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Travaux ANEA / ARDEFA

Journal d'actualités n°8 - Anea normandie

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P A G E 5<strong>ANEA</strong> / <strong>ARDEFA</strong> Semaine de l’industrie du 19 au 24 MARS 2012Normandie.La 1 re édition de laSemaine de l'industrieen 2011 a réuni1 481 événementssur tout le territoireet 90 pour la BasseRappelons que l’objectif de cettesemaine est de permettre au grandpublic et en particulier aux jeunes,de découvrir l’industrie et ses métiersgrâce à des journées portesouvertes en entreprise, des conférences...L’<strong>ARDEFA</strong> est l’opérateur en BasseNormandie qui coordonne les différentesactions pour les industriesalimentaires durant la semaine de<strong>Travaux</strong> <strong>ANEA</strong> / <strong>ARDEFA</strong>l’industrie qui se déroulera du 19 au25 mars 2012.Comme l’année dernière, des visitesd’entreprise et des conférences serontorganisées et ces actions serontlabellisées.L’<strong>ARDEFA</strong> travaille actuellementavec la métallurgie pour avoir desactions communes.La représentativité des entreprisesagroalimentaires est primordiale.Si vous êtes prêts à recevoir desvisites (créneaux horaires et type depublics à définir ensemble : Groupesde 10 personnes), vous pouvez contacterSéverine PRODHOMME Directricede l’<strong>ARDEFA</strong> :severine.prodhomme@ardefa.org.La NormandiseGel MancheEngagé en décembre 2010 par l’ARDE-FA, ACT’ALIM réunit une dizained’industries alimentaires bas normandes.L’objectif des travaux du groupe estd’identifier et de prévenir les risques demaladies professionnelles et de réduireles Troubles Musculo Squelettiques.Le financement de ce groupe est possiblegrâce à la charte de coopérationdes industries alimentaires (DIRECCTE,DRAAF, AGEFAFORIA).DIMENSIONS ABORDÉES la dimension humaine ; Les opérateursqui rencontrent des difficultés et destensions physiques au travail ne sontpas dans de bonnes conditions pourtravailler la dimension sociale : Le climat socialest meilleur lorsqu’il n’y a pas de souffranceau travail la dimension économique : Les accidentsdu travail et les maladies professionnellescoutent aux entreprises enmoyenne 18000 € par maladie professionnellereconnue.Les points soulevés par les entreprisessont évoqués ou analysés lors de nosrencontres. Les réunions se déroulentdans les usines participantes afin d’identifierconcrètement les problématiques.Le groupe de travail s’est réuni 7 foisdepuis décembre 2010.LES RÉALISATIONSA partir d’un diagnostic réalisé par laCARSAT Normandie, les entreprises ontpu définir leur situation au démarragedes réunions,et mesurer leur état d’avancement surles étapes suivantes : la mobilisation,l’investigation, la maitrise.Les entreprises ont été accompagnéesindividuellement par Daniel Bardou(consultant) afin de faire avancer la démarcheen interne, suivant les prioritésidentifiées par chacun, permettant uneévolution en fonction des objectifspropres à l’entreprise tout en bénéficiantde la dynamique du groupe.De plus, la mobilisation d’entreprisesalimentaires permettent d’amorcer uneimage positive liée à la prise de conscienceet la volonté de faire évoluer nospratiques aussi bien auprès des institutionnelsque des salariés.Pour 2012 un comité de pilotage va semettre en place avec SéverineProdhomme, Emmanuel Geay , BéatriceDubois, Jean-Michel Peladeau de laCARSAT afin de choisir les thèmes dugroupe de travail, faciliter la définitiondes objectifs de progrès des entreprisesdans la prévention des TMS et si besoin,solliciter des financements pour des accompagnementsou des programmes deformation tels que les propose la sociétéSOLUTION PRODUCTIVE ERGONO-MIE.Le groupe de travail a rédigé une chartede fonctionnement afin que chaque participantpuisse échanger et travailler entoute transparence et en toute confiance.La confidentialité est un point fort d’engagementréciproque.PENIBILITE AU TRAVAILAutre sujet à aborder qui doit être traité :l’accord obligatoire au 01/01/2012 surla pénibilité au travail. Certaines entreprisesne l’ont pas finalisé.L’<strong>ANEA</strong> et l’<strong>ARDEFA</strong> proposent sur leurssites des liens pour des supports et unguide pour la préparation de cet accord.Le groupe de travail ACT’ALIM ne demandequ’à s’agrandir avec d’autresentreprises. Alors, n’hésitez pas à exprimervos besoins vous pouvez contacterSéverine à l’<strong>ARDEFA</strong>.Severine.prodhomme@ardefa.orgRéservez dès maintenant la date denotre prochaine rencontre : Mercredi 29février 2012 à 9h30 .Emmanuel GEAYPrésident de la commission Emploi –Compétences de l’<strong>ANEA</strong>


P A G E 6 A N E A C T U ’ 8L’<strong>ANEA</strong> développe l’esprit d’entreprendre !LA MINI - ENTREPRISE : les créateurs de richesse pour demain ? !L’<strong>ANEA</strong> s’engage aux côtés de l’associationEntreprendre Pour ApprendreBasse-Normandie (EPA BN) pourdévelopper l’esprit d’entreprendre auprèsdes jeunes.Le 22 novembre dernier, à la CCId’Agneaux, cinq entreprises adhérentesde l’<strong>ANEA</strong> ont participé auspeed-dating mini-entreprise.Des élèves de collèges et lycées de laManche, par groupe de 5, ont présentétour à tour leur mini-entreprise. Leschefs d’entreprise ont découvert desprojets de création variés (confection,loisirs, décoration, technologie,…).L’implication des jeunes et des équipespédagogiques dans cette démarche amotivé les entreprises présentes pourparrainer les projets des jeunes.Les missions des parrains seront doncles suivantes pendant cette année scolaire:- rencontrer régulièrement les jeunespour les aider à mener à bien leur projetde mini-entreprise en apportantleurs compétences- leur permettre de découvrir le mondeéconomique et le fonctionnement del’entreprise grâce à leur expérience- faciliter le lien vers d’autres professionnelspouvant soutenir le projet etaider à la découverte de l’entreprise.Tout le monde s’est retrouvé échangede cartes de visite et premiers rendezvousentre le parrain et la minientreprise.UNE MINI ENTREPRISE,C’EST QUOI ?Une Mini-Entreprise est un projet pédagogiquede création d’entrepriseréalisé par un groupe d’élèves volontairesaccompagnés par leur enseignant/ formateur, un parrain d’entrepriseet un permanent de l’associationEntreprendre Pour Apprendre Basse-Normandie.Durant toute une année scolaire, lesmini-entrepreneurs découvrent la démarchedu créateur d’entreprise.