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FASNY Headmaster Retires - Franco-American School of New York

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Science 11Ju n e 2012Manger ou conduire, il faut choisir!Par Aurore Jousset-DrouhinEcrit pour la classe de Mme LopezNous connaissons tousle terme « Boire ou conduire,il faut choisir ! » Il nous vientà présent une nouvelle expression,en rapport cette fois-ciavec le nouveau dilemme international,les biocarburants.« Manger ou conduire, il fautchoisir ! » Mais pourquoi ?Les biocarburants sont, depuisquelque temps, une solutionplausible contre la pollution.Malheureusement, il seraitbien trop facile de pouvoirs’en arrêter la. Les biocarburantsconnaissent certainsinconvénients par rapport àl’environnement mais aussipar rapport à l’Homme. Maisquels sont ces facteurs quifont de l’agro carburant unsujet si controversé?Il existetrois générationsdebiocarburants: la premièrese base principalementsurdes plantesoléagineuses,comme, parexemple, letournesol, donton extrait leshuiles qui sontensuite misesen transestérificationpourpouvoir donnerune huilevégétale quisera mélangéeau gazole. Siles plantes oléagineuses sontintrouvables dans la région,on peut alors se relier à lafabrication d’éthanol grâceà la fermentation des sucres(betterave/canne à sucre) oud’amidon (blé/maïs/pommede terre) dans lequel on rajoutede l’isobutylène pourenfin pouvoir le mélangerà de l’essence. Cette premièregénération présentedéjà de sérieux problèmesqui affectent non seulementl’environnement, mais aussil’alimentation de l’humanité.Pour pouvoir vous donner unaperçu du problème, prenonscomme exemple la culture demaïs au Mexique. Sa culturereprésente plus de 60%, voireplus, du budget de base deplusieurs Mexicains. En 2007,on assiste à une hausse brutaledes prix, chose qui amènera àla crise de la « tortilla ».Les Etats Unis rachètentune grande partie decette récolte pour pouvoirproduire de l’éthanol, doncdes biocarburants. Il ne restedonc rien pour la populationdu Mexique. Selon LesterBrown, il faut 2,5 quintaux demaïs pour faire le plein d’un4x4. Aveccette mêmeq u a n t i t é ,on pourraitnourrirune famillemexicainependant unan. Un simpleexemplesuffit : legraphiquec i - c o n t r ereprésentel’évolutionde la surfacedesterres agricolespar habitant.En 2000, lasurface disponiblecultivée parhabitant estde 0.25 enhectares. Unrésultat déjàm é d i o c r esachant quela populationest deplus de 6m i l l i a r d s .D’après lesstatistiques,en 2050,la populationauraaugmentéede plus de3 milliards. La surface cultivéesera de 0.14 hectares.Pour pouvoir nourrir lapopulation, il faudrait alorsque la production alimentaireaugmente de plus de 70%. Sil’on continue à suivre la premièregénération, cet exploitsera-t-il possible ?C’est alors que la deuxièmegénération rentre en jeu.Pour pouvoir limiter les impactssur l’Homme ainsi quel’environnement, la recherchetravaille sur un autre développement.Ce deuxième essaiutilise comme matière desvégétaux non alimentaires,c’est-à-dire des résidus de boisainsi que des déchets agricolescomme la paille. Les élémentsseraient alors soumis à unegazéification suivie d’une synthèse,ce qui donnera alorsde l’hydrocarbure qui seraensuite mélangé à l’essence.Même chose pour les cultureset les taillis, qui seronteux, soumis à une fermentation.Cette technique reste unavantage au niveau de la surfacecultivable, mais présentede nombreux problèmes,notamment face à la déforestation.L’Indonésie est un paysoù la culture des palmeraies sefait en grande quantité, pourpouvoir produire des huilesd’agrocarburant. Elle abriteaussi une des dernières populationsd’orangs-outangs. Pourpouvoir produire cette huile,il est nécessaire de déraciner,donc de détruire ces arbres.Les primates se retrouventalors sans habitat qui leurest propre, et sont donc plusvulnérables au monde qui lesentoure. On ne peut donc pasappeler cette méthode uneméthode viable à long terme.La troisième générationest encore au stade de larecherche en laboratoire. Maison sait déjà qu’elle serait faiteà base d’algues, et serait plusque prometteuse à long terme.La méthode serait la suivante: on synthétiserait des lipidestrouvés dans les micro alguesgrâce à du dioxydede carbone.La raisonpour laquellecette générationpourrait êtrela bonne est sarapidité. En effet,les algues sedévelopperaientplus vite quecertaines plantes,ce qui rendraitles hectaresutilisé beaucoupmoins importantsen nombre.Il est, pourl’instant, impossible d’en direplus sur cette technique carelle n’a pas encore été testée.Mais, on peut quand mêmese demander si ces alguesn’auront pas un effet secondairesur la population quis’en nourrit. Le fait que cetteplante se développe rapidementpermet d’en prendreune plus grande quantité, unequantité qui, malgré ca, pourraitdevenir trop importante.Les résultats restent à voir.Les biocarburants restentun sujet discuté de touscôtés. Cette nouvelle visionde l’écologie pourrait devenirtrès utile, ou alors très problématique.Pour l’instant lestrois générations présentéesont pu montrer de l’espoir,mais cachant un effet secondairefatal sur la nourriture,ainsi que l’environnement.Manger ou conduire, il fautchoisir !

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