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Sculpture - Regard sur l'art

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Catalogue 6 e Biennale Internationale d’Art<br />

Contemporain de Marcigny<br />

Réalisation : Alice Rocher<br />

Première de couverture : Christian Grimaux<br />

Imprimeur 71600 POISSON<br />

03 85 81 45 21<br />

Tiré à 1500 exemplaires<br />

Dépôt légal juillet 2012<br />

Association « <strong>Regard</strong> <strong>sur</strong> l’Art »<br />

Hôtel de Ville<br />

71100 MARCIGNY<br />

www.regard<strong>sur</strong>lart.fr


6 e Biennale Internationale d’Art<br />

Contemporain de Marcigny<br />

40 artistes présentant plus de 150 oeuvres<br />

6 semaines d’exposition<br />

Des sculptures monumentales à la peinture en passant par la<br />

technique mixte et la photographie, l’art prend sa place à<br />

Marcigny dans 12 lieux à découvir : le jardin public, la tonnelle des<br />

jardiniers, la Communauté de Communes, la mairie, l’école de<br />

musique, la bibliothèque, le lavoir municipal, l’Archipel <strong>sur</strong> le lac, la<br />

Maison Bourgogne du sud, le Centre d’Art Contemporain Frank<br />

Popper, l’Office de Tourisme/le local <strong>Regard</strong> <strong>sur</strong> l’Art (DLM).<br />

du 8 juillet au 19 août 2012


« La biennale d’art contemporain 2012 à Marcigny est à la fois le ferment et le révélateur d’une présence forte de<br />

l’art contemporain dans la ville. Il est à la fois présent au Centre d’art comtemporain Frank Popper, dans les expositions<br />

estivales, dans les écoles primaires et au collège. L’Art contemporain se greffe progressivement dans la vie locale, s’associe<br />

aux autres événements comme Marcynéma . Il engendre sa propre dynamique de rencontres, de conférences, de stages,<br />

il s’irrigue dans les communes environnantes. C’est toute une vie foisonnante qui s’organise et s’intègre parfaitement dans<br />

le patrimoine architectural et culturel du Charolais Brionnais. Cette biennale nous ouvre en plus de nouveaux horizons,<br />

ceux de l’Amérique du Sud, cette année. Dépaysement et universalité nous interpelleront <strong>sur</strong> le sens de la création sans<br />

cesse renouvelée, reflet de son temps, de sa culture pour toujours faire appel à la sensibilité de chacun et à plus de<br />

communion entre les hommes. »<br />

Jacques REBILLARD<br />

Vice-président du conseil Régional et Conseiller général du canton de Marcigny<br />

« La Biennale d’Art Contemporain de MARCIGNY est l’évènement attendu comme une manifestation culturelle de grande<br />

envergure pour la Bourgogne du Sud ; avec les villes de BOURBON-LANCY “Eté des portraits“, LA CLAYETTE “Art en fête“,<br />

PARAY-LE-MONIAL “M comme Mosaïque“.<br />

Je salue l’initiative de l’association “<strong>Regard</strong> <strong>sur</strong> l’Art“ d’avoir associé l’ensemble des écoles élémentaires publiques et<br />

privées, et le Collège Jean-Moulin à cette aventure avec ARDECOLE.<br />

L’été 2012 est riche en évènements : une quarantaine d’artistes occupera l’espace public ainsi que différentes salles. Des<br />

artistes Vénézuéliens sont les invités d’honneur de cette biennale. Monsieur l’Ambassadeur de France au Vénézuéla<br />

honorera de sa visite cet événement de portée régionale, voire nationale.<br />

Cette exposition, en collaboration avec le Centre d’Art Contemporain Frank POPPER, témoigne de la vie culturelle dans<br />

notre cité et contribue à la richesse de notre Patrimoine.<br />

En tant que Maire de Marcigny, j’apprécie le travail de l’association « <strong>Regard</strong> <strong>sur</strong> l’Art » pour la promotion de l’Art en milieu<br />

rural, et l’initiative d’une totale gratuité à l’accès des lieux d’expositions.<br />

J’accueille avec grand plaisir tous les artistes qui découvriront notre ville et le Brionnais. Puissent-ils devenir les<br />

ambassadeurs de notre région.<br />

Je félicite le Président Claude SENECAILLE et l’équipe de <strong>Regard</strong> <strong>sur</strong> l’Art pour le travail réalisé lors de cette biennale<br />

2012.<br />

Je cite « l’art c’est le reflet que renvoie l’âme humaine éblouie de la splendeur du beau » (Victor Hugo).<br />

Je souhaite pleine réussite à cette 6ème Biennale 2012.<br />

Louis PONCET<br />

Maire de Marcigny<br />

« Une nouvelle fois, ici, à Marcigny, voici venu le temps de l’art, à l’occasion de cette 6e biennale.<br />

Dans ce monde souvent superficiel et agité,<br />

prenons le temps de goûter l’art,<br />

prenons le temps de la rencontre avec d’autres ailleurs,<br />

prenons le temps de la quête intérieure,<br />

prenons le temps de l’échange avec ce qui est différent, de la découverte de ce qui est inconnu,<br />

prenons le temps de l’émotion et du partage.<br />

Saisissons ce prétexte pour flâner, cheminer au gré des rues et des ruelles, pour découvrir ou redécouvrir tous les secrets<br />

de la cité soudain révélés par la présence éphémère des œuvres accueillies.<br />

Un événement à savourer sans modération ! »<br />

Jean-Claude DUCARRE<br />

Président de la Communauté de Communes du Canton de Marcigny


« C’est avec plaisir que la communauté de communes de Semur en Brionnais s’associe avec celle de Marcigny pour la 6 ème<br />

biennale Internationale d’Art Contemporain et de sculptures monumentales. En juillet et août, 2012 chaque commune du<br />

canton de Semur-en-Brionnais accueillera en exposition un « Banc poème ». Je souhaite pleine réussite à cette biennale<br />

et mes vœux d’encouragement pour les 10 ans de l’association <strong>Regard</strong> <strong>sur</strong> l’Art.<br />

Bien cordialement. »<br />

André MAMESSIER<br />

Président de la Communauté de Communes du canton de Semur-en-Brionnais<br />

« Le Centre d’art contemporain Frank Popper est heureux de participer à cette 6 ème édition de la Biennale internationale<br />

d’art contemporain de Marcigny. Le Venezuela est mis à l’honneur. De par son histoire le Centre a tissé de nombreux<br />

contacts avec des artistes vénézuéliens, d’où l’invitation faite à une quarantaine d’artistes d’exposer pendant la biennale<br />

(puis jusqu’au 30 septembre) au Centre. Cela a permis de renouer notre partenariat avec FRAVEN (France-Venezuela),<br />

d’inviter deux artistes en résidence : Juvenal RAVELO et Julio PACHECO qui réaliseront deux grands muraux dans la ville.<br />

La collaboration active de son Excellence M. Jean-Marc LAFORET, ambassadeur de France au Venezuela, fils du pays<br />

et membre du Centre d’art, la participation de nombreuses associations, institutions et écoles de la Ville ont crée une<br />

émulation et une dynamique autour de cette édition de la Biennale qui laissera des traces dans toutes les mémoires et 2<br />

œuvres pérennes. »<br />

Georges Silva<br />

Co-fondateur du centre d’art contemporain Frank Popper<br />

« 2002 . . . . . . 2012<br />

10 ans : 10 ans de passion pour l’Art sous toutes ses formes, tel est le but de l’association <strong>Regard</strong> <strong>sur</strong> l’Art. La Biennale<br />

d’Art Contemporain est l’événement incontournable de la commune de Marcigny, et pour 2012 le mot d’ordre de cette<br />

manifestation est de “<strong>sur</strong>prendre“.<br />

10 ans : Il fallait oser M.Louis Poncet, faire en 2002, cette première exposition qui est devenue la plus grande manifestation<br />

culturelle de Marcigny, dépassant nos frontières pour devenir internationale.<br />

10 ans : La 6 ème Biennale Internationale d’Art Contemporain, organisée par <strong>Regard</strong> <strong>sur</strong> l’Art et le centre d’art contemporain<br />

Frank Popper, vous propose plusieurs rendez-vous. 40 artistes exposés dans toute la ville, le Vénézuela en Arts au centre<br />

Frank Popper, des concerts, des conférences, des poèmes, des courts et longs métrages au Foyer avec le cinéma Vox,<br />

réalisation de fresques géantes , participation de toutes les écoles, des médiations culturelles, la maison d’Art de Sonia<br />

Rex, l’Archipel <strong>sur</strong> le Lac à Saint-Martin-du-lac et la participation des 26 communes des cantons de Marcigny et Semur.<br />

10 ans : Il nous fallait des partenaires, les Ateliers du Chapeau Rouge de Souvigny, le cinéma VOX, Marcigny en Poésie,<br />

Culture et Bibliothèque pour Tous.<br />

10 ans : « Ce que je fais a moins d’importance que ce que les autres font. » <strong>Regard</strong> <strong>sur</strong> l’Art est une association avec des<br />

membres motivés. Plusieurs mois de travail pour l’art et l’événementiel au service de notre commune, un grand merci à :<br />

Christian, Marion, Michèle, Marc, Franz, Georges, Ginette, Isabelle, Jean-Pierre, Josette, Louis, Odile, Olivier, Andrée, Renée,<br />

Gérard, Antoinette, Aurélie, Françoise, Jean-Paul, Loïc.<br />

10 ans : L’art contemporain au quotidien à Marcigny c’est le centre d’art contemporain Frank Popper. Franz Spath et<br />

Georges Silva apporte à la Biennale la reconnaisance et le professionnalisme. Merci pour leur aide.<br />

Merci aux institutionnels, à nos soutiens et aux établissements partenaires pour leur aide financière et leur<br />

adhésion à cette Biennale.<br />

Merci à notre stagiaire Alice Rocher.<br />

FELICITATIONS aux enfants et aux enseignants de toutes les écoles de Marcigny, pour leur participation<br />

enthousiaste au programme ARDECOLE, dont les oeuvres sont exposées pendant toute la durée de la Biennale.»<br />

Claude SENECAILLE<br />

Président de l’association <strong>Regard</strong> <strong>sur</strong> l’Art


Déroulement de la manifestation<br />

Lieux d’exposition<br />

Jardin public, tonnelle des jardiniers, mairie,<br />

Communauté de Communes, école de musique,<br />

bibliothèque, lavoir, l’Archipel <strong>sur</strong> le lac, Maison<br />

Bourgogne du sud, Centre d’Art Contemporain Frank<br />

Popper, Office de Tourisme/local <strong>Regard</strong> <strong>sur</strong> l’Art (DLM)<br />

Ouverture<br />

Tous les jours de 15h à 19h<br />

Entrée gratuite - Visites guidées as<strong>sur</strong>ées par des<br />

médiateurs culturels - Renseignements à l’Office du<br />

Tourisme et au local DLM<br />

Dimanche 8 juillet 2012<br />

Inauguration et vernissage de l’exposition<br />

14h30 : accueil à l’Office de Tourisme, visite de<br />

l’exposition dans les différentes salles avec les artistes<br />

17h : rassemblement au parc municipal, concert du<br />

réveil musical de Marcigny, présentation officielle de la<br />

Biennale suivie d’un vin d’honneur.<br />

Mercredi 11 juilet 2012 à 20h<br />

Concert en l’église Saint Nicolas de Marcigny<br />

Le quatuor Sao Yin (Rebecca Van Bogaert, Aurore Molord,<br />

Renata Kambarova, Lucile Mathieu). Constitué de quatre<br />

flûtistes du Conservatoire Royal de Bruxelles, Sao Yin<br />

propose un répertoire varié allant de Purcell à Debussy<br />

en passant par Bartók, ou encore des compositions<br />

personnelles. Instruments : piccolo, flûte en ut, flûte<br />

alto et flûte basse.<br />

Samedi 28 juillet 2012 à 20h<br />

Concert en l’église Saint Nicolas de Marcigny<br />

DUO Orgue et Trompette, avec Eddy Rosso (directeur<br />

de l’école de musique de Marcigny) et Stéphane Kumor<br />

(professeur à l’école de musique de Vesoul). Duo<br />

étonnant avec l’orgue rénové de l’église.<br />

Samedi 4 août 2012<br />

Inauguration de l’oeuvre monumentale de l’artiste<br />

vénézuelien Juvenal Ravelo. Une oeuvre murale qui<br />

prendra vie durant le mois de juillet <strong>sur</strong> les murs du<br />

stade municipal de la ville de Marcigny. Cette fresque<br />

sera réalisée en présence de l’artiste, avec l’aide d’un<br />

groupe de jeunes de la région ainsi que des habitants<br />

de la ville.<br />

Et aussi...<br />

Pour tous renseignements :<br />

Réalisation d’une oeuvre murale de Julio Pacheco<br />

Conférence de Monsieur Jean-Marc Laforêt, ambassadeur<br />

de France au Vénézuela.<br />

Projections de courts et longs métrages <strong>sur</strong> le Vénézuela à<br />

