement.
Elle est constituée des représentants du personnel
au conseil d’administration, au CTP et au CHS, et des
représentants du personnel de l’administration. La
commission de veille sociale se réunit au minimum
deux fois par an et peut à tout moment être saisie par la
moitié des membres des représentants du personnel sur
la base d’un document écrit exposant le point de litige.
Le comité cantine
Le comité cantine a pour mission de suivre la qualité
de la prestation offerte par le restaurant administratif
mis à la disposition du personnel. Il est composé de
membres représentant l’administration, de membres
représentant le personnel du musée et du représentant
de la société assurant le contrat multiservices.
Une fois par trimestre le comité fait part de ses
remarques sur la qualité des repas et sur les modalités
de fonctionnement du restaurant au gérant de la
cantine et au responsable de la société prestataire, présents
à cette occasion.
ANNexeS • 167

Organigramme
168 • ANNexeS
Conseil d’administration
Conseil d’orientation scientifique
Commission des acquisitions
Commission des prêts et dépôts
Directeur du département
du patrimoine et des
collections
Unités patrimoniales
des collections
Gestion et
conservation
des collections
Pôle des prêts,
dépôts et
acquisitions
Mediathèque
Direction
des publics
• Cellule
administrative,
études
et coordination
• Service de la
médiation et de
l’accueil
• Service du
développement
des publics et de
la vente
• Régie de recettes
et d'avance
Agent Comptable
Service
du contrôle de
gestion
Direction du
développement
culturel
• Service de la régie
des expositions
• Service de
production des
expositions
• Service de
l’Auditorium
• Service des éditions
• Cellule multimédia
Président
Direction générale
Direction de
l’administration
et des ressources
humaines
• Service des ressources
humaines
• Service juridique
• Service du budget
et de la gestion
des recettes
Direction
comptable
• Service
comptable
• Service
facturier,
centralisateur
des dépenses
Direction des moyens
techniques et
de la sécurité
• Service
du bâtiment
• Service de la sécurité
et de la sûreté
• Service des systèmes
d’information
• Cellule administrative
Mécénat
Relations
internationales
Relations
institutionnelles
Département de la
recherche et de
l’enseignement
Recherche et enseignement
GDRI
Direction de la
communication
• Pôle juridique
et financier
• Pôle événementiel et
communication interne
• Pôle relations avec
les médias

Département du patrimoine
et des collections
principaux travaux personnels
des conservateurs
du département du patrimoine
et des collections
Yves LE FUR, directeur du Département
du patrimoine et des collections.
Conférences - Colloques
• Introduction au colloque sur les Littératures Noires,
MQB, 29 ­ 30 Janvier.
• L’Inaliénabilité des collections ? performances et limites ;
MQB, 2 ­ 3 Mars, GDRI 131, CNRS.
• Anthropologie et histoire des collections Océanie au
Musée du quai Branly, CREDO, Marseille, 28 Mai.
• Mapping the Asiatic collections in Europe and Asia.
ASEMUS, Septembre.
• Le conservateur, ses partenaires, ses concurrents
Table ronde in Conserver, restaurer demain. INP, 23
Novembre
• Exposer le corps humain : déontologie et questions
juridiques INP, Musée école nationale vétérinaire de
Maisons­Alfort, 15 Décembre.
Publications
• Chefs d’œuvre ? Introduction et notices. Centre Pompidou
­ Metz. Mai 2010.
• Baba Bling : Les Peranakan de Singapour. La Gazette
de l’Hotel Drouot. Octobre 2010.
• Les Merveilles d’Yves Le Fur ITW avec Pascal Amel in
Art Absolument.
Missions effectuées en 2010
• 6 ­ 7 janvier : Strasbourg. Conférence : une exposition
(commissariat, transmission, muséographie) et les
logiques de collection et de muséographie au musée du
quai Branly.
• 10 ­ 18 février : Mexico. Coopération culturelle francomexicaine
: contacts avec des professionnels locaux
des musées, collections privées et galeries d’art, visite
de musées, marchés d’artisanat.
• 9 mars : Royaume­Uni. Expertise d’une œuvre pour un
éventuel projet d’acquisition.
• 19 ­ 21 février : Suisse. Inauguration exposition
Teotihuacan au musée Rietberg.
• 25 mars : Belgique. Rencontre avec M. Patrick Allegaert,
directeur artistique du musée du Dr. Guislain (avec
M. le Président Stéphane Martin).
• 31 mars ­ 5 avril : Singapour. Voyage de presse
Baba Bling au Peranakan Museum et rencontre avec
le directeur du National Heritage Board Museum de
Singapour.
• 30 mars : Rennes. Examen et inventaire d’une collection
d’œuvres africaines (proposition de donation
sous réserve d’usufruit) avec H. Joubert, conservateur
en chef, responsable de l’U.P. des collections Afrique.
• 28 mai : Marseille. Conférence dans le cadre d’un
séminaire animé par Lorenzo Brutti Anthropologie
et histoire de l’Océanie au Centre de recherche et de
documentation sur l’Océanie (CREDO).
• 14 ­ 15 mai : Metz. Ouverture du Centre Pompidou ­ Metz.
• 9 ­ 10 juin : Bruxelles. Visite de la Foire « BRUNEAF ».
• 18 ­ 20 juin : Suisse. Visite de la Foire « Art 41 ­ Basel/
16 ­ 20/6/10 »
• 2 ­ 5 septembre : Allemagne. Participation à la réunion
annuelle de l’E.E.M.D.G.
• 14 ­ 16 septembre : Lorient. Participation à la réunion
de présentation du projet du Comité scientifique et
culturel du musée de la Compagnie des Indes en qualité
de membre.
• 8 ­ 13 décembre : Singapour. Vernissage de l'exposition
Fleuve Congo/Congo River à l’Asian Civilisations
Museum.
Instances scientifiques
• Comité d’acquisitions du musée du Louvre.
• Comité d’acquisitions du MUCEM.
• Comité d’orientation scientifique de l’Agence France
Muséums.
• Comité de rédaction de la Revue des musées de
France. Revue du Louvre.
• Codirecteur de la revue Gradhiva avec Anne Christine
Taylor et Daniel Fabre.
• Membre de l’European Ethnology Museum Directors
Group (EEMDG).
• Membre du comité scientifique du Festival d’Histoire des Arts.
• Comité scientifique du Musée des Objets perdus.
• Membre de l’Académie des Larmes.
ANNexeS • 169

170 • ANNexeS
unité patrimoniale asie
Christine hEMMET, responsable de l’unité
patrimoniale des collections Asie.
Enseignement
• Chargée de cours à l’Institut National des Langues
Orientales : Initiation à l’ethnologie, Les minorités
d’Asie du sud-est continentale, 1er semestre.
Conférences, colloques
• Le boom des musées au Vietnam, ASEMUS, MQB, 8/10
septembre 2010.
• Les Thaï du Vietnam, inauguration d’une maison
villa geoise thaï au zooparc de Trégomeur, St Brieuc,
26/27 juin.
Publications
• Traditions and fashions in Vietnam, in Berg
Encyclopedia of World Dress and Fashion, Oxford.
• Asie du Sud-Est. Sous la direction de Christine
Hemmet, catalogues en vietnamien, français, anglais
(trois éditions), Musée d’Ethnographie du Vietnam,
Hanoi.
• Musée des Femmes du Vietnam. Sous la direction de
Christine Hemmet, catalogues en vietnamien, français,
anglais (trois éditions), Musée des Femmes du
Vietnam, Hanoi.
• Musée du Dak Lak. Sous la direction de Christine
Hemmet, sous presse pour publication en 2011.
Commissariat d’exposition
• Un regard sur l’Asie du Sud-Est. Exposition de préfiguration
du Musée de l’Asie du Sud­Est au Musée
d’Ethnographie du Vietnam, Hanoi. Exposition du
4 octobre 2010 au 6 novembre 2012. Catalogues en
vietnamien, français et anglais.
• Musée des Femmes du Vietnam. Inauguration le
18 octobre 2010. Catalogues en vietnamien, français
et anglais.
Missions/Coopérations internationales
• Vietnam (Ministère des Affaires étrangères). Création
du musée de l’Asie du Sud­Est à Hanoi et du musée de
la province du Dak Lak à Buon Ma Thuot. Coopération
bilatérale du Ministère des Affaires étrangères dans
le cadre d’un Fonds de Solidarité Prioritaire : Revalorisation
du patrimoine muséographique vietnamien.
• Vietnam (Association des femmes vietnamiennes/
Ministère de la Culture du Vietnam). Aide à la rénovation
du musée des Femmes du Vietnam.
• Vietnam (Académie des Sciences Sociales/Ecole
Française d’Extrême d’Orient). Aide à la création du
musée de la citadelle de Thang Long.
Daria CEVOLI, responsable des collections
« spécialité Asie »
Enseignement
• Encadrement scientifique du mémoire de restauration
de J. Chaupin sur un tapis de feutre kazakh dans
les collections du musée du quai Branly. (INP, Département
des restaurateurs, section Arts Textiles).
• Personne­ressource pour le mémoire de Master I
École du Louvre de H. Perrier sur les objets de vie quotidienne
en bois sculpté dans les collections afghanes
du musée du quai Branly.
• Personne­ressource pour le mémoire de Master I
École du Louvre de M. Bonino sur les peintures de
mithila dans les collections du musée du quai Branly.
• Personne­ressource pour le travail d’enquête de terrain
autour d’une œuvre, Un plat nivkh de Sibérie,
séminaire Objets et Sociétés, Université de Paris X,
dossier de M. Martin.
Conférences
• L’aventure d’une œuvre, salon de lecture Jacques
Kerchache, Une flèche rituelle mongole, présentation
d’une œuvre des collections de sa collecte à l’exposition,
17/01/2010.
• L’aventure d’une œuvre, salon de lecture Jacques
Kerchache, Masque d’exorcisme Tovil, Sri-Lanka,
présentation d’une œuvre des collections dans le noir
accessible aux personnes malvoyantes, 11/04/2010.
• Séminaire général du LESC, Essai de prospective.
L’environnement institutionnel de l’anthropologie et
ses évolutions, CEIAS, EHESS, 25/03/2010.
• Communication Nourrir l’Esprit, visite présentation
pour les Amis du musée du quai Branly, 20/05/2010.
Publications
• Notice Manteau d’homme nganassan (Sibérie) pour la
revue du Louvre (2 ­ 2010).
• Notices de Trois œuvres asiatiques portant un message,
dans catalogues d’exposition D’Hermes au sms…
ou la saga du message, Paris, ed Snoeck.
Missions/Relations internationales
• Communication Une peinture tri-dimensionnelle,
Conference SEECHAC, « Non invasive analyses of
thangkas, a scientific contribution to the history of
Tibetan thangkas », Rome, 25/11/2010.
• ASEMUS Conference, 9 ­ 10/09/2010.
• Mission scientifique pour la commission d’acquisitions
de la DRAC Aquitaine 2 ­ 3/09/2010.
• Vernissage de l’exposition Everest - Chomolangma -
Sagarmatha , Where the Earth meets the Sky CESMAP,
Pinerolo (I), 28/08/2010.

