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i ’ \<br />

0<br />

i<br />

A- INTRODUYION<br />

IXèJOURNEESMEDICALFSDEWWR<br />

15 - 20 JANVIER 1979<br />

------ma-<br />

PARASITISMEWTRO-INTESTINALCHEZ LE<br />

MOUTON DU SENEW<br />

G. VASSILIADES 0~)<br />

L1améliomtion de la production ovine au Sénégal est une nCkessit.é absolue<br />

pour faire face à l"importantr. pénurie de viande de bouchwie, situation qui ne<br />

peut que spaggcaver avec l'accroissement constant de la consomation <strong>national</strong>e<br />

et le faible rendement actuel des productions animales.<br />

Parmi les facteurs responsables de la &diocritC de ces productions, le<br />

parasitisme gas-hm-intestinal joue un des tout premier râles.<br />

En effet, au Sénégal corrme ailleurs dans le mnde, "les parasitoses dominent<br />

la pathologie ovine et bien souvent les panasites se développent sans entrave<br />

en causant des épizooties meurtrières ou en diminuant le rendement peur une action<br />

lente et sournoise'7 (5).<br />

Le cheptel ovin et caprin du SénGgal, estk& pour l'année 1977 à2 766 400<br />

têtes (3) dont 2/3 de mutons (d'apris DENIS) (6) mit environ 1 800 000 ovins,<br />

n'est pas &argné -F ce fléau naturel et le parasil&me digestif y est depuis<br />

kmgtemps mnsidiké ccme étant un des plus importapts obstacles 2 lga&lioration<br />

de la production ovine, par ailleurs très iprouvée p plusieurs annees consécutives<br />

de secheresse.<br />

----l--“-I-- -l--w-c-m-w--<br />

. . . / . . .<br />

--*----y--w<br />

(*) - I.S.R.A. - Mxmatoire National de IfElevage # de Rechemhes Vét&$&pes.<br />

Service de Pamsitologie. B.P. 2057 - DAKAR @énégal).


Cependant,considé~ pendantlongtmrps ccmneunpmblèmdemindre importance<br />

par rapport à la pathologie bovine, peu de travaux ont été consacr& au<br />

parasitisme gastm-intestinal chez les mutons du Sénégal. MOREL (15) dresse un<br />

ler inventaire succint dans lequel il donne une liste de 7 espkes d'helminthes<br />

rencontrées chez le muton et à laquelle on peut ajouter 5 autres espèces trouGk%<br />

chez la ch& mis gén&alement commmes aux petits ruminants. GREIXIUT (12)<br />

&sume les r&sultats de ses travaux menés au Sénégal dans un rapport de synthèse<br />

traitant globalement du parasitisme des<br />

pmbl&es du mxton. VASSILIADES (20) a<br />

se des bovins et des petits ruminants.<br />

ruminants, sans mention particulière aux<br />

r&aliséuneétudeconsac&e à la&xxidio-<br />

Hors de nos Frontières, et plus particulièrement dans les pays af&ains<br />

à dominante sahélo-soudanienne, C&%ET (4) traite de cette question en Mm&knie<br />

02 la "grille Stmngles-Stmn&oides-Coccidies's p&dcmine chez les petits ruminants.<br />

T%E%M (18) indique la pr&xnce chez les petits rminants du Niger de<br />

s&de Pammphistcmummicmbothrium. GCULLM' (131, également<br />

au Niger, mis chez la chèvre musse de Mardi, souligne que le pamsi%isme digestif<br />

est constitué surtout de Stmngles sensu lato et de Coccidies. Mais c'est<br />

surtout au Tchad que le travail le plus ccmplet a été réalisé par @ABER (9) (10)<br />

puisqu'une impxtmte liste comprenant plus de 30 espkes d'helminthes a &é<br />

établie en récapitulant les résultats ~rtant sur 5 682 autopsies de mutons pmtiquées<br />

ent??e 1954 et 1968 (10).<br />

A ces publications, se sont ajoutees rkmment un certain mmbre de mpports<br />

traitant de cette question qui était à lsorWe du jour de la dernière ses-<br />

sion génémle de l'office inter<strong>national</strong> des Epizooties (2) (11) (8) (17) (27).<br />

Au S&négal, le Service de Parasitologie du Laborwtoire <strong>national</strong> de lsElevage<br />

et de Recherches vétérinaires de MKAR a cxxmncé en 1977 un travail consa&<br />

à Ilétude approfondie du parasitisme digestif chez les petits mminmts, après<br />

plusieurs années consac&es aux affections parasitaires bovines (23).<br />

2


Ions le cadre de ce programmz, les études pox%nt conjointement SUI? l'inventaire<br />

des espèces psxasites, leur répartition géographique et leur incidence<br />

pathologique, de m?xrxe que SUT les moyens de lutter contre ces affections.<br />