« Expérience grandeur nature » : del’idée au produit et du produit au clientavec création de valeur.Le mot du Président d’EPA BN,Michel Renard- Président duMEDEF de l’OrneCréée, développée et gérée par lesélèves, la mini-entreprise leur donnel’occasion de concevoir, de produireet de vendre des biens ou des services.Dans la mini-entreprise, les élèvessont mis en situation d’avoir à mobiliserleurs acquis dans des tâches etdes situations complexes de la vieprofessionnelle. On ne se limite pas àles placer en situation d’observationd’une réalité économique, sociale etde travail. On leur offre la possibilitéd’agir sur elle. Il s’agit d’une pédagogiede l’action. La mini-entreprise permetune relation Ecole/Entreprise dynamiqueet constructive.Des études indépendantes montrentque des jeunes qui participent à unemini-entreprise sont davantage disposésà entreprendre, sont égalementplus confiants et disposent de meilleurescapacités à travailler en équipeet à prendre des décisions.Les jeunes d’aujourd’hui, ne l’oublionspas, sont les salariés et les entrepreneursde demain et contribueront audéveloppement économique futur.Développer ce dispositif, soutenirl’association c’est impacter directementles comportements des jeunes àl’égard du travail et de l’entreprise,c’est aider les enseignants à se construireune connaissance du terrain del’entreprise à travers des exemplespratiques.Pour les chefs d’entreprise, être parraind’une mini-entreprise, c’est êtreattentif et accessible aux besoins desjeunes pour les encourager dans leursprises d’initiatives, c’est s’investir dansdes projets pédagogiques d’ordre intergénérationnel,c’est promouvoir laresponsabilité sociale, environnementaleet éthique de l’entreprise, c’estvaloriser l’image des métiers…Cette pédagogie par l’action est dynamisanteet permet d’appréhender lemonde avec un regard nouveau, celuide l’action et celui de la réussite.Je souhaite que ce mouvement dedéveloppement se poursuive pour lesmini-entreprises et que de nombreuxpartenaires viennent nous rejoindre.Philippe Grossemy, Vice -Président d’EPA BN,Délégué Académique aux EnseignementsTechniques,Rectorat de CaenLe dispositif « mini-entreprise » est undispositif qui répond parfaitement à lavolonté de l’éducation nationale dedévelopper l’esprit d’entreprendrechez les jeunes. Esprit d’entreprendrepour soi -même afin de réussir sonprojet personnel d’orientation et d’entréedans la vie active, esprit d’entreprendresur un plan économique afinde, peut- être demain, expérimenter ledéfi de la création d’entreprise.Développé dans l’académie de Caendepuis la rentrée 2008, le programmepédagogique « Mini-entreprise » necesse de monter en puissance. Il estdéployé au niveau collège en classede 3 ème , au lycée de la classe de 2 nde àla classe de terminale, en centre deformation d’apprentis du CAP au Baccalauréatprofessionnel. Cette année,on compte 41 mini-entreprises et 690mini-entrepreneurs qui expérimententla création d’entreprise en Basse-Normandie.Sur le plan pédagogique, le dispositif« Mini-entreprise » est particulièrementriche, en mettant l’enseignant etses élèves en mode projet. Il favorisela transversalité entre les enseignementset contribue à l’acquisition decompétences et de connaissances dusocle commun en liaison avec les enseignementsdisciplinaires. Les élèvesdéveloppent ainsi autonomie, prise


2 0 1 2 P A G E 7d’initiative, esprit d’équipe et créativité. Ils renforcent leurscompétences en informatique, français, anglais,… Pourbeaucoup, ils découvrent de l’intérieur le fonctionnementd’une entreprise, son organisation, ses contraintes et sesopportunités. Ils complètent enfin leur information sur lesmétiers pour conforter ou construire leur choix d’orientation.Le Recteur de l’académie de Caen, Mme Catherine SAR-LANDIE de LA ROBERTIE, est particulièrement volontaristeen matière de relation Ecole Entreprise et dans le déploiementde ce programme dans son nouveau projet académique2011-2015. Le Rectorat occupe d’ailleurs plusieursfonctions au conseil d’administration d’EPA BN,association loi 1901, qui porte le dispositif. Nous nousréjouissons donc bien évidemment de l’investissementde l’<strong>ANEA</strong> à nos côtés pour promouvoir l’espritd’entreprendre chez les jeunes et donnons rendezvousà chacun le 23 mai 2012 au salon régional desmini-entreprises.<strong>ANEA</strong> / <strong>ARDEFA</strong> : PLACE AUX MÉTIERSles 1-2 et 3 décembre 2011au Parc des Expositions de CaenDepuis plusieurs années déjàl’<strong>ARDEFA</strong> est investie dans PLACEAUX METIERS. Cette année, pourcette 6ème édition, l’<strong>ANEA</strong> s’estjointe à l’<strong>ARDEFA</strong> sur le standdédié aux Industries Alimentaires.Cet événement régional organisépar la Préfecture de Région, la RégionBasse-Normandie, le Rectoratde l’Académie de Caen avec l’appuide l’Espace Régional de Ressourcessur l’Emploi, la Formation et les Métiers(Errefom), est dédié à la découvertedes métiers et aussi à l’orientationscolaire et professionnelle. Ils’adresse à tous les publics, maisvise prioritairement les élèves de3ème, les lycéens en 2nde, 1ère etterminale, les stagiaires de la formationcontinue, les étudiants et lesdemandeurs d’emploi.« Place aux métiers », ce sont 400professionnels, regroupés autour de18 pôles métiers, des conseillersd'information et d'orientation, desreprésentants de la Région et del’Etat , qui renseignent les jeunesvisiteurs sur leur(s) futur(s) métier(s)et leur parlent de leurs professions,des qualités requises et des débouchésen région.Nouveauté 2011 : optimisation dutemps et du lieu : cette année leSalon de l’Etudiant et Place aux Métiersse sont associés et ont offertaux jeunes un temps privilégiéd'information pour les aider à choisirleur parcours de formation post bac(salon de l’Etudiant) et à s’informerauprès de professionnels sur leurfutur métier (Place aux métiers).Place aux Métiers, ce sont aussi destables rondes sur l’évolution des métiers:« Jouer collectif » ou la capacité detravailler avec les autres,« Les métiers invisibles » que recouvrentles termes comme « chargé demission », « logisticien », « consultant» …« Plusieurs métiers dans une vie », -« Travailler autrement » : télétravail,intérim, multi employeurs …Cette année le stand des IndustriesAlimentaires bénéficiait de la présenced’une chaine de production decrêpes, animé par les ateliers « AuxGoûts Du Jour ». Le but : faire découvrirune chaine de productionagroalimentaire de manière ludiqueet pédagogique.La participation des entreprisesagroalimentaires telles La biscuiteriede l’Abbaye, Gel Manche, Lactalis,Florette, a apporté un« témoignage terrain » et professionnelsur les débouchés, les métierset les formations dans l’industrieagroalimentaire.Les produits de ces entreprises présentéssur les tables du stand ontaccroché le public et ont fait émergerdes questions de la part des jeunes,facilitant ainsi le contact.


