Sculpture - Regard sur l'art
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Peinture<br />
Le peintre, acrylique, 1.95x1.35 m<br />
N°10728, technique mixte <strong>sur</strong> toile, 54x45 cm<br />
6 e Biennale d’Art Contemporain<br />
Alexandre COMPAGNON<br />
Alexandre Compagnon met en place des oeuvres qui<br />
permettent au spectateur de ressentir des sentiments<br />
auxquels les mots ne peuvent conduire. Construire<br />
une image qui questionne l’intellect. Notre instinct<br />
même.<br />
« Je suis un artiste autodidacte de 36 ans dont la<br />
peinture et les arts plastiques sont le métier. Je peins<br />
depuis 15 ans environ, mais la peinture s’est introduite<br />
dans ma vie de manière très progressive. J’ai un atelier<br />
depuis 3 ans et peins désormais à plein temps.<br />
Mon travail traite notamment du vide et de l’attitude<br />
de l’homme face à celui-ci. Souvent, le sentiment qui<br />
prédomine est la peur. Par exemple, dans ma peinture<br />
« Le peintre », il s’agit de la peur de la toile blanche. Ce<br />
peut également être la fascination ou la chute en avant.<br />
Où encore vouloir combler ce vide en cherchant des<br />
réponses dans la lecture. Mais ça peut aussi être, avec<br />
ce vide, après la lutte, une relation de statu quo qui<br />
s’installe. Et alors parfois, l’humain trouve le repos. »<br />
Laurent BAHANAG<br />
Laurent Bahanag est installé en Loire-Atlantique à<br />
Saint-Nazaire.<br />
Les reflets de l’âme<br />
« Les yeux nous fixent, toutes les expressions s’y dessinent.<br />
Une présence en jaillit et nous questionne.<br />
Elle semble percer nos secrets et cela interpelle.<br />
Le temps s’estompe <strong>sur</strong> ces figures sans âge.<br />
Ces scarifications de couleurs glissant <strong>sur</strong> leur peau<br />
noire d’encre, s’amusent de notre étonnement.<br />
Le vide blanc, noir, gris, entoure ces visages,<br />
ces personnages.<br />
Leurs yeux grands ouverts attendent comme une<br />
offrande faite à des dieux anciens.<br />
Aucun message, aucune histoire ne se reflète dans<br />
leurs regards, à part peut-être une part de nous-mêmes.<br />
Intrigués par notre confusion, nous restons là, pantois.<br />
Ainsi, commence le dialogue… »