Il veut ouvrir une maison close - Le Chien bleu

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4 Informatique La province Nord ne veut pas d’emploi local La province Nord a lancé un appel d’offres pour rénover son service informatique. Il s’agit notamment de trouver des solutions pour faire face à un sinistre informatique majeur. Voici ce que dit le texte : « Le prestataire et ses actionnaires ne devront pas avoir d’intérêt direct dans la réalisation de la prestation. L’expert devra déclarer dans son offre ne pas avoir de lien de subordination ni de relations commerciales avec la Province Nord. » Cela exclu quasiment toutes les entreprises informatiques locales capables de répondre à un tel appel d’offres. Toutes ces entreprises ont en effet déjà eu affaire à la province. Bonjour l'emploi local… La province, un peu parano dans ce domaine, se méfierait-elle des locaux qu’elle soupçonne de vouloir entrer à tout moment dans ses entrailles informatiques ?… La mairie lit Le Chien bleu La mairie de Nouméa écoute Le Chien bleu. À la suite de nos remarques, elle a notamment débroussé le rond-point où il y a le monument NC 2011, à Magenta, et changé le panneau du stade de Rivière-Salée. Chaque mois ou presque, la mairie tient compte de nos remarques sur ces petites choses de la vie quotidienne. Si elle pouvait nous écouter quand on lui dit qu’il faut changer le maire… Le prof a besoin de soutien On peut lire sur le site "annonces.nc" du 14 mars des propositions de services de "professeurs". En voici une pas mal : « Professeur patenté donne cours de « soutient » pour toutes matières, du CP à la 3è, puis cours d'informatique (tout âge). 3000F / heure. Propose aussi services de bureau en tous genres. » « Soutient » est écrit avec un « t ». On pense alors que c’est une faute de frappe ; mais non. La faute est faite deux fois en quelques lignes. C’est peut-être le prof qu’il faudrait soutenir… Le prof est fâché avec les « s » Sur le même site, le 23 mars, un prof des écoles a aussi besoin d’un coup de main. Voici son annonce : « Professeur des écoles donne cour de soutien du CP à la 6e. Tarif à discuter. » Peut-être donne-t-il son cours de soutien dans la cour… Thalasso : promosud le savait depuis longtemps Promosud fait mine de découvrir que le projet de thalassothérapie ne serait pas rentable. En réalité, Promosud le sait depuis pas loin d’un an. Le rugbyman Serge Blanco, éventuel associé dans l’opération, sait, lui, depuis encore plus longtemps que cela ne se fera pas. Le ticket restaurant Le ticket restaurant, payé en partie par les salariés et en partie par les employeurs, rend bien des services là où il est en cours (en France notamment). C’est un complément de salaire non imposable qui serait une bonne idée pour contrer la vie chère en Calédonie. Les tentatives pour adopter ces tickets ont toujours avorté. Une idée pour Aircal Au Vanuatu, pour monter dans les avions qui desservent les lignes intérieures, il faut payer 200 vatus. L’argent récolté sert à financer le travail des personnels au sol qui sont des employés provinciaux. Ce serait un bon système si les employés au sol étaient payés à l’heure… Il n’y a en effet pas assez d’avions pour que ces personnels soient rétribués à plein temps… Il veut ouvrir une ma Le Chien bleu : Pourquoi une maison close ? Monsieur X : Pourquoi pas ? Il y en a partout. On dit que le tourisme va mal. Les maisons closes attirent les touristes. Beaucoup de Calédoniens vont dans des maisons closes en Australie ou ailleurs, alors pourquoi pas ici ? Je suis sûr que ça attirerait les touristes et notamment les Métropolitains puisqu’il n’y a pas de telles maisons là-bas. C.B. : C’est interdit ici aussi. M. X : C’est hypocrite, car il y a quand Voici une nouvelle preuve de la mauvaise gestion de la compagnie Aircal. Les pilotes sont payés sur la base de 561 heures de vol par an. Ce n’est pas énorme puisque cela fait 51 heures par mois (sur onze mois). Mais il faut croire que c’est encore trop. L’année dernière, en 2009, ces messieurs n’ont volé que 472 heures. Ça fait quand même une belle différence de 89 heures en moyenne. Et bien sûr, la compagnie qui ne sait pas compter ses sous les paye comme si de rien n’était. Au final, ces heures payées mais non effectuées coûtent 60 millions de francs à l’an- Il préfère (pour l’instant) rester anonyme car l’activité qu’ Monsieur X voudrait monter une maison close. Il donne même de la prostitution. Et là, au moins, on est sûr de tomber sur une… femme et pas sur un transsexuel. Et puis les filles sont déclarées, elles sont comme des salariées. Elles sont suivies par des