Le but poursuivi est, à terme plus ou moins long, d'abaisser le niveau du<br />

parasitisme à un taux min+ 1, par des mesures de pphylaxie basées sur une<br />

connaissance pticise de toutes les données.<br />

B -METHODES DE TRAVAILETETATAc!TUEL DES RECHEIRWS<br />

Le travail entrepris est basé essentiellement sur des enq&tes epidemiolog@uw<br />

menées dans les différentes &gions du Sgnégal. Dans le cadre de ce travail,<br />

une+znqu&e a 66 effectuée dans la &gion de Diourbel en féwier et octobre 1977<br />

(24) (25). Une auQ?e &Me est actuel1emen-t: corrmencée dans la &gion du Fleuve et<br />

en Casarrance.<br />

Par ailleurs, des observations partielles SUT la pathologie des petits<br />

ruminants ont ét6 faites à l'ocoasion de diverses missions dans la r6gion du<br />

Sine-Saloum (21) et en Casarrmnce (26) et 3 l'occasion d'essais théxapeutiques<br />

L'enquête sur le terrain consiste surtout à effetuer des p&lèvements de<br />

matières fécales, individuellement, SUT un gxand nombre d'aninwx, dans une figion<br />

donnée. Ces prGl&zments, consex-ves dans une solution forrnolée, sont YIamenés au<br />

Laboxwtoire de .IXKAR où sont effectuées des analyses coprologiques qualitatives<br />

et quantitatives.<br />

Au cours de ces enquGtes, les éleveurs sont interrog& sur la situation<br />

et l'évolution sanitaire de leurs troupeaux au cours de l'année. De &me, des<br />

renseignements sont pris au niveau des Services régionaux de lIElevage. Aux abattoirs,<br />

des observations sont faites au moment de la découpe des animaux et de leur<br />

eviscération et, dans la mesure du possible, les viscères sont disséqués sur place<br />

pour rkol-te dPhelminthes à des fins dpidentification spécifique, ce qupil nsest<br />

pas toujours possible de faire à partir des analyses coprologiques.<br />

.*. / . . .<br />

3<br />

(22).


11 est nécessaire que des enquêtes puissent &re faites d'une part en<br />

saison sèche, et d'autre part en saison des pluies ou %ive?xmgei', pour étudier<br />

la variation saisonnière du parasitisme qui est gér&klement très importante chez<br />

les petits mminants.<br />

LES renseignements obtenus, les parasitoses observées, les parasites<br />

r+écoltés et identifiés aux abattoirs, et surtout les rkmltats des analyses cop??ologiques<br />

permettent de dresser un tableau des principales affections parasitaires<br />

digestives pour chaque région, puis pour llensemble de la République du Sénégal.<br />

Ce sont les résultats des @ères enquêtes réalisées dans le cadre de<br />

ce travailI joints aux données antérieures, qui sont présentés dans cette comrmication.<br />

c - R?mJLTATs<br />

Les prkipales affections parasitaires ejhlstm-digestives renconties chez<br />

le muton du Sénégal sont la Coccidiose intestinale et des Helminthoses. Parmi ces<br />

demières, les affections les plus fdquentes sont les Stmngyloses digestives,<br />

au sens le plus large du terme, la Slxongyloïdose, des Cestcdoses dont la Moni&iose<br />

et des Trémtodoses telles que la Distomatcxze et les Paramphistomses.<br />

Ces affections vont être passées en revue et pour chacune d'entre-elles,<br />

il sem envisagé, d'une part, les diverses espèces respon~es inventmiées et,<br />

d'autre part, leur f6quence, leur r&wtition géographique et leur incidence sur<br />

1'6levage ovin.<br />

4


I- LA COCCIDIOSE<br />

---ww----v---<br />

C'est inconîestablemnt la mladie la plus largement répmdue. @ns la<br />

plt,l~~~? des &gions du pays, les pourcentages d'infestation varient entre 50 et<br />

1OC p.100 et le degré du parasitisme est en gk&al assez 6lev6. Les rkiltats<br />

des travaux en cours confiment les conclusions auxquelles avaient abouties des<br />

recherches antérieures (20). Ces r&üLtats peuvent être r&um& ainsi qu'il suit.<br />