unité patrimoniale afrique
hélène jOUbERT, responsable
de l’unité patrimoniale Afrique
Enseignement
• Responsable de l’enseignement de spécialité Histoire
des arts africains de l’École du Louvre :
­ Premier cycle : organisation des cours organique, de
synthèse et TP
­ Second cycle : suivi des mémoires de Master en tant
que personne­ressource
­ Prépa au concours de conservateurs : cours, commentaires
d’œuvres et corrigés
Conférences/colloques
• Communication Le musée du quai Branly 2006/2010 ;
esquisse de bilan au colloque de Mombasa organisé
par la Direction des musées du Kenya, l’IRD, l’IFRA
et l’Ambassade de France Patrimoine, mémoire et
politique.
Publications
• Ifa et l’organisation du monde yoruba : histoire, mythes
et objets et notices des objets prêtés par le MQB,
in Africa : objetos y sujetos, catalogue exposition ed
Cajastur, Gijon/Madrid, 2010
• Objets et musées : mort ou renaissance ? Quelques
réflexions autour du film Chris Marker, Les collections
du musée de l’Homme entre 1878 et 1960, in Ode au
grand art africain : les statues meurent aussi, catalogue
de l’exposition du Parcours des Mondes à la Monnaie
de Paris, 2010.
• Masques d’Afrique : dialoguer avec les esprits, et seize
notices des masques du Nigeria, sous la direction de
Marceau Rivière in catalogue d’exposition, Masques
d’Afrique, Direction des musées du Mans, 2010.
• Magnifiquement redoutables : les fétiches d’Afrique
de l’Ouest capturés introduction et interview d’Agnès
Pataux in catalogue de photos d’Agnes Pataux, Cœur
blanc, ventre blanc, Gourcuff Gradenico ed, 2010.
• Notices d’acquisition pour la Revue des Musées de
France.
• Notices d’acquisition pour Jokoo, Journal des Amis du
musée.
Commissariat d’exposition
• Arts de la Bénoué en collaboration avec le musée
d’UCLA, Co­commissariat avec Marla Berns : finalisation
du catalogue et des prêts.
gaëlle bEAUjEAN - bALTzER, responsable
des collections « spécialité Afrique »
Enseignement
• Cours de synthèse Arts d’Afrique à l’École du Louvre
(Licence).
• Une conférence à l’école d’architecture de la Villette
(Master 1) dans le séminaire animé par Jakob Gautel.
• Évaluations pour les bourses de recherches MQB
(Doctorants, post­doctorants et postulants cercle
Lévi­Strauss).
• Appui pédagogique auprès d’étudiants (Nanterre,
École du Louvre, Paris I).
Conférences
• Communication, visite commentée de l’exposition
Ifè et de l’exposition permanente Afrique au British
Museum, Londres.
Missions/Relations internationales
• Recherches et terrain portant sur la collection
d’Abomey. Apprentissage du fongbè (langue Fon) et
travail auprès de différents interlocuteurs (conservateurs,
élus, famille royale, responsables de culte et
artistes) à la préparation d’une nouvelle muséographie
au musée historique d’Abomey.
• Deux conférences à la Fondation Zinsou.
• Encadrement de trois étudiantes de deuxième année
à l’École du Louvre pendant un mois à Abomey.
• Suite à la demande du ministre de la culture du
Bénin, mise en place d’un mécénat pour une mission
de cinq mois au Bénin en 2011, mécénat de Marie­
Christine et Lionel Zinsou. Trois objectifs : mise en
valeur des fonds patrimoniaux nationaux béninois en
priorité ceux d’Abomey ; mise aux normes d’une salle
d’exposition pour accueillir des prêts internationaux
à Abomey ; série de douze conférences à Cotonou.
Aurélien gAbORIT, responsable
des collections « spécialité Afrique »
Enseignement
• Collecte d’objets, objets de collections à l’Institut national
du Patrimoine.
• Histoire des arts de l’Afrique subsaharienne à l’Université
de Picardie, Amiens.
• Introduction aux arts de l’Afrique, Ecole du Louvre -
Cours Rachel Boyer.
Conférences/ Visites guidées
• L’aventure d’une œuvre, salon de lecture Jacques Kerchache
: appui-tête - Djimma.
• L’aventure d’une œuvre, salon de lecture Jacques Kerchache
: présentation d’une œuvre des collections
dans le noir accessible aux personnes malvoyantes :
Byeri Fang.
• Visites pour les Amis du musée du quai Branly :
« Plats, mets et honneurs ».
• Visites de galeries et collections privées à Bruxelles.
Missions/Relations internationales
• Projet SFP ­ organisation de l’exposition Ciwara, collections
du musée du quai Branly.
• Suivi et documentation du projet du Louvre­Abou
Dabi pour la partie Afrique.
• Préparation du voyage « Escapade au Mali ».
ANNexeS • 171