la salle du Foyer, les vendredis, samedis et dimanches.<br />

Office de Tourisme de Marcigny 03 85 25 39 06<br />

ot.marcigny-semur@wanadoo.fr<br />

www.brionnais-tourisme.fr


S O M M A I R E<br />

Pays invité - Venezuela en ar t 8<br />

Biennale - artistes primés<br />

Biennale - sculpture<br />

Biennale - technique mixte<br />

Biennale - photographie<br />

Biennale - peinture<br />

Galeries d’art et associations partenaires<br />

Ar d e c o l e<br />

Les Ba n c s Poèmes<br />

Rétrospective 2002 - 2012<br />

Index des artistes<br />

Partenaires / soutiens 42<br />

12<br />

14<br />

23<br />

25<br />

27<br />

32<br />

33<br />

36<br />

38<br />

40


Ve n e z u e l a e n ar t<br />

Le centre d’art contemporain Frank Popper<br />

Crée en 2005 par Franz Spath, chercheur et artiste, et Georges Silva,<br />

universitaire, dans les bâtiments des moines de l’ancien prieuré, le Centre<br />

d’art contemporain Frank Popper est une structure atypique, associative,<br />

à la fois lieu d’expositions internationales, résidence d’artistes, centre de<br />

formation à la médiation culturelle et centre ressources (conférences,<br />

accueil de chercheurs).<br />

Frank Popper, chercheur, professeur des Universités, théoricien,<br />

pionnier de la création des départements de recherche <strong>sur</strong> l’art<br />

dans les universités françaises, a légué au Centre d’art une trentaine<br />

d’oeuvres historiques de l’art optique, lumino-cinétique et informatique<br />

des années 60/80. Cet ensemble international unique témoigne<br />

de l’attachement de Frank Popper à ce Centre d’art, construit dans<br />

l’esprit de son ouvrage, devenu aujourd’hui un grand classique :<br />

« Art, action et participation » qui, dès 1980, met le public au cœur<br />

de la création artistique (ou sculpture sociale, selon J. Beuys).<br />

Au Centre d’art, tous les visiteurs sont accueillis par des médiateurs culturels, une attention particulière est donnée au jeune<br />

public et au public en difficulté. Il s’est constitué autour de cette initiative une telle dynamique locale et internationale<br />

que ce nouveau concept de centre d’art est promis à un bel avenir.<br />

“Visages de Caracas“ par Anne Louyot<br />

La série de photographies présentées à l’Office du Tourisme propose une découverte personnelle de la capitale<br />

vénézuelienne, ville de 5 millions d’habitants qui s’étend au croisement de plusieurs vallées. Anne Louyot nous propose<br />

de partager son regard <strong>sur</strong> cette ville à la fois chaotique et attirante.<br />

L’expérience d’une ville, c’est d’abord et <strong>sur</strong>tout la confrontation avec des visages, que la photographie permet de choisir<br />

et d’interroger. Les visages des gens bien sûr, ici des passants photographiés dans la rue <strong>sur</strong> fond de toile noire, saisis dans<br />

la diversité de leurs apparences, de leurs physionomies et de leurs humeurs. Et bien sûr dans l’énigme de leurs destinées !<br />

Mais aussi le visage contrasté du paysage urbain, dominé par la présence majestueuse de la montagne Avila qui s’oppose<br />

aux collines couvertes de « barrios » (quartiers populaires informels composés de petites maisons en briques), aux<br />

quartiers résidentiels et au réseau serré d’avenues et d’autoroutes. Bonne promenade…<br />

Anne Louyot, diplomate, a travaillé notamment au Brésil et en Russie. Elle vit à Caracas depuis fin 2009. Elle pratique la photographie depuis 2010<br />

(Atelier de photographie Roberto Mata et Centre d’études photographiques de l’Université métropolitaine de Caracas).<br />

6 e Biennale d’Art Contemporain


Projet mural de l’artiste vénézuelien Juvenal RAVELO<br />

Ve n e z u e l a e n ar t<br />

Cet artiste vénézuélien en résidence au<br />

Centre d’art contemporain Frank Popper<br />

réalise pour la 6 ème Biennale internationale<br />

d’art contemporain de Marcigny une<br />

peinture murale au stade municipal.<br />

Cette œuvre participative mise en place par l’associations « <strong>Regard</strong> <strong>sur</strong> l’Art » et le Centre d’art contemporain Frank Popper,<br />

est peinte par le public. L’artiste ayant conçu le projet supervise sa réalisation. Encourager chacun à prendre part à une<br />

activité artistique, sous l’égide d’un artiste, posant dans un lieu public une œuvre pérenne, métamorphose un cadre<br />

de vie. Juvenal Ravelo inscrit dans le tissus urbain la présence de l’art et pose un jalon de la possible transformation du<br />

quotidien. Cette peinture murale est une première à Marcigny. La Biennale et le Centre d’art sortent ainsi de leurs murs<br />

et laisseront un « présent au présent » (Prévert). Juvenal Ravelo est très connu dans son pays pour ce type d’actions avec<br />

la population créant avec elle une nouvelle fierté et identité. Frank Popper cite Juvenal Ravelo dans son ouvrage « Art,<br />

action et participation » publié dans les années 80 et actuelle référence de l’art en milieu urbain.<br />

MARCIGNY 2012


Ve n e z u e l a e n ar t<br />

Projet mural de l’artiste vénézuelien Julio PACHECO RIVAS<br />

Un croisement, des feux, un pan de mur vide, un vide<br />

(ancien pont totalement recouvert par la route et les<br />

maisons), lieu de passage, croisement sans âme. Le<br />

projet de Pacheco, artiste vénézuélien, évoque cette<br />

urbanité, mais la transcende, la réhabilite, l’habille. Une<br />

nouvelle architecture onirique qui invite à l’évasion, à<br />

l’imaginaire avec ses espaces infinis créant une nouvelle<br />

perspective, un « ailleurs ». Un nouveau pan de vie est né.<br />

Cette toile réalisée grâce au mécénat (société Manhattan,<br />

entreprise Connect) avec la collaboration du Centre d’art<br />

contemporain Frank Popper s’intègre à la 6 ème Biennale<br />

internationale d’art contemporain de Marcigny dont<br />

les artistes vénézuéliens sont les invités d’honneur.<br />

Elle restera en place, comme le mural de Juvenal Ravelo. Ces deux œuvres urbaines ancrent l’art contemporain dans le<br />

tissu social de Marcigny. L’art contemporain devient ainsi partie intégrante d’un quotidien. Il redonne une âme. Il crée un<br />

parcours, un itinéraire à la fois spirituel et visuel. Une invitation à la re-découverte des lieux. L’oeuvre de Pacheco fonde un<br />

élément constitutif d’une identité nouvelle, enrichissant le patrimoine local historique par une œuvre contemporaine.<br />

6 e Biennale d’Art Contemporain


« Venezuela en Arts » du 7 juillet au 30 septembre 2012<br />

Artistes invités :<br />

Nous remercions pour l’aide à la réalisation de l’oeuvre de Julio PACHECO :<br />

Impression <strong>sur</strong> bache : MC Créations, Cussy, France.<br />

Accrochage : entreprise Connect, M. Eric Sage, Karl Chopin et Alexandre Reverdy.<br />

Ve n e z u e l a e n ar t<br />

Cesar Andrade, Maria Arvelaiz, Vivian Asapche, Rafael Barrios, Milton Becerra,<br />

Karim Borjas, Ania Borzobohaty, Esteban Castillo, Asdrubal Colmenarez,<br />

Carlos Cruz-Diez, Fabiana Cruz-Ramirez, Hernan Cua, Colette Delozanne,<br />

Rafael De Pool, Mirtru Escalona-Mijares, Francisco Fernández-Hernández,<br />

Magdalena Fernandez, Anabell Guerrero, Jaime Gili, Luis-Alberto Hernandez,<br />

Agnes Herrera, Octavio Herrera, Wilmer Herrison, India-Serena, Antonio<br />

Lazo, Suwon Lee, Wilfredo Longa, Pepe Lopez, Victor Lucena, Carlos Medina,<br />

Manuel Merida, Juan Michelangeli, Ignacio Monque, José Nanin, Luz Perez-<br />

Ojeda, Julio Pacheco Rivas, Dario Perez-Flores, Jorge Pizzani, Pancho Quilichi,<br />

Cesar Quijada, Juvenal Ravelo, Jorge Rivas Rivas, Martha Rodriguez, Francisco<br />

Salazar, Jesus Rafael Soto, Daniel Suarez, Annette Turillo, René Ugarte.<br />

2, place du Prieuré - 71110 Marcigny<br />

Tél/fax : 03 85 25 11 03<br />

centrefrankpopper@free.fr<br />

www.cac- frank-popper.fr<br />

MARCIGNY 2012


Artistes primés<br />

Jhemp BASTIN (cet artiste est exposé à la Maison Bourgogne du sud - 28 rue Marius Avril - 71110 Marcigny)<br />

Né en 1963 à Ettelbruck, Jhemp Bastin vit et travaille à Büderscheid au Luxembourg. Il a étudié à l’Académie Royale des<br />

Beaux-Arts de Bruxelles, puis à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris.<br />

« Elles sont élémentaires, archaïques, naturelles, primitives et cependant renferment en elles une signification actuelle.<br />

Ce qui fascine, mis à part leur actualité, c’est leur expression intemporelle. La force de l’œuvre de cet artiste naît,<br />

justement, de cette approche spécifique de la tradition. Il crée de l’art contemporain à partir du bois, un matériau si<br />

chargé symboliquement et tant exploité, mais tellement propice à de nouvelles expériences, à de nouveaux défis, pour<br />

l’artiste. Malgré la complexité croissante de l’œuvre de Bastin, son potentiel est loin d’être épuisé, et nous attendons avec<br />

beaucoup d’impatience ses créations à venir. »<br />

Extraits du texte « le bois – un défi lancé à l’art contemporain » de Marie-Amélie zu Salm Salm dans le livre Jhemp Bastin – sculptures, paru en 2005.<br />

Sans titre, hêtre,<br />

194x28x22 cm<br />

SENGA<br />

Née le 18 juin 1962 à Sedan, Agnès Senga, artiste peintre, est installée en région parisienne.<br />

« Du dessin à la peinture en volume, je zoome <strong>sur</strong> tout ce qui vibre. Le jardin de Monet à Giverny est ma nouvelle source<br />

d’inspiration. Le frémissement des arbres, la fragilité des fleurs, le reflet des nuages dans l’eau ont donné le ton à ma<br />

palette. En m’imprégnant de ce lieu, j’ai observé ces ombres et ces lumières pour les glisser <strong>sur</strong> ma toile. Chaque arbre<br />

montre sa force et sa douceur, chaque fleur symbolise le romantisme et la fragilité. Toutes les lignes, toutes les courbes,<br />

respirent l’harmonie, la fluidité, l’osmose. Les couleurs deviennent des formes géométriques. Je me sers de la couleur<br />

blanche comme espace, comme ligne, comme trait pour délimiter les différentes forces de ce lieu. Les multiples reflets<br />

sont la résonnance de la réalité et deviennent les effets de transparence <strong>sur</strong> mes toiles. Toute la végétation dans ce jardin<br />

semble idyllique, indestructible et imperméable au temps et forme une architecture.»<br />

«[...] Senga porte comme tous les vrais artistes, un message de vie et vous donne à l’œil, au corps et autant à la sensation qu’au<br />

sentiment, la possibilité de voyager et de contempler. » P.Payen, Historien<br />

L’envol d’une feuille, huile<br />

<strong>sur</strong> toile, 60x60x27 cm<br />

6 e Biennale d’Art Contemporain<br />

Carré noir <strong>sur</strong> bois<br />

hêtre, 53x35x4 cm<br />

Eau rose, huile <strong>sur</strong> toile,<br />

150x150 cm<br />

Carré noir <strong>sur</strong> bois V,<br />

hêtre, 55x38x10 cm<br />

Courbes et couleurs, installation<br />

résine et toile 150x150 cm<br />

Sans titre, obinia<br />

pseudoaccacia, 210 cm<br />

L’arbre, dessin,<br />

65x50 cm


Isabelle ALLAIN, Isaa<br />

Brigitte PELEN<br />

Artistes primés<br />

Isaa est installée en région lyonnaise à Saint-Cyr <strong>sur</strong> le Rhône. Elle travaille la terre depuis 15 ans. Cette découverte fut<br />

pour elle une révélation, une évidence.<br />

« La terre fait appel à mes sens tactiles, visuels, elle est un catalyseur de mémoires. Je vous présente, pour cette biennale,<br />

mon travail <strong>sur</strong> les bustes et portraits. Un portrait est un aller-retour incessant entre la forme et l’insaisissable, le visible et<br />

l’invisible, entre l’autre et soi même... J’essaie de révéler ces visages dans la spontanéité du geste, l’urgence et l’immédiateté<br />

de l’action, afin de rester authentique et vraie. L’argile, me permet cette spontanéité, elle aspire tout, les faits et les gestes<br />

ainsi que leurs intentions, les coups que je lui inflige, les empreintes, les cicatrices, les caresses et les accidents. Et toute<br />

cette eau qu’elle emmagasine et qu’elle refoule, fait qu’elle se révèle alors vivante et sensible et, par-delà la terre, ce sont<br />

nos émotions à fleur de peau qui se dévoilent <strong>sur</strong> ces portraits. Je travaille essentiellement <strong>sur</strong> l’expressivité du corps, le<br />

mouvement et les sens, cela m’emmène vers l’animalité enfouie en nous...»<br />

Sarah, terre cuite,<br />

40x30 cm, 2011<br />

Née en 1948, Brigitte Pelen a suivi une formation artistique aux Beaux-Arts de Caen, puis à Paris dans l’atelier du sculpteur<br />