P A G E 8 A N E A C T U ’ 8MUTUALISATION LOGISTIQUELES CLES DE LA REUSSITERECHERCHE DE COMPETITIVITE et PLAISIR de TRAVAILLER ENSEMBLE !!Aujourd’hui, comme hier, les entreprisesagro-alimentaires doivent s’adapter à denouvelles contraintes toujours plusfortes de la part des marchés, de la réglementation,et des actionnaires.Pour rester compétitifs, la logistique estdevenue un des enjeux essentiels. Réduirel’impact environnemental de nostransports, aborder de nouveaux marchéset maitriser les coûts, améliorernos taux de services, telles ont été lesquestions que se sont posés lesmembres de la commission logistiquede l’<strong>ANEA</strong>.Ils ont fait le choix d’apprendre à seconnaître et à partager ensemble leursproblématiques logistiques et naturellement,ils ont cherché et trouvé des solutions.La Question récurrente : Commentlivrer un client dans de bonnes conditionset par qui ?C’est ce qui a abouti à la création d’unebase de données logistique, permettantainsi de mutualiser et de partager les« savoirs ».La commission logistique de l’<strong>ANEA</strong>,présidée par Jean-Christophe HAS-COËT, directeur de la supply chain dugroupe MONTBLANC, a d’abord fait unétat des lieux des moyens de transportsur vente utilisés par les adhérents.Une soixantaine d’entreprises ont réponduce qui a permis à l’<strong>ANEA</strong> deconstruire un site Web sécurisé et dédiéà la logistique :www.anea-normandie.orgCette base de données permet aux entreprisesadhérentes d’identifier trèsrapidement quels transporteurs sontsusceptibles d’effectuer des livraisonssur une zone géographique donnée,selon le mode souhaité (froid positif,négatif, ou ambiant).L’adhérent peut alors faire le choix d’appelerdirectement un transporteur ouson collègue de l’entreprise de l’<strong>ANEA</strong>qui travaille sur la zone en question.Comme tient à le souligner Jean-Christophe Hascoët, « c’est d’abord unemise en relation. L’objectif est de travailleren réseau et d’échanger et en aucuncas de favoriser tel ou tel transporteur.A l’usage, on constate que les entreprisess’appellent pouréchanger sur les difficultéset les taux deservices et ce sont cescontacts directs qui ontamenés les perspectivespuis la réalisationde la mutualisationentre elles et avec letransporteur. »La base de données est aujourd’huiriche de 145 transporteurs sur le seultransport sur ventes. La fin de l’année2011 a vu le lancement d’une étudepour élargir la base aux achats et à l’entreposage.De la culture de réseaux initiée parl’<strong>ANEA</strong> naissent des actions- individuelles (portée par une têtede file)- et collectives (portée par un ensemblecohérent)L’INITIATIVE INDIVIDUELLEElle repose d’abord sur la volonté d’unindustriel de partager ses moyens dansune relation gagnant-gagnant :L’entreprise : SOLECO FLORETTE,émet le souhait de mieux remplir sescamions et décide de proposer aux industrielsproches servant les mêmesdestinations et les mêmes clients deregarder ensemble comment optimiserle chargement de son transporteur surune tournée définie.Quatre entreprises se sont ainsi rapprochéesdans cette démarche : d’abordSOLECO FLORETTE qui a assurél’ordonnancement et la coordinationentre les transporteurs ensuite BRO-CELIANDE à VILLERS BOCAGE dontles volumes consolidaient ceux deSOLECO. Puis deux entreprises n’ayantpas externalisé la fonction logistique etqui consolident l’offre des partenaires, àsavoir la fromagerie REO à LESSAY etCREALINE. Aujourd’hui le tour de tables’est élargi à PRIMCO et SOCOPA.LES RESULTATS 4 / 5 industriels dans des camions Taux de remplissage des camionsoptimisés. Une charge logistique supplémentairepour l’organisateur (exploitation,répartition de la facturation pour lestransporteurs)Les FACTEURS CLES DU SUCCESde cette démarche reviennent au pilotede l’opération, maître de sa logistique etde l’organisation des camions.Les PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS : Accepter les contraintes du pilote etl’informer en amont des besoins, Régularité / fiabilité des lignes nouvelleset intermédiaires La confiance entre les partenairespour ne pas décevoir celle accordéepar les clients distributeurs.Daniel LEGENDRE-SOLECO« Les résultats sont positifs pour tous,mais s’analysent au regard de l’ouverturede chacun aux impératifs de l’autre,des clients / destinations communes,d’une gouvernance clairement établie(fériés, litiges), de l’acceptation d’uneorganisation logistique partagée avecles partenaires de l’opération, et enfind’une relation forte avec les distributeurs».L’INITIATIVE COLLECTIVESuite aux échanges inter entreprisesliées à la base de données, un ensembled’entrepreneurs adhérents del’<strong>ANEA</strong>, décide de jouer la transparencepour faire face à l’inflation des coûts, età la difficulté de livraisons sur des secteursgéographiques pourtant commercialementporteurs comme le SUD ESTet le SUD OUEST. Les délais de livraisonset les coûts sont pour ces régions,prohibitifs avec plusieurs ruptures decharges, voire des changements detransporteurs etc…L’IDEEQue peut-on faire pour aller sur le Sud-Est et le Sud-Ouest ? Qui y va, avecquels volumes et quels clients ? Quellesfréquences et quels modes : frais,sec…?Lancement de l’étude mutualisationdu transport vers les clients du Sud-Est et Sud-Ouest .


2 0 1 2Mutualisation logistique (suite...)Cette étude est conduite par YvesLEGALL, cabinet AFEI, ancien directeursupply chain de BROCELIANDE, sousla présidence d’Eric LESAGE DirecteurGénéral de TARTEFRAIS qui fait lerelais entre 7 entreprises de l’<strong>ANEA</strong> quiont répondu à un intérêt commun avecune organisation en mode projetLA MÉTHODOLOGIEPérimètre défini4 Phases :1.La Collecte d’informations,2.L’Analyse3.Axes de mutualisation,4.Partage, Recommandations8 Entreprises sur 11 ont donné leursflux sur les secteurs concernés.Quelques données de flux évocateurs :222 clients, 18 transporteurs, 5 800lignes de commandes et 8 000 tonnesde produits vers le Sud-Est et Sud-Ouest, sur 2 mois d’exploitationDes entreprises différentes : de 100 T à20 000 T en frais ou en sec.Sur la base des analyses et des partages,déclinaison des axes de mutualisation: Départements, Clients,Industriels…Recommandations de l’<strong>ANEA</strong> Sur les destinations (Départements,clients) Sur les possibles mutualisationsd’industriels Sur de nouveaux schémas logistiques Pour de nouvelles règles de facturationtransporteur tenant compte desspécificités et des volumes de chacunLa mission et le rôle de l’<strong>ANEA</strong> s’arrêtaientlà. Il n’appartenait pas à l’<strong>ANEA</strong>d’organiser ensuite la mutualisation. Lesentreprises ont donc décidé sur la basedu volontariat de continuer la démarchepour aboutir à la mutualisation.Les conclusions d’Yves LEGALL :« Ce chantier a été enthousiasmantparcequ’il a été conduit enmode projet. J’ai eu 42jours pour analyser lesdonnées et présenterdes conclusions. Le toutavec des entreprisesqui voulaient y arriver etun pilote exigeant, Eric LESAGE. A partirde là, deux éléments clés pour réussir: la transparence de la part des industrielset la confiance dans leséchanges ».TEMOIGNAGES D’ENTREPRISESEric LESAGE Directeur Général TAR-TEFRAIS- Pilote du projet« Lorsque les résultats de l’étude ontété connus et appréciés par les entreprisespartantes, il s’est fait très vitesentir la nécessité de trouver un partenariatavec un ou des transporteurs quiaccepteraient de rentrer dans cette démarcheconcertée, tout en continuantde faire son métier de transporteur enassurant ce lien direct avec les industriels,la ramasse, les livraisons. Auxentreprises de s’engager à lui donnerles volumes ».Hubert PARRY, Directeur GénéralALLIS à FALAISE :« Sur le déroulement, on y est allé sansarrière pensée. Le choix des entreprisesétait judicieux parce que non concurrentesavec des activités multisectorielles.Après plus de 6 mois de fonctionnement,le but est atteint et l’expérienceest réussie. A dupliquer sur d’autressecteurs géographiques ou sur d’autrestypes d’achats, telle l’énergie… »Sandrine COURTOIS, BLINI àTROARN« Concernant la mutualisation, ce projetnous a permis de faire des économiessubstantielle de transport. Cependant,cette économie est à analyser avec prudencecar nous avons eu un démarragedifficile, des horaires non respectés,des dévoyés…Une restructuration a eu lieu permettantune amélioration notable mais nouspeinons cependant sur la communicationlitiges. Nous ferons le point Postsaison ».Honorine LEFRANCOIS : TABLE DEGUILLAUME à FALAISE« Après avoir constaté que les problématiqueslogistiques étaient sensiblementles mêmes quelque soit la taille del’entreprise, cette mutualisation nous apermis de mieux appréhender le mondedes transports. Au-delà d’une baissedes coûts significative, j’en retiens surtoutla richesse des échanges avec lesautres entreprises. Expérience à renouvelersans modération ! ».P A G E 9Régis LECOEUCHE : Directeur industrielTARTEFRAIS FALAISE :D’abord, il n’y a pas eu de non dit, chacuna accepté de mettre tout sur la tableet de jouer la transparence.On a beaucoup appris les uns desautres, certains étaient parvenus à optimiser,d’autres étaient déjà organisésou avaient la taille suffisante pour avoirun service spécial « transport » et nousavons partagé sur l’objectif que nousnous fixions.Ce qui est capital pour la réussite decette action de mutualisation c’estd’avoir avec nous une grande entreprisecomme BROCELIANDE, ça a été uneréelle ouverture et un intérêt pour lestransporteurs.Pour les clients, finalement, ça simplifieles choses, au lieu d’avoir de multiplestransporteurs, ils ont maintenantquelque chose de rationnel. Si on nel’avait pas fait, les clients l’auraient sansdoute fait pour nous et au lieu d’unedémarche volontaire, on aurait eu lesentiment de subir…En un mot, aujourd’hui, la force de ceréseau, c’est de se faire confiance, onse parle, ça m’a beaucoup apporté et àl’entreprise aussi. »Yves LEJAN Responsable logistiqueBROCELIANDE – Villers Bocage« Je suis conscient de l’importancequ’a représenté BROCELIANDE dansles volumes et les destinations. Aujourd’hui,dans cette démarche de mutualisationBROCELIANDE représente les2/3 des volumes et je suis heureuxd’avoir pu être la locomotive de cettedémarche en terme de faisabilité.Bien que les retombées économiquespour ma société ne soient pas aussiimportantes que souhaitées , il n’auraitpas été envisageable de se désengagerd’une action initiée par Bruno DURANDet Yves LEGALL d'autant que les PMEont, dès le départ, joué carte sur tableet mis beaucoup d’espoir et d’envie dedéveloppement dans cette démarche.Un point essentiel pour l’engagementd’une grande entreprise est qu’il n’y aitpas de concurrent dans le tour detable .Pour ma part, j’ai pris plaisir à vivrecette expérience avec l’<strong>ANEA</strong> et lesentreprises partenaires et si je pars continuermes fonctions au siège de laCOOPERL, j’aurai plaisir à suivre l'évolutionde cette démarche parce qu’elleest intéressante et équitable, tant pourles entreprises agro-alimentaires quepour leurs clients, mais également pourle ou les transporteurs référencés qui ytrouvent bien évidemment leurcompte ».