172 • ANNexeS
unité patrimoniale
oceanie-insulinde
Philippe PELTIER, responsable
de l’unité patrimoniale de l’Océanie
Enseignement
• La Polynésie cours de synthèse, École du Louvre, Paris.
• Introduction au Arts du Pacifique, cours général
d’Histoire de l’art, École du Louvre, Paris.
• Lecture anthropologique : un exemple, les peintures
sur sable du désert Central d’Australie, Séminaire de
muséographie, École du Louvre, Paris.
• Le musée face au marché de l’art Océanien, séminaire
de muséographie, École du Louvre, Paris.
• Histoire des collections océaniennes, Institut national
du Patrimoine, Paris, 19 janvier.
Conférences
• Communication : Images from Mangareva, Symposium
international de la PAA, Raratonga, 21 Août.
• Communication : The Pacific collection at the
Menil Collection, Houston, The de Menil Collection
Museum, 15 mai.
• Mangareva, une ile oubliée, Musée de Cahors, 31 mai.
Colloques
• Co­organise le 10e Symposium international de la
Pacific Arts Association, Museum, New Global Communitues
and Future Trends, Rarotonga, 9 ­ 11 Août.
• Co­Organise le colloque Art and and Aesthetics in
Oceania, Pacific Arts Association ­ Europe, Stuttgart,
Linden Museum, 27 et 29 mai.
Publications
• Ed. des Lettres à un jeune ethnologue in Journal de
la Société des Océanistes, n° spécial en Hommage à
Bernard Juillerat, décembre 2010, p. 41 ­ 46.
Missions d’étude
• Musées allemands en préparation de l’Exposition
Sepik, prévu au MQB en 2014.
• New York, films d’archives sur l’Indonésie et collections
du Sepik au Museum of Natural History.
• Mission au Te Papa de Wellington et au War Memorial
Museum d’Auckland, Août.
• The National Gallery of Australia, Canberra, 20 Juillet
­ 5 Août.
Divers
• Philippe Peltier a été élu Secrétaire Général de la
Société des Océanistes. Il est président de la Pacific
Arts Association Europe et vice président de la Pacific
Arts Association International.
Magali MELANDRI, responsable
des collections « spécialité Océanie »
Enseignement
• Chargée des travaux pratiques du cours organique des
Arts d’Océanie, École du Louvre, Paris.
Conférences
• Visite­conférence du Plateau des collections pour
le programme international de l’Ecole du Louvre
accueillant des étudiants canadiens en muséologie.
• Conférence au Sainsbury Research Center for Visual
Arts (Norwich, UK) sur le thème : Ancient and Modern :
exhibiting the past in the present ­ Making Together :
About the « Kwoma Red : Mythical paintings from
Papua New Guinea » exhibition.
• Conférence de la Pacific Arts Association ­ Europe à
Stuttgart (Allemagne).
• Conférence pour la société des Amis du musée du
quai Branly.
Publications
• Rédaction d’un article pour la revue Museum Anthropology
: Making Together : About the « Kwoma Red :
Mythical paintings from Papua New Guinea » exhibition,
Sharing contemporary experiences in French
museum context (à paraître en 2011).
Exposition
• Correspondant scientifique de l’exposition E tu Ake
(Trésors Maori).
Divers
• Suivi avec Stéphanie Elarbi des travaux de recherche
d’une restauratrice en formation à l’INP (section arts
graphiques) sur un tapa d’Hawaii XIXe siècle (collection
Bibliothèque municipale de Versailles) : étude
historique, scientifique et choix des principes de restauration.
Correction et soutenance.
• Préparation de journées d’études Etudier, préserver et
présenter le Tapa ­ 7 et 8 avril 2011, musée du quai
Branly.
• Suivi et actualisation de la rubrique Collections permanentes
du site internet du musée du quai Branly.
• Suivi scientifique d’un programme de médiation multimédia
innovant à destination des personnes sourdes
et malentendantes (projet Muséo ­ en collaboration
avec Cécile Chassagne et l’association Signes de Sens).
• Suivi scientifique de l’Imagier Sensoriel du musée du
quai Branly à destination des non voyants.
• Élection au bureau de la Société des Océanistes en
tant que chargée des conférences et du cinéma.
Constance DE MONbRISON, responsable
des collections Insulinde
Colloques
• Cours pour l’École du Louvre hors les murs au Havre.
Publications
• Le rôle des textiles dans les rites de passage en
Indonésie, in Costumes d’enfants, miroir des grands,
musée Guimet, 2010.
Commissariat d’exposition
• Au nord de Sumatra, les Batak, Domaine de Sédières,
Corrèze.

unité patrimoniale
instruments de musique
Madeleine LECLAIR, responsable de l’unité
patrimoniale des collections d’instruments
de musique
Enseignement
• Responsable du Groupe de Recherche GR 8 Collections
extra occidentales, Ecole du Louvre. Année universitaire
2009 ­ 2010.
• Séance d’introduction à la facture instrumentale,
cours Objets et sociétés (responsable : Fabienne
Watteau), Licence L3/Ethnologie, Université Paris
Ouest ­ La Défense X ­ Nanterre. 24 mars 2010.
• Direction du mémoire de Joëlle Boissennec­Khalil,
niveau Master 2 professionnalisant en ethnomusicologie
à l’Université de Paris Ouest La Défense. Soutenu
le 22 septembre 2010.
• La réserve des instruments de musique du Musée du
quai Branly. Cours donné dans le cadre du Master 2 en
muséologie, MNHN (responsable : Christian Coiffier).
29 septembre 2010.
• Conférence Musique d’initiés chez les Yoruba du
Bénin. Quelques secrets de fabrication. Dans le cadre
du Collège Musiques d’Afrique de l’Ouest, Cité de la
musique. 30 novembre 2010.
• Conférence Musique de la côte du Golfe de Guinée.
Dans le cadre du Collège Musiques d’Afrique de
l’Ouest, Cité de la musique. 7 novembre 2010.
Communications scientifiques
• Relation entre le visuel et le sonore dans l’étude des
instruments de musique (essai d’organologie sonore).
Atelier de recherche Musique et image, MQB­DGRI,
le 12 mai 2010.
• Le tambour apínti du village de Tchetti (Ifè du Bénin).
Communication dans le cadre de Profils d’objets.
Approches d’anthropologues et d’archéologues, VIIe colloque annuel, international et interdisciplinaire de
la Maison René­Ginouvès, Archéologie et Ethnologie.
18 juin 2010.
• L’histoire des pratiques musicales des initiées yorubaitcha
du Bénin à travers des documents photographiques
et sonores anciens. 2e congrès du Réseau
Thématique Pluridiscipliniare (RTP) Etudes Africaines
Recherches et débats : réinventer l’Afrique ?, 6 au
8 septembre 2010. Université de Bordeaux.
Publications
• Compte rendu du Collection universelle de musique
populaire/The World collection of folk music. Archives
Constantin Brailoiu (1913 - 1953). Cahiers d’ethnomusicologie,
no 23, 2010. p. 277 ­ 281.
• Compte rendu de l’ouvrage Mémoire vive. Hommages
à Constantin Brailoiu. Cahiers d’ethnomusicologie,
n o 23, 2010. p. 315 ­ 318.
• Le tambour apíntí du village de Tchetti (Ifè du Bénin)
in Fabienne Watteau (direction scientifique), Actes du
colloque Profils d’objets. Approches d’anthropologues
et d’archéologues. VIIe colloque annuel, international
et interdisciplinaire de la Maison René­Ginouvès,
Archéologie et Ethnologie. 2010.
• Coffret de deux CD sur les musiques yoruba du Bénin
chez Ocora (en cours).
Participation à des projets d’exposition
• Direction scientifique et éditoriale du projet multimédia
Répertoires. Suivi du programme Cambodge.
La musique de pinpeat (resp. scientifique : Stéphanie
Khoury) et Musique hindoustanie (resp. scientifique :
Julien Jugand).
• Participation au projet d’exposition Les maîtres du
désordre, dirigé par Jean De Loisy. Recherches musicales
et participation à l’écriture du catalogue.
• Recherches musicales pour le projet d’exposition sur
la pluie, dirigé par Françoise Cousin.
• Recherches de fonds sonores et de documentation
liés à la dizaine d’instruments de musique prêtés par
le musée dans le cadre de l’exposition Arts d’Afrique.
Voir l’invisible, musée d’Aquitaine de Bordeaux, mars
à septembre 2011.
• Coordination du projet interinstitutionnel lié à la prochaine
Fête de la science.
Sociétés savantes et comité scientifiques
• Membre du jury pour les épreuves de pré­sélection
des candidats des présentant au CA de musiques traditionnelles.
Conservatoire d’Aubervilliers. 26 février
au 5 mars 2010.
• Membre du comité scientifique pour l’exposition Avis
de tempête. Commissaire : Marc Touché.
• Membre du comité de rédaction des actes du CIM09
(Colloque Interdisciplinaires de Musicologie) qui s’est
tenu à Paris en octobre 2009.
• Vice­présidente de la Société Française d’Ethnomusicologie
(Paris). Depuis le 28 novembre 2008.
• Membre du Comité d’évaluation scientifique du
musée du quai Branly. Depuis mai 2006.
• Membre de l’UMR 7186 ­ CNRS ­ LESC/Centre de
Recherche en Ethnomusicologie. Depuis mai 2007.
• Membre de la Société des Africanistes (Paris). Depuis
juillet 2000.
• Membre de la Société Française d’Ethnomusicologie
(Paris). Depuis 1994.
ANNexeS • 173