médecins, c’est propre. Les clients ne risquent rien. C’est donc une bonne chose pour la santé publique. C.B. : Oui, mais on ne nous fera pas croire que les filles font ça par plaisir. M. X : C’est pas du plaisir, c’est du bizness. née. Comme si cette entreprise qui va très mal avait les moyens de jeter l’argent par les hublots. Un gaspillage de plus Une des raisons de cette dérive est la location de l’avion d’Air Tahiti. Il a été loué avec l’équipage. Les heures effectuées par les pilotes de cet avion ne le sont pas par ceux d’Aircal, c’est une lapalissade. Ce n’est sans doute pas la seule raison puisque cela fait au moins trois ans que les heures payées pour rien aug- C.B. : N’est-ce pas une vision un peu… « asiatique » des choses ? M. X : Asiatique ? Mais pas du tout. Il y a des maisons closes dans plein de pays d’Europe, comme l’Allemagne. C.B. : On peut comprendre que les filles fassent ça pour le bizness, comme vous dites, mais ça fait un peu esclavage, quand même. M. X : Pas du tout. Ça leur évite au contraire l’esclavage de la rue. Vous croyez que la Nouvelle-Zélande, qui est l’un des pays les plus démocratiques du monde et les plus respec- mentent… Ce ne sont évidemment pas les seuls gaspillages d’Aircal. On en citera un autre au hasard. Les retards s’accumulent au cours de la journée pour des raisons diverses, si bien qu’il arrive parfois que certains employés soient payés au tarif de nuit et non plus au tarif normal. Quelques millions par-ci, quelques millions par-là et Aircal est au bord du gouffre… Et après ça, on s’étonne que la compagnie soit obligée de supprimer des vols au cours desquels les avions sont aux trois quarts vides… Depuis une vingtaine d’années, une Calédonienne trop discrète propose à chaque directeur de RFO de produire une émission indispensable. Elle consiste à interviewer des personnes âgées qui ont des choses à dire sur la Calédonie*. La Calédonienne en question n’est pas la première venue puisqu’elle a travaillé à Paris pendant dix-sept ans pour la télévision française publique et privée. Elle a participé à plusieurs émissions connues, comme scripte d’abord, puis en tant que productrice. La liste est longue : Bouillon de culture avec Bernard Pivot, Mu- tueux des droits de l’homme, aurait légalisé les maisons closes si elles étaient un lieu d’esclavage ? Et on peut en dire autant de l’Australie ou des pays d’Europe du Nord qui sont pourtant en avance dans la défense de la condition féminine. C.B. : Légaliser un phénomène pour en éviter les dérives est une façon pragmatique de voir les choses. Ça se défend d’un point de vue technique, mais moralement, c’est quand même douteux. C’est avec des arguments comme ça qu’on lé- Les pilotes d’Aircal ne volent pas assez Mais ils sont quand même payés plein pot 583 heures pour les hôtesses Pour la petite histoire, les PNC (stewards et hôtesses) sont payés sur la base de 583 heures de vol par an. Les hôtesses d’Air Tahiti plus accueillantes… Le personnel d’Air Tahiti est nettement plus sympathique que celui d’Aircal. Nous avons eu plusieurs témoignages qui confirment ce que nous écrivions dès les premières semaines d’exploitation de l’avion. Pourquoi donc ? On y voit deux explications. La première est culturelle. Les Polynésiens sont plus accueillants que les Calédoniens, toutes ethnies confondues. Il suffit d’aller à Tahiti pour s’en convaincre. La deuxième vient sans doute du fait que les hôtesses et stewards d’Air Tahiti sont formés à faire de longues distances sur des vols de plusieurs heures. Ils doivent donc « travailler » davantage la clientèle que sur des vols très courts. Le Chien bleu, tout le monde le veut… siques au cœur avec Eve Ruggiéri, mais aussi Faut pas rêver, Matin bonheur ou encore plusieurs journaux télévisés de 20 heures à TF1 ou à France 2. Elle a aussi travaillé sur des fictions (commissaire Maigret) et a été productrice-réalisatrice-auteure d’une série policière jeunesse, Souris noires, qui a été vendue dans tous les pays francophones… « Un jour, nous a-t-elle expliqué avec humour, Benoît Saudeau m’a même dit que l’histoire ne l’intéressait pas et que seuls le présent et l’avenir l’intéressaient. » Voilà galise d dans un fiscale. M. X : T pour m femmes féminine sons cl même fa clients… marche C.B. : L taineme nom de Témoignage du pa L’émission que prépare RFO est intéressante mais une preuve telligents pe très connes Discute un hom le père la révo n’est-ce passion Depuis, des morts. Ces mais, avaien
