Ziel: 500000 kg pro Arbeitskraft - ALIS
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IMPULS active 3|2010 APROPOS<br />
OBJECTIFS:<br />
Marge brute<br />
par litre de lait<br />
Un certain nombre de hausses de coûts de <strong>pro</strong>duction<br />
suivies ou associées à une baisse de prix<br />
du lait nous renvoient vers les fondamentaux de<br />
la rentabilité économique de la <strong>pro</strong>duction laitière.<br />
Encore faut-il choisir les vrais «leviers d’action» sur<br />
la marge brute laitière.<br />
Trop souvent, dans de telles circonstances, la réaction première<br />
est de stopper ou diminuer fortement les intrants (aliments<br />
concentrés, minéraux etc...).<br />
De nombreux systèmes ou société de gestion privée (tels que,<br />
entres autres, le LACTOPLAN développé par INZO°) ont démontré<br />
qu’il n’y avait pas de relation directe marquée entre le<br />
coût de concentré par litre de lait et la marge brute. De même,<br />
il n’y a pas plus de relation entre le prix du concentré et la marge<br />
brute par <strong>kg</strong> de lait. Y aurait-t-il alors un intérêt économique à<br />
fabriquer soi-même son concentré? Un centre d’économie rurale<br />
en Bretagne démontrait que faire soi-même son concentré<br />
ne développait pas le revenu de l’atelier lait.<br />
Donc, ces deux premiers points ne sont pas des voies d’amélioration<br />
du revenu des <strong>pro</strong>ducteurs de lait!<br />
Alors, quelles sont les pistes sérieuses d’amélioration de la<br />
marge brute par litre de lait?<br />
Fort heureusement, elles existent, sont assez nombreuses et<br />
bien répertoriées.<br />
1) Intensifier la <strong>pro</strong>duction : cette mesure se traduit par une<br />
diminution de la marge brute lait, mais la valorisation des<br />
hectares libérés (<strong>pro</strong>ductions végétales préférentiellement<br />
ou viande si les hectares ne sont pas valorisables en cultures<br />
de vente), se traduira par une augmentation de la marge<br />
brute totale de l’exploitation.<br />
2) Raisonner les charges de structure:<br />
a. elles sont en générale plus élevées en élevage extensif :<br />
plus d’animaux, plus de place en bâtiment, plus de surfaces<br />
fourragères<br />
4<br />
Pierre Pichon<br />
Ingénieur ruminant<br />
Lallemand, Toulouse (F)<br />
b. plus important encore, est le niveau de charge de structure<br />
lié à la mécanisation: souvent surdimensionnées par<br />
rapport aux réels besoins. Il faut l’optimiser en délégant<br />
un certain nombre de travaux (travaux par tiers, entreprises,<br />
CUMA). Près de 60% des écarts de marge sont lié<br />
au poids des charges de structure.<br />
3) Optimiser le coût de renouvellement :<br />
a. Maitriser l’âge au 1er vêlage. Il faut viser un vêlage à 24<br />
mois. Tout mois supplémentaire se traduira par un coût<br />
de <strong>pro</strong>duction supplémentaire de la génisse de 40 à 45.<br />
b. Un taux de renouvellement raisonnable: 20 à 25 % du<br />
troupeau. Trop de «bonnes» laitières quittent le troupeau<br />
parce qu’une génisse a vêlé, et non pas pour répondre<br />
à un <strong>pro</strong>blème! Et pourquoi pas acheter les génisses<br />
à l’extérieur: le taux de renouvellement diminuerait.<br />
c. Faire vieillir les vaches. De moins de 2 à plus de 4 lactations<br />
par vaches et c’est le coût de renouvellement qui est<br />
divisé par deux (de 49/1000 litres à moins de 24).<br />
C’est donc possible et déjà mis en place depuis de nombreuses<br />
années (même avant la «crise») par des éleveurs soucieux de<br />
mêler technicité et économie, élevage et rentabilité.<br />
Par contre, ces solutions ne laissent aucune place à l’im<strong>pro</strong>visation<br />
et s’accompagnent au quotidien:<br />
– ap<strong>pro</strong>che préventive de la santé de l’animal (rumen opérationnel,<br />
immunité, mycotoxines etc.)<br />
– utilisation de fourrages de qualité (ensilages, enrubannages<br />
et foins parfaitement conservés)<br />
– validation permanente de l’efficacité alimentaire (valorisation<br />
de chaque kilo de MS ingérée).