Étienne Martin. Elle s’installe dans les montagnes d’Auvergne en 1972 pour y vivre de l’élevage, période riche en ressentis,<br />

découvertes et observations mais laissant peu de temps à sa pratique artistique. Depuis 1990 elle vit et travaille à Moulins<br />

<strong>sur</strong> Allier.<br />

Depuis, la sculpture occupe une place essentielle dans la vie de cette artiste qui a signé sa première exposition en 2000.<br />

L’être humain, ses sentiments et leur mystère sont au centre de son travail. Elle porte également un grand intérêt aux<br />

formes animales et végétales, et aux phénomènes de métamorphose et de croissance. La terre est son matériau de<br />

prédilection. Pour ses sculptures elle utilise le modelage en argile, puis le moulage en plâtre ou en élastomère, et le tirage<br />

en ciment ou résine. Les sculptures de Brigitte Pelen sont à son image, d’apparence discrète et raffinée.<br />

« Le regard, c’est le premier reflet d’une personne. Faire un portrait, c’est une quête de l’autre, l’envie d’une rencontre, sans<br />

qu’il y ait besoin de mots. »<br />

Monument aux vivants, ciment<br />

alumineux, 190x90x90 cm, 2010<br />

Esclave, terre cuite<br />

patiné, 40x30, 2011<br />

Fille aux tresses<br />

43x30x23 cm, 2011<br />

Sélèné, platre patiné,<br />

40x20, 2012<br />

Porteuse d’offrandes<br />

166x48x40 cm, 2010<br />

Entrelacs<br />

73x73x80 cm, 2012<br />

MARCIGNY 2012


<strong>Sculpture</strong><br />

Nini, bois, acier, vitrail, 320x320x200 cm<br />

Noeud 5.1, bois peint, 140x40x50cm<br />

6 e Biennale d’Art Contemporain<br />

Joël PETOT<br />

Né à Dijon en 1956 Joël Petot fit ses études à l’Ecole des<br />

Beaux-Arts de Dijon et de Lyon entre 1986 et 1988.<br />

« Le corps des arbres m’impressionne par sa<br />

métamorphose saisonnière et sa longévité. La verticalité<br />

de cet être végétal, associée à ses valeurs écologiques<br />

et spirituelles, m’incite à l’admiration.<br />

Les arbres me parlent de mes ancêtres comme de mes<br />

contemporains. Les arbres me parlent de notre futur:<br />

l’homme est si dépendant de la vie des arbres pour sa<br />

<strong>sur</strong>vie <strong>sur</strong> cette planète ! Le bois calciné offre à la lumière<br />

une matière noire mouvante et vivante qui peut même<br />

se transformer jusqu’en un blanc étincelant : alchimie<br />

redoutable de la lumière, émouvante et sans limite.<br />

L’acte de brûler le bois au chalumeau, au demeurant<br />

très violent, me permet de rentrer en l’arbre, de<br />

communiquer avec lui en lui proposant de devenir<br />

son serviteur. Le feu, ce chemin de renaissance. »<br />

Michel BUGAUD<br />

« Ingénieur-chercheur, j’ai détourné mon outil de travail<br />

pour devenir plasticien. M’appropriant les aptitudes de<br />

mon PC à exploiter l’aléatoire, j’ai troqué mes pinceaux<br />

pour le numérique. Introduisant le “hasard“ dans les<br />

programmes de création numérique que je développe<br />

<strong>sur</strong> mon ordinateur, j’ai entrepris d’explorer ainsi<br />

l’intuition créatrice.<br />

Ma démarche s’intéresse au processus de création<br />

en explorant la relation entre règle (de conception)<br />

consciente et hasard (les paramètres externes<br />

incontrôlés). Pour cela, j’imagine des règles de<br />

construction mathématiques - géométriques le plus<br />

souvent - que je programme <strong>sur</strong> mon ordinateur, puis<br />

je pondère ces règles par des facteurs aléatoires, basés<br />

<strong>sur</strong> le tirage au hasard de nombres.<br />

C’est ce cheminement basique, habituellement<br />

dissimulé, implicite, dans la conception de toute œuvre,<br />

que j’essaye d’explorer. »


Vincent GAZIER<br />

Vincent Gazier est un artiste hors-normes, à la fois<br />

chercheur scientifique et plasticien. Ses études <strong>sur</strong><br />

les premières représentations sculpturales d’humains<br />

les « vénus primitives » l’ont nécessairement amené<br />

à s’interroger <strong>sur</strong> … qu’est-ce que vouloir présenter/<br />

représenter les Humains ! Le buste exposé à cette<br />

biennale date des années 80, et fait référence à l’art<br />

classique grec et romain. Le travail de la matière<br />

rappelant la terre est ancestral, sauf que c’est du béton.<br />

Une modernité classique caractérise cette œuvre qui<br />

s’inscrit dans l’histoire multimillénaire des avatars<br />

plastiques créés <strong>sur</strong> terre par cette espèce animale<br />

particulière que l’on dit humaine…<br />

Georges Silva, juin 2012<br />

Co-fondateur du centre d’art Frank Popper<br />

Helen VERGOUWEN<br />

« Des lignes et formes géométriques composées librement,<br />

des éléments droits et perpendiculaires interrompus<br />

par des rondeurs, des fractures directionnelles créent<br />

pourtant une harmonie dans la tension. Le tout réalisé<br />

dans la force de l’acier Corten : voici les sculptures de<br />

Helen Vergouwen.<br />

Volontairement laissées à l’état « brut » pour rendre<br />

hommage au matériau, rouillées et ainsi protégées pour<br />

toujours (l’acier Corten ou acier auto-protecteur, rouille<br />

en <strong>sur</strong>face et reste stable dans le temps ), ses sculptures<br />

frappent l’œil et s’imposent. Elles prennent leur place,<br />

inaltérables, s’entremêlant avec l’espace, le rehaussant<br />

autour de notre environnement.<br />

Dans un jeu subtil des ouvertures et des masses, des<br />

lignes droites et des fractures, les œuvres de Vergouwen<br />

deviennent miroir de notre vie : tantôt suave, tantôt<br />

complexe, tantôt dure, tantôt fluide... quelle richesse ! »<br />

Franz Spath, mai 2012<br />

Co-fondateur du centre d’art Frank Popper<br />

<strong>Sculpture</strong><br />

Portrait, béton coulé, 70x55x30 cm, 2003,<br />

collection privée<br />

352, 250x50 / 7x50 / 7x2.7 cm,<br />

acier Corten, 2010<br />

MARCIGNY 2012


<strong>Sculpture</strong><br />

Totems, 2x0.20 cm<br />

Vagues IV rejaillissement,<br />

assemblage bois peint, 3x3x3m, 2010<br />

6 e Biennale d’Art Contemporain<br />

Mohamed BENHAMZA<br />

Né en 1967 à Berkane au Maroc, Mohamed Benhamza a<br />

fait des études d’arts plastiques à Tanger jusqu’en 1990.<br />

Aujourd’hui artiste peintre et scénographe, il est aussi<br />

professeur d’éducation plastique.<br />

« Depuis ses premiers dessins, peintures et sculptures<br />

en forme de totems, l’œuvre de Mohamed Benhamza<br />

tourne autour de l’interactivité des disciplines artistiques.<br />

Il interroge le rapport entre la peinture et la sculpture,<br />

entre le collage et le dessin … Ainsi son œuvre devient<br />

insaisissable, inclassable, c’est une œuvre unique à la lisière<br />

de plusieurs pratiques artistiques. L’art de Benhamza est<br />

une quête intérieure, sa lecture suppose une interprétation<br />

qui nous ouvre les portes de l’imaginaire. Cette lecture<br />

n’est jamais acquise pour toujours, ni identique pour tous<br />

car au-delà du simple signe, le sens du symbole relève de<br />

l’invisible. »<br />

Daniel LAFOUGE<br />

Azzeddine Abdelouahabi<br />

Daniel Lafouge a commencé en 1972 par des<br />

installations dans l’espace et des tapisseries. Dès 1980<br />

il se consacre à la sculpture.<br />

Ses sculptures de grandes dimensions sont structurées<br />

en éléments qui s’assemblent. De ce travail découlera<br />

sa participation au mouvement artistique « Jeune<br />

sculpture/Jeune expression ». Ses « Vagues » sont<br />

l’actuelle évolution de ce travail. Il a une activité<br />

d’initiation et d’animation aux arts plastiques en milieu<br />

rural, de l’insertion et scolaire. Il est membre de diverses<br />

associations ou organismes culturels nationaux.<br />

Parmi ses œuvres publiques on peut noter : le<br />

monument de la Déportation de la région de Tournus ;<br />

1% G.S. Prévert à Talant, des fresques au Creusot…<br />

Il expose régulièrement, seul, en groupe ou comme<br />

invité, dans de nombreuses communes de Saône-et-<br />

Loire.


Jean-Pierre VIOT<br />

« Que se soit dans la peinture ou en sculpture, c’est toujours<br />

avec un minimum de gestes, de matière et de tracé que<br />

Jean-Pierre Viot construit ses œuvres. Les différentes<br />

manières, dont des formes simples qui peuvent se croiser,<br />

se mélanger et se pénétrer, constituent un de ses thèmes de<br />

recherche plastique dans ces deux champs de l’art.<br />

Bien qu’à première vue les deux sculptures exposées<br />

semblent être identiques, elles ne le sont que par leurs<br />

deux éléments constructifs : les losanges s’entrecoupent<br />

de deux façons différentes. Symétriques ? Non ! Et c’est<br />

là un indice du grand nombre de variations spatiales que<br />

ces deux sculptures peuvent créer. C’est la forme et les<br />

relations possibles entre elles, que Jean-Pierre Viot étudie<br />

chaque fois. Pour obtenir la pureté du discours artistique,<br />

une grande retenue est nécessaire, une quasi « neutralité ».<br />

Ni le matériau ni la couleur ne doivent détourner notre<br />

attention de l’essentiel. C’est pour cela que ses œuvres<br />

sont souvent en blanc ou en noir. Un silence résonnant et<br />

précautionneusement recueilli confère à ses œuvres un ton<br />

aux échos très subtils. »<br />

Franz Spath, mai 2012<br />

Co-fondateur du centre d’art Frank Popper<br />

Mireille BELLE<br />

« Le besoin de créer m’est vital comme une respiration.<br />

Mailles perdues dans le tricot de mon enfance, accrocs<br />

aux ronces des chemins parcourus, mais aussi douces<br />

rencontres sont le terreau de ma création.<br />

Sur le fil non tranquille de la vie, elle parle de<br />

l’authentique richesse de nos différences, de l’humain,<br />

d’un voyage temporaire. Elle affirme sans concession le<br />

risque de l’autre.<br />

Je sculpte depuis une quinzaine d’années et expose<br />

régulièrement. J’alterne le travail en atelier avec les<br />

symposiums, aventures tant artistiques qu’humaines.<br />

La terre est mon matériau de prédilection mais je<br />

travaille aussi la résine, le bois, les assemblages, la neige,<br />

la glace et j’ai pérennisé quelques œuvres en bronze.<br />

De la rencontre entre mes mains et la matière, <strong>sur</strong>gissent<br />

des êtres neufs, émouvants, sans artifice… Nés de moi,<br />

tels des funambules <strong>sur</strong> le fil de ma vie, ils tricotent mes<br />