Au moins 8 espèces de Coccidies sont rencon-tr&es au Sénégal. Ce sont par<br />

ordre de fT&quence :<br />

- Eimeria ninakolhyakimvae Yakimff & Rastegaieff, 1930<br />

- E, ovina Levine & Ivens 9 1970 (E . arloingi chez la chèvrd<br />

- E. parva Kotlan, Nxsy & Vajda, 1929<br />

- E. ahsata Honess, 1942<br />

- E. faurei Wussu & iuhrotel, 1902) Martin, 1909<br />

- E. crandallis Honess, 191+2<br />

- E. pLUida Christensen, 1938<br />

- E, intricata Spiegl, 1925.<br />

Ces espsces sont pratiquemnt toujours présentes, associées entrce-elles<br />

par 2, 3, 4 ou Irlhe plus, chez un même hôte, et ce, en toutes saisons. Mais, si<br />

leur pr.&ence est g&-&alemnt bien tolér6e qmnd l'hôte est en bmne condition,<br />

l'équilibre peut être rompu par tout facteur susceptible de pmmquw une baisse<br />

de l'état gén&al de lfanîml. (sous alimentation, carences, changement de &gime<br />

alimentaires surinfestations, etc... 1. Des cas de Coccidiose aiguë apparaissent<br />

alors et cela est fréquermr& observé en zones sahélienne et soudanienne où les<br />

corKI$tions d'élevage sont très défavorables.<br />

.*. / . . .<br />

5


II - LES HELMINTHOSES<br />

-mu-.œ-w----m.----<br />

II/1 - Les Némxtodoses<br />

-*SC------c----<br />

11/1/1 - Les Strongyloses digestives<br />

v-------- ------.wa "m----m<br />

Ces affections sont les Helminthoses les plus ~quentes et les plus graves.<br />

Elles sont dues à des Strongles sensu lato, parasitant souvent en grand nombre<br />

la caillette ou les intestins. A ce jours les espèces suivantes ont été identifiées<br />

:<br />

- Trichostrongylidae U!&chostrongylidoses) : Hamncus contortus (Rudolphi, 18G3><br />

Wamncosei ; Trichostrongylus colubrifox~Ùs (Giles, 1892) et T. axei (Cobbold,<br />

1879) KWzhostrongylose) ; Cooperia curticei (Rxilliet, 1893) et C. pectinata<br />

&nsom, 1907) (Coop%.ose).<br />

- Strrxwlidae : Oesophagostcmurn (Proteracrum) columbianum Kurtice, 1890)<br />

(Oesophagostorixxe).<br />

- Ancyloston&idae : Gaigeria pachyscelis Railliet & Henry, 1910 (Gaigeriose).<br />

Les pourcentages d'infestation obtenus pour la plupart des espèces cit6es<br />

ci-dessus varient généralement entre 50 et 95 p.100 selon les régions et les saisons.<br />

C'est le cas rat-t pour,Haen‘ûncus contortus, Trichostrongylus spp. et<br />

Oesophagostomum columbianum. Gaigeria pachyscelis est un peu &.ns ~quente<br />

(5 à 40 p.100) tandis que Cooperia spp. est relativement plus rare, avec des pourcentages<br />

d'infestation ne dépassant pas 15 p.100.<br />

Une mention spéciale doit être faite pow? llOesophagostoxxxe modulaire<br />

larvaire qui est, aux abattoirs, l'affection la plus fréquerirwnt rencontr6e car,<br />

pratiqueawnt, un rnouton sur deux en est atteint, ce qui entraine la saisie des<br />

portions intestinales touchées. Quelques nodules d'Oesophagwtcwxe ont 6té observés<br />

en localisation erratique, en particulier à la surface du foie. C!es %ystes"<br />

de 2 à 3 nxnde diamètre, blar&-&tres, plus oumc>i.ns calcifi&, renferment encore<br />

dans quelques cas une larve L4 %e.sophagostomifcxme'r kxzlnn MARDIEU wt), longue<br />

. . . / . . .


*<br />

de 2 500 microns. Ils ne doivent pas &re conforxdus avec des petits abcès pouvant<br />

envahir une grarx3e partie, voire la totalite du foie et qui seraient d*origine<br />

strictement ticrobienne. Dans les cas qui nous prkmupent, d'après l'étude faite<br />

par le Service de Microbiologie (Dr. DQUI'PE), il y a des germes Gtmptococcus<br />

bovis type Dl, d'origine intestinale sans doute véhiculés au niveau du foie<br />

par divers helminthes dont les stades larvaires effectuent des migmtions dans<br />

l'organisme avant dpatteindre leur localisation finale, au stade adulte.<br />

Au sujet de l'incidence de cette affection, GRABER (9) estime que les<br />

"pertes directes imisibles't causées par 1'Oesophagcistonmse larvaire au Tchad<br />

rgp&&e 2,4 p.100 de la valeur rmmharde du troupeau.<br />

11/1/2 - La Strongyloïdose<br />

-------- -----e-<br />

L'espèce responsable de cette affection est chez le muton, corne chez les<br />

caprins et les bovins, Stmngyloïdes papillosus Wdl, 1856) W&ditidae).<br />

La Stmngyloïdose est 6galment une affection ix& r&mdue. Com les<br />

Strmgyloses digestives, on la rencontre partout au Sénégal mais surtout pendant<br />

la saison des pluies. En effet, cette maladie est caractérisée par une variation<br />

saisonnière $33~ marquée, coime on va le voir plus loin.<br />

D/l/3 - Les autres N&ka.todoses<br />

-----I-----c--L--I----<br />

11 s'agit dlaffecticrsde mimdre importance car-t rencontr6es et<br />

sans gxxnde incidence pathologique telles que la Sla?jabinemse (Skrjabinem ovis<br />

