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somme de neuf mille livres, pour le paiement d’icelle rachat et autres choses généralement
quelconques, consistant l’acquisition faite par ledit seigneur de la Maulière, pour la raison de
ce qui pouvait être au fief de ladite seigneurie de la Vivancière, ledit sieur du Couboureau en
a payé les six deniers audit sieur de la Barre, qui les a reçu en pièces de seize sols, doublons et
autres monnaies, et tout bon et ayant payé la somme de dix huit cents livres tournois, de
laquelle lesdites parties ont reçu et composé. De laquelle somme de dix huit cents livres
tournois, ledit sieur de la Barre se tient content, et quelle ledit sieur de la Courbejolière
promet d’en faire quitte et décharge, rendre ledit sieur de la Courbejolière et tous autres, et
demeure ledit sieur du Couboureau subrogé au lieu et place dudit sieur de la Courbejolière,
aux fins de son recours et remboursement de ladite somme, contre qui il sera et fera affaire, et
au surplus de toutes leurs autres demandes concernant les dépens, dommages et intérêts
respectivement requis par lesdites parties hors la cour.
Formules exécutoires et signatures des notaires
7 Juillet 1630 : Certificat comme quoi Pierre II Perrin était de la religion prétendue
réformée.
Nous soubz signé pasteur et ancien de l’église réformée de Montaigu en Poitou,
certifions à tous qu’il appartiendra que Pierre Perrin escuyer sieur de la Courbejolière faisant
profession de la religion réformée a ésté baptisé, noury et élevé en ceste religion, a assisté et
assista aux prédications qui sont accoutumées et plusieurs fois, il a participé à la sainte cène et
sy ses affaires particulières l’ont quelques fois de quelques temps contrainct de s’absenter des
saintes prédications, il s’est retourner sans avoir jamais fait autre profession qui soit venu à
notre cognoissance, et tout de nouveau a participé à la sainte cène lequel nous ayant fait
entendre estre derechef contrainct par ses affaires et pressantes de s’esloigner de nous pour
faire voyage là ou on l’appelloit, et nous ayant requis attestation et certificat de tout ce que
dessus nous luy avons octroyer pour luy servir par tout de qu’il aura besoins en témoins de
quoy nous y avons apposer nos seings.
Fait en consistoir à Montaigu le septième jour de Juillet mil six cent trente.
Antien du consisetoir.
9 juillet 1634 : Procés verbal des droits d’armoiries, banc et enfeu en l’église de Saint-
Lumine.
Par devant nous, notaires soubsignez de la cour de Clisson estant au bourg de Saint-
Lumine près le dict lieu, Pierre Perrin escuyer sieur de la Corbejollière a démonstré à noble et
discret messire Nicollas prestre recteur de la dicte paroisse et à Jullien Bonesaud, Jacques
Doillard Mortier Minguet, Mathurin Houssay, François, Jullien Buvos, André du Gast, du
Gast, Guillaume Mabit, Bretot, Moreau, Parroissiens et outre à Pierre Caillé et François.
Mathurin Paraud, sire Mathurin Chesnard, Mathurin Saudouin, aussi parroissiens de la dicte
église au devant d’icelle, que pour l’augmentation et reédiffication quy se fait du cœur de la
dicte église et dans ycelle, ils veulent faire jecter par terre et démollire le signe de pierre qui
est entre le dit cœur et la dite nef, et que au dit pignon ducosté de l’évangille est ung autel ou
est l’image de nostre dame, au dessus du dit autel, au dit pignon, sont armes de la dite maison
de la Corbejollière, et au devant du dit autel, il y a son enfeu avecq tombes de pierre et droict
de ban.
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