liens avec les autres, signant ma place de Vivante parmi<br />

les Vivants. »<br />

<strong>Sculpture</strong><br />

Perspect, acier, peinture epoxy,<br />

1.60x1.60x0.80 m, 2011<br />

Réflexion, résine polyester, 1.90m, socle 1m<br />

MARCIGNY 2012


<strong>Sculpture</strong><br />

Le Léviathan, acier et alu, 4x1.80 m<br />

Recto-verso, métal, 38 cm, 2010<br />

6 e Biennale d’Art Contemporain<br />

Mario FARRUGIA<br />

« Je travaille les assemblages métalliques et utilise<br />

les pleins et les vides. J’écarte tout volume, masse<br />

et transforme la matière jusque dans ses limites<br />

physiques pour atteindre ma démarche. Mon travail<br />

est une réflexion <strong>sur</strong> la mémoire et la transmission<br />

d’un message, toute mes sculptures expriment au<br />

travers d’une symbolique et des traits épurés, une<br />

histoire empreinte de dualité. Cette réflexion multiple,<br />

conditionne ma démarche volumique contemporaine.<br />

Le Leviathan est un monstre biblique, avaleur d’âmes.<br />

Il est l’incarnation du mal. Cette sculpture est un travail<br />

<strong>sur</strong> l’imaginaire. Il est exposé tel un spécimen sous la<br />

forme d’un squelette. L’évocation de la contradiction<br />

entre croyance et fiction est ainsi suggérée. »<br />

Marie-Christine SOHM<br />

Sculpteur, Marie-Christine Sohm travaille le métal depuis<br />

une dizaine d’années dans son atelier d’Einville en<br />

Meurthe-et-Moselle.<br />

Elle tire d’élégantes et sensuelles silhouettes élancées<br />

à partir de morceaux de ferraille informes, tourmentés,<br />

rouillés et battus par le temps. Le couple est son sujet<br />

de prédilection. D’une pluie d’étincelles de son arc, elle<br />

les fait jaillir enlacés, aériens et amoureux. Ses hommes<br />

et ses femmes de fer, sujets rigides et pourtant d’une<br />

si radicale sensualité vous emportent immédiatement<br />

dans son univers et donnent l’envie d’y poser la main<br />

et de les caresser. Des têtes minérales ou métalliques<br />

animent les corps réunis et ainsi l’artiste les accompagne<br />

au début d’une nouvelle vie.<br />

Cette artiste a été récompensée dans de nombreux<br />

salons, notamment en 2011, où elle fut médaillée de<br />

bronze de l’Académie Arts Lettres Sciences.


Bernard MOROT GAUDRY<br />

Installé à Autun, Bernard Morot-Gaudry est sculpteur<br />

et peintre. Très investi dans la défense des artistes, il<br />

est président de l’Union des Syndicats et Organisations<br />

Professionnelles des Arts Visuels, et administrateur viceprésident<br />

d’une société de droits d’auteurs, la SAIF.<br />

Il a créé de nombreuses sculptures monumentales<br />

publiques en acier, en pierre ou en bois, ainsi que des<br />

fresques. Il est chevalier dans l’ordre des Arts et Lettres et<br />

a participé à de multiples expositions internationales.<br />

Il est aussi écrivain et a publié récemment un<br />

passionnant roman historique « La tentation d’Eve »<br />

autour de Gislebertus, sculpteur de la cathédrale<br />

d’Autun au 12 ème siècle.<br />

Sylvain Lécrivain<br />

Issu des Beaux-Arts de Reims, cet artiste trouve la source<br />

de la diversité de sa création tant dans les rapports de<br />

l’homme à la terre, que lorsqu’il cite Shakespeare :<br />

« le monde est une scène ».<br />

« Sylvain Lécrivain, à travers les œuvres toutes de tangible<br />

matière de sa production, m’est immédiatement apparu<br />

comme un être de l’air, une sorte d’Ariel grave et facétieux,<br />

qu’aucune pesanteur ne freine dans sa rêverie créatrice,<br />

portant le contraste jusque dans la matière, capable<br />

de donner la vie vaporeuse du nuage au fossile le plus<br />

compact. A bien regarder dans sa création, la pensée<br />

imageante qui y préside, littérale et littéraire à la fois, et<br />

l’imagination du matériau pour lui donner forme n’y<br />

ont pour parentes que celles du savant et émerveillé<br />

Max Ernst : même onirisme inépuisable et « cultivé »,<br />

souvent impertinent, et même déconcertante aptitude à<br />

transfigurer n’importe quel objet ou matériau. »<br />

Bernard Pierron<br />

Grand diable morvandiau,<br />

acier peint, 280x125x90 cm<br />

<strong>Sculpture</strong><br />

Guitare sèche, résine polyester, 160 cm<br />

MARCIGNY 2012


<strong>Sculpture</strong><br />

Accord btf1, bronze, terre, fer, 1.90 cm, 2010<br />

Sans titre 3, 28x24x35cm<br />

6 e Biennale d’Art Contemporain<br />

Abdoulaye GANDEMA<br />

Dans son atelier de Ouagadougou, l’artiste Abdoulaye<br />

Gandema consacre une grande partie de son talent à<br />

la recherche de nouvelles techniques, plus en rapport<br />

avec son regard <strong>sur</strong> le monde contemporain. Des<br />

patines d’une palette douce viennent rehausser ses<br />

sculptures qui, jusqu’à présent, faisaient la part belle<br />

à la femme. C’est un hommage sans cesse rendu au<br />

courage et à la joie de vivre des femmes, en dépit des<br />

situations difficiles qu’elles peuvent rencontrer.<br />

Abdoulaye Gandema se plaît à restituer dans ses gestes<br />

l’élégance et la beauté légendaire du modèle féminin,<br />

cette silhouette longue et racée de sa terre natale. Son<br />

œuvre est ancrée dans la tradition ancestrale de l’art<br />

africain, mais fixe intensément l’avenir avec avidité et<br />

sans complexe.<br />

L’art d’Abdoulaye Gandema s’exprime en toute<br />

simplicité. Il perpétue avec lui l’esprit et le savoir-faire<br />

de son père, un des pionniers du bronze africain.<br />

Yola ESTIENNE<br />

Née le 15 avril 1987 à Brioude en Haute-Loire, Yola<br />

Estienne vit et travaille en Haute-Loire, dans la vallée de<br />

la Senouire. Jeune diplômée des Beaux-Arts de Saint-<br />

Etienne, elle ancre son art dans la sculpture. A vingttrois<br />

ans, elle travaille déjà pour Anthony et Hubert<br />

Duprat. Elle expose à la Biennale internationale du<br />

design de Saint-Etienne en 2008 et réalise sa première<br />

exposition personnelle en 2011.<br />

« C’est sans émotions ordinaires que j’aborde les œuvres<br />

de Yola Estienne mais plus avec une force attribuée<br />

d’un défi de son être. Ce vivant extraordinaire donnant<br />

naissance par une légèreté profonde qui fait la force d’un<br />

rêve inassouvi, universel, puisant dans un unique, pour en<br />

retirer la substance qui peut se matérialiser par du bois,<br />

papier, métal et autres matériaux. Telle une danse de<br />

l’âme puissante et sereine, Yola nous emmène vers son<br />

sujet d’existence. Une œuvre pour communiquer, méditer<br />

et puis peut-être comprendre…»<br />

Georges Speicher


Volker RIES<br />

Comme du linge à sécher, suspendue <strong>sur</strong> son fil, la<br />

sculpture RêvAiries s’étend à travers le lit du ruisseau.<br />

C’est ainsi qu’elle trouve son site dans l’ancien lavoir de<br />

Marcigny.<br />

Partant de cette configuration, elle pourra nous poser<br />

deux questions. La première interroge le travail avec<br />

des formes d’expression physiques et matérielles, qui<br />

renvoient à l’espace réel du spectateur en traçant des<br />

points et des lignes dans son espace physique propre.<br />

La seconde concerne le “où?“, dans quels espaces et<br />

sites, nos corps vivent-ils aujourd’hui?<br />

Serge BORGOGNO<br />

« Né à Nice en 1938, j’ai suivi une formation de dessin<br />

académique de 1955 à 1959. Artiste enseignant de<br />

1959 à 2009. Expositions en France depuis 1972. 1er<br />

Prix de <strong>Sculpture</strong> à Sancoins en 2001, ainsi que le 1er<br />

Prix de sculpture à Buxières-Les-Mines.<br />

J’ai toujours, à côté de l’enseignement, travaillé la<br />

sculpture dans diverses matières car chaque matière<br />

demande un apprentissage et une créativité nouvelle et<br />

donne tout en stimulant, de l’expérience. Mes Œuvres,<br />

bien que très variées peuvent permettre quand même<br />

de découvrir mon style. J’ai donc expérimenté au départ<br />

le bois en bas-relief et ronde-bosse, ensuite la pierre,<br />

puis attiré par les couleurs, les différents marbres. Le<br />

bronze, matière millénaire, est venu ensuite avec la cire<br />

perdue. Désireux de faire du statuaire, le Raku (poterie<br />

japonaise), m’en a donné l’occasion <strong>sur</strong> des supports<br />

métalliques, ainsi que le travail du cuivre repoussé<br />

avec, en fond, du vitrail où j’ai fait preuve d’innovation :<br />

les vitraux étant toujours peints ».<br />

<strong>Sculpture</strong><br />

RêvAiries, calcaire de Metz, 80x23x20 cm<br />

MARCIGNY 2012


<strong>Sculpture</strong><br />

Erable 2 , 60x55x55cm<br />

Ambroise et juste, papier mâché<br />

50x30x77 cm,135x75x110 cm<br />

6 e Biennale d’Art Contemporain<br />

Edith BRUANDET<br />

Edith Bruandet a suivi une formation en tissage<br />

à Matemale dans les Pyrénées-Orientales, puis au<br />

C.R.E.A.R avant de se tourner vers l’enseignement<br />

pendant une vingtaine d’années. Entre 2004 et 2007,<br />

elle reprend des activités textiles en y intégrant des<br />

végétaux.<br />

« Le végétal est au centre de mon travail. Je prélève dans<br />

la nature des branches, des brindilles, des graminées qui<br />

constituent la matière de mes sculptures. Les végétaux<br />

conservent des traces de vie, d’élans, de bles<strong>sur</strong>es :<br />

vent, soleil, pluie, gel, sécheresse, douceur et violence.<br />

J’en épure les formes pour retrouver le mouvement<br />

premier, les enroule dans des fils de soie, réinvente<br />

les couleurs, les lumières, les transparences qu’ils ont<br />

perdues. Exprimer ainsi la vie intérieure de tout être et<br />

le mouvement perpétuel du monde, où vie et mort se<br />

rejoignent. »<br />

Martine BECHIR<br />

Formée à l’école Supérieure des Arts Appliqués<br />

Dupperré, Martine Bechir est plasticienne dans<br />

différents studios, ateliers de dessin et agences de<br />

publicité.<br />

Elle crée et restaure des laques, pratique la sculpture<br />

(modelage, taille, soudure), anime des ateliers d’arts<br />

plastiques (enfants et adultes) et intervient dans le<br />

milieu scolaire. Elle réalise aussi des créations en papier<br />

mâché (masques de scène et marionnettes pour le<br />

théâtre), et des sculptures animalières qui constituent<br />

son activité principale.<br />

Martine Bechir participe à de nombreuses expositions<br />

de groupe, personnelles ou en invitée d’honneur.


