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856 - journal du Bugey

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Dagneux<br />

Tourisme<br />

Les anciens maires de<br />

Mayenne en visite<br />

Bernard Lobietti, secrétaire<br />

général de l’ADAMA 01 (association<br />

des anciens maires et<br />

adjoints), a reçu <strong>du</strong>rant plusieurs<br />

jours les membres de<br />

l’ADAMA de Mayenne.<br />

ls étaient une quarantaine à<br />

Ivenir découvrir les beautés de la<br />

région, guidés par Bernard Lobietti.<br />

Les ADAMA sont actuellement<br />

au nombre de cinquante. Ces associations<br />

regroupent les anciens<br />

maires et adjoints de chaque<br />

département. Le but est bien sûr<br />

d’arriver progressivement à couvrir<br />

toute la France. Pierre Ludin<br />

préside celle de l’Ain et est le président<br />

fondateur en 1993 de l’association<br />

des anciens maires de<br />

France. Quant à l’ADAMA de la<br />

Mayenne, elle existe depuis 1997<br />

Société de chasse<br />

Retour de la chasse<br />

La trentaine de chasseurs de<br />

Dagneux a repris ses activités.<br />

Ce fut “une ouverture<br />

moyenne” comme le précise<br />

Alain Dazord, président de la<br />

société de chasse locale. “Il faisait<br />

trop beau et il y avait peu<br />

de gibier”. Mais le midi, les<br />

chasseurs se sont retrouvés au<br />

puits de la plaine dans une<br />

ambiance amicale et familiale,<br />

avec malgré tout une pensée<br />

émue pour Auguste et Michel<br />

Dazord disparus tous deux cette<br />

année. Deux nouveaux viennent<br />

renforcer les troupes : un<br />

garde, José Aranjo, et un chasseur<br />

à l’arc Olivier Bermond, ce<br />

et c’est au cours d’une rencontre<br />

amicale à un congrès avec Bernard<br />

Lobietti que son président Roland<br />

Meslay ancien maire adjoint de<br />

Bonchamp-les-Laval a émis l’idée<br />

de venir visiter la région. Il<br />

explique : “Cela a été vraiment formidable<br />

– aussi bien organisé<br />

qu’un tour operator. Bernard<br />

Lobietti a vraiment pensé à tout et<br />

nous a non seulement fait découvrir<br />

les beautés <strong>du</strong> paysage mais<br />

aussi les relais gastronomiques !”<br />

En effet, <strong>du</strong> lundi au jeudi, ils ont<br />

pu apprécier le charme <strong>du</strong> département.<br />

Après une halte aux hospices<br />

de Beaune, ils ont dégusté<br />

lundi soir des grenouilles et les<br />

visites suivantes ont été touristiques<br />

et très diversifiées : le site de<br />

Brou, le parc des oiseaux, la Trappe<br />

des Dombes, Saint-Étienne <strong>du</strong><br />

qui porte leur nombre à 30.<br />

Voilà un groupe soudé et solidaire,<br />

avec beaucoup de respect<br />

Les routes <strong>du</strong> Blues<br />

pour la nature et une bonne<br />

ambiance de chasse.<br />

R.P.<br />

Suite à une coupure dans la dernière édition, voici l’article sur le concert de Didier-Marc Bourelle en<br />

intégralité.<br />

On ne présente plus Didier-Marc Bourelle : à Dagneux, il est considéré comme le grand spécialiste <strong>du</strong> blues. CD,<br />

concerts et cours ont permis d’apprécier son talent et sa créativité. Mais le samedi 8 septembre, le public était<br />

convié à un événement innovant permettant de découvrir “l’univers <strong>du</strong> blues et les routes qui y con<strong>du</strong>isent à<br />

travers la musique, les mots, les chants et les contes”. Le spectacle était co-pro<strong>du</strong>it avec le “théâtre de l’entrée”,<br />

trois femmes originaires de la région d’Ambérieu qui organisent des lectures et des soirées musicales. Elles sont<br />

aussi lectrices et conteuses dans la C ie <strong>du</strong> Chat Perché.<br />

Ce soir-là, Michèle, Marcelle et Patricia auxquelles s’était jointe Isabelle, l’épouse de Didier Marc, ont alterné<br />

leurs textes - tirés de grands écrivains <strong>du</strong> Sud James Lee Burke, Walter Mosley, W.C Andy et aussi de Ouragan<br />

l’ouvrage de Laurent Gaudé, avec des morceaux musicaux.<br />

Dans un décor rappelant les Juke Point des années vingt, les bistrots des Noirs <strong>du</strong> Mississipi où le samedi soir<br />

les paysans venaient composer et chanter le blues, elles ont aussi lu à plusieurs voix les lois Jim Crow qui codifiaient<br />

les règles de la ségrégation.<br />

Quant à Didier-Marc Bourelle, il jouait des morceaux chantés ou instrumentaux, soit tirés des grands noms <strong>du</strong><br />

blues soit de ses compositions personnelles. Durant une heure et quart, la quarantaine de personnes présentes a<br />

beaucoup apprécié. Didier-Marc précise : “Le public était très réceptif, très attentif, on avait choisi de ne rien<br />

amplifier et comme quoi, dans des conditions d’écoute adéquate, les gens jouent le jeu <strong>du</strong> silence et de la concentration”.<br />

