Verbier Festival & Academy

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dimanche 5 août 2012 au prograMME aujourd’hui Erich wolfgang Korngold Quelle destinée ! Erich Wolfgang Korngold aurait dû mourir à Vienne auréolé de funérailles nationales dignes de celles d'un Mahler. Les tourments du 20 e siècle en décidèrent autrement: il mourut en 1957 à Hollywood peu après avoir mis au point la partition de Magic Fire, biographie filmée de Richard Wagner... academy Over the course of the last three weeks, almost 60 young musicians have participated in the Verbier Festival Academy. Aside from our usual programme for instrumentalists, we have had two voice groups (one of which will present highlights from Marriage of Figaro at 2.30pm in the church this afternoon), four chamber groups, two composers-in-residence and a conductor! All of them have benefitted from exceptional teaching from great masters, as well as a renewed focus on “Making an Impression” and on career development. It has been a pleasure to have been entrusted with their development. The only competitive aspect of the Verbier Festival Academy is the Prix Julius Baer which recognises the incredible achievement, excellent musicianship and real potential for the future of one Academy participant. The winner of this prize, and an investment of 10,000 Swiss Francs, is the violinist Noé 2 | le festival au quotidien le gentil monstre De KorngolD Second fils du très influent critique Julius Korngold, Erich Wolfgang fut un enfant d'une précocité toute mozartienne. A neuf ans, Gustav Mahler s'extasiait sur ses premières compositions: «Surtout pas le conservatoire: confiez-le à Zemlinsky !» Le conseil fut des plus judicieux et, tour à tour, Humperdinck et Richard Strauss s'intéressèrent aux progrès du jeune prodige. Bientôt, ce furent les chefs d'orchestre qui s'arrachèrent ses partitions, Nikisch et Weingartner les premiers, avant la première triomphale en 1920 de son opéra Die Tote Stadt alors que Korngold était âgé de vingt-trois ans. En 1934, nommé professeur à l'Académie musicale de Vienne, Korngold sera naturellement sollicité par la Paramount pour étoffer la musique du Songe d'une nuit d'été de Dieterle et Reinhardt. Une seconde carrière de compositeur de films s'ouvre alors à notre musicien que ses origines juives condamnent cependant à l'exil dès 1938. Aux Etats-Unis, sa carrière se développe: en vingt-deux longs métrages (Juarez, Le loup des mers, Robin des Bois...), Korngold remporte même deux Oscars grâce à des partitions au romantisme un rien tapageur. L'appel de l'Europe se fait sentir au sortir de la guerre, et avec lui, le retour à la musique symphonique de concert. Un concerto pour violoncelle et un concerto pour violon (celui que nous entendrons ce soir à 19h à la salle de combins) naîtront, injustement méjugés à leur création mais aux beautés délicieusement intemporelles. noé inui, violin Inui. Truly it can be said of violinist Noé that he is a citizen of the world; he was born in Brussels to a Greek mother and a Japanese father and he now lives in Dusseldorf. Noé will receive the award on stage in Salle des Combins this evening from a very special guest, and we look forward to welcoming him back to Verbier to play in the Festival itself in a future year. We are grateful to Bank Julius Baer for sponsoring this prize as well as for their partnership with the Verbier Festival Academy. christian Thompson Difficile à vrai dire d'imaginer partition plus surannée que ce Concerto pour violon, créé par le grand Jascha Heifetz à Saint-Louis en 1947. Suranné, le concerto l'est, si l'on se rappelle que l'époque voit les débuts de Boulez et Stockhausen. Mais il l'est également en comparaison du néo-classicisme qui fait rage depuis deux décennies. Avec son soliste tempétueux et son accompagnement iridescent, c'est vers la Vienne symboliste que Korngold regarde avec près d'un demi-siècle de retard. Plus curieusement, le compositeur utilise des pans entiers de sa production cinématographique pour générer le matériel mélodique de l'œuvre (l'ample mélodie qui ouvre le premier mouvement est tirée de Another dawn tandis qu'un thème de la musique de Juarez de Wilhelm Dieterle (1939) lui servira de contre-sujet) et pour en tirer des effets spectaculaires du meilleur effet. En réalité, le Concerto pour violon de Korngold est un gentil monstre écartelé entre deux continents, soit la rencontre entre Nietzsche et Douglas Fairbanks, et c'est précisément de ce mélange étrange qu'il tire son indéniable et irrésistible séduction. Des violonistes de premier plan comme et Leonidas Kavakos ce soir, en ont fait leur cheval de bataille, pour notre plus grand bonheur. laurent vilarem academy become an acaDemy Fan! The “Academy Fan” badge fundraising initiative gives you the opportunity to show your appreciation for Academy activities and for the passion of our musicians. “Academy Fan” badges cost CHF 100.- All contributions will be used to fund Academy projects. Live Live sur medici.tv & espace 2 Concert du verbier festival orchestra, dirigé par Manfred honeck avec leonidas Kavakos, Salle des Combins, 19h