Alain DUMAS<br />

Alain Dumas a vécu au Pérou de 1970 à 1976 où il a<br />

réalisé de nombreux courts-métrages documentaires et<br />

de fiction. Depuis, il partage son temps entre la France<br />

et ce pays.<br />

« Plusieurs de mes films ont été diffusés <strong>sur</strong> diverses<br />

chaînes françaises et étrangères. Outre mon travail de<br />

réalisateur, je collabore régulièrement avec le Théâtre<br />

National de Nice pour lequel je réalise des vidéos<br />

intégrant des spectacles. Parallèlement à cela, je<br />

poursuis un travail plastique <strong>sur</strong> la problématique de la<br />

territorialisation de l’image.<br />

Mon travail artistique s’articule autour de la<br />

problématique du rapport au virtuel et donc par<br />

antinomie, au «réel» ou plutôt à l’actuel.<br />

Je m’intéresse particulièrement au mode de perception<br />

qui s’opère lors de la confrontation entre ces deux<br />

aspects de la réalité. »<br />

Pascale DAUDEL DESROCHE<br />

« Après une maîtrise d’Arts Plastiques passée à Saint-<br />

Etienne en 1993, j’ai vécu à Saint-Laurent-du-Maroni<br />

en Guyane, puis dans le Roannais avant d’atterrir en<br />

2004 en Nouvelle-Calédonie. De retour dans la Loire<br />

en décembre 2007, j’expose régulièrement et travaille<br />

autour de la notion de mémoire à l’aide de techniques<br />

variées (huile, acrylique, pigments, collages…) et<br />

de différents supports <strong>sur</strong> lesquels je mets en scène<br />

mes représentations (corps ou portraits) : rouleaux<br />

de tissus et paravents qui représentent le temps qui<br />

passe, qui se déroule inexorablement ; supports de<br />

récupération (tiroirs, portes, tables…) qui ont déjà un<br />

vécu, une mémoire ; végétaux, par essence, fragiles voir<br />

éphémères…<br />

La création, basée <strong>sur</strong> l’expérimentation et la recherche,<br />

est du côté de la dynamique, du vivant. Le temps de<br />

la création est comme un pied de nez à l’éphémère,<br />

comme un instant d’éternité volé, comme une tentative<br />

même vaine de retrouver le temps perdu, de mélanger<br />

des lieux et des temporalités. »<br />

Malvenus, boîte 29x22x26 cm<br />

Technique mixte<br />

A la recherche de la recherche,<br />

12x0.50x2.10m, technique mixte, 2007<br />

MARCIGNY 2012


Technique mixte<br />

Tempête, technique mixte <strong>sur</strong> papier canson,<br />

74x109 cm<br />

Sables n°3, technique mixte,<br />

sable de Loire et acrylique, 54x65 cm<br />

6 e Biennale d’Art Contemporain<br />

Bernard GAUME<br />

Né en 1947 à Roanne, Bernard Gaume vit et travaille à<br />

Rousset-<strong>sur</strong>-Arc, près d’Aix-en-Provence, au pied de la<br />

montagne Sainte-Victoire. Après avoir suivi des études<br />

artistiques, il a obtenu son diplôme national supérieur<br />

des Beaux-Arts, avec mention. Il peint à “temps plein “<br />

depuis 2002.<br />

Dans son parcours Bernard Gaume apporte sa réponse<br />

à l’éternel débat philosophique de l’art et de la<br />

technique. La technique entrave-t-elle l’art?<br />

Ses tableaux sont faits de dispersions, de fusions,<br />

d’images décomposées puis recomposées. A la maîtrise<br />

parfaite des techniques traditionnelles, l’artiste allie sa<br />

propre alchimie. Au travers d’empreintes, d’estampes,<br />

d’impressions pigmentaires, de calligraphies, les<br />

«métamorphoses» se succèdent.<br />

Bernard Gaume est un matiériste créateur d’un équilibre<br />

de formes et de couleurs à la recherche obstinée de<br />

la lumière, origine probable de l’existence, créateur<br />

devant lequel on se sent un pied dans une vie passée<br />

et l’autre dans celle qui se prépare.<br />

Bernadette MOREAU<br />

Après avoir obtenu en 1978 un CAP dessin d’art option<br />

publicité et un BT arts graphiques et arts appliqués,<br />

Bernadette Moreau a travaillé 7 ans dans une agence<br />

de publicité. De retour dans le Cher, elle a pu reprendre<br />

la peinture et de nombreuses expositions ont suivi. Elle<br />

a complété, il y a 3 ans, sa formation initiale par une<br />

formation d’infographiste.<br />

« J’ai travaillé avec une nouvelle approche, la Loire, le<br />

fleuve de ma région (que j’ai déjà beaucoup abordé<br />

de façon plus « académique» à l’aquarelle, l’huile ou le<br />

pastel). J’ai donc choisi de mettre en valeur et d’utiliser<br />

les sables naturels de la Loire, travaillés en couches<br />

successives, avec divers ajouts de graviers ou morceaux<br />

de bois flottés, complétées ou rehaussées si besoin,<br />

par de la couleur. Ainsi, contraste le « lisse» de l’eau,<br />

sa transparence, ses reflets, ses ondulations réalisés<br />

en peinture avec la texture du sable, de différentes<br />

granulométries, aspects nacrés ou terreux, selon les<br />

jeux de lumière et de matière que la nature nous<br />

offre. »


Brigitte TRANCHEPAIN<br />

Née dans le Cher en 1935, Brigitte Tranchepain vit<br />

et travaille entre le Bourbonnais et le Sénégal. Elle<br />

découvre la couleur et la peinture en 1982 en Afrique et<br />

en Algérie, terre de couleur, de lumière et de contraste.<br />

De 2000 à 2005 et après un travail dans la gestion, elle<br />

démarre une formation <strong>sur</strong> la couleur dans une école<br />

à Bâle.<br />

Elle travaille à partir de la couleur et de sa magie, de la<br />

matière et elle se laisse inspirer par l’essence des lieux<br />

qu’elle traverse, et tout ce qui s’imprime dans la matière:<br />

traces, signes, écritures, que les êtres, les arbres, les<br />

éléments... laissent <strong>sur</strong> leur passage et qui sont notre<br />

mémoire. La couleur est un médium qui lui permet de<br />

donner une certaine forme, propre à son imagination, à<br />

ce qui vit à travers son être, là où elle passe. Son travail<br />

est de rendre visible, vivant, compréhensible à celui qui<br />

regarde une peinture, le langage de la couleur, ce qu’elle<br />

cache, ce qui est invisible, ce qu’elle veut exprimer.<br />

François SENECHAL<br />

Né en 1950 à Lille, François Senechal réside en<br />

Bourgogne. Il a suivi une formation artistique à l’Ecole<br />

Nationale de Photographie de Vaugirard.<br />

« Ce que je propose existe à l’état brut : je mets en<br />

cadre un fragment de réalité, qui respire et devient<br />

autonome par l’effacement de ce qui est hors champ.<br />

Je montre à voir, j’incite à regarder. J’invente des trésors<br />

qui existent. Une œuvre ne vit que par le regard de<br />

celui qui la voit et l’émotion qu’elle suscite en lui. Jeux<br />

de formes, de forces, de lignes, de couleurs, volumes,<br />

matières et contrastes, harmonies et dissonances, dans<br />

ce petit rectangle de taille fixe, tout s’organise comme<br />

une composition musicale, expression artistique que je<br />

pratique également, tout comme l’écriture.<br />

« On porte en soi un musée personnel », disait Aaron<br />

Siskind. Dans le mien figurent, De Staël, Giacomelli,<br />

Vieira da Silva, Fritz Lang, Le Titien, Brassaï, Tiepolo,<br />

Kurosawa, Poliakov… Simple constatation, et non pas<br />

volonté personnelle : c’est la photo qui m’appelle et<br />

s’impose à moi, si je suis en état de la recevoir. Pinceau<br />

ou appareil photo n’est qu’une question d’outil. Ce qui<br />

touche, c’est le regard. »<br />

Technique mixte/photographie<br />

Ciel éclaté, acrylique et technique mixte <strong>sur</strong> toile,<br />

110x100 cm<br />

Sans titre, Photographie, 50x70 cm<br />

MARCIGNY 2012


Photographie<br />

Résonances, 3 photographies, 30x90 cm<br />

NC 20 493, 100x100cm, photographie, 2011<br />

6 e Biennale d’Art Contemporain<br />

Fadi HABIB<br />

Fadi Habib est photographe, plasticien et architecte.<br />

Il vit et travaille en région parisienne. Né en 1960 il se<br />

consacre depuis plus de 15 ans à la thématique de la<br />

mémoire, de la trace et de la cicatrice.<br />

Son travail s’articule autour de la photographie en tant<br />

que langage, mais il fait de plus en plus d’intrusions<br />

dans le monde de l’installation, des dispositifs et plus<br />

récemment de la vidéo. En photographie, il travaille <strong>sur</strong><br />

des extrêmes, d’un côté la couleur numérique basse<br />

résolution et basse lumière et d’un autre le négatif<br />

6x6 noir et blanc précis, dans les deux cas, ses travaux<br />

s’exposent souvent en grand, voir, très grand format. Le<br />

dispositif présenté fait appel à la répétition, au décalage<br />

de la perception et à l’écho. Il tente d’exprimer une<br />

sensation de déstabilisation et d’incertitude sensorielle<br />

à l’évocation d’une scène consignée dans la mémoire.<br />

Marilu SAVIO<br />

Née à Montbrison, Marilu Savio a fait des études d’arts<br />

plastiques à l’Accademia di belle arti de Pérouse en Italie<br />

et à l’École des Beaux-Arts de Saint-Étienne. Depuis<br />

1999, ses photographies s’organisent en séries.<br />

« Comme Ponge, poète du cageot, Marilu est attentive<br />

au banal, à l’ordinaire, aux épluchures d’oignons, aux<br />

morts sans sépulture aplatis <strong>sur</strong> les routes, aux plantes<br />

desséchées, à tout ce fretin menu que nous côtoyons<br />

sans y faire attention. Nous lavons la salade sans voir le<br />

limaçon, nous mangeons le fromage blanc et jetons la<br />

faisselle… Nous la jetons sans la voir.<br />

Ces photographies nous dessillent les yeux ; elles donnent<br />

en effet à contempler les formes insolites d’emballages<br />

ordinaires. Par exemple l’éclat sombre d’une sphère<br />

décentrée dans un cercle presque parfait ou la symétrie<br />

ailée d’une architecture translucide. Et, à travers ces<br />

formes contemporaines de la nature morte, elles peuvent<br />

nous rendre sensibles à la beauté fragile d’un monde,<br />

notre monde, voué à la disparition. »<br />

Françoise Le Roux, fév. 2012


Joël BESSE<br />

Né en 1951 à Brive, Joël Besse vit et travaille à Paris.<br />

« Suspendre le temps… Au commencement, pour Joël<br />

Besse, il y a ces plis et replis, souvent complexes et presque<br />

toujours géométriques, qui animent de petites bandes ou<br />

carrés de papier comme pour les éveiller à eux-mêmes. [...]<br />

Pour l’artiste ce ne sont que des « modules », les éléments<br />

simples dont il a besoin pour construire son tableau et qu’il<br />

lui faut d’abord produire à l’identique et en grande série.<br />

C’est dire que la répétition des mêmes gestes et schèmas<br />

plastiques est au principe du travail de l’artiste et en porte<br />

le sens. [...] La démarche s’appuie <strong>sur</strong> l’idée que seul ce<br />

qui est ressenti comme unique doit être légitimement et<br />

nécessairement voué à la répétition. Joël Besse s’inscrit<br />

dans cette tradition qui fait du cœur, l’organe amoureux<br />

de la répétition.[...] Aussi,comme un rite toujours<br />

recommencé, les modules déployés en longue série dans<br />

l’atelier relèvent-ils, avec la vérité qui brûle en eux, d’un<br />

temps immobile, celui de l’origine et de l‘éternel retour du<br />

même. L’artiste le sait, qui en vient souvent à parler de la<br />

répétition comme d’un moment d’éternité où l’esprit peut<br />

enfin rentrer en possession de lui-même. »<br />

Fernand Fournier<br />

Gerhard STEINLE<br />

« Des anges ! Comme s’il voulait se lier à ces êtres<br />

protecteurs, l’artiste allemand Gerhard Steinle est fasciné<br />

par les anges. Avec beaucoup d’humour il invente des<br />

situations improbables où il met en scène des garçons<br />

ou des filles, aimables, doux, volatiles, mais pas toujours<br />

très saints ! Car dans ses dessins colorés à l’aquarelle, les<br />

anges volent mais sont encadrés dans le petit format d’un<br />

support très païen : des cartons <strong>sur</strong> lesquels on achète en<br />

Allemagne, des saucisses grillées avec des petits pains !<br />

Support profane mais néanmoins anobli par la fausse<br />

dorure. Parfois on peut même découvrir un ange devant<br />

un verre de vin ou de bière. Oui, c’est très bavarois !<br />

Dans la série montrée dans la Biennale, les anges secourent<br />

des animaux. Le titre allemand «Tier-Schutz-Engel» est<br />

en fait un jeu de mots contracté. En effet, ‘‘Tier-Schutz’’<br />

signifie ‘‘protection des animaux’’ et ‘‘Schutz-Engel’’, angegardien.<br />

Et oui, les animaux ont aussi besoin d’angesgardiens,<br />

<strong>sur</strong>tout dans notre monde où la chasse au profit<br />

fait oublier la nature. Gerhard Steinle en est conscient et<br />

nous le rappelle avec humour. »<br />

Franz Spath, mai 2012<br />

Co-fondateur du centre d’art Frank Popper<br />

Cercle Bleu, acrylique <strong>sur</strong> papier plié, 2 m<br />

Peinture<br />

Celui qui nourrit les oiseaux, dessin et aquarelle<br />

<strong>sur</strong> carton pique-nique, encadré 42 x 52 cm<br />

MARCIGNY 2012


Peinture<br />

Le peintre, acrylique, 1.95x1.35 m<br />

N°10728, technique mixte <strong>sur</strong> toile, 54x45 cm<br />

6 e Biennale d’Art Contemporain<br />

Alexandre COMPAGNON<br />

Alexandre Compagnon met en place des oeuvres qui<br />

permettent au spectateur de ressentir des sentiments<br />

auxquels les mots ne peuvent conduire. Construire<br />

une image qui questionne l’intellect. Notre instinct<br />

même.<br />

« Je suis un artiste autodidacte de 36 ans dont la<br />

peinture et les arts plastiques sont le métier. Je peins<br />

depuis 15 ans environ, mais la peinture s’est introduite<br />

dans ma vie de manière très progressive. J’ai un atelier<br />

depuis 3 ans et peins désormais à plein temps.<br />

Mon travail traite notamment du vide et de l’attitude<br />

de l’homme face à celui-ci. Souvent, le sentiment qui<br />

prédomine est la peur. Par exemple, dans ma peinture<br />

« Le peintre », il s’agit de la peur de la toile blanche. Ce<br />

peut également être la fascination ou la chute en avant.<br />

Où encore vouloir combler ce vide en cherchant des<br />

réponses dans la lecture. Mais ça peut aussi être, avec<br />

ce vide, après la lutte, une relation de statu quo qui<br />

s’installe. Et alors parfois, l’humain trouve le repos. »<br />

Laurent BAHANAG<br />

Laurent Bahanag est installé en Loire-Atlantique à<br />

Saint-Nazaire.<br />

Les reflets de l’âme<br />

« Les yeux nous fixent, toutes les expressions s’y dessinent.<br />

Une présence en jaillit et nous questionne.<br />

Elle semble percer nos secrets et cela interpelle.<br />

Le temps s’estompe <strong>sur</strong> ces figures sans âge.<br />

Ces scarifications de couleurs glissant <strong>sur</strong> leur peau<br />

noire d’encre, s’amusent de notre étonnement.<br />

Le vide blanc, noir, gris, entoure ces visages,<br />

ces personnages.<br />

Leurs yeux grands ouverts attendent comme une<br />

offrande faite à des dieux anciens.<br />

Aucun message, aucune histoire ne se reflète dans<br />

leurs regards, à part peut-être une part de nous-mêmes.<br />

Intrigués par notre confusion, nous restons là, pantois.<br />

Ainsi, commence le dialogue… »