P A G E 10 A N E A C T U ’ 8ALEAS CLIMATIQUES :L’<strong>ANEA</strong> n’a pas ménagé ses efforts etses rencontres, et l’accueil qui lui a étéréservé dans la plupart des instancessont à la hauteur de nos espérances.Bertrand DECLOMESNIL, Président del’<strong>ANEA</strong> et Christiane AUDIC SecrétaireGénérale, ont rencontré les cellules decrise et de viabilité hivernale des Préfecturesde la Manche, de l’Orne et duCalvados, ainsi que les services concernésaux Conseils Généraux des 3 départements.Ils ont également rencontréla Préfecture de Zone de DéfenseOuest à RENNES. La zone de défenseOuest couvre 5 régions : la Haute et laBasse-Normandie, la Bretagne, lesPays de Loire et la région Centre. LePréfet de la Zone de défense Ouest estMonsieur CADO, Préfet de région Bretagne.PREPARATION A LA CRISE -L’INFORMATIONDans tous les services, nous avonsbeaucoup appris, mais nous avons aussiété écouté attentivement. Même sinous n’avons pas forcément toujours puobtenir gain de cause quant à vos demandes,nous avons toujours eu le sentimentque les réponses et les actionsde nos interlocuteurs étaient guidéespar la volonté de ne pas pénaliser l’économie,mais de ne pas prendre derisque non plus au niveau des usagersde la route.L’<strong>ANEA</strong> a obtenu les plans de viabilitéhivernale de l’ensemble des servicesdes Conseils Généraux des départementsdu Calvados, de la Manche etde l’Orne, des Préfectures des mêmesDépartements, ainsi que de la Préfecturede la Zone de Défense Ouest.MISE EN PLACE D’UNECELLULE DE CRISE <strong>ANEA</strong>diffusant les informations entemps réelCes plans de viabilité hivernale sonttéléchargeables sur un site hébergé parl’<strong>ANEA</strong>. Pour obtenir les documents, ilvous suffit d’envoyer un mail à caudic@anea-normandie.com.mise en place d’une information cellule de crise <strong>ANEA</strong>L’<strong>ANEA</strong> devient un point centralisant lesinformations en temps réel. Pour cefaire, une adresse mail spécifique etsécurisée a été ouverte :infocrise@anea-normandie.comPour s’assurer de la « non pollution »de cette boîte mail, les adresses descellules de crise départementales etde zone de défense Ouest envoyantl’information ont été préalablementidentifiées. Il en est de même pourles entreprises qui se sont manifestéespour recevoir ces informations.Sur cette boîte mail seront centralisésen temps réels les arrêtés d’interdictionou de levée d’interdictionINFOCRISE : MODE D’EMPLOI4 provenancesd’informations actuelles:- Les Cellules de Crise des 3 Départements: 14, 50 et 61- La cellule de crise de la Zone deDéfense Ouest.Les arrêtés préfectoraux envoyés surcette boîte par les cellules de crise préidentifiéessont automatiquement répercutéessur les adresses mails des adhérentsde l’<strong>ANEA</strong> qui en ont fait la demande.Les adhérents de l’<strong>ANEA</strong> peuvent égalementvia cette adresse échanger entreeux sur les difficultés qu’ils rencontrentsur les routes, ou sur l’état de certainsaxes qui ne sont pas gérés par les cellulesde crise. Par contre, leurs informationsne seront pas transmises directementaux cellules de crise préfectorales(à la demande de ces dernières pouréviter les engorgements en période decrise).Les destinataires déjà inscrits dansla base infocrise de l’<strong>ANEA</strong> et seulementceux-là , recevront les informationsdes cellules de crises départementaleset régionales via la boîte : infocrise@anea-normandie.comPour tout problème quant aux alertesou pour s’inscrire sur cette based’information, merci d’envoyer vosmails à Christiane AUDIC : caudic@anea-normandie.comou d’appelerau 02 31 47 22 09 ou 06 62 03 4554.Ne pas envoyer de mail àinfocrise@anea-normandie.comsivous n’êtes pas déjà inscrit sur labase, ce mail ne serait pas traité.Enfin, à l’issue de la période de crise,un bilan sera fait avec l’<strong>ANEA</strong> et lescellules de crise.Un exercice de crise a été fait débutdécembre, quelques difficultés de compatibilitéd’écritures ont été rencontrées.Ce désagrément a été réglé par lesservices informatiques.Merci à tous ceux qui ont accepté dese prêter à l’exercice.Merci également à Jean-ChristopheHASCOET qui a suivi de près les travauxet fait le lien avec les instancesnationales et en particulier l’ANIA.L’INSTRUCTIONdu 14 Novembre 2011 et la circulationdes poids lourds en période decrise climatique.Les arrêtés préfectoraux lors de la crisede fin 2010 intégraient pour la plupartdes dérogations, « lorsque la situationle permettait » aux véhicules équipéspour circuler sur routes enneigées etverglacées suivants : transports d’animaux vivants collecte de lait distribution d’alimentation du bétail distribution de denrées périssablesL’<strong>ANEA</strong> avait alors interrogé les différentespréfectures pour s’assurer de lapérennité de ces dérogations afin depouvoir inviter les entreprises à s’équipersuffisamment tôt. Nous avions étérassuré sur le caractère pérenne de cesdérogations, avec toujours la réserve« dès lors que la situation le permettait».L’instruction du 14 Novembre 2011,remet sensiblement en question lesorganisations sur les points suivants :Les dérogations doivent être limitéesaux poids lourds de moins de 19 tonneset non articulés qui présentent le moinsde risque de perte d’adhérence en conditionshivernale : au surplus ces poidslourds relèvent le plus souvent du traficlocal.Ces dérogations doivent pouvoir êtreneutralisées à tout moment en fonctionde l’évolution des conditions de circulationdans la zone concernée,Ces mesures doivent être prévuesdans les arrêtés préfectoraux d’interdic-


2 0 1 2Aléas climatiques (suite…)tion temporaire de circuler : elles doiventêtre prises suffisamment tôt etavec précision afin que les forces del’ordre et les conducteurs de poidslourds (y compris étrangers) puissentprendre les dispositions nécessaires.Les préfets de zone doivent veiller àce que ces dérogations soient misesen temps réel à disposition des CRICRcompétents afin qu’elles soient publiéesrapidement sur le site internet« bison futé ».Le point qui pose problème est celuide la limitation des dérogations auxmoins de 19 tonnes non articulés. Eneffet, la plupart des véhicules « ditsprioritaires » (lait- alimentation animale- et animaux vivants) sont des poidslourds supérieurs à 19 tonnes. L’<strong>ANEA</strong>a fait part de cette problématique à sesinterlocuteurs.A l’issue de nos réunions départementaleset régionales, nous avons comprisque les dérogations initiées depuisdébut 2011 perdureraient dès lors queles conditions de circulation le permettraient.Enfin, en cas de nécessité, desP A G E 11zones de tri ont été initiées par lesservices préfectoraux et les forces del’ordre afin d’éviter l’engorgement desaires de stockage et le blocage aléatoirede camions.Espérons que la volonté de concertation,de communication et de progrèsentrepris par nos interlocuteurs puissentnous permettre de passer unebonne année 2012, qui, ne l’oublionspas, commence certes le 1 er janvieravec une période hivernale, mais setermine aussi le 