ison close ! il voudrait créer n’est pas légale. ses arguments au Chien bleu… es drogues, l’euthanasie ou, autre domaine, l’inégalité out ça, c’est trop intellectuel oi. Et vous savez, il y a des impliquées dans la condition qui sont favorables aux maioses. D’ailleurs on pourrait ire une maison close pour les femmes. Il paraît que ça de mieux en mieux en Europe. es coutumiers seront cernt opposés à cette idée au la culture kanake. de plus que des gens inuvent dire des choses . r avec me dont avait connu lte de 1878, pas nant ? M. X : Ils ne sont pas obligés de venir… mais je sais que si une telle maison existait, ce ne seraient pas les derniers à consommer. Là encore il y a beaucoup d’hypocrisie, car la prostitution existe aussi en tribu… Il y a beaucoup d’hommes qui n’aimeraient pas que leur fille ou leur nièce soit prostituée, mais ça ne les empêche pas d’aller dans des bordels. C.B. : Où iriez-vous chercher les filles ? M. X : En Asie, c’est là où c’est plus facile à trouver, mais il faudrait de tout, y compris des Blanches et des Noires. Ce n’est pas difficile à embaucher. C.B. : Le marché calédonien est petit. Certains ont essayé. Ils se sont plantés. M. X : Ils se sont plantés parce que ce n’est pas légal, mais si c’était permis, cela marcherait. J’en suis sûr. Ça marche partout. Je ne vois pas pourquoi ça ne marcherait pas ici. Deuxième magouille autour du mécénat Nous avons déjà évoqué dans Le Chien bleu le détournement de la loi sur le mécénat. Il est désormais possible de déduire de son revenu imposable les dons effectués à des manifestations sportives ou culturelles*. Nous avons montré dans notre numéro 138 que des petits malins s’inventaient un projet qui ne servait qu’eux-mêmes (ex : financement d’un bateau qui appartient à une association mais qui ne sert en réalité qu’à la poignée de donateurs qui sont les seuls à être dans l’association). centaines de vieux sont livres, fermés à tout jat tant de choses à nous Ce n’est plus du mécénat, c’est de la pub déguisée. Ça peut marcher pour n’importe quoi : achat d’un piano pour un groupe de musique, d’un minibus pour une association bidon ou même, pourquoi pas, un voyage d’études à l’autre bout du monde… Il ne doit y avoir aucune contrepartie directe ou indirecte pour le donateur. dire sur la Calédonie d’antan. À l’heure où les Calédoniens se cherchent, cette émission serait d’utilité publique. Discuter avec un homme qui a gardé la guillotine en 1917 ou dont le père avait connu la révolte de 1878, n’est-ce pas passionnant ? Faire parler une femme qui a connu les champs de coton ou le colonel Dix ne peut pas laisser indifférents les amoureux de leur pays. Ce ne sont pas des vieilleries, c’est de l’histoire en marche bien utile à la constitution d’une nouvelle société moderne. On assiste depuis quelques mois à un autre détournement. Le mécénat n’est pas de la pub. Le mécénat consiste en effet à aider un projet de manière désintéressée. La loi du pays dit que « les versements ouvrant droit à crédit d’impôt ne doivent comporter aucune contrepartie directe ou indirecte pour le donateur ». Mais la suite du texte est ambiguë : « Toutefois, le nom de l’entreprise mécène peut être associé aux opérations réalisées par l’organisme bénéficiaire. » Certains faux mé- Comment voulez-vous poser les bonnes questions quand vous ne connaissez pas la culture locale ? Il y a quelques mois, RFO s’est réveillé. La station a décidé, enfin, de produire une telle émission. Mais l’affaire est grotesque. Les interviews seront réalisées par deux personnes venant de… France. Elles cènes en profitent pour mettre leur nom partout. Ils l’inscrivent sur les affiches et les publicités. Ils ne communiquent même que sur ce point et ils s’arrangent pour faire savoir, par les radios et la télé, qu’ils sont bien partenaires du projet. Ils se font même mousser en se faisant passer pour des entreprises ou des êtres généreux, passionnés, citoyens, etc. Ce n’est en réalité plus du mécénat, c’est de la pub. La Calédonie a ainsi inventé une nouvelle forme de magouille fiscale : défiscaliser la sont, certes, compétentes et honnêtes, mais elles ne connaissent pas la Calédonie. Comment voulezvous poser les bonnes questions quand vous ne connaissez pas la culture locale, surtout dans une société où tant de choses se cachent ? On leur souhaite bien du courage. RFO ne nous fera pas croire qu’il n’y avait pas des journalistes locaux pour faire le travail (et nous ne sommes pas des stakhanovistes de l’emploi local). L’autre gros défaut de cette émission est que chaque interview devrait durer trois minutes. Trois minutes pour publicité. Gare aux contrôles fiscaux… en 2012… * Manifestations de caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social, humanitaire, sportif, familial, culturel