Chantal MEINE (BAUME)<br />

Chantal Meine est née à Lyon en 1960 et réside à<br />

Villeurbanne. Elle a commencé à peindre il y a une<br />

douzaine d’années après avoir suivi des cours pendant<br />

deux ans et motivée par l’enthousiasme de son<br />

professeur. Elle fait partie d’une association vaudaise<br />

(Vaulx-en-Velin, à côté de Lyon), l’Artistorium, qui lui<br />

permet d’exposer régulièrement.<br />

« Quand je prends le pinceau je pars en exploration, je<br />

vagabonde dans mon monde intérieur et je suis parfois<br />

<strong>sur</strong>prise de ce que j’y découvre. Toutes ces images qui<br />

s’impriment au fil du temps, mouvements, lumière,<br />

instants de vie et toutes ces sensations accumulées,<br />

joie, tristesse, espoir, désir, colère, frustration, je les<br />

restitue dans mes toiles de façon plus ou moins<br />

consciente. C’est pourquoi je ne me cantonne pas à<br />

un sujet ou un style en particulier. Chaque toile est le<br />

reflet de ma sensibilité du moment. La ville avec tout<br />

ce qu’elle dégage d’énergie, de diversité, de codes, de<br />

reflets sociaux, d’humanité, m’inspire peut-être plus<br />

particulièrement, mais la pression qu’elle impose à<br />

ceux qui y vivent, engendre le besoin de s’en échapper,<br />

même provisoirement. La peinture est pour moi cette<br />

porte vers une certaine liberté ».<br />

Mekkaoui EL BEKKAYE<br />

Né en 1967 à Oujda, Mekkaoui El Bekkaye est professeur<br />

d’arts plastiques à Oujda au Maroc.<br />

« Je suis toujours mon instinct, je crée, j’existe, toute<br />

mon énergie est portée <strong>sur</strong> la ligne, le trait, le point, c’est<br />

la partie la plus excitante, ensuite je pose la matière,<br />

les couleurs, ma peinture est abstraite et moderne.<br />

Je projette mon ressenti <strong>sur</strong> la toile au pinceau ou au<br />

couteau, <strong>sur</strong> n’importe quel support avec l’acrylique<br />

et quelle que soit la dimension. Je ne veux <strong>sur</strong>tout pas<br />

m’engager dans l’exploration de techniques : ce qui<br />

compte, à mes yeux, c’est la force que l’on mobilise<br />

pour peindre. Les moyens les plus réduits doivent lui<br />

laisser toute place. »<br />

Paysage, acrylique, 46/38 cm<br />

Peinture<br />

Transe silencieuse, acrylique et technique<br />

mixte <strong>sur</strong> toile, 50x60cm<br />

MARCIGNY 2012


Peinture<br />

Michèle RADIX<br />

Sans titre, peinture à l’huile, 2011, 68x68 cm<br />

6 e Biennale d’Art Contemporain<br />

Continuité et temps séquence, peinture, 425/0,35 cm, 2011<br />

Née en 1946 à Charlieu, Michèle Radix a étudié à l’ENBA de Lyon et obtenu son certificat de 3 ème année en 1967.<br />

« Dans l’atelier Avoscan sculpteur je ressens la plénitude transmise par la simplicité d’un volume et comprends la relation<br />

directe entre la quête spirituelle et la création. A Paris à l’atelier Del Debbio, j’attaque la pierre en taille directe. Le thème<br />

est l’humain dans un figuratif épuré aux lignes tendues et volumes pleins sans me départir du sens, du symbole. En 2002,<br />

après 30 ans de confrontation à la pierre, la peinture s’impose à moi. Je choisis l’acrylique et une forme d’abstraction<br />

apparente pour exprimer la luminosité, le dynamisme, la complexité, les paradoxes, le mystère de la conscience. A la<br />

Biennale 2012 de Marcigny je propose 12 toiles en continuité qui amènent une réflexion <strong>sur</strong> l’enchaînement des instants<br />

tous différents exprimant le déroulement espace-temps dans une apparente linéarité ».<br />

Pol Gérard TACHON<br />

« Après une carrière en communication au service des<br />

entreprises, c’est depuis plus de 25 ans que Gérard Tachon<br />

se consacre entièrement à son travail artistique. Travail?<br />

Oui, un travail très soutenu, une recherche constante<br />

d’exploration des valeurs et nuances de la couleur - et des<br />

formes nées d’un langage d’abord figuratif et devenues<br />

de plus en plus abstraites et géométriques. Echapper<br />

au hasard en suivant des règles sans pourtant perdre la<br />

liberté de création, tel a été le défi de Gérard Tachon qui<br />

a réussi à combiner ces deux opposés qui semblent être<br />

inconciliables.<br />

L’artiste adulte travaille d’une manière très sérieuse et<br />

garde en même temps le caractère ludique de l’enfant.<br />

Dans les différents systèmes qu’il a développés par une<br />

construction raffinée de <strong>sur</strong>face, une multitude infinie<br />

de variations a <strong>sur</strong>gi par laquelle il crée son riche univers<br />

d’images, de tableaux et de dessins où nous pouvons<br />

d’abord voir puis sentir la réalité complexe de nos<br />

existences.»<br />

Franz Spath, Avril 2012<br />

Co-fondateur du centre d’art Frank Popper


Christiane BRULEY<br />

Christiane Bruley est née en Alsace, elle vit et travaille<br />

actuellement à Dijon. Elle expose dans différentes<br />

régions de France, en Suisse, Allemagne et Pologne.<br />

L’installation présentée en collaboration avec Joël Petot<br />

est composée de peintures acryliques <strong>sur</strong> métal.<br />

« Fée Christiane utilise comme monture l’acrylique et<br />

l’acier, elle est résolument d’esprit moderniste et ignore<br />

avec superbe l’anecdote chère à ses consoeurs, elle se<br />

défend d’être toutefois une pure et dure de l’abstraction,<br />

lyrique ou non, et revendique la part concrète de son<br />

inspiration, à savoir les éléments qu’elle sait très bien faire<br />

se déchaîner <strong>sur</strong> toutes les gammes, elle n’est pourtant<br />

pas exhibitionniste, et même si elle <strong>sur</strong>vole la plus haute<br />

vague d’un tsunami, elle arrive toujours à juguler les<br />

dégâts de manière très discrète en semant ici et là de<br />

délicates efflorescences qui nous font croire au paradis.<br />

Elle sait aussi faire glisser des plages de nacre <strong>sur</strong> des forêts<br />

d’épineux, broyer du noir pour en faire des lits douillets de<br />

pétales de soie… »<br />

Michel Potherat, octobre 2011<br />

Rachid LAKRICHI<br />

Né en 1975 à Ksar el Kebir au Maroc, Rachid Lakrichi a<br />

fait ses études à Tanger.<br />

Aujourd’hui artiste peintre, il est professeur d’éducation<br />

plastique et animateur d’ateliers d’art plastique à la<br />

faculté des lettres d’Oujda.<br />

Les portes de l’espoir<br />

« J’ai traversé le temps par le biais de l’imagination, et je<br />

me suis arrêté devant un très ancien trousseau de clefs<br />

mystérieuses, tant recherchées. J’ai osé, enfin, parler à<br />

ces clefs, qui m’éblouissent, me fascinent, tant par la<br />

simplicité de leur genre, la diversité de leurs formes<br />

que par la force symbolique de leur valeur. Aussi ai-je<br />

décidé de vous faire part de mon travail et de vous<br />

faire découvrir le mystère de ces clefs à travers la<br />

création artistique. »<br />

Locmaria, acrylique <strong>sur</strong> métal, 80x80cm<br />

Espoir, acrylique <strong>sur</strong> toile, 2012<br />

Peinture<br />

MARCIGNY 2012


Les galeries d’art et associations partenaires<br />

Maison Bourgogne du Sud et jardin de sculptures<br />

Résidence du peintre Hartlib Rex<br />

Sonia Rex<br />

28 rue Marius Avril - 71110 Marcigny<br />

(D8 Direction St. Julien/Chauffailles)<br />

Tél. +33 (0)3 85 25 10 71<br />

rex-junod@wanadoo.fr<br />

www.collectionrex.com<br />

www.parcsetjardins.fr<br />

Jours et heures d’ouverture<br />

De juin à septembre - du jeudi au samedi.<br />

De 15 à 18 h et <strong>sur</strong> rendez-vous.<br />

La « Collection Rex - Maison d’Art - Jardin de <strong>Sculpture</strong>s » est à la fois un site d’expositions diverses d’art moderne et un<br />

jardin d’agrément. La collection Rex en fait partie intégrante et comprend l’œuvre du peintre et fondateur Hartlib Rex<br />

ainsi que des pièces de sa collection privée. Hartlib Rex, est né en 1936 à Hambourg. Peintre de formation allemande et<br />

anglaise, il a d’abord été galeriste puis, pendant de longues années, artiste indépendant avant de s’établir à Marcigny en<br />

2001. Son vœu le plus cher s’est réalisé lorsqu’il a fondé la Maison d’Art dont l’activité est aujourd’hui poursuivie depuis<br />

son décès en 2009 par son épouse, Sonia Rex.<br />

Les bâtiments annexes de la Maison d’Art accueillent des expositions particulières d’artistes internationaux et régionaux.<br />

Dans le jardin paysager d’une <strong>sur</strong>face de 4000 m2 sont exposées, des sculptures de pierre, bronze, grès, métal, et bois<br />

dans un écrain de végétaux remarquables. Le jardin compte des plantes et arbustes de collection. Il est doté en continu<br />

de végétaux remarquables, choisis pour leur silhouette particulière, leur saison florale et leur feuillage contrastant. La<br />

Maison d’Art présente dans ses espaces intérieurs et extérieurs un programme de pluralité d’expressions consacrées à la<br />

figuration contemporaine.<br />

Archipel <strong>sur</strong> le Lac<br />

Françoise et Pierre de Monner<br />

Les Charrières - 71110 Saint-Martin-du-Lac<br />

Tél. 03 85 25 26 22<br />

monarchipel@free.fr<br />

http://monarchipel.free.fr<br />

Jours et heures d’ouverture<br />

Du 18 mai au 28 août - du mercredi au dimanche.<br />

De 14h30 à 19h30 ainsi que <strong>sur</strong> rendez-vous.<br />

L’Archipel <strong>sur</strong> le Lac est un site d’expositions d’art contemporain installé en pleine campagne, à l’écart des routes, dans<br />

une ancienne grange, au sud de la Bourgogne, à Saint-Martin-du-Lac, petite commune du canton de Marcigny, à michemin<br />

entre Roanne et Paray-le-Monial. L’Archipel présente au cours de la saison d’été une série d’expositions d’artistes<br />

de tous genres, provenances et disciplines.<br />

Cette année, l’on pourra y rencontrer des œuvres de huit participants : peintres, sculpteurs et graveurs, dont les travaux<br />

présentés de mois en mois seront répartis en trois salles de grandes dimensions (plus une petite), chacun d’entre eux<br />

disposant d’un espace qui lui sera propre mais qu’ils pourront partager s’ils le désirent. Chacune de ces expositions<br />

débutera par un vernissage assorti d’une « introduction », parlée ou chantée, ou accompagnée d’images ou de musique,<br />