31 décembre... avecaussi une nouvelle période hivernale.ECO TAXE POIDS LOURDS : la Basse-Normandie en situation de concurrence défavorableMesdames, Messieurs,LETTRE A TOUS LES ELUS, DEPUTES et SENATEURSNous avions appelé votre attention au cours des années 2009 et 2010, sur les conséquences de la mise en place de l’écotaxepour les entreprises de Basse-Normandie. Nous avions notamment souhaité que notre région puisse être reconnue commerégion périphérique et ainsi bénéficier d’une réduction de 25 %. Un rapport de Monsieur le Préfet de Région, Christian LEY-RIT, transmis au Secrétaire d’Etat aux Transports Dominique BUSSEREAU le 30 juin 2010, appuyait le bien-fondé de notredemande. Vous trouverez en page 3, les arguments soulignés par le rapport préfectoral qui motivaient cette demande.Nos demandes n’ont pas été prises en compte.Les bretons obtiennent 40% d’abattement.Le 15 novembre 2011, à l’occasion de l’examen en première lecture à l’Assemblée Nationale de la loi de finances 2012,Pierre Méhaignerie, Député Breton, a déposé un amendement n° 663 après l’article 47 visant à porter à 40 % la minorationpour la Bretagne.Les élus Bretons ont défendu la forte activité agricole et agro-alimentaire de la Bretagne ainsi que le fait que ses routes à 4voies n’étaient pas à péage, enfin, ils ont argumenté sur la part de leur contribution à la taxe transport par rapport à leur contributionau PIB. Cet amendement a été adopté.Sans remettre en cause le bien fondé de cet amendement, force est de constater qu’il accroitra la discrimination de concurrenceentre les entreprises de Basse- Normandie et de la région Bretagne dont l’agriculture, la pêche et l’agro-alimentaireconstitue un des fers de lance de son économie.Vous trouverez en pièce jointe les débats à l’Assemblée Nationale du 15 novembre dernier.Nous souhaitons qu’à l’occasion de l’examen en 2éme lecture de la loi de finances à l’Assemblée, vous interpelliezMadame Valérie PECRESSE, Ministre du Budget, voire, déposiez un amendement permettant de rétablir plus d’équité.Nous vous rappelons que le secteur Agro alimentaire est le 1 er secteur industriel de Basse-Normandie.Nous vous remercions pour tout le soutien que vous apporterez aux entreprises de Basse-Normandie et comptant sur votreprésence à l’occasion du débat en 2éme lecture,Nous vous prions de croire à l’expression de nos sentiments distingués.Bertrand DECLOMESNILPorte Parole du Collectif,Président de l’<strong>ANEA</strong>Pour obtenir les éléments du dossiers, adressez un mail à caudic@anea-normandie.com


A N E A C T U ’ 8P A G E 12L’<strong>ANEA</strong> concernée par « BIEN MANGER et MANGER A SA FAIM »Un objectif : FACILITER l’ACCES à TOUS à l’alimentation tout encréant du lien intergénérationnelLe 8 novembre 2011, la CCI de FLERS/ARGENTAN a apporté, à sa manière, sa« contribution » au Challenge LaurentFLECHARD à la fois en mémoire deLaurent, mais aussi par solidarité pourune action qui « a du sens »…L’<strong>ANEA</strong> et ses partenaires : la DRAAF, leCrédit Coopératif, FRANCEAGRIMER, laFCD, l’<strong>ARDEFA</strong>, l'Agence Régionale deSanté, l'ESIX se sont retrouvés avec lesONG : Les Banques Alimentaires de laManche et du Calvados, le Secours Populairede l'Orne, pour saluer les actions desjeunes lycéens et collégiens des 3 départementsbas-normands, clore la premièreédition du Challenge Laurent FLECHARDet lancer l’édition 2011/2012. Olivier BI-TOUN animait cette cérémonie.Bertrand DECLOMESNIL Président del’<strong>ANEA</strong> a introduit cette cérémonie en remerciantla CCI de Flers pour son accueilau sein de ses locaux et en rappelant lecontexte du chantier « Aides aux plus démunis».Il a tenu à saluer les nombreux partenairesqui apportent leur soutien à cette action.Non sans émotion, il a rappelé que cechallenge est un hommage à Laurent FLE-CHARD, membre fondateur de l’<strong>ANEA</strong>,décédé en 2010 à l’âge de 38 ans, car ilétait investi dans cette cause. L’objectifc’est d’abord « de mieux manger pourtous ». Bertrand DECLOMESNIL insistesur le soutien apporté par la famille deLaurent FLECHARD qui est représentéepar Jean-Pierre SERVANT de l’entrepriseGILLOT. Il félicite les jeunes pour leur investissementdans cette action, investissementqui aurait certainement animé LaurentFLECHARD.François MOUCHEL, correspondantFRANCEAGRIMER régional Basse Normandiea apporté un éclairage sur lePEAD (Plan Européen d’Aide aux PlusDémunis). Ce programme mis en place en1987, reposait principalement sur le trocde matières premières (viande, lait, céréales,sucre, riz), issues des stocksd’intervention de la politique agricole commune(PAC), contre des produits alimentairesfinis plus ou moins élaborés (pâtes,salade de riz au thon, crèmes dessert, lait,etc.), via des appels d’offres communautairesauprès des professionnels del’agroalimentaire. Le PNAA (ProgrammeNational d’Aide Alimentaire) a été mis enplace par le Gouvernement en 2004 afinde répondre aux besoins alimentaires nonpourvus par l’Europe, et d’améliorer et dediversifier l’aide alimentaire. Il permetl’achat de produits non fournis par lePEAD mais également de soutenir desactions des associations caritatives.Inquiétude et remise en cause duPEADAnnick GRANDIN, Présidente de laBanque Alimentairede la Manche a présentéla démarche desBanques Alimentaires :Ne rien acheter et nerien vendre ! Aider lesplus démunis.Elle a ensuite expliquél’origine des denrées,leur distribution et donné un état des lieuxdes bénéficiaires de ces aides : 4458 personnesen 2010 pour la Banque alimentairede la Manche.Annick GRANDIN explique que l’aidepasse aussi par la revalorisation del’Homme, par une aide à l’insertion et également« rompre l’isolement ». La BanqueAlimentaire de la Manche a, dans sonéquipe, une conseillère en éducation socialequi anime des ateliers de cuisine quise déroulent dans les camions dédiés àcet atelier. 675 personnes en ont bénéficiéen 2010.Elle a aussi tenu à remercier avec beaucoupd’émotion les partenaires qui aidentla Banque Alimentaire au sein du départementet rappelé que la collecte nationalese déroulera les 26 et 27 novembre 2011dans les hypermarchés.Annick GRANDIN a brièvement rappelé leprojet qui « a fait courir » les jeunes, àsavoir l’achat de bacs plastiques pourremplacer les cartons et permettre unemeilleure sécurité à la fois pour les bénévoles,mais aussi pour les produits.Christine TROUSSIER responsable duSecours Populaire deFlers a mis l’accent surl’augmentation du nombrede bénéficiaires entre2009 et 2010 : 2888 personnessont inscrites auSecours Populaire pour ledépartement de l’Orne,c’est une augmentationde 45.5% par rapport à2009 ! Les chiffres 2011 ne sont pas encoreconnus mais à titre indicatif l’antennede Flers est passée 160 familles en avril à280 familles au mois de novembre. Laprécarité touche toutes les couches depopulation : les 18 – 24 ans qui sont étudiantsdes jeunes parents, mais aussi lespersonnes âgées et les familles monoparentales.Elle a insisté sur le fait que l’arrêt du PEAD(Plan Européen