L’artiste espère bien rééditer l’expérience dans d’autres communes. Comme il le dit avec enthousiasme :<br />

“Cela a été une belle aventure humaine, tant par la préparation que par la rencontre et ce type de soirée est<br />

important localement pour la création et l’expression artistique, hors des habituels circuits marchands”. R.P.<br />

18 Journal de la Côtière - N˚<strong>856</strong> <strong>du</strong> 20 au 26 septembre 2012<br />

bois, un grand tour de Lyon avec<br />

les traboules et la ficelle… Sur la<br />

Côtière, ils ont admiré la madone<br />

<strong>du</strong> mas Rillier, Pérouges, le musée<br />

et l’apothicairerie de Montluel, et<br />

sont même allés dans le <strong>Bugey</strong> au<br />

caveau de Vongnes. Quant aux<br />

repas tous ne tarissent pas d’éloges<br />

sur la bonne cuisine bressane et<br />

dombiste ; le dernier dîner étant<br />

au restaurant Chez Nous de Sainte<br />

Croix en présence de Bernard<br />

Gloriod, président de la 3CM.<br />

“Tout était délicieux et nous<br />

repartons ravis d’avoir vu tant de<br />

beautés architecturales”. Comme<br />

quoi les échanges entre départements<br />

sont l’occasion de découvrir<br />

la culture et la gastronomie des<br />

régions et on sait que pour cela la<br />

France est championne !<br />

R.P.<br />

Notez-le Notez-le<br />

> Vendredi 21 septembre, assemblée générale <strong>du</strong> Sou des Ecoles à<br />

20h30 dans les salles Molière et Ronsard de la place des Tilleuls.<br />

> Dimanche 23 septembre, animation Tous à Vélo sur la place des<br />

Tilleuls. À 9h30 : départ pour une balade dans la commune (inscriptions<br />

sur place avant le départ). À 11h : inauguration de la<br />

piste de Pump Track à l’Espace des Bâtonnes. À 12h : un vélo à<br />

gagner par tirage au sort.<br />

> Jeudi 27 septembre à 20h, réunion publique sur la lutte contre le<br />

bruit de l'aéroport Lyon - Saint-Exupéry à l’espace des Bâtonnes.<br />

Pizay<br />

Patrimoine<br />

Le village ouvre<br />

son église<br />

Dans le cadre de l’opération<br />

Les Trésors cachés, l’église de<br />

Pizay a été ouverte <strong>du</strong>rant<br />

tout le week-end et des<br />

visites commentées organisées<br />

à 10 heures et<br />

16 heures.<br />

’est Jacques Pachot érudit et<br />

C grand spécialiste de l’église de<br />

Pizay qui a expliqué avec beaucoup<br />

de sérieux et de minutie les<br />

diverses étapes de la construction<br />

et <strong>du</strong> financement de l’église. L’église<br />

saint Corneille est un édifice<br />

reconstruit au XIXème siècle dans<br />

le style romano-byzantin courant à<br />

cette époque. L’intérieur présente<br />

une belle harmonie architecturale<br />

avec de l’espace et de la lumière ce<br />

qui en fait un lieu très accueillant.<br />

Jacques Pachot a rappelé que<br />

datant certainement <strong>du</strong> XIIème siècle<br />

l’église de Pizay a surtout été citée<br />

dans les documents à partir de<br />

1613, grâce à des travaux entrepris à<br />

la demande de l’évêque. C’est en<br />

= =<br />

1848 que, suite à un écroulement<br />

<strong>du</strong> clocher une deuxième restauration<br />

commence et ne sera terminée<br />

qu’en 1871. L’église est élargie, avec<br />

5 contreforts latéraux qui soutiennent<br />

les murs. À cette époque aussi<br />

le nombre des fidèles avait augmenté.<br />

Détail important : Le financement<br />

de cette restauration a été<br />

en grande partie payée par les Pizolands<br />

sous forme d’impôts supplémentaires<br />

<strong>du</strong>rant 25 ans. Jacques<br />

Pachot a fait découvrir aux visiteurs<br />

certains détails extrêmement<br />

intéressants : Les “pierres lancis”<br />

qui permettaient le soutien des<br />

contreforts, la belle facture <strong>du</strong><br />

bénitier datant de 1661 et les 6<br />

chandeliers en patte de lion et la<br />

croix dorée en bronze dans la chapelle<br />

de Marie offerts par Napoléon<br />

III sur sa cassette personnelle,<br />

lors de son séjour à Pizay en 1868.<br />

Une visite intéressante qui permet<br />

de dévoiler un patrimoine trop<br />

souvent ignoré et peu connu.<br />

R.P.<br />

Jacques Pachot et Philippe Poirson en compagnie de deux visiteurs<br />

Vous m’avez vu ?<br />

Votre publicité<br />

sera lue !<br />

Contactez Fabrice Mugnier au 04 78 06 20 64

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