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SGA-ASSPA Bulletin Nr. 41 4 von 52
EDITORIAL
Les machines à imprimer utilisées dans le secteur des arts graphiques peuvent être très
différentes les unes des autres selon leurs formats, leurs procédés d’impression, rotatives ou
machines feuille à feuille, ou selon les divers types de supports d’impression tels que papier,
plastique, métal, carton.
En ce qui concerne les procédés d’impression, il en existe tant de que s’y retrouver n’est pas
toujours simple, mais on peut les classer selon quatre techniques qui se partagent aujourd'hui
le marché des industries graphiques :
• L’impression en offset, mise au point, vers 1900 et qui est largement
majoritaire. Les rouleaux de caoutchouc reportent les textes et illustrations de la
plaque métallique souple obtenue par procédé photographique enroulée autour
d’un cylindre sur la matière imprimée. Ce système permet une production
élevée, jusqu'à 12'000 feuilles par heure, et, pour les rotatives, un défilement du
papier de 680 m/min. L'offset couvre actuellement environ 80 % du marché.
• L' héliogravure, basée sur un procédé dont les formes imprimantes sont des
cylindres recouverts d'une pellicule de cuivre, déposée par voie électrolytique,
dans laquelle sont gravés en creux les éléments imprimants. L'héliogravure
traite environ 15% du marché.
• La typographie, qui utilise des caractères typographiques pour le texte et des
clichés pour les illustrations.
• La flexographie, où les formes imprimantes sont en relief et sont constituées de
clichés souples, en caoutchouc ou en plastique. Ce procédé est surtout exploité
en continu sur des rotatives. Les solvants de l'encre fluide sont très volatils et le
séchage s'effectue par évaporation, ce qui permet d'imprimer sur des supports
non absorbants, tels les plastiques souples utilisés dans les secteurs de
l'emballage. Cette technique occupe un peu moins de 1% du marché.
Le rôle de l’emballage est de remplir les 3 fonctions suivantes :
• Protection de produit,
• Communication et
• Utilité.
Pour le rôle de communication et pour améliorer la productivité, il faut garantir une très
bonne imprimabilité à grande vitesse sur plusieurs types de support (papier, polyéthylène,
polypropylène, polyesters, OPA,…), ce qui augmente aussi les exigences quant aux
performances des structures de régulation des machines à imprimer. Parmi les boucles de
régulations utilisées sur ces machines, citons la régulation de tension de la bande, de la vitesse
de production, le réglage de registre. La synchronisation électronique entre les différentes
parties de la machine, obtenue grâce à la communication série rapide, a permis de remplacer
les liaisons mécaniques connues sous le nom Königswelle.
Dans la première contribution de ce Bulletin, l’identification expérimentale permettant
d’établir le modèle mathématique d’une partie de la machine à imprimer est utilisée pour la
synthèse des régulateurs multi-variables de vitesse et de la tension de la bande avec le
découplage statique.