Abilgaard, 1795 - Oxymidae), la Trichumse U'richuris ovis @bilgaa&, 1795) et<br />

T. g,lobulosa CV. TLinstow, 1901) - Trichuridae) et la Sétariose péritonéale<br />

Ektaria labiatopapillosa) (Pmncito, 1882) - Setariidae).<br />

� � �� � � �


ASSCCIATIONPARAS~ STRONGLES - SI'RONGYLQIES - COCCIDES<br />

La Ccccidiose, les Strongyloses et la Strongyloîdose sont r6parties partout<br />

au Sénégal, srms localisation pzrticulièuie, chez pratiquement tous les animmcporteurs<br />

sains oumalades chroniques.<br />

Ces tmis affections constituent ensemble, un ccxnplexe parasitaire extrêmement<br />

pathogène, la maladie aiguë ou le réveil de l'infestatim se tmduisant, sur<br />

le plan clinique, par des tmubles gasîm-entéritiQues, avec diarrhée aboutissant<br />

~unétatdfan&nie etde cachéxie. Lagmvitéde ce ccmplexepamsitaireestfonction<br />

des conditions d'élevage, elles mêmes liées au climt.<br />

Dans le sud du pays, notamnent en CJasamnce, une bonne alimentation,<br />

suffisante en quantité et en qualité, permet gén~mt aux animaux infestés de<br />

r&ister assez bien à l'agression parasitaire. Cependant, ce pamsitism silencieux<br />

ne doit pas &bx sous-estim& car, par une action insidieuse, il aboutit petit à<br />

petit à lsaffaiblissement des animux et diminue leurs potentialités zootechniques.<br />

Par contre, dans la mitié nord, en zones sahélienne et soud&enne, oii les conditions<br />

d'élevage sont particulikment défavombles (longue saison sèche d'octobre<br />

à juin et disette alimentaire), ces affections revêtent une plus grande gmvité,<br />

en rappoti avec la variation saisonnière très marquée du parasitisme digestif.<br />

Cette variation est un fait particüLièrwnent important en Afrique sahélosoudanienne<br />

(9) (11) (17) (2). Au Sénégal, elle a été étudiée, pour le mcment,<br />

uniquement dans la &gion de Diourbel, en zone sahélienne (24) (25).<br />

Les analyses copmlogiques quantitatives effectuées en février, puis en<br />

octobre 1977 ont mntré qu'en hivemge les pourcentages d'infestation augmmkient<br />

considémbl~t, comme cela apparait dans le tableau suivant :<br />

. . / . “..


Espèces parasites<br />

Poumentag~d'infestation<br />

ensaisonsèche en hivernage<br />

Haenmcus contortus . . . . . . . 47 p.100 95 p.100<br />

Trichmtmngylus spp. . . . . . 45 90<br />

oesophagost~ co3lIxibianum 20 95<br />

Strongyloides papillosus . . 22 85<br />

Eirrieria sppe a............. 87 100<br />

Quant à lFintensit6 du parasitisme pxw l'ensmble YWongles - Stmngyloi-<br />

des - Ccccidies"' il est en moyenne 8 fois plus élevé en hivernage qu!en saison<br />

sèche ?<br />

Ces éléments permettent de mieux compmxke l'épizootiologie et le cycle<br />

annuel de ces affections.<br />

En saison sèche, la Fopuiation parasitaire est réduite à un minimm, assurant<br />

néawro& la pkennité de ltinfestation. Cependant, en fui de saison sèche,<br />

du fait de lpaffaiblissemnt considémble des animaux, l'action de ces parasites,<br />

m@me en faible nombre, peut devenir pr@mdémrrte et aggraver les effets de la<br />

rmlnutrition. Inversesnent, cette milnutrition est un facteur favorisant l'extériorisation<br />

des maladies parasitaires et micmbiennes. Quelques cas de rmtalité SUTviennent<br />

alox sans que l'on puisse dissocier la part qui revient au parasitisme<br />

chrmique, à la mlnutrition ou aux infections microbiennes et viraies qTde sortie".<br />