174 • ANNexeS
unité patrimoniale
des collections histoire
Nanette SNOEP, responsable de l’unité
patrimoniale des collections histoire.
Préparation d’expositions
• Exhibitions. L’invention du Sauvage (novembre 2011
­ juin 2012)
Commissaire général : Lilian Thuram
Commissaires scientifiques : Pascal Blanchard
et Nanette Snoep.
• Maîtres du désordre (mars 2012 ­ juin 2012) Commissaire
général : Jean de Loisy
Commissaire associé : Nanette Snoep.
• Paul Jacoulet. Un artiste-voyageur en Micronésie
(mars 2013 ­ juin 2013)
Commissaire : Nanette Snoep.
unité patrimoniale amérique
André DELPUECh, responsable de l’unité
patrimoniale des collections Amérique
Enseignement et jury
• Direction ou suivi et participation au jury des
mémoires de master de l’École du Louvre.
• Paolo Balini. Les collections des Noirs marrons du
musée du quai Branly. 4 juin 2010. Master I de l’Ecole
du Louvre.
• Gabriela Martins. Musée d’art contemporain de San
Paulo (Brésil). 21 juin 2010. Master I de l’École du
Louvre.
Colloques, séminaires
• From Prehistory to Ethnography in the Circum Caribbean
and Amazonia.
Faculté d’archéologie de l’Université de Leiden (Pays­
Bas). Du 30 mars au 1er avril.
• Séminaire du Pôle scientifique des Amériques du
Ministère des Affaires étrangères et européennes :
le premier homme américain et «es frontières.
14 Avril 2010.
• Conférence au Muséum d’histoire naturelle de Gre­
noble, le 9 juin 2010 : Les collections amazoniennes et
caribéennes du musée du quai Branly.
Publications
• Les collections amérindiennes de la Nouvelle­France
au musée du quai Branly. Commission franco-québécoise
sur les lieux de mémoires communs, « mémoires
vives », revue électronique, bulletin n°30, juin 2010.
• Exposition « Giinaquq, Comme un visage. Masques
d’Alaska », Gradhiva, n° 11, p. 214 ­ 220. Núñez­
Regueiro, Paz et André Delpuech (2010).
• Sur l’âge des anthropolithes de la Guadeloupe. Actes
du colloque « Mémoire(s) d’Ici et d’ailleurs. Hommage
à Ernest ­ T. Hamy (1842 ­ 1908), Université du Lit­
toral, Boulogne­sur­Mer, 16 ­ 18 octobre 2008. Delpuech,
André (sous presse).
Participation à des commissions, comités ou conseils
• Membre du Conseil scientifique des Amériques
(sciences humaines et sociales) du Ministère des
Affaires Étrangères et européennes.
• Membre de la Commission consultative des
recherches archéologiques à l’étranger du Ministère
des Affaires Étrangères et Européennes. Président de
la sous­commission Amérique.
• Membre du Conseil national de la recherche archéologique
(C.N.R.A.) placé auprès du Ministre de la
Culture et de la Communication.
Paz NÚÑEz REgUEIRO, responsable
de collections « spécialité Amérique »
Conférences
• Conférence Les archives patagones en France : la collection
Henry de La Vaulx (1896 ­ 1897) et la mémoire
mapuche-tehuelche, dans le cadre de la journée
d’étude Goûts privés et espace public dans la patrimonialisation,
organisée par Dominique Poulot, Prof.
Université Paris I (INHA, 24 juin 2010).
• Conférence les archives patagones dans les collections
nationales françaises, dans le cadre du symposium Les
archives anthropologiques de la nation : écritures, corps,
artefacts et musées, coordonné par Diego Escolar
(CONICET/IANIGLIA ­ UNCuyo) et Julio Vezub (CONI­
CET/CENPAT­UNPSJB) (IIAM, Univ Católica del Norte,
San Pedro de Atacama, 25 ­ 29 octobre 2010).
• Présentation du musée du quai Branly au séminaire
Nouvelle muséologie et muséologie critique dirigé par
Luis Alegría, Prof. Faculté de Sciences Humaines de
l’Université de Santiago de Chile (23 octobre 2010).
• La Patagonie : territoire, culture matérielle et habitants.
Intervention au collègue Pablo Neruda de Grigny (30
novembre 2010) dans le cadre du projet pédagogique
sur l’Argentine développé par le Département des
Publics (coord. Charlotte Bres).
Publications
• Prehispanic Hammerstones from the Atacama Desert
(Antofagasta Region, North of Chile), Mining in European
History-Congress Actas (Innsbruck, 12 ­ 15 nov.
2009), p. 335 ­ 338. Figueroa Larre, Valentina, Hernán
Salinas Williams, Diego Salazar Sutil, Germán Manriquez
Soto et Paz Núñez­Regueiro 2010.
• Expostion Giinaquq, Comme un visage. Masques
d’Alaska, Gradhiva, n°11, p. 214 ­ 220. Núñez­
Regueiro, Paz et André Delpuech 2010.
• Araucanie­Bruxelles­Paros : la collection Gustave Verniory
au musée du quai Branly. Témoignages de dix
années passées au Chili, Gradhiva, n°12, p. 218 ­ 227.
Angèle Martin, Paz Núñez­Regueiro et Carine Peltier.
• À paraître : Sur les traces du Géant Patagon. L’histoire

de la collection Henry de La Vaulx du musée du quai
Branly (1896 ­ 1897), article accepté pour publication
par le Journal de la Société des Américanistes.
Fabienne de PIERREbOURg, responsable
des collections « spécialité Amérique »
Enseignement
• Tutorat master I – École du Louvre : La Mésoamérique
dan les expositions à Paris du début du XXe siècle à nos
jours, Ana Beltran.
• Intervention dans le cours « Domaines de l’anthropologie
2 & 3 : Anthropologie esthétique (L3) » Paris VIII
délocalisé au musée du quai Branly.
Publications
• Une vie de terrain au Mexique : les collections Stresser-
Péan au musée du quai Branly, Gradhiva 11, 2010, 200 ­
206. Fabienne de Pierrebourg et Anne­Solène Rolland.
• Recuerdos de América en Francia : el acervo etnográfico
del musée du quai Branly, in Las vitrinas de la memoria,
los entresijos del olvido. Coleccionismo e invención
de memoria cultural. Mario Humberto Ruz y Adam
Temple Sellen (coordinadores. Mérida, UNAM, 2010)
Fabienne de Pierrebourg et Claudia de Sevilla.
• Le Crâne en cristal de roche de Paris, catalogue de l’exposition
Xihuitl : enquête autour du crâne présentée
au Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens
de Marseille.
• La Mésoamérique, catalogue de l’exposition Xihuitl :
enquête autour du crâne présentée au Musée d’Arts
Africains, Océaniens, Amérindiens de Marseille.
Participation à des commissions, comités ou conseils
• Membre du Groupe d’enseignement et de recherche
maya.
• Membre du conseil d’administration de la Société des
Américanistes.
• Membre du comité de rédaction du Journal de la
Société des Américanistes.
Christine bARThE, responsable scientifique
de l’unité patrimoniale des collections photographie
Enseignement et jury
• Suivi des travaux des étudiants de l’École du Louvre :
Virginie Duchesne, Marie Delbarre et Axelle Louvre.
• Évaluations des bourses de recherche doctorales, post
doctorales et collections du musée.
• Nomina or à la nouvelle édition du prix Pictet.
• Jury pour un nouveau prix décerné par l’Union Africaine
et l’Union Européenne.
• Cours à l’École Nationale supérieure de Photographie
Publications
• Article consacré à Jacques Faublée dans le catalogue
de l’exposition Jacques Faublée au Musée d’Ethnographie
de Genève.
service de la médiathèque
Anne FAURE, directrice adjointe du Département
du patrimoine et des collections,
responsable de la médiathèque
Intervention/Communication
• Colloque Documentation des SHS sur le Pacifique,
organisé par le CREDO (UMR 6574) et IMASI (Réseau
Asie, UPS 2999), le 12 mars 2010, Paris CNRS.
• European conference on the Future of Art Bibliography
project (FAB) and the General Artlibraries.net meeting,
les 28 et 29 octobre 2010 à la Fondation Gulbenkian,
Lisbonne.
• Steering committee on heritage collections and preservation,
conférence annuelle de la Ligue des bibliothèques
de recherche européennes (LIBER), Juin 2010
Aarhus (DK).
Participation à des commissions, comités ou conseils
• Membre du conseil d’orientation et de pilotage de
l’OCIM.
• Membre du Comité de pilotage opérationnel du service
en ligne de Rue des Facs.
• Membre jury concours filière bibliothèque.
• Suivi travaux élèves conservateurs stagiaires ENSSIB.
Sarah FRIOUX SALgAS, responsable de
la documentation des collections et des
archives
Publications
• Article dans le catalogue de l’exposition Ode aux
grands arts africains : les Statuent meurent aussi,
présentée dans le cadre du parcours des mondes
au musée de la Monnaie de Paris (9 septembre au
2 octobre 2010).
Angèle MARTIN, chargée de la documentation
des collections et des archives scientifiques
Expositions
• Coordinatrice scientifique de l’exposition Fleuve
Congo. Arts d’Afrique Centrale (MQB, 22 juin ­
3 octobre 2010).
Publications
• Araucanie-Bruxelles - Paris : la collection Gustave Verniory
au musée du quai Branly, Gradhiva, n°12, 2010.
Angèle Martin, Paz Núñez­Regueiro et Carine Peltier.
Carine PELTIER, responsable de l’iconothèque
Enseignement
• L’étude juridique des collections et la mise en ligne,
Intervention en formation continue Élaborer une
collection numérique dans les bibliothèques, ENSSIB
18 juin 2010.
ANNexeS • 175

176 • ANNexeS
• Séminaire de Rencontres avec les professionnels
des musées et du patrimoine, Médiation culturelle
Paris III L3 spécialisation « Musées et Patrimoines »,
7 décembre 2010.
Publications
• L’étude juridique des photographies, un véritable
chantier de collections, Exos n°17 (à paraître).
Communications
• Intervention pour les Journées du Patrimoine, dimanche
19 septembre 2010 au salon de lecture Jacques Kerchache
: Denise Paulme, Déborah Lifchitz, Thérèse
Rivière, Germaine Tillon : quatre femmes ethnographes
qui ont mis en pratique les théories de Marcel Mauss
et contribué à la constitution des collections du musée.
Présentation d’objets, de photographies et d’archives.
• L’étude juridique des collections de photographies,
journée d’étude Association Générale des Conservateurs
des Collections Publiques de France Paca,
février 2010.
Travaux scientifiques
• Participation au groupe de travail consacré au Portail
Photographique, de la mission ministérielle sur la
photographie depuis mai 2010.
• Analyse de 2 candidatures à des bourses MQB juin
2010.
• Participation au Club des utilisateurs français du logiciel
the Museum System (CLUFT) 4 juin 2010 (CNAM)
et du 14 octobre 2010 (MQB).
Françoise DALEX, responsable du portail
documentaire
Enseignement
• Chargée de cours à l’École du Louvre, Master professionnalisant
Métiers du Patrimoine.
• Chargée de cours à l’Université de Bretagne Sud, Master
Métiers du patrimoine : politiques patrimoniales
et développement culturel.
Mission de coopération internationale
• Suivi de l’avancée du projet d’informatisation des
collections du Musée d’Ethnographie du Vietnam à
Hanoï et du Musée des Témoignages de Guerre à Ho­
Chi­Minh Ville, en avril, juillet et novembre 2010 dans
le cadre du projet de coopération franco­vietnamienne
Fonds de Solidarité Prioritaire, Revalorisation du patrimoine
muséographique vietnamien (FSP­Muséo).