à l’initiative des différents exposants qui seront présents.<br />

6 e Biennale d’Art Contemporain


Ar d e c o l e<br />

En 2010, l’Association <strong>Regard</strong> <strong>sur</strong> l’Art a choisi d’intégrer les enfants à la Biennale. En partenariat avec les Foyers<br />

ruraux et des écoles du Charolais Brionnais, elle s’est associée au programme Colegram afin d’ encourager<br />

l’éducation et l’expression artistiques des enfants. Les œuvres réalisées <strong>sur</strong> le thème “Drôles de personnages“<br />

ont été exposées avec celles des artistes invités à la Biennale et ont rencontré un grand succès.<br />

Cette année, en 2012, la participation des enfants est renouvelée dans le cadre du programme commun<br />

d’enseignement d’art plastique “Ardecole”, réunissant les écoles publiques et privées de Marcigny, le Collège<br />

Jean-Moulin et le Relais d’assistantes maternelles de l’Abise. Sous l’égide de leurs enseignants, nos jeunes<br />

artistes débutants, ont conçu dans un bel élan, <strong>sur</strong> le thème “Animaux et chimères”, des œuvres remarquables<br />

et variées, fresque, mobiles, dessins, sculptures, mosaïques... A voir absolument pendant la Biennale...<br />

« Le projet ARDECOLE a été travaillé toute l’année dans nos classes. Les réalisations sont l’aboutissement du travail<br />

pédagogique mené pendant toute cette année scolaire. Chaque classe a travaillé et réalisé son ou ses propres projets,<br />

en fonction de l’âge des élèves, des expérimentations plastiques menées et des choix de support. Mais le travail parle de<br />

lui-même ! ». Délia Baudet, école maternelle publique Les Prairies<br />

« Cette année, les enfants de l’école Sainte-Véraise ont participé à la 6 ème Biennale d’art contemporain avec grand plaisir.<br />

Chaque classe a pu réaliser différentes oeuvres.<br />

Les CM1 et CM2 ont peint une fresque qui s’intitule “les animaux-valises dans l’arche“.<br />

Les CE2 et CM1 ont construit de drôles de volatiles, à partir de volumes étudiés en géométrie, qu’ils ont mis en cage.<br />

Les CE1 ont représenté les photos de leur activité de landart, réalisée a chaque nouvelle saison, au jardin public.<br />

Les GS et CP ont peint à la manière de l’artiste François Boucheix, à partir de formes géométriques de couleurs.<br />

Les MS ont peint de drôles de coccinelles qui ont servi de guide pour la visite.<br />

Ce fut un beau projet commun à toutes les écoles et centres de Marcigny qui accueillent des enfants, des plus petits aux<br />

plus grands... Félicitations aux jeunes artistes! ». Annick Glattard, école Sainte Véraise<br />

« Le relais assistantes maternelles a participé cette année au projet Ardécole <strong>sur</strong> le thème « animaux et chimères » organisé<br />

par l’association <strong>Regard</strong> <strong>sur</strong> l’Art et le Centre d’Art Contemporain. Depuis février, une quinzaine d’assistantes maternelles<br />

s’est réunie les jeudis matin à Marcigny ou les vendredis matin à Iguerande et a travaillé <strong>sur</strong> le projet de « la fresque aux<br />

doudous ». Pour réaliser cette œuvre les doudous et les enfants ont été pris en photo. La fresque a été réalisée avec la<br />

collaboration d’Aurélie Gouy d’Animation Jeunesse qui s’est chargée du graphisme de la photo et de contacter l’entreprise<br />

Manhattan qui a travaillé <strong>sur</strong> le détail et l’impression de la fresque. Pour signer l’œuvre, les enfants ont laissé <strong>sur</strong> une toile<br />

la trace de leur main. La fresque est exposée pendant toute la durée de la biennale d’art contemporain à la mairie. »<br />

Myriam Dormoy , animatrice du Relais Assistante Maternelle<br />

« Le projet ARDECOLE a été reçu avec un grand enthousiasme par les enfants et les membres de l’équipe pédagogique<br />

de l’école. Outre l’attrait certain des arts pour les enfants, la perspective d’un projet concret et d’envergure a été porteur<br />

d’une grande énergie et de moments de créativité marquants.<br />

Les productions dépassent les espérances et c’est autour de réalisations collectives comme celles-là que l’on se construit<br />

une identité commune forte. L’ensemble de nos élèves du cp au cm2 ont ainsi allié travail, création et plaisir dans ce<br />

beau projet culturel. De novembre 2011 à juin 2012, les enfants ont cherché, essayé, modifié et réalisé. Leurs productions<br />

ornent en partie les murs de la cour de l’école et laissent ainsi une empreinte durable.<br />

Nous sommes heureux d’avoir participé à ce projet et nous adressons nos remerciements aux organisateurs pour avoir<br />

eu cette idée formidable d’ouvrir la Biennale d’arts contemporains aux enfants et à leurs richesses. »<br />

Fabienne Valois, directrice de l’école élémentaire publique Lucie Aubrac de Marcigny<br />

« Une quinzaine d’élèves du Collège Jean-Moulin de Marcigny se sont inscrits à un atelier facultatif de « pratique<br />

artistique ». Toute l’année ces élèves se sont passionnés pour la réalisation de ces animaux fabuleux : les chimères.<br />

Ce projet mis en place avec leur professeur Philippe Moron et un intervenant extérieur, Franz Spath, artiste et cofondateur<br />

du Centre d’art contemporain Frank Popper, grâce au Conseil Général a permis la « naissance » d’êtres colorés,<br />

volumineux, à la manière de Niki de Saint Phalle, joyeux et délirants qui réservent parfois bien des <strong>sur</strong>prises ! »<br />

Franz Spath, intervenant extérieur pour le Collège Jean Moulin<br />

MARCIGNY 2012


Ar d e c o l e<br />

6 e Biennale d’Art Contemporain


Ar d e c o l e<br />

MARCIGNY 2012


Le s Ba n c s Po è m e s<br />

Le poète et sa muse, Michel Mazzoni et<br />

Jérôme Danikowski<br />

Petit homme marche,<br />

Jérôme Danikowski<br />

Monument aux vivants, Brigitte Pelen<br />

Le banc à scie, Michel Mazzoni<br />

6 e Biennale d’Art Contemporain<br />

Être(s), Renaud Sallé<br />

Ombre et Lumière, Renaud sallé<br />

Ma ronde, Patrice Michel<br />

Le Banc soleil, Serge Borgogno<br />

Les circonstances favorables,<br />

Christophe Poëncet<br />

Saint Mayeul, Jérôme Danikowski<br />

Le temps attend, Jérôme Danikowski<br />

Liberté, Patrice Michel et<br />

Jérôme Danikowski<br />

Green, Patrice Michel<br />

Banc de poissons, Alain Bourgeon<br />

Rouge et Noir, Serge Borgogno<br />

Moi je rêve, Patrice Michel


Un instant pour le rêve, Frédéric Boiron<br />

Une saison en enfer,<br />

Jérôme Danikowski<br />

Le banc de paroles, Michel Mazzoni<br />

Les lignes de la vie, Patrick Depecker Duo, Serge Borgogno<br />

Le chat et l’oiseau, Patrice Michel<br />

Le banc chat, Patrice Michel<br />

Ami, Jan Peter Langkamp<br />

Haïku, Patrice Michel et<br />

Jérôme Danikowski<br />

Le s Ba n c s Po è m e s<br />

Banc flambé, Eric Robbiola<br />

Doux sourire, Patrice Michel et<br />

Jérôme Danikowski<br />

Le criquet, Serge Borgogno<br />

Initiatrice des expositions «Bancs Poèmes» organisées en 2009, 2010 et<br />

2011 à Souvigny, l’association 2A2B anime un centre des métiers d’art<br />

ouvert à tous dans Les Ateliers du Chapeau Rouge. Elle propose des stages<br />

d’initiation et des ateliers de pratique pour de nombreuses techniques<br />

artistiques et artisanales. Elle présente les oeuvres de ses membres et<br />

celles de ses invités dans une galerie et une salle d’exposition ouvertes à<br />

la belle saison. Elle organise régulièrement des rencontres culturelles et<br />

conviviales <strong>sur</strong> des thématiques diverses.<br />

Durant la Biennale, les Bancs Poèmes sont exposés à<br />

Anzy-le-duc, Artaix, Baugy, Bourg-le-Comte, Céron, Chambilly, Chenay-le-<br />

Châtel, Marcigny, Melay, Montceaux-l’Etoile, Saint-Martin-du-Lac, Vindecy,<br />

Briant, Fleury-la-Montagne, Iguerande, Ligny-en-Brionnais, Mailly, Oyé,<br />

Saint-Bonnet-de-Cray, Saint-Christophe-en-Brionnais, Saint-Didier-en-<br />

Brionnais, Sainte-Foy, Saint-Julien-de-Jonzy, Sarry, Semur-en-Brionnais,<br />

Varenne-l’Arconce, Paray-le-Monial et Roanne (42).<br />

MARCIGNY 2012


Rétrospective 2002-2012<br />

1 ère manifestation en 2002<br />

Dix-sept œuvres de Christian Maas sont exposées au jardin municipal de la<br />

ville, attirant quelques milliers de visiteurs à Marcigny.<br />

2 ème manifestation en 2004<br />

Durant l’été 2004, l’exposition, accueillant 9 sculpteurs et 1 peintre, est vue<br />

par 5000 visiteurs dans le cadre du jardin public et de la salle des fêtes.<br />

3 ème Biennale en 2006<br />

La 3 ème Biennale se déroule du 8 juillet au 26 août. Elle prend une dimension<br />

internationale, avec l’Allemagne pour invitée d’honneur. Plus de 180 œuvres<br />

de 43 artistes, allemands, suisses, italiens, mexicains, sont présentées.<br />

Cinq lieux de Marcigny les accueillent. La participation du « Centre d’art<br />

comtemporain Franck Popper » dynamise la manifestation, qui est associée<br />

à « La Route de l’Art ». Plusieurs milliers de visiteurs sont venus <strong>sur</strong> ces<br />

différents sites.<br />

4 ème Biennale d’art contemporain en 2008<br />

Débutée par un concert de musique classique avec la troupe « Les Airs du<br />

Vent », la 4ème « Biennale Internationale d’Art » a lieu du 12 juillet au 17<br />

août 2008. Pour cette 4 ème manifestation. Les oeuvres de 60 artistes de 10<br />

nationalités sont exposées dans divers lieux de la ville de Marcigny: le Centre<br />

d’Art Contemporain Frank Popper, le parc public, la tonnelle des jardiniers<br />

et l’école de musique. Les Pays Bas sont à l’honneur avec l’exposition des<br />

œuvres de 14 artistes néerlandais. Un circuit matérialisé par des pas relie les<br />

différents lieux d’exposition. Des visites guidées, animées par des médiateurs<br />

culturels formés pour l’occasion, sont mises en place. L’événement a attiré<br />

8000 visiteurs.<br />

6 e Biennale d’Art Contemporain


5 ème Biennale d’art contemporain en 2010<br />

La 5 ème Biennale a lieu du 10 juillet au 15 août 2010. Elle accueille 31 artistes et environ<br />

160 oeuvres marquées par la diversité des matières employées et leur originalité :<br />

sculptures, peintures, techniques mixtes et photographies se côtoient durant cette<br />

5 ème édition, laissant libre cours à la reflexion et à l’imagination des visiteurs. En<br />

mobilisant un peu moins d’artistes, les organisateurs ont voulu mettre en avant leur<br />

travail, leur démarche artistique et leur parcours. Comme les années précédentes,<br />

cette Biennale est dédiée à l’expression artistique, avec pour principal objectif, de<br />

donner accès à l’art et à la culture, aux initiés comme aux néophytes. A l’issue de<br />

la manifestation, quatre prix sont dercernés aux artistes : prix de la biennale, prix<br />

de la presse, prix du public, prix du jeune public. 10500 visites sont comptabilisées,<br />

un record qui témoigne de la qualité de cette manifestation et promet sa pérennité<br />

pour les années à venir.<br />

Cette année la Biennale présente les œuvres de 40 artistes du monde entier. Associé,<br />

le Centre d’Art Contemporain Frank Popper accueille l’exposition « Venezuela en<br />

Art » avec environ 30 artistes dont deux en résidence.<br />

Plus de 200 œuvres prendront place dans les différents lieux de la ville. La<br />

manifestation, entièrement gratuite, proposera des circuits accompagnés de<br />

médiateurs culturels qui vous feront découvrir les œuvres de cette 6ème Biennale.<br />