ou concourant à la mise en valeur du patrimoine artistique, à la défense de l’environnement naturel ou à la diffusion de la culture de la langue française et des langues locales. ssé : RFO se réveille un peu tard ! trop tardive. La plupart des vieux qui ont connu les premières années du 20 e siècle sont morts… parler d’une vie. C’est du « foutage » de gueule… Il reste à espérer que les rushes (les images tournées mais pas diffusées) ne seront pas détruits et qu’ils seront facilement visibles aux archives territoriales ou ailleurs. Ils devraient en effet appartenir à la mémoire collective… * Le centre Tjibaou n’a pas attendu RFO et collectionne depuis quelque temps déjà la mémoire des vieux Kanaks. La province Sud en fait autant, mais seulement sur la guerre de 39-45. Vie chère Géant augmente son anti-moustique Le 19 février, le tube de 50 ml de la marque Aerogard coûtait 340 francs chez Géant. Quelques jours plus tard, le 9 mars, il était à 395 francs. Cela nous fait donc une augmentation de 16 % en quelques jours. Comme par hasard, au moment où la dingue revient. Comment peut-on appeler ça : mesquinerie, cynisme, sens des affaires… La facture OPT qui double… Il y a quelques mois, l’OPT a envoyé une lettre à ses clients pour leur expliquer qu’au-delà d’un certain nombre d’appels, l’abonnement Mobitel n’était plus intéressant pour eux. L’OPT a en effet changé ses tarifs. On se dit alors que l’OPT informe bien ses clients. Oui, mais l’OPT n’est en réalité pas très précis, si bien que beaucoup de clients n’ont pas fait attention. Si l’OPT avait écrit dans sa lettre que cela pouvait presque doubler le prix de la facture, les clients se seraient alors précipités pour changer leur abonnement… Qantas 42 % plus chère à Nouméa Sur le propre site de Qantas, on apprend de jolies choses. Ainsi, un Port-Vila-Brisbane et retour coûte 28 800 francs (32 000 vatus) alors qu’un Nouméa-Brisbane et retour coûte 40 000 francs. Un Port-Vila-Sydney et retour coûte 30 600 francs (34 000 vatus) alors qu’un Nouméa-Sydney et retour revient à 43 000 francs. Un Port-Vila-Melbourne et retour est à 34 200 francs (38 000 vatus) alors que le Nouméa-Melbourne et retour est à 47 000 francs. Il faut savoir que ces prix sont d’autant moins justifiés que les vols au départ de Port-Vila font environ cinq cents kilomètres de plus (ces prix sont hors taxes)… Vie pas chère Guetta : le prix des places n’est pas élevé Malgré le succès du concert de David Guetta, l’organisateur n’est pas totalement rentré dans ses frais. Les 12 millions de cachet pour l’artiste ne sont qu’une partie des énormes frais d’un tel événement. Cela prouve que, contrairement à ce que dit beaucoup de monde, le prix des places n’est pas élevé. Il est souvent beaucoup plus haut en Europe. Air France fait du favoritisme À Air France, c’est comme à la Cafat. Il faut prendre des tickets numérotés et attendre son tour. C’est un bon système… quand il est respecté. À Air France, il ne l’est pas. Si vous faites partie des pouilleux qui voyagent dans la bétaillère Tempo, vous verrez défiler devant vous ceux qui peuvent se payer la classe Affaire. Vous devrez donc attendre que ce beau monde soit servi avant de l’être vous-même. Et le pire est que dans ceux qui vous passent devant se trouvent ceux qui ne payent pas leur billet (les personnels de la compagnie qui ont des billets à un prix dérisoire). Beaucoup de Calédoniens viennent à Air France en pensant que c’est la seule compagnie habilitée à délivrer la continuité territoriale pour se rendre en Métropole. C’est faux ! Les autres compagnies, comme Qantas, offrent le même service avec une seule obligation : deux escales maximum entre Tontouta et un aéroport métropolitain. Pense et panse Gay n’avait pas besoin d’aller se montrer à Wallis La province Sud a donné quelques petits millions de francs à Wallis-et-Futuna pour l’aider à faire face aux dégâts du cyclone. C’est bien sûr une bonne chose, mais on ne voit pas à quoi sert la visite d’Éric Gay là-bas (avec une délégation de… onze personnes). Non seulement ça coûte cher, mais en plus une telle visite ne sert à rien. Elle gênerait même plutôt les secours sur place. Elle ne sert qu’à se faire de la pub sur le dos des sinistrés et ainsi faire croire aux Wallisiens de Calédonie qu’on s’occupe d’eux. Si le vice-président de la Province voulait savoir ce dont les populations avait besoin, un petit coup de téléphone suffisait. Pour la petite histoire, la ministre Marie-Luce Penchard s’est entretenue avec les autorités locales par visioconférence… 5
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