Département
de la recherche
et de l’enseignement
activité du personnel
Anne-Christine TAYLOR,
directeur du département de la recherche
et de l’enseignement
Principales responsabilités scientifiques et
administratives
• Direction du département de recherche et d’enseignement
au musée du quai Branly depuis février
2005.
• Membre du conseil d’orientation scientifique et du
conseil d’administration du musée du quai Branly.
• Coordination du GDRI « Anthropologie et histoire des
arts » (CNRS/musée du quai Branly).
• Membre du conseil d’administration de l’INALCO.
• Membre du comité scientifique du Legs Lelong
(CNRS).
• Directeur de la rédaction, avec Yves le Fur et D. Fabre,
de la revue Gradhiva.
• Membre du comité de rédaction du Journal de la
Société des Américanistes, de la revue Terrain et de
Gradhiva .
Enseignement
• Université de Barcelone, 8 heures, Regimenes de historicidad
y historiografias indigenas en las sociedades
amazonicas (M2/Doctorants), 11 ­ 16 avril.
Missions
• berlin, participation invitée au colloque Layers
of Islamic Art and the Museum context, musée du
Pergamon, 13 ­ 17 janvier.
• barcelone, Université de Barcelone, enseignement,
11 ­ 16 avril.
• boston, Mass, participation invitée à journées
d’étude sur Claude Lévi­Strauss, Université Harvard,
22 ­ 26 avril.
• Palerme, participation invitée aux journées d’étude
Nouvelles directions de recherche en anthropologie de
l’art, musée A. Pasqualino, 13 ­ 16 mai.
• budapest, participation invitée à une école doctorale,
Université de Budapest ­ London School of Economics,
30 juin ­ 4 juillet.
Conférences, contributions à des colloques, exposés
de recherche
• The musée du quai Branly : aesthetics versus anthropology
?, contribution au colloque Layers of Islamic Art
and the Museum Context, org. Stefan Weber, G.Khalil,
B. Jounod, musée des arts islamiques, musée du Pergamon,
Berlin, 13 ­ 16 janvier.
• La Fabrique des images, présentation du catalogue,
FNAC, Paris, 16 février.
• Sexe, mort et sacrifice chez les Mochica, présentation
de l’exposition, Maison de l’Amérique Latine, 13 mars.
• Formes de la figuration en Amazonie, dans le cadre du
cycle Visées de la figuration, Salon Kerchache, musée
du quai Branly, 27 mars.
• Les langages du cœur chez les Jivaro, dans le cadre
de la séance Poétiques non­occidentales’ Salon Kerchache,
musée du quai Branly, 12 mars.
• Claude Lévi-Strauss and the musée du quai Branly,
journée d’étude The Legacy of Claude Lévi-Strauss,
Harvard University, 24 avril.
• Dialogues cérémoniels jivaro : coordination et confrontation
dans un rituel verbal amazonien, journées d’étude
Nouvelles directions de recherche en anthropologie de
l’art, musée A. Pasqualino, Palerme, 14­15 mai.
• Les femmes sont-elles des non-humains comme les
autres ?, exposé présenté au groupe Parenté (EHESS/
Collège de France), EHESS, 8 juin.
• Stéréotypes : Le Jivaro, conf. Université Populaire,
musée du quai Branly, 17 juin.
• Academic research and curatorial activities at the
musée du quai Branly, présentation à un groupe de
scientifiques norvégiens, Maison de la Culture norvégienne/musée
du quai Branly, 24 septembre.
Valorisation et diffusion de la recherche
• Faut-il restituer les objets du passé à leur pays
d’origine ?, débat avec S. Sidibé, La Recherche, n°445,
septembre 2010.
• Participation à l’émission de C. Clément, France-
Culture, 9 mars ; présentations de l’exposition Sexe,
mort et sacrifice chez les Mochica (France­Inter,
26 mars, 12 avril ; France V, 19 avril) ; participation à
l’émission de J. Attali, France­Culture, 5 juillet.
ANNexeS • 177

178 • ANNexeS
Publications et commissariat d’expositions :
• Voir comme un Autre - figurations amazoniennes de
l’âme et du corps, in : La fabrique des images, Somogy
éditions d’art­musée du quai Branly.
• Commissaire associée : La Fabrique des Images
(Ph. Descola), musée du quai Branly, 15 février 2010
­ 15 juillet 2011.
• Conseiller Scientifique : Sexe, mort et sacrifice chez
les Mochica, com. S. Bourget, musée du quai Branly,
8 mars ­ 2 juin 2010.
julien bONhOMME, adjoint au directeur
Principales responsabilités scientifiques et
administratives
• Directeur­adjoint du département de la recherche et
de l’enseignement du musée du quai Branly depuis
février 2008.
• Chercheur affilié au Laboratoire d’anthropologie
sociale.
• Co­responsable avec Carlo Severi du projet Anthropologie
de l’art : création, rituel, mémoire financé par
l’Agence Nationale de la Recherche.
• Membre du comité de rédaction de Gradhiva et des
Cahiers d’anthropologie sociale.
• Organisation scientifique avec Sarah Frioux­Salgas du
colloque Littératures noires, Bibliothèque nationale de
France ­ musée du quai Branly, 29 ­ 30 janvier 2010.
Enseignement
• Préparation à l’agrégation de sciences sociales (ENS
Ulm­Cachan) : Croyances collectives (4h).
Communications scientifiques
• La rumeur des voleurs de sexe, École des Beaux­Arts,
Paris.
• La chasse aux voleurs de sexe est ouverte ! Lynchage,
justice populaire et sorcellerie urbaine en Afrique,
Colloque Justices de l’Invisible, Université Paris­Ouest.
• Mirroring selves: specular space, speech, and subjectivity
in a divination ritual (Gabon), Workshop Ritual
Speech and Subjectivity, University of Texas, Austin.
• Le Blanc vu d’Afrique, Université populaire du musée
du quai Branly.
• Les voleurs de sexe, musée du quai Branly.
• Les voleurs de sexe, Les Fabriques de la philosophie,
Université Montpellier 3 ­ Librairie Sauramps.
• Les écritures du prophète, Conférence L’écriture
comme passage : les papiers, le diplôme, le livre,
Sciences­Po.
• (avec Magali De Ruyter) Brouiller les pistes. Rituel et
relations entre les Pygmées Babongo et leurs voisins
(Gabon). Séminaire du Laboratoire d’anthropologie
sociale.
• Les graffitis de Dieu. Un prophète et ses écritures au
Gabon (avec projection du film Les Graffiti de Dieu),
Séminaire Anthropologie visuelle des pratiques
rituelles, EHESS.
Publications
Directions de numéros de revue
• (Avec Nicolas Jaoul) Grands hommes vus d’en bas,
Gradhiva, n°11, 2010.
Articles
• Troubles de l’intestin. Corps et pouvoir dans les Grassfields
du Cameroun (à propos de J.­P. Warnier, Régner
au Cameroun et N. Argenti, The Intestines of the
State), L’Homme, n°194, 2010, p. 157 ­ 178.
• (avec Nicolas Jaoul) Grands hommes vus d’en bas.
L’iconographie officielle et ses usages populaires,
Gradhiva, n°11, 2010, p. 5 ­ 29.
• Masque Chirac et danse de Gaulle. Images rituelles
du Blanc au Gabon, Gradhiva, n°11, 2010, p. 80 ­ 98.
Chapitres d’ouvrages collectifs
• Les ancêtres et le disque dur. Visions d’iboga en Noir et
Blanc, in S. Baud, C. Ghasarian (dir.), Des plantes psychotropes.
Initiations, thérapies et quêtes de soi, Paris,
Imago, 2010, p. 313 ­ 336.
Entrées de dictionnaires
• Initiation, in R. Azria & D. Hervieu­Léger (dir.), Dictionnaire
des faits religieux, Paris, PUF, 2010, p. 541 ­ 548.
• Magie/Sorcellerie, in R. Azria & D. Hervieu­Léger
(dir.), Dictionnaire des faits religieux, Paris, PUF, 2010,
p. 679 ­ 685.
Laurent bERgER
Enseignement : école des hautes études en Sciences
Sociales, ENsup
• Anthropologie des religions et du fait religieux,
Master Sciences des religions et Société : 24h.
• Ethnographie et Histoire Globale, Master Sociologie
E.T.T : 24h.
Communications : colloques-séminaires de recherchejournées
d’étude
• Histoire globale, mondialisations et capitalisme, Séminaire
de lecture du Centre d’Études d’Afrique Noire
[Michel Cahen, Vincent Foucher, Laurent Fourchard,
Rozenne Diallo], Sciences Po Bordeaux. (janvier 2010).
• Une rationalité « limitée » ? L’attitude étrange d’un roi
malgache face à un projet agro-industriel international,
Séminaire Management et cultures d’entreprises
[Eve Chiapello, Éric Godelier], École Polytechnique­
École de Paris du Management, Paris. (janvier 2010).
• L’Histoire globale, un nouveau programme de
recherche ? Séminaire Anthropologie de la globalisation
: débats et perspectives [Marc Abélès], École des
Hautes Études en Sciences Sociales, Paris. (février
2010).
• Durkheim et Lévi-Strauss, ou le fait religieux à l’interface
des sciences sociales et cognitives, Journée d’étude
« Durkheim et Lévi­Strauss. Le goût de la césure ou
le prix de la filiation ? » [Emmanuel Desveaux, Michel
de Fornel], LIAS­École des Hautes Études en Sciences
Sociales, Paris. (mars 2010).