En hivernage, à la faveur de la temp&atme et de l%umidit6 élevées, les<br />

helminthes et les Coccidies se développent très rapidement et de nouvelles infestations<br />

se rivalisent. Le taux du parasitisme sPél&ve alors consid&mblement~ prwoquant<br />

de véritables enzooties de Stmngyloses digestives, notament des cas<br />

. . . / . . .<br />

9


dlOesophagostormsc larvaire, de Stmngyloïdose et de Coccidiose aiguë, entrainant<br />

une rxrtalité importante chez des animaux affaiblis par une longue période de<br />

sécheresse et, par conséquent, inaptes à r&ister 3 cette agression brutale.<br />

Il y a donc 2 périodes critiques : l'une en fin de saison sèche, du fait<br />

de l'affaiblissemnt ext&m des animx, 19aut.ee, beaucoup plus sévère, en hivernage,<br />

du fait de la recrudescence du parasitisme digestif.<br />

II/2 - Les Cestodoses<br />

-m--m--------w<br />

Les espèces suivantes, responsables ties Cestcdoses rencontrées au Sénégal<br />

à ce jour, ont été identifiées :<br />

- Anoplocephalidae (Anoplocéphalose ou T&iasis) : Moniezia expansa (Rudolphi,<br />

1810) et M. bemdeni @kmiez, 1879) (Wniéziose) ; Avitellina cerrkipunctata<br />

@ivolta, 1874) ; Stilesia globipunctati- (Rivolta, 1874).<br />

- Taeniidae (stades larvaires) :<br />

Cysticercus tenuicollis (Cysticercose hépatico-p&itonéale), larve de Taenia<br />

Pallas, hydatigena 1766 (des Carnivorses)<br />

-Echirmoccus ~lyrrrrphus Nydatidose), larved%?ninococcus granulosus<br />

(Batsch, 17%) (des Carnivores).<br />

Remont&es dans toutes les régions du Sk-kgal oc elle est tmnsmise, corne<br />

les autres Anoplocéphaloses, par des Acmiens Oribates, la Moniéziose est la Cestodose<br />

la plus fL-équente avec des pourcentages d'infestation de l'ordre de 5 à 25<br />

p.100. G&ralemnt considérée ccmne une affection b&Qne, elle n'est cependant<br />

pas à négliger, car, en cas de forte infestation, ccmne c'est souvent le cas au<br />

Sénégal, elle peut déterminer des états dystmphiques graves pouvant affecter? la<br />

rentabilité des productions.<br />

. . . / . . .<br />

10


Au Tchad, GFUBER (9) a mmtré ex~rimentalemnt qu'en cas de forte infesta-<br />

tion par Stileçia globipunctata, la mrt peut intervenir en quelques jours ap&s<br />

diarrhée suivie de fonte mmxlaire. Nais l'auteur ixxlique que ces cas sont rares<br />

et que le plus souve&, comne au S&-kgal, ces Cestodoses entrainent surtout des<br />

"pertes directes invisibles" ; celles-ci sont néanmoins estties au Tchad à 3,8<br />

p.100 de la valeur marchande du troupeau.<br />

Une autre Cestodose est rencontrée très souvent aux abattoirs, il s'agit<br />

de la Cysticercose h&atico-p&itonéale, mis cette parasitose noa apparwment<br />

aucune incidence grave chez le mouton, h6te intem6diaire pw Taenia hydatigena<br />

qui parasite habituellment, à 1'6tat adulte, le chien et les Canidés sauvages.<br />

D'ailleurs des cycles de ce Cestode se rklismt tout autour des abattoim de<br />

brousse, très tiquent& par des chiens errants, qui se nourrissent de fragments<br />

de viscères et de déchets d'abattoirs et absorbent ainsi des cysticerques adhérents<br />

aux viscères saisis2 "jet&" autour des abattoirs : ScxILLHoRNvANvEEN&ouJNSusI<br />

(17) font la même remarque au Nigéria et vont jusqu'à prkmiser la destruction<br />

des chiens emmts dans la mesure où il n'est pas possible de les traiter efficacement.<br />

Mais, peut être, pourrait-on envisage simplement de fermer les abattoirs<br />

aux chiens errants et de détruire d'une façon ou dkne autre les viscères saisis !<br />

LWydatidose n'est apparemnent pas très ftiquente au SérGgal et personnellement<br />

nous ne l'avons pas encore rencontr6e. Ce~ndant sa présence est signalée chez<br />

les mutons de la &gion du Fleuve par MOREL (15) et TRONCY (19) qui se réfèrent<br />

tous deux à des observations consignées dans le rappmt annuel du Service de<br />

ltElevage du Sénégal pour lsannée 1953 (1).<br />

II/3- .&s Trémtodoses<br />

contrairement aux affections précédentes, les P&&&oses sont confinées<br />

en certaines rrégions du pays. Il s'agit surtout de la région du Fleuve, dans le<br />

nord, principalement dans la zone du Delta et autour du Lac de Guiers et de la<br />