d’Aides aux démunis) seraitune catastrophe. Au niveau national cesont 90 millions de repas qui sont distribuéspar an par le Secours Populaire.Sans le PEAD les possibilités passeraientà 45 millions alors même que les besoinssont en nette augmentation et que les effetsde la crise semblent s’accentuer !Le projet présenté aux jeunes :La centrale de collectage et de distributionbasée près d’Argentan :Par sa situation géographique, elle permetde répondre aux exigences de la CommunautéEuropéenne et de l’Etat Français enmatière de mutualisation de moyens, deréduction des coûts et de professionnalisation.Cette capacité de stockage permettrade répondre plus positivement aux appelsd’offres du programme MUTUADON, etd’être en mesure de recevoir et de distribuerles dons (en gros volume) du partenariatprivé. Enfin cette plateforme permettraaussi d’améliorer la gestion desstocks, pour répondre aux exigences de laréglementation sanitaire.4 jeunes en service civique au SecoursPopulaire de Flers effectuent un servicecivique au Secours populaire de l’Orne. Leservice civique permet à des jeunes de 16à 25 ans d’acquérir une expérience profes-


2 0 1 2P A G E 13Challenge Laurent Fléchard (suite…)sionnelle en s’investissant dans le mondeassociatif. Leur objectif est de promouvoirl’association auprès de la jeunesse ornaiseet de leur donner envie de pousserla porte du secours populaire pour faire dubénévolat ou en cas de besoin. Ils œuvrentégalement sur les projets internationauxdu Secours Populaire.LES GRANDS MOMENTSDE LA CÉRÉMONIELA REMISE DES RECETTESRÉALISÉES AUX ONGPour la première édition du ChallengeLaurent Fléchard, trois établissements(lycée Flora Tristan à la Ferté Macé (61),le lycée Rabelais à Hérouville Saint Clair(14) et la Maison Familiale Rurale de StSauveur Lendelin (50) ont réalisé un menucomplet et équilibré à partir des denréescouramment données par les ONG.Lors de la cérémonie, Richard BOUIL-LON, Directeur de la Maison FamilialeRurale de St Sauveur Lendelin, AlexandraSEREE, formatrice, et les élèves qui ontparticipé à l’élaboration du menu, ainsique Gilles GUEZENNEC, Proviseur dulycée Flora Tristan de la Ferté Macé accompagnéde ses élèves et de Jean-MarcBAUDET Professeur de cuisine, ont remisleurs recettes aux ONG.Editées à 5000 exemplaires, elles serontremises par les ONG aux personnes aidées.Elles seront également utiliséesdans les camions-cuisineS de la BanqueAlimentaire.Ces menus ont été évalués par desChefs, il en ressort que chaque menutrouve son intérêt en fonction du repasque l’on veut préparer : Un menu quotidien,qualitatif et simple à préparer pourcelui de la MFR, des menus plus festifspour les deux autres établissements gardantnéanmoins à l’esprit le coût des ingrédientsutilisés.Des témoignages de chacun des établissements,il ressort une réelle satisfactionet une fierté des élèves d’avoir pu apporterleur pierre à l’édifice. Enfin, les Directeursd’Etablissements et les enseignantsont insisté sur le fait qu’il est plus facile deparler de citoyenneté avec une applicationdirecte comme celle-ci. Autre point positif,sur la dizaine d’élèves de la MFR deuxd’entre eux ont émis le souhait de continuerdans la voie de la restauration.Comme quoi, aider les plus démunis peutamener à trouver sa vocation !Le Crédit Coopératif, partenaire de l’action,a souhaité féliciter plus particulièrementle travail des élèves de la classe de4 ème de la MFR de St Sauveur Lendelin.Régis DUBOIS BAUDRY Directeur Régional,a remis à chaque élève un bon pourl’ouverture d’un livret épargne solidaire quisera crédité de 30€. Le Crédit Coopératifrétrocède 3 € à un organisme choisi parson détenteur à l’ouverture du compte.Chaque retrait avec la carte bancaire duCrédit Coopératif apporte également 0.6centimes d’euros à cette association.LES ACTIONS SOLIDAIRESLa marche du lycée St Thomas d'Aquinde FLERS a permis de rapporter 406€.Cette somme a été partagée entre le SecoursPopulaire et la Banque Alimentaire.Ce somme permettra de participer àl’achat de bacs en plastique pour laBanque Alimentaire et au financement dela plateforme du Secours Populaire. Représentéepar Jean Pierre SERVANT, lafamille FLECHARD a souhaité apporterson soutien à cette action et a abondé lasomme récoltée pour chacune des associations.Jean- Pierre SERVANT a remisces chèques aux ONG.Ayant travaillé plusieurs années avec LaurentFLECHARD il n’a pu cacher son émotiond’être présent pour une cérémonie etune action qui porte son nom.La marche du lycée Germain de Coutancesa mobilisé 1300 élèves et rapporté1000€.L’opération pain/pommes : l'InstitutionSévigné de Granville a organisé une opérationPain Pommes au profit du CCFD.Le montant du ticket repas des élèves aété remis à l'association.PROJETS 2012 :La majorité des établissements qui ontparticipé au Challenge Laurent Fléchardont émis le souhait de renouvelerleur participation pour la prochaineédition. L’<strong>ANEA</strong> compte doubler voiretripler cette participation grâce à lamobilisation des ONG et à l’intérêt portépar les établissements récemmentrencontrés.SIGNATURE DELA BOURSE AUX DONSDans le contexte actuel que traverse l’aideaux plus démunis, avec un risque à venirde diminution drastique des fonds duPEAD, les industries agro-alimentaires,conjointement avec les distributeurs etdes logisticiens doivent se mobiliser pourmettre en place une plate-forme du don :la Bourse aux dons prévue par le PNAcomprenant à la fois les dons alimentaires,mais aussi les dons en matériel(roulant – vitrine réfrigérée etc...).Cette « bourse aux dons » pourra notammentprendre la forme d’un forum et seraen lien avec celle qui est organisée auniveau national, mise en ligne depuis le 25novembre 2011 sur le site http://alimentation.gouv.fr/bourse-aux-dons.Jean-François COLLOBERT de laDRAAF a clos cette cérémonie tenu àféliciter les jeunes pour leur engagementet leur travail. Il a aussi félicité l’<strong>ANEA</strong>pour sa « ténacité ».Il évoque deux problèmes en France :l’insécurité alimentaire urbaine et rurale etle déséquilibre alimentaire qui est la causedu taux d’obésité en France.Le programme National de l’Alimentationdoit permettre la mise en place d’actionsconcrètes : éducation à l’équilibre alimentaire,éducation alimentaire des plusjeunes et ce dès la maternelle, ainsiqu’une offre alimentaire de qualité à traversune production de qualité (chartesnutritionnelles).Il est important de soutenir le patrimoineculinaire français rappelle-t-il,mais il est aussi important que chacunpuisse manger à sa faim.Le challenge Laurent Fléchard a permisde mettre autour de la table tous les acteursde l’aide alimentaire qui ne se connaissaientpas et travaillaient chacun dansleur coin. Il a permis de faire connaitre auxjeunes les plus démunis : « Les petitesgouttes d’eau font de grandes rivières...»La cérémonie s’est clôturée par un cocktailpréparé par les jeunes du lycée FloraTristan de la FERTE MACE.Ce jour là, un reportage a été réalisépar France 3, vous pouvez le retrouversur notre site internet www.aneanormandie.com.