• L’Histoire globale contemporaine, Séminaire de
recherche de l’Institut d’Histoire Économique et
Sociale [Thomas David], Université de Lausanne
(Suisse). (Mars 2010).
• Les mondialisations et le capitalisme au prisme de l’Histoire
globale, Séminaire Anthropologie des systèmes
mondiaux [Jonathan Friedman], École des Hautes
Études en Sciences Sociales, Paris. (avril 2010).
• Pourquoi l’économie est toujours politique : à propos
des théories anthropologiques de la valeur, Colloque
Sciences sociales : sortir du paradigme de l’action ?
[Daniel Benamouzig], Sciences Po Paris. (mai 2010).
• Voices from Ankaraña: Collaborative Research on
Conservation and Development in Northern Madagascar,
Colloque « Voices from Madagascar’s Forests:
Improving Representation and Rights for Malagasy
Forest Peoples » [Barry Ferguson, Eva Keller, Jacques
Pollini, Nadine Fritz­Vietta], University of East Anglia,
School of International Development, Norwich (UK).
(mai 2010).
• Learning Possession Trance in Bèlèdugu (Mali), Colloque
Things and Spirits : New Approaches to Materiality
and Immateriality [Ricardo Roque, João Vasconcelos],
Institute of Social Sciences, Lisbonne (Portugal).
(septembre 2010).
Publications
• À la croisée des sciences sociales et cognitives : une
nouvelle lecture de la formule canonique Lévi­straussienne.
In Ostrovsky. A (ed), La Fonction Symbolique
dans l’Espace Culturel. St Pétersbourg: Nestor­Historia,
p. 59 ­ 72.
• Why Maurice Bloch’s work on « religion » is nothing
special but is central. Religion and Society 1: 47 ­ 55.
• La centralisation d’un culte périphérique. Islam, possession
et sociétés d’initiation au Bèlèdugu (Mali).
Politique Africaine 118 : 143 ­ 164.
• Esquisse d’une archéologie et généalogie des savoirs
anthropologiques. Social Anthropology 18(2) : 117 ­ 137.
• Islamisation et constitution des élites africaines (VIIIe ­
XVIe ). Note sur l’œuvre inachevée de Pierre­Philippe Rey.
Le Blog de l’Histoire Globale www.histoireglobale.com
• L’Histoire globale, un nouveau programme de
recherche. Le Blog de l’Histoire Globale www.histoireglobale.com
Films documentaires et ethnographiques
• Maurice Bloch. Entretien avec Laurent Berger.
La Huit Production, collection « L’Ethnologie en
Héritage » : 135 min.
Missions et Terrains
• Mission au Museum of World Culture de Göteborg
(Suède), dans le cadre du projet européen RIME (Let’s
Start Trying – In Search for Dialogical Collaborations)
(Mars 2010).
• Mission à Madagascar sur les processus de patrimo­
nialisation de la nature et des sites sacrés des royautés
divines sakalava et antankaraña : programme de
recherche international financé par le Social Sciences
and Humanities Research Council of Canada, en partenariat
avec la Western Ontario University (Canada),
la West Georgia University (USA) et l’université Nord­
Madagascar. (Juin 2010).
Christian COIFFIER, chargé de mission en
ethno-architecture
Enseignement
• Participation au master « Muséologie, sciences, cultures
et sociétés », cours de novembre 2009 à février 2010
sur l’intitulé « Les collections ethnographiques » et suivis
d’étudiants.
• Suivi, durant deux mois (mai­juin) d’une stagiaire du
master Muséologie, Tzu Lan Liu, travaillant sur les
objets Han de la collection taïwanaise conservée dans
les réserves du MQB.
• En collaboration avec Michel van Praet, une semaine
d’immersion (27 septembre au 1er octobre) pour les
étudiants en muséologie (master 2) avec rencontres
de professionnels de musées et commissaires d’expositions
à Paris et à Rouen.
• Soutenance le 24 novembre d’une HDR (Habilitation
à diriger des recherches) intitulée Primauté
du centre dans une société dualiste de Papouasie
Nouvelle-Guinée.
Missions et terrains
• Participation à la réunion annuelle de l’Association des
Arts du Pacifique à Stuttgart (Allemagne) en tant que
membre du conseil d’administration (27 au 30 mai).
• Mission de trois semaines (11 au 30 juillet) en
Papouasie Nouvelle­Guinée sur le thème « Tourisme
et ethnologie » avec réalisation de films vidéo sur la
danse du feu des masques Baïning (Rabaul) et sur les
masques de boue Asaro (Goroka).
Communications scientifiques
• Participation au colloque CNRS, Livre Blanc des
recherches sur le Pacifique (10 au 12 mars) avec la
présentation d’un exposé Valorisation du patrimoine
sculptural et pictural mélanésien.
Publications
• En collaboration avec Franz Manni, La Korrigane à Bali
(un film retrouvé). Paris, La Lettre de la Société des Amis
du musée de l’Homme, Avril 2010, n°65, p. 1.
• Publication d’un article en hommage à l’ethnologue
Bernard Juillerat Rejoua aurantiaca, Bernard Juillerat
et la botanique dans le JSO (Journal de la Société des
Océanistes).
• Réalisation de deux articles, en collaboration avec
Kirk Huffman, au sujet de la sculpture de l’Homme
bleu de Malo (Vanuatu) exposée au musée du
Louvre. L’un Les métamorphoses d’un dieu destiné à
ANNexeS • 179

180 • ANNexeS
la revue Gradhiva et l’autre Un ambassadeur de l’art
ni-Vanuatu au Louvre destiné au JSO (Journal de la
société des Océanistes).
Films documentaires ethnographiques
• Présentation, le 20/12/2011, à l’auditorium de la
Grande galerie de l’évolution du Muséum national
d’histoire naturelle, avec le réalisateur Yves Bourgeois,
du film Au-delà d’un naufrage. (Christian Coiffier,
conseiller scientifique du film).
• Réalisation, en tant que conseiller scientifique, d’un
projet de film au sujet de la sculpture de l’Homme
bleu de Malo avec la Société Paris­Barcelone films.
• Recherches autour d’un film sur Bali provenant de
l’expédition de La Korrigane et retrouvé en 2009 au
musée de l’Homme.
service des relations
internationales
Christine gUETIN, responsable des relations
internationales
Missions à l’étranger
• Suède, 27 au 29 janvier : préparation de la conférence
générale de l’Asia Europe Museum Network (ASE­
MUS), National Museums of World Culture, Göteborg.
• Pays-bas, 11 au 12 avril : préparation de la conférence
générale de l’Asia Europe Museum Network
(ASEMUS), Museum Volkenkunde, Leiden.
• Singapour, 11 au 14 mai : groupe de travail préparatoire
à la conférence générale de l’Asia Europe
Museum Network (ASEMUS) organisée par l’Asia
Europe Foundation (ASEF).
• bénin, 27 au 29 juillet : 4e Comité de pilotage du
Fonds de solidarité prioritaire « les musées au service
du développement », École du patrimoine africain,
Porto Novo.
• Autriche, 10 au 12 novembre : atelier dans le cadre
du Réseau International des musées d’ethnographie
(RIME), Museum für Völkerkunde, Vienne.
• Italie, 17 au 18 novembre : réunion de lancement du
projet de Réseau européen des associations de diasporas
et des musées d’ethnographie (READ ME II),
musée Pigorini, Rome.