&gion de Casarrmce, plus particUlièremnt dans le département de Kolda.Quel+es<br />

petits foyers de faible importance existent également dans les *es - (région de<br />

'I%i&) et le long de la frontike garrkknne (Sine-Saloum et S%gal-Oriental~.<br />

. . . / . . .<br />

11


Cette répartition Est lice à la plfésence, dans ces &giom, de points<br />

d'eau pmmnents qui h&ergent des colonies de Mollusques Gastémpo&s des g-s<br />

BùLinus (B. forskalli, B. senegalensis, B, gumei, B. jousseaumei), Biomphalaria<br />

03. pfeifferi) et Limnaea (L.natalensis) intervenant dans le cycle évolutif des<br />

princi~ux Trémrtodes responsables (7) (23) (26).<br />

A lyheure actuelle, les espèces suivantes ont été identifiées :<br />

- I'asciolidae :Faciola gigantica Cobbold, 1885 (Distmtose)<br />

-Di.moelidae: Dicrccoelium hospes kxxs, 1907 (Dicmcoeliose)<br />

- Paramphistomtidae : Pammphistomm micx&otIxkxn Fischoeder, 1901<br />

(Parmphistcmse)<br />

- Schistoscmtidae : Schistosom bovis Ekmxino, 1876) Echistosormse).<br />

Ces Trkmtodoses, mis surtout la Distomatose et la Paramphistomse, qui<br />

sont les deux T&.mtodoses les plus fréquentes, sont rencontrées chez les mutons<br />

dans les &gions p&-citées, mais chez peu d'animux et en petit rmïbre. En effet,<br />

au stade actuel de nos enquêtes en tout cas, dans ces régions pourtant très favorables<br />

au développçmnt des Tkmxtodes, ces affections sont peu fkéquentes avec<br />

des pourcentages dJinfestation nettement inf&ieum à 10 p.100, alors que chez<br />

les bovins ces pourcentages sont de l'ordre de 30 à 60 p.100 (23).<br />

A ti-&e dlexmple, aux abattok?s de Kkkla, en novembre 1977, bX3 poixtages<br />

d'infestation suivants ont étg enregistrk (7) (26) :<br />

mtes Ncrnbre d'ani-<br />

Ktmx abattus %%!!Y--<br />

Bovins 43 48,83<br />

ovins 17 05,88<br />

CaprinS 35 oc,oo<br />

Pourcentages d'infestation par :<br />

S. bovis<br />

20,93<br />

00,oo<br />

ofwo<br />

I<br />

i<br />

79,06<br />

05,88<br />

02,85<br />

. . . / . . .<br />

D.homes<br />

12


Comnent expliquer que dans une même &gion et j. la I&IIE période de lsc&e<br />

une telle diff&mce existe quant à l'infestation par des Tr&&odes selon que<br />

l'on a affaire aux bovins ou aux petits rumimts ? S'agit-il. d'une meilleure<br />

&sistance dir mouton (et encore plus de la chèvre) vis-à-vis de ces helmi.nthes ou<br />

bien existe t-il des différences dans le mode d'élevage traditionnel (gardiennage,<br />

points d9abreuvment pxticuliers, etc. ..) qui font que les petits ruminants<br />

s9infesteraient moins fr6quemnent que les bovim ? Cette question est très importante<br />

pour la m&trise de la pathologie pamsitaixe ovine et mérite une attention<br />

particulike. A ce sujet, GRABER (11) émet 19hypothèse suivante : chez le mouton<br />

F. gigantica (ex$6nentalement~ provoque une Fasciolose aiguë car au cours de<br />

leurs migrations dans le parenchyme h6patiquee les douves imatwes sont ext&mement<br />

traumatisantes et la mort de l'anirml. survient dans les 40 à 50 jours suivants<br />

19infestation. 11 en r&wlte que les mutons ayant con-tracté la Distorrkatose<br />

mwrent avant que les douves adultes ne se soient installées dans les canaux<br />

biliaires, ce qui expliquemit les faibles taux d'infestation relevés dans les<br />

abattoirs du Tchad. Cela pourrait s'appliquer également au S6n6gal mais dans ce<br />

cas, la mrtalité des mutons en zone infestée serait suffisanmx&impoxQntepour<br />

ne pas passer inaperçue puisque, compte tenu de ce qui se passe chez les bovins,<br />

envimn 50 p.100 des mutons seraient touchés ! or rien de tel n9est observé chez<br />

les mutons dans les régions où sévit la Distormtose bovine.<br />

Toujours est-il que dans ces conditions, sans négliger le *le joué par<br />

ces affections, on peut estimer, du reins dans l'état actuel de nos recherches, que<br />