P A G E 14AMAND TRAITEURLes news de nos entreprises ...GOSSELIN NORMANDIETIPIAKA N E A C T U ’ 8A Flers, AMAND TRAITEUR va compléterses terrines avec des salades de lamer. Le groupe vient de reprendre unbâtiment à Flers de 1 500 m². Les saladesde la mer sont proposées auxgrossistes, la Grande Distribution et àl’export.CREALINECREALINE lance une gamme desoupes fraîches. Des soupes conditionnéesen bouteille PET transparente.CALVADOS BOULARDCALVADOS BOULARD va engagerquatorze millions d'euros pour se doterd'un nouveau site à Reux, dans le Calvados,avec cinq chais et une unitéd'embouteillage.FLORETTEFLORETTE lance « salade Rossa »,une variété italienne inédite avec desfeuilles nacrées et tachetées de rouge.Cette variété d’hiver ne sera proposéeque du 01/10 au 30/04 pour relancer lesegment des monovariétés.TRAITEUR DE LA TOUQUESTRAITEUR DE LA TOUQUES baséedans l’Orne, fournit à INTERMARCHEune nouvelle offre de légumes traiteur :des salades en cup « mix fraicheur » etdes plateaux « tout frais pour l’apéro ».Un nouveau légume arrive en rayon : laBellaverde. Il s’agit d’une variété debrocoli à tige fine et à petite fleur, qu’onconsomme dans son intégralité, cru oucuit. Produit uniquement en Normandieil est commercialisé en exclusivité pourla France par la société GOSSELIN enbarquette filmée 200g.GOSSELIN NORMANDIE arrive d’ailleursen troisième place du Grand PrixINNOVAFEL, concours ouvert à touteentreprise française ou étrangère proposantun produit ou un concept innovant,susceptible de développer la consommationde fruits et légumes frais outransformés.PRIMEALEPour des poêlées originales ou pourune soupe tendance, PRIMÉALE étoffesa gamme « recettes » avec une barquettede 1kg composée de panais detopinambour et de rutabaga. Sur lespackagings les recettes aideront lesconsommateurs à préparer des platsaux saveurs oubliées.Société Normande de VolailleDétenue depuis 1997 par le groupeLDC, SNV projette l’extension de sonactivité d’abattage et de découpe (pourpasser de 45 700 tonnes de carcasseen 2010 à 52 900 tonnes), ainsi que lacréation d’un bâtiment d’entretien pourles poids lourds sur son site de la Chapelle(61).La marque d'épicerie et de surgelés TI-PIAK vient de lancer son nouveau siteInternet : www.tipiak.fr. Totalement remanié,il est désormais plus simple, plusfonctionnel et plus proche des consommateurs.La nouvelle plate-forme metdavantage en avant les recettes, lesvidéos, les conseils, les nouveautés etdes promotions. Sur chacune des 200fiches recettes : une photo ou une vidéode la recette sélectionnée, les produitsassociés à cette dernière, la possibilitéde l'ajouter à une sélection personnelle...Par ailleurs, les consommateurs pourronts'inscrire à la newsletter de la marque,qui souhaite créer un lien de plus en plusfort avec le consommateur.GILLOTPour son centième anniversaire, GIL-LOT fourmille de projets pour élargir sonoffre. Sa gamme bio lancée il y a un ancompte 5 références non seulement bio,mais aussi au lait cru. L’idée, à terme,serait également de réussir un véritableCamembert de Normandie AOP bio.L’entreprise espère pénétrer un nouveaumarché dès le début de cette année etprépare le lancement d’un lait microfiltré,avec l’objectif d’installer ses nouveautéssur la Normandie et le bassin parisien.SAINT LOUIS SUCRESAINT LOUIS innove sur les sucres enforme, dont il est le numéro un avecTi’Plaisir. Avec sa gamme Petit Rêve, lamarque change d’univers et propose dusucre en forme de cœur, nuage et lune.COMITE D’EXPANSION AGROALIMENTAIRE DE NORMANDIECONCOURS DE L’INNOVATION 2011Depuis 2008, l’<strong>ANEA</strong> est l'un des 21partenaires du concours de l’innovationorganisé par le Comité d’Expansion Agro-alimentaire de Normandie.Cette initiative créée dés 2006 a déjàprimé 23 entreprises pour lesquelles70% des 50 produits lauréats sont toujoursprésents dans les linéaires de ladistribution. Un résultat qui explique quepour 87% de ces PME, le fait d'être lauréatest un gage de confiance pour lesacheteurs.Cette année, 5 ENTREPRISES ONTETE DISTINGUÉES :ARIAKE : pour ses veloutés déshydratésdéveloppés avec Joël Robuchon,Domaine familial DUPONT pour sonaigre doux de pommes ( aide culinaire àbase de Cidre de Givre)TIBO pour sa gamme de fruits frais prêtsà déguster (DLC 21 jours)Ferme du MESNIL pour son poulet rôti120 jours et sa farce en barquette bois« direct au four »,ID Traiteur : pour ses bouchées apéritivesUN GRAND PRIXCelui de la meilleure innovation alimentaire2011, élu par les participants à lasoirée de remise des prix , le 18 octobrea été décerné à la :FERME DU MESNILL’entreprise s'est vu remettre des mainsde François DUFOUR Vice Présidentrégional en charge de l'Agriculture, unecampagne d’affichage offerte grâce ausoutien du Conseil Régional de Basse-Normandie, de l’Europe et de CBS OUT-DOOR.A souligner également : les enseignesINTERMARCHE, CORA, CARREFOURet AUCHAN ont offert des tests marchéset un relais tract à plusieurs entrepriseslauréates.Enfin chaque société bénéficiera d'unejournée conseil en stratégie et développementcommercial réalisée par l'un des6 Consultants parrains du Concours.Un GRAND CRU 2011 !Retrouvez le palmarès et la liste complètedes partenaires sur www.iaa.cranormandie.fr


P A G E 15A N E A C T U ’ 84 ème LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2011ET LOI DE FINANCES POUR 2012 :les mesures significativesAprès trois lois de finances rectificativespour 2011, la 4 ème ne devait pas se révélertrès riche : outre la création d’un nouveautaux de TVA (7%) et d’une contribution exceptionnellepour les grandes sociétés, ellese caractérise par quelques mesures techniquesaxées essentiellement sur les entreprises.La loi de finances pour 2012 metquant à elle davantage les particuliers àcontribution en instaurant, par exemple, unetaxe exceptionnelle sur les hauts revenus eten restreignant une nouvelle fois le champd’application « d’avantages » fiscaux.La ligne directrice de ces lois de financesest donc la poursuite du plan de rigueurpour les entreprises comme pour les particuliers.Leurs mesures les plus significativessont exposées ci-dessous.Droits d’enregistrement etcessions d’actionsJusqu’alors, les cessions de parts sociales(titres de SARL) étaient, en matière dedroits d’enregistrement, moins avantageusesur le plan financier que les cessions d’actions(titres des SAS, SA, SCA) puisque lesdroits exigibles sur ces dernières étaientplafonnés à 5.000 €.Les cessions d’actions réalisées à compterdu 1 er janvier 2012 ne peuvent plus bénéficierde ce plafonnement de droits d’enregistrementet se trouvent désormais soumisesau barème dégressif suivant :- fraction d’assiette < 200.000 €.......3%- fraction d’assiette comprise entre 200.000€ et 50 millions d’€………0,5%- au-delà de 50 millions d’€.