Annexe 1
programmation 2010 du salon
de lecture Jacques Kerchache
Nom de la manifestation Intervenant(s) Date
Les écritures en images : symboles et pictogrammes. William Wilson dimanche 3 janvier 2010
Rencontre avec Jil Servant et projection de son film
« Paulette Nardal, la fierté d’être négresse. »
Conférence Projection « Le chant des serpents.
Musiciens itinérants du Kerala. »
L'histoire du royaume d'Abomey. « L'histoire
de l'armée danhomène (les amazones). »
L'histoire du royaume d'Abomey. « L'histoire
des trois rois d'Abomey : Houegbadja, Ghézo, Glèlè »
L'histoire du royaume d'Abomey. « L'histoire
d'Ekplékendo Akati, sculpteur du dieu Gou. »
L'histoire du royaume d'Abomey. « L'histoire
de Guedegbé, devin des rois Ghézo, Glèlè et Behanzin. »
Jil Servant jeudi 7 janvier 2010
Christine Guillebaud samedi 9 janvier 2010
Daa Bachalou Nondichao dimanche 10 janvier 2010
Daa Bachalou Nondichao mardi 12 janvier 2010
Daa Bachalou Nondichao mercredi 13 janvier 2010
Daa Bachalou Nondichao jeudi 14 janvier 2010
Le triangle de trois muses. Mylène Wagram et Karim Touré samedi 16 janvier 2010
Aventure d'une œuvre : flèche rituelle mongole. Daria Cevoli dimanche 17 janvier 2010
Haïti. D.Maximin samedi 23 janvier 2010
Les quatre continents du polar. Bernard Mathieu jeudi 28 janvier 2010
La Bande dessinée africaine en France : comment
constituer un fonds de bande dessinée africaine ?
Christophe Cassiau­Haurie jeudi 4 février 2010
La Zulu Nation d'Afrika Bambaataa. Lily Reynaud­Dewar jeudi 4 février 2010
Journée d'étude la bande dessinée africaine :
réalités et perspectives.
Christophe Cassiau­Haurie vendredi 5 février 2010
ANNexeS • 181

Nom de la manifestation Intervenant(s) Date
Gros plan sur la BD africaine. Christophe Cassiau­Haurie samedi 6 février 2010
L'appui­tête jimma d'Ethiopie. Aurélien Gaborit et Helène Wilhelm dimanche 7 février 2010
Conférence ­ projection : Ancêtres, cassettes et bals
poussières, le tsapiky, une jeune musique de Madagascar.
182 • ANNexeS
Julien Mallet dimanche 7 février 2010
Présentation de l'ouvrage De l'usage des plantes. Société de Euro­asiatiques mercredi 10 février 2010
Autour de la Fabrique des images. Philippe Descola samedi 27 février 2010
Séance d'écoute organologie et répertoire tabla. Antoine Bourgeau samedi 6 mars 2010
Présentation de l'exposition. S. Bourget, A.A. Calderon, A.C. Taylor jeudi 11 mars 2010
Printemps des Poètes : chants de séduction,
chants sacrés.
Printemps des Poètes : révolte par­delà les volcans,
la poésie haitienne.
A.C. Taylor, D. Casajus, Patrick Saurin vendredi 12 mars 2010
JL Debattice, S. Potts samedi 13 mars 2010
Printemps des Poètes : un millier d'éléphants. F.Gaber, O.Schetrit, Selvana samedi 13 mars 2010
Printemps des Poètes : le primitivisme en poésie. S. Leclercq dimanche 14 mars 2010
Printemps des Poètes : la primeur des langues. J. Demarcq jeudi 18 mars 2010
Printemps des Poètes : voix enchanteresses,
voix brisées, femmes de toujours.
Percevoir vendredi 19 mars 2010
Printemps des Poètes : séance de Slam. Fecodev samedi 20 mars 2010
Printemps des Poètes : le livre du Riz et de la Soie,
le Gengzhitu, l'empereur Kangxi.
Situations de l'art contemporain : emergence et défis de
l'art contemporain indien (1), des années 20 à nos jours.
Les visées de la figuration : la nature des images dans
l'animisme amazonien.
Rencontre avec Ianna Andréadis et Gita Wolf pour leur
livre « Manasa, légendes de serpents indiens. »
Journée Engagement pour l'abandon de l'exclusion. Fecodev
I.Genlis, G. Sanquer dimanche 21 mars 2010
C. Ithurbide jeudi 25 mars 2010
P.Descola et A.C. Taylor samedi 27 mars 2010
I. Andréadis et G. Wolf dimanche 28 mars 2010
Rencontre avec Jivya Soma Mashe. J.S. Mashe et Vikas Harish jeudi 1 avril 2010

Nom de la manifestation Intervenant(s) Date
Question de documentaire : présentation et projection du
film Derrière la forêt.
La galerie américaine du musée d'ethnographie
du Trocadéro d'E.T. Hamy.
Les voleurs de sexe : anthropologie
d'une rumeur africaine.
Jérôme Cler samedi 3 avril 2010
Ghislain Dibie samedi 3 avril 2010
Julien Bonhomme vendredi 9 avril 2010
L'aile bleue des contes : l'oiseau. Fabienne Raphoz samedi 10 avril 2010
Masque de rituel d'exorcisme tovil, Naga­rassaya (Sri
Lanka).
Emergences et défis de l'art contemporain indien (2),
villes, acteurs et mondialisation.
La peinture aborigène, formes anciennes
et contemporaines.
Daria Cevoli et Percevoir dimanche 11 avril 2010
Christine Ithurbide jeudi 22 avril 2010
B. Glowzceski et J. De Largy samedi 24 avril 2010
Rendez­vous avec Patrick Bard. P.Bard jeudi 29 avril 2010
Aventure d'une œuvre : plat à kava. H. Guiot dimanche 2 mai 2010
Surguja : où les murs racontent des histoires. Vikas Harish jeudi 6 mai 2010
Rencontre autour du livre Statuaire Babembé. R. Lehuard, A. Lecomte et E. Ghysels vendredi 7 mai 2010
Dans le cadre de la journée des mémoires de la traite,
de l'esclavage et de leurs abolitions.
Rencontre avec Tlasabek Asemkulov : l'art du luth
dombra kazakh.
Didier Roten dimanche 9 mai 2010
T. Asemkulov jeudi 13 mai 2010
Rencontre avec Emmanuel Dongala et Nathalie Carré. E. Dongala/N. Carré Dimanche 16 mai 2010
4 Continents du polar Rendez­vous
avec Naïri Nahapétian.
Les visées de la figuration : l'iconographie
des êtres composites.
Fabricants d'émotion ­ Musique et malice dans un village
tsigane.
Naïri Nahapétian jeudi 27 mai 2010
P.Descola et D.Karadimas samedi 29 mai 2010
Victor A.Stoichita dimanche 30 mai 2010
Comment New York vola aussi l'idée d'art africain. Maureen Murphy mercredi 2 juin 2010
Déclin de la biodiversité : est­ce grave ? Journal du CNRS jeudi 3 juin 2010
Les archives musicales du Musée national des arts
et traditions populaires.
Marie­Barbara Le Gonidec samedi 5 juin 2010
ANNexeS • 183

Nom de la manifestation Intervenant(s) Date
Aventure d'une œuvre tactile : Singe Ehetcal F. de Pierrebourg et N.Caraty dimanche 6 juin 2010
Emergences et défis de l'art contemporain indien (3),
femmes artistes engagées.
184 • ANNexeS
Christine Ithurbide jeudi 10 juin 2010
Inauguration La Route des Jeux. K. Lemant, S. Granon, A. Lemant vendredi 11 juin 2010
Visite guidée La Route des Jeux. K. Lemant, S. Granon, A. Lemant samedi 12 juin 2010
Visite guidée La Route des Jeux. K. Lemant, S. Granon, A. Lemant dimanche 13 juin 2010
4 Continents du polar Rendez­vous avec Hervé Claude. Hervé Claude jeudi 17 juin 2010
Le tatouage chez les Gond. Vikas Harish samedi 19 juin 2010
Gradhiva n°11 : Les grands hommes vus d'en bas. J. Bonhomme et N. Jaoul jeudi 24 juin 2010
Anniversaire des indépendances. Amzat Boukari vendredi 25 juin 2010
La mémorisation du répertoire dans les Steelbands de
Trinidad.
Aurélie Helmlinger samedi 26 juin 2010
Les masques à transformation de la Côte Ouest. Marie Mauzé samedi 26 juin 2010
Mini concert. Désiré Sankara samedi 26 juin 2010
Aventure d'une œuvre Témoin de vie, témoin de mort. Marie­France Fauvet­Berthelot dimanche 4 juillet 2010
Projection du film Amrita Sher-Gil. Patrick Cazals samedi 17 juillet 2010
Les Visées de la figuration Les images animiques
sibériennes.
Charles Stépanoff samedi 28 août 2010
La route des jeux. Les Lemant + médiatrices vendredi 11 juin 2010
Total Route des jeux été 2010. Les Lemant + médiatrices
Projection du film Congo River en salle de cinéma. vendredi 10 septembre 2010
La fanfare de Bangui : itinéraire enchanté
d'un musicologue.
Simha Arom samedi 11 septembre 2010
L'importance géostratégique du fleuve Congo. dimanche 12 septembre 2010