19incidence des T&.rrModoses est peu importante, en tout cas sans cmmne msure<br />

avec le rôle d6préciateur qu'elles jouent dans la pathologie bovine.<br />

. . . / . . .<br />

13


D - CONCLUSIONS<br />

En conclusion, au stade actuel de nos recherches, la situation du parasitisme<br />

digestif des mutons du Sénégal peut être résumée ainsi qu'il suit.<br />

Pour ce qui concerne les esp&es parasites recens&sau Sénégal, par comparaison<br />

avec l'inventr&e établi par GRABER au Tchad (9) (10) (11) qui peut &re<br />

considéré ccrrme très complet, les espèces les plus comwnes, pour la plupart panafricaines,<br />

sont représentées au Sénégal. Il s'agit de diverses espèces de Coccidies,<br />

des Smngles digestifs sensu lato, des Anguillules (Strongyloides), de<br />

Cestodes Anoplocephalidae, et de Wéatodes classiques tels que Douve, Paramphistomes<br />

et Schistosame.<br />

Quelques espèces n'ont pas encore été trouvées au Sénégal mis leur p&sence<br />

est plus@!%able car on les rencontre chez les boxins et dans les pays<br />

voisins. Il s'agit des Paramphistomes des genres Calicophoron, Cotylophoron et<br />

Carmyerius, des Cestodes Anoplocephalidae Stilesia he@i.ca et Thysaniezia ovilla<br />

et de Cysticercus bovis rencontr-é parfois chez le mouton. Bunostonwn trigonocephalum<br />

n'a jamais été encore identifié au S&-&gal, de m$me qu'Avi.tellina woodlandi<br />

Bhalerao, 1936 et 3 espèces du genre Cxmyerius : C. graberi G&tïLlat, 1960,<br />

C. papillatus G&illat, 1962 et C. parvipapillatus Wtillat, 1962. Ces trois<br />

dernières espèces sont peut être erx%miques à la région tchadienne pour n'avoir<br />

jamais été observées ailleurs en Afrique.<br />

L'absence, ou du wins l'extrême rareté des Strwgles pulmxaires sensu<br />

stricto, a &é maintes fois remwquée en Afrique sahélienne (16). MOREL (15)<br />

signale quelques cas de Dictyocaulose du mwton à Thi&s, Kaolack et Saint-Louis<br />

d'après des observations rapportées dans le rapprt annuel du service de 1'Elevage<br />

du Sénégal pour l'année 1953 (1) prolxblement sans que les parasites en cause<br />

n'aient é-te étudiés spkifiquement. GRWEX (9) (10) a trouvé au Tchad Dictyocaulus<br />

filaria et D. viviparus rrais chez des moutons importés d%rope et D. filaria une<br />

fois seulement sur 5 000 moutons autochtones autopsiés (11). Il existe toutefois<br />

des migrations larvaires dans les poumxs qui peuvent entraîner une *'pseudo-bxwnchite<br />

vermineuse" et favoriser le développement des mladies microbiennes.<br />

14


Par contre, '&ichostmn&us colubriformis et T. axei que lpon rencontre<br />

courament au Sénégal., au Niger (131, au Soudan (81, au Nigk4.a (17) n'existent<br />

apparemmnt pas au Tchad (9) (10) (11) chez Le muton.<br />

IRs rechemhes en cours conduimnt sans doute à co@&w ce premier<br />

inventaire et peut Btre à la découverte d'espèces nouvelles pour l@Afrique de<br />

l'Ouest.<br />

Signalons à ce sujet que les mutons de la plupart des pays tempérés,<br />

contmimnent à ce que l'on pourrait cm&, h&ergent une plus gmnde va&t&<br />

d'espèces pamsitess les genms Dyctiocaulus et Pmtostmngylus &mncho-pneunie<br />

vermineuse), Ostertagia kaillette), ~mxtodirus (intestin g&!le) et Chabextia<br />

(gms intestin) &nt rares, voire absents, en Bique SahGlo-soudanienne. Il<br />

conviendra d'y penser dans le cas dvimpxtation d'animux en provenance de pays<br />

tmpér& afin de prendm les mesures nécessaires pour, err@chw que de nouvelles<br />

espèces, à la faveur d'am&agemnts particuliers et de conditions biocllmatiques<br />

sp&iales, ne viennent allonger la liste déjà trop longue des parasites sévissant<br />

au Sénégal.<br />

Concemrant les affections provoquées par ces parasites, les Stmngyloses<br />

digestives, la StmngyloElose, la Coccidiose, et à un de@ n'oindre, le Téniasis<br />

et la Distomtose, peuvent être considéties ccmne les principales maladies parasitaires<br />

gastm-intestinales affectant les mutons du Sénégal.<br />

L*asscci.ation Stmmgylose, StrmgyZoXose et Coccidiose, uniformknent<br />

distribuée, constitue un complexe pwasitaire t&s pathog&, sans doute responsable<br />

des enzooties meurtrières constaties chaque année, surtout en hivernage, dans<br />

la mitié nord du Sénégal, en zones s&élienne et soutim, là oii les conditions<br />

d'élevage sont particiiXi&men t défavorables.<br />

Dans la rmitié sud, une bonne alimentation assure aux- me cer&&<br />

capacité de &&stance à l'a@ession parasitaire, en dépit d'un taux de parasitismi2<br />

