06.08.2013 Views

UNEP(DEC)MED WG

UNEP(DEC)MED WG

UNEP(DEC)MED WG

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>UNEP</strong>(<strong>DEC</strong>)/<strong>MED</strong> <strong>WG</strong>.268/12<br />

Page 14<br />

crédibilité. Il proposait une révision périodique tous les six ans en s’inspirant de la<br />

procédure en vigueur pour les réserves de la biosphère, de la Convention du<br />

patrimoine mondial, ou encore de l’évaluation des sites Ramsar. Les participants<br />

ont été éclairés hors séance à l’aide de présentations concernant les expériences<br />

de la convention sur le patrimoine mondial et celle de Ramsar dans l’évaluation<br />

des sites classés. Cette révision serait assurée par une commission technique<br />

consultative financée par un fonds alimenté sur une base volontaire ou par le<br />

budget ordinaire du PAM. L’originalité du projet était qu’une révision<br />

extraordinaire pourrait intervenir à l’initiative d’une source extérieure. Dans tous<br />

les cas, les ASPIM concernées entreraient dans une période provisoire en<br />

attendant de satisfaire à nouveau aux critères exigés. Le document est complété<br />

par un formulaire d’évaluation à remplir tous les six ans par la commission<br />

technique.<br />

77. Après avoir entendu cet exposé plusieurs représentants ont demandé des<br />

éclaircissements sur les implications juridiques et sur les incidences financières<br />

de ce projet, rappelant que le processus de révision devrait viser à aider les pays<br />

à mieux gérer les ASPIM et non les à éliminer. De toute façon il est apparu de<br />

l’avis général que ce document avait été communiqué assez tardivement pour<br />

qu’une décision puisse intervenir sur une question aussi délicate. Il convenait<br />

donc de prendre note du travail accompli et d’inviter le CAR/ASP à continuer à<br />

réfléchir au problème de l’évaluation, étant entendu que celle-ci était souhaitable<br />

afin d’élaborer des critères utilisables pour les soumettre à la prochaine réunion<br />

des Points Focaux Nationaux pour les ASP.<br />

78. Suite à une présentation faite par le Secrétariat, plusieurs intervenants ont<br />

discuté du rôle et des modalités de désignation des ASPIM en tant que ZMPV<br />

(Zones Marines Particulièrement Vulnérables). La représentante du REMPEC a<br />

rappelé que la création des ZMPV n’obéissait pas seulement à des<br />

considérations d’ordre écologique, mais qu’elle devait également tenir compte de<br />

critères socio-économiques. Quant aux mesures de protection associées à ces<br />

zones, elles ne se limitaient pas à l’interdiction pure et simple de la navigation,<br />

mais comportaient d’autres dispositions comme les zones à éviter, la création de<br />

rails de navigation et autres mesures permettant de concilier les impératifs du<br />

trafic maritime et ceux de la protection de l’environnement. En conclusion, elle a<br />

indiqué qu’il fallait faire preuve de réalisme et a informé la réunion des<br />

développements en cours au sein de l’OMI sur la révision des critères de<br />

désignation des ZMPV. Elle a signalé que la Stratégie du REMPEC pour la<br />

prévention et la lutte contre la pollution provenant des navires, avalisée par la<br />

7 ème réunion des correspondants du Centre en Avril 2005 et qui sera soumise<br />

pour adoption à la prochaine réunion des Parties contractantes, contenait des<br />

dispositions sur l’identification et la désignation des ZMPV en Méditerranée.<br />

79. La réunion a approuvé les recommandations relatives à ce point de l’ordre du jour<br />

pour transmission à la Quatorzième réunion des Parties contractantes à la<br />

Convention de Barcelone. Les recommandations figurent en Annexe IV du<br />

présent rapport.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!