Juin 2013 - Hôpital général juif

Un projet visant à réduire les émissions de gaz à effet de
serre à l’HGJ
Dans le but de réduire son empreinte
environnementale, l’Hôpital général
juif a entrepris la deuxième phase
d’un projet d’efficacité énergétique
en cours depuis 2006. En plus de
réduire les coûts d’énergie et de
moderniser l’équipement désuet, le
projet permettra à l’hôpital de diminuer
ses émissions de gaz à effet de serre,
un pas important dans la lutte aux
changements climatiques.
Les travaux ont débuté en octobre
dernier et devraient se poursuivre
jusqu’en décembre. Ils sont réalisés
en partenariat avec Ecosystem, expert
reconnu en efficacité énergétique. Le
projet, qui a été développé par l’équipe
des opérations de la centrale thermique,
dirigée par Michael Boudana, sera géré
par Avi Fhima de l’équipe de projets des
Services techniques.
Ce projet permettra à l’HGJ de réduire
ses émissions de gaz à effet de serre
de 2 700 tonnes de dioxyde de carbone
par année, soit l’équivalent de 900
voitures de moins sur les routes. La
consommation annuelle d’énergie
diminuera aussi de 13 %.
Le projet exige un investissement de
7,2 millions $, financé en partie par
des subventions du gouvernement et
de l’industrie s’élevant à 3,2 millions $.
Au total, l’HGJ prévoit des économies
de 370 000 $ sur sa facture annuelle
d’énergie – économies garanties par
Ecosystem afin d’assurer un retour de
l’investissement sur une période de
sept ans.
Un important système de récupération
de chaleur réduira les besoins
énergétiques pour chauffer le bâtiment,
grâce à un réseau de conduites d’eau
réfrigérée circulant dans l’hôpital et
permettant de récupérer l’énergie
« gratuite » à différents endroits :
l’air chaud rejeté à l’extérieur par le
système de ventilation (figure 1), les
gaz de combustion s’échappant de
la cheminée (figure 3), et dans le sol
(figure 4). L’eau est ensuite amenée
à une pompe thermique (figure 5),
qui extrait la chaleur et la transfère
au système de chauffage. Des puits
ont été creusés dans le terrain de
stationnement pour pomper l’eau
souterraine afin de tirer l’énergie
provenant du sol, ou énergie
géothermique. Une fois la chaleur
extraite de l’eau, celle-ci est renvoyée
sous terre.
Le système de chauffage, principalement
à la vapeur, sera converti en
système à l’eau chaude (figure 2), et
l’ancienne chaudière à vapeur sera
remplacée par des chaudières plus
efficaces à l’eau chaude.
Ces mesures réduiront
considérablement la quantité de gaz
naturel utilisée et l’hôpital deviendra
très éconergétique. Il s’agit d’un projet
d’envergure, d’un grand niveau de
complexité, qui doit également être
coordonné avec la construction du
Pavillon K.
S.O.S. Thrombose récidive !
Mars a marqué le Mois de la
sensibilisation à la TVP à l’HGJ pour
une septième année, avec une foule d’activités
comme les quatre séances 20-minutes de Zumba,
les kiosques d’information, les conférences de soins infirmiers et de
médecine, ainsi que les Olympiades thrombotiques, jeu interactif
organisé par l’Équipe de thrombose HGJ.
Pulse
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Aussi appelée S.O.S. Thrombose, l’équipe propose chaque année
une série d’activités pour attirer l’attention sur la thromboembolie
veineuse (TEV) et le Mois de la sensibilisation à la thrombose
veineuse profonde (TVP). Le groupe rassemble des médecins,
des boursiers, des infirmières et infirmiers, des employés de la
pharmacie, coordonnateurs de recherche et étudiants qui travaillent
dans le domaine de la thrombose. Leur objectif pendant le Mois de
la sensibilisation à la TVP est de s’assurer que les professionnels de
la santé et les patients sont bien conscients des risques de la TEV,
troisième maladie vasculaire la plus fréquente en Amérique du Nord,
explique Adrielle Houweling, Coordonnatrice d’essai clinique.
Plusieurs employés de l’hôpital ont participé à une séance de Zumba le 21 mars
dans le cadre du Mois de la sensibilisation à la TVP.
Une TEV se produit lorsqu’un caillot sanguin se forme dans une veine
profonde de la jambe. Le caillot peut se déplacer jusqu’au poumon; il
représente alors un danger potentiellement mortel s’il n’est pas traité.