© Nicolas Brodard au prograMME aujourd’hui Fest’off 36 rue du swing le Fest'oFF remercie… Les animations du Fest'Off ont été réalisées grâce à nos partenaires locaux sans qui rien ne serait possible. Nos remerciements vont au Crock No Name, au restaurant le Chat Bleu, au Médran Café, au T-Bar, au Chalet Blanc, au restaurant le Vieux Verbier et à l’EMS La Providence à Montagnier. Merci aussi à l’équipe de l’Office de Tourisme de la Destination Verbier St.Bernard pour leur soutien et aide ! Un grand bravo également à l’équipe du Fest’Off , Frankie Witmer, Chris Pauling, Fred Hegardt, Duco Bloemers, Henri de Saussure, aux accompagnatrices des randonnées Cherries Von Maur, Daniele Frachebourg ! Et bien sûr saluons tous les artistes qui ont animé les journées et soirées de la station. Pour conclure le Fest’Off en beauté, des animations, spectacles et concerts sont prévus toute la journée: tous les détails sont dans le programme ci-joint. www.juliusbaer.ch orchestras Nous nous réjouissons de vous accueillir dans notre succursale de Verbier, rue de la Poste 25. le VFco en tournée Parfois, on aimerait que les idylles durent un peu plus longtemps que le temps d'un été... Les musiciens du Verbier Festival Chamber Orchestra ont la chance d'être dans une formation qui se produit toute l'année ! Sitôt le festival terminé, les musiciens se retrouvent fin novembre dans le cadre de la résidence du Verbier Festival à Schloss Elmau (Bavière) où ils donneront deux concerts: le premier dirigé par Gábor Takács-Nagy avec en soliste Martin Fröst et Julien Quentin, et le second dans un programme consacré aux Quatre saisons de Vivaldi et Piazzolla, avec le violoniste Kirill Troussov à l'archet et à la baguette ! Nos compères se retrouveront ensuite lors d'une belle tournée en Chine, pour quatre concerts (Beijing, Shanghai, Guangzhou et Shenzhen) fin février et début mars 2013, grâce au soutien de la Banque Julius Baer. Cette tournée sera également le point de départ d'une somptueuse croisière musicale qui aura lieu du 5 au 18 mars. De Hong-Kong à Singapour, le Verbier Festival Chamber Orchestra et Gábor Takács-Nagy embarquent avec, dans leurs bagages, Joshua Bell et Martin Fröst ! La croisière longera les côtes du Vietnam, Taïwan, Cambodge et Thaïlande ! Bon voyage au Verbier Festival Chamber Orchestra, et souhaitons-leur de revenir plus unis et soudés que jamais ! Ma banque privée: Julius Baer, parce qu’elle place, elle aussi, le talent sur le devant de la scène les yeux De Verbier Vous les avez aperçus au détour d'un concert ou d'une master class: Aline Paley et Nicolas Brodard sont les yeux du Verbier Festival. Nos deux photographes officiels sont partout, ils voient tout: pas un geste, pas une expression des musiciens ne leur échappent. Toutefois, il y a fort peu de chance que vous les ayez vus ensemble, comme le rappelle Nicolas Brodard: «Il y a un photographe pour tous les concerts, mais un seul par concert, pour éviter de déranger le public et les artistes». Pour Aline Paley, ces derniers goûtent manifestement leur présence rassurante: «Le fait qu'ils nous connaissent rassurent les musiciens. Ils ont pu voir le résultat durant les éditions précédentes et ont la liberté de venir directement nous voir pour dire, éventuellement, qu'ils ne sont pas d'accord sur tel ou tel cliché». Le fait est qu'il est très difficile de prendre nos photographes en défaut: omniprésents, ces deux-là cultivent l'art de se faire oublier: «Une fois le concert commencé, nous ne nous déplaçons jamais, justement pour éviter de déranger, ce qui surprend beaucoup de personnes, les artistes en premier lieu, précise Nicolas Brodard. Par exemple, pour le récital d'Antoine Tamestit, j'étais assis au premier rang et je n'ai pas quitté ma place du concert. Il a été très surpris d'apprendre que j'avais tout de même pris une trentaine de clichés ! Lui n'avait rien entendu». Il va sans dire que les journées sont copieusement remplies pour nos photographes. Après les concerts, alors que chacun s'empresse de gagner gîte et surtout couverts, eux s'installent devant leur ordinateur pour visionner, classer, choisir les clichés de la journée. Parfois jusqu'à une heure tardive de la soirée. Qu'ils reçoivent toute notre reconnaissance. 120618_Adv_Charlotte_VerbierFestival_190x55_RA_4c_f.indd 1 le festival au quotidien 18.06.12 17:23 | 3
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