élevé.<br />

. . . / . . .<br />

15


k&ns Mquentes, la Moniéziosc, que l'on trouve également partout au<br />

S&égal, et la Distomatose qui, avec les autres T&wtodoses ne sont rencontrées<br />

que dans les &gions oa les conditions écologiques autxxisent la r&lisation de<br />

leurs cycles éwlutifs (présence des tillusques h&es intexmédia~s), c'est-&<br />

dire, surtout dans la Agion du Fleuve et en Casamance, revêtent une importcmce<br />

IIK&&XZ IIELS ne doivent pas être négligées pour autant dans les progrwmes de<br />

prophylaxie.<br />

Compte tenu des rwywthémpeutiques wdernes actuellement disponibles,<br />

il est d'ores et déjà possible d'enireprendre des actions r&gionales pour r6duire<br />

l'action néfaste du paxasitisme gastro-intestuul qui représente un des plus<br />

gr~,&s obstacles à l'am6lioration des productions ovines.<br />

Ces actions doivent comprendre un txaitement antiparasitaire judicieusement<br />

choisi et appliqué selon un calendrier précis qui tienne ccxnpte de la fluc-cuJtion<br />

saisotière du ~itisme. A cela doivent s'ajouter des mesures d'hygiène<br />

et surtout une altitation suffisante et bien équilibrée.<br />

Ces reccxrmwktions sont fort bien exprk&es dans cet adage "alimentez<br />

correctement vos anirrwx, ils se défendxwnt mieux contre les parusites et les<br />

micr&es et ensuite soignez p droguages et vaccinations pratiquées a Lxx escient<br />

et comctement?' (in CRAPW) (51.<br />

-<br />

16


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17


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18


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19


RE SUME<br />

Les principales affections parasitakes gastm-intestinales rencontrées<br />

s chez les mutons du Sénégal sont la Coccidiose intestinale et des Helminthoses.<br />

La Coccidiose est la maladie la plus r&andue et le niveau de l'infestation<br />

est souvent tr6s élevé. G&éralement bien tolétie, elle peut devenir mortelle<br />

quand la résistance de l'animal est abaissée.<br />

Pami les Helminthoses, les StmngyILoses sensu lato qui regrwpent les<br />

Trichostmngylidoses C'ikichostmr~lus spp., 'Haemmcus contortus, Ccoperia spp.),<br />

1'Oesophagostomse (Oesophagostomum columbianum) et 1'Ancylostomse (Gaige&<br />

pachyscelis), et la StmngyloXose &mxgy~Loides papillosus), sont les affections<br />

les plus f%équentes. Associées à la Coccidiose, elles const5~ ermt&~4 un<br />

complexe pathogsne qui sévit dans toutes les &gions du Sénggal et dont I.a w&$<br />

est fonction des conditims d'élevage. C'est donc surtout dans la mG.tii, nord du<br />

pays, où les animux, anr~indrîs par une loqwe saison sèche, r&istent mins bien<br />

3 lvagression parasitaire saisonnière liée 21 la saison des pluies, que ces mla3iee<br />

sont les plus meur?Aères.<br />

La Fkmiéziose Woniezia spp.) est ~galment rencon-triée partout au Sénégal.<br />

Bien que nrkns f&quente que les Nfkmtodoses, elle ne doit pas &re sous-est%&e.<br />

Les T&mtodoses sont localisées dans les r6gions où existmt les hôtes<br />

int&diaires des espèces responsables, c'est-à&.re surtout dans la région du<br />

Flmve et en Casamance. Parmi elles, cvest :La Distmtose (Fasciola gigantica) qui<br />

est la plus importante, mis son incidence, sans être négligmble,smble faible<br />

cmparée à la Distomtose bovine.<br />

Compte tenu de ces premims r&sultats, i& est possible d'sdes<br />

actions régionales de dépamsitage susceptibles rl)'a&.liorer rapidement la LUCtien<br />

ovine au Sénégal.<br />

20


- 13<br />

221 '- WANDm (J.G.) - Pncumnia of sheep in Kenya. - 1. Ektcterial and parasitic<br />

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24) - WOODE3INX CM.1 EkCtexr<br />

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