editorialindicateurs qui influent en ce moment sur l’attractivitéde l’île Maurice en tant que destination touristique,ainsi que comme espace de connectivité pour le fret etles voyageurs. Une telle étude pourrait porter sur deséléments tels que le choix des liaisons et des fréquencesaériennes, surtout en période de forte demande, ainsique l’incidence de la politique de prix des billets d’avionset des diverses taxes.Se basant sur des faits, cette étude permettrait-ellede régler les questions urgentes, d’élever le débat, detranscender les intérêts particuliers et de mobiliserobjectivement les différents acteurs influents du secteurautour de la recherche d’une vraie solution ? Pour suivrela tendance économique mondiale, l’île Maurice doitmultiplier ses efforts, savoir réinventer son produittouristique et protéger de manière tangible ses attributstropicaux naturels. Nous devons repenser la qualité denotre promotion, conquérir de nouveaux marchés etfaire vivre aux clients de nouvelles expériences. Pource faire, nous devons aussi consacrer les ressourcesfinancières nécessaires afin d’accroître la connectivitéet les fréquences de connexion avec le reste du monde.Enfin, il faut nous replacer en position de gagnant dansl’ère moderne et cesser de vivre de nos acquis en faisantdu copier-coller.Il s’agit surtout ici de mettre en place une stratégieintégrée répondant aux impératifs touristiques, et allantbien au-delà. L’augmentation de la capacité aérienne,avec des appareils de nouvelle génération offrant uneconsommation de carburant inférieure de 20-25 %et desservant l’île à des prix concurrentiels émergera,sans aucun doute, comme un élément crucial parmi tantd’autres. L’effet d’une révision du prix relatif par rapportaux destinations concurrentes serait un accroissementdu flux touristique en capturant une part plus importantede la demande latente.Une stratégie à la hauteur des ambitions du paysdevra répondre au double objectif de maintenir notresouveraineté aérienne et d’augmenter, rapidement etsur le long terme, les flux vers la destination. Ici, unemodification du mandat et en conséquence, du rôleactuel d’Air Mauritius pourrait se révéler salvatrice pourl’économie du pays à plus d’un compte.Les retombées économiques découlant de l’application demanière définitive des conclusions et recommandationsde l’étude que nous préconisons seraient significatives.Leurs effets apporteraient un nouveau souffle et unecontribution essentielle à la pérennisation des emplois, àla solidité de notre économie et à la croissance nationale. yBased on facts, might not the study enable us toresolve urgent matters, raise the tone of the debate,transcend vested interests and mobilise the variousinfluential stakeholders to look for a real solution? In linewith global economic trends, Mauritius needs to multiplyits efforts, learn how to revisit its tourism product andprotect its natural tropical advantages in a real way.We need to raise the quality of our tourism promotionefforts, conquer new markets and offer guests somefresh experiences. To do this, we need to allocate thenecessary financial resources so that we can increaseour connectivity and flight frequency with the rest ofthe world. Finally, we need to emerge as a leader in thismodern era and stop living on our past success by cuttingand pasting here and there.Above all, it means defining an integrated strategycapable of meeting tourism imperatives – and goingeven further. An increase in airline seat capacity withthe latest generation of aircraft (using 20 to 25% lessfuel) flying to and from the island at a competitiveprice will undoubtedly emerge as an essential element– amongst many others. A price revision, taking intoaccount the cost of flying to rival destinations, wouldlead to a growth in tourist arrivals by capturing a greatershare of potential demand.A suitable strategy to meet the country’s ambitionswill need to meet a double objective of maintainingour aviation sovereignty and increasing traffic to thedestination rapidly and over the long-term. For this,a modification of Air Mauritius’ mandate and therebyits actual role could well turn out to be a life-saver forthe country’s economy in more ways than one.The economic spin-off from a determined application ofthe conclusions and recommendations of the study weare suggesting would be significant. Its effects wouldprovide an essential contribution and a new boost tosafeguarding jobs, the soundness of our economy andnational growth. yPhilippe Espitalier-NoëlChief Executive OfficerRogers & Co. Ltd04 <strong>presence</strong> n o 03 rogers group magazine