…...0,25%.C’est ainsi que toute cession supérieure à167.000 € va générer un montant de droitssupérieur à celui qu’aurait connu le cessionnaireavant le 1 er janvier.Toutefois, il est prévu une exonération dedroits dans quatre situations étant préciséque ces exonérations s’appliquent que lestitres cédés soient des actions ou des partssociales : aucun droit n’est ainsi dû, parexemple, lorsque la société cédante et lasociété cessionnaire appartiennent aumême groupe intégré.La contribution exceptionnelledes entreprisesLes entreprises réalisant un chiffre d’affaireshors taxes sur 12 mois supérieur à250 millions d’euros vont devoir s’acquitterau titre de leurs exercices clos entre le 3112 2011 et le 30 12 2013 d’une contributionégale à 5% du montant de l’IS dû. Pour lesgroupes intégrés fiscalement, le chiffre d’af-faires à retenir est celui de l’ensemble dessociétés situées dans le périmètre de l’intégrationfiscale.Report des déficitsDes dispositions nouvelles issues de la loidu 19 septembre 2011 ont modifié les régimesde report en avant et en arrière desdéficits : le déficit ne peut être déduit dubénéfice suivant que dans la limite de 1million majoré de 60% du bénéfice excédantce seuil. Quant à l’option pour le reporten arrière, elle n’est admise que sur lebénéfice de l’exercice précédent dans lalimite du montant le plus faible entre lebénéfice d’imputation et 1 million.La loi de finances vient préciser que setrouvent dans le champ d’application dunouveau régime :- non seulement les déficits constatés autitre des exercices clos à compter du 21septembre 2011- mais aussi le stock de déficits encore enreport à la clôture de l’exercice précédent.L’administration a toutefois admis (cf projetd’instruction) que les entreprises qui ontclôturé un exercice entre le 20 juin et le 20septembre 2011 et constaté un déficit autitre de cet exercice peuvent opter pour lereport en arrière de ce déficit dans les conditionsapplicables précédemment à laréforme issue de la loi du 19 septembre.Enfin, est supprimée, pour les exercicesouverts à compter du 21 septembre 2011,la règle qui interdit aux entreprises n’ayantpas conclu d’accord dérogatoire de participationd’imputer sur le bénéfice servant aucalcul de la réserve spéciale de participationles déficits antérieurs de plus de 5 ans.Charges financières et titresde participationLa déduction des charges financières liéesà l’acquisition de titres de participations etsupportée par la société cessionnaire peutêtre interdite si celle-ci se trouve dans l’impossibilitéde démontrer :- que les décisions relatives à ces titressont effectivement prises par elle ou parune société sœur ou sa société mère, établieen France- et qu’elle exerce une influence sur la sociétécible.Ce dispositif de réintégration des chargesfinancières, très proche de « l’amendementCharasse » propre à l’intégration fiscale,peut toutefois être écarté dans l’une destrois situations suivantes :- valeur totale des titres de participationdétenus par la société < à 1 milliond’euro- absence de recours à l’emprunt pourl’acquisition des titres- ratio d’endettement du groupe supérieurou égal à celui de la société.En cas d’exclusion de la déduction descharges financières, la réintégration s’opèresur 8 ans.Cette limitation de la déductibilité decharges financières s’applique aux exercicesouverts à compter du 1 er janvier 2012étant précisé qu’elle s’applique aussi bienaux acquisitions de titres réalisées au coursdes exercices à venir, qu’à celles effectuéesau cours des 8 exercices précédents.Plus-values des particuliersLa loi supprime avant toute application ledispositif d’abattement, pour durée de détention,de la plus-value générée lors de lacession de titres par des personnes physiques.A la place est institué un mécanismede report d’imposition de cette plusvalue,assujetti au respect d’un certainnombre de conditions contraignantes : leprix retiré de la cession des titres doit notammentêtre réinvesti dans une autre société.Il est à noter que le report d’imposition netouche que l’impôt sur le revenu, les prélèvementssociaux restant dus, et qu’il peutse transformer, au bout de 5 ans, en uneexonération. En outre, il n’est pas mis finau dispositif propre aux dirigeants dePME partant en retraite qui devrait continuerà s’appliquer jusqu’au 31 décembre2013.Prélèvement forfaitaire libératoire (PFL)Les associés personnes physiques qui perçoiventdes dividendes ont la possibilitéd’opter pour leur imposition anticipée etforfaitaire évitant ainsi leur intégration (àhauteur de 60%) à leurs autres revenus etleur imposition selon le barème progressifde l’impôt sur le revenu.Le taux du PFL vient d’être augmenté de 2points passant ainsi de 19 à 21 % soit uneimposition maximale de 34,5% si l’onrajoute les prélèvements sociaux dus.Cabinet d’Avocats FIDALStéphane LEMAITRE – Avocat Associé,Directeur du Département de droit fiscal


P A G E 16A N E A C T U ’ 7FLASH INFOS ...Rencontres inter– ARIA :le 7 février 2012 c’est l’<strong>ANEA</strong> qui reçoit.Toutes les ARIA (Associations Régionales des IndustriesAlimentaires) ont pris l’habitude de se rencontrer 2à 3 fois par an. En ce début d’année 2012, le rendezvousest pris en Normandie et plus précisément à l’Hôteldu Golf de Deauville. Au programme, discussions etéchanges autour des projets de chacun.NOMINATIONJean-Marie MEULLE, ancien Directeur Générald’AGRIAL et Président du groupe de travail Gestion desDéchets de l’<strong>ANEA</strong>, a été nommé au Haut Conseil de laCoopération Agricole.A NOTER DANS VOS AGENDAS !L’économie est-elle durable ?Sera le sujet du colloque annuel de l’<strong>ANEA</strong> duMARDI 28 FEVRIER 2012 à 14h30au Conseil Régional de Basse Normandie.Échange avec un économiste.INAUGURATION DE L’ESIXL’ESIX, présidée par Bertrand Declomesnil, a étéinaugurée officiellement le 8 décembre 2012 parFrançois Digard, Président de Saint-Lô Agglomération etJosette Travert, Présidente de l'Université de CaenBasse-Normandie. L'ESIX Normandie, école supérieured'ingénieurs, se dote ainsi d'un hall technologique pourson département agro-alimentaire dont les formationssont implantées à Caen et à Saint-Lô.LE HARVARD BUSINESS SCHOOL CLUB DE France et Le Club des Victoires des Autodidactessensibles au Challenge Laurent FléchardChaque année, lors de la remise par le Harvard Business School Club de France,du Prix des Victoires des Autodidactes (fondé en 1989), un don est remis par lesanciens lauréats à une association. Lors de la remise Nationale des Victoires des Autodidactesle mercredi 14 décembre 2011 dans les salons de l’Assemblée Nationale,Annick GRANDIN la Banque Alimentaire de la Manche et Christine TROUSSIER pourle Secours Populaire de l’ORNE ont reçu chacune un chèque de 1000€.21 décembre 2011– lancement de la marque BUY NORMANDIEConférence de presse du 21 décembre2011, Jean-Claude Lechanoine Présidentde la CCI Normande (au centre) etBertrand Declomesnil, Président del’<strong>ANEA</strong>, avec les chefs d’entreprise présentsqui ont rejoint la future associationloi 1901 « BUY NORMANDIE ».Sur le modèle « Produit en Bretagne », la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie Haute et Basse Normandieet l’<strong>ANEA</strong> viennent de lancer la marque régionale « BUY NORMANDIE » afin de promouvoir notre régionqui pèse 5% du PIB, 5% de l’emploi et qui est la 4ème région à l’international.BUY NORMANDIE qui s’appuiera sur une structure permanente, concernera toutes les activités économiques. Auprogramme : opérations commerciales et promotionnelles (GMS, Foires Expo,…) en Normandie, en France et àl’international...des le deuxième trimestre 2012, la stratégie de marque sera finalisée afin de lancer dans la fouléedeux opérations : l’une de communication régionale, l’autre de commerce événementiel, qui sera annuelle. L’objectifde l’association est d’atteindre 250 adhérents dès 2013 et de profiter pleinement des rendez-vous de 2014-que sont les Jeux Equestres Mondiaux et le 70ème anniversaire du débarquement alliés.

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