Nom de la manifestation Intervenant(s) Date
Projection de Katanga Business en salle de cinéma. dimanche 12 septembre 2010
La rançon du colonialisme. Sophie Leclercq jeudi 16 septembre 2010
Journées Européennes du Patrimoine ­ La revue DYN. Pierre­Yves Belfils samedi 18 septembre 2010
Journées Européennes du Patrimoine ­ Masque gelede. Nicolas Menut samedi 18 septembre 2010
Journées Européennes du Patrimoine ­ Denise Paulme,
G. Tillon…
Carine Peltier et Sarah Frioux Salgas dimanche 19 septembre 2010
Rencontre avec Léonardo Padura. Léonardo Padura jeudi 23 septembre 2010
Tours d'horizon de la littérature coloniale
pour la jeunesse ­ avec la BnF (CNLJ­JPL).
Mathilde Levèque vendredi 24 septembre 2010
Rencontre avec François Neyt. François Neyt vendredi 24 septembre 2010
Etienne Jules Marey et le bestiaire enchanté. Monique Sicard samedi 25 septembre 2010
Situation de l'art contemporain avec Nicolas Bourriaud. Nicolas Bourriaud jeudi 30 septembre 2010
Visite avec les créateurs de l'exposition Kiki et Albert Lemant samedi 2 octobre 2010
Visite avec les créateurs de l'exposition Kiki et Albert Lemant dimanche 3 octobre 2010
Aventure d'une œuvre dans le Noir A. Gaborit et Percevoir dimanche 3 octobre 2010
Projection d'un film de Raoul Peck jeudi 7 octobre 2010
Projection d'un film de Raoul Peck vendredi 8 octobre 2010
Le cinéma des indépendances par Thierry Sinda. Thierry Sinda samedi 9 octobre 2010
La sono des indépendances africaine
avec Bintou Simporé.
Bintou Simporé dimanche 10 octobre 2010
Situations de l'art contemporain avec Lionel Manga. Lionel Manga jeudi 14 octobre 2010
Projection avec Thierry Sinda. Thierry Sinda jeudi 14 octobre 2010
Lumumba, la mort du prophète, de Raoul Peck. vendredi 15 octobre 2010
ANNexeS • 185

Nom de la manifestation Intervenant(s) Date
Serge Jardin : Architecure, culture et histoire,
une introduction à la maison du Baba de Malacca.
186 • ANNexeS
Serge Jardin samedi 16 octobre 2010
La danse des Woodabee. Sandrine Loncke samedi 16 octobre 2010
Lumumba, de Raoul Peck. dimanche 17 octobre 2010
Cinquante ans après : les paradoxes de la décolonisation. mercredi 20 octobre 2010
A­t­on le droit de fabriquer du vivant
(débat organisé par le CNRS).
jeudi 28 octobre 2010
Nature, parure et cosmos des Katsinam hopi. Patrick Perez samedi 30 octobre 2010
L'épopée Lapita. C.Sand et S. Bedford mercredi 10 novembre 2010
Perspectives économiques et culturelles au Bénin. Lionel Zinsou jeudi 18 novembre 2010
Journée d'étude Nicolas Bouvier et Thierry Vernet. samedi 20 novembre 2010
Séance d'écoute : archive sonores,
discours des indépendances.
Elikia M'Bokolo mercredi 24 novembre 2010
Mine G. Kirikkanat. Mine Kirikkanat jeudi 25 novembre 2010
Visées de la figuration : La peinture hollandaise du XVII e
à l'aune des quatre ontologies de Philippe Descola par
Michael Taylor
Entre l’image et l’icône : peintres... photographes,
RD Congo 1900-2010 par Bogumil Jewsiewicki
avec Sami Baloji.
La peinture et la photographie congolaise
par Bogumil Jewsiewicki avec Sami Baloji.
Michael Taylor samedi 27 novembre 2010
B.Jewsiewicki dimanche 28 novembre 2010
B.Jewsiewicki mardi 30 novembre 2010
Singapour et les Peranakan… jeudi 2 décembre 2010
Braillons ensemble… samedi 4 décembre 2010
L’Aventure d’une œuvre tactile. dimanche 5 décembre 2010
Rêver Malacca. jeudi 9 décembre 2010
Madagascar : a short story. vendredi 10 décembre 2010
La pensée noire et l’Occident. samedi 11 décembre 2010

Nom de la manifestation Intervenant(s) Date
Mille Mains dans un monde. samedi 11 décembre 2010
La civilisation Lapita ou… Hélène Guiot dimanche 12 décembre 2010
Question de documentaire. samedi 18 décembre 2010
Les Visées de la figuration. samedi 18 décembre 2010
Tibet et Himalaya : terres ultimes... lundi 27 décembre 2010
Rencontre et récital poétique. mardi 28 décembre 2010
Contes de l'Himalaya. mercredi 29 décembre 2010
Sur les pas d'Alexandra David­Neel. Priscilla Telmon jeudi 30 décembre 2010
ANNexeS • 187

Annexe 2
PRIVATISATION DES ESPACES
Salle
jacques Friedmann
(capacité max : 32)
Cinéma
(capacité max : 95)
188 • ANNexeS
grille tarifaire
RAPPEL : aucune location des espaces sans un
don de mécénat ou un parrainage.
Nombre
d’invités
Valorisation
Club 1*
7 000 ¤
Les Grands Mécènes, Mécènes et Parrains peuvent
privatiser les espaces en utilisant leurs
contreparties et/ou en louant les espaces.
Les Mécènes membres du Club Entreprises
ont accès à la seule location des espaces.
Club 2*
15 000 ¤
Club 3*
35 000 ¤
Club 4*
50 000 ¤
Grand
Mécène
Mécène
Parrain
1/2 journée < 32 3 000 ¤ � � � � �
Journée < 32 5 000 ¤ � � � � �
1/2 journée < 95 3 000 ¤ � � � � �
Journée < 95 5 000 ¤ � � � � �
Théâtre
Claude Lévi-Strauss Journée
< 390 15 000 ¤ � � � � �
• Auditorium
(capacité max : 490)
390 ­ 1 000 25 000 ¤ � � � � �
• Foyer
< 390 25 000 ¤ � � � � �
(espace de réception)
(capacité max : 1 000)
Soirée
390 ­ 1 000 35 000 ¤ � � � � �
Restaurant Les Ombres
Petit­déjeuner
< 50
50 ­ 100
1 500 ¤
2 000 ¤
�
�
�
�
�
�
�
�
�
�
(capacité max : 100) Déjeuner < 100 2 500 ¤ � � � � �
Dîner < 100 3 000 ¤ � � � � �
< 50 1 000 ¤ � � � � �
Petit­déjeuner 50 ­ 100 1 500 ¤ � � � � �
100 ­ 200 2 000 ¤ � � � � �
Café branly
Déjeuner
(capacité max : 200)
(Lundi seulement, hors
vacances scolaires)
Cocktail ou Dîner
< 100 2 000 ¤ � � � � �
100 ­ 200 2 500 ¤ � � � � �
< 50 1 500 ¤ � � � � �
50 ­ 100 2 500 ¤ � � � � �
100 ­ 200 5 000 ¤ � � � � �

La privatisation d’espace donne automatiquement droit à une visite du musée pendant les horaires d’ouverture
Toute Visite Privée effectuée en complément d’une privatisation d’espace sera facturée à 50 % du tarif ci-dessous
VISITE PRIVéE SIMPLE
Plateau des collections et expositions
temporaires
Exclusivement en dehors des horaires d’ouverture
du musée :
• lundi toute la journée
(hors vacances scolaires nationales)
• mardi, mercredi et dimanche avant 9h30
et après 19h
• jeudi, vendredi et samedi avant 9h30 et après 21h
PRIVATISATION EXCEPTIONNELLE AVEC VISITE PRIVéE
< 25 2 000 ¤ � � � � �
25 ­ 50 4 000 ¤ � � � � �
50 ­ 100 6 000 ¤ � � � � �
100 ­ 200 8 000 ¤ � � � � �
200 ­ 390 10 000 ¤ � � � � �
390 ­ 1 000 15 000 ¤ � � � � �
Terrasse Panoramique < 500 55 000 ¤ � � � � �
jardin (hors horaires d’ouverture) < 1 000 55 000 ¤ � � � � �
Privatisation totale (hors horaires d’ouverture) < 2 000 70 000 ¤ � � � � �
PAVILLON DES SESSIONS AU MUSéE DU LOUVRE
Visite privée
(+ réception possible au sein du « Hall des Lion s»
sur demande)
< 300 8 500 ¤ � � � � �
Ces tarifs n’incluent pas les frais de personnel (gardiennage, sécurité, accueil, conférencier), de technique (régie, nettoyage), ni de traiteur.
Facturés aux coûts réels, ces frais varient en fonction du nombre d’invités, des temps de montage/démontage, etc.
DEVIS SUR DEMANDE
ANNexeS • 189

téléphone télécopie internet
musée du quai Branly 222, rue de l'Université 75343 Paris Cedex 07 01 56 61 70 00 01 56 61 70 01 www.quaibranly.fr
Conception Dream On
Imprimé avec des encres à base d’huiles végétales sur du papier issu de forêts gérées durablement. PEFC/10-31-945
En couverture : MQB. Le théâtre de verdure. Été 2009 © musée du quai Branly, photo Cyrille Weiner / Chef jouant de la sanza © musée du quai Branly, photo Claude Germain