Durant toute la manifestation vous pourrez également assister à des projections<br />

cinématographiques, des conférences, deux concerts et diverses activités<br />

culturelles.<br />

Rétrospective 2002-2012<br />

La 6ème Biennale internationale d’art contemporain en 2012<br />

MARCIGNY 2012


Index<br />

BAHANAG Laurent<br />

12 allée Edgar Poe - 44600 St Nazaire<br />

Mob. 06 50 11 50 12<br />

laurent.bahanag@hotmail.fr<br />

http://laurent-bahanag.com/<br />

BASTIN Jhemp<br />

29, Duerfstrooss, L-9643<br />

BITSCHT (BÜDERSCHEID)<br />

jean-paul.bastin@education.lu<br />

http://www.4art.lu/page_bastin/bastin_main.htm<br />

BECHIR Martine<br />

7 place JM Ferry - 91720 Buno Bonnevaux<br />

Mob. 06 89 20 01 52<br />

martinebechir@yahoo.fr<br />

http://martinebechir-sculpture.fr/<br />

BELLE Mireille<br />

92 rue des Musaraignes - 01300 Belley<br />

Tél. 04 79 81 42 76<br />

cointebelle@wanadoo.fr<br />

http://www.mireille-belle.org/<br />

BENHAMZA Mohamed<br />

10 rue EP Boukhari OUJDA / Maroc<br />

Tél. 00 212 668 739 871<br />

momohamza@hotmail.com<br />

BESSE Joël<br />

78 rue Haxo - 75020 Paris<br />

Mob. 06 85 77 31 48<br />

BORGOGNO Serge<br />

La Chauvinière - 03160 Bourbon L’Archambault<br />

Tél. 04 70 67 05 21<br />

borgogono@orange.fr<br />

http://serge.borgogno.free.fr/<br />

BRUANDET Edith<br />

13 rue du 8 mai 1945 - 78220 Viroflay<br />

Tél. 01 30 24 61 13 / Mob. 06 77 49 01 46<br />

edith.bruandet@orange.fr<br />

http://www.edith-bruandet.fr/<br />

BRULEY Christiane<br />

21 rue Théodore de Bèze 21000 Dijon<br />

Tél. 03 80 57 18 70 / Mob. 06 19 34 06 32<br />

chris_dijon@hotmail.com<br />

http://bruleychristiane.com/<br />

BUGAUD Michel<br />

Chaunes - 07200 Ailhon<br />

Tél. 04 75 39 56 17<br />

michel.bugaud@orange.fr<br />

http://www.michel-bugaud.odexpo.com/<br />

6 e Biennale d’Art Contemporain<br />

COMPAGNON Alexandre<br />

30 rue Centrale - 71800 La Clayette<br />

Mob. 06 65 59 54 27<br />

thefreeflyer@hotmail.com<br />

DESROCHE DAUDEL Pascale<br />

148 impasse de la verrerie - 42190 Chandon<br />

Tél. 04 77 60 06 95<br />

pj2d@orange.fr<br />

DUMAS Alain<br />

17 rue Royet - 42000 St Etienne<br />

Tél. 04 77 33 72 83<br />

alain.dumas4@numericable.fr<br />

ESTIENNE Yola<br />

Aurouze - 43230 Mazerat -Aurouze<br />

Tél. 04 71 06 62 00 / Mob. 06 88 01 87 17<br />

yolaestienne@hotmail.fr<br />

FARRUGIA Mario<br />

18 la Climontaine - 67420 Colroy la Roche<br />

Mob. 06 82 51 21 31<br />

mario.farugia@wanadoo.fr<br />

GANDEMA Abdoulaye<br />

Chez Jacques Chenuet-Lapiteau - 86510 Brux<br />

Mob. 06 72 78 05 71<br />

abdoulaye.gandema@orange.f<br />

http://www.gandemabdoul.com<br />

GAUME Bernard<br />

Le Masket 13790 Rousset <strong>sur</strong> Arc<br />

Tél. 04 42 29 05 13 / Mob. 06 87 17 29 67<br />

nicole.gaume@club-internet.fr<br />

GAZIER Vincent<br />

85 rue Julien Hébert<br />

91310 - Longpont-<strong>sur</strong>-Orge<br />

Tél. 01 69 01 78 30<br />

vincent.gazier@sfr.fr<br />

HABIB Fabi<br />

39 avenue Georges Clémenceau<br />

Escalier B - 94360 - Bry-<strong>sur</strong>-Marne<br />

Mob. 06 20 40 40 36<br />

fadi.habib.photographe@gmail.com<br />

ISAA / ALLAIN Isabelle<br />

53 chemin de la Servonnière<br />

69560 Saint-Cyr-<strong>sur</strong>-le-Rhône<br />

Tél. 04 74 78 29 36 / Mob. 06 26 96 32 22<br />

allainjlisa@orange.fr<br />

www.isaa-sculpture.com


LAFOUGE Daniel<br />

30 rue Chavriere-Dinay - 71360 Epinac<br />

Tél. 03 85 82 17 95<br />

daniel_lafouge@orange.fr<br />

LA KRICHI Rachid<br />

Lok Benkhiram rue B17 n°76 OUJDA / Maroc<br />

Tél. 00 212 661 943 926<br />

krichi@live.fr<br />

LECRIVAIN Sylvain<br />

22 rue de Moirey - 10190 Dierrey St Julien<br />

Tél. 03 25 40 40 01 / Mob. 06 81 45 69 10<br />

artscribe@pack<strong>sur</strong>fwifi.com<br />

http://sylvain.lecrivain.free.fr<br />

MEINE Chantal<br />

« Baume » 112 ter Crs Tolstoï<br />

69100 Villeurbanne<br />

Tél. 04 78 26 11 74<br />

chantal.meine@hotmail.fr<br />

MEKKAOUI EL BEKKAYE<br />

Haye AL Moustakbal Douja1N°04 OUJDA/Maroc<br />

Tél. 00 212 667 086 628<br />

mekaoui@free.fr<br />

MOREAU Bernadette<br />

10 route de Cosne - 18240 Boulleret<br />

Tél. 02 48 72 32 25<br />

peinturebmoreau@orange.fr<br />

http://bmoreau.over-blog.com/<br />

MOROT-GAUDRY Bernard<br />

7 route de Chalon - 71400 Autun<br />

Tél. 03 85 52 07 98<br />

bernard.morot-gaudry@orange.fr<br />

PELEN Brigitte<br />

60 rue des Champins - 03000 Moulins<br />

Tél. 04 70 43 96 66 / Mob. 06 47 12 79 31<br />

b.pelen@orange.fr<br />

www.brigittepelen.fr<br />

PETOT Joël<br />

17 rue des trois forgerons - 21000 Dijon<br />

Mob. 06 22 43 98 56<br />

joelpetot@aliceadsl.fr<br />

http://joelpetot.fr/<br />

RADIX Michèle<br />

La Barnaudière - 71340 Fleury la Montagne<br />

Tél. 03 85 84 02 94<br />

michele.radix@orange.fr<br />

http://www.micheleradix.com/<br />

Index<br />

RIES Volker<br />

Ludwig-Eid-Strasse. 2, D 66440 Blieskastel, Allemagne<br />

Sizain, 71520 Montmelard<br />

volker.ries@sculpture-bourgogne.com<br />

SAVIO Marilu<br />

8 rue Honoré d’Urfé - 42000 St Etienne<br />

Mob. 06 62 32 75 52<br />

marilu.savio@free.fr<br />

SENECHAL François<br />

Les Jean Valets - 71800 Dyo<br />

Tél. 03 85 70 66 60 / 06 74 43 48 95<br />

francois@francois-senechal.fr<br />

http://www.francois-senechal.fr/<br />

SENGA Agnés<br />

7 rue Jean Lavaud - 82260 Fontenay-aux-Roses<br />

Mob. 06 84 81 01 11<br />

senga@artsenga.com<br />

www.artsenga.com<br />

SOHM Marie Christine<br />

42 grande rue 54370 Einville<br />

Mob. 06 82 15 23 78<br />

mc.sohm@hotmail.fr<br />

http://www.sohm-sculpture.fr/<br />

STEINLE Gerhard<br />

GleisshammerStrasse 4, D-90480 Nürnberg, Allemagne<br />

Mob. 01 7337 60 344<br />

gerhard@idwerk.de<br />

TACHON Pol Gérard<br />

21 Bd Guinault - 42190 Charlieu<br />

Tél. 04 77 60 27 67 / Mob. 06 26 27 77 21<br />

polgetach@orange.fr<br />

http://polgerardtachon.free.fr/<br />

TRANCHEPAIN Brigitte<br />

Les Marguerites - place de l’église<br />

03160 Bourbon l’Archambault<br />

Tél. 04 70 67 16 77 / Mob. 06 35 92 40 99<br />

tranchepainbrigitte@gmail.com<br />

http://tranchepainbrigitte.eu/<br />

VERGOUWEN Helen<br />

Bredaseweg 48 4901 KM Oosterhout - Pays-Bas<br />

Tél. 0031 162 457422<br />

Mob. 0031 6 46157070<br />

helenvergouwen@gmail.com<br />

http://www.helenvergouwen.nl<br />

VIOT<br />

28 grande rue - 89510 Veron<br />

jpv@jeanpierreviot.com<br />

http://www.jeanpierreviot.com/<br />

MARCIGNY 2012


Etablissements partenaires<br />

Côté Cours<br />

18 place du Cours - 71110 Marcigny<br />

Tél. 03 85 25 46 56<br />

Coiffure Marc Favier<br />

3 rue des Récollets - 71110 Marcigny<br />

Té. 03 85 25 21 62<br />

Restaurant Le Vieux Puits<br />

11 place du Cours - 71110 Marcigny<br />

Tél. 03 85 25 11 05<br />

Bar des Sports<br />

Place du Cours - 71110 Marcigny<br />

Tél. 03 85 25 04 43<br />

Quincaillerie Perrier<br />

27 place du Cours - 71110 Marcigny<br />

Tél. 03 85 25 21 91<br />

ATAC (Groupe Schiever)<br />

ZI Saint-Nizier - 71110 Marcigny<br />

Tèl. 03 85 25 28 80<br />

Verchère SA<br />

ZI Saint-Nizier - 71110 Marcigny<br />

Tèl. 03 85 25 08 40<br />

Pâtisserie Chervier<br />

19 place du Cours - 71110 Marcigny<br />

Tél. 03 85 25 09 31<br />

ETS Pradet<br />

ZI Saint-Nizier - 71110 Marcigny<br />

Tél. 03 85 25 03 67<br />

Bar le Penalty<br />

27 rue Chevalière - 71110 Marcigny<br />

Tél. 03 85 25 03 85<br />

Boucherie Oviste<br />

8 rue de la Chenale - 71110 Marcigny<br />

Tél. 03 85 25 19 94<br />

Boulangerie Desmigneux<br />

6 rue des Récollets - 71110 Marcigny<br />

Tél. 03 85 25 21 81<br />

6 e Biennale d’Art Contemporain<br />

Optique REV<br />

25 Rue du Général de Gaulle - 71110 Marcigny<br />

Tél. 03 85 28 18 23<br />

Chambres d’Hôtes Les Récollets<br />

4 place du Champ de foire - 71110 Marcigny<br />

Tél. 03 85 25 05 16<br />

Pâtisserie Dansard<br />

31 rue du Général de Gaulle - 71110 Marcigny<br />

Tél. 03 85 25 36 08<br />

Devin Décoration<br />

48 rue du Général de Gaulle - 71110 Marcigny<br />

Tél. 03 85 25 22 91<br />

Cave de Chambilly<br />

Avenue du Général de Gaulle - 71110 Chambilly<br />

Tél. 03 85 25 27 44<br />

Maison de la presse<br />

15 rue Chevalière - 71110 Marcigny<br />

Tél. 03 85 25 06 95<br />

Volubilis<br />

33 place du Cours - 71110 Marcigny<br />

Tél. 03 85 25 36 97<br />

Marjorie<br />

ZI Saint-Nizier - 71110 Marcigny<br />

Tél. 03 85 07 43<br />

SARL Soufférant-Viandes<br />

ZI Saint-Nizier - 71110 Marcigny<br />

Tél. 09 51 08 46 14<br />

Boulangerie Le Petit Mitron<br />

Rue Saint-Nicolas - 71110 Marcigny<br />

Tél. 03 85 25 05 03<br />

Chambres d’Hôtes La Thuillière<br />

71110 Marcigny<br />

Tél. 03 85 25 10 31<br />

Chambres d’Hôtes La Musardière<br />

50 rue de la Tour - 71110 Marcigny<br />

Tèl. 03 85 25 38 54<br />

Restaurant « L’Entrecôte Brionnaise »<br />

Le Bourg - 71110 Semur-en-Brionnais<br />

Tèl. 03 85 25 10 21<br />

Casino<br />

3 rue Chevalière - 71110 Marcigny<br />

Tél. 03 85 25 10 36<br />

Antiquité du Bourg<br />

71110 Bourg-le-Comte<br />

Tél. 06 60 40 58 28


Avec le soutien de ...<br />

Semur-en-Brionnais<br />

Plâtrerie-Peinture<br />

S.A.R.L LACARELLE<br />

Père et fils<br />

MARCIGNY 2012

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